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30. 06. 2008, 00:01

Les étagères défilées à une vitesse folle. Bloodlovin tenté de suivre le directeur de la bibliothèque du mieux qu'il le pouvait. Ils étaient proche de la section démonologie quand Bloodlovin lança :

-... night... écoute...
- j'entends rien
-justement... ton talkie walkie...
-et mince il se passe quoi?

Puis une voix que Nightlust ne connaissait pas se fit entendre. Il était par contre bizarre qu'elle provienne de la bouche du vampire l'accompagnant. Pourtant, cela expliquait certaines des choses dites ou faites par Bloodlovin. La voix était sûre et puissante. Il y avait une pincée de colère et de frustration tout de même. Il était clair que le démon qui était à l'intérieur du vampire aurait préféré un autre hôte.

-une âme à été damné et un sorcier a retrouvé ses pouvoirs, une créature se ballade a la recherche d'informations, et turmac va devenir une cible pour des créatures contrôlé par la volonté maléfique qui domine cet endroits, je resterait avec toi et se misérable vampire qui me contient, si jamais le démon présent ici réussi sont plan mon essence sera absorbé, je ne le laisserait pas faire, maintenant vient suis moi.

Sans attendre, ce fut le démon qui se mit à courir à travers la bibliothèque. Et c'était à Nightlust de tenir le rythme avec un certain mal. Le démon semblait connaître les lieux sur le bout des doigts et pourtant, Nightlust était certain que Blood n'était jamais arrivé jusqu'aux endroits qui se succédaient un rythme effréné. Puis une zone non encore sécurisé de la bibliothèque fut atteinte. Même Nightlust n'y était allé que deux ou trois fois pour déloger un rat mutant ou Evangeline qui était habituée à venir prendre une collation ou deux dans les lieux. Ils avaient d'ailleurs eu ensemble des discussions passionnantes sur le beurre de cacahouètes. En effet, Nightlust ne comprenait pas le fétichisme de certains pour cette substance pâteuse et franchement glauque. Evangeline lui sortait alors toute l'histoire de ce 'nectar' qu'elle dégustait avec envie à l'aide d'une cuillère qu'elle léchait avec entrain.

Le démon s'était arrêté et s'était assis à une table. Avec un pot de beurre de cacahouète ? Pas encore vide ?

Nightlust essaya de contacter les autres mais en vain. Les talkies n'étaient plus bons à rien et cela ne venait pas des piles. Le vampire se mit à hurler.

- Putain de bordel de merde ! Il me broute grave ce démon majeur à la con. Je vais lui botter les fesses à cet enfoiré qui fout le boxon dans MA bibliothèque.

Nightlust s'arrêta et se dit qu'au point où ils en étaient, ils pouvaient bien discuter un peu.

- Ah oui, au fait, je me nomme Nightlust, mais ça vous devez déjà le savoir. Puis-je vous demander votre nom cher démon ? Et pour répondre à une question de Blood sur la révocation des démons, elle ne fait pas forcément très mal. Les révocations sont ciblées sur les types d'êtres maléfiques. Si vous n'êtes ni du type incube, succube, ou démon majeur, vous ne sentirez que de légers picotements quand on règlera le compte de l'autre guss qui est en train de couper les communications avec ses foutus pouvoirs.

Les yeux se fixèrent sur le pot du nectar d'Evangeline.

- Euh dernière chose. Si vous ne voulez pas que votre enveloppe vampirique se fasse exploser en milles morceaux, je vous conseille de garder un peu de ce beurre pour plus tard.

Le démon regarda Nightlust et jugea que même si l'enveloppe n'était pas à son gout, c'était mieux que rien.

- Excusez moi, mais le temps de mon passage à l'air libre est terminé, mon hôte est un peu à l'étroit et je dois le laisser revenir sous peine de le rendre dingue ... et il l'est déjà suffisamment.

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03. 07. 2008, 13:11

La douleur me déchira littéralement. La tête en bas, à moitié, voire au trois quart écartelée, je luttais pour ne pas hurler. Et c'est pour dire à quel point cette merde faisait mal. La dernière chose que j'avais vu avant que cette purée de poix aubergine ne vienne m'envelopper de la tête aux pieds, ç'avait été le visage de miss je-tords-du-cul. Et rien de rassurant, croyez-moi... Des yeux rouges striés de noir, brillants de cruauté, et un sourrie carnassier et sadique qui révélait des dents blanches, des canines aigues. Nom de dieu... ça ne sentais même plus le roussi, on en était déjà au stade de la chair fondue.

J'étais à près de 5 mètres au dessus du sol, et je peux dire que pour une fois, je détestais être en hauteur et aurait donné cher pour être sur le sol. Dix pieds sous terre, bien planquée dans un terrier, m'aurais même mieux convenu en l'occurence. Les effluves violettes me montèrent très vite à la tête, et tout tournait déjà bien trop pour que je réagisse lorsqu'un éclair vint me frapper au crâne. Je m'attendait à éprouver de nouveau une fulgurante douleur, à sentir ma tête exploser sous l'impact. Mais non, rien de tel ne se produisit. Juste la désagréable impression de m'éloigner et de m'endormir en même temps. Puis tout devint noir.

J'avais l'impression de tomber dans le vide. Peu à peu des sensations étranges m'envahirent, comme si... comme si pendant l'espace d'un instant, je ressentais autre chose que ce que j'étais censée éprouver. Vraiment dérangeant et inhabituel. Puis à nouveau plus rien, le néant. Je ne sais combien de temps s'écoula pendant ce moment d'inconscience, mais je suppose que ce ne fut pas très long.

Je repris peu à peu mes esprits. Je sentis le contact froid du sol de pierre sous mon corps, une mèche de cheveux qui me chatouillait la joue, et... et le doux frottement de vêtements qui ne semblaient pas vraiment être les miens! Ma tête me faisait, de nouveau, un mal de chien, et encore, même ces braves bêtes n'ont pas droit à tant de douleur en général. Je bougeais prudemment les doigts, puis le bras, pour ensuite progressivement tâter le sol autour de moi. Bon, rien de suspect, pas de sang, rien qui puisse signaler une quelconque blessure ouverte.

Soudain je pris conscience de quelque chose de vraiment alarmant : mes perceptions avaient changé. Sous le coup de la surprise, j'ouvris brusquement les yeux et me redressai en position assise en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Je voyais, à travers les ténèbres ambiantes, mais je sentais une différence, qui m'échappait certes, mais qui était bien là. Peut-être ce parfum étrange dans l'air, ce coin sombre qui ne l'était plus tellement désormais, ce silence inquiétant qui n'était pas coutumier à la grande bibliothèque, habituellement emplies de craquements et d'autres bruits que faisait son immense carcasse en supportant tout le poids qu'on lui infligeait.

J'avais l'impression d'être sourde, et qu'un imbécile venait de renverser une bouteille de parfum, voire de déo pour "fontaine ambulante". Je portai instinctivement ma mains à mes narines pour les boucher, voir si je ne rêvais pas ou si je n'avais pas un quelconque liquide sur le visage qui aurait pu expliquer cette odeur si forte. Mal m'en pris, car des ongles acérés vinrent m'écorcher.

Putain de bordel, depuis quand j'avais des griffes pareilles?! Je contemplai mes mains, les yeux de plus en plus écarquillés, à la vue des "mes" ongles, bien trop longs à mon goût et couverts d'une conséquente couche de "vernis" rouge, qui avait une significative odeur de sang. Mais qu'est-ce que cela signifiait? Cela ressemblait à une mauvaise plaisanterie de Ninix, qui prenait un malin plaisir à coller des post it dans le dos des gens et autres blagues d'un humour doûteux, à ras les paquerettes. Mais bizzarement, je me dis que ça n'avait aucun rapport avec lui. Oui, parce que me mettre des faux ongles et les enduire de sang pendant que j'étais sonnée, ça c'était dans ses cordes, mais me coller deux air bags version XXL et me fringuer comme une traînée de luxe sur le point de faire son boulot, ça, ça l'était déjà nettement moins.

Horrifiée, Je poussais un cri perçant, du genre qui vous fait vibrer les tympans pendant un moment. Enfin, j'aurais voulu, parce que ce ne fut pas mon habituel sirène ultrason qui raisonna contre les épais mur de la salle, mais une voix plus sulfureuse, plus suave, plus... beurk, du genre qui fait rappliquer tous les mâles à cinq cent mètres à la ronde. Merde de merde et de re merde. C'était pas possible!! ça ne se pouvait pas!! Affollée, je me relevai d'un bond et m'observai, hérissée, totalement affolée, catastrophée et sous le choc. Je n'arrivais pas à y croire. Enfin, je fus bien obligée de me rendre à l'évidence, quand, relevant les yeux, je m'aperçus un peu plus loin. Je laissai échapper un flot de jurons, d'un air aterrée, et restai là, les bras pendants, l'air ébahi, trop sonnée par la vision de MON corps en train de se mouvoir sans moi.

Oui, c'était bien moi, qui, un peu plus loin, venais de me remettre sur mes deux pieds, et m'étirais allègrement comme un chat, et m'époussetait d'un air satisfait. Enfin, quand je dis "moi", en l'occurence, c'était plutôt "mon corps", parce que pour ma part, j'étais plutôt en train de devenir dingue, dans un corp de... succube. Oui, c'était bien ça, j'étais dans le corps de l'autre blondasse. Parce que maintenant, bizarement, ça me paraissait logique (quand les brumes du sommeil se dissipent enfin... ) c'était forcément ça. J'étais peut-être pas la plus calée sur le sujet, préférant les romans et autres bouquins sur la symbolique, la sorcellerie et je ne sais plus quoi encore, les livres de démonologie ne m'étaient pas forcément totalement inconnus, et ça, cette chose immonde qui m'avait tchourée ma bonne vieille carcasse, c'était une saleté de succube. Et merde, même pas droit à un bel inccube plein de muscles...

Même durant mes pires cuites, je n'avais encore porté de pareilles fringues. Une véritable catastrophe. Bon, OK, au moins, la nature de ce corps faisait que je n'avais pas froid, mais c'était pas une raison! Au moins, maintenant je savais à qui envoyé les filles de ma maison close pour leur apprendre leur boulot et comment s'habiller... En revanche, je n'appréciais pas du tout le fait de porter moi-même ces machins. Une sorte de... jenesavaisquoi à la danseuse orientale (même pas un vêtement, un sous-vêtements plutôt...) avec des perles, des trucs en or et tout un fatras de pierres qui pendouillaient, faisait office de "haut" (pour sûr, ça descendait pas très bas...), tandis qu'une "jupe" assortis tentait vainement de se faire passer pour telle. En effet, c'était plus un cache-sexe tout en rubis et autre trucs dorés, tout entouré de voiles de mêmes couleurs, particulièrement transparents. S'y ajoutaient des chainettes et autres breloques. Bref, on se serait cru à un remix des mille et une nuits, version un-poil-plus-dénudé. La grande classe quoi...
- Euh... pour Shéhérazade, c'est pas ici ma grande! Alors reprends ton joli cul, tes deux pastèques ambulantes (j'exagère...) rends-moi mon corps, il te va pas du tout tu sais, et après je suis sûr que ça ira mieux!
Lui balançais-je, tentant de reprendre un peu d'assurance.

Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

Ce message a été modifié 2 fois, dernière modification par "Evangéline" (03.07.2008, 16:34)


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03. 07. 2008, 16:35

Elle me décocha un sourire amusé où brillait toujours la même lueur sadique (quelle horreur!! pareille infamie sur mon visage!!! beurk, je pourrais plus jamais me regarder en face...). Ses, enfin mes, lèvres se retroussèrent avec un mépris carnassier, découvrant les deux opales luisantes de canines vampiriques, tandis qu'elle prenait la parole, modulant ma voix d'une façon qui ne me plaisait guère :

- Mesure ton language où tu vas de nouveau subir les foudres de mon maître, et tu finiras en bien pire état que lui!

Elle ponctua sa phrase d'un mouvement de la tête, pour me désigné la silhouette prostrée de Hellreaper. L'opération ne semblait pas particulièrement agréable. Je ravalais ma salive, avant de demander en grinçant des dents :

- Et c'est qui "ton maître", voleuse de corps?

Pour seul réponse, un petit rire cristallin, dédaigneux à souhait, celui que je réservais d'habitude à Turmac quand il venait de se prendre une torgnole de Luciana. J'enrageais littéralement de la voir en train d'observer mes membres avec un dégoût prononcé, tout en déserrant les lacets de mon bustier. La garce... Dès qu'elle aurait quitté mon corps, je la tuerais et la réduirais en charpie, après l'avoir obligé à porter des cols roulés! Je réalisai alors que la sulfureuse cascade de cheveux qui auréolait ma têter, était blonde, et que, cerise sur le gâteau, j'étais pieds nus, et là par contre, ça faisait franchement froid.

Je priais alors pour que personne ne me vit dans cet état. Enfin, pas très longtemps, parce que je me rendis vite à l'évidence : je ne pourrais pas sortir de ce merdier toute seule. Surtout qu'après réflexion : le maître d'un démon succube ne pouvait être qu'un démon supérieur. Je sentais que ça allait être du joyeux tout ça. Alors, je compris soudain la terreur et l'affolement sans borne qui avait orné le visage de l'ex vampire, un peu auparavant. En effet, une voix tout droit sortie de profondeurs infernales vint résonner dans ma tête, sombre gutturales, et dont chaque accent semblait un coup de crocs dans de la chair. A faire frémir le murs d'effroi.

- Ma démone va t'accompagner futile et faible créature. Mène-là, il nous faut un ouvrage, un ouvrage d'une importance capitale. Si tu échoues, tu ne reverras jamais ton corps, et tu deviendras ma créature dévouée... Je te laisse savourée l'idée de ce que peuvent être les sensations lors d'une mutation en démon, âme damnée. Va, et ne déçois pas ton nouveau seigneur, sinon l'enfer te paraîtra doux, en comparaison de ce qui t'attends!

C'était la première fois depuis longtemps que je tremblais autant d'effroi. Nom de Dieu, j'étais dans la mouise. Mais alors là, jusqu'au cou, au moins!! Voire jusqu'au yeux!! Même la pseudo invasion d'Ultima quelques années plus tôt, ou le Championnat il y avait quelques temps de cela, paraissaient des expérience de bac à sable en comparaison à cette merde intégrale. Et pour la première fois depuis que j'avais mis les pieds dans cette bibliothèque, je rêvais de voir débouler NightLust en train de hurler, son morgenstern brandi : " pas d'activités démoniaques illicites dans MA bibliothèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèque!!!!!!!!!!!!". Oh mais alors, j'aurais donné tous les pots de beurre de cacahouète du monde pour qu'il arrive, escorté de Turmac, même de tout un escadron, pour que je puisse récupérer mon corps et découper cette poufiasse comme il se devait.

Malheureusement, il n'y avait quasiment aucune chance que cela arrivât, et mon corps me tourna bientôt le dos en me faisant signe de le suivre. Vraiment, c'était l'éclate totale... Et pour couronner le tout, je me surprenais à avoir des pensées totalement incongrues. Des pensées... de... succubes. Il ne manquait plus que ça. Roh mais ça ne se fait pas mater un gas qui se tord de douleur par terre!! Merde! Il fallait que je me resaisisse, et vite, parce que si on croisait quelqu'un d'autre, surtout si c'était quelqu'un que je connaissais... et plus je pensais, pire c'était. Je décidais donc d'engager la conversation, bien à contre coeur, avec cette p*** de m**** qui commençait sérieux à me chauffer (pas dans n'importe quel sens du terme, bien sûr --____--").
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

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03. 07. 2008, 16:54

- Euh... il lui fait quoi au juste à Hell? Lâchai-je, en essayant d'avoir l'air le moins désagréable possible.

- Il lui rend sa puissance perdue... Toi par contre, t'as rien perdu au change! Ton corps, à par au niveau de l'ouïe, est nettement moins bien fait que le mien... pitoyable... Ridiculement pathétique...


Je dus faire un effort monumental pour ne pas lui sauter à la gorge avec ses propres ongles manucurés et l'égorger, faisant taire une bonne fois pour toute cette odieuse voix minaudante qu'était devenue la mienne, me faisant honte et insulte. Je marmonnai une réponse avant de questionner de nouveau, acide et moqueuse :

- Et c'est quoi comme livre qu'il veut ton glandu de maître? Il pouvait pas aller se le chercher tout seul? Enfin, tu me diras, il est ptêtre trop occupé à se faire un nouvel esclave préféré... En plus on sait jamais ce qui peut se passer entre eux...

Touché. La dernière phrase m'avait échappé, mais au moins, elle entrait parfaitement dans le mode de pensée de l'autre pimbêche. Celle-ci fit volte face et dégaina une de mes dagues qui se trouvait dans un holster au niveau de la cuisse droite. Pointant l'arme sur ma gorge, enfin plutôt sur la sienne en l'occurence, elle siffla, aussi venimeuse qu'un serpent (dites, mais c'est que je faisais peur moi...) :

- Fais attention à tes paroles sale garce!! Maître Belzebuth fait bien autre chose que "se faire un nouvel esclave préféré"! Et ne l'insulte pas, si tu veux garder la vie, ou même simplement ton corps ou ton âme, soit-elle damnée!

Elle marqua une pause, toute écumante de rage, plongeant dans ses propres yeux écarlates et sombres, tandis que moi-même regardait au plus profond des iris émeraude qui me toisait avec morgue et rancune. Puis, miss succube de l'année reprit, plus calmement, tout en remettant la lame à sa place :

- Nous allons à la rubrique scientifique. Mène-moi vite, et fait en sorte que nous ne croisions personne. J'éliminerai tout individu que nous croiserons. Si ce n'est pas dans mes cordes avec ce corps pitoyablement inésthétique bien que robuste, et bien... je compte sur toi pour me dire ce que je devrai faire en tant que ...toi.

Ce dernier mot fut ponctuer d'un sourire machiavélique, qui promettait à ma réputation bien des tâches. Pourquoi tant de haine... --___--" Tout en remachant ces sombres pensées, je me dirigeais vers la section scientifique. ça aussi c'était super... une des seules sections où je mettais le moins possible les pieds... non non, ça n'allait pas être suspect du tout de m'y voir, accompagnée d'une grande asperge aux trois quarts dénudée!! Bon au moins, la blonde en question tordrait moins du cul qu'initialement...

Je retins un gémissement, car je venais de me rendre compte que, tout naturellement, j'avais pris la même démarche que miss sexyShéhérazade avant qu'elle ne prenne mon apparence. Vraiment, je commençais à paniquer. J'étais prise d'un affreux doute qui me rongeait lentement, tel un acide insidieux : Si je n'arrivais pas vite à récupérer mon enveloppe charnelle, mon esprit allait-il peu à peu se teinter comme celui de cette trainée toute dévouée à un maître démon? Je frissonnai à cette pensée.

Restant prudemment derrière elle, pour le cas où nous aurions fait des rencontres, je la guidais, la gorge nouée, en espérant ne croiser personne, car je venais aussi de comprendre quelque chose : si l'alarme s'était déclenchée, cela voulait dire que tout le beau monde vampirique présent, coincé là, était au courant de la présence démoniaque. Et vu que pour sortir avant l'autodestruction annoncée, il fallait éradiquer la menace, une véritable chasse aux démons avait dû être lancée dans la bâtiment. Et pour le moment, de nous deux c'était MOI, qui avait une gueule de succube. Quelle joie quelle chance... En plus de ressembler à une prostituée, je risquai en plus de me faire tuer par NightLust ou Turmac, ou par tout autre connaissance... Vraiment, c'était génial.

Je fus coupée dans ces sombres réjouissement. En effet, une voix se fit entendre plus loin dans le couloir, derrière le coude qui se profilait à une vingtaine de mètres de là... *Pitié, faites que ce soit un rat, même un gros, oui, c'est ça, un gros rat qui parle! Mais pas un vampiiiire... ;(*
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Evangéline" (04.07.2008, 12:18)


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04. 07. 2008, 00:11

Enfin arrivé au rayon "Histoire Moderne Humaine, 1492-1789", Turmac ne mis pas longtemps à trouver l'ouvrage qu'il cherchait...
Un ouvrage écrit en 1580 par Jean Bodin, Procureur du Roi de France, Démonomanie des Sorciers. Ne pouvant résister à la tentation, Turmac ouvrit l'ouvrage au hasard et commença à lire :

"Dans les procès de sorcellerie, les enfants doivent être forcés à témoigner contre leurs parents... D'ailleurs, je recommande de torturer une jeune fille, un jeune infant, ou une femme délicate, ou quelque mignard, pour instiller la peur de Dieu, je recommande d'appliquer les cautères et fers chauds et de couper les parties putréfiées.
Quant aux sorcières, toutes les punitions que l'on peut leur infliger en les brûlant à petit feu ne sont pas grand chose, et moins douloureuses que les tourments que Satan leur a fait endurer sur cette terre, sans même parler de l'agonie éternelle qui les attend en enfer."

Cela aurait sans doute rappeler aux vieux vampires comme Firunbel la douce époque de "La Grande Chasse aux Sorcières"... On estimait qu'environ 250000 femmes, hommes et enfants avaient été occis en Europe et cela n'était qu'un chiffre minimum. Les tortures étaient non seulement "normales", mais les autorités catholiques enfonçaient même parfois les seins dans la bouche de leurs victimes ; ou dans celle de leurs enfants, en une macabre parodie de leur rôle de mère.

Cela laissa Turmac rêveur un cours instant... Puis le Barde Sanglant se remit en route, direction le rayon "Démagogie".
Manque de bol, le dit rayon se situait à l'autre bout de la bibliothèque... Tournant à l'angle d'un couloir, Turmac tomba nez à nez avec six chiens mutants qui semblaient crever la dalle. MERDEUUUUU.......

Prenant ses jambes à son cou, Turmac se mit à courir comme un taré dans les couloirs poussiéreux de la Bibliothèque... Tourner à droite, à gauche, tout droit... Le pantalon de l'Absorbeur faillit y passer une bonne dizaine de fois. Agrippant son talkie walkie, Turmac appela Cryzer afin de savoir où aller pour être à l'abri :

"Cryzer ! Ici Turmac, j'ai chaud au cul là !"

Pas de réponse... Bon, ben y avait plus qu'à aller au centre de contrôle, vu que c'était le seul endroit avec une porte blindée...
"La foi, pour celui qui se tient au bord de tout ce qu'il connaît, et qui s'apprête à se jeter dans l'obscurité, c'est la certitude qu'il ne peut se passer que deux choses : qu'il trouvera sous ses pieds quelque chose de solide, ou qu'il apprendra à voler"
Horus Lupercal.

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Turmac" (07.07.2008, 18:39)


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10. 07. 2008, 03:47

alors qu'il attendait un signe celeste avec le propriétaire de la bibliotheque pour leur dirent que faire, bloodlovin s'étira longuement avant d'entendre un bruit familier, il se releva précipitemment faisant tomber le pot de beurre de cacahouete qui roula le long du sol sous le regard amorphe et proche du desespoir de nightlust,
bloodlovin parcouru a peine quelque metres qu'un lychantrope lui foncait dessus a toute allure, il esquiva la bête de justesse et la vit finir sa course museau le premier dans un tas de livre,
le loup-garou se retourna brusquement d'un air enragé avec un frisbee dans la gueule et couru vers la direction d'oû il venait en poussant de petit gémissement de contentement,
bloodlovin se rassit pres de nightlust qui récitait une formule de l'un des livres,
"abstineo es ere tinui tentum illaterror oris divinus a um sepelio is ire pelivi pultum interim in ora mundi"
soudain tout se figea alors qu'une voix qui se voulait féminine annonçait:
"il ne reste plus que 24 heures avant l'autodestruction, que toute personne sensible se retienne de pleurer, le niveau d'étanchéité étant amélioré par un sortilège de concentration de mana vous risqueriez de mourir noyer plutôt qu'exploser.
avant de tous mourir veuillez nettoyer vos déchets et remettre tout les livres a leur place et non pas a celle a laquelle vous les avez trouvez, je vous remercie de votre visite et vous souhaite de bien vous éclater dans la bibliothèque de nightlust qu'il a fait lui même tout seul."

le temps c'était arréter et nightlust ouvrit mollement la bouche pour dire:
"donc on met ce RP en stand by jusqu'au 8 aout ... le temps que je prenne des décisions et que je ficèle tout ça ..."
il tardait a bloodlovin d'arriver au 8 aout bien que toute horloge et autre était arrêter,
enfin il saurait la vérité,
enfin il verrait évangéline se faire engueuler pour consommation illicite de produits prohibé et collant,
enfin il saurait si firunbel a réussi ses plans vis-vis de iridia,
et surtout enfin il saurait si les succubes sont aussi chaleureuses qu'on le dit!

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12. 08. 2008, 15:19

Les paroles de Belzébuth résonnaient sans fin dans sa tête. Mais le démon avait cessé de le torturer... comme si le démon savait qu'il n'aurait plus besoin de cela pour s'assurer de son obéissance. Hellreaper frémit : il n'avait aucune idée des desseins que son nouveau maître avait pour lui, pas plus que des pouvoirs dont il l'avait dotés, et cela le terrifiait. Cependant, il semblait bien que bien peu de choix s'offraient à lui : ou il obéissait aux ordres ou il mourrait. Et l'ex-vampire n'avait aucune envie de perdre sa vie, pas après avoir été arraché à l'immortalité. Ainsi, lorsque la voix maintenant presque familière s'immisça de nouveau dans son cerveau, il s'empressa d'obéir. Le maître voulait un mage en pleine possession de ses pouvoirs et il l'aurait, à force d'entraînement.

Hellreaper tourna un regard brûlant vers un coin sombre de la pièce et concentra sa volonté. Il sentit l'énergie brute de la magie courir en lui, et l'air se mit à frémir. Ce n'était qu'un imperceptible tremblement, mais il savait que c'était bon signe : il puisa alors plus profond en lui, et soudain, une déflagration le jeta à terre. Durant un bref instant, il eut la sensation que quelque chose lui déchirait les entrailles, que quelque sombre force était prisonnière dans son corps et cherchait désespérément à s'échaper. Puis... plus rien. Il se releva difficilement et contempla son oeuvre : une sphère incandescente flottait tranquillement devant lui. Cette seule vue délcancha chez le mage un torrent de haine incontrôlable. Il avait besoin de détruire. Avec un hurlement rageur il expédia la boule de feu dans un coin de la salle, pulvérisant quelques étagères. Il frissonna et contempla avec un écoeurement mêlé de surpise ce qu'il avait fait. Il n'avait encore jamais rien ressenti d'aussi fort, et d'aussi... sombre. Il n'avait eu aucune emprise sur ses émotions, et rien n'expliquait cet instant de folie. Cependant, il savait qu'au fond de lui, il était également fasciné par ses nouveaux pouvoirs...

Il décida de tenter une autre expérience, poussé par quelque irrépresible désir d'explorer à fond sa puissance magique. Il banda sa volonté, et peu à peu, des formes apparurent devant ses yeux. Ce n'étaient au début que quelques fragments rougeâtre, qui finirent par s'agglomérer pour former os, muscles et tendons. Quelques instants plus tard, un humain tremblant, misérable se tenait devant lui. hellreaper crispa les machoires alors que la douleur le déchirait de nouveau, mais cette sensation passégère n'était rien comparée à l'ivresse qui s'emparait de lui. Il contempla sa création, tremblante, impuissante, puis déchéna son pouvoir. La pauvre chose prit feu intantanément. L'homme se redressa et commença à courir, dans une tentative futile de fuite. Puis, fatalement, il s'effondra, eut encore quelques spasmes puis s'immobilisa. le son de ses hurlements résonna comme la plus douce mélopée aux oreilles du mage. Il ricanna un instant, et le démon s'adressa à lui :

*Bien. Tu commences à comprendre. A présent, tu es prêt pour ce que j'attend de toi. Tes anciens... "amis" sont sur notre trace, et tu n'es pas prêt à les affronter tous. Pas encore. Il faut donc détourner leur attention. la section scientifique me semble être un lieu de choix pour cela.*


Malgré le ton étonnement peu autoritaire de belzébuth, hellreaper savait qu'il n'avait pas le choix. Il songea un instant avec terreur avec ce qui était en train de lui arriver. il n'avait plus aucune emprise sur ses actes, et sentait confusément son âme se noircir. Quel que soit l'ordre que lui donnerait le démon, il l'exécuterait, et avec plaisir. Ainsi donc, il banda de nouveau sa volonté. il n'avait encore jamais rien accompli d'aussi difficile, mais quelque chose le poussait à continuer. Tous les muscles de son corps se contractaient sous l'effort requis, tndis qu'il focalisait sa volonté sur un seul et unique objectif. Il finit par perdre toute notion du temps, entièrement absorbé par son but. Soudain, il y eut comme un déclic et il sentit qu'il avait réussi, avant de s'effondrer au sol, accablé de souffrance. Mais même en se tordantde douleur, il rit en entendant un hurlement lugubre résonner dans la bibliothèque. il était impatient de voir commetn ses anciens confrères se débrouilleraient face à deux seigneurs lycanthropes...
UT1 : 2829

48

12. 08. 2008, 19:55

Cryzer était assis dans la salle de contrôle. Quelques
minutes plus tôt, il avait entendu les talkies-walkies grésiller couvrant la
voix de Turmac, puis le voyant rouge indiquant leur bon fonctionnement s’était éteint.

« ……Bordel ! Après cette histoire y’a intérêt a
ouvrir un plus gros budget pour cette bibliothèque miteuse ! »



Ne pouvant plus guider ses amis, il décida de surveiller
plus attentivement les écrans, ceux qu’il n’avait pas regardé avant et où, en
réfléchissant, il pouvait voir apparaître quelque chose.

Les vampires étaient tous occupés, l’air en bonne
forme : Bloodlovin et Nightlust plongés dans leurs bouquins, presque
passifs par rapport aux autres : Turmac se battait avec quelques créatures
démoniaques, rien de bien méchant, sur le chemin de la section scientifique,
Firunbel et Iridia marchaient calmement, tuant quelques bestioles démoniaques de temps à autre, rien de
ce côté non plus donc, restait Evangéline. Cryzer contrôla tant bien que mal ses
pulsions devant un corps aussi avantageux, puis il reprit ses esprits : elle
était en train de gueuler on ne sait quoi, jusque là rien de bizarre, la
communication restait coupée, le seul problème est qu’elle était toute seule…

« …Moui, chacun ses trips… »

Elle se dirigeait elle aussi vers la section scientifique.
Que pouvait-il y avoir là-bas ?

« Voyons voir…écran 218, écran 218….Ah !…..
Et merdeeuuh ! »

L’écran était encombré par une petite dizaines de
loups-garous. Cryzer décida d’aller aider sur le terrain, plutôt que de rester
inutile dans la salle mal aérée.
Il se dirigea donc vers la porte. Dans un bond, il fit
demi-tour et mit la main sur un plan de la bibliothèque.

« La dernière fois je me suis perdu. Pas cette fois
(héhé). »


Il était enfin sortit et se préparait à secourir les autres
malheureux quand il porta machinalement la main derrière son épaule, sur le
manche de son katana. Katana qui était malheureusement absent… Cryzer fut pris
de panique, sans arme il ne pourrait VRAIMENT rien faire. Il fouilla dans ses
poches avec frénésie et tomba sur une paire de poings américains.
Enfin armé, il sourit. Dans un élan d’intelligence, il
vérifia quand même la position des lycants qui mesuraient plus de trois mètres ;
des gros baraqués, avec des dents dans la bouche et des mains pleines de
doigts, l’air pas décidé à partir gentiment. Son regard passa des monstres à
ses mains, puis aux monstres de nouveau. Le sourire joyeux qu’il arborait
quelques secondes plus tôt disparut, laissant place à une mine désespérée.

« Bon sang, on est dans une salle de contrôle ici, il
doit bien y avoir une ou deux armes au cas où quelque chose arrive. »


Il balaya la pièce du regard, et découvrit un placard
cadenassé sur lequel était inscrit :

A N’UTILISER QU’EN CAS D’APPARITION DE DEMON ET D’INVASION
DE LOUPS-GAROUS.

« Mon jour de chance ! »

Il défonça la porte d’un coup de pied, et s’empara du fusil
à pompe qui se trouvait dans le fameux placard.

« Cette arme m’inspire… »
6 mois de modération... on va dire que ce qui nous tue pas nous rend plus fort^^

"Lorsque les hommes sont amis, la justice n'est point nécessaire,
mais quand ils sont justes, ils ont encore besoin de l'amitié."

Ce message a été modifié 4 fois, dernière modification par "Cryzer" (13.08.2008, 20:48)


49

14. 08. 2008, 02:08

Iridia ramassait le dernier livre que nous avions trouvé pour le fourrer dans son sac déjà plein. Quand à moi je m'acharnais à fermer ma besace. Nous étions encore dans la religieuse et nous nous appétions à nous mettre en route afin de retrouver des membres de notre groupe.

Iridia et moi-même formions un duo plutôt atypique. En effet la jeune demoiselle vampire avait des manières assez rustres, déjà en opposition à ses atouts physiques. C'était ainsi une personne dont l'apparence faisait contraste avec ma prestance.

Après quelques minutes durant lesquels nous nous bâtâmes contre nos propres affaires nous levons le camp en possession de nombreux livres traitant de l'enfer, l'exorcisme possédant une précision somme toute incroyable sur ces sujets en fait rares. Ma coéquipière arma son Ak-47 de manufacture sans défauts dès que nous passâmes la première étagère. Prévoyante, elle observait les alentours afin de ne pas être surprise. De mon côté je marchais tranquillement à sa suite.

C'est de cette façon que nous parcourûmes rapidement les rayons de la bibliothèque en quête de visages connus pendant plusieurs minutes. Soudain j'entendis les détonations cadencés de l'arme à feu d'Iridia qui visait une créature dont la corpulence était impressionnante. La bête était effectivement de grande taille, d'environ trois mètres, elle possédait des ailes massives dont elle se servit pour nous faire face avec rapidité. Son mouvement fut cependant stoppé par une rafale bien ajusté d'Iridia. C'est alors que la créature tomba lourdement sur le sol poussant par la suite un gémissement de douleur horrible et suraigu.

Convaincue de sa victoire la demoiselle vampire avançait lentement vers sa victime, pointant encore le canon de son arme vers le corps pour le moment inerte de la créature. Lorsqu'elle fut à moins d'un mètre, la bestiole fut secouée par des spasmes.

Une autre détonation retentit et la bête ne bougeait plus. Elle venait en effet de recevoir son ultime 'cadeau'. Désormais assuré de l'état de santé de notre assaillant je me risquais enfin à venir vers son cadavre pour l'observer puis m'accroupissais afin de débuter une étude rapide du sujet.


Taille : 3m environ
Largeur : 1,5m environ
musculature : dense
dentition : bon état, environ 6000 dents
Particularités :
-Présence d'ailes membraneuses dont la formation débute à niveau de son épine dorsale.
-Yeux inexistants tout comme les organes olfactifs ou auditifs.
-Scarifications occultes présentes sur 80% de son épiderme.


Et malgré cet adage d'étrangetés, le démon fut calmé par une rafale de Kalachnikov. Il était en même temps nécessaire de préciser que cinq projectiles l'avait atteint au thorax, trois à l'abdomen et quinze avaoient perforé la boîte crânienne.
En effet c'était devenu une véritable passoire.

J'observais encore les impacts de balles alors qu'Iridia m'interrompit :
"Alors 19999999 quel est le diagnostique?"

Je me retournais alors, avant de répondre un léger sourire aux lèvres :
"Mort par balles je crois, caporal."

Après quoi nous nous remettions en route...
Firunbel fut bouleversé. La phrase soudaine d'Iridia était lourde de significations et de souvenirs. Le vieux vampire repensait donc à cette époque heureusement révolue, soutenant que jamais il n'aurait du être là-bas...


Notre chemin recommençait en même temps que le silence se refit entre nous deux. Un véritable gouffre semblait se creusait à chacun de nos pas. Toujours aux aguets, la caporal avait
adoptée désormais une démarche plus sereine tandis que je continuais à faire confiance à son instinct.

Nous passâmes devant le rayon "Histoire moderne" lorsque nous fûmes assaillit de nouveau. Deux autres entités démoniaques foncèrent vers nous alors qu'Iridia les arrosaient à l'aide de son Ak-47 toujours reluisant. Quand à moi je tirais douleuresement mon arme à deux mains de mon dos, sentant que mon "appel du vent" avait puisé dans mes forces. Les dernières balles du chargeur ricochèrent pour la plupart sur la carapace chitineuse du premier attaquant, lui laissant ainsi l'occasion de faire aboutir son intervention. Les deux démons effectuèrent une attaque en passant, utilisant à leur avantage la vitesse de déplacement que leurs ailles leur procuraient. Iridia parvint à esquiver l'attaque qui lui était destiné grâce à une esquive plutôt désespérée, l'obligeant à se confondre quelques instants dans l'étagère juste derrière elle alors que je parais les griffes acérés de mon ennemi. Encore debout je ne pouvais cependant pas riposter à cause de leur manoeuvre parfaitement orchestrée. Les assaillants faisaient rapidement demi tour malgré les multiples étagères encombrants l'espace alors qu'Iridia rechargeait promptement son arme. Relançant l'opération les deux démons revirent à la charge tandis que la demoiselle vampire n'avait pas finit son office. Soucieux de servir à quelque chose pour une fois, je m'interposais donc, cherchant à faire gagner du temps. Nos ennemis parvinrent à me blesser au bras droit ainsi qu'à l'abdomen. Les plaies plutôt profondes, me demandèrent plus d'efforts pour repousser les attaquants.

Plusieurs secondes s'écoulèrent... peu à vrai dire avant que le mécanisme complexe mais efficace du AK47 se fasse de nouveau entendre. Désormais à couvert, Iridia réussit à abattre l'un démon grâce de nombreuses balles de la tête. Nonobstant sa précision, la vitesse du dernier démon lui permis d'éviter les projectiles. Une fois encore, le magasin de son arme était vide ce qui me signalait que c'était de nouveau à moi. Mon adversaire adopta cette fois-ci une attitude plus agressive, provoquant le contact, il espérait sans doute que mon allié éviterais de faire feu sur lui, broutilles...Ma lame me permis de survivre à plusieurs attaques. En effet ces griffes ne n'attendaient que de la chair à pourfendre...

Les secondes s'écoulèrent de nouveau et la fatigue commençait déjà à m'affaiblir. Mais je tins bon et encaissait ma nouvelle blessure. Au torse cette fois, je retins un cri que je transformais en rage pour repousser mon adversaire. L'antique épée fendit l'air et força le démon à une esquive prononçait.

Clic...le léger bruit de la détente annonça une suite mon tranquille. Le fusil envoya une nouvelle balle dont la percussion fut le signal d'une autre mort...

Une dernière détonation et puis le silence. Le démon venait de recevoir un projectile qui l'avait probablement toucher en plein cœur. Semblables au premier spécimen, ces deux là possédaient un épiderme plus épais et résistant, leur donnant un avantage certain.
Ainsi ces êtres apparaissent pathétiques aux yeux du vieux vampire. Triste, il se rappelle cependant que ces mêmes créatures, abjectes et perverses auraient voulu accomplir un sombre dessein comme elles le firent déjà...

Enfin seuls nous reprîmes notre chemin comme-ci nous venions d'acheter des gaufres...

Je prenais soin de stopper mes hémorragies à l'aide de plusieurs bandages de fortunes et calmais la douleur par la technique que j'avais développé alors...(délire 8| cf Laboratoire... :whistling:).
Tant de souvenirs... tant de peines et de souffrances contenues encore dans ce simulacre de vie. Le vieux vampire se rappelle ces nuits, plus obscures que jamais. Dans ce coffre bien trop dissimulé, il cache, se qu'il aurait voulu partagé...

Après une dernière minute de marche nous arrivions à la section scientifique dans laquelle nous entendions une voix assez familière...

50

15. 08. 2008, 14:15

Décidément, j'aurais préféré des rats. Bon, c'était poilu pareil, mais au moins, ça avait moins de dents. Enfin, maintenant que la greluche avait fini de donner ses instructions (ça faisait bizarre de me voir en train de donner des autres à des énormes machins comme ça...), nous étions reparties, moi traînant les pieds derrière et elle minaudant devant, balançant du bassin comme c'était pas permis et ayant ouvert mon bustier plus que ne le demandait la température. Bon, au moins j'étais soulagée que cet entretien se soit vite terminé... enfin façon de parler parce que les deux créatures ne s'en allait pas effeuiller des marguerites en chantant, et que je m'inquiétais fortement pour les personnes qui elles, se feraient effeuiller dans la joie et les tripes à coup sûr si elles les croisaient.
J'avais le moral en confit de lycan périmé, au fin fond des chaussettes. Et c'était pour dire, vu que je n'en portais point, mes pieds se posant à même les dalles de pierre glacées. Je pensais d'ailleurs à demander à NightLust de faire installer un chauffage au sol. Enfin, si un jour j'avais l'occasion de lui reparler autrement que dans un corps de succube détraquée, et donc autrement qu'avec le risque imminent de me prendre un coup de Morgenstern en pleine poire avant d'avoir pu dire "
Salut Nighty, ça gaze?" ou même "Chauffage au sol".
D'ailleurs, j'avais l'impression que tout le monde avait envie de me frapper depuis que j'étais dans ce corps pourri (bien fait certes, mais porte-la-poisse à un point pas possible...). Oui non mais parce que pendant qu'elle prenait un air machiavélique et donnait des ordres (trop fort... me voir en train de diriger une cohorte de bestioles deux fois plus hautes que moi... trop fort... enfin... je me comprends...), je n'avais pas pu m'empêcher de lâcher un ou deux commentaires, très avisés d'ailleurs, mais qui semblaient lui avoir profondément déplu. Et en récompense du don de mon avis si généreusement offert, je m'étais pris une énorme gifle qui m'avait fait voltiger contre un mur, éclater la lèvre inférieure, et avait manqué me décrocher la mâchoire. Et au rictus de jouissance sadique qui avait étiré ses lèvres (bon, j'en ai marre de m'embrouiller avec le ma ta sa mon ton son et puis le reste, alors merde...), je n'avais pas douté une seconde du fait qu'elle n'avait aucun remord à avoir frappé sa propre enveloppe charnelle. Et ce n'était pas pour me rassurer...

En effet, je savais pertinemment qu'elle n'hésiterait pas à recommencer, avec la force et la cruauté qui faudrait. Elle était prête à tout, que ce soit sacrifier son corps, son esprit, ou son âme (mais je doutais qu'elle en eût une), si c'était pour son maître démon, le fameux Belzébuth. Ce qui signifiait qu'il n'y aurait pas de manipulation contre le grand cornu, pas de traîtrise de sa part, et pas de quartier pour ceux qui oseraient tenter de l'arrêter. ça promettait de joyeux moments.


Je tentai de me souvenir de ce que je savais sur zézé le casseurdevalseuses. Il me semblait avoir lu des rapprochements avec le Diable dans certains documents chrétiens, ou avec le roi des démons. Rien de réjouissant. Ce nom venait, si mes souvenirs étaient bons, d'une divinité philistine, Baal Zebub, qui signifiait "le dieu des mouches" (une merde dans tous les sens du terme quoi...). Mais une autre chose m'était surtout et principalement rester. C'était une étude étymologique. Oui, d'après le document en question, "Belzébuth" signifiait "charrette de fumier". Et ça, c'était ma seule consolation dans cette catastrophe. j'avais encore une belle connerie à sortir à l'autre pouf si elle me les gonflait trop. Bon, vous me direz, j'aurais pu me souvenir de quelque chose de plus utile... oui mais ce n'est pas dans mes habitudes. Surtout que mes souvenirs sur les fameux ouvrages où j'avais vu le nom de Zézé étaient embrumés par d'autres beaucoup plus marquant, et plus précisément la vision de NightLust arrivant en me hurlant "Lâche ça tout de suiiiiiiiiiiiiite!!!!!". Et vu la tronche de démon qu'il m'avait justement faite, la véritable créature infernale m'était très vite sortie de la tête, et je n'avais plus eu qu'à courir comme une dératée jusqu'à ce qu'il se calme, ou plutôt jusqu'à ce que j'arrive à me planquer en hauteur. Il avait d'ailleurs mis un certain temps avant d'arrêter de me jeter des regards soupçonneux et courroucés. En tout cas, depuis, je ne touchais plus aux ouvrages que je me savais interdits... ou en tout cas nettement moins et beaucoup plus discrètement.

Un deuxième point m'inquiétais également : la soif. Mon corps vampirique ne s'était pas abreuvé depuis la veille, et toutes ses épreuves avaient dû l'épuiser. De plus, j'avais nettement distingué cette lueur significative dans l'émeraude de son regard, lorsque après m'être pris ma propre mitaine ferrée dans la joue, le sang s'était mis à ruisseler et à couler sur mon menton, mon cou, jusqu'à glisser entre mes seins... enfin plutôt les siens. Une chose était sûre : elle ne tiendrait pas une eternam sans fluide vital. Et c'était un soucis de plus pour ceux que nous risquions de croiser.

Nous nous rapprochions de plus en plus de cette fichue section scientifique, avec ses foutus bouquins de maths, et ses maudits lecteurs, qui, je l'espérais fort pour eux, avaient déguerpi depuis longtemps. Je sentais de nouveau l'odeur pestilentielle de nos précédents interlocuteurs. mais vu l'odorat dont était doté ce corps, cela ne voulait pas dire grand chose, à part qu'ils devaient se trouver à leur place, quelque part plus loin, voire beaucoup plus loin si mes calculs étaient bons.
Mais soudain, l'autre dinde recommence à me tenter en me posant une question. Prenant la résolution d'être aimable, je l'écoutais sans broncher :
- Que faut-il faire pour que se taise cette sensation qui me tord les entrailles? J'exige que cela cesse.
- Faut me rendre mon corps, et arrêter d'être con... pour le premier critère, tu en es capable, j'en suis sûre et certaine. Par contre, pour ce qui est du second... j'ai des doutes... c'est peine perdue poulette...
Oups... ça m'avait échappé. Et hop, jackpot! Mon poing dans la figure... la lèvre, qui commençait à peine à se cicatriser (à une vitesse exaspérante d'ailleurs... corps à deux balles...) pète de nouveau et je reprends mon rôle de fontaine ambulante. Décidément, ça n'arrêtait pas... Reprenant mon sang froid et arrêtant de jurer à pleins poumons, je lui balançai, mauvaise :


- T'es dans un corps d'absorbeuse pauvre débile! Réfléchis un quart de seconde avec le cerveau que tu m'as piqué!!

Je retins de justesse le "...oh la s*****, ça fait un mal de chien" qui faillit suivre ma réponse. Une expression amusée et satisfaite apparut sur ses traits (mon visage T_T).
- Oh... alors ce n'est que ça... du sang... Je dois avoir de quoi tenir un moment.
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Evangéline" (15.08.2008, 14:37)


51

15. 08. 2008, 14:15

Sur ce elle s'approcha de moi, fixant d'un air avide le liquide rouge qui me dégoulinait sur la peau. Un instant, je craignis qu'elle ne s'abreuve à moi, et je reculai d'un pas. Mais elle me rassura, moqueuse, disant que son précieux sang démoniaque ne serait pas gaspillé pour les besoins primitifs d'une créatures de rang inférieur telle que moi. Je me retins à grand peine de lui faire remarquer que pour le moment, le si précieux sang en question était mien, mais je me doutais qu'elle n'apprécierait pas tellement, et voulant préserver ma lèvre (oui bah, même si ce n'était pas vraiment mon corps, je n'avais pas une folle envie de me faire péter la gueule en continu…) je gardai le silence, attendant de voir ce qu'elle allait faire.
La succube voleuse de corps saisit une des babioles accrochée à son ancienne "ceinture", une sorte de sphère dorée couverte de symboles étranges, et qui se révéla être une fiole.
- Ce sang était censé être utilisé pour une invocation, mais vu que nous n'en aurons apparemment pas besoin, je peux bien m'en servir à d'autres fins…
Et sur ce, elle porta le goulot d'or à sa bouche et bu goulûment le liquide à l'odeur envoûtante et si familière. Je n'avais encore jamais senti à ce point l'odeur du sang. S'il y a une chose que je n'aurais pas regretté d'avoir vécue en ces instants maudits, c'est bien cela. Avoir senti chaque arôme, chaque nuance subtile, chaque effluve enjôleuse, chaque parfum enchanteur, de la vie écarlate qui un jour avait parcouru des artères ingénues, et ce, grâce à l'odorat si fin de la créature dont j'avais le corps. Oui, car de plus, je reconnus immédiatement la senteur caractéristique et délectable du sang d'enfant, substance chérie dont je raffolais. Enfin un point vraiment positif dans la nuit…
Quand elle eut enfin tari sa gourde d'or, elle la remit à sa place, et en saisit une autre. Elle me tendit la capsule ornée d'un énorme rubis (si j'en avais l'occasion, il fallait absolument que je récupère deux trois bijoux sur ce truc, car il y en avait pour une petite fortune) et me somma de mettre du baume sur ma lèvre, car elle ne voulait pas qu'on se fît repérer à cause de mes bêtises. Puis elle fit volte-face pour reprendre sa route, tandis que je la suivais en grommelant, me mettant de sa pommade bizarre qui sentait les plantes (berk) et qui arrêta l'hémorragie à une vitesse hallucinante. La section scientifique était toute proche, et je sentais les ennuis (oui encore, comme quoi il y a toujours pire comme catastrophe intégrale… oui mais non mais c'est à croire que c'est fait exprès…) approcher en même tant qu'elle. L'odeur du fluide vital se nuança bientôt, sans que je comprisse immédiatement pourquoi. Puis vinrent se mêler à l'odeur entêtante du liquide vermeil, celle de corps vivants.
Alors je compris : "on" approchait, et "on" avait perdu sang. Mais avant que je ne puisse la prévenir, la fifille à son démon chéri avait recommencé à jacasser en déformant ma voix d'une manière qui m'horripilait de façon monumentale :
- Quand j'aurai le grimoire, nous le ramènerons au Maître. Sur le retour, pas de quartier. Personne ne doit voir cet ouvrage entre nos mains. Si c'était le cas, cela nous compliquerait trop la tâche. Alors tu as pour ordre de m'aider à éliminer tout intrus. Et j'ai bien dit "ordre". Si tu te retourne contre moi, je rejoins mon corps après avoir mutilé le tien et ainsi ton esprit errera pour toujours entre les livres de cette bibliothèque, sans jamais pouvoir trouver paix… enfin, si ton âme damnée peut encore y avoir droit! Tu es invisible aux yeux de nos ennemis, mon corps que tu souilles étant doté de la capacité de disparaître à la vue des êtres tels que vous. Ainsi, point besoin de combattre. Tu trancheras les gorges, arracheras les cœurs sans que résistance il y puisse y avoir. Et souviens-toi bien de ce qui t'attends si tu ne te soumets pas… Nous triompherons de toute façon, alors réfléchis quelques secondes, autant être…
Et la paf, je lui collais mon poing, à mon tour, dans la poire. Bon, sans savoir comment fonctionnaient les capacités surhumaines de ce corps, j'avais autant de force qu'une huître et n'avais pas dû bien lui faire mal (en tout cas moins qu'à moi en tapant…). Mais au moins, je l'avais fait taire, et avais exaucé mon souhait de lui foutre ma main sur la figure. Je contemplais son expression courroucé et menaçante, ainsi que la légère marque qui naissait sur son menton avec une délectation et une joie malsaine. Et je pensais déjà avec ravissement au prochain coup que je lui porterais, avec ma force vampirique si le destin se voulait clément.
Au fur et à mesure qu'elle avait prononcé ces paroles peines de morgue et de chantage, la rage s'était mise à bouillir dans mes entrailles. Elle croyait vraiment que le fait de risquer de perdre mon âme, mon esprit ou mon corps pouvait me faire trahir qui que ce fût? M'empêcher de jouir de l'immense plaisir de la tuer, dans n'importe quel corps que ce fût, de mes mains et d'entendre ses cris de souffrance s'élever tels les chants de la justice et de la vengeance? Je préférais encore être détruite corps et âme et lui faire regretter l'enfer où elle était née, que de survivre en ayant trahi des gens à qui je devais. Je mentais, je manipulais, je trompais, je tuais, mais pas ceux que je considérais comme mes "amis", même si c'étaient les pires enquiquineurs et attire-merde de l'univers et des agités du bocal de première catégorie.
Mais bon, le moment n'était pas aux effusions. Enfin pas trop. Si je voulais quand même tenter de réussir à lui faire avaler un pull en laine par les narines, il fallait que je survécusse et demandasse à NightLust ou à Turmac du matériel. Donc, pas question de me planter toute seule ou de les liquider bêtement, et encore moins les deux.
Des pas se firent entendre plus loin, deux silhouettes se découpèrent à l'angle du couloir. Je percevais les odeurs de manière trop aiguisée pour reconnaître quelque parfum que ce fût. Cet odora ne discernait pas à la même échelle que les vampires les fragrances, ce qui m'embêtait bien, puisque je sentais sans pouvoir identifier. Mais je n'avais jamais eu besoin de concret pour parler, le mensonge étant une matière première tout à fait malléable en conversation. Et ce fut donc à mon tour de lui susurrer à l'oreille des mots contre lesquels elle ne pouvait rien.
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Evangéline" (15.08.2008, 14:43)


52

15. 08. 2008, 14:19

- Quel instinct remarquable de se taire avant qu'ils ne voient que tu parles dans le vide… je vois que ce corps était fait pour toi… Toutes tes capacités, même mentales semblent décuplées... je suis impressionée pare ton sens de l'observation... Enfin bref, ils sont deux, et si ton, enfin mon, odorat est aussi développé que ce qu'il paraît, tu n'en viendra pas à bout seule. Ce ne sont pas des débutants, et s'ils sont là, c'est qu'aucun mutant ou autre créature que vous semblez avoir lâcher de partout n'a réussi à en venir à bout. De plus, tes sombres sbires ne sont pas dans les parages. Ils ont obéis, ils sont plus loin, et ne pourront pas venir faire le travail à ta place. Et puis de toute façon je doute fort que tu saches te servir correctement d'une arme… Alors pas d'effusions ma grande… Fais ce que je te dit, ça vaudra mieux pour nous deux!

Sur cette dernière phrase qui était loin de me venir droit du cœur, je me tus, car les deux individus étaient maintenant trop proches pour je puisse parler aussi fort. Mon ouïe pour le moins nulle n'entendait que le son de leurs pas, signe qu'ils étaient vraiment près, et bientôt ils pénétreraient dans la lumière d'une des dernières lampes encore en état de fonctionner dans le corridor. En effet, les petits camarades de ma succube semblaient s'être amusés en passant par-là…

Et bientôt, les deux vampires pénétrèrent dans la zone lumineuse. Firunbel et Iridia… manquait plus que ça… et apparemment d'humeur fort mauvaise pour cette dernière qui tenait son AK-47 de manière agressive. Et le sang sur les vêtements du chevalier parlait de lui-même. Ils avaient été attaqués, et y avaient laissé quelques plumes. Mais encore heureux, ils étaient encore assez en forme pour foutre une raclée à mon corps mal dirigé, à deux contre une.

Je commençai donc à souffler quoi faire à la démone déguisée, parlant si bas que je ne m'entendais pas. Mais je savais qu'elle saisirait chaque mots et chaque syllabe, et que les deux autres n'entendrait rien de plus que les courants d'airs qui se baladaient dans le long couloir. Restait plus qu'à manœuvrer habilement… et surtout, il fallait les empêcher de se rendre dans l'immédiat à la section scientifique, sinon ils couraient au massacre. Car un danger bien plus grand que les quelques mutants qu'ils avaient sûrement affronté jusque là les y attendait, et vu leur état, ils ne tiendraient pas longtemps à eux seuls.

Le canon en face se dévia de sur l'absorbeuse qui se tenait, apparemment seule au beau milieu de l'allée. La succube sourit, dans une imitation parfaite qui forçait l'admiration. Le visage de Firunbel se teinta d'étonnement :

- Mlle Évangéline… Vous êtes vous aussi prisonnière de ces lieux? Vous n'étiez pourtant point en notre compagnie tout à l'heure… Savez-vous au moins le pourquoi de toute cette agitation?

Rah… sacré Fifi, toujours en train de vouvoyer à tout va, malgré le fait que je lui eusse demander un nombre incalculable de fois d'arrêter. Enfin bref, ce n'était pas le moment de ronchonner pour ça. Surtout qu'une idée qui avait ses chances de fonctionner venait de germer dans mon esprit… qui avait d'ailleurs bien du mal à se décrocher de Firunbel dont la musculature n'avait rien envier à quiconque. Certes il ne portait pas son énorme armure noire, mais quand même… Saleté de corps de succube…

- Avec ma chance fantasmagorique, y bien fallu que j'y sois… c'était à prévoir, y peut pas se passer une merde sans que je me retrouve dedans avec vous autres! Enfin bref, oui, je suis au courant de la situation. J'ai d'ailleurs pris deux trois coups ^^ /elle désigna le léger bleu sur sa mâchoire/ J'ai croisé Nighty tout à l'heure. Il avait pas l'air joy de voir sa biblio envahie par des démons. Je sens que y a des coups de Morgenstern qui vont fuser pour les couillons qui sont venus foutre le boxon! Ça va être marrant…

Je me retins de faire des remarques sur le fait qu'il était seul avec Iridia, et soufflai à la succube les expression physionomiques appropriées. Enfin ce dernier point était inutile vu qu'elle semblait connaître par cœur mon éventail de mimique… c'était à foutre les jetons, comme si elle était… vraiment moi. Et toutes ces pensées tordus qui me venaient tout naturellement commençait à m'inquiéter sérieusement aussi.

Faisant un effort pour fixer une bonne fois pour toute mon attention sur le but à atteindre, je continuai à écouter la conversation et à glisser son texte à mon usurpatrice.

- Oh… Et NightLust vous a laissée aller seule par ces corridors infestés de créatures immondes?

Merde… il avait oublié d'être con ce jour-là… Bon, problème vite résolu : je n'étais peut-être pas de taille à massacrer seule un loup garou de plus deux mètres de haut, mais j'étais largement assez rapide pour me carapater avant que la bestiole en question ne bougeât une griffe.

- "Courage fuyons" c'est ma devise quand je suis pas de taille Firunbel… je te le rappelle… Je ne sais pas si tu te souviens la fois où je t'avais convaincu de faire la course avec moi…

À cette évocation, il eut un sourire. Oui, ça avait été un grand moment de rigolade… enfin, le moment n'était pas aux joyeux souvenirs. J'observai rapidement le fardeau des deux compères : des ouvrages. Apparemment, il y a vait une chasse aux bouquins dans cette bibliothèque, et ce serait à celui qui serait le plus rapide que reviendrait la victoire… Avant qu'il ne recommençât à poser des questions, je continuai :

- Il veut que tout le monde le rejoigne dans l'aile Nord. Il a trouvé quelque chose je crois, dans les rayons qui n'ont pas encore été réorganisés. Il faut que vous le rejoigniez le plus rapidement possible là-bas avec ce qu'il vous a demandé. Moi j'ai un dernier recueil à pêcher et je vous y rejoins également… enfin, si je n'y arrive pas avant vous… :P
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

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15. 08. 2008, 14:20

Petit défi pour les faire se magner l'arrière train, et le fait que NightLust exigeait quelque chose par rapport à une éventuelle porte de sortie. C'était un minimum pour les faire dégager. Iridia n'avait pas piper mot, tenant toujours son arme chargée, prête à tirer. Elle ne semblait pas d'humeur bavarde pour une fois, et regardait la succube d'un air soupçonneux. Elle avait trop d'instinct cette fille… dangereuse, il ne fallait pas qu'ils s'attardent sur les lieux, sinon les grosses boules de poils allaient rappliquer, attirées par l'odeur. Ne restait plus qu'à espérer que son instinct de survie et son bon sens, si elle en avait, lui soufflerait également de débarrasser le plancher.

Deux trois autres questions de la part du vampire aux mille lunes, immédiatement suivies de réponses agrémentées de deux trois détails bien placés et de deux trois réflexion "à la moi", et j'y étais presque. Comme quoi un peu d'assurance et l'habitude de mentir peuvent sauver des vies ou tout du moins les prolonger quelques minutes.

- Il ne manque plus que vous et Turmac là-bas… et puis moi aussi. Mais il faut se hâter, j'ai pas envie de finir en grillade pour démon mégalomane --___--". À tout à l'heure les vieux! :D

Sur ce, je poussai la succube en avant et la suivait de près, me dirigeant vers la section scientifique que l'on apercevait un peu plus loin. Je les envoyais je ne savais trop où, et surtout vers je ne savais quoi ou qui, mais au moins, ils avaient une chance de réellement tomber sur NightLust ou Turmac en chemin. Les deux seuls vampires dont j'étais certaine de la présence en ces lieux en dehors de Firunbel et Iridia... Bientôt, le bruit de leur pas résonna de nouveau, plus rapide, et l'écho de leurs paroles soudain très animées, disparu peu à peu. Apparemment, ça allait d'abord causer avant de se décider définitivement. Mais bon, tant qu"ils s'éloignaient un peu avant…

Pouf en chef se retourna vers moi, un sourire de profonde jubilation aux lèvres, les yeux brillant de satisfaction. Et elle me lança, railleuse, en reprenant cette voix immonde qu'elle avait faite de la mienne, et qu'elle avait abandonnée le temps de l'entrevue avec les deux vampires :

-Et bien tu vois, tu peux être une servante docile et intelligente quand tu veux… Tu as même réussi à les éloigner un peu… C'éty pô mignon! la ptite vampirette essaie d'aider ses petits camarades... Comme quoi tu as tout à gagner à collaborer! Mais ne te leurre pas! Ils se soumettront tous, ou mourront jusqu'au dernier! Le pouvoir de maître Belzébuth sera absolu et nous pourrons voir fleurir le mal comme tout un jardin de roses noires… quel délice en perspective..

* Gna gna gna… parle à mon cul ma tête est malade, pétasse…*

Et là, de nouveau du bruit. Cette fois, c'était fort, ça courait vite et à toute allure, et c'était poursuivi.

*Oh pitié… j'aimerai beaucoup croiser des rats poursuivis par un chat aujourd'hui dans cette bibliothèque…*

Bon… apparemment c'était un jour férié pour les prières. À moins de considérer Turmac comme un gros rat et les chiens mutants qui faisaient claquer leurs mâchoires juste derrière lui comme d'énormes chatons…

Je détournai immédiatement les yeux du bel absorbeur, voulant éviter toute distraction male venue, et glissai à l'oreille de trouduc première un semblant d'idée venant de fleurir dans ma tête. Et au fur et à mesure que je parlais, la chose prenait forme, et m'ouvrait une pitite ouverture vers un quelconque échapatoire.

- Aide-le celui-ci. C'est le fameux Turmac… Il arrivera forcément à s'en débarrasser, et si tu le laisses se démerder, il reviendra à un moment ou à un autre, et ce sera pas pour t'offrir une clope! Il est bien capable de te ramener à NightLust par la peau du cul, alors évite de te le mettre à dos… Surtout que ça m'embêterai beaucoup qu'il m'en veuille, si tu vois ce que je veux dire… j'aimerai pas avoir froid la nuit à cause de toi…

Un sourire explicite naquit sur les lèvre pulpeuse que la démone s'était octroyé. Apparemment, elle était en manque de son passe-temps favori, en plus d'être en manque de sang. Et Turmac, grand, musclé et pour le moins beau garçon, qui venait de débarquer avec une meute de chien pendue au derrière, semblait lui donner des idées. Elle dégaina mes deux sabres. Je frissonnai de dégoût et de rage qu'elle posât la main dessus, mais ne dit rien, continuant à sourire d'un air entendu. Décidément, cette succube m'aurait tout fait faire…

Turmac "me" vit enfin et brailla un truc qui devait être une demande d'aide par rapport à son "cul qui commençait à chauffer" et une certaine bouteille de rhum. Et pendant que les deux guignols s'occupaient de leurs clebs enragés, je pensai très fort :
* T'as intérêt à percuter trou du cul!! X( Je te jure que si tu joues les pervers aujourd'hui, tu le sentiras passé! :cursing: Fais marcher tes méninges… franchement, moi en train de t'allumer sans raison et sans avoir bu, … faut être complètement shooté pour… :S pitié Turmac, j'en ai marre de penser des trucs glauques!!! ;( J'en ai marre de voir mon corps habité par une démone encore plus pervers que toi et qui n'a qu'une idée en tête : faire chier le monde et servir un type dont le nom veut dire "charrette de fumier"! Ce corps est horrible!! ;( J'ai les orteils qui vont bientôt noircir tellement je caille! Aide-moi!! Je te donnerai deux caisses de vodka ou n'importe quoi, mais par pitié, percute… ;( * Et sur ces quelques pensées mi énervées mi désespérée, et qui continuèrent en un fatras emmêlé et de plus en plus perturbé, je me calai dans un coin pour les regarder agir. Je ne doutais pas une seule seconde que la détentrice de mon corps n'aurait besoin d'aucune aide pour ce qui allait suivre, et je n'avais plus qu'à faire confiance à Turmac…
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

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16. 08. 2008, 00:00

- OOOOHHHH PPPPUUUUTTTTAAAAIIIINNNN !!!!

Bordel de merde, les clebs n'avaient pas du bouffer depuis une semaine ou je ne m'y connaissais pas... Une demi douzaine de chien faisant au bas mot 2 mètre de longueur sur 1 de largeur et 1,50 de hauteur. Pas de quoi vous faire bander et encore moins de vous faire vous arrêter fumer une clope.
Cela faisait bien 10 minutes que Turmac courait au hasard dans les rayons de la bibliothèque essayant désespérément de semer les molosses qui en avaient après ses deux lobes charnus situés dans le bas de son dos... Il avait réussi à en dézinguer deux en effectuant moultes cabrioles et autres pas de danses qui se révélaient utiles en combat lorsque l'adversaire était un "poids lourd".
Mais cela n'avait pas suffit à faire fuir les quatre restant et avait même contribué à les exciter d'avantage... Le Barde Sanglant courait à perdre haleine en tentant de rejoindre le centre de contrôle sans se faire becter un membre et continua donc sa folle course aux travers des rayons pendant cinq minutes avant de voir dans un rayon un minois qui lui était familier... Evangéline... Bordel, elle était là aussi cette poissarde...

- Evy !!! Aide moi bordel !!! J'ai l'arrière train qui chauffe sévère là !!!

Ni une ni deux, la tchote absorbeuse dégaina ses sabres chéris et fonça dans le tas, découpant, plantant, déchiquetant tout ce qui passait à sa portée.
Turmac, de son côté, s'était percher en haut d'une étagère et envoyait des carreaux dans les bestioles ; les notes volaient au dessus du massacre et semblait annoncer aux quatre clébards sans cervelle que la mort avait décidé de se rabattre sur quelque chose d'autre qu'un vampire. Bien entendu, Turmac s'en donna à coeur joie :

- YAHAHAHAHA !!!! JE VOUS EMMERDE SALES BÊTES !!!! VOUS PENSIEZ POUVOIR AVOIR MA PEAU AUSSI FACILEMENT ???? PRENEZ VOUS CA DANS LE CUL SALES MONSTRES !!!!

Bientôt les corps sans vie des mutants tombèrent au sol et redéfinirent la couleur du carrelage. Le sang ruisselait à flot sur le marbre de Carrare et le seul bruit inhabituel ne fut que la respiration saccadée de Turmac qui reprenait un peu son souffle...
Il descendit de son perchoir, s'assit sur son séant et s'alluma une cigarette... Il tira une longue bouffée sur sa sèche avant de recracher un épais nuage de fumée bleutée qui s'envola dans les airs ; on aurait dit que les âmes hypothétiques des mutants fraichement occis prenaient de l'altitude avec cet amas de goudron, de nicotine, d'oxygène et dioxyde de carbone...

- Turmac...
- Oui Evy ?

L'Absorbeur tourna la tête... Evangéline le fixait avec des yeux qu'il ne lui avait jamais vu... Un regard qui ne laissait guère de place à l'explicite.
La belle Absorbeuse avait perdu tout son côté enfantin en l'espace d'une seconde et s'était littéralement transformé en une bombe sexuelle à qui il aurait été impossible de dire non... Pendant le combat, le Barde Sanglant n'avait pu voir que le décolleté de la jeune femme était à la limite de l'atteinte à la pudeur ; mais pour le coups, il s'en foutait pas mal... Elle avança vers lui, pas à pas, faisant claquer ses talons sur le sol avec une régularité de métronome. Elle le fixait avec des yeux gorgés de désir et cela n'était pas pour lui déplaire...
Elle s'approcha encore et encore et encore jusqu'à être à moins de vingt centimètre de lui ; elle se pencha, offrant ainsi à Turmac une vue imprenable sur ses formes avantageuses. L'Absorbeur n'en croyait pas ses mirettes ; et tandis qu'il se répétait une réplique de "La Vie de Brian" des Monty Python : "Always look on the bright side of life", la belle demoiselle colla ses lèvre aux siennes en un long et langoureux baiser...
Elle le poussa en arrière et avant qu'il n'eut pu se redresser, elle était à cheval sur lui. Elle déboutonna son pantalon, laissant entrevoir une lingerie fine de première qualité... Puis, elle commença à faire courir ses mains sur le torse du Barde Sanglant avant des les faire remonter à hauteur de sa poitrine opulente.
Turmac sortit sa flasque d'alcool maison et s'en envoya un coup derrière la cravate...
Alors, la petite Evangéline qui ne paraissait plus si petite que ça si l'on avait la même vue que Turmac saisit la flasque dans un mouvement de bras emplis de sensualité... Elle en but une gorgée...

L'effet du breuvage du Directeur en Second ne se fit pas attendre. La donzelle se retrouva à s'étouffer... Le premier toussotement fit reprendre ses esprits à Turmac qui envoya directement un violent crochet du droit à ce qui avait paru être Evangéline une seconde plus tôt. Le corps d'Evangéline s'affala un mètre plus loin et l'Absorbeur s'empressa de pointer son Shamisen traficoté sur la personne qui lui faisait face...
Ce n'était pas Evangéline ; il aurait dut s'en rendre compte plus tôt... Mais bon, chacun ses faiblesses...

- Qui es-tu ? Qu'as-tu fais d'Evangéline ?
- Mais je suis Evangéline Turmacounet...
- A d'autre connasse...
- Mais je te jure...
- Arrêtes ton char Ben Hur... D'une, Evangéline ne m'aurait jamais affublé d'un surnom aussi débile ; du moins pas en face de moi ou de suffisamment loin. De deux, elle a déjà gouté une fois au contenu de cette flasque et cela lui a amplement suffi. Et enfin, je me rappelle l'avoir entendu dire "qu'il gèlerait en enfer le jour où elle coucherait avec moi"...

Merde, trop tard... La salope d'allumeuse de merde s'était remise sur ses guibolles et s'était de nouveau jeté sur le Barde Sanglant mais plus avec les même intention. Pris au dépourvu et n'ayant surtout pas envie de tirer sur une de ses connaissances qu'il appréciait, Turmac fut désarmé et dut lutter à mains nues...
Le couple roula plusieurs fois avant que l'Absorbeur prenne le dessus...

- Espèce de saloperie ! Rend son corps à mon amie ou je t'y forcerai !
- Et que comptes tu faire ? Torturer son enveloppe charnelle ?
- J'ai beaucoup mieux.

Il envoya un violent coups de poing à la créature et sortit un petit crucifix de sa besace et le plaqua contre le front de son adversaire du moment.

- In nomine patris et filii et spiritus sancti...
- Rhââââââââ !!!
- Très glorieux Prince des armées célestes, saint Michel archange, défendez-nous dans le combat, contre les principautés et les puissances, contre les chefs de ce monde de ténèbres, contre les esprits de malice répandus dans les airs (Eph. VI, 12). Venez en aide aux hommes que Dieu a faits à son image et à sa ressemblance, et rachetés à si haut prix de la tyrannie du démon (Sag. Il 23; Cor. VI 20). C'est vous que la sainte Eglise vénère comme son gardien et son protecteur ; vous à qui le Seigneur a confié les âmes rachetées, pour les introduire dans la céleste félicité. Conjurez le Dieu de paix qu'il écrase Satan sous nos pieds afin de lui enlever tout pouvoir de retenir encore les hommes captifs et de nuire à l'Eglise. Présentez au Très-Haut nos prières, afin que, bien vite, descendent sur nous les miséricordes du Seigneur; et saisissez vous-même l'antique serpent qui n'est autre que le diable ou Satan, pour le précipiter enchaîné dans les abîmes, en sorte qu'il ne puisse plus jamais séduire les nations (Apoc., XX, 2-3)...

Des pas se firent entendre dans le couloir... On accourait...
"La foi, pour celui qui se tient au bord de tout ce qu'il connaît, et qui s'apprête à se jeter dans l'obscurité, c'est la certitude qu'il ne peut se passer que deux choses : qu'il trouvera sous ses pieds quelque chose de solide, ou qu'il apprendra à voler"
Horus Lupercal.

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16. 08. 2008, 14:03

En effet nous finîmes par croiser Evangéline. Celle-ci avait changé ces habitudes vestimentaires d'une manière plutôt significative. Son décolleté par effectivement de lui-même dans ce sens, libérant la l'angle de vue sur des formes assez évocatrices...

Je parvins, au prix d'un effort sincère, à omettre ces détails afin d'engager une conversation au cours de laquelle nous apprîmes que Nightlust désirait que l'on se retrouve à l'aile Nord de la Bibliothèque. La jeune demoiselle semblait pressée ce qui abrégea la discussion et nous permis de reprendre promptement notre route vers notre nouvel objectif. Après des adieux sans convictions nous continuâmes à marcher dans les rayons de livres. Je finis par me rendre compte de la nervosité dont "jouissait" Iridia. En effet elle montrait clairement qu'elle ne souhaitait pas être de nouveau prise au dépourvu de par son attitude presque menaçante avec son fusil.

En vérité je vous le dis, être à ces côtés en cet instant ne fut pas très agréable...

Une petite minute passa dans le silence, encore.
Me souvenant qu'il fallait, par politesse, tenir une discussion avec une damoiselle, je tentais une approche, en douceur, adéquate à la situation:

" Vous savez Iridia, il faudrait peut être penser à quel livre il faudra jeter notre dévolu en priorité, cela pourrait nous faire gagner un temps sans doute précieux."

La réponse plus équivoque que jamais ne se fit pas attendre. En effet le silence revenait, rapidement creuser un fossé béant...

D'aaaccoorrd... :S pensais-je alors qu'elle continuait à scruter les alentours comme-ci aucuns mots ne venaient de s'éteindre.

Nous finîmes par être déranger, un fois de plus. Mais cette fois se fut le Kami qui revint. Plus grand qu'au moment où il nous avait quitté, il s'adressa à nous de la même manière :

"Vampires, j'ai peut être trouver ce que vous cherchez, une succube parcourt les couloirs venteux de cette bibliothèque aux côtés de l'une des vôtres."
Espérant obtenir plus d'informations Iridia demanda innocemment
:
"Qui est elle? Bouges ton cul, on n'a pas que sa à foutre!"
A ma surprise le Kami ne fit pas de remarque et continua son rapport sur la demande de la demoiselle:
"Il s'agit de celle que vous nommez Evangéline. Elle erre à ces côtés, prisonnière de son pouvoir démoniaque. Je dois aussi vous dire qu'elle vient de rencontrer un dénommé Turmac qui était dans une situation peu enviable. Lorsque je suis parti, ils s'apprétaient à s'accoupler."
Ces derniers mots furent rudes à entendre. Pour moi et pour Iridia c'était une nouvelle plus que mauvaise. En effet le pouvoir des succubes est principalement sexuelle, ce qui voudrait dire qu'il allait tomber sous son influence. Mais cette discussion fut interrompue lorsqu'Iridia m'agrippa l'épaule avec force avant de dire :"Grouilles toi Don Quichotte il faut le tirait de là!"

Ne prenant pas la peine de répondre je courus à sa suite en adressant un geste d'adieu à l'élémentaire. Parcourant rapidement le chemin en sens inverse, nous arrivâmes enfin alors que Turmac se tenait sur Evangéline en train de réciter des prières d'exorcisme. Nous voyant arriver, Tumac nous hurla :
" Ce n'est pas la vraie Evangéline! Veeenez m'aider bande de tanches!! "

Convaincu par cette introduction j'accourais à ces côtés, pour enfin m'adresser à la fausse Evy :

"Où est elle?! Parles sinon je t'enferme là-dedans!"

Je sortais au même instant une pierre noire. Surprise, la créature mit un petitmoment avant de comprendre et à se débattre. La vue de la pierre d'âme faisait en partie son effet. En quelques secondes, la force de la créature sembla se décupler, lui permettant de se défaire de Turmac, qui n'avait pas encore terminé son incantation. Celui-ci fit un vol plané jusque dans une étagère alors qu'Iridia se jeta à son tour sur le corps d'Evangéline. La caporal vola à son tour mais se réceptionna avec bien plus de grâce au milieu de l'allée avant de revenir à la charge. Consciente du danger que je représentais pour son âme démoniaque, la succube se jeta sur moi après avoir empoignais l'un des sabres de la vraie Evangéline. Prévenu de cette attaque, je parvins à l'esquiver sans difficultés comme les suivantes. L'entité finit par prendre la deuxième arme et se laissa dans un nouvel assaut, désireuse de me défaire de mon artefact.
Fatigué de mes précédentes actions je voulais en finir vite. C'est pourquoi je devais préparer le terrain pour mes comparses. Je me jetais donc littéralement sur la fausse Evangéline, encaissant les deux lames qui perforèrent mon abdomen en deux endroits. Pour ma par j'enfermais le corps de ma cible dans mes bras, sous une pression importante, l'obligeant à l'inaction. Après quoi je débutais une prière :

"Je suis là, Seigneur, conformément aux directives que j'ai reçues pour chasser de ce lieu toutes cette entité néfaste qui a pu s'installer dans ce corps.
Aide-moi, Seigneur, à rendre ce simulacre afin que la Lumière radieuse et chaleureuse de ton amour seule y demeure.
Je jette loin de ce lieu, je rejette au gouffre obscur de l'infini mystère souterrain et aux Ombres, tout ce que cette âme peut contenir de vibrations et de fluides destructeurs.
Que la Lumière d'amour du Seigneur inonde ces lieux et réchauffe cette pièce pour que, dans cette ambiance divine, l'amour et la vie puissent s'épanouir et vibrer…"

Presque à bout je continuais à tenir notre adversaire, décidé à ne pas faillir et sentant que la prière de Turmac avait agit au plus profond. Cependant je me tus, gardant mes dernières forces en attendant que l'instant où je devrais faire usage de la pierre se présente. J'attendais ensuite Iridia réciter une nouvelle prière, soutenu par Tumarc. La succube ne cessa pas d'hurler dans mes oreilles, me donnant une envie supplémentaire de la faire taire à jamais. Je n'entendais qu'elle mais je savais par ce cri que les deux autres accomplissaient le rituel avec perfection. Pensant que la chose touchait à sa fin, je continuais de mon côté la récitation :
"Ombres, quittez ce corps, je vous l'ordonne au nom de Dieu dont je suis aujourd'hui l'instrument, le glaive flamboyant."

Après quelques secondes, le corps occupé par la succube se convulsa violemment. Plusieurs spasmes l'agitèrent mettant à l'épreuve son corps et expulsant l'âme maudite hors de ce corps déjà damné. Enfin, dans un dernier effort, je tentais d'enfermer cette entité dans le bloc de pierre sombre. D'une ultime prière, l'âme fut dirigée vers ce simulacre de pierre, accueillant cette noirceur avec sérénité. Cependant la pierre vibra et finit par explosait, libérant la succube qui erra quelques instants avant de diriger son âme vers...

Pour ma par je posais doucement le corps d'Evangéline avant de m'effondrer presque sans grâce à côté, exténué par mes blessures en train de se régénérer. Tout était trouble, les couleurs, les formes, les sons. J'attendais donc, allongé bien plus pathétique qu'à d'accoutumé.
L'agitation battait encore son plein, un nouvel évènement semblait s'être produit...

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19. 08. 2008, 16:35

La porte claqua violemment ! A première vue on aurait pu croire une attaque ou quelque chose du genre, mais en fait en y prétant attention on voyait simplement, un vampire bouteille à la main complètement bourré...il était dans une tenue "non-correcte" pour la plupart des vampires, ils devaient tous se dire " Mais qu'est-ce qu'il fout lui ?! ".



Là était la question parce que dans son était lui même ne devait pas savoir ce qu'il faisait ici. Il semblait agité ! En effet puisqu'il entra en titubant et surtout en insultant tout le monde secouant sa bouteille dans tous les sens. Mais apperement il semblait dejâ avoir du mouvement en ce lieu, alors Wiper en rajoutera d'avantage. Il hurlait injure et menace a chacuns des personne qui se trouvaient ici. Puis de son autre main il sortit son couteau et le pointa sur une femme... Il s'en approcha puis l'attrappa par le poignet et regarda tout les autres toujours en hurlant insultes etc...

-"Hééé ! Fillez vot' blé ou j'l'allume !!! J'déconne pas bordel, et après j'vous fais tous pété la tronche !!!"

Wiper n'était quasiment plus conscient, en même temps même conscient il serait largement capable de faire ca, mais avec beaucoup plus de réflexe ^^'

D'ailleurs en parlant de reflexe, Wiper venait de les perdre car...il lanca sa bouteille vers un vampire mais, sous l'effet de la drogue et de l'alcool il la lanca complètement à coté ! elle toucha surtout de vieux manuscrits qui devaient avoir une grande valeur...

-"Alors !!! Z'attendez quoi ??!! Qu'j'la bute ???"
No Future And Anarchy !

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19. 08. 2008, 17:07

La situation était critique pour l'engeance du mal qui se retrouvait sans corps. Elle survolait la scène et de petits vrombissements indiquaient qu'elle était très en colère. L'air claquait par intermittence et tous les vampires tentaient de localiser la chose.

Firunbel était inconscient et les autres étaient trop occupé avec la succube pour voir une porte dérobée s'ouvrir. Un vampire plus que bruyant fit son entrée.

"J'vous encule bande de tarés ! Z'êtes de couilles molles marinées dans des fientes de pigeons bande de cons !!! Z'allez voir qui c'est le chef ici putain !"

Un vrai ivrogne en somme. Le mec ne semblait pas savoir ce qui se passait et pensait foutre un peu de bordel pour son propre compte. Le temps que les autres réalisent ce qui se passait et qu'ils tournent tous les yeux vers l'inconnu, celui-ci étreignait une catin et menacé de l'égorger.

-"Hééé ! Fillez vot' blé ou j'l'allume !!! J'déconne pas bordel, et après j'vous fais tous pété la tronche !!!"

Tout le monde regardait l'air ébahit. Personne ne connaissait les deux zouaves qui étaient présent mais il semblait qu'il en était de même pour eux.

-"Alors !!! Z'attendez quoi ??!! Qu'j'la bute ???"

Turmac bavait déjà en voyant la plastique parfaite de la donzelle et il ne put s'empêcher de sortir une phrase des plus poétiques :

"Putain elle a du matos sous le capot celle là ... quoique le capot n'est pas vraiment là ... celle là, je la baise ce soir !!!"

La jeune demoiselle fortement pourvue en poumon se fit entendre pour la première fois et la surprise fut totale :

"Oui mon petit Turmi, je t'autoriserai à me faire ce que tu veux si tu sauves mes miches de ce crétin qui a une putain d'étreinte. J'espère que vous avez du beurre de cacahouètes pour me réconforter après tout ça ... j'en garderai pour faire quelques trucs avec notre bel absorbeur."

Aucun doute c'était Evangeline qui était dans ce corps ... mais certains propos étaient tout de même un peu bizarres.

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19. 08. 2008, 19:09

Un vampire venait de remarquer Wiper et son "otage" aparement cela ne le dérangeait pas trop...on dirait même qu'il se passe qu'elle que chose de plus important dans cet bibliothèque...bref ! Un vampire dit en parlant de la catin:

"Putain elle a du matos sous le capot celle là ... quoique le capot n'est pas vraiment là ... celle là, je la baise ce soir !!!"

Cette phrase a eu pour effet de faire marrer Wiper qui était carrement défoncé.

-"HAHA ! T'as pas tord mec ! Mais c'est qu'elle est bien bonne cette p'tite chienne !! Qu'est c't'en dit si j'te ramène chez moi hein ??"

Wiper s'agitait il bougeait de plus en plus, à la fois pour attirer l'attention, mais à la fois pour examiner ce qui ce passait ici ! Trop bourré pour comprendre la scène il recula et .... ce con se tauga en arrière, laissant tombé son couteau sur son molet, le jeune défoncé hurla de douleur.

-"RAAAAAAAAH ! BORDEL DE MERDE !!!! PUTAIN FAIS CHIER !!!!"

Il retira la lame d'un coup sec ce qui lui fit poussé un second hurlement. Quel bouffon n'empeche...la femme pue s'echaper et lui au final il se plante le molet...l'alcool et la coke ca lui réussi pas...

Il se releva en boitant tout en titubant toujours sous l'effet de produit illicite,il sortit son vieux glock puis dit à l'arrache:

-"Al..alors !!? L'fric il arriv ou pas ? Faites chier....z'etes long bordel !!!"
No Future And Anarchy !

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19. 08. 2008, 21:54

Alors que j'étais en train de jouir du spectacle délectable de l'autre catin en train de hurler à la mort, une trace de crucifix sur le front et des prières plein les oreilles, encore une merde me tomba dessus, avec perte et fracas. Il fallait s'y attendre, c'était trop beau pour être vrai... Il avait fallu être vraiment idiote pour croire l'espace d'un instant que j'allais pouvoir retrouver mon corps et pouvoir me venger sur l'autre couillonne. Non, bien sûr, il était obligatoire de s'en (re) prendre plein la gueule avant...

Enfin quand je dis "une merde", c'est plutôt deux. Mais bon, de la seconde je n'étais pas vraiment consciente. Pour sûr, il est dur de se rendre compte du fait que son esprit est complètement perverti par son propre corps, qui en l'occurence n'est pas celui que l'on a d'habitude. Bref, le merdier quoi.

Pour le bug principal, c'était un gros pommé qui venait de surgir d'un mur (qui s'était ouvert comme par magie juste à côté de moi, comme par hasard...). Le type en question puait l'alcool mal distillé, la coke à deux LOL et la clope par-dessus le marché. Le malotru, juste après être apparu (et m'avoir fait faire un bond de dix mètres par la même occasion), m'avait saisie à bras le corps et fichu un couteau sous la gorge. Le pauvre gars semblait complètement défoncé, et il aurait été bien difficile de déterminé si c'était plus à cause de l'alcool ou de la drogue, si vous voyez ce que je veux dire. Sa main qui me maintenait ne se génait pas pour se balader, et j'avais beau me débattre, le bougre avait une poigne non négligeable.

Alors je percutais quelque chose (de positif pour une fois) : si ce gros neuneu shooté avait pu me prendre en otage, c'était qu'il pouvait me voir, et à moins de pure malchance, les autres aussi. Enfin une bonne nouvelle... encore fallait-il que cet imbécile me lâchât. Il s'était mis à déblatérer n'importe quoi, exigeant qu'on lui donnât " l'blé ", en menaçant de me saigner dans le cas contraire. Décidément, c'était ma journée... à croire que le con qui organisait tout ça s'était endormi sur la touche "emmerdes à gogo". En tout cas, les autres nous fixaient avec des airs ahuris... ou tout du moins iridia, vu que Turmac était trop occupé à baver :

- Putain elle a du matos sous le capot celle là ... quoique le capot n'est pas vraiment là ... celle là, je la baise ce soir !!!

Bizarrement, aucune envie de meurtre ne me prit, sans compter celle concernant mon preneur d'otage, qui m'aurait pourtant bien plu si son odeur avait été plus agréable et s'il n'avait pas eu le tranchant de son poignard contre mon cou. Non, au contraire, un sourire me vint, tandis que mon esprit vagabondait dans une direction sur laquelle je ne m'étendrai pas en détails.

- Oui mon petit Turmi, je t'autoriserai à me faire ce que tu veux si tu sauves mes miches de ce crétin qui a une putain d'étreinte. J'espère que vous avez du beurre de cacahouètes pour me réconforter après tout ça ... j'en garderai pour faire quelques trucs avec notre bel absorbeur.

'tit clin d'oeil et sourire enjôleur. Le barde sanglant ouvrait désormais des mirettes encore plus énormes que celle d'Iridia. Ses lèvres, "so kissable" sur le moment, esquissèrent en silence un " Putain... Oh nom de Dieu..." tandis qu'il me détaillait de la tête aux pieds. C'était si diffcile que ça de me voir dans un corps de bombe sexuelle? --___--"

Coupant court à la surprise soudaine des deux obsorbeurs encore sur pieds en face, l'autre trou du cul, qui ne semblait pas avoir entendu ma tirade, brailla, me soufflant en plein nez son haleine puante :

- HAHA ! T'as pas tord mec ! Mais c'est qu'elle est bien bonne cette p'tite chienne !! Qu'est c't'en dit si j'te ramène chez moi hein ??

Alors lui, j'avais une de ces envies de lui foutre sur la gueule... mais d'une force... Bon, seul léger problème, il avait de la force dans les bras, et pas qu'un peu, et ce corps de démone manquait désepéremment de muscles. Et en l'occurence, les charmes féminins dont j'avais hérité avec l'enveloppe charnelle de la succube étaient tout bonnement inutiles, vu que l'autre dégénéré cérébral était complètement imbibé d'alcool et de crack, se retrouvant incapable de mesurer à quel point il aurait mieux fait d'être aimable avec moi.

Le type en question, à force de gigoter comme un forcené pour se faire remarqué de Turmac et Iridia qui continuaient à digéré la nouvelle, bascula en arrière, se planta sa lame dans la jambe, et me lâcha de surcroît. Enfin un peu de moule... Il se relèva pourtant quasi de suite, et recommença immédiatement à brailler qu'il voulait du pognon. Ce crétin congénitale avait appremment oublié ma présence juste à côté de lui. Quel dommage pour lui...

CRAK, mon coude dans son nez. Un laaaarge sourire sadique de délectation se peignit sur mon visage, tandis que je saisissais le glock rouillé qu'il brandissait depuis peu. Désormais fontaine ambulante, le gus semblait peu à peu revenir à la réalité... mais vraiment doucement. Dans ma grande générosité, je décidai donc de l'aider dans son retour dans le merveilleux monde vampirique, par le don entièrement gratuit d'un magistral coup de genou entre les jambes. Ses joues se gonflèrent du cri contenu qui ne demandait qu'à sortir, et il tomba à la renverse en tenant ses parties touchées.

- La prochaine fois du con la joie, tu sauras que faut pas poser la main sur moi, encore moins ton couteau, et je ne parle même pas du canon de ton flingue!! Alors retiens bien la leçon, parce que sinon tu vas finir par les perdre tes noix, compris dugland? Mais c'est surtout ton nez qui m'inquiète... parce qu'à force, tu vas avoir une tronche toute plate... ce serait dommage ^^ Enfin moins que d'avoir une entre-jambe plate tu m'diras...
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

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19. 08. 2008, 21:55

Je pris le gémissement de douleur qui suivit pour un oui franc et massif. Puis je me retournai vers Turmac et Iridia, cette dernière arborant un sourire amusé tandis que le visage de mon nouvel absorbeur préféré présentait une mine crispée en regardant l'autre illuminé à terre. Je m'approchai de lui.

- Euh... tu sais Evy... tout à l'heure, c'était un malentendu, faut pas 'en vouloir, mais tu sais...

Et c'était parti pour des excuses inutiles... je le stoppai sur sa lancée en pressant mes lèvres contre les siennes.

- Turm', ta gueule. C'est pas la peine. La seule chose que je peux te reprocher à la rigueur, c'est que ce n'était justement pas moi :whistling: ...et également que tu ne t'en sois pas rendu compte tout de suite vu la façon dont elle agitait mes sabres. C'était affligeant ce manque de précision :thumbdown:

Il avait désormais la même mine stupéfaite que tout à l'heure, quand la succube dans mon corps avait commencé son numéro. Je lui souris, et me tournai vers notre fumeuse de pétards en chef.

- Joli coup Iri ^^ Y aurait ptête juste fallu empêcher Fifi de se faire démonter, parce que maintenant il est tout abimé... Vous avez du bien vous amuser tous les deux, quand vous étiez seuls, pas vrai? :D

Elle me jetta un regard lourd de menace. Je me penchai vers mon corps d'origine, qui était à terre, inanimé, la poitrine inerte et le teint grisâtre. Je décrochai ma ceinture où étaient fixés mes fourreaux, décrochai ces derniers, et les replaçai au vêtement que je portais.

- Euh... Qu'est-ce que tu fais exactement Evy?

- Bah je récupère mes affaires! je vais pas les laisser sur ce bout de viande refroidi quand même! :rolleyes:

La gunneuse me regarda bizarre, la mine soupçonneuse, et Turmac sembla soudain doté d'une capacité impresionnante à écarquiller les yeux de plus en plus.

- Mais... c'est ton corps, on va pas le laisser pourrir! Tu vas bien retourner dedans!

Décidément, ils ne comprenaient rien à rien. Qui, après avoir connu la joie d'être dans l'enveloppe charnelle la plus désirable qui fût, aurait voulu retourner dans son propre misérable petit corps? Bon, j'admettais volontiers qu'il possédait beaucoup d'avantages, mais après mûre (tout est relatif) réflexion, je voulais gardé ce corps-ci. Avec un peu d'entrainement, il gagnerait sûrement en force et en vitesse, et au pire, je pouvais toujours demander à me faire mordre pour muter de nouveau. Un corps de succube vampirique... ce devait être bien... Pour toute réponse, je n'eus donc qu'un petit rire cristallin et un rictus méprisant pour le cadavre à mes pieds.

- Turmac... c'est toi qui me dit ça? Je rêve... franchement, tu me préfères pas comme ça? hein? Et va pas prétendre le contraire, ou on va finir par croire que tu es possédé ^^ m'enfin, dès qu'on sera sorti de cette merde, je te convaincrai des avantages de cette enveloppe corporelle... j'ai déjà plein d'idées très convainquantes si tu vois ce que je veux dire...

- Tu te rends compte que t'es blonde comme ça, gamine? Et maintenant, ça dépasse le stade du cerveau je veux dire...

- C'est trop aimable à toi Iridia... Mais non, le blond me va très bien, j'ai plus envie de changer... Surtout quand on voit l'effet que te fait le brun...

Avant que la discussion ne dégénérât, un grognement s'éleva, signalant que notre glandu de nouveau venu émergeait de la semie-inconscience où il était plongé jusque-là. Me désintéressant brusquement d'Iridia et Turmac, ne prêtant pas la moindre attention au clampin qui sortait de sa torpeur, je m'agenouillai au chevet de Firunbel, m'emplissant le regard des formes harmonieuses de son corps et commençant à chercher dans sa besace un quelconque moyen de le sortir de l'inconscience. Une gourde d'eau et un lambeau de tissu de nature inconnue me tombèrent sous la main. mais qu'est-ce que ce malade foutait avec de l'eau? O_o Sûrement une vieille habitude d'humain ou un truc tordu du genre... bref, un truc de Fifi en grande forme quoi. Je mouillai l'étoffe et la lui aposait sur le front, tandis que je continuais à fouiller à la recherche d'un quelconque machin magique ou que savais-je encore, qui aurait pu changer quelque chose à son état.

Pendant ce temps, ça s'agitait dans mon dos, et je commençais à me lasser de retourner dans tous les sens le contenu du sac. Si ça continuait, j'allais finir par user de techniques bien plus radicales, autant avec couillon numéro 1 qu'avec la belle au bois dormant...
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

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19. 08. 2008, 22:31

Les autres se parlaient pendant que Wiper reprennait doucement ses esprits...a genoux par terre il était vraiment rageux la, les couilles aussi grosses que des pommes, ARF! ca fait terriblement mal... mais s'en ai pas finit ! Il ne s'avoue pas vaincu !

*Bordel, elle ma frité les couilles...arg !*

-hé ho ! T'aurais pu frapper moins fort ma poule ! J't'ai pas frapper moi, juste tripoter....et avec soin !

Il se releva difficilement et moins agressif, en fait il cherchait surotut à comprendre la situation parce que là....tout lui échapait ! T'facon la c'est clair....la défonc' ca l'a niqué sur tout les niveaux...pouaaa quel con ce Wiper ! Cette fois ci, il fera plus gaffe après ce sacré coup, il aimerais bien lui faire bouffer ses couilles a la gonzaesse mais nan...son instinct lui disait le contraire...après tout même armé il s'est fais avoir alors la c'était pas le moment de refaire le con ! Nan c'est pas du tout le moment, la tension était élevée, il se passe quelque chose d'important la....mais quoi ?

-Hey ! Il s'passe quoi la ?
No Future And Anarchy !

62

21. 08. 2008, 13:17

"-carré d'as!!!!
-full au as par les rois!!!
-c'est plus ou moins qu'un carré?
-plus
-arghhh t'a encore gagné night!!!!
-un maitre RPgiste ne perd jamais et quand il perd c'est pour mieux se venger après
-désolé j'écoutai pas mes oreilles bourdonne
-c'est pas plutôt le démon qui t'habite?
-non une démone ne fait rien a ma bi**
-tu pense qu'on devrait y allez?
-on ferait mieux d'y allez non? on va chercher beltéput apparemment il aurait un bon harem de suculte"
ainsi les vaillant et courageux vampire nightlust et bloodlovin partirent a la recherche du démon qui en voulait a leurs non-vie
"nighhhhhhhht une araignée!!!!!!"
et il pressèrent le pas avec une ardeur hors du commun...
aucun d'eux ne savait ou allez, mais il s'enfonçait vers un lieu sinistre et inconnu... un lieu dans lequel personne n'allait... la section scientifique!!! le seul endroit dans lequel une meute de lycan semblait se réunir, le seul endroit qui empestait encore la magie noir, le seul endroit dans lequel la page 784 du magasine été-été des succube se trouvait!!!
ainsi les deux valeureux compère courait a toute allure tuant des lycan et faisant la course.
un lycan géant se dressa devant eux mais... la lame de bloodlovin derrière sa nuque puis la morgernstern de nightlust qui finissait le travail avait tôt fait de mettre fin a ses jours...
la puissante équipe traversa ainsi le champs de lycans et...
"-pouce!!! tu m'a fait un croche-patte!!!!
-bon on se repose un peu sa fait pas crédible qu'on traverse une armée de lycans comme sa... et je doit décider de ce qu' hellreaper doit faire... t'a pas une idée?
-nous téléporté là où on veux allez et j'irais voir la page 784 en tête a queue pour discuter un peu"
nightlust ne semblait pas convaincu et commença a se creuser les méninges pendant que bloodlovin jouait a "va chercher" avec des lycans.

ils reprirent enfin leurs périple infernal, traversant des hordes de monstres, détruisant corps et âme des bêtes sorti de l'enfer divin, ils était bientôt arrivé, bientôt proche du but quand soudain:
"-night... c'est par ou la section scientifique déjà?
-a l'opposé!!! pourquoi tu nous a fait allez jusqu'ici alors?
-bah les lycans semble fuir quelque chose je me suis dit que c'était par là..."
finalement... sa sera peut-être plus long que prévu...
"-on continu pour voir d'où ils viennent... si il vont a la section scientifique c'est qu'a l'opposé il doit y avoir ce qu'on cherche...espérons le pour toi
-oui ils servent surement de distraction... personne invoquerait une armée de lycans près de lui... question d'odeur..."
et finalement il reprirent leurs chemin a l'opposé des autres vampires, vers le sombre mage et le démon, nul ne sait ce qui les attendait...
soudain au bout d'un long couloirs sombre une lumière fit son apparition, des succubes avait formé une haie d'honneur et les deux compères avancèrent lentement découvrant hellreaper sur un trône, une succube sur les genoux et un verre de cognac a la main.
"je vous attendais mes amis, venez venez... j'ai une merveilleuse surprise pour vous..."
les deux furent projeter contre un mur et se trouvait armes en main faisait face a leur ami et une troupe de prostitués...
le regard haineux des deux vampires se faisait perçant,
"-hellreapy tu a vendu ta putain d'âme a un démon (l'entendre dire sa avait un effet comique au oreilles de night)
-mon maitre n'est pas un démon il est le futur maitre de se monde! grâce a lui je n'ai plus besoin de flingues pour exploser des cervelles et les femmes en on toute après mon corps et ne m'appelle plus jamais mais alors PLUS JAMAIS HELLREAPY!!!!!!!!!!!
-pas de putes ni de démon ni de cadavre ni de boissons [biiiiip veuillez nous pardonnez de cette coupure nous vous passerons la suite directement trois pellicules après] pas de cigarette, pas de botte, pas de techno, pas de clown, pas d'apéricube, et pas de mage corrompu dans MAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA bibliothèque!!!!!!!"
et sur ces "quelques" mots les vampires se jetèrent a l'assaut des succube dans le but de faire avaler a hellreaper son bulletin de naissance, décès, renaissance et futur re-décès.

Ce message a été modifié 2 fois, dernière modification par "ninix" (21.08.2008, 22:54)


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22. 08. 2008, 03:14

Le chevalier venait de sombrer dans l'inconscience lorsqu'il aperçut une femme dans son songe. Très peu vêtue, la demoiselle avait une apparence à faire rougir les plus belles femmes vampires de ce monde, et pourtant... une chose dérangée dans cet ensemble aux formes si avantageuses... En effet un paire de corne gâchait l'harmonie de cette vision. Fantomatique, éthérée, elles ne semblaient être que l'œuvre de l'imagination de cet homme pourtant inconscient. Toujours est -il que la femme s'approchait, doucement, alors que lui restait encore assis sur le sol pourtant inexistant. Tout était invisible sauf elle, elle est ses "atouts" si parfaits, si alléchants pour la plupart des hommes. Elle était enfin à une poignée de pas de lui lorsqu'il se décida à se lever, sans peine, ne sentant pas la douleur des plaies qu'il devait alors arborer. Debout ce vampire était bien plus grand, imposant de carrure mais semblait prudent voir craintif, face à cette créature étrange. La femme s'arrêta près de lui, prenant une pose des plus explicites avant de dire :
- Alors Firunbel, ne me reconnais-tu pas? Je suis celle que tu attends depuis toujours, ta femme parfaite.

La surprise dans l'esprit de l'homme venait de s'éveiller dans son inconscience, son visage cependant tentait de garder une façade des plus sérieuses. Il ne dit rien, espérant que cette absence de propos ne provoqua chez son interlocutrice le premier faux pas de sa part. Ce qui fut certain c'est qu'il ne patienta pas longtemps avant qu'elle ne reprenne la parole :

- Voyons monseigneur, ne soyez pas si timide, venez donc près de moi afin que nous puissions partager d'agréables instants.

La nouvelle approche fut douce, forçant Firunbel à d'intenses réflexions inutiles sur lui-même et ses propres désires (qu'il ignore et dont on vous épargnera les détails après vote démocratique. :D). Ne se rappelant cependant pas d'une pareille demande auprès de ses dieux ou déités en tous genres il demeura plus méfiant qu'au début de cet étrange entretien. Soudain l'esprit perdu du vampire se décida à retrouver la raison et dessina au fil des secondes l'explication de la présence de la femme. Pendant ce temps elle retenta d'attirer le chevalier, mettant en avant sa chevelure blonde chatoyante en même temps que ces paroles :
- Enfin Grévin tu ne te souviens pas de moi, je suis Evangéline. Rappelles toi, la seule qui t'aime et t'admire ici.

C'est pas dur, vue la foule...

Attends, c'est pas le moment, ça devient chaud.
D'ailleurs on devrait pas l'aider?
Pas sûr, il a le cuir dur ce bougre, je te rappelle qu'il a réussi à nous supporter...
C'est vrai Arnaheim mais n'oublie pas que se fut un homme.
Oouais enfin j'ai connu plus délicat quand même, là c'est du rentre dedans.
...

J'entendis brusquement un tintement léger, dans cette pénombre inconfortable, se fut pour moi un réconfort. En réalité ce son m'était familier, celui de lames dont je connaissais les moindres courbures... mais aussi les moindres replis de leur histoire... Bien que je fusse en cet instant accompagné par cette femme, je demeurais pas moins seul.

Une nouvelle vibration... ainsi qu'une brise légère, rappelant à mon visage la caresse douce de la nature et de la vie. Ma rappelant aussi ce jour qui a vu naître ces lames jumelles...

La femme attendit ce son comme le chevalier mais l'accueillit différemment. En effet elle fut d'abord surprise puis effrayée. Le monde du songe qu'elle avait crée s'écrouler doucement au son de cette étrange musique. Cet élément perturbateur la révélait aux yeux du vampire inconscient.


Une troisième fois, cette harmonique se fit entendre, comme murmurant à l'oreille de l'homme debout dans les ténèbres. Souriant, il compris, quelqu'un ou quelque chose l'appelait.

Le vampire se tourna vers son hôte, son sourire encore sur les lèvres, lançant enfin :
- Non, succube, tu n'es personne...

Soudain je sentis mon esprit se soulevait, pris de vertige et de vitesse. Tout redevint noir, emplit de douleur et saturé par l'odeur du sang. J'ouvrais un œil, péniblement, sentant de l'eau coulant le long de mon crâne et ma poitrine perforée. Doucement j'entrevis une femme penchait vers moi afférait à fouiller dans ma besace. Ne pouvant jouir que de la vue que me procurer la vision des Nuances, je ne m'inquiétais donc pas de savoir qui était cette personne, reconnaissant non sans mal Evangéline. Plusieurs instants passèrent et je fus témoin de l'agacement auquel était en proie la jeune absorbeuse. Ne préférant pas en connaître le sujet trop prématurément je me forçais à me relever sur mon séant, tirant par la même occasion sur les plaies récentes de mon abdomen. Je reprenais mes esprits, tentant de comprendre ce que la jeune demoiselle me disait...

-Ah mais enfin, il se réveille. Aller lèves toi monseigneur de passoire, on a encore du boulot. Je pense que le chemin que tu as fait avec Iridia t'as appris à ne pas faire attendre une dame. Aller grouilles!
Je me relevais sur cette demande délicate répondant :
-Tu n'es qu'une gamine, ne me fait pas rire.
Le regard de la personne concernée se voulait soudain plus menaçant, oubliant qu'il y a peu, le vampire était encore inconscient.
-Malgré ce défaut, il faudra que je te montre les lames jumelles, tu devrais les apprécier au moins pour la finesse de leur tranchant.

Pendant ce temps Iridia et Turmac échangeaient les rares informations qu'ils avaient pu glaner durant leur périple respectif.

Une voix, connue depuis peu par certains se fit entendre :


-
[b]Hey ! Il s'passe quoi la ?

Après quoi Turmac commença l'explication :

- Tu es actuellement dans MA bibliothèque sans MON autorisation. Nous avons un démon majeur qui tente de détruire MA bibliothèque et qui veut nous faire croire qu'il est valable en tant que seigneur des mouches et maître du monde. Une succube a réussi à prendre possession du corps d'une de nos amies ici présentes, ce gars là s'est fait tronché parce qu'il est idiot et l'ancienne possédée est en fait heureuse de l'être. Sinon on ne connaît pas la situation de trois autres vampires qui étaient avec nous. Enfin quatre si on compte Hellreaper. On sait aussi que des mutants plutôt voraces errent dans les couloirs de MA bibliothèque sans MON autorisation.

En effet la dernière affirmation était vérifiable, le directeur en second mégalomane de la bibliothèque portait avec brio les stigmates d'une poursuite de mutants dont il fut la proie. Passant outre ce détails, le nouveau semblait avoir des difficultés à conduire un raisonnement, comme si le coup porté à l'entre jambe fut pour son cerveau une défragmentation imprévue de son "disque dur".

Euh tu dérives pas un peu?
Si et alors?
Non rien...

Bref Wiper réfléchissait avec les neurones encore rescapés qui lui restait comprenant rapidement que la seule chance de survie qu'il avait possédait un lien étroit avec cette troupe d'hurluberlus vampirisés.

Quand à Firunbel il recouvrait la vue, s'apercevant par la même occasion que la personne qu'il identifiait il y a peu comme Evangéline ressemblait à ce que ses collègues appellent "une bombe sexuelle". D'abord surpris, il compris grâce aux explications plutôt évasives d'Iridia et finit par lâchait un "Seigneur Dieu" suivit d'un "Que l'on me pourfende la boule gauche avec une cuillère à soupe" plus discret cette fois. Comme réponse il eut droit à un "ça peut s'arranger" de la part d'Iridia, assez courroucée par les récents évènements.

Enfin, pour
mettre tout le monde d'accord sur un point au moins, plusieurs lycans arrivèrent dans le rayon où se trouvait les vampires. Ainsi chacun se prépara au combat à sa manière. Evangéline sortit ses sabres par réflexes(elle a lâché le glock) tandis qu'Iridia engageait un nouveau chargeur dans son arme encore immaculé (ce qui est une performance entre nous...) et que Turmac empoignait avec grâce son shamisen après avoir bu une rasade de son précieux élixir (un coup pour la route). Wiper lui se relevait et s'empressa de ramasser sa batte de baseball cloutée. Firunbel pris son épée à deux mains avec difficultés, évitant d'ouvrir ses plaies.
[/b]

Ce message a été modifié 4 fois, dernière modification par "Firunbel" (22.08.2008, 03:30)


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22. 08. 2008, 14:36

Au milieu de cette bande de glandus, je commençais à en avoir par-dessus la tête. Quelque chose me disait d'aller prendre ce fichu bouquin à deux balles et d'aller le filer au démon pour être enfin débarasser de toutes ces emmerdes, mais mon cerveau n'était pas encore totalement ramolli, et encore heureux. La perpsective d'un combat me ravigora un peu les neurones, me faisant oublier un instant mes idées perverses. D'ailleurs, ces dernières semblaient avoir remplacé l'ennui. Dès que mon esprit n'était pas assez pris par les événements, dès qu'une parcelle de mon attention n'était pas retenue, ça partait en cacahouète. Mais pour le coup, ça ne me dérangeait plus outre-mesure (Enfer et damnation... --____--").

Les lycans qui venaient de débarquer n'étaient pas encore les big boss que la succube avait dirigés un peu avant. mais bon, le gabari était déjà pas mal, et ça allait nous occuper un peu. Je dégainai mes lames, un sourire explicite aux lèvres. J'avais renvoyé son glock à l'autre énergumen pour me libérer les mains et lui permettre de se défendre à distance en cas de besoin. Ne restait plus qu'à lancer l'assaut. Mais alors que je commençai à avancer, sabres en avant, un bras vint me stopper dans mon élan. Rageuse, j'interrogeai Turmac du regard. Pour toute réponse, il me dévisagea d'un air méfiant et me repoussa en arrière. On sentait que tout ça commençait à le chauffer, et pas qu'un peu. Il n'aurait pas été étonnant de le voir bientôt me saisir par les épaules et me secouer comme un prunier en braillant " Putain nom de Dieu!!!!! Non mais c'est fini oui ces conneries!!!! Tu vas y retourner dans ton corps de mes deux et arrêter de me taper sur le système!!! Si c'est le manque de beurre de cacahouète qui te rend comme ça, tu vas voir ce que je vais t'en faire bouffer de ta mélasse!!! Jusqu'à ce que ton cerveau d'huitre aie repris son Q.I initial!!!! ça va chier des bulles carrées!!!!!". Personnellement, je préférais éviter ce genre d'effusions, ayant d'autres projets pour lui et mon beurre de cacahouète. Mais là, qu'il m'empêchât de m'amuser un peu avec du lycanthrope, c'était inadmissible. Tout du moins sans raison valable. M'empourprant d'indignation; j'aboyai :

- Non mais t'es pas ma mère gros sac! Lâche-les moi deux secondes tu veux? Je me castagne avec des bestioles si je veux, couillon! Et si tu fais ça parce que t'as peur que je m'abîme, t'inquiète, je suis assez grande pour faire gaffe à mes miches toute seule, triple buse!

Et c'était parti pour un tour. Rouge de fureur, il se mit à me brailler un flot d'injures bien épicé, avant de retorquer plus intelligiblement :
- Espèce de dégénérée mentale!!! T'as vu le corps de pouf que tu te trimballes?! Tu crois que le matos est fait pour tapé sur du lycan?! Alors maintenant t'arrête de me faire valser les joyeuses parce que si tu essaies de foutre un seul coup dans ces bestioles, je t'assome à coups de pieds dans le cul!!!

Alors que je m'apprêtai à répliquer encore plus violemment, môsieur le chevalier gentilhomme (oui, celui-là, le couillon qui avait osé me traiter de gamine quelques instants plus tôt) intervint à son tour. D'ailleurs je remarquai seulement alors le fait qu'il ne me vouvoyait plus depuis son réveil, chose pour le moins inhabituelle :

- Je pense qu'il a raison. Tu devrais rester en arrière. Cela vaut mieux pour toi, et pour nous. Ton organisme n'est plus assez résistant, et je suppose, également beaucoup plus lent qu'à l'accoutumée. C'est dangereux.

- Et avec les seigneurs loups-garou qui vous attendent gentillement en section scientifique, vous croyez qu'une paire de lames en plus ne serait pas la bienvenue bandes de mous du bulbe!? Je fais ce que JE VEUUUUUUUUUUX!!!!

Décidément, ils commençaient tous à me taper sur le système. Surtout qu'une voix dans ma tête m'affirmait qu'ils étaient en train de me prendre pour une débile mentale. Les pensées de plus en plus embrumées, à un stade où ce corps perverti et damné jusqu'à la moelle n'y était plus pour grand chose, je commençais à perdre peu à peu le contrôle. Surtout avec cette voix doucereuse qui me soufflait des choses qui me paraissaient de plus en plus évidentes. S'ils se comportaient tous comme ça, n'était-ce pas parce qu'ils se méfiaient et tentaient de me faire un coup en traîtres?

Et pourtant, une autre voix me hurlait de me reprendre, de revenir à la réalité. Mais comment ça me reprendre? Quelle autre réalité? J'avais mal au crâne, comme si trop de choses s'y trouvaient. Et cette colère m'empêchait d'être totalement maîtresse de moi-même, certaines choses m'échappaient. J'avais l'impression que des mains me bouchaient les oreilles, et que ma tête allait imploser. Alors, quelque chose lâcha, balayer par le reste. Le combat entre vampirique et démoniaque faisait rage là-haut, et c'était trop pour ce corps sur lequel mes prises semblaient s'amenuiser de secondes en secondes.

Je ne remarquai pas les mines effarées à l'entente de ma dernière tirade. Oui, j'avais légèrement oublié de leur parler de ces énormes mastodontes qui étaient censés empêcher quiconque de prendre les livres du rayon convoité par leur maître démon, à part la succube de qui il recevait leurs ordres. A ce moment-là, je me rendis compte que j'avais également omis de parlé de Hellreaper et des histoires de pouvoirs magiques dont m'avait informé l'autre pimbêche. Mais il était trop tard, cet éclair de lucidité fut vite, bien vite éclipsé par une déferlante enragée. Cette fois, je n'arrivais plus à rien avec cette enveloppe charnelle qui sembla prise de folie.

Je hurlai de terreur en voyant mon bras droit, armé, voler vers la gorge la plus proche. Etrange mélange dans ce corps qui semblait partagé... un visage terrifié et un cri d'affollement tandis qu'un coup rageur partait avec pour seul but de tuer. J'avais la nette sensation de devenir folle. Si ça continuait, j'allais vraiment perdre les pédales pour de bon.

Un violent coup à la nuque avant que ce geste incontrôlé et inconsidéré ne devienne fatal, et je m'affalai au sol, inconsciente. Merci Iridia...

Jusque là, le petit groupe de lycanthrope n'avait pas bougé, observant les vampires sans trop savoir quoi faire, comme si quelque chose les faisait hésiter. Mais cette attitude neutre disparut du moment où le corps inanimé de la succube s'écroula à terre. Des grognements menaçants et agressifs s'élevèrent, tandis que les créatures se préparaient à attaquer.
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Evangéline" (22.08.2008, 14:43)


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23. 08. 2008, 10:06

Alors là c'était LE gros bordel...un vampire se mit à lui répondre enfin !

- Tu es actuellement dans MA bibliothèque sans MON autorisation. Nous avons un démon majeur qui tente de détruire MA bibliothèque et qui veut nous faire croire qu'il est valable en tant que seigneur des mouches et maître du monde. Une succube a réussi à prendre possession du corps d'une de nos amies ici présentes, ce gars là s'est fait tronché parce qu'il est idiot et l'ancienne possédée est en fait heureuse de l'être. Sinon on ne connaît pas la situation de trois autres vampires qui étaient avec nous. Enfin quatre si on compte Hellreaper. On sait aussi que des mutants plutôt voraces errent dans les couloirs de MA bibliothèque sans MON autorisation.

Un moment de silence se passa durant quelques secondes....alors là...WIper était un peu surprit !

-"Putain d'merde ! J'crois qu'il va falloir s'fritter un peu..."

Le vampire coura aussitôt afin de reprendre sa batte cloutée, d'une main et d'une autre l vieux glock pourave que lui avait refiler l'autre catin . Aussitôt mis en garde, les lycan s'approchèrent dangeuresement même si Wiper avait pris conscience de l'attaque, le coup dans les couille l'avait sérieusement niqué...c'était dur ...

-"POUAAA ! Approchez vous lycans d'mes couilles !!! J'vais vous faire pété la gueule enfoirés !!"

Il avait vraiment l'air déterminé ce con....mais si'il était autant determiné que pour l'attaque surprise de tout a l'heure il était ml barré....
No Future And Anarchy !

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23. 08. 2008, 13:37

Les deux vampires combattait les succubes alors que diverses explosion et éclair retentissait en plusieurs endroits, l'armée de succubes ne cessait de s'accroitre comme si succubes land avait ouvert ses baies vitrée et les deux vampires ne pouvait s'empêcher d'être mal a l'aise en combattant hellreaper.
"je vais tous vous tuer et faire cette bibliothèque MA bibliothèque!! je deviendrais turmac!!!! mouahahahaha et je détruirai tout!! tout!!! TOUUUUUUT!!!!!!"
une voix étrange retentit
"la tempête du désir sanglant!!"
nightlust et bloodlovin était dos a dos tournoyant sur eux même en alternant chacun position basse et haute, toute succube s'approchant finissait sa vie par la même occasion,
les vampires firent ensuite un mouvement digne des plus grand escrimeurs et toujours dos a dos, leurs armes placé l'une contre l'autre ils les séparèrent faisant demi tour a l'opposé l'un de l'autre en un parfait mouvement d'une symétrie impeccable
"l'estocade circulaire du désir sanglant".
puis ils continuèrent ainsi alors que les succubes ne cessait de revenir encore et toujours,
agacer hellreaper leurs tint a peu près se langage:
"ne commencez pas a la jouer fine avec moi"
soudain c'est un vent glacé qui parcouru toute la salle, tous se figèrent, les succubes tremblait, hellreaper avait pour la première fois un regard inquiet alors que bloodlovin souriait a pleine canines
"je... ne... la ... joue... pas... FINN!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"
un instant après plus de la moitié des succubes était a terre a moitié déchiqueté,
nightlust se mit a courir en direction d' hellreaper alors que les succubes succombait sous sa morgernstern qui tranchait sans peine les corps de catin infernal,
la puissance des coups du bibliothécaire était tel que rien n'y résistait deux minutes après il n'y avait plus de succubes,
hellreaper avait le regard empli d'une profonde rage et tendit sa paume vers nightlust et une énorme explosion retentit.
Bloodlovin se tenait devant nightlust, night se mit a ses côtés le remerciant très doucement, hellreaper fixait les yeux de bloody: l'un couleur rubis particulièrement étincelant et l'autre d'un rouge très sombre.
"tu ne touchera pas a night, il n'est pas qu'un bibliothécaire il est aussi mon ami, ne pense même pas a le blessé car hellreapy même si tu est aussi un ami JE TE TUERAIS!!!!!"
devançant night le vampire démoniaque se projeta vers le mage détournant ses sort d'un simple mouvement de main, une fois a proximité de sa proie il fut détourné par l'explosion de la succube toujours posé sur ses genoux, hellreaper était désormais derrière lui un fusil a pompe avec cartouche de napalm enrichie a l'uranium pointé vers son agresseur,
"adieu sinistre vampire"
puis il tomba violemment au sol laissant entendre un craquement de nez a faire jouir évangéline,
nightlust était derrière sa morgenstern levé et bloodlovin devant sa bloodylove pointé vers le mage
"-il est temps de te calmer hellreapy
-c'est ta dernière chance"
se téléportant derrière nightlust hellreaper se mit en garde et le combat était prêt a reprendre de plus belle.

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25. 08. 2008, 08:39

Hellreaper jeta un regard haineux aux deux vampires. Pour une raison quelconque, le vampire schizo aux yeux dépareillés semblait résister à la magie... un cas intéressant qu'il faudrait soumettre à maître Belzy le plus tôt possible... le futur ex-chef de la bibliothèque, en revanche, ne présentait pas grand chose de particulier, il ferait tout juste une bonne décoration pour son salon dans l'hyptohèse fort improbable qu'il ne soit pas éparpillés aux quatre coins de sa chèère boîte à livres géante.

D'un bond, il rattrapa la succube par la taille, la scotcha sur ses genoux, seremit le nez en place d'un sort élémentaire, puis se téléporta derrière Nightlust. Le clic sans équivoque d'une cartouche qui rentrait dans le canon d'un fusil à pompe spécial fit se retourner le tyran, qui contempla d'un air ébahi une balle vert fluoresscent se diriger vers son oeil droit. Il eut tout juste le temps de se jeter à terre et d'admirer l'énorme trou qui ronait le sol sur lequel il se tenait quelqaues secondes auparavant. Le mage partit d'un rire fou, puis se téléporta de nouveua pour éviter une estrocade rageuse de Bloodlovin.

Les deux vampires jettèrent des regards méfiants tout autour d'eux, cherchant dans la pénombre un signe quelconque de la présenc de leur ennemi. Lorsqu'ils entendirent un petit couinnemen, il se reournèrent en un éclair, armes braquées sur un petit hamster qui les regardait vait de grands yeux innocents. les deux frères de sang se regardèrent un instant avec un air interdit pui fixèrent de nouveau le rongueur, qui avnaçait maintenant vers eux d'un air tranquille. Enfin, d'u ari de moins en moins tranquille à vrai dire... bientôt, elle se mit à courir de toute la force de ses petites pattes vers le demi-démon. Celui-ci se détourna et cotninua à scruter la pénombre, sans plus prêter attention au hamster, qu'il éloigna de lui d'un coup de pied négligent.

Soudain, les deux vampires furent jetés à terre par le souffle d'une explosion particulèrement violente. Interloqués, il se retournèrent pour voir une carcasse de rongeur carbonisée, flottant tranquillement dans une marre de sang et d'organes internes... Il se demandèrent uninstant quelle idée tordue avait traversé l'esprit de leur ancien camarrade, mais furent tirés de leurs pensées par une cacophonie de couinements. il jettèrent des regards inquiets atour d'eux, et se rendirent vite compte qu'une véritable armée de hamsters se dirigait vers eux...

"MOUHAHAHAHA ! Je sera maître de la bibliothèque à la place du maître de la bibliothèque !!Et ce jour là... vous le regretterez tous !! Je vous opffre une dernière occasion de conserver votre non-vie : rejoignez moi et si je me sens d'humeur magnanime, je vous accorderai peut être le droit de récurer les toilettes... sinon, que votre non-vie s'achève !!! "

Hellreaper coupa sa voix magiquement amplifiée et s'effondra au sol, déchiré par une douleur inimaginable, et empli d'un sentiment de haine plus vivace quejamais. Il avait usé de ses dernières forces pour créer son armée de bobmes vivantes, et pouvait à peine marcher... il émit un claquement de langue autoritaire, et la succube le souleva pour l'emporter dans un endroit sûr, le temps qu'il récupère suffisaent pour avertir maître Belzy...

En temps normal, il aurait sûrement beaucoup apprécié d'évoir une démone à la silhouette sculpturale être aux petits soins avec lui, mais il avait d'autres problèmes en tête. Il s'occuperait de ses loisirs une fois son poste de vie-maître du monde assuré...
UT1 : 2829

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26. 08. 2008, 20:08

Nightlust éclata de rire, un rire sadique mais avec une pointe d'hystérie. Les hamsters avançaient de ci, de là. Ces pauvres bêtes avaient été créé pour mourir et Hellreaper ne savait pas ce qu'il faisait. Utiliser des pouvoirs magiques de cette sorte n'était pas bon pour lui. Son état physique était d'ailleurs déplorable. Et avec ce dernier coup de maître, il était assuré qu'il ne pourrait pas user de ses pouvoirs avant un moment.

Nightlust avait tout compris, ou plutôt comprenait-il beaucoup de chose maintenant. La succube et Hellreaper avait déjà disparut à l'autre coin de la salle et semblait se diriger de là où étaient venus le bibliothécaire et Bloodlovin. LA situation était plutôt compliquée. Enfin pas temps que ça. C'était la bilbiothèque de Nightlust et il la connaissait sur le bout des doigts. Après quelques secondes de réflexion, Nightlust prit un bouquin dans une des étagères. Bloodlovin le regarda éberlué.

" Tu penses vraiment que je vais me laisser crever ici comme ça ? Si j'ai bien calculé mon coup, les bestioles ici présentent vont exploser dans 26 secondes. Je te conseille de courir très vite dans ... maintenant !!! " (MA COULEUR QUAND JE PARLE : ff00ff ... c'est le rose clair)

A l'instant ou Nightlust avait dit maintenant, tout un pan du mur avait pivoter et un long couloir leur faisait face. Au prix d'un bon d'environ 5 mètres, les deux vampires se retrouvèrent dans cette endroit exigüe mais qui laissait tout de même la place pour courir l'un derrière l'autre. Nightlust sentit Blood se relâcher après quelques centaines de mètres.

" Mais putain accélère !!! "

Et il avait raison, une lumière vacillante semblait provenir de l'endroit où il se trouvait il y a quelques secondes. Maintenant, la luminosité était plus grande et une odeur bien caractéristique venait taquiner les narines des deux non vivants. Puis ce fut la chaleur qui les rattrapa, l'odeur de brûlé faisait maintenant place à celle du souffre. Les deux vampires accéléraient encore l'allure alors que des flammes commençaient à danser autour d'eux. Il n'y a pas à dire, Hellreaper n'avait pas fait les choses à moitié mais cet idiot allait payer tout ça.

Les vêtements du directeur des lieux commencèrent à grisonner. Il était plus qu'urgent de voir la sortie de ce dédale et elle apparut sous la forme d'un mur, ou plutôt de quelque chose qui en avait l'apparence. Blood eut un mouvement de recule en approchant de l'obstacle mais Nightlust le poussa si fort qu'il fut projeté sur celui-ci. La surprise fut totale quand le mur fut traversé comme par magie. Night tira sur le bras du démon pour le caler sur le bord de l'entrée. Les deux vampires se jetèrent à terre et détournèrent les yeux de la boule de feu qui sortit de la coursive. Ils purent tout de même apercevoir que celle-ci revêtait la forme d'un hamster géant. Hellreaper avait au moins le sens de l'humour. Nightlust espérait qu'il en serait de même avec la surprise qu'il lui réservait.

" Grouille, faut le rattraper !!! "

Night était déjà sur pied et cavalait comme si une horde de lycans enragés était à ses trousses. Les salles défilées et Bloodlovin crû un moment reconnaitre les lieux. C'était comme s'ils étaient déjà passés par là. Et c'était le cas puisqu'il retombèrent sur le pot de beurre de cacahouète à moitié vide d'Evangeline.

" Qu'est-ce qu'on fait là " demanda Blood (tu choisiras ta couleur pour les dialogues).

" Voilà ce qu'on fait mon cher."

Pour seule réponse à part cette phrase, le vampire ne fit que s'installer qu'à côté de l'entrée diamétralement opposée à celle qu'il venait de passer, le morgenstern à la main, prêt à attaquer. Bloodlovin n'avait jamais vu ce qu'il était en train de percevoir. Son instinct démoniaque lui annonçait que quelque chose était en train de se produire.

Le morgenstern que tenait Nightlust changea de couleur. Il était gris de base et Bloodlovin l'avait toujours vu ainsi mais cette fois, il était certain que la couleur s'était assombrie pour atteindre la teinte du mercure. Des glyphes bien reconnaissables par tout démon qui se vaut se mirent à apparaître sur la garde de l'arme et sur le boulet. Les chaînes se vénèrent du même violet qui composait l'écriture démoniaque et le tout se mit à luire légèrement, comme si l'arme respirait. Parfois fortement, parfois plus faiblement. La lumière oscillait et Nightlust semblait écouter quelque chose. Non pas un démon, Blood était certain qu'il n'y en avait pas dans le coin mais une chose était sûre, le propriétaire des lieux n'avait pas fini de l'étonner.

Puis le morgenstern tourna. Le semi démon savait qu'il allait frapper fort, même très fort. Les vibrations qu'il émettait ne faisaient qu'accentuer cette impression. L'arme s'abattit plus vite que jamais sur un corps et celui-ci fut projeté à l'autre bout de la salle d'où il venait. Des bruits d'écrasement et de cassures s'étaient fait entendre pendant l'impact avec le boulet mais également quand le corps de la succube atteignis le mur d'en face. Blood ne pouvait être que spectateur des évênements et il se rendit compte que NIghtlust avait déjà donné un autre coup à un deuxième corps qui était recroquevillé par terre. Une marre de sang gisait à l'endroit où aurait dû se trouver la jambe droite d'Hellreaper et une seconde se situait au niveau de la main gauche.

Nightlust avait le regard froid. Comme si frappait son ami ne lui avait rien fait. Hellreaper tourna le visage vers Bloodlovin.

" Aide moi Bloody, il va me tuer, il est possédé, regarde son arme !!! " (voix de Hell)

A nouveau ce rire si caractéristique. Nightlust étendait ses bras comme le faisaient les sauteurs en chute libre. Il leva une nouvelle fois son morgenstern. Bloodlovin pensa que tout était fini. Il n'aurait pas le temps d'aller retenir le coup. Le petit cratère que laissa l'impact dénoté bien de la puissance mise dans le mouvement. Bloodlovin avait observé la scène comme ahuri et s'était effondré genoux par terre en voyant le résultat. Nightlust n'avait toujours pas arrêté de rire jusqu'à ce moment. La scène était complètement délirante. Une forme éthérée était en train de s'extraire du corps d'Hellreaper. Bloodlovin pensa à son âme mais en y prêtant plus attention, il se rendit compte que l'essence même de ce fantôme était démoniaque. Les rires stoppèrent nets.

« Tu es dans MA bibliothèque Belzebuth, jeune fou enculeur de mouches. Tu penses réellement que j'aurai laissé ton livre aux yeux de tous si je ne pouvais pas te canaliser ? »

« Soit maudit vampire !!! Tu ne m'as pas encore vaincu. Cette faible enveloppe n'était rien pour moi et ce que tu en as fait ne me fait ni chaud ni froid. Je trouverai bien un autre corps dans ces lieux pour regagner mes pouvoirs. »

Le morgenstern entama une remontée fulgurante pour heurter l'ectoplasme et celui-ci fut projeté à environ 20 mètres du sol.

« Ahhhhhhhh !!! Je te tuerai !!! »

Le seigneur des mouches venait de disparaître et même sa présence magique n'était plus discernable.

« A toi l'honneur, il ne peut pas rester comme ça bien longtemps. Il doit redevenir un vampire. J'ai suffisamment d'infant comme cela. Je te laisse cette graine de mage, tu feras un bon papa. »

Bloodlovin ne comprenait pas grand chose à ce qui se passait. Nightlust l'aida à appréhender un peu mieux la situation.

« Bon allez, un cours de soutien pour le ptit démon qui me fait face. On a ici présent un ancien mage dont Belzebuth, qui vient de se sauver comme une lopète, avait prit possession pour lui redonner la plénitude de ses pouvoirs perdus avec sa mémoire. Moi ici présent et Paméla que tu peux voir dans toute sa splendeur avons éjecter le dit gros pas beau de ce corps en lui brisant les deux sceaux qu'il avait implanté. Maintenant, nous avons un humain que nous devons faire redevenir vampire. Et grouilles, il pisse grave là !!! »

Hellreaper se réveilla alors que Blood lui donnait la non-vie. Il était apeuré et tourna des yeux exhorbités vers le morgenstern de Nightlust. Il ouvrit la bouche et à grand peine pu extraire quelques mots parmi quelques décilitres de sang.

« Parce que tu lui as donné un nom à ce morceau de ferraille ? » (Hell pareil ... choisit une couleur).

Ce furent les dernières paroles d'Hellreaper avant de sombrer dans l'inconscience. Nightlust savait qu'il devrait à l'avenir le surveiller plus que les autres et même plus que Bloodlovin. Un mage vampire n'était pas forcément la meilleur des choses. Il faudrait le cacher au plus grand nombre. Alors que les blessures commençaient à se résorber, le directeur prit à nouveau la parole.

« Allez, on a perdu assez de temps, faut retrouver les autres pour voir lequel est possédé maintenant. Plus la peine de courir dans tous les sens, le garou qui se barre là bas va nous guider jusqu'au autre. Avec l'aide de ma précieuse Paméla. »

Le vampire regarda son arme avec ce qui semblait être de l'amour. Comme un père regarderait son enfant qui viendrait juste de venir au monde.

Les deux vampires se mirent au pas de courses. Nightlust avait pris Hellreaper sur l'épaule avec une délicatesse extrême et s'était mis à courir après le lupin qui ne semblait pas vouloir se frotter aux deux coéquipiers du moment.

Ils se dirigeaient vers la section scientifique.

69

27. 08. 2008, 00:06

Tout c'était passé très vite, trop vite même...


les hamsters, night, les hamsters, le dédales, encore des hamsters, des
explosions, des succube, pas de hamsters, hellreaper, une morgerstern
qui avait largement fait frémir le démon du sang en bloodlovin,
belzébuth version "je hais les bibliothécaire", hellreaper,
vampirisation de hellreaper (t'en fait pas tu sera pas infecté par
l'essence démoniaque mais tes neurones grilleront très vite...),
pamela, nightlust dans sa demi-heure de folie, un gachi de jolies
succubes, un lycan qui court, bref rien de compréhensible ni même
d'intéressant,

bloodlovin et night courait comme des ... appelons sa dératé, en se trimballant hellreaper.

Après un bon et long parcours dans la bibliothèque désormais vide ils
arrivèrent enfin dans... une section inconnu de bloodlovin, ou un
chenil pour lycans,

nightlust posa avec délicatesse hellreaper sur le sol et fit face a la
horde de bestioles, bloodlovin qui avait déjà eu souvent a faire a des
lycans se jeta a l'assaut (vieux réflexe de vampire) et eu la très
bonne surprise de volé... contre un mur,

se relevant a moitié sonné et avec une large entaille sur le torse il
repartit a l'assaut, se n'est que lorsque ses vêtements furent en
lambeaux qu'il se décida a arrêter,

de toute évidence les lycans gardait quelques chose, il n'attaquait pas
et restait sagement immobile pendant qu'un être donnait des ordres au
créatures qui de toute évidence écoutait attentivement:

*cryzer* "Bande de lopettes vous arriverez à rien, j'ai avec moi plusieurs dizaines de loups garous et un seul d'entre eux pourrait vous étriper tous en même temps, vous avez aucune chance inclinez vous devant le maitre!!! mouahahahahaha, ici je suis le suprême, craignez moi, pliez vous, et vous mourrez dans la plus atroce et abominable souffrance, vous n'avez pas la moindre chance contre moi, vous n'êtes que des larves, de vulgaires et misérable hamsters! vous mourrez tous!! touuuuuuuuuuuuuuuuus nyarknyarknyarknyark
allez les loups, en rang serré, saignez les tous!! a ma gloire!!! et mon honneur!!!!!!!!!!!!!!"

décidément sa ne s'arrangeait pas... le truc qui faisait le plus défaut après la musique c'était bel et bien la santé mental, mais night restait tendu semblant attendre quelque chose...

Ce message a été modifié 3 fois, dernière modification par "ninix" (27.08.2008, 00:26)


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28. 08. 2008, 19:13

Hellreaper entrouvrit péniblement les paupières. la première pensée plus ou moins cohérente qu'il put former fut : " 'Tain ça fait maaaal". Après quelques instants de profonde réflexion, il parvint à une autre conclusion : " 'Tain, qu'est-ce que je fous ici moi ?". La soupe primitive qui contituait le cerveau de l'ex-ex-vampire réussit, dans les instants qui suivirent, à se concentrer forement sur des bribes de pensées telles que : "Grmph, c'est Night qui m'a foutu dans cet état ? Belzychounet ? C'est toi ? Je hais les bibliothécaires Bah alors ? Elle est où ma main ? Et ma jambe ? Rrrr, faut que je re-tue Night Et merdeuh j'ai pas d'arme... J'me sus encore rpis une cuite ? Pourquoi qu'il m'a fait ça Night ?"

Malheureusement, le neurone d'Hellreaper n' ajamsi été très porté sur la réflexion, et le choc n'avait rien arrangé... Il décida donc de faire ce qu'il avait toujours fait en situation de cirse : gueler, tuer et regueler. Le vampire se redressa donc dans un bruit peu ragoûtant de tripes remuées, d'os qui se remettaient en place et se sang qui giclait, ouvrit grand la bouche, et poussa un féroce gargouillement... Puis il s'empara d'un AK-47 qui traînati par là et s'en servit comme béuqille pour claudiquer sur quelques mètres et analyser la situation. Night était avec son gros méchant morgenstern à la drôle de couleur, et attendait sans rien faire, tandis que Bloody qui n'était guère plus occupé... Un peu plus loin, il apreçut... Cryzer entouré de drôles de types déguisés en Chewbacca qui baragouinait des histoires compliuées parlant de gloire, et pouvoir et tout et tout.

Hellreaper trouva la situation quelque peu déroutante, comme un certain nombre de choses depuis que quelques uns de ses membres s'étaent vaporisés. mais ce n'était pas là l'important : il avait enfin, un visage amical, quelqu'un qui ne l'avait pas tabasé, pas mutilé, et qui l'aurait certainement sauvé des griffes de l'immonde biloithécaire, quelqu'un vers qui il pouvait se tourner : Cryzer. l'ex-ex-vampire fonça donc vers son plus grand ami en gargouillant :

-Cryzychounet !!! Au secours ils sont tous fous !! Dis, tes amis là, c'est pour un bal masqué ? glurglg... Dis, tu veux bien tuer Night de ma part s'teu plaît ?
UT1 : 2829

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28. 08. 2008, 19:45

Cryzer s'était retrouvé dans les couloirs, sans aucun contact avec les autres, et qui plus est avec un plan incompréhensible entre les mains (ou alors c'était lui qui était incompréhensif).

"Dans quel sens ça se lit ce truc?! Et pourquoi y'a pas le point "Vous êtes ici"? J'y comprend rien, je suis censé me diriger comment avec ce truc, encore si je savais où je suis..."

Il continua donc au gré de son pif, tournant sûrement en rond par moments, et n'ayant toujours aucune idée de sa position. Il tomba bien sûr sur quelques mutants et autres petits monstres au passage, action de Belzébuth sur la bibliothèque. Et cela continua encore un grand moment.
N'étant pas d'un naturel patient, il finit par se sentir agacé, légèrement, et décida d'employer les GRANDS moyens:
Il dégaina son fusil, le chargea, et avança droit devant lui, créant un passage dans les étagères à coups de 15mm. Il se retrouva devant un panneau indicateur. Des dizaines de directions étaient indiquées, mais il se rappela que les lycans étaient dans la section scientifique. Il partit alors dans le sens de la flèche associée à la fameuse section...
Après quelques (autres) minutes de course, il arriva enfin. Il arriva DANS les gros méchants loups.
Cryzer se retrouvait donc seul, peu armé, et entouré de bêtes féroces... Il prit alors son courage à deux mains (aujourd'hui il le sentait pas) et partit en courant. Il zigzagua entre des pattes toutes plus poilues et griffues les unes que les autres, et finalement il se sortit de cette situation critique.
Les lycans l'avaient repéré, mais il avait été plus rapide, et c'est maintenant du haut d'une étagère qu'il réfléchissait à sa situation.

"Je pourrais pas m'en sortir tout seul... Je vais être obligé d'attendre les autres.
D'ailleurs où sont-ils? Ils devraient être arrivés, ils se dirigeaient tous vers ici et je suis parti il y a une bonne heure, quelque chose a dû les retarder... C'est pas bon signe."


A ce moment-là, une série d'explosions se fit entendre au loin. Les loups tournèrent tous la tête vers le bruit, Cryzer faillit tomber de son étagère et sentit une énergie mystérieuse onduler.
Quelques poignées de secondes plus tard, il se sentit perdre le contrôle de son esprit.

(Conversation mentale)"Qu'est ce qu'il se passe?!
Je suis Belzébuth, le roi des démons, je prends possession de ton esprit car l'autre crétin n'a pas tenu le choc.
Mais...NON!"

Néanmoins il ne servait à rien de lutter. Cryzer sauta au sol, possédé, sous le regard des bêtes. Il dégaina son fusil, et une énergie se matérialisa dans ses avant-bras, courut jusqu'à ses doigts et envahit l'arme. Celle-ci se métamorphosa ; elle devint d'un noir impénétrable, des lames jaillirent sur les côtés du canon, et un violet sombre teinta l'intérieur du canon.

"Je vais régner sur le monde!"

Plusieurs membres du groupe de rebelles apparurent à ce moment là.

"Bande de lopettes vous arriverez à rien, j'ai avec moi plusieurs dizaines de loups garous et un seul d'entre eux pourrait vous étriper tous en même temps, vous avez aucune chance inclinez vous devant le maitre!!! mouahahahahaha, ici je suis le suprême, craignez moi, pliez vous, et vous mourrez dans la plus atroce et abominable souffrance, vous n'avez pas la moindre chance contre moi, vous n'êtes que des larves, de vulgaires et misérable hamsters! vous mourrez tous!! touuuuuuuuuuuuuuuuus nyarknyarknyarknyark
allez les loups, en rang serré, saignez les tous!! a ma gloire!!! et mon honneur!!!!!!!!!!!!!!"


-Cryzychounet !!! Au secours ils
sont tous fous !! Dis, tes amis là, c'est pour un bal masqué ?
glurglg... Dis, tu veux bien tuer Night de ma part s'teu plaît ?


Oh oui je veux bien tuer Night! Et toi aussi! Et tous les autres! Lycans, à l'assaut! Déchiquetez-les! Je ne veux plus les voir!

Il se mit en joue et appuya sur la détente, une énorme boule, de 2 mètres de diamètre, composée d'une sorte d'électricité violette, sortit du canon, pour disparaître dans le trou qu'elle avait formé dans le mur, et dans toute la colonne d'étagères qui se trouvaient dans la ligne de mire...
6 mois de modération... on va dire que ce qui nous tue pas nous rend plus fort^^

"Lorsque les hommes sont amis, la justice n'est point nécessaire,
mais quand ils sont justes, ils ont encore besoin de l'amitié."

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Cryzer" (29.08.2008, 19:49)


72

01. 09. 2008, 16:54

Turmac avait saisit son Shamisen et commença à gratifier le groupe de lycanthropes d'une série de carreaux dont les notes emplirent la pièce...
Firunbel et le nouveau venu se tinrent côtes à côtes afin d'accueillir la charge des gros cabots qui fonçaient désormais sur le petit groupe de vampire. De son côté, Iridia commença à arroser le groupe de bestiole avec un feu nourri qui eu pour effet de ralentir ce dernier par l'amoncellement des cadavres poilus...
Le gros du combat reposait en fait sur Iridia et le Barde Sanglant ; en effet l'état des deux vampires capables d'encaisser une charge de lycans ne présageait rien de bon... Firunbel avait du mal à tenir en place malgré un stoïcisme digne d'une statue et Wiper ne tenait debout que par le simple fruit du hasard.

Pour Turmac, les choses n'allaient pas en s'arrangeant... D'abord les mutants, puis une succube qui avait faillit lui faire faire la chose avec la petite Evy et maintenant cette horde de lycans déchaînés. Ca sentait vraiment pas bon cette affaire... De plus, il avait un autre problème de taille sur les bras ; Evangéline était dans les vapes, étendue sur le sol, avec deux esprits dans un seul corps (et quel corps ;) )... Y avait de la merde dans le pâté ou le Barde Sanglant ne s'y connaissait pas.
L'objectif numéro 1 était de faire en sorte que le petit groupe resta entier. Ensuite, il verrait si garder le nouvel olibrius valait le coups. Et enfin, il irait chercher ce putain de bouquin dans la section scientifique...

L'inéluctable se produisit... Les chiens-enragés-sur-pattes-arrières étaient arrivés à porté de pattes de Fifi l'amoché et de Wip' l'émèché. Et manque de bol, Iridia était en pleine séance de rechargement. Ni une ni deux, Turmac raccrocha son Shamisen dans son dos et par un saut de quelques mètres se retrouva devant ses deux acolytes (l'un pour l'esprit, l'autre pour la picolle) et fit sortir de ses manches deux lames d'une vingtaine de centimètre chacune ; claquant des talons sur le sol il fit sortir deux aiguilles de ses semelles et commença à frapper tout ce qui passait à sa portée...
Iridia avait enfin rechargé et recommença à tirer sur les lycans alors que Firunbel et Wiper venait prêter main forte au Barde Sanglant qui commença à hurler à l'attention du groupe :

- Grevin, emmène le corps de la succube !!!
Iri, ramasse le corps d'Evy et barre toi aussi !!!
Quand à toi Môssieur j'ai plus de crack dans le système cérébral qu'un teckel cocaïnomane n'en a, tu restes avec moi et tu défend les arrières des collègues !!!

- Turmac. Je peux retenir ce tas de...
- Ta gueule Firunbel ! Fais ce que je te dis ! Je connais bien la maison et on s'en sortira !
- Mais...
- Magnez vous le train bordel de cul !!!!

Firunbel s'exécuta et Iridia en fit de même dès que son compagnon de route l'ait dépassé... Les deux vampires allèrent aussi vite qu'ils le pouvaient tandis que Turmac et Wiper commençaient à être débordés par les lycans...
Wiper, malgré son apparente faiblesse et ses attitudes plus que louches, se débrouillait bien ; esquivant les coups avec une facilité déconcertante qui semblait plus être de la chance que de la technique et frappant avec une force qu'on ne lui aurait pas prêté pour deux ronds.
Turmac quand à lui frappait encore et encore, utilisant le sen no sen (attaque dans l'attaque ; technique consistant à anticipé au maximum les attaques de l'adversaire pour les tuer dans l'oeuf) pour ne pas avoir à se défendre et se retrouver dans une position inconfortable.

Le combat commençait à trainer en longueur et cela ne se présentait pas bien pour les deux pseudos-héros qui avaient plus ou moins décidé de se sacrifier pour les autres... Les Lycanthropes n'étaient plus que 4 et pourtant ça s'annonçait pas bien du tout.
Turmac regarda son compagnon d'armes...

- Ravi de pouvoir crever avec vous monsieur le gérant... Ca craint un peu dans votre bordel... (couleur Wiper)
- Ta gueule p'tit con ! J't'emmerde. Si tu voyais toute la bande de joyeux branleurs qui traine à longueur de temps ici, tu serais admiratif face au semblant d'ordre que j'ai réussi à implanté dans cette tourbe...
- Turmac !!! Baisse toi !!! (couleur Iridia)
- Hein ???

BOUAMMMMMMMMMM !!!!!
Une putain de grenade venait de faire voler en éclat une étagère, carbonisant les différents livres qui s'y trouvaient... Sur les quatre toutous, il n'en restait plus que deux...
Et à part quelques poils de cul, les deux vampires n'avaient pas subit de grande pertes...
Le Barde Sanglant se releva alors d'un bon et s'aperçut qu'ils étaient en plein milieu du rayon "roman à l'eau de rose" et que l'étagère qui avait volé en éclat n'était autre que celle des romans Arlequins... La rage commença à luire dans ses yeux. Il se précipita sur les deux lycans restant et n'en fit qu'une bouchée ; puis, se tournant, il aperçut Iridia et commença à courir dans sa direction en hurlant :

- Espèce de connasse mal baisée !!!! T'as fait sauté ma planque à revue porno !!!! Tu vas me le payer !!!!

Après une course effrénée dans les rayons adjacents au sinistre qui se solda par la chute de Turmac sur le sol provoqué par un croc-en-jambe de Firunbel, le petit groupe en revint à la position initiale : comment rendre son corps à Evangéline ?
Turmac s'alluma une cigarette...
"La foi, pour celui qui se tient au bord de tout ce qu'il connaît, et qui s'apprête à se jeter dans l'obscurité, c'est la certitude qu'il ne peut se passer que deux choses : qu'il trouvera sous ses pieds quelque chose de solide, ou qu'il apprendra à voler"
Horus Lupercal.

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06. 09. 2008, 01:15

Conscient que son corps commençait à assimiler les toxines issues des diverses boissons qu'il avait ingurgité, Wiper sortit une bouteille dont il bu en grande partie le contenu avant de la jeter dans le cratère encore fumant de la grenade. Voyant cela, Turmac se rappela de la soif qui lui tiraillait la gorge. Devant mettre un terme à cela, il dégaina à son tour un contenant fait de cuir tanné et rapiécé par le temps lui-même. Il avala quelques gorgés de cet étrange breuvage de sa conception plus que douteuse. Pendant ce temps, Iridia avait elle aussi sortit une cigarette qu'elle alluma là encore à l'aide d'un morceau de carcasse brulant. A coté, Firunbel s'était accroupi, ressemblant à l'un de ces parachutistes au regard de psychotique si on oubliait bien sûr l'épée à deux mains dont il se servait alors pour être en équilibre.

En fait se ne fut qu'une seule minute de silence imposant, après quoi certains firent mouvements. En effet Firunbel et Turmac se dirigèrent tous les deux vers le corps encore inanimé de la dénommée Evangèline à la même seconde. S'arrêtant au même instant, l'un s'accroupit tandis que l'autre s'occupait à beugler une phrase aux deux autres inaudibles par le toubib de fortune.


Je m'asseyais enfin, aux côtés du corps d'Evangèline désincarnée. Son corps était intacte mais son état ne semblait pas évident.


Le chevalier-sans-armure parvint à sentir un pouls aux poignets ainsi qu'à la jugulaire immaculé. Déjà rassuré, le "médecin" continua son examen en s'adressant à son homologue par dessus son épaule :

- Ses rétines sont dilatées, son rythme cardiaque semble ralenti, cependant elle perçoit encore inconsciemment la douleur.

A ces mots il piqua les pulpes des doigts à l'aide d'une aiguille d'acupuncture, provoquant un mouvement réflexe de ces mêmes protubérances.

- Il semblerai qu'elle soit dans un coma superficiel, de ce fait je peux, si cela s'avère vital, la réveiller.

- "s'avère vital" pourquoi tu le fais pas histoire qu'on passe à autre chose?

- J'ai pas envie... (pas d'erreur de couleur)
- Il existe plusieurs réponse à cette question mais celle que j'ai envie de...

- POURQUOI?

-Pas envie...

Les autres vampires marquèrent un silence, provoquant une pause dans cette situation saugrenue : Wiper s'amusait avec les restes qu'un lyncan carbonisé, Iridia curieuse observait les dernières pages d'un magazine autrefois dissimulé par Turmac en personne et ce même Turmac avec une gourde à la main dont le contenu serait capable de dissoudre du diamant et Firunbel dont la moitié du visage était encore en train de brûler à cause de plusieurs éclats de la grenade.

- ... Quoi?

- T'as la gueule qui crame abruti (couleur Iridia)

Mon porteur s'appliqua alors à ne pas enflammer la damoiselle "endormie" en éteignant les dernières flammes. Après cela il continua sa tâche médicale en utilisant cette fois toutes ces capacités.

Les yeux du vampire se mirent alors à luire de manière bien plus prononcée qu'à l'accoutumée. Au début la lueur éclairée uniquement le visage de la demoiselle, faiblement. Puis des secondes passèrent durant lesquels une lumière grise assez vive pour éclairer les murs alentours inondait les étagères. Cependant la concentration était facilement visible sur le visage du médecin dont les veines semblaient vouloir s'extirper de leur hôte.


La douleur inondait mon crâne bien que je tentais d'observer l'ossature d'Evangèline. Durant plusieurs minutes j'observais tous les os, en quête de la moindre fêlure ou lésion présente dans les organes internes. Remarquant que ce repérage aboutissait à la même conclusion que les pouls chinois étudiés aux poignets mêmes de la demoiselle, je pouvais enfin affirmer qu'elle était hors de danger, de plus c'était l'âme de la vampire que j'avais toujours connue qui était abritée dans ce simulacre déstabilisé. La fatigue assaillait mon esprit, ce pourquoi je m'accordais du repos afin de laisser la place à la régénération vampirique. Cependant une chose me tracassait...

-Euh, je ne veux pas paraître trop curieux mais pourrais-je te poser une question?

Turmac se retourna surpris avec un morceau de viande coincé entre les dents.

-Quoi?


- Qu'est ce que vous avez fait avec elle parce qu'elle est enceinte...

HRP ( Tripe un peu perso 8| ) HRP
ARNAHEIM !!
Quoi? (o_O) C'est la Guerre?
Non le vieux à appris un truc intéressant...
Et alors? Il t'a sonné? Non, c'est bien ce que je pensais. Va dormir abruti...
Arnaheim...t'es pas cool...
Certes Kornalheim, certes...

Ce message a été modifié 3 fois, dernière modification par "Firunbel" (06.09.2008, 01:22)