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08. 03. 2009, 19:26

La bibliothèque

Je résume:

Apparence extérieure : Immense porte de bois sombre (8m x 4m?) cernée de colonnes en marbre sombre. Forme cylindrique pour les murs, toujours de couleur foncée, un dôme pour le toit (même matière). Gargouilles à la jonction mur/toit sur tout le cercle.

Rez de chaussée : Immense salle, très haute de plafond (10m?) remplie d'étagères bien rangées hautes (5m?) et larges en bois massif. Une seconde pièce de moindre grandeur, avec fauteuils, bureaux, chaises, cheminée : pour la lecture.

Étage : Bureau de Turmac, grand (30m²?) avec une baie vitrée sur la ville, une antichambre devant. Des bureaux pour les employés humains. Des chambres "d'étudiant". Une salle de contrôle, des débarras.

Grenier : on avait dit un observatoire non?

Sous-sol : Verrouillé pour l'instant.

Voilà, les chiffres c'est pour contrer la relativité de "grand".
6 mois de modération... on va dire que ce qui nous tue pas nous rend plus fort^^

"Lorsque les hommes sont amis, la justice n'est point nécessaire,
mais quand ils sont justes, ils ont encore besoin de l'amitié."

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Cryzer" (12.03.2009, 18:47)


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09. 03. 2009, 15:19


Alors pour moi, ce serait :

C'était comme un immense mausolée, un temple titanesque, posé au milieu des immeubles délabrés et des mares de sang, imposant comme un cœur de montagne, grand de tout le respect qu'il dictait rien qu'à sa vision grandiose et improbable. Et même nous, pauvres résidus mortels ou dotés d'un brin de l'éternité, étions écrasés par l'immatérielle force de puissance invincible et sans âge qui s'en dégageait, qu'évoquait l'aura de ce bâtiment dans nos âmes souillées et aveugles. Cet édifice était peut-être bien le seul dont aucune pierre ne semblait damnée.

L'immense bâtiment circulaire était de proportions colossales, et pour nos esprits corrompus par la violence et la rage, il était dur d'imaginer que pareil monument, que tant de longévité, d'esthétisme, de grandeur, que tant de beauté et de gloire immuable, aient pu naître et s'imposer par des mains semblables aux nôtres, dans l'intimité de notre propre Histoire de flammes et de sang. Les écrasantes pierres de taille grises et pâles semblaient se gorger de la lumière du clair de Lune, et par les nuits sans astre, rayonnaient d'obscurité, de la pointe des pignons ciselés du pourtour jusqu'à la base inébranlable des énormes colonnes en bordure telle une haie de gardiens impitoyables et granitiques.

Au-dessus de cette muraille, relativement basse par rapport à l'édifice, de cylindres massifs et pesants à la surface lisse et pleine qui appuyait l'impression d'écrasement et de présence titanesque, la paroi circulaire s'élevait avec majestée, exposant au ciel l'enchaînement harmonieux et précis de ses pierres claires à l'aspect presque fantomatique dans la clarté des cieux, ses statues et ses arabesques telles de muettes offrandes à la beauté silencieuse et rayonnante. Puis, au-dessus encore de ce mur de finesses, de vitraux et d'effigies aux pâles visages, aux poses implorantes ou pensives, qui regardaient de haut les impudents osant les mirés ou contemplaient le ciel, les étoiles dans leurs prunelles immobiles, au-dessus de ses êtres de pierre, au-dessus de ses tourbillons de marbres et de granit, une vingtaine de mètres au-dessus des pavés en contrebas, commençait le dôme, chef d'œuvre d'architecture, montant en pente harmonieuse vers le firmament. Chaque arête ouvragée était parsemée de pignons ciselés et acérés défiant le ciel, et toutes ensembles, tels des chemins se rejoignant au sommet, elles convergeaient vers le point culminant de la grandiose coupole.

Et là-haut, tout en haut, dominant son fief, toisant son royaume, conversant avec les Cieux, donnant la réplique aux étoiles, trônant dans toute sa grâce, avec la noblesse de tout un idéal, la beauté calme et placide de l'astre de la nuit, une femme, le regard figé vers l'horizon. Sa peau glacée de marbre semblait devoir palpiter de battement de coeur à tout instant sous sa carapace lisse et satinée de pierre grise. Elle renvoyait doucement la lumière de la Lune et des étoiles dans les ténèbres de la nuit, son visage d'ange illuminé par la nuit. Debout là-bas à la cime des choses, comme au sommet du monde entier, cette froide mais splendide créature fixait l'éternité depuis le fond sans âge de son être, immobile dans la pierre, mais vivante par la nature même de son existence. Immuable, image incarnée de la stabilité portée par ces colonnes et ces pierres comme invincibles qui semblaient toutes lui appartenir, la statue était une merveille à l'apparence douce, à l'allure fière, au cœur de pierre et à la poigne de fer. Bien droite, elle levait très légèrement la tête, le regard baissé vers la terre et l'infini de l'univers devant elle. Drapée d'une étoffe onctueuse et fine qui laissait deviner sans mal la beauté de son corps nu en dessous, elle était l'incarnation même de la majesté et de la détermination faites matière. Rêve de l'humanité morte, réfugié dans le marbre...

Comme pour y recueillir l'âme en peine du monde, elle ouvrait un bras sur la nuit devant elle, légèrement levé, écarté de sa hanche comme pour pouvoir embrasser toute l'étendue à ses pieds, les doigts comme en train de se déplier vers les Hommes, encore recroquevillés dans la paume fraîche, à mi-chemin vers l'extérieur. Ses bras blancs semblaient vouloir étreindre les larmes et le chagrin suintant de la raison de ceux qui en avaient encore. Son deuxième membre supérieur tenait un livre ouvert devant son buste, juste au niveau de son abdomen recouvert de sa toge ondulante, comme pour le protéger par les pages gravée, par l'encre figée, par le savoir prisonnier. La belle allégorie trônait là-haut au milieu des étoiles et de leurs sanglots silencieux, sous la caresse tendre du vent portant les effluves de sang et de fumée, inébranlable, comme gorgée de la force de l'espoir qu'elle avait pu représenter. Et là-haut, dans l'air embaumé de la nuit, elle pouvait contempler pour l'éternité, la déchéance et la faiblesse de ceux qui se croyaient immortels. Imposant le respect malgré la folie, elle était l'intouchable qui exhalait du haut de sa tour, toute la sagesse oubliée que renfermait encore son impressionnant fief. Et elle était la gardienne muette des trésors et de la raison, veillant sur la Bibliothèque, veillant sur ses secrets, s'éveillant avec la nuit, et laissant le feu prendre le relais au petit jour. Immobile sur son piédestal, rayonnant de sa beauté marmoréenne, elle gardait précieusement les mystères de ce livre posé sur sa main fine, frêle même, qui pourtant ne semblait pas connaître le mot "trembler", protégeant ce ventre et ce qu'il représentait, à la vue de tous, aux yeux assoiffés de sang de la rage et de l'irraison. Son message silencieux restait en son sein, tel un trésor perdu, telle une Utopie ignorée, chant de vérité d'une lyre silencieuse dont l'artiste s'était évanoui en même temps que le rêve qu'il créait par la mélodie de son âme.

Mais elle restait, encore et toujours, envers et malgré tout, contre la pluie, le vent et la grêle, contre la guerre, la cruauté, le sang et la mort, parfaite et bien droite, fidèle à son destin, dans la froideur de la nuit.

Voilà pour l'extérieur, après pour l'intérieur, moi je vois juste l'immense pièce principale, le reste est assez flou, donc vous vous débrouillez :D Après, tout ça n'est que ma vision des choses. Quant à ce qui est du bureau du grand chef, il l'a déjà décrit dans un Rp associatif, et dans celui en cours il précise même le contenu d'un placard... :whistling: Enfin voilà sinon oui on(tu) peut de toute façon regarder dans les anciens Rp pour repêcher des info, comme l'a si justement suggérer Ninix. ^^
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Evangéline" (09.03.2009, 15:28)


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17. 05. 2010, 10:17

Citation

Attention : La dernière réponse de cette discussion a été postée il y a 433 jours. La discussion n’est certainement plus d’actualité. Il est peut-être préférable d’ouvrir une nouvelle discussion.
Moi, Blantgmeugneugneu (surnom donné par Cryzer) alias Ninix, cértifie sur l'honneur agir en toutes connaissances de causes.
Ce topic est un peu tombé à l'eau avant d'avoir réellement pu être mis en oeuvre... Et il recommencera certainement...

Je pensais donc qu'il serait sympa de refaire la bibliothèque tous ensemble... Pour cela plusieurs moyens:
-Un concours sur la biblio, le vainqueur remporte le droit à l'officialité.
-Continuer telle que ce topic est partit.
-Faire un RP où la bibliothèque serait détruite (si si je vous jure) et dans lequel les protagonistes en construirait une nouvelle (sous l'oeil avisé de Turmac...?)
-Laisser ça à l'imagination de chacun et penser que, encore une fois, Cryzer a eu une idée de bide exceptionnelle.

Voilà. Le but étant de pleinement nous approprier ce lieu à la fois familier et subjectif de façon à en faire une vraie propriété commune. La biblio a toujours été là et durera certainement plus longtemps que bien des RPs/Membres et il serait normal en soit de nous amuser à "la bâtir" ou simplement lui faire un bon coup de rénovation.
(Cette idée étant pire encore que celle d'origine n'hésitez pas à la laisser ressombrer dans ses limbes natales.)

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17. 05. 2010, 18:29

Oui je crois que mon idée avait fait un bide

Ceci dit mon premier post récapitule les aspects de la bibliothèque souvent utilisés dans les RPs donc on peut considérer que c'est une convention.
Evangéline a fait quelque chose de beaucoup plus littéraire mais plus subjectif :)
6 mois de modération... on va dire que ce qui nous tue pas nous rend plus fort^^

"Lorsque les hommes sont amis, la justice n'est point nécessaire,
mais quand ils sont justes, ils ont encore besoin de l'amitié."