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26. 01. 2008, 00:21

Souffle damné

Quel est donc cette chaleur que je ressens là?

Quel est-il cet émoi?

Moi qui ne suis pourtant qu'un corps froid...
Voilà que quelque chose en moi flamboie.



Tu étais censée n'être qu'une proie,
Et pourtant, je ne saurais te vider,
De ce fluide qui coule en toi.
A peine oserais-je t'effleurer.


Mortelle que tu es,
Je vois ta gêne à mon contact glacé,

Pourtant, à ta manière de me fixer de tes pupilles de jais,

Je sens le désir, en nous, monter.


A présent que s'étend la nuit,

Je ne suis plus las,

A te voir étendue sur ce lit,

Je suis ivre de toi.

Tu me dis que tu m'attendais depuis toujours,
Mais je ne suis que mort,

Désolation sombre, nappée de velours,

De mes approches ne résultent que de tristes sorts.

Ô coeur de glace s'il en est!
Comment pourrais-je t'entendre?
Alors que ma destinée n'est scellée,

Que dans la soif et les cendres.


Désepéré devant l'éternité sombre,

Je n'étais qu'une âme égarée.

Et gouter ta peau, si chaude, si salée,

Me pousse dans des abysses autrement plus profonds.


Je te veux mienne,

Mais ne puis te garantir,

Que tu en sortiras indemne.

De ma noirceur, je ne voudrais te ternir.


Mais les reflets de la lumière tamisée,

Sur ta douce peau satinée,

Réveillent en moi le souvenir d'envies,

Que je croyais depuis longtemps évanouies.


Comment pourrais-je t'étreindre?

Toi, immaculée et exaltante.

Comment pourrais-je te damner, te plonger dans l'éternelle attente?

Et pousser le soleil de ta vie à s'éteindre.


Tu me dis qu'une vie, même pure, sans moi,

Serait le pire des effrois

Malgré le froid, tu te loves contre moi,

Enivrante est l'étreinte de tes bras.


Quelle est donc cette chaleur que je ressens là?
Quoi qu'il advienne, nous sommes seuls, et il n'éxiste rien hormis la désolation sombre et glacée de l'éternité.

J'étais un vampire qui venait de naître, pleurant sur la triste beauté de la nuit.

Ce message a été modifié 5 fois, dernière modification par "myrrdin" (26.01.2008, 01:29)


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26. 01. 2008, 01:09

Et merde!

Bon jabandonne tant pis pour la mise en page foireuse, jsais pas skil a le forume, mais ca beug souvent kan on sote des lignes ...

Ca foire tout, désolé... J'espere que vous arriverez quand meme a en ressortir de lemotion (vous me direz la o moins il ya de la place pour lire entre les lignes...)
Quoi qu'il advienne, nous sommes seuls, et il n'éxiste rien hormis la désolation sombre et glacée de l'éternité.

J'étais un vampire qui venait de naître, pleurant sur la triste beauté de la nuit.

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "myrrdin" (27.01.2008, 16:27)


3

27. 01. 2008, 15:56

Cela est toujours aussi bon de lire ce que tu écris Myrrdin. Ce poème évoque pleins de petites choses en mon esprit. Vivement le prochain... ^^
- Que de Sang dans mes Veines...
Je l'ai puissé aux Tiennes...
Laisse-moi de nouveau y Goûter...
En savourer la Chaleur et la Douceur...
Avant de m'Abandonner dans tes Bras... -

4

27. 01. 2008, 16:56

avis

toujours un regale de lire tes poeme et ecrit myrrdin :)
La mort est encore plus universelle que la vie; tout le monde meurt, mais tout le monde ne vit pas.



5

27. 01. 2008, 17:16

Merci à vous les amis

Et j'attend vos futurs écrits avec la même impatience... ^^

Elvira, le prochain arrivera certainement dans ma prochaine période de spleen, qui est le seul état dans lequel j'arrive à trouver une inspiration digne de cenom en ce moment... C'est triste mais bon... ^^

A bientôt donc, sangsuellement...
Quoi qu'il advienne, nous sommes seuls, et il n'éxiste rien hormis la désolation sombre et glacée de l'éternité.

J'étais un vampire qui venait de naître, pleurant sur la triste beauté de la nuit.

6

27. 01. 2008, 21:00

J'adore! Y a un soupçon d'innocence, à la limite de la naïveté, dans la bouche d'un vampire c'est carrément génial! Ces regret presque fugaces... Tu devrais peut-être changer d'avatar Myrrdin, Lestat me semble un peu trop brute pour exprimer ta finesse! Ou alors est-ce là tout ton paradoxe...

7

27. 01. 2008, 21:12

Elvira, le prochain arrivera certainement dans ma prochaine période de spleen, qui est le seul état dans lequel j'arrive à trouver une inspiration digne de cenom en ce moment... C'est triste mais bon



Cela est également mon cas... J'ai l'impression d'écrire quelque chose de beau et de poignant quand le spleen me gagne...
- Que de Sang dans mes Veines...
Je l'ai puissé aux Tiennes...
Laisse-moi de nouveau y Goûter...
En savourer la Chaleur et la Douceur...
Avant de m'Abandonner dans tes Bras... -

8

28. 01. 2008, 00:08

Bon ben tout a étré dit par ces dames.. ah pardon je t'avaispas vu shenlong ^^

Encore bravo Myrrdin ^^
Gardes tes amis prés de toi et tes ennemis encore plus prés...

9

28. 01. 2008, 12:13

Citation

J'adore! Y a un soupçon d'innocence, à la limite de la naïveté, dans la bouche d'un vampire c'est carrément génial! Ces regret presque fugaces... Tu devrais peut-être changer d'avatar Myrrdin, Lestat me semble un peu trop brute pour exprimer ta finesse! Ou alors est-ce là tout ton paradoxe...

C'est vrai que si l'on se refere qu'au film "entretien avec un vampire" (et dieu sasi combien j'aime ce film!!", Lestates peut paraite n'etre qu'un vampire brute de décoffrage, avide de destruction et de mort (et meme si cetai le cas je vois pas en quoi ca serait un pb pour nous... :D ), mais, Eleonora, je ne sais pas si tu as lu les livres d'Anne Rice (entretien avec un vampire, lestat le vampire, la reine des damnés... et il y en a bien d'autres).

Le fait est que ces livres te montrent la vraie mentalité de Lestates, avec ses problèmes existentiels, son refus de survivre à l'humanité, puis sa haine pour ce qu'il est devenu, mais aussi pour ce qu'il était avant, et du coup sa haine pour ce que sont resté ceux qui n'ont pas connu l'étreinte... Dans le film, ils développent beaucoup le personnage de Louis de Pointe du Lac (que j'adore aussi au passage, et qui est le narrateur...), qui lui à eu le choix de subir l'étreinte, et qui vit mal sa condition (il à gardé une grande part d'humanité, une humanité que Lestat à occulté duran des siecles pour cesser de souffrir), or Lestat lui, n'a pas eu le choix! Son maitre, Marius, en a fait un hémophage sans le consulter, dans le seul but d'avoir de la companie, un fils... Et dans le livre, Louis insiste plus sur la psychologie de Lestates, expliquant que son inhumanité est une armure contre le temps qui passe,inexorablement, contre sa malédiction et sa solitude, toutes deux lui ayant été administrées contre son gré... Dan la reine des damnés (le livre), Lestates tombe amoureux d'une mortelle, et se refuse cet amour, de peur de lui infliger la ma malediction et ne pouvant la resoudre à une simple source de nourriture... Pourtant il peut se montrer au plus haut point de l'inhumanité, lors d'orgies sanguinolentes...

enfin voilà, Eleonora, je vais m'arréter là, et j'espere t'avoir fait bonne démonstration de la finesse (plus ou moins) cachée de Lestat, de sa profondeur, de sa dichotomie, de son paradoxe pour te reprendre... Qui ont fait que je l'ai choisi comme avatar... ^^

tout ça pour ça, faut toujours qu'il en fasse trop l'autre... :D
Quoi qu'il advienne, nous sommes seuls, et il n'éxiste rien hormis la désolation sombre et glacée de l'éternité.

J'étais un vampire qui venait de naître, pleurant sur la triste beauté de la nuit.

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "myrrdin" (28.01.2008, 20:47)


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28. 01. 2008, 12:24

Je te rejoints sur tous les points que tu as cité Myrrdin à propos des livres d'Anne Rice étant également une inconditionnelle de cette auteur (et oui j'ai tous ces livres même la trilogie des sorcières ^^ ). Lestat est torturé par ce qu'il était, est et sera... Je trouve que les films qui ont été fait à partir des livres ne rendent pas tout l'univers pervers, sanguin, destructeur, psychologique et complètement noir des livres d'Anne Rice. Alors je ne conseillerais qu'une seule chose : lisez les livres, prenez du plaisir dans les mots distillés par Anne Rice et rêvez d'une vie éternelle...



Sanguinement...
- Que de Sang dans mes Veines...
Je l'ai puissé aux Tiennes...
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En savourer la Chaleur et la Douceur...
Avant de m'Abandonner dans tes Bras... -

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30. 01. 2008, 12:36

Concernant Rice, je dois avouer qu'après avoir lu la Reine des Damnés j'ai eu du mal à continuer, je sais pas pourquoi, faudrait que je m'y remette. Quant à Lestat, il est vrai qu'il y a ce paradoxe en lui (notamment quand on pense à sa relation avec Nicolas, si je ne trompe pas de nom, ou avec Gabrielle), mais je crois que son trait le plus marquant reste sa toute-puissance, c'est d'ailleurs ce côté indestructible qui est vraiment attirant chez lui. Quand tu penses à out ce qu'il a fait, tout ce qu'il a vu, c'est proprement hallucinant!!!
Tiens vous m'avez donné envie de me replonger dans cette saga, je vais d'ailleurs "sauter" Entretien avec un Vampire parce que Louis me soule!
A bientôt, on reparlera de Lestat quand ce sera plus frais dans ma mémoire.

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30. 01. 2008, 12:41

Bien à toi!!

avec plaisir Eleonora! Je suis assez intarrissable sur tout ce que produit cette chere Anne !! (d'ailleurs il faudra certainement que tu me frappes violemment pour que je esse de déblatérer des inepties...)

Et juste: je trouve, pour ma part, le personnage de Louis ters profond lui aussi (et n'oublie que c'est un tout jeune vampire, il a à peine deux siècles et demi - trois siècles! alors, soit indulgente ^^ )...

Bref, à très bientôt...
Quoi qu'il advienne, nous sommes seuls, et il n'éxiste rien hormis la désolation sombre et glacée de l'éternité.

J'étais un vampire qui venait de naître, pleurant sur la triste beauté de la nuit.

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01. 02. 2008, 19:27

Merci Inconnue
Quoi qu'il advienne, nous sommes seuls, et il n'éxiste rien hormis la désolation sombre et glacée de l'éternité.

J'étais un vampire qui venait de naître, pleurant sur la triste beauté de la nuit.