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Pierre se préparait déjà mentalement pour cette soirée. Charlotte, une jeune fille qu'il avait rencontré à une soirée mondaine, avait accepté son invitation à dîner chez lui ce soir, alors il avait pris un jour de congé afin de pouvoir tout préparer et être sûr que tout était parfait. Evidemment, cela faisait beaucoup d'afforts pour une qu'il comptait jeter dehors dés le lendemain matin, une fois qu'il aurait eu tout ce qu'il voulait d'elle. Et oui, il fait partie du genre de perosnne communément appelé "salauds" et "connards"... une ordure en somme. Il avait déjà choisi le quelques objets de grande valeur qu'il allait cacher dans se poches durant la nuit afin de porter plainte contre elle et de demander réparation à la suite d'un procés qu'il gagnerait facilement. Une chevalière frappée du sceau d'une grande famille anglaise dont il était issu, ainsi qu'un poignard dont le pommeau et le manche étaient finement cisélées et incrustées de petites pierres précieuses. Il ne laissait jamais rien au hasard.

Sa montre digitale de grande marque affichait dix-huit heures trente-deux. Il ne lui restait plus qu'une heure et demie environ pour passer chez le fleuriste et prendre une douche pendant que le risotto mijotait à petit feu, répandant une odeur affamante dans la cuisine. Il enfila sa veste de qualité, mis ses chaussures du même prix effarant, pris les clés de sa voiture onéreuse sortit. Et oui, son poste de banquier, en plus des sommes exorbitantes qu'il arrivait à soutirer à ses victimes, lui permettait de se payer ce genre de luxe, et il en profitait plus que largement.

Une fois arrivé chez le fleuriste, il discuta longuement avec ce dernier pour confectionner le bouquet qui conviendrait le plus à l'ambiance de ce soir. Et oui, Pierre était toujours trés minutieux et n'offrait jamais exactement les mêmes choses aux pauvres malheureuses qu'il maltraitait par la suite. Toujours offrir la meilleure soirée possible pour que la femme, une fois interpellée par les forces de l'ordre, soit tellement choquée et effondrée, et se sente tellement avilie, qu'elle puisse offrir le moins de défenses possible, et plausibles, lors de son interrogatoire qui allait invariablement de pair avec un vol aussi grave que celui d'un bijou de famille. Toujours au détail prés. Ce soir, il opta pour de jolis oeillets pourpres et bleus avec quelques branches de mimosa. Simple, pas si cher que ça en fin de compte, mais tout de même plaisant. La lumière feutrée qu'il avait prévu ce soir-là ne ferait pas trop ressortir le jaune, donc l'ensemble serait parfait.

Veuillez m'excuser (enfin si ça vous aide à patienter, sinon ce n'est pas important ) pour le temps que cela me prends, mais je veux tout finir avant d'oser vous infliger cette histoire qui n'a rien à voir avec la précédente (enfin pas tant que ça du moins). Je devrais en poster une partie cette nuit je pense... enfin plutôt demain matin je pense

Bonne attente à tous