Forum BloodWars - www.fr.bloodwars.net

Big brother is watching you.

Gouvernement mort de peur à l'idée qu'on pourrait enfin s'offrir l'Information avec un grand I sans qu'il se planque derrière pour vérifier qu'elle cause son discours.

Qui dit peur, dit répression.

Merci pour tout ceux qui sont mal renseignés gargamesh, ça met un coup d'information trop manquante

+1 riri

Et je rajouterais : All your base are belong to us. Regardez juste le lien en rouge dans ma sign

Le quotidien la Tribune publie une petite bombe
ce matin : l’avis de la CNIL sur le projet de loi Hadopi. Cette
publication tombe au plus mal pour la ministre de la Culture, si
confiante en son texte. La Commission Informatique et Libertés le
taille en effet en pièces dans un long avis particulièrement motivé.



Fin mai 2008, nous avions révélé que la Commission
Informatique et liberté avait rendu un avis critique à l’encontre du
texte défendu bec et ongles par Christine Albanel.
Le gouvernement avait saisi la Commission Informatique et Libertés sur
le fondement de l’article 11.4 de la loi de 1978 qui indique que la
commission est « consultée sur tout projet de loi ou de décret relatif à la protection des personnes à l’égard des traitements automatisés ».
Selon nos sources internes d'alors, la critique principale visait le
problème de la proportionnalité entre l’atteinte à la vie privée
(collecte de masse d’adresses IP, coupure de l’accès Internet) et le
respect du droit de propriété (la protection des ayants droit), via une
base de données personnelle monstre.



Ces critiques sont confirmées, et même surconfirmées lorsqu’on voit la
teneur exacte de l’avis du 29 avril 2008 dans son intégralité..



Un projet qui se base sur des chiffres invérifiables



Avant toute entrée en matière, la CNIL rappelle qu’elle n’est pas juge
de la légitimité du texte : ce qu’on lui demande c’est d'examiner si,
au regard des finalités poursuivies, le mécanisme de traitement
automatisé de données personnelles est proportionné et si toutes les
garanties sont présentes notamment au regard de la liberté individuelle
et donc du respect de la vie privée.



Immédiatement, la Commission met les pendules à l’heure : « Les
seuls motifs invoqués par le gouvernement afin de justifier la création
du mécanisme confié à l'HADOPI résultent de la constatation d'une
baisse du chiffre d'affaires des industries culturelles. À cet égard,
elle déplore que le projet de loi ne soit pas accompagné d'une étude
qui démontre clairement que les échanges de fichiers via les réseaux «
pair à pair » sont le facteur déterminant d'une baisse des ventes dans
un secteur qui, par ailleurs, est en pleine mutation du fait notamment,
du développement de nouveaux modes de distribution des œuvres de
l'esprit au format numérique ».



En clair ? L’industrie de la Culture fournit des chiffres anxiogènes
sur les relations P2P et vente de disque, le ministère de la Culture
rédige un texte au petits oignons en se basant sur ces chiffres et le
soumet à la CNIL, qui doit les croire sur paroles, avant d’apposer son
sceau. Un procédé que refuse de suivre la Commisison. Mais le dépeçage
ne s’arrête pas là.



Doutes sur les moyens de sécurisation



On sait que le projet du gouvernement va contraindre dans les faits
l’abonné à mettre en place un outil de sécurisation proposé par
l’Hadopi. Cet outil est fondamental, car son activation permettra à
l’abonné d’échapper à la riposte si son adresse IP est retrouvée sur
les réseaux P2P.



Pour la CNIL, si l’abonné doit prendre des précautions pour « d'empêcher que des tiers aient accès à leur poste informatique », il importe également « pour
ne pas rendre cette obligation disproportionnée et excessive, de mettre
à leur disposition les dispositifs appropriés pour assurer, sans
contrainte excessive, la sécurisation de leur poste et de mettre en
œuvre les actions d'information et d'accompagnement techniques
nécessaires ».



Elle demande ainsi que ces outils « fassent l'objet d'une procédure d'évaluation certifiée
». On devrait ainsi savoir si ces outils seront par exemple valables
sur tous les systèmes d’exploitation et leur solidité technique…



Des exonérations à la riposte graduée trop restrictives



Mais au-delà, la CNIL estime que la liste des exonérations prévues par
la loi est trop restrictive. L’abonné menacé de suspension parce que
son adresse IP a été repérée sur les réseaux P2P n’a que 3 moyens de
défense : prouver une force majeure, prouver une fraude d’un tiers, ou
prouver qu’il a mis en place un outil de sécurisation.



Cette liste « ne permet par d'appréhender les cas où
l'internaute pourrait légitimement mettre à disposition un fichier
protégé par les droits d'auteur, par exemple, parce qu'il est lui-même
titulaire des droits sur l'œuvre » explique la CNIL.



Même remarque sur la possibilité d'accepter une transaction, qui permet à un abonné d’éviter la suspension d’un an. « Aucune précision n'est apportée sur les critères et les modalités pratiques de mise en œuvre de cette procédure »



Un risque de violation de la vie privée sur les postes de employés



Sur la nature des personnes concernées par l'obligation de surveillance, la CNIL explique qu’« au-delà
des conséquences économiques et sociales que pourrait engendrer la
suspension de l'abonnement internet d'une entreprise ou d'une
collectivité locale, le respect, par l'employeur, de l'obligation de
sécurisation des postes informatiques des employés comporte un risque
de surveillance individualisé de l'utilisation d'internet et appelle en
conséquence des garanties particulières sur les conditions de mise en
œuvre effective de cette obligation vis-à-vis des employés concernés ».



Si l’on demande à l’employeur de surveiller les entrées et sorties de
données de chaque poste, il y a donc un risque de scruter des données
privées alors que la jurisprudence de la Cour de cassation a plusieurs
fois rappelé que le salarié avait droit au respect de la vie privée sur
son lieu de travail.



Des agents de l'HADOPI aux pouvoirs excessifs



La CNIL estime encore que les agents publics qui seront habilités à
traiter les données fournies par les représentants des ayants droit
sont dotés de pouvoir « excessifs ». « Le
fait de mettre à disposition des agents précités les données de trafic
ainsi que les données permettant d'identifier les personnes
responsables de la mise en ligne d'un contenu, paraît porter une
atteinte excessive à la protection des données à caractère personnel. »

Christine Albanel voulait retirer le filtrage des pouvoirs du juge pour le confier à l’Hadopi



Nous avons là une autre pièce hallucinante du projet Hadopi. Dans
l’avis de la CNIL, on apprend ainsi que la ministre de la Culture
voulait initialement donner à l’Hadopi, une haute autorité dite
indépendante que ce texte institue, la possibilité d’exiger des FAI la
mise en place de filtrage. Cette possibilité est actuellement dans les
mains de la justice qui s’en serait retrouvée dépossédée. « La
Commission relève qu'une telle disposition comporte un risque
d'atteinte aux libertés individuelles, au rang desquelles figure la
liberté d'expression, dans la mesure où elle donnerait la possibilité à
l'HADOPI de demander à un intermédiaire technique de procéder au
filtrage de contenus considérés comme portant atteinte aux droits
d'auteur ».



La superposition des sanctions, un risque de disproportion



La CNIL constate que « sur la base de procès-verbaux
constatant un même fait, la mise à disposition sur internet d'œuvres
protégées par les droits d'auteur, les SPRD et les organismes de
défense professionnelle pourront librement choisir de saisir l’Hadopi
(…), le juge civil (…), le juge pénal ».



La Commission considère ne pas être en mesure de s'assurer de la proportionnalité d'un tel dispositif dans la mesure où «il
laissera aux seuls sociétés de gestion collective et aux organismes de
défense professionnelle le choix de la politique répressive à appliquer
sur la base d'un fondement juridique dont les contours sont mal définis
».



La ministre confond piratage et manquement à l’obligation de surveillance



« L'exposé des motifs indique que le projet de loi a pour
objet la mise en œuvre d'un « mécanisme de prévention et de sanction du
piratage », ce qui permet, là encore, de considérer que la frontière
entre les notions de « piratage » et de « manquement à l'obligation de
surveillance de sa connexion internet » n'est pas clairement établie »
explique la CNIL. Nous avons plusieurs fois pointé ce défaut dans le
champ lexical de la ministre qui n’hésite pas à confondre lutte contre
la contrefaçon et sécurisation des lignes internet alors qu’il s’agit
de deux obligations différentes. Mais il est vrai que la première
définition passe mieux médiatiquement…



Une riposte non graduée



Le projet de loi, alors examiné par la CNIL, met en place « non
une obligation mais une possibilité pour l'HADOPI d'adresser des
messages d'avertissement puis de proposer une transaction avant
d'aboutir à une sanction ». Ces critiques ont été encore adressées par les sénateurs.



Sur la mise en œuvre d'un traitement de suivi des procédures engagées
par l'HADOPI et de la gestion d'un fichier national mutualisé
d'exclusion



Le projet de loi Création et Internet prévoit la mise en place d’un
répertoire national des abonnés dont l'accès à internet a été suspendu.
Les FAI auront l’obligation de le consulter à l'occasion de la
conclusion de tout nouveau contrat. La CNIL exige ici plusieurs
garanties sur la mise en œuvre de ce fichier et des traitements qu’il
incombe. « Seuls des incidents présentant une gravité certaine et prédéterminée pourront faire l'objet d'une inscription » recommande la CNIL.



Sur la mission d'observation de l'offre légale et de l'utilisation illicite d'œuvres



Le projet de loi prévoit la publication par l’Hadopi d’études sur les
offres légales et l’utilisation illicite des œuvres. La Commission
rappelle ce qui a été oublié : ces études devront faire l’objet d’une
procédure devant la CNIL, afin, en clair, d’éviter que tout et
n’importe quoi ne soit fait.



Une atteinte à la vie privée



Les agents de l’Hadopi seront dotés de super pouvoirs. Ils auront accès
aux données de trafic conservées pendant un an par les opérateurs de
communications électroniques, ils pourront solliciter des opérateurs
l'identité du titulaire de l'abonnement utilisé à des fins illicites,
et pourront aussi conserver ces données techniques pour la durée
strictement nécessaire à l'exercice des compétences qui leur sont
confiées et au plus tard jusqu’à un an.



La CNIL rappelle que le Conseil Constitutionnel avait expliqué que les
données liées aux infractions ne pouvaient avoir de caractère nominatif
que dans le cadre d’une procédure judiciaire. Procédure que veut
absolument éviter Christine Albanel. «
le projet de loi ne comporte pas en l'état les garanties nécessaires
pour assurer un juste équilibre entre le respect de la vie privée et le
respect des droits d'auteur » tacle la Cnil.



Dans le même sens, le projet de loi Hadopi permet de court-circuiter
les garanties apportées par la loi sur la Confiance dans l’économie
numérique. Le projet « attribue
à des agents des compétences que jusqu'à (…)la loi précitée réservait
uniquement aux autorités judiciaires agissant dans le cadre d'une
procédure judiciaire ». C’est une nouvelle gifle : « la CNIL
estime que le projet de loi ne comporte pas en l'état les garanties
nécessaires pour assurer un juste équilibre entre le respect de la vie
privée et le respect des droits d'auteur ».



Cette publication sera, on s’en doute, utilisée par les députés une
fois le texte transmis à l’Assemblée nationale. La CNIL n’est pas la
seule institution à avoir critiqué le projet de loi. : le Conseil d'Etat, l'Arcep, le Parlement européen une fois, deux fois, l'ISOC, l'ASIC, l’AFA et Free, ont tous tenus des positions critiques contre le texte.



Sauf un ou deux points comme le filtrage, la plupart des critiques
adressées par la CNIL ont été ignorées par la ministre qui a opté pour
une mission bulldozer.

Et quelques lien pour la suite :

http://www.pcinpact.com/actu/news/47054-…i-cnil-avis.htm
http://www.pcinpact.com/actu/news/47058-…-commission.htm
http://www.pcinpact.com/actu/news/47060-…sse-liberte.htm

Bonne Lecture

Moi je trouve que cette loi à quelques points positifs:

Avant, je téléchargeais et jme disais "si ils me chopent, je vais vraiment prendre cher"
Maintenant jme dis: "si jme fais choper, je reçois un avertissement, donc avant que ça arrive je télécharge à bloc"

Et que se passe t-il si on change d'IP ?
Nos députés, ministres et co sont vraiment des brêles en pc, c'est effrayant
Qui a dis que c'était des brêles tout court ?

Sinon, effectivement c'est une loi liberticide, mais ce qui me fait doucement rigoler dans cette histoire, c'est qu'il a fallut que ça touche les geeks et autres pour qu'ils commencent à réagir... Marrant, j'en ai pas vu beaucoup pour soutenir les immigrés par exemple.
Désolé du petit HS.

Cette loi menace des libertés fondamentales et rerésente un danger pour la démocratie.

Il fut un temps dans les années 80, au moment des radios libres, ou on enregistrait à tout va sur des cassettes audio.
Apparemment au départ, cela ne semblait pas gêner les producteurs. On aimait aussi avoir notre vinyl et çà ne posait encore de problèmes pour personne.
Puis les magnétoscopes se sont démocratisés. Là l'enregistrement des films TV ont du faire "chuter les ventes" (si ca avait été le cas, et devant la montée en puissance de ces appareils promis à un bel avenir, il ne devrait, aujourd'hui, ne plus y avoir un seul producteur assez fou pour investir un centime dans un film ou un groupe) et l'état a donc instauré une taxe sur les magnétoscopes (style redevance et qui a bien sûr été abandonnée par la suite).
Je me rappelle d'un pote qui, à chaque fois que j'allais le voir, mettait 2 plombes à ouvrir sa porte. il avait un magnéto non déclaré et faisait dans son froc par peur d'un contrôle inopiné. Il planquait donc son scope en verrouillant les portes du meuble où il se trouvait.
Donc dans 10 ans, quand on pourra pomper un film rien qu'en passant devant un cinoche, ils tireront sur les contrevenants à balles réelles pour stopper ce fléau mondial.
Je vois pas d'autres solutions pour empêcher le piratage!

Wow, bon avant tout : topic très interessant à parcourir.
Ensuite, je suis surpris. Déjà par la ressemblance d'avis entre Jup et Iri, et ensuite par le fait d'être pour une fois d'accord avec s'que cette alcolo dit (No Offense comme je dirais sous un jeu anglais ). Cette réforme a vaguement un goût Stalinien je dois avouer, ça la rends vraiment difficile à déguster quand t'es un temps soit peu sur internet.

En tout cas je leur souhaite bien du courage s'ils souhaitent tout contrôler, notamment les réactions engendrées par la réforme si elle finit par sortir. Malgré ses points positifs (Droits d'auteurs & co), je doute que ça soit supporté et supportable d'être tracé en permanence par des opérateurs invisibles.

Roh l'autre, il cite ODEBI qui est un peu has been et meme pas il parle de la quadrature du net

http://www.laquadrature.net/

En plus Alabanel elle fait que crier dessus alors rien que pour ca, faut aller voir ce qu'ils racontent
Paraitrait que ce sont "5 gus dans un garage qui envoient des mails à la chaine"
Pour Albanel, les contestataires qui écrivent aux députés, c'est des bot en clair (même si elle l'a pas dit comme ca elle sait sans doute meme pas ce que c'est)

Bref, pour ma part, j'ai déjà écrit à mes députés pour leur expliquer pourquoi ce projet de loi était une abherration de plus.
Si vous voulez agir, je vous invite à faire de même (paraitrait qu'ils se plaignent car il recoivent trop de mail contre HADOPI en ce moment donc si vous vous décidez à leur écrire, évitez les mails types et préférez un mail personnalisé, ca aura plus d'impact)
Ci joint la liste de vos députés triés par ordre alphabétique:
http://www.assemblee-nationale.fr/13/tribun/comm3.asp
Pour la plupart, les mails sont dispos (pour ceux qui l'ont pas retiré suite aux mails hadopi quoi )
Pour les arguments anti- HADOPI, suffit de parcourir un peu le site de la quadrature (qui parle de tout internet pas forcément que de cette loi mais vous trouverez bien...), le site en regorge

Et pour la petite histoire sinon:

Citation de "W33d Power"

Sinon, effectivement c'est une loi liberticide, mais ce qui me fait doucement rigoler dans cette histoire, c'est qu'il a fallut que ça touche les geeks et autres pour qu'ils commencent à réagir... Marrant, j'en ai pas vu beaucoup pour soutenir les immigrés par exemple.

C'est que tu regardes pas ou il faut, c'est juste que les internautes ont une visibilité que n'ont pas les autres.
Qui plus est, y'a un sacré rabbatage médiatique autour de cette histoire qui fait que bon nombres sont au courant ce qui n'est pas le cas de toutes les lois (vous avez entendu parler des abominations qui se nomment LCEN et PERBEN I & II ? Dans les textes j'entends. Pourtant c'est du même accabit...)
Etonnament, au départ, la LCEN, l'afp en avait même pas parlé. Ils se sont d'ailleurs fait bien savonner pour ca. Faut croire qu'ils osent plus faire l'impasse la dessus, de même que les médias.

Citation de "Jupiter3"

Cette loi menace des libertés fondamentales et rerésente un danger pour la démocratie.

On est pas en démocratie et on l'a jamais été. Notre système est une république, ca a rien à voir.... Faut être sacrément aveugle pour croire que le pouvoir est au peuple aujourd'hui. En tout cas c'est mon avis et je le partage

yoh !
petite rection assez a part du debat actuel , plus pour parler d'une des principales raison de cette loi ,
a savoir la tuerie de l'industrie du film/cd musique par le telechargement ,
a mon sens c'est pas plus mal ,
la musique est veritablement tuée par la surcomercialisation qu'on lui appose ,
cette chere musique n'est plus qu'un gagne-pognon en masse , le film et la musique regipar un hollywood mondial et des majors multimilliardaire

la musique c'est les concerts , des vrais musicien qui joue de la musique pour la musique , pas une recherche perpetuel de la meilleur vente de cd de l'anné !

"on ne lutte pas contre le systeme , on le fou en l'air" malcolm

Je ne sais pas si le téléchargement nuit à l'industrie du disque mais:
peux t-on citer un artiste qui ait été ruiné par le téléchargement?

Citation

Je ne sais pas si le téléchargement nuit à l'industrie du disque mais:
peux t-on citer un artiste qui ait été ruiné par le téléchargement?

Halliday a surement du revendre son plongeoir en or pour un en argent à cause de ça, faut pas abuser quand même.
Pi Britney Spears a sans doute du découvrir 3mm de fesses (Oui que 3mm, y'a déjà tellement peu qui cache.) en plus pour faire vendre ses disques, où va le monde !

A la limite le problème serait plutôt à chercher du côté des jeunes qui galèrent, même si on s'en fout un peu.

En tous cas les députés UMP et les maisons de disques (les majors, plus précisémment) s'en branlent royalement des jeunes qui galèrent, il est évident que cette loi est juste là pour tenter d'enrayer la crise de l'industrie du disque.

Alors qu'on assiste à une révolution du support et que téléchargement ou pas la crise du CD ne va pas s'arrêter bien au contraire, dans 10-20 ans voire avant ce seront des pièces collectors, comme les vinyls, cette loi est à interpréter à mon avis comme une tentative désespérée de Nègre et ses potes de sauver leurs miches, le concept même de "vol" du travail d'un artiste ils s'en cognent puisque la seule chose qui les intéresse chez un artiste c'est pas la qualité de son travail mais le fait qu'il soit ou non "bankable".

Il me semble que l'art devrait être gratuit (ou à prix symbolique) pour le consommateur, l'auditeur ou le spectateur, tout au moins son approche la plus basique. Tu veux voir un concert en "vrai" tu paies c'est normal, et tu veux profiter du son et de l'image de ouf d'une salle de ciné tu paies aussi, et enfin tu veux l'édition collector avec le packaging ultra limité son 5.1 qui t'avoine les cages à miel tu paies, ça me semble logique. Maintenant pour les gens comme moi qui ont 300G de musique dans leur disque le téléchargement gratuit c'est une bénédiction. Je serais prêt à payer un forfait par exemple, genre 2 euros par mois de plus sur ma facture adsl, mais interdire tout d'un bloc?

Liberticide, une fois de plus. Le risque zéro est un fantasme totalitaire je vous le rappelle. Tiens vous avez entendu Sarko demande une loi sur les bandes de jeunes qui errent dans les cités, jusqu'à avant hier il s'en carrait mais là c'est à la une du JT il ne peut pas ne pas réagir. Eh ben c'est du même acabit, de la connerie pure et simple. En même temps on l'a élu faut assumer maintenant. C'est comme le patch !!

Citation de "Ihsahn"

Il me semble que l'art devrait être gratuit (ou à prix symbolique) pour le consommateur, l'auditeur ou le spectateur, tout au moins son approche la plus basique. Tu veux voir un concert en "vrai" tu paies c'est normal, et tu veux profiter du son et de l'image de ouf d'une salle de ciné tu paies aussi, et enfin tu veux l'édition collector avec le packaging ultra limité son 5.1 qui t'avoine les cages à miel tu paies, ça me semble logique.

C'est exactement ca le fond du probleme
Enfin pour le cinéma, c'est tout de meme un peu à part, car un film, ca coute bonbon (ceci dit rien n'oblige a faire des films qui coutent des milliards et qui sont, il faut quand meme bien le dire, la plupart du temps vraiment merdiques)
Mais pour la musique, ce qu'on te fait payer, c'est pas l'oeuvre (= le concert) mais la reproduction de l'oeuvre et parfois plus cher que l'oeuvre.
En clair on nous demande de payer une fortune pour des cartes postales de la joconde. Alors évidement tout ne peut pas être gratuit (comme le premium sur BW mdr), maintenant plutot que de criminaliser toute une population, ils feraient mieux de reflechir a un moyen de la faire participer au financement de la création d'une manière raisonnable, plutot que de la traiter encore et toujours comme une vache à lait qu'on épuise jusqu'a la mort, jusqu'au raz le bol, jusqu'a l'état de fait actuel ou on en a marre d'etre pris pour un con et on refuse de leur donner le moindre centime.Faut voir quand meme qu'ils font leur loi a l'assemblée les vivendi, negre, et cie. C'est tout bonnement innaceptable et ca n'a rien a voir avec "les artistes" (jen suis un, en apprentissage certes, mais tout de même, alors je temoigne )

Au passage, l'hadopi va couter des dizaines et des dizaines de millions d'euros au gouvernement qui seraient bien mieux investis dans la création. Et c'est qui au final qui va payer?

Oui c'est clair, les millions de mails qu'on va recevoir et tutti quanti....

Justement Elze, ça me soule grave de payer pour une simple reproduction d'une oeuvre d'art, un concert c'est pas pareil c'est en oeuvre d'art en soi, un "moment d'art" si tu veux.

Excusez-moi, je rajoute juste un add-on à mon post ci-dessus.
Ouais si le téléchargment nuit aux artistes, serait-il possible que tout le monde ici télécharge à donf la zik de Mireille Matthieu. Ouais ca fait des décennies que je la supporte, j'en peux plus!
Quel belle solution finalement pour couler un "artiste" qu'on n'aime pas!!!! Faut voir les choses du bon côté, c'est tout!
merci d'avance les gars!

Inciter au téléchargement est punissable par la loi, même quand c'est pour la blague, je te conseille donc d'éditer ton post au plus vite

Et accessoirement, le meilleur moyen de "couler un "artiste''" (les doubles guillemets sont de mises ) ca reste encore de le boycother purement et simplement

Après mireille mathieu c'est loin d'être la pire...

Citation de "Elzebeth"

Inciter au téléchargement est punissable par la loi, même quand c'est pour la blague, je te conseille donc d'éditer ton post au plus vite

T'avais pas remarqué que c'était de l'humour? oulala... Je précise donc: on utilise parfois le sens figuré pour mettre en avant certaines évidences. Mais c'est bien. tu as compris que le chargement est illégal. On le répétera jamais assez c'est vrai.

la loi c'est pas moi et j'ai tres bien compris...
Maintenant t'es majeur tu fais comme tu veux

"la crise de l'industrie du disque."

Quelle crise ? Tant que les majors se permettront de vendre des CD de 12 chansons à 25€, on ne parlera pas de crise. Si ils l'étaient réellement, ils auraient déjà baissés leurs prix et tentés de trouver des solutions alternatives. Jamais Universal n'a été aussi puissant, alors que cela fait 10 ans qu'ils chialent pour le téléchargement, qui les mets soi-disant presque en faillite. Faut arrêter de prendre les gens pour des cons, ça va bien 5min. Pis dans les 12 chansons dudit album, rien ne dis qu'on va toutes les aimer, loin de là.

Citation de "FunnyDream"

Ensuite, je suis surpris. Déjà par la ressemblance d'avis entre Jup et Iri, et ensuite par le fait d'être pour une fois d'accord avec s'que cette alcolo dit

Ma chère, on a beau se foutre sur la tronche, jamais être d'accord, on en reste pas moins des ptins de geeks. Et là, le gouvernement essaie de fliquer le seul endroit où on a encore des relations sociales.

Pas touche à mon web !

Et au passage : http://maitre-eolas.fr/2009/03/04/1333-h…-amie-qui-es-tu

J'en avait un autre bien mais chaipuoù :s

Ce qui me gêne c'est le non respect de la résomption d'innocence,car c'est au consomateur de démontrer son innocence.

Personnellement ce n'est pas avec moi que vivendi fera fortune je n'achète ni ne télécharge aucune chanson de variété,quant aux jeux vidéos ,en raison du prix des jeux neufs je me limite aux jeux d'occasion à 9-15euros,ou alors aux coffrets .

Alors personnellement je trouve qu'avec cette loi ils scient la branche sur laquelle ils sont assis...
Je m'explique: Beaucoup de personnes n'ont jamais téléchargé par peur d'être "attrapé" et de devoir payer une grosse amende.
Même certains gros downloaders commençaient à se méfier, en se disant "à force ils vont me tomber dessus et ça va être violent".
Maintenant? Trop cool on nous envoie un pti mail sympa (jusque là ça va tranquille), puis une lettre recommandée (là ,ça commence à chier ) et ensuite la sanction tombe.
Personnellement ça me rassure plus qu'autre chose!

A part ça, l'industrie du disque n'a jamais été en crise comme le dit si justement W33d, sinon ils auraient fait un effort au niveau du prix de leurs disques.
Pourquoi ça? Tout simplement parceque les personnes qui achetaient auparavant des CD continuent à en acheter (moi par exemple, je télécharge beaucoup et quand un artiste me plait réellement j'achète son disque sans hésiter). Le P2P a simplement permis aux personnes n'ayant pas les moyens de se payer le luxe d'écouter leurs artistes préférés d'y avoir accès de façon gratuite et illimitée.

Certains disent "les albums c'est bien sympa mais vu le prix qu'on paye pour les 2 ou 3 chansons qu'on aime sur le CD c'est cherros", et ils ont tout à fait raison!
En réponse à cela est né le téléchargement légal, à 0.99€ le titre.
Est ce quelqu'un a deja téléchargé via un site légal?
J'en ai fait la triste expérience: déjà le temps de téléchargement est flippant, 20 minutes pour une seule chanson avec une bonne connexion (2M à l'époque).
Bon ça encore, on est pas à la minute. Ensuite, tout un merdier pour enregistrer la DÉESSE LICENCE! Ah oui parce qu'attention, plus de licence, plus de musique (c'est violent car quand on déplace
une musique, on pense pas forcément à tout embarquer...).
Pour finir, pas la peine d'essayer de mettre ces fameuses musiques sur vos lecteurs MP3, ces derniers sont incapables de reconnaitre les licences de vos musiques, vous ne pouvez donc pas les lire (ça a peut etre évolué depuis je ne sais pas)
Bref au début toute ma famille me disait que c'était pas bien de pirater machin machin, depuis cette expérience ils m'envoient une liste de musiques à télécharger régulièrement

Tout ça pour dire que le P2P est une bénédiction pour les bourses limitées (sans mauvais jeu de mot) mais qu'en aucun cas l'industrie de la musique n'en sera affectée et malgré leurs lois à 2 ronds le téléchargement a encore de beaux jours (siècles? ) devant lui.

Citation de "Jupiter3"

Ce qui me gêne c'est le non respect de la résomption d'innocence,car c'est au consomateur de démontrer son innocence.

Qui plus est devant un tribunal administratif n'ayant aucune autorité judiciaire et t'ayant dénoncé par un bot informatique. Si quelqu'un te taxe ta connexion, t'es baisé

Citation de "Jupiter3"

Personnellement ce n'est pas avec moi que vivendi fera fortune je n'achète ni ne télécharge aucune chanson de variété,quant aux jeux vidéos ,en raison du prix des jeux neufs je me limite aux jeux d'occasion à 9-15euros,ou alors aux coffrets .

La même Comme on le disait, s'ils veulent faire remonter leur chiffre d'affaire, ils feraient mieux de s'adapter aux nouvelles technologies
25€ un cd, et puis quoi encore...

J'introduit mon avis personnel dans ce débat, mais En fait je ne vais faire que répéter ce qui a déjà été dit...
Je trouve ce projet de loi ridicule ! Ils se contredisent eux-même, c'est stupide !
Une loi qui peut interdire internet ? Mais c'est interdit par la loi !
Une loi qui vous dit "Vous avez le droit de télécharger illégalement jusqu'à ce qu'on vous envois un mail ! ALors vous avez toujours le droit jusqu'à ce qu'on vous envoie une lettre (Entre parenthèse, Je veux bien bouffer ma main si ils prennent la peine d'envoyer une lettre spécialement conçue pour tous les téléchargements illégaux) et UNE fois que vous avez reçu la lettre, il faut vous méfier... (ou alors changer d'IP, pas très dur...)
Enfin, une loi qui vous interdit FORMELLEMENT de télécharger illégalement, mais qui vous autorise parfaitement à télécharger les logiciels de piratages et de téléchargements illégaux... Ca serait comme dire "achetez du pain, mais vous n'avez pas le droit d'en manger !"

Faut arrêter quoi, tous leurs projets de lois deviennent de plus en plus ridicules !

Ben normal ils n'y comprennent rien (moi non plus d'ailleurs )
Pour eux c'est juste un moyen de dire qu'ils répondent aux attentes du plus grand nombre et ainsi assurer leur position.
Déjà vu avec les problème de sécurité, d'immigration, pauvreté.... et bien d'autres

http://www.lemonde.fr/europe/article/200…73051_3214.html

Magnifique!!!!

L'Europe sert enfin à quelque chose

T'inquiète ma poule t'inquiète!

http://www.lemonde.fr/technologies/artic…#ens_id=1162478

Question cash qui me tarabuste.Les gens doivent-ils avoir peu d'aller sur des sites de type megaupload/rapidshare?

@ Jupiter : OUI, il FAUt avoir PEUR. La Télévision nous le martelle ...

@ Ihs, et puis tous ceux qui se sentirons concernés :
Citations :

"Au final, 15 députés ont voté pour et 21 contre."
Notre destin depends de si peu ..... :?:

"Le gouvernement va désormais faire repasser le texte à l'Assemblée et au Sénat, a annoncé Roger Karoutchi. "
En gros, rien n'est joué, et rien ne le sera jamais. C'qui, celui qui à dit que la liberté était un combat de tous les jours ? Si on arrete de lutter, dans la seconde elle nous est retirée ...

Car, comme dit,
"Ce texte sera de toute manière bien sûr voté. On le fera à la rentrée des vacances parlementaires"

Le dernier paragraphe de cette colonne :
"M. Karoutchi a dénoncé "des actes de flibuste" de la gauche, qui consistent à "cacher des parlementaires et à ne les faire entrer dans l'hémicycle qu'une fois le vote appelé pour dénaturer la réalité d'un débat et d'un vote. C'est un mauvais coup à la création artistique, c'est un mauvais coup pour les artistes français. C'est une manière de débattre et de voter la loi qui est complètement aberrante. Je considère que c'est indigne du Parlement et de la République"
... a vous de commenter.

Enfin, by Elzebeth

Citation

On est pas en démocratie et on l'a jamais été. Notre système est une république, ca a rien à voir.... Faut être sacrément aveugle pour croire que le pouvoir est au peuple aujourd'hui.

Citation

On est pas en démocratie et on l'a jamais été. Notre système est une république, ca a rien à voir.... Faut être sacrément aveugle pour croire que le pouvoir est au peuple aujourd'hui.

Sacré problème ... On est pas sensés être en république démocratique ?

Voici une explication trouvée sur un site àà propos des sites de type rapidshare:

Les sites de téléchargement direct comme Rapidshare, 4shared ou Megaupload échappent complètement à l'Hadopi car les adresses IP des internautes qui s'y connectent ne peuvent pas être collectées sans la collaboration des fournisseurs d'accès à Internet. Avec ce type de site, les fichiers sont hébergés sur des serveurs centraux et ne sont pas partagés.
L'adresse IP de l'internaute en train de télécharger un contenu illégal n'est pas « visible » par un tiers sur Internet. Seuls les administrateurs du site de téléchargement direct en ont connaissance. Pour y accéder, il faut déposer plainte et perquisitionner. Or tous ces sites sont basés à l'étranger et échappent à la loi française.