Vous n’êtes pas connecté.

Bonjour, visiteur, bienvenu sur les forums Forum BloodWars - www.fr.bloodwars.net. Si c’est votre première visite, nous vous invitons à consulter l’Aide. Elle vous expliquera le fonctionnement de cette page. Pour avoir accès à toutes les fonctionnalités, vous devez vous inscrire. Pour cela, veuillez utiliser le formulaire d’enregistrement, ou bien lisez plus d’informations sur la procédure d’enregistrement. Si vous êtes déjà enregistré, veuillez vous connecter.

1

07. 06. 2008, 19:41

Contes et Légendes : Firunbel, vampire des mille lunes [RP Personnel]

Nous sommes en plein milieux de la nuit, le silence règne dans la forêt tandis qu'un corps répand un liquide rouge vermeil sur les feuilles mortes. En effet l'automne a déjà recouvert le monde de son manteau brun. Un léger bruit se fait entendre, le corps du mourant échappe un geignement sordide tandis qu'une ombre s'approche venant de l'obscurité, silencieuse. Firunbel se penche doucement à côté de l'homme qu'il vient d'atteindre. Il écoute son souffle, admirant sa volonté de vivre malgré qu'il soit condamné. Aussi Firunbel empoigne une arme dans sa main droite et égorge l'humain agonisant.


Plusieurs cadavres gisent autour de moi, j'observe la scène de ce drame bien réel. En tout 6 humains ont trouvé la mort. Ils ont eut trop d'audace et maintenant ils ne sont plus.

Un léger vent traverse la forêt endormie faisant ainsi bruisser les feuilles encore vaillantes. Les cheveux de l'unique survivant de ce carnage volent tandis qu'il demeure immobile et regarde son œuvre avec dégoût.


" Pourquoi suis-je obligé de tuer? Pourquoi je me retrouve dans ces situations m'obligeant à faire face, l'arme à la main? Serait-ce pour purifier la Terre de ces quelques démons? "


Un sifflement se fait entendre avant qu'une flèche n'atteigne l'arbre derrière le vampire.

Ainsi il y en a d'autres? Il m'oblige à me battre alors qu'ils meurent. Je me précipite à couvert, la forêt dans laquelle je me trouve est dense me permettant de facilement connaître l'endroit où le tireur est embusqué, en effet mon agresseur a du choisir une ligne de tir avec soin : il est à 20 mètres de moi dans les branchages d'un hêtre. L'ayant repérer je me glisse jusqu'à lui parmi les ombres cherchant le meilleur angle pour mon assaut. Cependant j'aperçois qu'ils sont encore 3 et qu'ils me cherchent. L'un porte un arc à la main ainsi qu'une lame courte à la ceinture. Le second est armé de deux épées tandis que le dernier porte une targe et une faucille. Des paysans? Non, ils ont une armure de cuir clouté, soit une chose bien trop onéreuse. Des brigands sans doute alors. Je me déplace encore pour enfin arrivé derrière un arbre non loin d'eux, je suis à peine à 5 mètres. Je prends le temps de réfléchir, je prépare mon attaque. En effet l'idée de mon plan vient rapidement, cela est sans doute dû aux innombrables escarmouches telle que celle-ci que j'ai mené par le passé.
Il me faut tuer le tireur avant de m'occuper de ces compagnons car sinon j'aurais bien trop de difficultés pour faire l'Ombre sanglante. J'observe attentivement mes adversaires qui ne me voit pas dans cette obscurité épaisse.

Le vent de nouveau, cependant le souffle se transforme en bourrasque donnant la clé de la victoire au vampire embusqué et patient.

Après un peu d'attente le vent vient, enfin. Je me lance alors que les feuilles carillonnent tout autour de des mes opposants les forçant à ne pas faire confiance à leur ouïe. J'atteins l'hêtre enfin alors que le vent commence à faiblir. Je grimpe rapidement jusqu'au niveau de l'archer.En cet instant ma force m'aide plus que ma dextérité dans cette tâche. Je parviens à dégainer une de mes épée courtes. Silencieusement je me faufile derrière et m'apprête à le tuer.

De part leurs formes parfaitement harmonisées, la lame sort délicatement de son fourreau, ne provocant pas un bruit pouvant trahir son maître. Mais alors que la lame est sur le point de s'abattre, le vent s'apaise, laissant la forêt redevenir silencieuse. Au même instant la lune diffuse sa pâle lumière donnant à l'arme des allures d'une lame sépulcrale.

J'applique la sentence à cet homme. Il n'a rien vu venir et il en est mort, comme ces compagnons. Arnaheim lui a tranché la tête au niveau des épaules. D'ailleurs la tête saute et s'écrase lourdement sur le sol au milieux de ces alliés, les feuilles mortes se collant au sang chaud de ma victime. Pendant ce temps son corps demeure statique, tandis que le sang jaillit de la plaie béante.


" Que trop de sang en une seule nuit ... " (chuchotement)

Mais avant que les brigands se retournent vers le corps de leur égal je me cache de nouveau, dans les branchages d'un autre arbre pour me permettre une nouvelle attaque.

Steld et Folsio, font volte-face lorsqu'une chose semble tombait au sol derrière eux. C'est alors qu'ils découvrent la tête de leur ami gisant dans l'humus. La peur les embrassent tandis que le vent revient, annonciateur de leur destin funèbre. Malgré cela, la lune observe de son unique œil d'albâtre le nouveau carnage de ce fils de l'ombre.

Tandis que mes opposants prennent peurs, je plonge sur l'homme le plus proche, assainant un autre coup mortel. Cette fois-ci l'attaque n'atteint pas le cou mais l'abdomen. Par la force de l'impact, ma lame n'a aucune difficulté pour éventrer mon adversaire, surpris mais surtout effrayer voyant ses entrailles se déversées sur le sol encore humide. Après cet assaut je me dissimule une dernière fois, préférant attendre que le survivant voit son destin et craigne la mort que je vais lui dispensais.

Steld voit son corps se vider tandis que son compagnon regarde à son opposé. Il sent la mort, cette fois il ne peut y échapper et c'est pourquoi la peur l'envahit, le faisant hurler de terreur. Ainsi Folsio se retourne et voit son second ami mourir sous ses yeux. Il a des doutes sur la nature de leur adversaire, aucun homme ne pourrait agir ainsi, même avec beaucoup d'entraînement, des années ou des siècles. Cependant il se prépare au combat n'acceptant pas l'idée de devoir mourir.

" Une fois de plus le vent... " (chuchotement)

Je le vois, il a peur, son cœur va céder dans quelque instant mais je dois le pourfendre afin qu'il me voit avant sa mort, qu'il comprenne. Ainsi je me jette une dernière fois, sur le survivant. Là encore mon arme trouve le chemin pour l'atteindre et sectionne la gorge provoquant un nouveau flot de sang. Cependant mon élan m'a forcé à rouler m'aidant par la même occasion à m'éloigner pour le que ce sang ne me souille pas. Je le vois, il agonise, il a peur et sa vie s'achève dans le plus grand secret. Une fois de plus l'astre lunaire et mon seul témoin gardant ce secret dans son aura nacrée.

S'est fait, Folsio est gravement blessé et meurt doucement. La silhouette qui se trouve non loin de lui le regarde avec ces yeux rouges écarlates irradiant une lumière de la même couleur. Il est habillé avec des vêtements sombres pratiquent pour le voyage et le combat. Ils sont larges sauf aux niveaux des avants bras, des mollets et de la taille. Deux armes courtes sont dans leur fourreau à sa ceinture tandis qu'une troisième lame est fixée dans son dos. Une arme à deux mains dont la lame large correspond avec la garde de même proportion. Cependant son visage lui est visible qu'au dernier instant de sa vie pathétique, lorsque le vent, une dernière fois, fait son apparition sur cette scène cauchemardesque. C'est alors qu'il voit le visage d'un homme impassible d'une vingtaine d'année. Il est pâle et ressemble ainsi à un albinos et pourtant...
Des cheveux blancs encadrent ce faciès tranquille, ondoyant au grès de ce dernier souffle du vent, avant qu'il ne meurt.

Je m'approche de lui à ces derniers instants et je lui murmure ces quelques mots afin qu'il connaisse, afin qu'il sache.


" Tu as eut tort, toi qui tue pour voler, tu meurs par ma lame. Mais soit sans crainte mes crocs se planteront dans ta nuque nue alors que ton corps sera sans vie. Oui, tu comprends enfin... je suis un damné et je te mène aux enfers, un endroit où tu mérites de pourrir pour ce que tu as fait dans cette vie. "

Folsio tenta de parler,cependant le sang couler abondamment dans sa gorge l'étouffant et l'empêchant de parler, même si quelque mots furent audibles par le vampire encore accroupi.

" Sauves-moi... je te servirais... fidèlement. "

Firunbel répondit avec son ton le plus glacial :

" Tu n'as pas le droit de vivre, c'est pour cela que je t'ôte la vie. Mais crois-moi je te fais une faveur en te laissant agoniser, de cette façon tu ne seras pas condamné sur la terre mais dans l'enfer de tes actes. "


A ces mots la lame devenue écarlate s'abattis de nouveau achevant la vie du dénommé Folsio.

9 Morts, et le sang coule à flot, abreuvant cette Terre déjà trop meurtrie...

Je récupère les rares pièces que mes assaillants avaient sur eux puis je continue mon chemin, décidé d'aller jusqu'à la destination que je me suis fixé, Tiercelune.

" La vie de plusieurs hommes s'achève tandis que la lune m'épie et me condamne. Eternel juge, elle est aussi ma chaîne que je ne pourrais jamais briser. Cependant il s'agit d'un phare guidant les âmes errantes et damnées, c'est pourquoi je ne peux que m'émerveiller. "

Ainsi Firunbel repartit laissant derrière lui un spectacle macabre, une nouvelle fois des hommes avaient péri sous sa lame sans pitié. Il s'arrêta un instant puis repris son chemin, ne supportant pas ce qu'il venait de faire. L'obscurité le submergea, alors qu'il pénétrait plus profondément dans le bois,le dissimulant aux yeux de tous.
Firunbel tailla une fois de plus son histoire dans la chair, pour son plus grand dégoût.

Ce message a été modifié 2 fois, dernière modification par "Firunbel" (07.06.2008, 20:04)


2

14. 06. 2008, 18:15

Journal du sujet dénommé Firunbel, pièce du dossier AX/012/TTR, l'ouvrage fut écrit il y a approximativement 1320 ans d'après datation DTC14. L'écriture fut confirmée par comparaison :

Je suis Firunbel, vampire de mon état et j'écris ces quelques lignes afin que mon histoire perdure et traverse les siècles. Je n'ai pas peur de la mort mais je regretterais qu'une amnésie me fasse oublier mon passé. Moi qui vis le jour il y a tellement de temps, de lune...

En effet je suis né le 12 Juin de l'année 871 avant Jésus Christ, du moins si mes conversions sont exactes. Je vis le jour dans l'actuelle France, à l'ouest pour être plus précis. La Bretagne fut le berceau de ma jeunesse et j'y passais donc mes 20 premières années de ma vie. Cependant je fus vampirisé à cette époque, ce qui me força à l'exil. Ainsi j'ai parcouru tous les pays d'Europe pendant 1800 ans. Je vis l'apogée des citées Grecques, Romaines ainsi que la chute de ces puissances. Alors que je m'approchais de 1789iè anniversaire j'arrivais à un village du nom d'Ocrelune qui n’appartenait à aucun seigneur. Ainsi l'occasion se présenta où je pus fonder ma maison grâce aux richesses que j'avais acquis au cours de mon pèlerinage de plusieurs siècles. Je réussis à dissimuler ma véritable nature durant 300 ans au cours desquels je me présentais régulièrement sous un autre nom afin que je fasse moi même office d'héritier.
En réalité le plus difficile fut de le dissimuler aux dames qui souhaitaient enfanter. C'est alors que je du user de mes pouvoirs afin de devenir plus convainquant...

Cependant mon " règne " du s'achever avec la création de l'ordre de l'Inquisition. C'est pourquoi je quittais mon domaine pour me retirer du monde des hommes.

Ceci est un résumé rapide de ma vie, bien qu'au moment où j'écris ces mots elle est loin de se terminer et qu'une nouvelle nuit éclaire l'ouvrage alors que nous sommes le 23 Octobre de l'an 1276. Je tente de rejoindre un lieu où je pourrais gagner ma rédemption dont j'ai tant besoin, à cause de ma nature et de mes actes ignobles dans le passé.


_____________________________________________________________________________________________________________________

L’obscurité régnait dans la caverne alors que la lune planait dans le ciel épargné par les nuages. Seuls quelques rayons parvenaient jusqu’au vampire assis, griffonnant frénétiquement sur un carnet rapiécé.

J’ai enfin réussi à débuter ma propre histoire, heureusement cela n’est qu’une ébauche et devrait laisser place à un récit de plus étoffé. Cependant je ne peux m'empêcher de penser qu'elle serait l'expression des visages de mes lecteurs. Seraient ils effrayés, heureux? j'imagine qu'ils désigneraient cet ouvrage comme une farce de mauvais goût, sans fondement.
Je me lève enfin, m'apercevant que la nuit à déjà parcouru un long chemin sans moi. Aussi je dois me remettre en route.


Seul, le vampire sort de la caverne découvrant une nouvelle nuit d'automne.

Il marche sur l'unique sentier de cette forêt peu connue, entouré par les arbres parfois centenaires. Il sent le calme qui émane d'eux, forces de la terre ils restent paisibles quelque soit le temps ou l'époque dans laquelle ils vivent, ne cherchant que la vie ainsi que la survie.

Le pas vif, il parcouru plusieurs lieux sans que la fatigue ne le rattrape, cependant... les heures avancent et appellent l'astre doré. En effet les premiers rayons de la couronne d'Or du soleil apparaissent, forçant le vampire à hâter le pas à la vue d'un village. De plus il s'emmitoufle dans ses vêtements de voyage.

Le Soleil monte et Firunbel n'est toujours pas arrivé au hameau forestier.

L'heure avance et la peau se craquèle lorsqu'elle est éclairée. Le visage brûle ainsi à petit feu alors qu'il se trouve encore à une centaine de mètre.

Le Soleil apparaît enfin, inondant ces terres de ses bienfaits...


Firunbel arrive aux premiers bâtiments alors que son visage commence à fumer, la douleur devient d'ailleurs insupportable. Un cris arrive dans la gorge de Firunbel. Cependant il le retient, décidé à ne pas trahir sa condition...
Soudain la première maison sur sa droite ouvre sa porte alors qu'une voix féminine lui ordonne :

" Vous, venez vite ! "

Firunbel, surpris, a seulement le temps de se tourner avant qu'une main l'emmène à l'intérieur. La poigne sincère, il sent malgré tout que les doigts sont fins ...

Une main de femme? Mais que me veut elle?

J'arrive enfin de la bâtisse alors que j'entends la porte claquée derrière moi, ainsi qu'un soupir de soulagement. La personne qui m'a amené ne cache pas se joie d'avoir retrouvée l'obscurité qui lui est douce. Cependant elle s'adresse à moi avec une exaspération certaine :

" Dites-moi monsieur, il faut vous décidé vite dans ces cas parce que votre, euh non, nos non-vies se finiraient trop rapidement à mon goût. "

Le silence penche son attention dans la scène alors que Firunbel réfléchit,

Mmm, un vampire dans un pareil village? Peut être n'est elle pas seule...

" Tout d'abord je tiens à vous remercier pour votre aide bien que je ne vous connaisse pas le moins du monde. je me présente, Grévin de Mortecroix. Et vous quel est votre nom cher dame? "
A ces mots il ôta son manteau, laissant apparaître son visage, calme et serein, ce qui provoqua la surprise chez la demoiselle attentive.

" Eh bien je suis Elenor Queen, je viens d'Angleterre. " Ajouta t elle au regard interrogateur de Firunbel
a titre d'excuse
" Mais votre visage, semble intact... "

" En effet je dois cela à l'habitude qu'a mon corps de subir pareil supplice, bien que le véritable soit de ne plus pouvoir voir cet astre merveilleux. "

Les deux vampires se regardèrent pendant quelques secondes encore, désireux de mieux connaître son interlocuteur. Firunbel dit enfin :



"Je m'excuse de me montrer aussi discourtois mais serait il possible de trouver le gîte en ces lieux, et ce de façon prompte si c'est, dans la mesure du possible? "


" Oui, dans ce cas suivez-moi je vous montre une pièce dans laquelle vous pourrez passer la journée. "

Elle partit en direction de l'escalier, à quelques pas de là où se trouvait Firunbel, en pleine observation.

Le bâtiment semble ancien bien qu'en bon état, en effet la poussière n'a pas investie les lieux et les meubles, épargnés par les mites. Cela signifiaient sans doute qu'elle logeait ici depuis longtemps déjà. Les murs de pierre étaient nus tandis que les meubles étaient d'une simplicité à toutes épreuves. Une sensation particulière
émanait Cependant ce lieu , celui d'un foyer tranquille, serein (mais pour un vampire!), protégeait de la barbarie noctambule. L'escalier, fait de bois de chêne montrait les stigmates du temps par ces grincements très prononcés. Il menait au premier étage, le seul de la bâtisse.

Firunbel suivit la dame vampire. Alors qu'il s'engageait dans les escaliers les Nuances des lieux apparurent aux yeux de Grévin. Celui ci observa que la couleur régnante était le rouge sombre, faisant trop pensé au sang il remarqua:
Je pensais qu'elle serait un vampire doux mais à en croire cela il y a deux solutions, soient elle est traîtresse soit elle n'est pas seul, dans tous les cas la méfiance est de mise.

Et alors qu'il posait sa jambe droite sur la dernière marche, une voix, masculine, se fit entendre, exprimant une grande colère...

"Encore des embrouilles, j'en ai marre..."

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Firunbel" (15.06.2008, 18:11)


3

06. 07. 2008, 17:26

L'Invocation Inattendue

Les grincements de l'antique escalier accompagnaient les pas de Firunbel comme un roulement de tambour guidant les derniers instants d'un condamné. Et pourtant le vampire affichait un visage calme et serein devant ce danger potentiel.

Des voix se faisaient toujours entendre dans la pièce non loin. Un homme et une femme semblaient avoir une discution plutôt mouvementée. De plus des mots anglais fusaient, audibles bien que je fusse assez éloigné. En effet j'entendis soudain "kill", "death" ou encore "hunter".

Malgré les mauvaises auspices de cette discution je parvins à ouïr un bruit suspect. En effet je posais à peine mon pied droit sur le plancher de l'étage qu'un grincement plus marqué se fit entendre dans une autre pièce. A ma gauche cette fois, je ne jetais aucun regard afin que mon assaillant potentiel soit en confiance absolue. C'est pourquoi je continuais ma marche presque macabre dans cette bâtisse devenue austère par la mauvaise volonté de ces occupants.

J'arrivais enfin dans la chambre où se trouvait quatre individus : deux mâles, deux femelles. J'aperçus Elenor en train de discuté avec un homme de grand gabarit. D'environ deux mètres de haut, sa largeur complétait parfaitement cette allure inhumaine. Il semblait répondre au nom de Kristov tandis que l'autre mâle fut appelé Greigiev. La dernière protagoniste ne fut pas appelée car elle restait en dehors de cette discution.


Je rentrais dans la chambre d'un pas décidé. Les grincements accompagnaient toujours ma progression tandis que j'observais la pièce d'un oeil soupçonneux. Assez grande, il s'y trouvait un lit à baldaquin pour deux personnes encadré par deux tables de nuits. En face de la porte, une fenêtre devant laquelle un bureau était installé avec plusieurs chaises où étaient installé le petit groupe de vampire.

Le plus spécimen de la troupe me toisait déjà à mon entrée jusqu'à ce que j'arrive devant lui et prenne place sur un siège inoccupé. Il n'attendit pas longtemps avant de me poser la question la plus prévisible qui soit dans ce monde :


" Quel est ton nom étranger? "

La réponse quand à elle fut plus singulière comme le désirait son auteur peu stable :

" Je suis celui que certain nomme 'Elementaire'. "

L'imposant Kristov lança un regard inquisiteur à Elenor qui répondit par un non de la tête tandis que Greigiev échappa un rictus avant d'ajouter un commentaire prévisible :


" Votre Sainteté pense t-elle qu'elle est unique ou le sait elle? "

Firunbel affichait une expression montrant l'exaspération dont il était en proie avant de répondre :


" Non idiot, je suis l'un des seuls de notre espèce à utiliser une magie élémentaire voilà pourquoi ce surnom stupide. La modestie ne m'étouffe pas encore jusqu'à ce point. "

Les deux mâles arboraient un sourire significatif, il ne prenait pas leur invité au sérieux. Celui-ci gardait son calme alors que des grincements se faisaient entendre derrière lui.

Une présence se faisait sentir, de plus en plus, devenant plus oppressante à chaque seconde. Les sons quasi inexistants étaient cependant audible au vampire à l'ouïe surhumaine. Celui-ci se leva avant de se tourner vers le nouveau venu sournois. L'une de ces lames courtes sorties il la pointait vers la gorge de celui-ci. Malgré cela Firunbel était encore calme et serein.


La personne que j'avais entendu il y a quelques instants brandissait déjà une arme vers moi, prête à en faire usage. Elle était à deux ou trois mètres alors que
ses compagnons riaient allègrement dans mon dos. Lançant par la même occasion des commentaires :

" Alors 'Elementaire' on dit quoi maintenant? "

La pièce fut soudainement secoué par une bourrasque. En effet le vent fit son entrée avec peu de délicatesse, provoquant une légère panique dans les rangs du groupe de vampires. L'air se fit plus lourd, une odeur de souffre fut désormais perceptible s'ajoutant à cette nouvelle ambiance.

Le vent formait un courant entourant Grévin, le surprenant par la même occasion. Ce flux se condensa et fut accompagné par des éclairs noirs déchirant l'air maintenant saturé de la chambre. Les autres vampires fuyaient à présent la scène incompréhensible alors que Firunbel comprenait enfin le sens de ce qui se passait. Après quelques secondes un effroyable éclair fit disparaître Firunbel de la pièce, dissipant par la même occasion cette surprenante tempête.


Je me retrouvais soudain dans une salle obscure. Seul quelques bougies éclairaient la pièce, formant un cercle presque parfait dont j'étais le mystérieux centre. L'odeur de souffre était encore présente alors que je m'apercevais qu'aucuns mouvements m'étais possible. Je reprenais donc mes esprits dans ce calme bienvenu mais je fus interrompu par une voix qui m'interpela :


" Oni j'ai besoin de toi, écoutes et obéis car je suis Iuchi Shahai. En tant que Dame du Sang tu me dois Obéissance et Respect. "

" Jamais la méchanceté et la cruauté ne sera source de Respect, Dame. "

Encore une fois une raison obscure laissait pensée que Firunbel ne savait pas tout...

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Firunbel" (10.08.2008, 15:57)


4

22. 08. 2008, 04:26

La Sombre Dame m'avait donc révélé son identité avec une délicatesse surprenante, oubliant en partie le protocole ainsi que les formules de politesse. De plus une chose me dérangeait, le nom qu'elle me donnait...



Le vampire se trouvait dans le cercle de bougies tandis que la demoiselle était assise devant lui à l'extérieur de cette limite. Elle était habillé d'un kimono d'été de soie. La qualité exceptionnelle du vêtement permettait d'observer un paysage typique au Japon. Des montagnes dominaient l'arrière plan alors qu'une forêt s'étendait à leur pied, parsemée de nuages rendant le tout humblement mystérieux.



Firunbel observait son interlocutrice, le calme dominant les traits de son visage ce qui provoqua l'exaspération de Iuchi et provoqua ces mots :




" Ecoutes Oni, je veux que tu accomplisses une tâche pour moi."




Le vampire ne répondis pas tout de suite, réfléchissant à autre chose.
"Je pense que les bananes au ketchup seraient meilleures sans ketchup?""Non, pas vraiment..."

L'Orateur s'arrêta soudainement, bloquant son regard sur son jeune voisin avant de lui assenait un coup vigoureux sur sa boîte crânienne pour ensuite continuait son récit sans d'autres remarques.


Il me semble primordial d'accomplir la volonté de cette femme pour que je regagne mes terres pour enfin cette abbaye, celle de Tiercelune. Cependant il me faut d'abord savoir ses motivations avant d'avancer ma pièce.



Le vieux vampire s'assit doucement avant de dire :

" J'attends, femme, de savoir quel serait mon devoir à vos côtés. "




Celle-ci se raidit, comme agacé par ces derniers mots. Cependant elle prit de nouveau la parole en durcissant ses propos :



" Démon, je veux que tu annihiles mes ennemis et que tu deviennes mon exécuteur. "



Ainsi mes craintes étaient fondées, ma présence ici n'est explicable que par ma nature douteuse.



Les Nuances de la pièce changèrent, le cyan qui dépeint d'habitude Firunbel devenait plus sombre, proche du noir tandis que la Dame restait dans la teinte rouge.


Rouge comme le sang et sombre comme la nuit, voilà sa nature.

" Ton essence vampire devient plus chaotique de seconde en seconde et cela grâce à cette invocation. Acceptes et tu pourras repartir chez les tiens en Occident. "
" Saches Maho-tsukai, que personne m'attend 'chez les miens' et ainsi je n'ai pas de raison valable d'accepter d'être à ton service. Je suis Grévin de Mortecroix, vampire de mon état et repenti sincère. C'est pourquoi 'Dame' que je préfère que tu m'expliques plus précisément les raisons pour lesquels tu m'as convoqué en ces terres reculées. "


Iuchi s'était assis, à son tour, en face de l'individu invoqué. Elle salua le vampire d'une manière très codifiée, montrant le respect qu'elle lui donnait désormais. Après quoi elle répondit à son 'invité' :


"Seigneur vampire, je requiers votre aide afin que l'un de mes opposants, un certain Kakita Shingen disparaisse dans la brume des montagnes d'Hokkaido. Ses vertus compromettent l'expansion de mon pouvoir. C'est un combattant émérite mais je sais que vous serez plus fort que lui. Cependant j'exigerais, si vous acceptez la mission, que vous tuiez un nombre conséquent de paysan qui défient aussimon pouvoir, c'est à dire votre puissance, Seigneur des Abimes."




Grévin inspira, montrant qu'il commença à réfléchir sur la proposition de son hôte.

Cette Iuchi Sakai emploi la flatterie pour arriver à ses finset malgré cela elle ne me voit uniquement comme un outil dont la fiabilité n'a pas encore pu être vérifiée.

" Sakai-san, votre proposition ne me plaît guère. Je suis un de ceux qui désire avoir la paix et votre intervention ne m'aide pas dans ma tâche. Je suis peut être un démon ma mais, que la Lune en soit témoin, mon souhait le plus sincère est d'avoir la chance d'obtenir le pardon pour mes actions passées. Des actions qui me font que trop penser à celles que vous organisez en cet instant. Dame, il se peut que j'en arrive à défendre les vertus qui vous dérangent par les armes. Iuchi sakai, faites attention, vous encore trop jeune pour connaître toutes les créatures damnées et ainsi leurs capacités. Je vous demande de me renvoyer de cet endroit, pour mon salut et votre santé. "


L'expression du visage de Grévin se durcissait au fil des ses paroles tout comme la mine d'Iuchi se flétrissait.

" Grévin, tu es un démon. Agis en tant que tel et je te renverrais d'où je t'ai appelé. Sinon crains ma colère et apprêtes toi à regretter ton orgueil. " Cracha t-elle



Firunbel tira sa lourde épée de son foureau en guise de réponse avant d'ajouter :

" Eta, il me semble savoir que les guerriers de ce pays ne tirent leurs armes uniquement lorsqu'ils sont certains d'en faire usage. Dis toi que je ne reculerais pas devant ce combat, j'ai l'éternité pour te jeter à bas. "



Firunbel s'était levé, avec une claymore dans sa main directrice. Sa cape ainsi que son chapeau volaient encore lorsque la Dame de sang se prépara à son tour. En effet elle venait d'entailler son avant bras droit à l'aide d'un tanto (poignard japonais) qu'elle venait de découvrir pour en même temps prononçait une incantation. Elle venait de parler en langue des Kamis, esprits de la nature qui constituent toutes choses non-animales mais en tant que Maho-tsukai, les kamis dont elle demandait l'aide étaient souillés par la corruption.

Ainsi le vampire se mit en garde rapidement, se préparant à un sortilège offensif mais il y eut un silence. Durant quelques secondes, plus aucuns bruits, sauf l'écho surnaturel de la phrase d'IuchI. Elle, demeurait assise et attendait, un sourire sadique sur les lèvres.


"Alors vampire, ne penses tu pas que je savais faire appel à des forces bien plus importantes que toi? Vieux comme tu es j'ai peine à croire en ta naïveté."


Sans mot, Grévin encaissa la provocation en gardant son calme.

Je fendais l'air d'un moulinet de mon arme afin de montrer ma détermination. J'attendais avec impatience les ennemis qu'elle m'avait réservé.

"Les héros ont leur accès de crainte, les poltrons des instants de bravoure, et les femmes vertueuses leurs instants de faiblesse."

Soudain, le sol se mit à trembler

5

07. 09. 2008, 17:54

Les planches de bois sombre craquelèrent en se gondolant vers le plafond de la pièce. Rapidement les lames cédèrent une après l'autre découvrant un spectacle dégoutant. Plusieurs corps s'animèrent s'extirpant de la terre elle-même. Leur peau était pourrie, laissant entrevoir les os noircis de ces organismes contre nature. En effet les zombies émergèrent dans un fracas macabre, libérant leurs membres un à un, brandissant leurs armes rouillées. L'un d'eux, le plus proche de moi, possédait encore les vestiges de son armure de combattant, son casque avait gardait le mon (symbole) de sa famille tandis que le reste de ses atours tombaient en une multitude de morceaux. Au nombre de 7 ils se mirent en marche comme une seule et même entité ne montrant ni haine ni peur dans leur regard figé. Malgré leur apparence terrifiante, je demeurais déterminé.

Leur premier assaut se révéla surprenant sur l'aspect de leur célérité qui ne semblait pas avoir souffert de cet étrange séjour dans les entrailles de la terre. Ceci ne leur permetta cependant pas de passer outre ma garde solide bien que leur surnombre commença à me faire défaut. Morts, ils parvenaient néanmoins à coordonner leurs attaques avec une ingéniosité rare et surnaturelle, les rendant dangereux à chacun de leurs mouvements.

Les lames des ces Katanas et de ce No-Dachi s'entrechoquèrent d'innombrables fois lors ce combat surprenant. Un vampire affrontait d'autres morts-vivant conscient que sa victoire ne serait pas toute acquise. Il dû employer ses compétences martiales afin de "survivre"...


Ce combat me força à adopter un style mobile me permettant de compenser de manière significative le nombre de mes opposants. Je me voyais cependant obliger d'user d'une technique particulière afin de me donner une chance de victoire, "La Voie du Lion". Cela me permis d'infliger des blessures bien plus profondes à mes adversaires, tranchant sans mal leur armure ainsi que leurs os. Par un effort de concentration ma lame parcourait des trajectoires meurtrières dans un mouvement presque sans défaut, rendant le fil de cette lame plus effroyable que jamais. C'est de cette manière que je parvins à me défaire de mes adversaires, provoquant leur chute comme les pétales d'une fleur de cerisier. Lentement les 7 tombèrent tailler occasionnant les sons macabres os brisés. Malgré ma victoire sur ces êtres maudits j'avais reçu de nombreuses entailles, stigmates de mes assauts non maîtrisés.

La sombre dame avait observé le combat avec délice, savourant le moindre de mes gestes, comme charmée par ma danse dévastatrice. La maho-tsukai se lécha d'ailleurs ses lèvres me causant une nausée, me rappelant les usages de cette caste O combien cruelle et perverse. Iuchi s'agita de nouveau, débutant elle aussi un danse dont le but m'échappa que quelques secondes. En effet la bâtisse dans laquelle je me trouvais se mit à trembler une nouvelle fois. Les plusieurs panneaux en papier de riz tombèrent tout autour de nous et le le sol se craquela une nouvelle fois. Ne connaissant pas les intentions la sombre magicienne je me dirigeais à l'extérieur de la maison. Je me rendis compte que celle-ci était à l'extérieur d'une ville de taille conséquente. J'aperçus aussi des personnes fuyant les alentours en poussant des hurleurs de terreurs.

Firunbel scruta alors la nuit tentant de connaître la raison de cette frayeur et c'est à cet instant qu'il vit plusieurs silhouette sortant du sol. Celles-ci avaient un aspect encore plus miteux que les 7 qu'il avait déjà affronter mais leur nombre était aussi plus important. Une centaine s'attaquait déjà aux paysans désemparer et plusieurs dizaines tenter encore de se défaire de l'étreinte de la terre. Pendant ce temps Iuchi se mit à rire en voyant le visage du vampire devenu triste. Arborant le sourire des plus grands ennemis des vivants elle déclara d'une voix subitement forte, amplifiée par son pouvoir :

" Alors Vampire, que pensez vous de moi désormais? Ne croyez-vous pas qu'il aurait été préférable de me rejoindre dans mon combat au lieu de subir ma colère? "

L'être de la nuit auquel elle s'adressa ne put s'empêcher de sourire. Retenant aussi un rire il répondit :


" En effet mes craintes étaient fondées. Tu n'es pas capable de me tuer alors tu espères me faire peur. Tu oublies cependant que lorsque l'obscurité règne c'est nous, vampires, qui sommes les prédateurs des ombres. "

Firunbel se lança ensuite à l'attaque contre Iuchi son antique épée à la main. Un seul coup suffit au vampire pour la pourfendre. La lame l'avait tranché en deux provoquant une mort rapide et ainsi un verdict sans appel. Le sang de la maho-tsukai avait littéralement giclé inondant les alentours du corps qui chuta mais aussi Firunbel dont l'expression s'était figé comme trempée dans un torrent en plein hivert. La fureur l'avait marqué, au moins pour ce moment, " La fureur des Ancêtres ". Malgré la célérité extraordinaire de son assaut, Firunbel percevait une chose anormale, son corps lui indiquait qu'il souffrait. Il s'examina donc, découvrant avec surprise le cadeau d'adieu de la Sombre dame, une marque dont les contours étaient taillés dans la chair brulée. La marque du vide venait de lui être apposait. Ne connaissant que le nom de cette rune Shintoîste, il se mit en route pour une destination qu'il ne connaissait pas. Il sortit donc de la maison titubant sous l'effet du sceau qui lui broyait les viscères. Il fut alors témoin d'un spectacle horrible, les morts, réveillés, tuaient les habitants de la ville en causant un carnage ignoble. Les femmes, les enfants et les vieillards, tous périssaient aux assauts des morts-vivants sans maître. Conscient de sa responsabilité, il se précipita vers la ville tentant d'abattre tous les cadavres mouvants. Il y parvint pendant un temps seulement, sentant désormais tout son corps souffrir de la marque. Ses mouvements devinrent rapidement grossiers et malhabiles par rapport à l'accoutumée, faisant naître dans l'esprit de Firunbel une peur sans limite. Celui-ci redouta un pouvoir bien plus puissant mais se rappela que son âme déjà damnée ne pouvait subir pire déchéance.

Rassemblant son courage, il reprit en parti ses esprits et réussit alors à sauver quelques vies. Une poignée seulement avait ainsi assisté à son intervention avant qu'un groupe ne vienne sa rencontre.

Le quartier était en proie à un incendie impressionnant, dévorant les modestes maisons dont il se repaissait avec ardeur et passion, le papier et le bois aidant. L'immense brasier prit donc une ampleur le rendant incontrôlable, la ville toute entière était condamnée. Firunbel quand à lui se trouvait dans une rue encore épargnée par les flammes alors qu'une dizaine d'individu se dirigeaient vers lui. Tous portaient des armes et des armures aux couleurs variées, dansant à la lumière de l'incendie et de la lune, les lames des armes étincelèrent et les cris fusèrent. Le vampire comprit alors que ces hommes souhaitaient le voir mourir, l'ayant identifier comme la cause de ce désastre.


N'ayant plus la force de combattre, il le vampire tenta de fuir, parcourant au hasard les rues de la ville. Il entendait les cris des samouraïs qui le pourchassaient. Ceux-ci finirent par le rattraper et l'encerclèrent sans difficulté. Connaissant mieux la ville que Firunbel, il n'avait aucune chance de fuir sans se battre. Pensant devoir affronter tous les combattants, Firunbel se mit en garde conscient que ces chances de "survie" étaient faibles. C'est alors qu'une silhouette s'avança parmi les samouraïs. L'homme en question semblait être âgé d'une quarantaine d'années, son visage, clair, était encadré par de longs cheveux blancs. Son kimono était bleu clair, proche de l'azur. Il portait aussi des pièces d'armure protégeant son torse et ses épaules et son arme, un katana, était d'une manufacture exceptionnelle, le fourreau en était le premier aperçu. L'harmonie de l'ensemble fut telle que le samouraï dégaina son arme sans effort et sans bruits, la lame ne vibra pas et révéla son tranchant parfait à la lumière du feu non loin. L'homme, en posture de combat lança un avertissement au vampire avant de l'attaquer.



6

07. 09. 2008, 17:56

Firunbel para la première attaque facilement, anticipant le mouvement de son adversaire. Celui-ci tenta plusieurs fois d'attendre le vampire sans succès, voyant son arme dévié à chacune de ses tentatives. Et bien que cela ne semblait pas difficile pour Firunbel, la sueur perlait déjà sur son front et son souffle était haletant. Sa vision commença à se voiler à plusieurs instants, offrant plusieurs ouvertures au samouraï qu'il lui asséna une série de coup dangereux. tous tranchèrent la peau du vampire, lui offrant une nouvelle douleur. Celui-ci tomba à genoux, éreinté, répandant son fluide vital sur le sol déjà maculé, ajoutant son sang à ce flot lugubre.

Le bras de l'exécuteur sembla douter, retenant la lame pendant une poignée de secondes après quoi le samouraï lança son arme en direction du coup du vampire... Soudain, la lourde arme de Firunbel s'interposa une fois de plus, stoppant net le katana dans sa course. Le vampire encore à genoux releva la tête, rassemblant une nouvelle fois ses forces pour lutter.

Il posa un pied sur le sol...
Il se leva péniblement, luttant en même temps contre la force du samouraï...
Il établit son autre pied ...
Il finit de se relever toujours en bloquant la lame acérée de son adversaire grâce à son arme massive...
Il ne pouvait utiliser son bras gauche à cause des multiples blessures qu'il subit au cours de l'affrontement...

Il acheva son mouvement en déclamant ceci :


"Sombre est la nuit qui m'étreint,
Courte fut la vie à laquelle je mis fin,

Rouge est le sang qui s'écoule de son cœur,
Amers furent les larmes de mes pleurs,

Obscure est le destin qui guide mon existence,
Claire fut l'astre qui illumine le chemin de ma pénitence.

Sincères regrets je suis désespéré face à une haine si franche,
Que le pardon bannisse les fantômes de cette époque,

Résolu est mon être.
Révolu est ce temps.

Avec patience j'attends mon heure car l'Éternel m'a condamnée."


Un léger vent parvins jusqu'à Firunbel ...

7

20. 08. 2009, 16:05

Rappel du code Couleur:
Stance (narrateur omniscient)--> Celle-ci
Firunbel alias Furby--> Celle-là
PnJ en général--> Classiquement
Hammers--> Vous l'auriez compris




Firunbel sursauta émergeant de son rêve, encore haletant. Son regard vagabonda dans la pièce obscurcie par la tombée récente de la nuit. L'air de la chambre était vicié et l'unique fenêtre condamnée par de vielles planches pourries sommairement clouées. Malgré cela, quelques rayons lunaires tâtonnaient timidement, comme explorant un lieux oublié de beaucoup et au mobilié vétuste. Firunbel quant à lui s'assit sur le lit observant un instant de silence, des gouttes de sueurs perlant sur son visage encore endormi et marqué. Lentement il porta sa main à son front pour éponger sa transpiration mais aussi sa peine.

Soudain quelqu'un frappa à la porte et demanda doucement:

- Maître vous allez bien?

Le vieux vampire hésita à répondre, encore endolori par ce rêve étrange.

- Euh...Oui, tout va bien, c'est pourquoi?

- Je vous apporte à manger. Continua la petite voix.

Après quoi la porte s'ouvrit doucement, laissant apparaître le visage d'un jeune homme semblait-il terrorisé par la simple idée de rentrée dans la chambre de son maître. Les cheveux coupés courts, ses traits fins affichés les stigmates de privations en nourriture et en eau tandis que ses yeux marrons montraient clairement sa peur ou au moins, sa réticence. Il portait un t-shirt anciennement bleu mais aujourd'hui marron tant il était usé et sali ainsi qu'un jean qui avait miraculeusement survécu à toutes ses années de servitudes.

Le jeune humain donc, entra à pas feutrés se dirigeant lentement vers Firunbel comme-ci il s'agissait d'un animal sauvage qu'il ne fallait pas contrarier. Son maître observait maintenant avec circonspection le mur face à lui, ne portant pas son attention vers l' humain qui s'approchait. Il visualisait son étrange rêve, remarquant qu'il s'agissait en réalité d'une fraction de son passé. Le jeune homme finit par poser le plateau et s'en alla promptement laissant le vieux vampire seul dans la pièce. Il comprit à l'odeur que l'humain lui avait apporté du sang en guise de repas et affichait une mine disgracieuse en sentant cette odeur aussi écœurante dès son réveil.

Firunbel se leva, lentement, sentant soudain le poids des ans et la lassitude des siècles qu'il avait traversé. Il ramassa son épée, l'attachant dans son dos et se dirigea d'un pas décidé vers la porte.


Et lorsque j'ouvris la porte je ne fus pas surpris de remarquer que le jeune homme n'était déjà plus là. J'empruntais donc les escaliers en vue de sortir lorsque Hammers m'accosta avec une habileté que lui était propre. Car cet homme parvenait à prévoir chacune de mes réactions comme-ci il me connaissait mieux que n'importe qui. Au-delà de ça, cet homme était un allié et ami précieux grâce à ces compétences. Chaque jours, il me faisait des rapports sur les activités des humains habitants dans mon quartier et me rapportait les rumeurs ou des informations qu'il était parvenu à obtenir auprès de ces contacts. Portant, de part son apparence, Hammers n'était pas le genre de personne à emprunter les ruelles sombres, soit les nombreux cloaques d'aujourd'hui. Il revêtait un costume deux pièces impeccable gris anthracite datant du XXI iè siècles ainsi qu'une paire de lunette de soleil qui semblait vissé sur son nez. Il était le cliché parfait de cette époque.

Il vint donc à ma rencontre, sortant d'un coin d'ombre, sautant sur l'occasion pour me parler.


- Bonjour Directeur.

Avec un directeur qui serait complètement à la masse!

- J'ai remarqué que les nouveaux arrivants qui ont fait office de rançon se sont globalement bien intégrés. Ils commencent cependant à peine à comprendre les différences qu'il peut exister entre leur nouveau et ancien maître. Il n'y a eu que quelques infractions mineurs commises dans le quartier dernièrement et vos hommes assurent la protection de la population mais...

- Mais encore...

- Un nouveau carnage a eu lieux dans le quartier des nouveaux résidents. Toujours dans les mêmes environs, même mode opératoire, toutes les Sentinelles que vous avez affecté n'ont rien vu. Et la rumeur se répand qu'un vampire se venge en tuant tous les humains sous votre influence. La plupart désire que vous interveniez vous-même dans cette affaire.

- Je ne peux pas m'occuper de cette histoire, je dois conclure un accord avec Strygge pour qu'il cesse ses tentatives d'intrusion dans mon territoire. Et connaissant un minimum la personne dont il est question, je n'aurais probablement pas d'autres occasions.

- Certainement mais vos "citoyens" comptent sur vous et ils seraient importants de conserver leur confiance. C'est ainsi que vous fonctionnez Directeur. C'est ce qui vous rend... à part.


- Dans ce cas je dois y aller maintenant et SEUL. Quand à vous gérez l'intendance en mon absence et cherchez Garkov pour qu'elle s'occupe de Strygge. Mais donnez lui une seule consigne : elle ne doit pas provoquer le combat. Il est important que j'ai le maximum de temps.

- Bien Directeur, se sera fait.

Je me dirigeais les escaliers quand je me souvenais d'un détail.

- Et pour le gamin qui est venu ce matin.

- Oui Directeur?

- Vous saviez ce qu'il a fait?

- Oui Directeur.
Dit-il en penchant la tête. Un large sourire
parcourait son visage, décidément cet homme avait un humour... à part
selon ses termes.


- Dans ce cas je lui parlerais de mes habitudes.

Puis je repartais pour les étages inférieurs de la vielle bâtisse. Il s'agissait d'une ancienne banque que j'avais réhabilité pour en faire une place forte à l'aide de nombreux humains. Le dernier étage était constitué de chambres pour moi-même, pour Hammers, ainsi que deux autres rarement utilisés. L'étage inférieur quand à lui était employé pour logé les gardes responsables de ma sécurité ainsi que d'autres pour celle de la population, un local pour un petit arsenal utile en cas de problème imminent et enfin il y avait la chambre de Washington, un homme dont j'employais les services pour qu'il dirige les forces policières de mon quartier. Cet homme a été appelé ainsi tout simplement par ce qu'il est noir de peau et que certaines de ses connaissances étaient des inconditionnelles de films de guerres mais même en sachant cela, je ne comprenais pas le fin mot de l'histoire...Et le rez-de-chaussé comportait une salle des gardes, les cuisines et des quartiers d'humains. Enfin dans le sous-sol, la chambre était utilisée pour protéger tout les objets de valeurs que j'avais accumulé et acquis au cours de mes pérégrinations ainsi qu'un générateur qui permettait d'alimenter tout le bâtiment et permettait de posséder un système basique mais efficace de surveillance vidéo du bâtiment et ses alentours.

Je sortais du bâtiment et observais un instant de silence contemplant une fois de plus la lune radieuse, pâle et presque timide à mon arrivée. Mais les années pesant, il me semblait que je n'avais plus toute ma raison. Car j'avais déjà envisagé que Stance ne soit que le fruit de mon imagination...

Ouais eh ben dans ce cas t'aurais pu faire mieux...

Ce message a été modifié 2 fois, dernière modification par "Firunbel" (21.08.2009, 11:41)


8

28. 04. 2011, 19:56

La distance à parcourir jusqu'à la zone d'habitation était faible mais présentait un attrait certain aux yeux de Firunbel. Celui-ci y voyait l'opportunité de prendre le temps de réfléchir un peu.

Ainsi, le vieux vampire partait pour enquêter sur une série d'évènements sanglants qui frappaient son quartier, plus précisément les nouveaux venus. A plusieurs reprises, les sentinelles responsables de la sécurité ne purent intervenir, ne voyant ni entendant le moindre élément hostile. Pourtant, plusieurs bains de sangs affirmaient qu'il y a avait bien quelqu'un ou quelque chose de belliqueux...

Loin d'être effrayé par cette mystérieuse créature, Firunbel prenait même cela pour des vacances, une occasion de s'occuper d'affaires certes importantes mais, beaucoup plus ludiques...

Malgré ses efforts aux cours des années, les rues de son quartier demeuraient peu fréquentables, des débris jonchant le sol, des carcasses de voitures et parfois même des cadavres composaient le décors de son humble domaine. C'était donc autant de lieux propices aux embuscades.

A près de 500 mètres de lui, un vampire regardait au travers de la lunette de son fusil sniper pour épier Firunbel. Du haut d'un petit immeuble, le tireur avait un angle de tir parfait ainsi qu'une visibilité excellente sur sa prochaine victime. A ses côtés trois hommes empoignaient des uzi en attendant de passer à l'action. La satisfaction se lisait sur le visage de leur maître qui souriait tandis que son index s'apprêtait à presser la détente allégée.

Firunbel vint un flash lumineux, un reflet qui provenait d'un toit face à lui. Par réflexe, le vampire se mit à couvert, se jetant derrière la carcasse d'une vieille cadillac rouge. L'instant d'après, une détonation retentit et une balle se ficha dans l'épaule du chevalier. A travers la tôle et son armure, le projectile n'avait eu aucun mal à passer. Une douleur poignante harassa Firunbel qui serra les dents.

Une deuxième balle, une troisième, l'ancien bolide était criblé de cartouches tandis que Firunbel se faisait le plus petit possible. L'attaquant tirait à l'aveuglette avec le sincère espoir d'abattre le vampire. Et lorsque le chargeur de son arme était vidé de tout son 'intérêt', il s'adressa à ses hommes en hurlant d'une rage mêlée à la joie :

'' Allez me chercher son cadavre, vite! "

Ses sbires s'exécutèrent et descendaient à présent du toit où ils étaient perchés.

Pour Firunbel, la situation n'était pas facile mais le répit qu'il obtint lui permis de se ressaisir. Il empoigna son pavois ainsi qu'une grenade fumigène qu'il lança non loin de lui. Un épais écran de fumée se forma rapidement, enveloppant le chevalier qui entreprit de s'éloigner de son abris pour un second en retrait et à l'abri du sniper. Là, il attendit, patiemment, qu'une opportunité se présente.

Les trois humains arrivèrent en trombe, leurs armes en avant et braquant l'arrière de la vieille voiture soit l'emplacement supposé de leur cible. Pourtant ils ne trouvèrent qu'une petite flaque de sang ainsi qu'une grenade fumigène. Les portes-flingues se regardèrent un instant alors que le chevalier s'élançait déjà contre eux, le pavois en avant.

Firunbel percuta le premier de plein fouet, le projetant de l'autre côté de la chaussée accompagné par le bruit morbide d'os brisés. Le second se retourna avant qu'un poing armuré ne l'atteigne au visage, broyant sa mâchoire et sa nuque à l'impact. Le dernier hurla de terreur en tirant une rafale sur Firunbel qui continua sa marche macabre. Ainsi, le troisième mercenaire fut transpercé par le poing du chevalier. Le vieux vampire extirpa sa main du corps sans vie en sortant un des organes de l'homme dans sa main. Sans ciller, il ferma sa paume faisant éclater par sa poigne l'amas écarlate. Sous son heaume, le chevalier ne ressentit pas la haine mais la peine d'en finir ainsi.

Sans attendre, Firunbel se dirigea vers le poste de tir. A couvert, il passa inaperçu aux yeux de son agresseur et son habilité le rendait étonnamment discret avec son armure. Le tireur ne repéra sa présence qu'une fois le chevalier à une poignée de mètres.

Là, sur le toit d'un bâtiment en ruine, deux vampires se regardaient fixement. Dans les yeux du premier, la rage avait englouti la moindre parcelle de raison tandis que dans ceux du second, le calme dissimulait une ferme résolution.

En un instant tout s'enchaîna, le sniper braqua son arme et fit feu tandis que Firunbel lança son épée droit sur son ennemi tout en se protégeant de son pavois. La lame bleuté fendit l'air dans un sifflement lourd pour se planter dans la poitrine du vampire. Son corps fut emporté par l'élan de Stance et chuta du haut de l'immeuble. Firunbel, quant à lui, reçu une nouvelle balle qui traversa l'aine.

Aux yeux de Grévin, cette créature ne pouvait être la cause de ses problèmes, son manque de précision et de discrétion ne caractérisaient absolument pas les massacres. Quel tireur digne de ce nom pouvait-il faire l'erreur d'être remarqué par le reflet de sa lunette? Pourtant, pour cela, Firunbel devait beaucoup à la lune qui semblait veiller sur lui depuis bien longtemps.

Sans cérémonie, le chevalier récupéra son arme du corps gisant de son adversaire empoignant Stance d'une main ensanglantée. Pendant qu'au fond de son esprit une tempête s'abattait sur lui.

"Mais t'es malade! Pourquoi tu m'as lancé comme un vulgaire couteau?! J'exige du Respect moi! Je ne suis pas une bricole!"

Malgré ses blessures, Firunbel sourit aux dires de cette âme particulière et se remit en route dans le silence le plus total.

Discussions similaires