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1

21. 02. 2009, 17:40

Une petite ébauche de roman pour vous...

Bon!
après les commentaires reçus, j'ai décidé de vous soumettre une ébauche de ce qui pourrait devenir un roman...

dites moi ce que vous en pensez...
:thumbsup:
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Le soleil brûlait ce matin là. Complètement, irrémédiablement, et pour toujours. La peur envahissait les membres. Froide, inflexible, immuable. Elle tranche les âmes, et la chaleur ne peut rien pour la faire partir. Cette peur de se savoir traqué, maudit, se savoir perdu si on est découvert, cette peur de la mort qui vous poursuit… Cette peur qui vous donne des ailes, la soif de survie, la volonté de vivre qui tranche la confusion et qui libère l’inconscient. Cet instinct qui vous dit le danger qui vous guette, cet instinct qui peut vous trahir… Et la peur que cela procure…

La peur. C’était son lot depuis le moment où il avait décidé de fuir sa ville natale, le moment où il avait enfin compris que l’obscurité semblait meilleure à ses yeux que l’or et la soie. Le moment où chacun sait que sa vie est en train de lui échapper, sans retour, ni possibilité d’affranchissement. Mais les opportunités de fuir étaient bien réelles, et cela en avait valu la peine, du moins jusqu’à ce qu’il manque de nourriture. La faim le tenaillait…

Les chaînes de la famille ne devaient pas tuer son âme, pas avant qu’il ait réussi à trouver qui lui envoyait ces messages voilés, empli de promesse, de haine, d’amour et de mystère.

Mais peu importait ces messages pour le moment. Il devait trouver un moyen de s’abriter de cette fournaise. Son cheval était las de le porter, il le savait, son seul ami, du moins jusqu’à ce que son épervier ne revienne. Craven, c’était son nom. Ami ailé, fidèle espion, et avec qui il avait réussi, au fil du temps, à établir une connexion restreinte de télépathie. Un don des dieux, à n’en point douter. Il l’avait envoyé repérer un endroit ou s’abriter, mais l’oiseau irait sans nul doute chasser un peu avant de revenir. La faim les tenaillait tous, mais l’oiseau voyait haut, lui. Il l’envia un moment, puis il se rappela que l’oiseau devait suffoquer, à voler si haut, si près de l’astre brûlant…

Il revenait, mais il n’était pas seul. Les sabots martelaient le sol, tambourinage de mort et de sang. Il était poursuivi! Il évalua que la troupe serait sur lui dans moins de temps qu’il ne lui en faudrait pour trouver un abri, afin de se soustraire aux yeux de la mort. Sa famille, maudite soit-elle! Il se hâta derrière une dune et invoqua le nom des dieux. L’épervier se posa sur son épaule
« Il y a un abri, mais il est peu accueillant. Des ruines ancestrales, vestiges des massacres des clans du désert.
- Avons-nous seulement le temps, mon ami?
- Si tu te réveilles un peu, certes, mais tu devras pour ça…

La communication se rompit. Sa concentration fut diminuée par sa peur. Cette maudite peur! Calamité et damnation. Son ami qui se trouvait impuissant à l’aider! Il descendit de cheval et força la pauvre bête à accélérer le rythme. La troupe arrivait. Ses armes ne lui seraient d’aucune utilité ici, il ne le savait que trop bien. Son entraînement ne suffirait pas à combattre des guerriers de sa famille, mercenaires assoiffé de puissance.

Il se mit courir et aperçut au loin les vestiges décrits par Craven. Il s’y engouffra sans attendre et se retrouva nez à nez avec un squelette d’homme du désert, pétrifié, mais dont les vêtements étaient somme toute convenables, malgré le trou que la flèche empoisonnée avait laissé dans son sillage à travers la hanche du malheureux. Mourir seul dans le désert, assoiffé, mais davantage harcelé par la mort qui envahissait l’être, paralysant et dévorant la vitalité comme un insecte une pomme fraîche… lentement, mais sûrement. Une mort atroce…

Quoi qu’il en soit, il engouffra son cheval dans une masure en assez bon état et referma la porte. Le fugitif enfila les vêtements du squelette au plus vite, en prenant soin de se placer face contre terre capuchon par-dessus sa tête.

La troupe approchait, et il fit signe à Craven de voler au-dessus de lui. Les sabots martelaient le sol et faisaient vibrer le sable chaud.

Des voix ne tardèrent pas à se faire entendre :
« Capitaine! L’épervier! Il ne doit pas être loin! » dit une voix excitée
- Ouais du calme, fouillez les vestiges, mais ne touchez à rien... tout pourrait bien être piégé ici…

Les gardes ne tardèrent pas à trouver Osric, qui avait si mauvaise mine ainsi couché qu’ils ne s’approchèrent pas trop de lui… et le poison sur ses vêtements d’emprunts les laissaient bien davantage en respect. Le capitaine surgit à ce moment, et scruta le corps affaissé :
« il est mort les gars, on rentre! Emportez le cadavre… »

Le souffle d’Osric se glaça… Si jamais on le ramenait, on s’apercevrait vite qu’il était bien vivant, et il ne le resterait pas longtemps dans les mains de sa sœur. La garce s’était mise en tête qu’il conspirait contre elle, et son ascension à la tête de la famille était tout ce qu importait pour elle. Quel culot. Lui ne voulait qu’être tranquille et vivre sa vie loin de la politique des guildes. Ces eunuques. Enshaar avait une ambition qui dépassait des attentes. Il avait introduit une fausse lettre dans le courrier de sa sœur… quel traître. Son attention fut reportée à une situation plus urgente... les gardes!

« Mais, mon capitaine! Il a été empoisonnée par une flèche, le poison est encore luisant!
- Bien remarqué, oui c’est vrai. Nous ne devons pas ramener son corps. Laissons le là, son épervier aura probablement tellement faim qu’il se servira avant les vautours, et on se débarrassera du même coup de ce satané volatile qu’il affectionnait tant. Une poule bien mûre pour la brochette serait mon avis, mais la famille ne voudra pas la revoir, de près ou de loin. En selle! »

La troupe partait! Ils n’y avaient vu que du feu… le poison! Le poison….. Ce fut la dernière chose à laquelle il pensa avant que la paralysie le surprenne et qu’il sombre dans l’inconscience.

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(à suivre, si vous êtes gentils... ^^)
Ex-ModoC
Ithiliana IG ID 13181
Méchante™ No 8


Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "ithiliana" (21.02.2009, 18:18)


2

21. 02. 2009, 18:00

les mots sont un peu répétitifs (sa tranche pas mal chez toi) mais l'histoire est pas mal et bien que je n'arrive pas a accrocher vraiment et que certaines choses me gêne au niveau de l'écriture le texte prend bien malgré tout, donc mon avis perso mis a part c'est du bon qui mérite d'être poursuivit (tu commence toujours pas la fin pour faire un texte?)

3

21. 02. 2009, 18:13

la répétition de certains mots met l'emphase sur ces mots justement...
;)
au début du texte, je privilégie le mot «peur», pour que l'émotion ressorte du texte...

ce détail mis à part, oui j'aime plutôt commencer par la fin ou le milieu...
je trouve qu'il est plus facile d'orchestrer une intrigue quand on sait comment elle finit...
Agatha Christie faisait ça avec ses romans... par étonnant qu'elle réussissait à nous perdre assez rapidement... :p
Ex-ModoC
Ithiliana IG ID 13181
Méchante™ No 8



4

21. 02. 2009, 18:18

enfaite c'est ce que je fait aussi,
je commence toujours par la fin (quitte a ne pas l'écrire) puis j'adapte chaque personnages en fonction de son caractère de façon a ce que la fin leurs tombe un peu dessus sans qu'ils ne l'ai chercher...

enfin bref c'est intéressant comme style (mais la répétition des mots est parfois agaçante et des synonymes serait sympathique a mon humble gout.)

5

21. 02. 2009, 23:03

Je trouve que tu as un style trés poétique au début du roman, c'est pas mal. Tu manies bien les mots quand il s'agit de décrire des sensations, des sentiments ou une atmosphère. On sent bien (enfin c'est ce que je ressens) que tu as l'habitude d'écrire des textes sombres mais avec la touche lyrique qui va bien.
Il faut vraiment lire la suite de ton histoire pour voir si ca se tient, et surtout si tu parviens à tenir ce rythme littéraire que tu as choisi. Ce qui est le plus dur. Oui, j'ai été intéressé.
Un épisode des "Guerres du Sang": L'Origine!

(((en prépa: Vampyr-gruppen à Stalingrad)))

6

22. 02. 2009, 11:08

Pour moi , pas grand chose à dire de plus que les deux autres .
Si suite il y a , lecteur je serais .
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"Diem perdidi ad kalendas graecas "
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"Virtus post nummos"
"Scio me nihil scire."

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