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12. 02. 2008, 21:35

23h41

23h 41. Et tout recommence, une fois de plus. La douleur bien entendue... cet horrible mal de tête! et puis les souvenirs apparaissent. Des nouveaux, comme d'habitude. Cette fois, ce sont ceux d'un petit bourgeois vivant dans une époque bien troublée. De sa vie à sa mort, un être qui n'aura vécu, lui aussi, que pour accroitre son capital... cinquante quatre ans de marchandage, et le voilà fauché par la mort, par la faute de minables brigands. Bah, dans le fond, sa vie aura au moins eu un interêt... son savoir aura accru le mien, au moins. Me voilà maintenant encore plus compétent dans l'art de la négoce! ah, le jour où j'abandonne le patronnat, il faudra que j'ouvre une petite brocante... un jour, un jour... c'est si facile de se projetter quand on a l'éternité devant soi. Cet imbécile de Steeve pourra enfin accéder au poste qu'il convoite depuis tant d'années, le mien. Il dit que je donne l'impression de ne jamais vieillir... sur ce point, et celui-là seulement, il n'a pas tort. Bah, lui aussi aurait du ouvrir une brocante, aprés tout: il est aussi mauvais dans la gestion d'un laboratoire que dans la gestion de son porte-feuille boursier. Pourquoi il faut d'ailleurs qu'il critique à chaque réunion d'actionnaire ma politique budgétaire de l'année dernière, celui-là?
Je me rendors parce qu'à 23h41, je dors. Meme si je sais que le phénomène se reproduira encore et encore, je n'ai heureusement plus aucun mal à me rendormir depuis que je comprends ce que c'est... c'est + une question d'habitude que de difficulté, dans le fond! il y en a bien qui apprennent à avaler une épée ou à arrêter de fumer. Dans le fond ca pourrait même être distrayant... oui, bien sur, je n'ai pas vraiment le choix. Ce n'est pas tout à fait comme si je l'avais vraiment eu la première fois non plus! Sous la peur, tout ce que je me rappelle avoir compris, c'était qu'il me proposait un marché ou une mort immédiate. Bien sur, idiot comme j'étais, je n'ai même pas écouté. J'avais subi tellement d'aggression à main armée de gens qui en voulaient à ma fortune, qu'il me paraissait évident que tel était le but de celui-là aussi. Ah, oui, les aggressions... c'est vrai que depuis, on ne m'a plus pris un centime. Je me rappelle de la tête qu'ont fait ces jeunes l'autre soir quand j'ai arraché les bras de leur compagnon... je doute qu'ils essaient avant un moment d'aggresser quelqu'un dans mon quartier, même peut être ma voisine agée !

L'homme avait parlé de Vassal et de Sang. Il faut dire que son regard était effrayant... j'ai difficilement suivi ce qu'il m'a dit. Tout ce que j'ai compris, c'était qu'il me demandait de lui obéir et je l'ai fais sans hésiter. J'ai même tendu mon porte-feuille, tremblant. C'est alors que son sourire a dévoilé ses dents, et là j'ai compris qu'il y avait quelque chose d'anormal. Oui, ça peut vous sembler étrange qu'une aggression en elle-même ne le soit pas déjà. C'est certainement vrai pour un homme ordinaire, ça l'est moins quand on possède 53% d'une puissante compagnie pharmaceutique. Mais quand même! lui qui connaissait le phénomène, il aurait pu choisir une autre heure! Bah, dans le fond, ça n'est pas plus mal comme ça. Je suis quasi tout le temps tranquille, chez moi, sans public ni objet lourd ou fragile dans mes mains, à cette heure-ci.... ah, 23h41... tu représentes à mes yeux toute ma nouvelle condition.


09h55. Je téléphone à Brad, je l'écoute me parler du projet de recherche Gamma bloquant - que je connais déjà par coeur - en silence, puis du dernier conseil d'administration auquel j'ai moi même déjà assisté. Il insiste sur la nécessité de modifier notre message publicitaire, comme quoi nous devrions présenter le produit comme une nécessité et non comme une aide aux personnes en phase terminale de cancer. On en a déjà discuté, je l'en informe et ajoute qu'il s'agit avant tout d'un palliatif modéré, il me rétorque que le bénéfice final sur le chiffre d'affaire est à de pareils détails. Ah le monde du commerce... je finirais par croire que Brad est un être encore plus maléfique que je ne le suis moi-même. Non, quand même pas, il y en aurait beaucoup pour voter sur moi plutôt. A commencer par les jeunes qui ont tenté de me dévaliser l'autre jour. Je suis le fil de la conversation tout en vaquant à mes rèveries, il est vrai que c'est plus facile de faire ce genre de chose quand on lit dans les pensées d'autrui avec autant d'effort que de regarder une image et en saisir le sens. Trés pratique, surtout quand on vous barbe pendant des heures comme savent le faire ceux qui cherchent à vous vendre leurs idées. Mais par contre, allez avoir la patience d'écouter jusqu'à la fin votre interlocuteur quand vous connaissez ce qu'il va dire depuis le début! ça se cultive, heureusement. Brad finit par me proposer un rendez vous, au Little Burger, pour ce midi. J'accepte, il se réjouit et on raccroche. Ensuite, il me reste à approfondir ma lecture des "Grandes légendes et contes de jadis". J'aime regarder ces écrits vieux de je ne sais quand, avec l'espoir d'y trouver d'autres créatures comme nous. Peut être que je me condamne moi-même de ce que je suis, que je cherche d'autres parasites de l'humanité autre que nous pour justifier notre existence et nos mobiles. Enfin, si c'était ça, il me suffirait d'eplucher la bibliothèque du laboratoire de recherche pour en trouver des millions... une idée me fait sourire, c'est peut-être contre nous que sera le prochain projet de recherche. Ah, j'imagine déjà Brad en train de me vanter les mérites de son médicament: "Oui, la prise est quotidienne et à vie mais deux petites gellules et l'appetit de sang devient proche du zéro! On pourrait donc le présenter comme une sorte de complément alimentaire". Un complément alimentaire, ahahah... Oui en fait ce médicament - pardon, complément alimentaire! existe dores et déjà: ce sont les poches de sang. Ah, ces poches de sang... je plains mes frères qui ne disposent pas d'une quantité de sang quotidienne à portée de main comme moi. Mon père aurait sans doute conclu: "Le monde n'appartient qu'aux Riches". Ce n'est pas tout à fait vrai: le monde appartient aux favorisés. La Richesse n'est qu'un des moyens de l'être ... ou de le devenir.

12h 10 J'arrive à mon rendez vous du Little Burger, Brad est déjà là, son dossier sur la table ouvert - visiblement pour moi, puisqu'il est tourné dans l'autre sens. Il sourit en me voyant, et me tend d'ailleurs le dossier, que je feuillette vaguement. Il a l'air déçu visiblement par ma hâte, croyant que je n'ai pas regardé précisément, il m'indique que les chiffres pour le projet TRG sont en page 12 et sont un exellent élément de comparaison, et me rappelle - inutilement - que le projet TRG est, "comme vous le savez bien monsieur le directeur" l'exemple-type de l'offre pharmaceutique dopée dés l'instant où une publicité correcte vient mettre son grain de sel dans les ventes. Je refrene l'envie de lui réciter mot par mot de mémoire la page 13, 14, 15, que j'ai déjà lu - dans son esprit - et je lui réponds: -Brad, je n'ai rien contre une telle idée. Mais c'est au directeur commercial d'en décider. Je ne voudrais pas froisser Yan en lui imposant par la force votre idée. C'est un trés bon élément et un directeur commercial exemplaire dont je n'ai jamais eu à me plaindre.
Il hésite, puis sourit, visiblement ravi de voir que je l'approuve et qu'il a le champ libre. Je déjeune d'un repas tout aussi gras que copieux, sans goût pour ceux de mon espèce bien sur, mais je pars l'esprit plus libre que ce matin. Ma malédiction de vampire n'est rien face à celle d'être le directeur! Comme je suis sympa, la plupart pense que je peux règler leurs différents les plus infimes. Que ce soit mon rôle ou pas, ça, ils n'ont pas l'air de le saisir correctement tous...


Je passe une aprés-midi agréable, occupé à dévorer les Grandes légendes et contes de jadis, dérangé par quelques coups de fil anodins. Je n'attends en fait qu'une seule chose: 23h41.
Pseudo: Attila
ID: 7669

2

12. 02. 2008, 21:45

Je n'ai pas grand chose à dire à part WHAOU !!! Ton histoire se lit sans aucunes difficultés... c'est d'une fluidité...



23h41 n'est plus si loin, attendons patiemment en aiguisant nos canines...
- Que de Sang dans mes Veines...
Je l'ai puissé aux Tiennes...
Laisse-moi de nouveau y Goûter...
En savourer la Chaleur et la Douceur...
Avant de m'Abandonner dans tes Bras... -

3

12. 02. 2008, 22:00

23h41. La douleur... et puis je la vois. Elle, car c'est une femme. Son dixième anniversaire où elle reçoit le beau collier de coquillage et son ravissement, sa peine de coeur quand elle découvre son mari avec une autre qu'elle, ses déboires avec la tuberculose et puis sa mort. Quel fin pourri, la tuberculose, vraiment! si elle avait vécu de nos jours avec la pénicilline... enfin à condition qu'elle ait eu les moyens de se la payer. Ce qui n'aurait pas été le cas... les humains sont parfois pires que leurs prédateurs. Je repasse en tête sa vie comme un livre d'histoire, pour y trouver une logique. Logique qui fait, oui, défaut dans la mienne. Encore une fois, j'y trouve une logique basée sur le traditionnel "mangeons et buvons, car demain nous mourrons". Pouah... si elle avait patienté au lieu d'épouser Maxime, Quentin lui aurait sans doute permis de s'épanouir davantage. Je finirais par croire que les humains n'ont rien à nous apporter côté philosophie!
En réalité je me suis demandé bien des fois sur qui j'allais tomber. Toute une semaine d'affilé j'ai déjà eu des femmes. Allez savoir pourquoi mais, je n'aime pas davantage les femmes que les hommes. Peut être parce que ce désir n'exite plus en moi? "Du bétail", qu'il aurait dit, Lui. Il faut dire qu'Il a déjà exercé en tant que boucher! que dirait un mania de la pharmaceutique, ah oui j'oubliais... des compléments alimentaires. Enfin bref! toujours est-il que l'expérience du phénomène n'est pas toujours plus enrichissante selon si l'individu est de sexe féminin ou non. Avec un peu d'expérience, on repère trés vite les "grandes mentalités" classiques. Un auteur a écrit: l'exotisme, c'est connaitre tout un tas de gens, la connaissance c'est d'apprendre de tous. C'est faux: la plupart des humains se ressemblent comme deux gouttes d'eau et n'ont pratiquement pas d'interêt: il n'y a rien d'original à apprendre d'eux!
Les plus utiles sont les artisans, les rejettés de la société, et les autodidactes. Eux ont quelque chose de plus que je peux prendre à chaque fois que j'ai la chance de tomber dessus. Oh, je ne jette pas de pierre sur les autres! une fois je suis tombé sur l'un d'eux qui avait enterré une statuette en or sans jamais avoir pu aller le chercher ou le leguer. J'ai bien sur été trés interessé par cette histoire là!voyez vous, dans ce monde, pour faire fortune il faut être malin et prêt à tout. Ah, je me rappelle comment j'ai réussi à faire passer ça pour une découverte archéologique...

J'ai déjà eu un sacré bol de tomber dessus aprés plus de 300 ans d'enterrement. J'ai patiemment attendu que l'agriculteur des Landes qui occupait le champ où son ancêtre (peut-être son arrière (...) arrière grand père?) l'avait enterré mette les voiles, puis j'ai ramené mes instruments et j'ai creusé. Ca a duré un moment, il a fallu le temps mais j'ai finalement été récompensé: toujours intact aprés tout ce temps, mon trésor était là! Un joli paquet de fric pour quelques efforts. Une chance que la région n'ait pas été trop retournée depuis tout ce temps. La localisation, par contre... le voyage en avion m'a couté un sacré investissement. Et oui, j'étais de modeste condition à mes débuts. Inutile de vous dire que j'ai vite réalisé que le travail n'était pas terminé: quelle banque accepterait de croire que je tenais cette statuette de mon arrière grand oncle?

J'ai donc soigneusement étudié l'archéologie et l'histoire ancienne pour essayer de rendre plausible pareille découverte fortuite et de m'approprier sa valeur. Aprés des jours de recherche et de recherche, je suis arrivé à une conclusion: cette statuette finirait dans un musée si je clamais sa découverte, peu importe le pays où je dirais l'avoir trouvé. Alors je l'ai fondu et me suis fabriqué un moule à pièce. Comme je ne suis pas expert en moules, j'ai pris un modèle simple et grossier, inspiré d'une des gravures sur l'histoire des incas. Ensuite, il a fallu persuader un collectionneur que je venais lui proposer ces pièces uniques découvertes dans un site archéologique inca. Ca a été plus facile que je ne le pensais. Deux semaines plus tard je jettais mon dévolu sur une société pharmaceutique promise à un bel avenir et hop! j'avais trouvé un moyen de faire rentrer de l'argent facilement. Qu'est ce que vous croyiez, que j'avais hérité? allons, allons... Comme quoi, la vie minable du précédent propriétaire de la statuette n'aura pas été complêtement dénuée interêt.


10h25. Alors que je continue ma lecture des Grandes légendes et contes de jadis, je reçois un appel de Yan. Outré, le Yan. Fulminant, plutôt. J'aurais donné mon accord à Brad pour casser son plan marketing et ruiner son travail, ah bon. Non, je n'ai fais que souligner que je n'avais rien contre l'idée de Brad monsieur Anteltaker. Oui, oui. Je comprends monsieur Anteltaker. Nous traversons tous des périodes difficiles et nos résultats à tous sont importants et utiles les uns aux autres dans un entreprise. Mais non je ne vous en veux pas, tout le monde est toujours à cran quand un projet important est sur le point de voir le jour. C'est ça, bonne journée à vous aussi. Au revoir. Pfou... une bonne chose de fait. De vrais enfants... je finis vraiment par croire que je dirige une maternelle!

11h32 Voyons... quel jour est-on? Mercredi, chouette, je vais pouvoir voir où Ted en est. Ted est un des seuls qui connaisse ma vraie nature. Quoi me direz vous, il faut être fou pour confier pareil secret à un humain? Peut être. Vous oubliez que je lis les pensées. Ce petit génie se fiche pas mal de garder pour lui mon secret, tout ce qui l'a toujours interessé est de découvrir - pour lui et lui seul - quelque chose d'exeptionnel et de fascinant et de travailler - seul - dessus. Et il faut dire qu'il est doué, trés doué. Ah bien sur, vous vous demandez: est ce que c'est sur mon sang, mon materiel génétique qu'il travaille? oui vous semblez oubliez vite que je lis aussi VOS pensées... pour ne pas vous laisser dans l'ignorance, disons qu'il est officiellement un technicien chargé de la maintenance. En pratique, c'est un crack toute discipline confondue que j'ai rencontré un jour lors d'un entretien d'embauche où j'assistais. "Aucune capacité d'expression orale, ce gars là ne fera jamais la moindre conférence ou compte rendu valable! Dommage, il en avait surement dans la tête." avait dit mon collegue examinateur. Or, il en avait particulièrement dans la tête, je peux vous l'assurer. J'ai noté la référence du garçon et l'ai contacté personnellement. Il m'a trés vite plu. Peut être par son mépris de ses congénères que lui et moi partageons, peut être aussi parce que j'ai été un des seuls à m'interesser vivement à lui, mais surtout à mon avis parce que je dois être un des seuls avec qui il n'a pas de mal à se faire comprendre.
Vous croyez peut être que le cerveau de quelqu'un qui a du mal à parler est une vieille maison pourrie jusqu'au sang. Pas du tout. C'est plutôt un manoir où chaque pièce a sa propre décoration, ses propres lois, sa propre indépendance. C'est fabuleux et fascinant à la fois: parfois vous lui parlez d'une molécule et il s'embarque mentalement dans tout un tas de calculs, on penserait qu'il n'écoute pas et se distrait. Encore tout faux: il calculait la surface d'attaque chimique globale de votre molécule pondérée des coefficients de dissolution acide, de manière à mieux visualiser ce dont vous parler. Si ca vous semble chinoix, rassurez vous: ça l'est pour moi aussi. C'est bien pour ça que j'entretiens ce petit génie: parce qu'il en est un et que j'ai besoin de lui. Ah, je n'ai pas répondu à votre question sur ce à quoi il travaillait? C'est parce que vous avez déjà deviné la réponse depuis longtemps.


Il n'a pas été difficile de retoucher les plans du laboratoire pour y inclure une pièce supplémentaire, lors de sa reconstruction. Et Ted se fiche - complêtement - qu'elle ait une mauvaise exposition au soleil (et pour cause, il n'y a généralement pas de soleil quatre niveaux en dessous du sol). Mais le meilleur materiel à sa disposition, ça, il apprécie. Non, n'allez même pas penser qu'il puisse se sentir supérieur à ses confrères chercheurs parce qu'il est mieux équipé. D'abord, il est devenu rapidement le meilleur chercheur du laboratoire depuis des lustres, mais surtout, c'est le sentiment de ne pas être limité physiquement dans son travail qu'il apprécie. J'entre dans le "Laboratoire X" comme je l'ai baptisé. Ted me sourit et articule un charabia incompréhensible - ce n'est pas comme s'il voulait vraiment articuler, mais il semble surtout trés exité. "Le murin a réussi à contenir l'infection au virus X? impressionnant... on dirait que je ne suis plu une exeption dans le monde alors" Il me sourit, comme pour me dire "qu'il est désolé de m'avoir cloné" avec humour (ce sont ses propres termes mentaux). "Trés interessant au contraire... maintenant nous pouvons enfin tester sur un modèle animal l'anti- anémique X." "En effet", pense-t-il.
L'anti-anémique X est une idée de Ted. Il s'agit d'un virus de virus qui modifie le virus X pour en supprimer l'effet anémique. En clair: Ted essaye de supprimer la cause de la soif permanente vampirique de sang sans en altérer les avantages bien appréciables. Je vous avais bien dit que les rejettés de la société étaient parmi les plus interessants...
Pseudo: Attila
ID: 7669

Ce message a été modifié 2 fois, dernière modification par "Attila2129" (13.02.2008, 16:28)


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12. 02. 2008, 22:02

23h41. La douleur... et puis je la vois. Elle, car c'est une femme. Son dixième anniversaire où elle reçoit le beau collier de coquillage et son ravissement, sa peine de coeur quand elle découvre son mari avec une autre qu'elle, ses déboires avec la tuberculose et puis sa mort.

[= Ebauche de la suite, pour faire patienter Elvira ma première fan :rolleyes: ]
Ron je pense que la suite va être assez savoureuse ^^ *trouve un siège pour s'installer confortablement en attendant la suite *
- Que de Sang dans mes Veines...
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12. 02. 2008, 22:23

eh oh, et nous alors ? on patiente en relisant ton histoire jusqu'à ce qu'on en crève ? :pinch: ou tu vas nous envoyer de quoi patienter aussi ? :whistling:

Bien joué, c'es super, tu nous as bien accroché alros tu as intérêt à nous envoyer la suite prochainement ^^
Gardes tes amis prés de toi et tes ennemis encore plus prés...

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12. 02. 2008, 22:28

Oui là va falloir assumer Attila, et prendre tes responsabilités :P :P :P .

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12. 02. 2008, 23:06

Attila a organisé une embuscade contre Elvira !


Chance de réussite de l`embuscade: 66,40 %

Tu as été remarqué...
Mais grâce à ton ingéniosité et ton adresse tu as réussi de revenir jusqu`à ta demeure et de t'y cacher jusqu'à demain, avant d'écrire la suite ;)
Pseudo: Attila
ID: 7669

8

12. 02. 2008, 23:11

Ah c'est comme ça hein ? Tu es conscient que tu auras Eleonora, Nightlust, Shenlong, Myrrdin, moi et quelques autres pour ça ? (et oui, ce sont effectivement des menaces, plus encore, des conséquences :evil: ) niark niark niark
Gardes tes amis prés de toi et tes ennemis encore plus prés...

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13. 02. 2008, 00:00

Ah non moi je ne peux pas l'attaquer, nous sommes alliés!!!

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13. 02. 2008, 13:15

Moi par contre, je l'ai déjà fait et je le referai dès que possible ^^.

J'ai commencé à lire mais pas fini mais j'aime beaucoup.

11

13. 02. 2008, 16:29

Maj
Pseudo: Attila
ID: 7669

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13. 02. 2008, 21:40

Wahoooo Att, j'aime beaucoup!! je t'avoue qu'au début j'ai pas vraiment accroché, mais je me suis dit "allé the, vas au moins jusqu'au bout de la première partie! tu peux le faire!!", et 3 lignes plus loin c'était réglé... je n'ai plus décroché jusqu'à la fin!! un seul mot à dire donc : captivant! A quand la suite?? (je tient à préciser que puisque nous sommes dans le même clan, j'aurais tout le loisir de te harceler sur la chatbox... oui, ce sont bien des menaces, comme dirais Umbranor... tu sais à quel point je peux me montrer ch***te parfois... donc si tu ne te dépèches pas, c'est à tes risques et périls!! :evil: )
UT1 --> ID 7252
UT2 --> ID 79274

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13. 02. 2008, 23:57

On sait très bien à quel point tu peux te montrer chiante... parfois? C'est gentil là... Sois plus objective The 8) 8) 8) ...

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14. 02. 2008, 08:53

j'ai de plus en plus l'impression de déteindre sur les autres... certaines personnes commencent vraiment à mentionner mon nom quand ils profèrent des menaces ou se conduisent de façon quelque peu (sinon beaucoup) mesquine ou arrogante... qu'ai-je donc fait pour mériter ça ? (ce n'est pas une plainte mais des remerciements râleurs pour l'ensemble de mon oeuvre jusque là :evil: 8o )
Gardes tes amis prés de toi et tes ennemis encore plus prés...

15

14. 02. 2008, 19:55

il faut croire que ta réputation te précède umbranor!! ^^

eleo, je pense que toi non plus tu n'est pas objective, ce n'est pas parce que je flood de manière hum... intensive et répétée (voire continue...) sur ton fofo qu'il faut dire ça voyons!! :P

mis à part ça... Att, tu avances? (voui, je suis peut-être un peu impatiente comme fille)
UT1 --> ID 7252
UT2 --> ID 79274

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14. 02. 2008, 23:44

23h41. Oui je me doutais que ça serait un homme cette fois. Ca ne pouvait être qu'un homme. C'était donc un homme, d'une trentaine d'année de vie, aventurier libertin et explorateur de la vie, qui mena une vie de débauche cherchant lui aussi le sens et ne le trouvant pas. Trente ans, c'est court tout de même. Ah, quelques compétences de débrouille dans la nature, bof... je pense qu'une exposition trop prolongée à ce pouvoir fait que tout le monde finirait par ne plu s'interesser à ses congénères que par la valeur ajoutée des compétences reçues aux siennes propres. Trés humain, cette mentalité égoiste, mais c'est aussi une façon pratique d'analyser rapidement et de tirer parti d'une situation. Aprés, tout dépend de votre but dans la vie: l'autre n'a de réalité, mais pire, l'autre n'a de sens, qu'en fonction de ce qu'on recherche déjà. Par exemple, si vous recherchez le pouvoir et bien, c'est en fonction du pouvoir que peut vous rapporter l'autre que vous allez raisonner. Si c'est l'amour que vous recherchez, alors c'est l'être idéal et si la personne que vous regardez vous semble - ou non - s'en rapprocher + ou moins, qui va rythmer vos relations et votre vision de l'autre. Enfin, si vous cherchez comme moi, le sens de l'existence et le but de la vie... c'est déjà + compliqué.
Il vous faut dans ce cas chercher ce qui diffère de votre propre vision de la chose chez l'autre. Séparer en unité élémentaire le raisonnement de la personne pour n'en tirer que les points positifs, et non le reste, comme par exemple préjugés, blocages psychiques, croyances basées sur la tradition ... une sorte d'épuration si vous voulez. Puis, evaluer s'il y a une valeur ajoutée à adopter pour vous même. Et là, c'est le + difficile: réussir à faire sienne la chose. On ne saurait imaginer la difficulté quand la mentalité en question ne vous plait pas, mais qu'elle apporte un bénéfice important (commerce, bureaucrate, managment...)

Mais enfin bref! je m'aperçois que je me suis - encore - évadé dans un autre débat. Revenons à Luigi (l'aventurier libertin). Comment je savais que c'était un homme me demanderiez vous? la vérité c'est que je ne le savais pas. J'ai pourtant essayé maintes et maintes fois de comprendre pourquoi et qui étaient ces gens dont je voyais la vie défiler chaque fois devant moi à 23h41. Qu'est ce que leur vie pouvait bien me faire, à moi, homme versé dans les entreprises de ce siècle et non historien des quatre derniers siècles? j'ai d'abord cru à une hallucination, bien que ça me semblait bien réel. Froussard comme j'étais, j'ai tout simplement nié avoir vraiment vu ça. "Ce n'était qu'un rêve" que je me repetais comme l'idiot que j'étais. Idiot car, je me le suis répété la deuxième fois, la troisième fois, la quatrième fois, la cinquième... Tétu et obstiné serait peut être + adaptés. Couard et terrorisé à l'idée d'être "mentalement dérangé", et surtout d'être traité comme tel par mes pairs. "Oh regardez, c'est lui" "Il parait qu'il a des hallucinations..." Non, ça, je ne pouvais pas accepter ça. Alors je me suis rendu - discrêtement - chez un psychologue. Qui m'a fait parler de ma mère. De mon enfance, de mes petits soucis. Et les scéances ont duré, duré... pendant ce temps, les "hallucinations" continuaient, continuaient. Je me suis rendu compte un beau jour que ce n'était pas seulement la nuit, mais précisément à un moment de la nuit, toujours le même. Et encore + tard, que ça correspondait avec ma rencontre avec l'inconnu. Qu'en fait, les hallucinations avaient débuté depuis lors, précisément à l'heure où... que m'avait-t-il fait? son sourire étrange, ses yeux brillants... Rien ne manquait dans mon porte monnaie pourtant. Mon alliance était à mon doigt, je n'ai pas trouvé de marques de blessures, de coups portés. M'avait-t-il drogué? ça expliquait pourquoi j'avais oublié ce qu'il s'était passé ainsi que mes "hallucinations".

Quand j'ai compris que ça venait de lui, je me suis demandé si les gens que je voyais avaient un rapport avec mes actions. Si c'était les ancêtres de ceux que je croisais dans la rue, si mon ancêtre avait croisé le leur, etc... tout un tas de théorie stupide, comme si le fait d'avoir effectué telle tâche physique dans ma journée me garantissait de tomber sur un gars trappu, ou avoir fréquenté un salon de coiffure de tomber sur une femme élégante. Bien entendu c'était faux. J'ai ensuite pensé que ces personnes avaient un rapport non pas avec moi, mais avec Lui. Et pourtant, ça ne faisait de déplacer le problème sans y apporter de réponse. Etait-ce les victimes de cet homme? non, car aucune de celles qui avaient connu une fin par assassinat ne l'avait lui pour assassin. Aucune logique alors! aucun sens à tout ça! si, deux: Lui, et... 23h41. Tic, tac, tic, tac... ce que j'ai pu avoir la trouille de ma pendule alors que l'heure fatidique approchait... Consulter et attendre l'heure fatidique ne m'apportant aucune réponse, je me suis donc mis en quête de retrouver L'individu pour en savoir davantage.



8h00. Petit déjeuner toast et oeuf sur le plat, débarbouillage express et habillage pour la réunion des Actionnaires. Reveil trop tardif, pas assez de motivation, résultat je serais en retard je le sais.

9h15 J'arrive devant la salle. Tout le monde est déjà là. Steeve aussi, bien sur. A ma place! Quel toupet. Ce petit merdeux joue au grand patron! "Et c'est ainsi messieurs que, étant le + grand actionnaire ici présent, je demande la présidence de la réunion, si vous n'y voyez pas d'inconvénient" Ravi, le Steeve, vraiment! le sourire du petit gamin qui a attrapé le bocal de confiture interdit. Doublé de l'hypocrisie du commerçant qui doit montrer patte blanche. "Monsieur Helcaftor, je vous remercie d'avoir assuré mon rôle jusqu'à mon arrivée. C'est trés généreux de votre part. Vous pouvez regagnez votre place maintenant, je vous en prie." Ah, je lui devais bien ça... Furibard, le Steeve cette fois. Il croyait vraiment que je n'allais pas venir? Rien que son regard rempli de haine valait la peine d'y aller, finalement. "Alors messieurs, puisque les formalités sont terminées, nous allons maintenant aborder le point numéro 1..."
Pseudo: Attila
ID: 7669

17

15. 02. 2008, 16:39

Je n'avais pas lu les 2 premiers pavés, donc je viens de dévorer les 3 d'un bloc. Chapeau, Attila.
Super Modérateur



Si vous désirez apporter votre concours en matière littéraire sur BloodWars, ce que vous devez savoir se trouve ici

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Baka Humanum Est

ID: 3881 (UT1) ou 179 (UT2) / Shadowleaf

18

15. 02. 2008, 21:26

Je doit dire Attila que tu sais comment nous captiver.C'est super j'attends avec impatience le prochain épisode.

19

16. 02. 2008, 11:24

Ba dit attila je savais pas que tu avais un don dans le RP, bravo continue ;) .



Méchant #13

20

17. 02. 2008, 00:01

chapeau melon et bottes de cuir à l'artiste (je rajouterais meme une petite combi en latex pour l'occase...)
Quoi qu'il advienne, nous sommes seuls, et il n'éxiste rien hormis la désolation sombre et glacée de l'éternité.

J'étais un vampire qui venait de naître, pleurant sur la triste beauté de la nuit.

21

19. 02. 2008, 13:51

absolument magnifique.... tu nous tiens en haleine, c'est réellement captivant....


vivement la suite ;)


:P :love:
ID : 13131 (ut1) / 4057 (UT2)

22

15. 03. 2008, 23:50

23h41. Un petit jeune fétard, entiché d'alcool et de filles dirons nous pour résumer. Adepte des plaisirs et de la luxure... amoureux de sa vie et de sa petite personne. Pourtant il n'était jamais heureux, alors que beaucoup le croyaient. Des histoires amoureuses peu sérieuses, du bon temps, et surtout, un papa assez riche. Dans le fond la corde qui a fini ses jours était plutôt un progrés... bref, du temps perdu pour moi. Puis-je rendre mon mal de tête? je vous rends l'expérience de cette nuit sans hésiter.

Je dis jeune car il n'aura pas vécu bien longtemps. Et le désir de rester jeune, ah... quelle idiotie. Je ne connais pas de confrère vampire qui ait ce désir. Les jeunes vampires sont la lie de notre ordre et les plus méprisés: ce sont les plus inaptes au duel, à la ruse, ou à la survie dans ce monde, tout simplement. En fait, les humains semblent avoir l'illusion que, en dégradant leur vie et leur santé - le plus efficacement possible, et le monde ne manque pas de leur en offrir - d'être immortels, de prolonger leur vie indéfiniment. Alors que c'est exactement l'inverse. Et puis, tant de hâte à vouloir profiter des bonnes choses de la vie! qu'ils ne se rendent même pas compte, qu'au total, ils en profiteront moins que s'ils avaient eu de la patience. Oh ne vous sentez pas vexés! je généralise un peu - beaucoup. Il faut dire que j'attends 23h41 plein de curiosité et d'envie d'apprendre, qu'une expérience comme celle là ne me montre pas sous mon meilleur jour. Il y a heureusement des merveilles parmi les humains de ce monde. Et, curieusement, ce sont ceux qui, du monde, en profite le moins.

Je pensais qu'Il m'avait méprisé en me traitant ainsi au début, maintenant je me rends compte qu'Il m'a mis vraiment sur un piedestal, comme un fils. Il a fait de moi quelqu'un de grand, d'adulte, alors que Lui même n'en avait aucunement besoin. Enfin, ce n'est pas comme si j'avais pu décrypter ses pensées. La dernière fois que je l'ai tenté, oh, "discrêtement" pourtant! Il a littéralement broyé mon esprit et m'aurait tué mentalement s'il en avait eu le désir. Je n'ai jamais réessayé l'expérience - si ce n'est quand il m'y a invité, pour m'exercer. C'est Lui qui m'a appris à me défendre mentalement contre nos congénères. Je ne dis pas que j'ai mérité de le trouver puisqu'il savait dés le début que je m'étais mis à sa recherche. J'ai compris plus tard que non seulement il connaissait mon but, mais qu'il était relié mentalement à moi à chaque instant de la journée, quoi qu'il fasse pour essayer de bloquer ce lien s'il l'essayait, et lisait aussi clairement qu'il le souhaitait dans mon esprit que si je lui criais toute la journée chacune de mes phrases.
Du coup, quand je l'ai enfin croisé - ou plutôt, quand il s'est laissé trouvé, c'est lui qui a pris la parole. Et pourtant, j'avais mille questions en tête! qu'est ce qui m'arrivait, qui étaient ces hommes et ces femmes, comment on stoppait ça, qui était-il, s'il pouvait m'aider. Oui, il pouvait m'aider, et oui il allait m'expliquer pas mal de choses, mais que lui même ne savait pas tout.

J'ignore pourquoi il m'a laissé le chercher aussi longtemps sans se montrer. Non monsieur l'homme que vous décrivez n'a jamais été vu dans notre établissement. Oui nous avons les meilleurs detectives du pays, donnez nous un peu de temps et on retrouvera notre bonhomme. Ecoutez nous sommes déjà débordé, posez votre plainte sur la pile là bas, un vol à main armée c'est ça? je vous épargne les mois de recherches. Oui les mois! Peut-être testait-il ma patience, ma persevérance? le choix d'un vassal étant définitif et assez contraignant, j'ose à penser qu'il m'avait choisi en m'ayant bien étudié auparavant. Surtout qu'on ne se débarasse pas impunément de celui-ci... d'aprés ce qu'il ma dit, quand un vassal meurt, son maitre subit une douleur permanente jusqu'à la fin de ses jours dans le meilleur des cas. Dans de moins bonnes conditions il emmene avec lui une partie de l'esprit du maitre. Dans le pire des cas, vassal et maitre trouvent la mort en même temps. Autant vous dire que je n'ai jamais pris de vassal. N'ayant donc jamais expérimenté ça moi même, je me contente de vous coucher par écrit ce qu'on m'en a appris.

10h30. Il était là aujourd'hui à m'attendre, à côté de Ted. Nul besoin, je pense, de vous expliquer comment il a eu connaissance de là où travaille Ted, de l'entrée camouflée, ou encore du but de mes expériences. Habillé de noir, encore et toujours. Dans notre race, nous manipulateurs de l'esprits, c'est soit fascinant de tomber sur quelqu'un dont on ne perce pas le tableau mental, soit effrayant. Le Ted tremblant qui était à côté de lui partageait probablemnet avec moi la seconde option.
-Tu connais bien entendu les risques encourrus par tes expériences.
-Oui, mais aie-je un autre choix réellement?" "Tu l'as. Cesse cette folie et contente toi de subir ce qui est notre condition à tous.
-Je ne veux pas de cette condition! et je n'en ai jamais voulu! rien ne m'oblige à supporter ça durant l'eternité si j'ai enfin le moyen de l'anéantir. Les résultats...
Ma gorge empoignée par son poing puissant.
-Les résultats de Dithanders étaient exeptionnels. Ceux de Vardinia semblaient être le début d'une nouvelle ère. Ils sont morts aujourd'hui, Attila! Crois tu vraiment que j'allais te regarder mourrir, et crois tu aussi que j'allais laisser celui que j'ai choisi succomber aujourd'hui?
Là, il m'a libéré de son etreinte.
"Tu n'as toujours pas tiré leçon de ce que je t'ai enseigné sur notre histoire. Des erreurs passés, des fantasmes de notre race. Et de l'appétit du 'toujours plus'! tu te comportes comme un nouveau née dans notre ordre."
-Sache qu'aprés une longue reflexion, je pense discerner à peu prés mes objectifs de vie. Je veux avant tout être en paix avec moi-même, et je ne le serais jamais sans quelque chose comme ça.
-Quelque chose comme ça! as tu songé que tu deviendras peut-être un être encore pire que celui actuel? Quelle garantie as tu, quelle certitude as tu, si ce n'est ton auto-conviction personnelle? Vardinia a testé sa mixture sur les vampires qu'il a vaincu. Et durant des mois. A différent dosage, différentes compositions. C'était on ne peut + "sur". Tous ceux qui l'ont suivi n'avaient rapidement plu qu'une chose tenue pour certaine: que le pourrissement de leur chair jusqu'à décomposition totale était un phénomène latent, et innevitable.
-Vardinia ne connaissait pas la biologie moléculaire moderne.
-Donc, tu penses que ceux de ta race sont des idiots finis? L'expérience des humains du passé coule en nous depuis toujours. Or personne n'a trouvé mieux que ceci jusqu'à présent: d'aller se ressourcer en sang chez les humains. Certains moins courageux élèvent du bétail, d'autres comme toi se sont rapproché du milieu médical.
-C'est inutile de te proposer une piqure également en théorie?
-Si tu persistes malgré tout dans ta folie, alors détrompe toi. Je ne supporterais pas d'entendre tes souffrances à vie dans ma tête, ou de perdre mon esprit ou ma vie lors de ta mort stupide. Je partagerais ton sort puisque je t'ai adopté. Je te demanderais juste de reporter les injections à demain. J'ai une foule de choses à règler avant ma mort probable.


18h50. En vérité, je ne peux pas lui en vouloir d'être aussi pessimiste. Je suis moi-même terrorisé. Sa haine envers moi est compréhensible vu que je l'oblige désormais à partager mon sort. J'ignore dans quel état d'esprit il sera demain. Mais surtout, si ce chapitre de mon journal intime est le dernier de mon histoire. Par ailleurs, si vous lisez ces écrits, c'est que je n'ai pas survécu à cette injection.
Pseudo: Attila
ID: 7669

23

16. 03. 2008, 02:05

Tu t'es fais attendre. Mais cette suite en valait la peine, Attila.
Super Modérateur



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Baka Humanum Est

ID: 3881 (UT1) ou 179 (UT2) / Shadowleaf

24

16. 03. 2008, 14:44

Impressionnant, vraiment...

Toujours aussi agréable et facile à lire, réelle intrigue, tu me donnes des frissons.

:love:
ID : 13131 (ut1) / 4057 (UT2)

25

20. 03. 2008, 23:34

23h41. De toute façon ça ne pouvait être qu'un homme. Un voyageur... je ne savais pas qu'on pouvait parcourir autant de kilomètres. Une expérience trés interessante, de nombreux paysages et coutumes qui méritent toute mon attention: quand on a une vie aussi longue que la notre, il ne faut pas se dire qu'on ne croisera jamais quelqu'un appartenant à une minorité ethnique. De nombreuses coutumes, pas mal niveau philosophie aussi... dommage qu'on ne puisse pas rembobiner! heureusement, le monde est bien fait, quand l'un des notres veut se concentrer sur son expérience quotidienne, il n'a aucun mal à en saisir le moindre détail et à le mémoriser rapidement. Si vous voulez, c'est un peu comme si chaque effort de concentration rallentissait l'expérience dans sa rapidité d'execution. Au + vous voulez mettre de sueur, et au + vous en extirperez. Qui a dit qu'on n'obtenait rien sans rien?

Assez curieusement également, le mal de tête diminue au fur et à mesure que vous vous concentrez et observez chaque détail. Il y a de nombreuses théories pour expliquer ce phénomène. La + stupide étant qu'on est puni pour être rapidement passé sur la vie de cette personne et n'avoir pas fait un "travail" convenable. Mais les théories les + répandues parmi nous sont celles touchant à la création des vampires, disant que chaque vampire est prévu en conception psychique pour faire des efforts lors de l'experience, afin d'analyser et de progresser. C'est trés controversé bien entendu, parce que, qui dit création, dit créateur. Tous n'admettent pas la notion de divin dans l'existence vampirique. Et pourtant! nos corps sont si bien conçus. Nos capacités de loin supérieures à celles des humains. Notre durée de vie est la seule qui soit indéfinie. La Terre elle-même est conçue comme un immense garde-manger pour nous, en fait.

En fait, il est encore + interessant de s'interroger sur le comment et le pourquoi. Pourquoi une expérience par jour, par exemple? est-ce lié au virus et à son cycle de réplication? est-ce possible d'augmenter cette fréquence, pour faire par exemple une semaine complête d'experience permanente, et ainsi devenir encore + calé? Autre exemple: est-il possible de modifier le "sur qui ça va tomber cette fois"? ya-t-il une logique dans l'enchainement des personnes? Comme je l'ai déjà dis dans ces pages, les vies des humains se ressemblent souvent quand on les résume en y cherchant un bonus par rapport à celle d'un autre. Enfin dernier exemple: pourquoi cette soif de sang intense? le corps d'un vampire est parfaitement à même de créér, tout comme celui d'un humain, ses propres globules rouges. Est-ce vraiment indispensable pour être vampire que de consommer du sang? au moins pour cette page-là, je vais être fixé dans quelques heures.

Le voyageur ne partageait pas mon opinion sur la création toutefois. A l'exeption de quand il attrapa une maladie tropicale mortelle - et proprement dégoutante. Là, son athéisme convaincu se mua en panique pieuse à l'Eglise. C'est là qu'il est mort... quel dommage. Mais enfin, c'est déjà pas mal, pour un humain, d'avoir vécu et appris autant. Maintenant, je me sens extenué. Et profondément content. D'une part, parce que j'ai fais une bonne expérience cette nuit. D'autre part, parce que demain, je serais un nouvel être.




10h et des poussières. Je réponds diligemment au téléphone tout en avalant des cookies devant la télévision. Ah, c'est Yan. Et il veut savoir si la nouvelle présentation me plait? Ah, ça j'aime particulièrement. "Comme je sais que vous avez un... je ne sais pas quoi, une tendance à toujours tout connaitre avant qu'on vous l'annonce, j'imagine qu'il n'est pas nécessaire de vous présenter le projet pour vous demander ce que vous en pensez, monsieur le directeur". "Monsieur Anteltaker, vous me flattez. Et bien puisque je lis dans les pensées selon vous, disons que la présentation est ok. Ca vous va?"
Beaucoup d'humour, ce Yan. Il s'enerve vite, mais c'est un homme fiable. Et je m'aperçois aujourd'hui qu'il est perspicace - peut être un peu trop perspicace. Je me note mentalement d'être davantage prudent à l'avenir: il finira par me prendre au sérieux.


12h50. Notre rendez vous avec Ted pour l'injection est à 13h, je suis donc dans les temps. Je franchis le passage camouflé qui permet l'accés au laboratoire X. Mon pas est rapide, impatient, et pourtant je ne peux m'empêcher de redouter un effet secondaire. Une partie en moi veut chasser cette idée, à la place, je me mets à réfléchir à ce que je vais faire de cette nouvelle condition. Le diffuser? oui, mais il ne faudrait pas que ça soit trop répandu dans notre race... Ted sera sans doute fiable et ne divulgera pas ça, mais il faudra que je me méfie de ceux à qui je fais ce cadeau. Se retourneront-ils contre moi pour apprendre comment je l'ai fabriqué, et surtout, comment en fabriquer de nouveaux? Ah... je pourrais même faire une version défectueuse de ce médicament. Oui, du genre, un équivalent beaucoup moins efficace... et seuls ceux que je choisirais pourraient en avoir, et auraient l'autre s'ils se sont montrés fidèles. Ah, avec ça dans mes mains, je peux planifier un empire, une nouvelle race, le sommet de la chaine... Lui? Je ne sais pas. Il est toujours imprévisible! je ne saurais prédire sa réaction et s'il gardera le secret. Peut-être qu'il fera comme si rien ne s'était passé... mes objectifs ont toujours eu l'air de ne jamais coincider avec les siens, quoi que je fasse. Je suppose qu'il continuera de s'alimenter en sang comme si de rien n'était, bah... quel gachis. Mais il a ses propres raisons probablement. Un doute me vient brusquement: et si jamais ça m'enlevait mes pouvoirs et mes capacités? en faisant de moi un simple humain à nouveau... non! J'efface l'idée illico. Il est inutile de s'effrayer ainsi. Ca sera un grand succés, et pas autrement!

Dans le laboratoire X, Il est déjà là, les bras croisés. Il ne reagit même pas à mon arrivée: sans doute qu'il a simplement suivi mes pas mentalement et tout mon raisonnement... parfois je tremble quand je pense à lui. Comment réagirait-il si j'avais des sentiments nuisibles à son égard vu qu'il entend chacune de mes pensées? Ted est à côté, le visage radieux, adossé à un des nombreux appareils - couteux - de la pièce. "Voilà, le deuxième cobaye est arrivé, on commence?" 'dit'-il mentalement, en baragouinant une phrase inintelligible. Mon maitre regarde un coin de la pièce, visiblement peu motivé à rendre à ce moment historique toute l'attention qui lui est due. Ted a visiblement tout préparé. Deux seringues nous sont préparés. Alors que Ted empoigne la première et la vide de son air, je relève ma manche. Là, Il pousse mon bras et Il me dit qu'Il passe en premier. Qu'ainsi, je n'aurais pas à supporter ses cris d'horreurs à vie s'Il meurt instantanément. Il relève sa manche, Ted lui dit "que ça ne fera pas mal", et puis il le pique.
Mon tour vient ensuite, visiblement il n'y a aucun effet immédiat. Non que ça soit vraiment signe d'ineficacité ou d'absence de danger! Ted nous informe aprés m'avoir piqué que le virus est probablement lent sur un organisme aussi complexe que l'humain. Je ne m'étonne donc pas de ne rien ressentir de particulier. Néanmoins je suis un peu déçu, probablement parce que j'attendais quelque chose d'immédiat. On dirait que je vais devoir faire preuve, encore, de patience.

15h12 C'est lors de la visite mensuelle des locaux avec les responsables du laboratoire que je ressens les premiers effets. Un peu de vertiges mais c'est passager. Une bouffée de chaleur aussi, mais surtout, alors qu'à ces heures-ci commence "l'autre faim" généralement, je me sens différent là. Sur la nécessité de s'alimenter pour survivre, je m'en doutais, mais j'ignorais que ça aurait également un effet sur la faim? Aprés tout, l'un va certainement avec l'autre. Je me surprends à ne pas écouter ce que raconte celui qui nous explique en détail comment on pourrait réorganiser la pièce où l'on se trouve. Alors pour pouvoir suivre quand même, j'essaie de lire dans ses pensées. Tiens, ça ne marche pas. J'essaie un peu + fort, ah quand même! bah, ça doit être une fatigue, dûe à l'effet sur mon corps du composé. Ou je ne sais pas. Peu importe de toute façon! me voilà désormais affranchi du sang. Une nouvelle aire commence désormais dans ce monde. Ah, oui, il faudra que je me choisisse un prochain défi, maintenant que celui-là est vaincu! Quoi donc... ah, bien sur. 23h41!
Pseudo: Attila
ID: 7669

26

24. 04. 2008, 16:26

23h41. Le rêve a tourné au cauchemard. L'expérience de cette nuit a été trés différente, tout à la foi effrayante et dangereuse. Alors que je suivais la vie d'un pauvre hère, j'ai ressenti, comme l'impression de me vider de mon esprit, au lieu de voir par le sien. Les images qui tournoyaient, devenant flou, les couleurs qui se mélangeaient, la réalité n'avait plu de sens. Et mes souvenirs qui s'effaçaient petit à petit, mon expérience qui disparaissait... ça a été dur, mais j'ai réussi à me libérer et revenir à ma propre existence. Et le mal de tête a été épouvantable, et a duré toute la nuit. Autant dire que je n'ai rien retenu de l'expérience, cette fois, si ce n'est une chose: je dois voir en urgence Ted, à la première heure dès demain. Quelque chose n'a pas fonctionné correctement.

On dirait aussi que les souvenirs volés cette nuit n'ont pas été récupérés intégralement. Je panique, d'autant + en imaginant que demain ça sera la même chose. Et reste la question: que m'arrivera-t-il si je n'arrive pas à me détacher de l'expérience cette fois là?

Je n'ai jamais vraiment songé à la mort. Du moins, pas depuis un sacré bout de temps. La mort, la mort, les humains sont terrorisés par elle. Ils s'efforcent de l'oublier, et pourtant, ils rythment leur vie en se basant dessus. Jamais je n'ai vraiment été confronté à elle comme une chose ineluctable. Que se passera-t-il si j'en arrive à oublier qui je suis, demain? si je reste happé à jamais? De quoi se souviendra-t-on en pensant à moi? aie-je eu une vie riche de sens? Dois-je désormais vivre au jour le jour? Et ce mal de tête qui n'en finit pas!

Aprés tout Ted va surement trouver une solution à ça. Ne serait-ce qu'un composé annulant le précédent. Du moins je l'espère... je ne devrais pas trop m'en faire. C'est un inconvénient passager, ça va passer, tout ira mieux. Il faut y croire! c'est sans doute uniquement une transition. Mon corps n'est pas encore habitué à la substance...

Je relis mon journal intime pour me calmer. Ah, tout rêve nécessite un peu de sueur, même si elle est froide. Aprés tout, ça semble avoir marché. Je bute sur une phrase écrite par ma main: " si vous lisez ces écrits, c'est que je n'ai pas survécu à cette injection". Et là, la peur me transit de nouveau.


6h du matin. Je n'ai pas dormi de la nuit. Heureusement habite sur place. Je m'habille en vitesse et commence à démarrer la voiture. Tiens, j'ai oublié comment conduire. Celle-là elle est bonne... ou pas du tout. A croire que le cauchemard d'hier s'est bien et réellement passé. Ca ne présage rien de bon!
Je prends le bus. A croire que les fonds publics ne finissent pas tous dans la poche de fonctionnaires vereux, c'est pas + mal! Je m'assieds et essaie de rester calme. Mon regard se pose sur ma main: elle tremble. Okay, alors essayons au moins d'être positif: c'est un génie, et il va surement résoudre le problème. Mais je ne peux m'empêcher de penser: que m'arrivera-t-il si je regresse mentalement comme ça chaque nuit? que se passera-t-il si Ted voit le profit qu'il peut tirer de la situation - et il le verra à coup sur - et profite de moi jusqu'à la fin de mes jours? Parmi les animaux étant passé entre ses mains, lesquels sont encore en vie pour conter leur expérience de cobaye? tout sauf ça!
Le bus tourne à droite, et s'engage dans une grande avenue. Tiens je ne connais pas par ici. Pourtant on devrait arrivé en principe. Où est passé mon arrêt!

Je descends au prochain arrêt. Quel est cet endroit? où est le laboratoire? où dois-je me diriger? me voilà à mendier mon chemin aux passants, qui soit se fiche de ce que je leur demande, soit ignore la réponse. Finalement, je réfléchis et me dirige vers une pharmacie, qui heureusement, sait de quoi je parle et peut m'y guider. Que le ciel bénisse ce pharmacien!

En suivant les indications, petit à petit cette fois, je reconnais les lieux et me dirige droit vers ma destination. Et puis un vertige soudain me prend et m'effondre, je m'appuie sur un mur et essaie de garder mes esprits. Allez, courage, dans pas longtemps Ted pourra faire quelque chose. Il me faut juste quelques instants pour reprendre mes esprits. Voilà... le flou s'estompe, mais je me sens fiévreux, et trés fatigué.

Heureusement je me souviens encore du chemin à partir de là. Ted m'aperçoit et essaie de me dire quelque chose. Machinalement je tente une lecture de ses pensées pour savoir ce qu'il dit, mais non, ça ne marche pas. Je tente de forcer un peu, mais la fatigue m'assaille et je m'effondre. Ted me dit autre chose - aucune idée de quoi puisque je n'arrive pas à lire ses pensées - j'essaie de déchiffrer ses levres, mais non, rien n'y fait. Alors je parle moi-même et lui explique mon calvaire. Ma voix est desespéré et je n'essaie même pas de rester fort face à lui. Tant pis si je passe pour un chien battu demandant assistance et s'il tire parti de la situation, je crois que ma vie a + de valeur que ça. Ted semble comprendre ce que je lui dis - je m'assoie, extenué et tremblant. Il me répond quelque chose, je lui réponds que je n'arrive plu à lire ses pensés et qu'il me l'écrive. Sur l'un de ses écrans, je vois s'afficher les lettres: "Ne t'inquiete pas, je vais préparer un composé qui va neutraliser le premier. Tout devrait rentrer dans l'ordre". J'articule un "merci", mes yeux qui se ferment et puis je m'écroule sur le sol, incapable de tenir même assis. Sécurité, tranquilité, sauvé, voilà mes sentiments. Quand il me tire par le bras en me montrant l'écran, j'avale difficilement ma salive: il a rajouté à l'écran "Mais il me faudra au moins 24 heures pour l'élaborer". Voilà la question règlée en ce qui concerne le 23h41 de la nuit qui vient! Seulement, arriverais-je à revenir ici demain? j'informe Ted que je vais rester ici jusque là. Ca ne semble pas le déranger, je m'installe dans un coin, et je rattrappe un peu de sommeil. Cette fois, j'arrive à me reposer convenablement, et le mal de tête disparait.

La nuisance sonore des nombreuses machines de la pièce m'est bien égal, en cet instant. Ou même de ce que peut penser Ted de moi. Comme quoi, ce n'est pas un mauvais gars. Je l'ai hissé au sommet alors qu'il était promis au + bas, et je ne regrette pas de l'avoir fait. Demain, je lui devrais peut-être ma vie.

Comme quoi, Il avait raison de s'inquieter. On ne joue pas à l'apprenti sorcier sans risque quand il s'agit de sa propre existence. Dans le fond, elle était bien, ma propre existence avant ça. J'ai simplement voulu en avoir +, avoir quelque chose qu'autrui n'avait pas.... et voilà le résultat: je suis en cet instant le + bas des vampires. Celui qui n'a plu rien. Celui qui est en train de tout perdre. Et qui + est: celui qui est sauvé par un humain, et un humain méprisé des siens. Je me promets une chose: de reconsidérer ma vie de fond en comble, et surtout mon échelle de valeur si je m'en sors.

Je rêve paisiblement, en écoutant vaguement quelqu'un parler dans mon sommeil. Je m'efforce de ne pas écouter. Le cri et le bruit sourd qui le suit non plus. Ca ne m'interesse pas. Je n'attends qu'un seule chose, et ce n'est pas 23h41 cette fois: la fin de ce cauchemard.


A suivre... pour le dernier épisode de cette nouvelle cette fois!
Pseudo: Attila
ID: 7669