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03. 02. 2008, 13:47

L'amitié en quelques leçons...

Bon, ben voilà! Je poste ici mon tout premier texte. J'ai longtemps hésité, car je l'ai écrit à une époque ou écrire était pour moi comme une thérapie (qui à dit "a bon? parceque ca l'est plus? Va coucher la tite voix off de merde!)...

'Fin voilà je vous laisse juger...

L’amitié en quelques leçons

Qu’est ce que l’amitié ?
Quelle est cette chose obscure qui est censée pousser un individu à faire quelque chose de relativement positif pour une autre personne ?
Est-ce que l’on pourrait comparer l’amitié à de la pitié, à de la dépendance, à un aphrodisiaque de la vie, à de l’amour même ?
C’est une des questions existentielles que je me posais souvent dans un des moments mélo-dramatiquement chiant de ma vie, généralement entre ma dernière clope, ma dernière tasse de café, mon dernier verre de sky, ou mon dernier rail de coke de la soirée, et le lever du jour (c’est à dire un laps de temps d’approximativement trente minutes).
En général, je ne trouvais pas de véritable réponse à cette question.
Mais je l’entrapercevais entre deux vomissements, elle venait à moi dans la lueur blafarde du néon de la salle de bain qui se reflétait dans la lunette des toilettes :
La réponse dépend en fait de la perception que se fait l’individu de l’amitié (ça à l’air vachement philosophique dit comme ça mais ça l’ait pas tellement en fait).
Par exemple, si l’amitié c’est d’écouter se morfondre une personne en ressassant les vieux souvenirs de sa vie et en picolant avec lui, alors j’étais, à l’époque, le meilleur ami de mon père.
Si l’amitié c’est de rendre service à une personne pour lui taper 50 balles en retour, ou même juste sa gratitude dans un flot d’émotions embarrassantes, qui, jusque là, étaient restées inavouées, alors j’ai été, pendant près de 19 ans de ma vie, le meilleur ami de ma mère.
Si l’amitié se résume à payer un coup au bar du coin, ou à fumer un joint sur un banc public avec quelques gugusses du même niveau intellectuel que vous -parce qu’il faut quand même pouvoir discuter entre deux lattes et deux quintes de toux, discussion du type : « Qu’èsse t’a fait toi aujourd’hui ? Bah rien j’me suis l’vé à midi comme d’hab, ma conne de mère (ou ma meuf, ça dépend de l’époque pendant laquelle se déroule ce ‘dialogue’) a gueulé alors j’ai vite bouffé deux trois trucs, et j’suis sortis. Té allé ou ? dit l’autre en se marrant. Bah, nulle part, j’ai trainé un peu partout et j’vous ai rejoint après…etc., on pourrait continuer longtemps ce pseudo-dialogue inintellectuel auquel j’ai participé allègrement et de manière enthousiaste, un nombre incalculable de fois.
Et bien, si c’est cela l’amitié, j’ai eu, durant toute ma scolarité, autant de véritables amis que Rocco Siffredy a eu de partenaires pendant toute sa brillante carrière cinématographique.
De même, si se sentir bien avec une personne, savoir lui dire les mots qu’elle veut entendre au lieu de dire ce que l’on pense réellement, s’engueuler avec cette personne parcequ’on s’est planté, qu’on lui à dit ce qu’on pensait au moment ou l’on aurait lui dire ce qu’elle voulait entendre (tragique n’est-ce pas ?), si c’est ça l’amitié, alors j’ai été l’ami de toutes mes conquètes (qui sont d’ailleurs infiniment moins nombreuses que les gugusses précédents) féminines comme masculines.
Bien évidemment, ce dernier exemple ne concerne en rien les relations amoureuses (que je n’ai, je crois, jamais réellement connu pour ma part) mais plutôt les relations amicalo-sexuelles qui sont devenues monnaie courante depuis le début du siècle et qui sont, il faut bien l’avouer, bien plus nombreuses, car moins d’engagements, moins de stress émotionnel, moins de crises, et tout cela sans altérer la boulimie sexuelle dont font généralement preuve les deux, trois , voir quatres partenaires (là je ne suis plus sur, car il paraît que pour qu’un tel échange (je pourrais dire mélange) fonctionne à plus de deux, il faut un nombre impaire de ‘protagonistes’).
Vous devez penser que je mélange tout, que je dis n’importe quoi, que je balance des théories infondées sur l’amitié tout simplement parce que je n’ais jamais su me faire des amis et que ça me frustre, je me trompe ?
Et bien, à tous ceux qui pensent cela en lisant ces lignes, détrompez vous !
J’ais connus ; au cours de ma breve éxistence, des personnes que je reconnaissais comme des amis.
De 2 à 9 ans, c’était de simples camarades de jeux
De 10 à 14 ans, plutôt des gens qui me correspondaient, qui avaient les mêmes gouts que moi (très égoïste comme concept n’est-ce pas ? On reviendra la-dessus plus tard)
De 15 à 18 ans, période douloureuse, puisqu’apparition de l’acné, je recherchais alors des gens qui seraient au même niveau intellectuel que moi (pas trop élevé car c’est embarassant et dangereux, et pas trop bas car c’est chiant) et qui seraient des personne de confiance, des confidents qui ne me jugeraient pas, sur aucun point.
De 19 à aujourd’hui je suis toujours le même critere de sélection bien que je n’ai plus d’acné (ou si peu).
Vous voyez, c’est cette idéee que l’amitié est un principe égoïste qui me dérange, car ce système de sélection est universel et je suis certain que la majorité d’entre vous s’y retrouve.
Bien sur, il est vrai que tout ce que fait l’être humain révèle un but plus ou moins égoïste, que se soit fait pour lui-même (au quel cas c’est évidemment indéniable) ou pour un de ses semblables.
Imaginons : (je vais essayer d’être bref dans cette explication car je m’éloigne du vif du sujet) je fais un cadeau à ma copine, et bien ce n’est pas aussi anodin qu’il n’y paraît car je sais que ça va la rendre heureuse et son bonheur va me fait plaisir, donc inconsciemment, je lui ais offert un cadeau pour satisfaire en partie mon propre plaisir (vous me suivez ?), bon cet exemple est mal choisis pour mon cas car le seul cadeau que je faisai à mes petites amies (en dehors des anniversaires) c’étaient de les laisser partir pour trouver mieux ailleurs, mais cela illustre bien le fait que toute action de l’être humain éxige un retour (conscient ou inconscient) vers son propre nombril.
« Et ben alors ? Vous demandez-vous. Qu’est ce qu’il nous fait chier avec ces salades celui-là ? S’il a compris ça, le reste doit suivre ! »
Et bien non, je suis (et serais toujours) insatisfait, car il y à quelque chose de dérageant là-dedans, en effet quand l’on sait que l’amitié implique que les deux partis ont une liste de critères de sélection, qu’est ce qui nous prouve que la personne que l’on à en face de nous, nous considère comme un véritable ami ? Absolumineusement rien! Et c’est là le problème.
Si certaines personnes pensent que la véritable amitié c’est de donner tout ce que l’on peut (autant au niveau moral, qu’au niveau matériel) à une autre personne simplement parce que l’on croit en sa bonne foi, parcequ’elle nous fournit des preuves (encore une fois matérielles ou morales) de ce qu’elle avance , et bien, à moi, ça ne me va pas.
Pourquoi l’amitié nécéssite t-elle toutes ces preuves de putains ?
Quoi qu'il advienne, nous sommes seuls, et il n'éxiste rien hormis la désolation sombre et glacée de l'éternité.

J'étais un vampire qui venait de naître, pleurant sur la triste beauté de la nuit.

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03. 02. 2008, 13:51

« C’est comme ça, me direz vous, et si t’es pas content mon vieux, faut aller vivre sur une autre planète ! »
Et je vous donne raison sur ce point.

Mais merde, encore une fois, n’est-ce pas desesperant de savoir que les gens que l’on pense être nos amis peuvent en fait, s’avérer n’être rien d’autres que des personnages creux qui ne font que jouer un rôle pour s’attirer nos bonnes graces ? Ou de faux confidents qui en fait ne vous écoute que dans le but de satisfaire je ne sais quelle pulsion héritée de leur petite enfance et à qui vous confiez tout, alors qu’ils n’en ont rien à foutre mais donnent l’air que si ?
Ou pire encore : de dangereux despotes qui essaient de vous façonner et de vous donnez l’image qu’ils attendent de leurs (pseudo)amis de collection ?
Je me torture pour rien, je développe ici une paranoïa purement Hitchkockienne, et si je suis comme ça c’est parce que c’est moi qui ai subi un trauma dans ma petite enfance, c’est bien ce que vous pensez n’est-ce pas ?
Et je vous répondrais simplement que je ne compte absolument pas me lancer dans une analyse Freudienne de ma jeunesse, qui aurait pour unique but de m’emmerder d’une et de deux, remuer la merde stagnante de mon passé, qui est très bien là ou elle est.
En outre, il est évident que cette vidange de fosse septique (devrais-je dire sceptique?) est déjà entamée mais je ne veux en aucun cas qu’elle aille plus loin que ça.
Et même si ce n’est pas rationnel.
Même si je devrais, par esprit de formalisme, exposé toute la procédure de réflexion que j’exerce sur moi-même et sur la platitude (on non) de mon existence, pour trouver une réponse formelle à la question que je me pose.
Merde à l’esprit cartésien et merde à vous qui essayez à tous prix de dénicher dans ce texte ces troubles et souffrances que j’ais pu endurer pour en arriver à me poser cette question sur les fondements de l’amitié, si j’ai envie de vous les donner, ces détails, je le ferais, mais rien, pas même toi, le lectorat, ne m’y oblige.
J’ai pas envie d’être logique ou formel dans mon écriture et comme a dit un ami à moi : ‘Qui à dit qu’un raisonnement doit être logique, et qui peut définir la logique?’.
Moi je m’en fous que mon écrit soit flou, c’est même logique (mais qu’est ce que la logique ?), puisque mes pensées elles-mêmes sont floues.
Je ne veux pas convaincre, ni faire adhérer les gens à ma manière de voir les choses, ni même transmettre une vision de la vie.
JE ME FOUS QUE VOUS CROYEZ OU NON EN CE QUE JE RACONTE ET EN LE BIEN FONDE DE CE TEXTE !! (car j’aime ,de toute façon, moins de la moitié d’entre-vous, à moitié moins que vous ne le méritez).
Fallait juste que ça sorte, que ça pète, que ça explose, que ça éclabousse même (de toute façon quand on fout un coup de pied dans une déjéction, ça éclabousse toujours).
Fallait que je crache une bonne fois cette boule compacte que j’ai gardé pendant trop longtemps entre le nombril et le pubis, et qui me rongeait de l’intérieur.
Ceci dit, après cet interlude sur les raisons de mon écriture , je peux vous assurer que le genre d’individus que j’ai évoqué dans les exemples de gens qu’on croit des amis, et qui en fait ne le sont pas, existent vraiment.
Par exemple, les despotes (je prends cet exemple parce que c’est l’exemple qui ma fait le plus souffrir, de toute mes mauvaises experiences amicales « pornographiques », dans le sens ou elles ne s’averent etre que purement masturbatoires), qui vous forgent a l’image de ce qu’ils attendent de vous, ce ne sont pas que les fruits de mon imaginaire surdéveloppé et torturé.
Ca ne vous ais jamais arrivé de donner tellement d’importance à une personne que chaque petite vanne de sa part, vous fait tellement mal, que vous êtes même prêt à changer de façon de penser, pour regagner l’estime de cette personne, que vous croyez perdu ?
Je suis pas con, je sais bien que la grande majorité d’entre vous (mais pas tous non plus quand même hein, faut pas abusé non plus) répondrait : ‘Holala ! non jamais, au grand jamais, il n’aurait pu m’arriver çà ! J’ais trop de personnalité pour ça !
Mais creusez vous bien la cervelle avant de répondre, essayer de faire le boulot de réflexion que je fais, et vous verrez que vous vous apercevrez de trucs qui vous avaient d’abord échappé, et qui ont leur importance, aussi futiles soient-ils.
Et bien, moi je me suis aperçu (et ça m’est toujours aussi difficile de le reconnaître, de l’admettre) que ça m’est arrivé, aussi forte que puisse être ma personnalité (selon moi).
C’est toujours pareil, ce genre de chose vous arrive parce que l’amitié est une chose essentielle à l’épanouissement de l’être humain, même si ce dernier en ignore le fonctionnement, et que si on ne l’a pas, on se sent comme un impuissant sans viagra, comme un junky sans son cc d’hero, ou comme Jean Luc Delarue sans son oreillette.
En gros : on est po bien ! Mais alors vraiment po !!
Et alors quand on trouve une personne qui daigne vous accordez ne serait-ce qu’une maigre importance, là, on transpire le bonheur, on éjacule de la joie.
A un tel point qu’on en arrive à idolâtrer la personne, à la sanctifier (oulala le blasphémeu !) et à lui donner plus d’importance qu’à soi-même.
Et c’est là que l’engrenage peut devenir mortel parce qu’on peut tomber sur deux genres d’individu : Y a le vrai pote qui, en s’apercevant de ça, va vous remettre sur les rails de la raison et vous faire sortir de cette emphase dans laquelle vous êtes entré avec lui, et puis y a le charognard, le sous-résidus de sinistre ruminant voulant étaler sa bouse sur autrui comme un engrais visqueux et gluant prommeteur d’un épanouissement à peine digne de celui des joyeux enfants de chœur de l’église de Tripaille-les olivettes - je suis très grossier mais bon sang, ça fait du bien, parce que j’ais pas pu leur dire ce que je pensais d’eux, moi, à ce genre de tocard que j’ai rencontré, et en qui j’ai cru- et donc, cette espèce d’humain (la pire insulte qui soit, et, comme disait Himmler en visitant Auschwitz sous la pluie : « Faut pas bouder son plaisir! »), en s’apercevant qu’il a autant de pouvoir sur vous, et sur tout ce qui fait que vous êtes un individu, une entité identifiable, va utiliser ce pouvoir pour vous formater et faire de vous ce qu’il veut que vous soyez.
Quoi qu'il advienne, nous sommes seuls, et il n'éxiste rien hormis la désolation sombre et glacée de l'éternité.

J'étais un vampire qui venait de naître, pleurant sur la triste beauté de la nuit.

Ce message a été modifié 4 fois, dernière modification par "myrrdin" (09.02.2008, 14:20)


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03. 02. 2008, 13:55

Quel intérêt y a t-il à cela ? Vous demandez vous.
Et bien cet individu pourra se pavaner en exhibant fièrement ce que vous serez devenu et en disant, fier de son œuvre et de manière a flatter son ego :’C’est grâce à moi qu’il est devenu comme çà !(sous entendu :’tellement mieux qu’avant !’)
Vous faites alors parti de son tableau de chasse, de sa tribu, de son clan, de sa secte, en gros d’un groupe d’individu tous formatés à la même image avec, d’un coté les formateurs (qui sont en général tous identiques entre eux dans un même groupe) et de l’autre les formatés (qui sont donc identique aux précédents).

Et ce phénomène peut toucher n’importe quelle parcelle de la personnalité de n’importe quelle personne de n’importe quel âge, en général à un moment de trouble existentiel.
Par exemple un jeune, qui, pour faire partie d’un groupe d’individu, ou simplement se sentir le droit de fréquenter tel ou tel individu, va complètement changer de mode vestimentaire , de goûts musicaux, de hobbies…et finalement de pensée (Et c’est précisément ce qui m’est arrivé pendant deux années de ma scolarité).
Ou simplement une personne lambda âgée de x années qui va toujours dire aux personnes qu’elles considère comme ses amis, ce qu’elles veulent entendre au lieu de ce qu’elle pense vraiment (et ce, sur n’importe quel sujet) à tel point qu’elle finisse par penser ou agir selon ce que l’autre voudrait (après, toute la différence se fait suivant la réaction de l’autre, comme je l’ai déjà dit :s’il profite de la situation ou non)
ATTENTION : ici il s’agit de subir cela venant de gens qu’on pense nos amis (pas de se faire manipuler par le premier gugusse qui passe).
On devient alors un coquille vide, un être sans âme, un reflet de la pensée de l’autre (qui est en plus bien pourrie, s’il sagit d’un représentant de la sale race de ceux qui en profite), on n’existe plus en tant que personne.
Le problème c’est qu’on ne s’en rend pas forcément compte sur le coup, moi par exemple, il m’a fallut pour cela y réfléchir plusieurs années après que ça se soit passer, et dieu merci (non pas que je crois en dieu mais ça n’est qu’une expression), je suis sortis de ce carcan autodestructeur et anti-existentiel dans lequel je m’étais enterré vivant.
Putain ! Heureusement d’ailleurs, je n’ose penser ce qui serait advenu de moi si je n’avais pas réussi à me sauver (avec l’aide de personnes que j’ais rencontrer et qui elles étaient, finalement, de vrais amis).
Et je ne préfère pas du tout penser à ça, comme je ne préfère pas penser à ceux qui restent dans cet état de servitude toute leur vie (ou du moins une grande partie).
Fais chier, ça y est, les larmes coulent, (ça par exemple, pendant mes deux années de formatage de pensée, je ne l’aurait jamais avoué, car si vous pleuriez, on vous considérai, et ce même dans le groupe qui formait ma pseudo-communauté, comme un inférieur, et c’était pas bien d’être inconsidéré par ceux que vous ‘aimiez’).
Je pleure donc, dieu c’est bon (encore une fois, a qui d’autre voulez-vous que je m’adresse ?), l’exorcisme fonctionne et le démon est en train de s’écouler hors de moi (belle métaphore n’est ce pas ?).
Je crois que c’est même pas la peine que j’essaie de répondre plus précisément a ma question, les amis sont ceux qui ressemblent (pas en termes physiques, bien entendu) à ceux ou celles qui m’ont aidé à me tirer de la non-vie ou je m’étais fourré (et de laquelle je ne me serais jamais extirper tout seul, je pense), qui m’aident à avancer, et font de moi un individu pensant, existant, mais sans aucune forme de dépendance (finalement je n’est pas pu m’empêcher de préciser ma réponse).
Ha ! Que c’est bon de sentir le fer rouge cautériser la plaie ouverte et gangrenée qui se cachait la dessous !
Quoi qu'il advienne, nous sommes seuls, et il n'éxiste rien hormis la désolation sombre et glacée de l'éternité.

J'étais un vampire qui venait de naître, pleurant sur la triste beauté de la nuit.

Ce message a été modifié 2 fois, dernière modification par "myrrdin" (04.02.2008, 01:41)


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09. 02. 2008, 12:07

Excellent! J'ai bien ri, presque pleuré, ce texte est vraiment très agréable à lire...

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09. 02. 2008, 15:32

merci Eleo, content de pouvoir émotionner ^^
Quoi qu'il advienne, nous sommes seuls, et il n'éxiste rien hormis la désolation sombre et glacée de l'éternité.

J'étais un vampire qui venait de naître, pleurant sur la triste beauté de la nuit.

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "myrrdin" (09.02.2008, 20:09)


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11. 02. 2008, 18:33

Oui c'est une habitude chez toi..

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11. 02. 2008, 19:42

j'aime =) continu comme sa ^^ meme plus besoin d'acheter de livre maintenen mdr :thumbsup:

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12. 02. 2008, 00:02

Je pense, Myrrdin, que le fait que tu puisses ainsi t'étaler (non non, je ne me moque pas forcément, qu'est-ce qui vous fait croire que je le pourrais ??? 8| ) trahit ton envie de vivre l'existence qui t'est propre, et que ces quelques années perdues au cours de ton adolescence t'avaient dérobés (à force de petits cons n'ayant rien d'autre à foutre que de jouer au caïd et au père compréhensif avec une âme perdue). C'est ptêt long à lire, mais comme souvent, enlevez les parenthèses et ça devient soudainement moins bordélique (pas forcément plus compréhensible, mais moins compact, du moins).

Pour ce qui est de l'amitié, il se trouve que tu n'es pas le seul à avoir pu souffert de ce genre de "désagréments" (je pourrais dire enfoirés, mais bon, je le dis pas). Je parle, évidemment, en mon nom bien que beaucoup d'autres peuvent facilement se reconnaître en lisant ce sujet. J'ai moi aussi, eu cette formidable chance de me sentir accepté lorsque j'ai fumé ma première clope à 13 ans avec mes "meilleurs amis" pour qui je n'étais en fait qu'un pantin dont les quelques ficelles répondaient sans problème. Le problème n'est pas de savoir se faire des amis. Non, ça ne sert à rien. Partir à la conquête de nouveaux sourires et de chercher des "vrais" amis n'amènent strictement à rien. Objection votre honneur; il ment !!! Oui pardon, c'est vrai ça n'amène pas forcément à rien de rencontrer des gens dans l'intention de devenir/d'en faire ses/leur meilleur(s) ami(s)... ça peut également nous apporter pas mal de foutages de gueule, de coeurs "brisés" (surtout pour la personne déçue... tragique n'est-ce pas ?) et de dépressions et autres signes du même type catégorisant la personne malheureuse et désappointée. La seule façon de trouver des vrais amis, c'est de vivre sa vie comme on l'entend et de profiter de l'instant opportun lorsque l'on rencontre la personne adéquate.

Evidemment, tout le monde a une idée préconçue de l'ami(e) idéale, une personne ayant tous les critères de l'archétype de ce qui est, selon nous, une personne digne de confiance et méritante de notre temps si précieux. Tout le monde a ses préjugés quant à la façon dont cette personne miraculeuse et salvatrice (je parle d'une personne, on va y aller pas à pas et pas brûler les étapes. Essayer de s'en faire 15 à la fois, c'est la direction "Mur bien solide pour bien rentrer dedans" assuré !!). Cette personne doit donc avoir les même gûts que soit, les mêmes intérêts professionels, ou socials, ou personnels, ou autres que soit. Personellement je m'étais mis en tête qu'une personne ayant eu une vie plus ou moins similaire à la mienne pourrait de ce fait devenir un ami digne de ce nom car nous connaîtrions tous deux plus ou moins ce que l'autre a enduré du fait de nos passés respectifs. Quand j'y regarde de plus prêt, les seules personnes que je peux vraiment considérer comme mes amis (en dehors de mon frère jumeau et de mon aimée) sont trés peu nombreux, et ne me ressemblent que marginalement. L'un est corse, à tendance fasciste alors que je suis tout ce qu'il y a de plus anti-racisme, et mysogine (autre comportement que je ne supporte guère). Et pourtant cette personne m'est bien plus chère que celles que j'ai pu connaître avant ça, car on s'est mutuellement soutenu dans des moments difficiles (et je ne parle pas de quand on doit finir le dimanche sans clope, ou la fin du moins sans drogue... je parle de soutien moral surtout, mais dans des moments où l'absence de cette roue de secours m'aurait probablement pousser soit à l'insanite, soit au suicide). Pourtant je supporte trés difficilement ses réflexions on ne peut plus grotesque sur les femmes, les noirs, les arabes, les asiatiques et tout ce qu'il a tendance à mépriser de par sa nature dédaigneuse. Donc, l'amitié ne suit pas de critères pré-définis, seulement la recherche, destinée à rester vaine, je vous le rappelle, de cette amitié.

Ensuite, il y a évidemment le choc des cultures. On a déjà vu que certaines personnes s'associent suivant une passé similaire ou certaines idées parallèles, mais que ces personnes sont irrémédiablement différentes. Mais la culture, le passé familial de chacun de nous, notre éducation, font que rencontrer une personne digne de confiance est trés difficile. En effet, combien de personnes ayant tout pour avoir des conversations amicales, de par leurs intelligences et leurs centres d'intérêts communs, finissent en fait par se retrouver dans des camps opposés, inexorablement poussés à vociférer et s'insulter seulement parce que l'autre personne a certaines idées divergeantes des nôtres ? Combien de personnes se sont foutus sur la gueule juste parce que l'un croit en un Dieu unique (peu importe sa religion) alors que l'autre est polythéiste alors que beaucoup de leurs idées, de leurs convictions personnelles sont tellement similaires (identiques, même, pour certains) qu'ils seraient mains dans la main si leurs cultures n'étaient pas si différentes ? (je prends l'exemple de la religion, mais ce n'en est qu'un parmi tant d'autres un)

La vérité est qu'un vrai ami n'est pas quelque chose que l'on trouve aprés une longue recherche. C'est quelque chose qui nous tombe dessus, c'est tout. On y peut rien, on se rend compte un jour qu'il y a une personne à qui on tient vraiment, sans en être amoureux/se, et on se rend compte au fil du temps si l'amitié que vous portez à cette personne est réciproque ou non. Aprés, il y aura toujours des affrontements, des moments (ou même des périodes) où cet ami nous fera du tort (quoique pas trés souvent,, et pas irréparable en général). Mais c'est le fait même de pouvoir surmonter ces épreuves avec cette personne qui permet d'autentifier la relation que l'on partage avec elle comme de l'amitié. Mais cela n'est pas quelque chose que l'on peut expliquer. Il n'y a pas de formule chimique, cosqmique ou astrophysique pouvant vous aider dans ces relations personnelles, pas plus qu'il n'y en a pour l'amour parental/filial/fou.

Sur ce, merci à toi Myrrdin de nous avoir fait miroiter le petit co... délinqu... euh.... la jeune personne troublée que tu as pu être par le passé avant de devenir le monstre de culture et de références que tu as pu devenir aujourd'hui. Cela nous permet de débattre allègrement de choses dont environ 17000 personnes sur ce serveur se foutent royalement, mais que le reste peut lire s'il en ressent vraiment l'envie ^^
Gardes tes amis prés de toi et tes ennemis encore plus prés...

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16. 02. 2008, 22:49

Waaouw!

Merci, je ne dirais que ça, je reviens d'une semaine de quete de logement sur mon future lieu de travail, et ce que je retrouve ici m'émoustille...

tout d'aborr je suis vraiment heureux de savoir que je suscite si souvent l'émotion chez toi Eleo... ^^ Sache que c'est réciproque (je me suis vraiment noyé dans mes outre-pensées lors de soirées d'ecriture subconsciente...)

ensuite, merci Umbri pour le partage, pour ta réponse, pour ton étalage en réponse au mien, pour l'affinement que donne ta réfléxion à la mienne...

Que dire d'autre, moi qui comme toi n'aime pas me répendre en compliments superflus hormis que je suis flatté d'etre caractériser de "monster de culture et de références", mais maintenant que tu m'as bien pourris de révérences, comment je fais moi pour assurer mon humilité avec une toute fausse modestie hein hein? Irattrapable!!! :D

Tout ça pour vous dire merci à vous tous de me lire, et de me permettre de vous lire, de rendre tout ce partage possible ;(

Bien à vous chers amis (et oui je l'ai dit! ^^ )
Quoi qu'il advienne, nous sommes seuls, et il n'éxiste rien hormis la désolation sombre et glacée de l'éternité.

J'étais un vampire qui venait de naître, pleurant sur la triste beauté de la nuit.

Ce message a été modifié 3 fois, dernière modification par "myrrdin" (17.02.2008, 13:52)


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