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24. 01. 2008, 10:49

Apologie de toi

Ton vague à l'âme

est la lame

de la sentinelle de tes drames.

Pour ceux qui ne cessent de rire,


sans pouvoir sourir,

tout n'est qu'illusion.

N'ais de cesse de rêver,

pas trop pressée de réveiller,

ne pas tomber.

Et si tu tombes, regardes au fond,

Je suis là, je t'attend,

toi qui flotte au dessus du monde et de ses gens.

Du fluide amer qui te nourrit,

aux sombres ancêtres crépusculaires habitant ton esprit,

L'ENNUI.

Un soupire, c'est peut-être pas pire,

incomprise aux prises avec les cons.

Ce monde est transparent, ne vois-tu pas?

Traverse-le, và, revient, vole, flotte, tourne, ne t'arrêtes pas!

Ne cries pas.

On sert à rien de toute façon, ou alors pas grand chose,

Autant en profiter, en tirer la leçon, ne mourrons pas moroses...

La gélatine visqueuse est dissolvable,

dans cet immense bac à sable.

Nourrissons nous du vide,

puisque tout en'est qu'un test.

Ca f''ra p'têt mal au bide,

mais c'est quand même plus digeste.

Chacun de nous dans le tout,

et le tout en chacun.

Allez y croire, vous,

et rev'nez m'voir demain!

Connaître le mal-être,

perdu sur l'échiquier.

Bats la mesure,

rèves, rèves! VIS!
Quoi qu'il advienne, nous sommes seuls, et il n'éxiste rien hormis la désolation sombre et glacée de l'éternité.

J'étais un vampire qui venait de naître, pleurant sur la triste beauté de la nuit.

2

24. 01. 2008, 11:31

Je n'ai là sur le moment qu'un seul mot qui me vient à l'esprit whaou... C'est tellement beau et tellement vra aussi... Ton texte me fait penser aux textes amers, tristes et pleins d'espoir de Grand Corps Malade et c'est un plaisir de lire ton texte à voix haute sur un rythme virulent et piquant. Texte qui pique au vif, interpelle et alerte. Enflamme la Vie qui cours dans nos veines. cela ne peut s'arrêter ainsi, il faut qu'on vive. Merci pour ce texte qui nous rappelle le plus important dans la Vie malgré les aléas qui peuvent la jalonner... Vivement ton prochain texte, que je puisse de nouveau me délecter de ces mots que tu manies si parfaitement...



p.s.: mon Doux tu devrais aimer ce texte... ;)
- Que de Sang dans mes Veines...
Je l'ai puissé aux Tiennes...
Laisse-moi de nouveau y Goûter...
En savourer la Chaleur et la Douceur...
Avant de m'Abandonner dans tes Bras... -

3

24. 01. 2008, 11:56

Trés bien écrit en effet, tu manies les mots avec une virtuosité assez peu commune. On y retrouve la façon d'écrire de certains auteurs, connus ou non (entre autres Grand Corps Malade, comme le dit si bien ma Dame) et c'est vraiment intéressant comme cela. Les sensations rappelées par ces mots pourtant si communs n'en sont que plus véridiques. Merci bien ^^
Gardes tes amis prés de toi et tes ennemis encore plus prés...

4

24. 01. 2008, 11:57

Et bien je suis touché

oh! Grand corps malade! Quelle référence, c'est un réel honneur Elvira, que tu me compare à lui!

C'était tout nouveau pour moi, ce style d'écriture.

Pour l'histoire, le rythme que tu évoques, vient du fait qu'il était écrit comme une chançon, en m'inspirant de Noir désir, et de Férré... Mais bon, je n'ai jamais pri le temps de faire une mélodie pour l'accompagner, alors c'est resté en état.

Le contenu est amer puique inspiré (encore une fois) d'une jeune fille que j'ai aimé, et à qui je voulais crier: Reves ta vie, vis tes rêves...

Voilà, je suis heureux qu'il t'ai touché, mademoiselle, car cela signifie qu'il y a une quelconque chance qu'il l'ai touchée elle aussi.


(et toi aussi Umbranor, mais ton commentaire est arrivé un peu trop vite ^^ , mais tes notes sont un plaisir à lire, même quand elles sont positives :D (ca va que c'est pas trop souvent) )


AMicalement, myrrdin
Quoi qu'il advienne, nous sommes seuls, et il n'éxiste rien hormis la désolation sombre et glacée de l'éternité.

J'étais un vampire qui venait de naître, pleurant sur la triste beauté de la nuit.

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "myrrdin" (24.01.2008, 12:03)