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Flammes du livre, consumment les pages...

Evangéline

Équarrisseur de Métal

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1

20. 11. 2008, 18:11

Flammes du livre, consumment les pages...

Une phrase de trop
Une page arrachée
Erreur sur un mot
Le livre brûlé

L'histoire s'envole
En cendres diaphanes
Plus d'espérances folles
Purifiées par les flammes

Un prénom puis deux mots fatidiques
Achèvent de briser la musique
Déchirée maintenant je vous perds
Le monde devient un sombre enfer

Depuis le coeur du brasier
Je vous regarde valser
Toujours voir votre bonheur
Appaiserait ma douleur

Aujourd'hui brûle le livre de ma vie
Flambe, part en fumée ma mélancolie
Et c'est en ce jour que se casse le mythe
Celui qui jurait "Jamais je ne te quitte"

Les vagues de larmes meurent sur cette plage
Cette eau salée a dilué l'encre des pages
Soleil de la nuit a terni la couverture
Effacés vérités mensonges et parjures

Je referme une bonne fois pour toutes le livre
Renonçant à ces souvenirs dont je m'ennivre
Refusant un adieu je dis au revoir
N'empêche jamais de renaître l'espoir...
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

Xezbeth

Serviteur du Nouveau Monde

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2

25. 11. 2008, 22:13

Et bien, je vois qu'en mon absence, ils y en a qui continuent d'écrire! Et bien en plus!

Tout d'abord, bravo, parce que c'est beau, même si j'adhère pas (^^ désolé!) car c'est un thème trop utilisé par notre jeunesse pseudo-romantique...

Maintenant, place aux remarques:

1) J'aime beaucoup les variation dans le rythme, c'est une bonne chose de s'en séparer, à mon goût, cela développe la liberté dans l'écriture
2) Par contre, essaie de te séparer des rimes, je ne trouve pas cela indispensable, et ça t'évitera de "gâcher" des fin de vers, par exemple:

Citation

Toujours voir votre bonheur
Appaiserait ma douleur


Sans les rimes, tu aurais pu utiliser d'autres mots qui auraient rendus ton poèmes plus "fort" (je reprends ici un terme qu'utilise mon ancienne prof de Français lorsqu'elle "corrige"/commente mes poèmes), c'est-à-dire plus percutant.

3) Je te trouve trop terre-à-terre dans ta poésie. Evade-toi! Même si tout cela montre la puissance de tes sentiments, ils peuvent être dévoilés de manière beaucoup plus éthérée et lyrique lorsque tu te détaches de ton soucis premier au profit d'un sujet plus... moins... bref, j'trouve plus mes mots... :pinch:

Bon allez, pour le coup, j'te donne un pot de beurre de cacahouète! ;)
Et pour les illettrés, l'art, c'est par là ou par ici...

Evangéline

Équarrisseur de Métal

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3

26. 11. 2008, 11:43

Wouuuh ça c'est du commentaire ^^ Pour le rythme... bah si tu le dis XD Perso, je fais comme je le sens, et quand ça veux vraiment pas tenir comme je veux, et bien je balance le mètre aux orties :P Pour les rimes... j'ai vraiment du mal avec la poésie sans. C'est rare que j'apprécie les poèmes qui n'en ont pas (un des seuls que j'apprécie beaucoup est d'ailleurs de toi ;) ). Quant à en faire... je crois pas que je pourrais :wacko: Perso, je suis plus à l'aise en prose, et c'est pas souvent que je me mets à carburer sur des vers (bien que j'apprécie beaucoup la chose selon les périodes ^^ ) donc, bon, je me pose pas trop de questions et ça sort comme ça vient :S Donc si ça vient de façon brutale et bah je dilue pas, sinon... enfin moi non plus je trouve pas les mots :P Et pour ce qui est de m'évader... j'ai toujours eu du mal à voir la poésie comme un moyen de le faire ^^

En tout cas merci de ces critiques ^^ (et surtout pour le pot de beurre de cacahouète :love: :D :P 8) )
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

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