Malgré mes inactivités de ces jours-ci je reste présent quand même,
Voici un texte que j'ai écrit pour un sujet de français
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Le sujet:
"Vous raconterez: un souvenir de feu, ou d'eau, ou de terre, ou d'air."
J'ai choisi le feu. Je le met ici par ce que je le trouve très bien fait
Dites moi ce que vous en pensez!
C'est assez cours je trouve, j'aurais peut être, dut en faire plus.
Je m'en souviens, je me souviens de ce feu environnant, cette chaleur agréable sans brûlure ni souffrance, était-ce un rêve? Je ne pense pas, la réalité des faits dépassait le plausible de la rêverie, c'était comme un bain de chaleur, j'y étais, non seulement l'esprit mais aussi par le regard, plongé dans ce brasier.Il n'y avait que moi et lui, le reste n'était que des détails absurdes et sans importance, ils ne nous servaient en rien et nous ne leur servions pas. La connivence, le partage d'espace interne à la pensée, tout; j'étais lui, il était moi, je pensais chaleur, il pensait à la brûlure qu'il aurait pu m'infliger, au contact permanent et cette radiation de force et de puissance. Pourquoi l'aurait-il fait, me détruire, m' anéantir? Pourquoi l'aurais-je éteint? La fin, le vide, qui s'en serait suivi, devait être ce moyen de dissuasion de la destruction de ce lien agréable et égoïste, en quelque sorte, nous nous utilisions l'un, l'autre, pour un bien personnel qui ne nuisait pas à l'autre mais lui demandait de se donner entièrement à l'édification ainsi débutée; la probable peur panique qui en résultait, émanait de cette union. Il existait un fil, un lien, qui nous permettait le partage des sensations, des pensées et des sentiments à travers ce flux. On ne peut décrire cette indescriptible sensation de bien-être en soi?