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09. 06. 2008, 20:46

j'observai la jeune qui m'intriguait a sembler tant détendu alors qu'un combat approchait, sa crispation subite me semblait être due au combat a venir mais lorsque ses yeux se posairent sur moi l'évidence que mon regard et mes interrogations avait éveillé les sens pour le moins développer de la jeune vampire, je pu constater ses muscles se crisper délicatement rendant leur mouvement quasi-imperceptible et bien qu'elle se savait observer rien ne laissait paraitre la moindre tension bien que mon expérience me permettait de la ressentir (bien sur mes talents d'absorbeur n'était pas non plus étranger a tout sa), je fut extrêmement surpris de la voir se détendre d'un coup lorsque la main de la femme secoua avec une douceur amical (de troll des bois enrager qui n'aurait pas manger durant plusieurs mois et se retrouverait entourer de mouton endormi) la jeune demoiselle qui bien que montrant un rictus de douleur ne semblait plus ressentir la pression que mon regard infligeait bien que la créature en moi ne demandait qu'a la déchiqueter de mes mains et d'arracher ses yeux plein de douceur triste et de tristesse douce. Elle se détacha les cheveux enlevant de longue aiguille métallique qui me semblait creuse mais dont la finesse faisait la solidité, ses cheveux tombant lentement sur ses épaules lui une beauté féminine pour le moins troublante ainsi qu'un air plus jeune encore, elle plaça d'un geste assurer les aiguilles au huit phalanges de ses poings et fit de même avec se qui semblait être des voiles dont l'utilité m'échappait encore.La dame s'appuyait mollement sur sa francisque de toute évidence démesuré qui pourtant, qui me laissait l'impression d'être d'une maniabilité supérieur a se qu'elle semblait.la dame regardait la jeune d'un regard impassible bien qu'affichant un sourire fin et discret qui montrait un amusement presque enfantin. La jeune demoiselle qui me laissait une amère impression de ne pas être se quelle semblait dégainait ses lames dont la légère courbe servant a l'origine a facilité les actions défensive en combat de lame a lame me semblait avoir une utilité principalement esthétique entre les mains de la jeune qui de part ses mouvements subtile, ses sens aiguiser, sa faculté a dissimulé les choses et ses armes quelle maniait sans la moindre peine ni appréhension me faisait presque trembler, lorsque d'une voix enfantine elle lançait:
- À toi l’honneur Lucia ! Ton gros joujou, j’ai pas envie de me faire mal si je trébuche dessus
il me semblait évident que la toute jeune était expérimenter et pleine de talent, d'ailleurs en se monde d'après-guerre ou les vampires font la loi il aurait été clairement impossible qu'une jeune vampire faible survive et celle la était de toute évidence la plus terrible qu'il m'ait été donner de voir. La dénommé Lucia commençait a prendre une légère inspiration pour parler quand la pression imposer a sa francisque se relâchait montrant que sa phrase serait clôturer par un mouvement de francisque que la logique voudrait offensif.

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "ninix" (09.06.2008, 20:54)


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11. 06. 2008, 21:59

Parait que l'honneur, c'est important... La droiture, tout ça, tomber au combat en défendant un pote... Mourir plutôt que de voir mourir... Se sacrifier pour une bonne cause...
Qu'est ce que ça peut bien vouloir dire, tout ça maintenant? Surtout pour quelqu'un qui bouffe des gens... La survie, cogner pour pas être cogner...

Et cogner pour le plaisir parfois.. Le plaisir de faire souffrir... Le plaisir de détruire quelque chose de beau, quelque chose d'important, quelque chose de vivant...
Tellement de sentiments différents qui peuvent vous prendre par les reins quand l'envie leur chante, vous retourner, et vous fumer...

Toutes ces pensées qu'on vous apprend à chasser quand vous êtes soldat, et qui se bousculent à la porte au début de votre non-vie... C'est vrai quoi, pas mal de mes très sous-estimés "confrères" (ouais, mes cons de frères) blazés mais sereins, pensent être la lie de ce monde, incapables de ressentir aucune émotion, aucune saveur, juste le froid et les cendres, avec un air mélodramatiquement chiant... Mais pour moi c'est tout l'inverse, ma première remise en question personnelle suivit de très près la date de ma "mort"... La remise en question ultime: celle de la vie... Puisque je me sens plus vivante dans ma mort que durant ma vie, ou commence ma mort, et ou s'arrête ma vie?

" A toi l'honneur, Lucia! ton gros joujou, j'ai pas envie de me faire mal si je trébuche dessus..."


Tchote evy... Merde j'en oubliais le pourquoi du comment de la situation... Elle était là, en face de moi, toute enrubannée de soie, avec un sourire à réchauffer le cœur du plus non-vivant d'entre les morts (bien que la non vie ne nécessite pas forcément la mort...).
J'adore cette gamine, on est là pour se castagner et elle était tout sourire, toute joie... Et non elle me rappelait pas non plus moi avant, ça serait trop cliché de dire ça...

Tout sourire, mais je ne la sous estimerais jamais... Déjà, les rubans... De vulgaires fioritures en apparence... Mais laissez vous distraire, et ses beaux apparats transforment une simple feinte, ou un bête mouvement de retrait défensif, en attaque... Diversion par le mouvement... Elle a de la ressource, je l'avais déjà remarqué pendant les évènements qu'on avait vécu ensemble, trois ans auparavant, quand Ultima s'était faite faussement envahir...

"C'est rien que pour moi que tu t'es faite toute belle comme ça gamine?"

"Ben oui ^^, j'me suis dit que tu aurais plus de mal à me taper dessus si j'étais jolie"

*Esquisse de sourire* "Oh? Tu me connais pas mieux que ça?"

Je n'attend pas la réponse... Je me lance alors que ses lèvres sont encore en train de s'entrouvrir...
C'est le moment de tester mon nouveau joujou, et la cible est parfaite... Quoi de mieux qu'une cible rapide et réactive pour savoir ce que vaux une arme?
Une chose que je savais déjà c'est l'effet de surprise que j'allais avoir lors de ma première vrai attaque... Qui pourrait penser qu'une arme d'apparence si lourde puisse s'utiliser aussi habilement qu'un boomerang? Du simple fait du rapport de son poids et de son centre de gravité... Tout est dans le calcul de la trajectoire, et l'anticipation...

Mais c'est aussi une arme de corps à corps, arrivée en face d'elle, je fend l'air, la lame de ma hache vient la frôler par la droite, la miss effectue un rétablissement des plus félins, et me balance les 60 cm d'acier de son sabre gauche en pleine gueule... juste le temps de mettre le manche de mon arme sur sa trajectoire, j'effectue un moulinet qui envoie son bras dans la direction opposée à son attaque...
Une nouvelle attaque suit immédiatement, dans l'élan du mouvement elle vient cogner mon front du fourreau de son arme, qu'elle a toujours en main droite. Pauvre conne! C'était à prévoir!

Finalement, j'avais finis par la sous-estimer mine de rien... bon, c'est pas tout, mais... retrait! Un p'tit bon de 2 m en arrière, clin d'œil de la miss, qui balance alors son fourreau et dégaine son deuxième sabre.

"Si s'avait été lui, t'aurais un jolie troisième œil en plein milieu du front, belle rousse"

Okay j'accuse le coup, mais pas question de la laisser s'endormir sur ses lauriers. Me remettant a l'attaque j'approche d'elle à toute vitesse, laissant entrevoir une attaque sur le flan droit, je vois déjà la parade se mettre en place, quand je stoppe à 1m d'elle, la miss semble surprise.. A enfin. J'adopte alors la posture dite de la défense ultime... Un kata japonais normalement utilisé à la lance ou au bâton... Je fait coulissé le manche télescopique de ma francisque sur lui même si bien que sa longueur s'en retrouve augmentée de 50%. Ça, c'est pour la portée de la dite-technique... Pour la partie "Travaux pratiques", je me met à faire tourner l'arme sur elle même dans toutes les directions autour de moi, avec pour centre de rotation mon poignet, et ce sans interruptions... Je m'approchais alors de la gamine qui reculait en même temps que moi, ne sachant plus vraiment par quel bout me prendre...

"Envie d'un lance roquettes chérie?"

Je lançai l'attaque, des mouvements brefs et secs des bras faisaient sortir la lame du tourbillon dont j'étais le centre, sans en laisser apparaitre la direction. A gauche, à droite, la tête, le thorax, les genoux... Mais je n'avais pas n'importe qui en face de moi... La ptiote était peut être prise de surprise, mais pas encore prise de court... Elle esquivait, tournoyant sur elle même faisant frétiller ses armes contre la mienne en une gerbe d'étincelles... elle ne pouvait pas attaquer, mais la défense ne lui posait aucun problème.
J'accélérais le mouvement, la lame passait et repassait, sans jamais causer une éraflure. Cela dit, elle ne s'en rendait pas encore compte, mais elle avait rapidement perdu un de ses avantages, dont elle n'avait pas eu le temps de tirer profit...

L'effet de surprise passé, la miss se mit a calculer un peu plus vite les différentes trajectoires suivies par mon arme, et finit par balancer son buste dans ma direction, en plein sur la trajectoire de la lame, les deux sabres en avant. Bien joué, gamine, je dois l'avouer, ma francisque se retrouvai bloquée entre ses katanas. il ui avait pas fallut longtemps, pour comprendre que la seule façon de percer cette défense est l'attaque directe, et forcément la mise en danger...

D'un coup de coude bref, je rétractais le manche, parant d'un coté une attaque soudaine qui vint tout de même m'érafler l'épaule. Je lui renvoyais l'autre en direction du visage, elle reçut le bout du manche de ma hache en pleine joue. Un peu sonnée, c'était désormais elle qui reculait.

"Ça fait un partout, la môme, tu croyais pas t'en tirer à si bon prix, après avoir attenter à la perfection de mon visage".

*La miss, toute souriante, cracha un p'ti filet de bave et de sang mêlés* "Bien, bien, mais j'ai percé ta défense hihi..."

"Hin hin, toujours du "un partout", ma belle..."

"???"


"Regarde tes bras et tes jambes..."

Baissant les yeux, le gamine s'aperçut que ses chiffons de soie étaient désormais éparpillés sur le sable... On se s'rait crut un lendemain de carnaval...

"Et ouais, à moi non plus on me la fait pas, petite, la diversion, je l'anticipe..."
Quoi qu'il advienne, nous sommes seuls, et il n'éxiste rien hormis la désolation sombre et glacée de l'éternité.

J'étais un vampire qui venait de naître, pleurant sur la triste beauté de la nuit.

Ce message a été modifié 4 fois, dernière modification par "myrrdin" (12.06.2008, 19:33)


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14. 06. 2008, 01:58

le combat semblait d' ors et déjà passionnant mais l'agitation du démon grandissante m'empêchait de continuer et l'idée bête et stupide qui me vint a l'idée ne pourrait pas forcement m'aider bien au contraire.Avançant d'un pas décider vers le musicien je m'installai a ses cotés lui demandant doucement et calmement si dans sa panoplie de partition il avait quelque chose pour m'empêcher de devenir une créature démoniaque et me livrer a un carnage dans l'arène, ses yeux s'écarquillaient avant même la fin de ma phrase, le fixant droits dans les yeux avec mon regard rouge empreint de ténèbres je savait qu'il saurait ce qui se passait la seule et unique question est... pouvait-il vraiment faire quelque chose?

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14. 06. 2008, 09:42

Tandis que le Printemps emplissait mon organisme et accélérait la récupération de mes blessures, j'observais les deux jeunes femmes.
Disséquais leur Tempo et leur Mélodie.
Il était clair que pour l'instant la dite Luciana dominait littéralement la jeune Evangéline. En somme je craignait plus la première, mon style d'essquive bien qu'efficace se voyait difficile à mettre en oeuvre face à ce genre de personne.
J'avais bien sûr la solution de jouer le Printemps dans sa version première mais je préférais garder cet as dans ma manche pour plus tard.
Un des concurrents s'approcha de moi et commença à me parler de possession et autres choses ayant trait à l'occulte.
Sa Mélodie était perturbée, certes on retrouvait les traces d'une entité vampirique mais en même temps, au sein de la sonate au piano qui composait son être, des percussions violentes tentaient d'envahir et de dissoudre le piano.
Cette phagocytose musicale n'augurait rien de bon.
Je comprenais son cas mieux qu'il ne pouvait le penser. Une Incarnation voulait prendre sa place et bien que je ne savais comment l'en débarrasser ou sceller cette entité, je pouvais au moins la calmer pour une durée que ne dépendrait que de mon "client".
Etant le seul vampire utilisant les arts occultes, je ne pouvais pas compter sur un autre vampire pour m'aider.
Je décidais donc de jouer "O Pastor" un ancien air qui pouvait être chanté...
Je tirais de mon violon les notes et de ma voix les paroles. Ce chant avait pour effet de calmer les êtres d'origines spirituelles.
Les percussions du démon se synchronisèrent un temps avec mes notes pour ensuite tenter de les briser en changeant subitement de tempo. La Bête tentait de résister mais la chance fut avec moi, elle ne s'attendait pas à ce genre d'assaut.
Pour augmenter l'effet, je brisais moi-même ma mélodie, altérant l'air et chantant toujours même si cela semblait désaccordé. Le démon voulut sans doute encore changer sa partition mais il était trop tard. On pouvait considérer qu'il était maintenant englué dans une sorte d'apathie...
Maintenant, j'avais fait ce que j'avais à faire, au client de tenir la barre...

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14. 06. 2008, 17:05

La plaie de mon coude laissait encore couler le sang alors que je venais d'obtenir des informations précieuses sur le livre que je cherchais. Je recentrais ensuite mon attention sur le tournoi et plus précisément sur la suite des événements. En effet il me fallait résorber ces blessures. C'est pourquoi je m'assis dans un coin tranquille de l'arène, afin de ne pas déranger les prochaines combattantes ainsi que les concurrents qui attendaient patiemment leur combat.

De cette manière je pouvais me concentrais sur le fluide particulier de nanites composants en partie mon corps, celui-ci, par un effort de volonté de ma part, s'afféra à la reconstitution de mon coude meurtri. Cela dura qu'une dizaine de seconde, ce qui me laissa par la suite le temps de récupérer les morceaux de mon armure disséminée dans l'ensemble de l'arène. Puis, une fois rassemblée je répétais la même opération pour mon armure. Cependant l'effort mental qu'il me fallait alors fournir était bien plus important car il s'agissait d'un corps étranger, c'est pourquoi je devais sentir la matière, ressentir l'armure telle qu'elle était avant le combat contre le musicien Smyrne.

Une lueur bleutée fit son apparition au niveau des mains de Firunbel alors qu'il se penchait sur son armure d'Obsidienne. Le manque d'expression derrière le ce casque noir donnait à cette scène une sombre connotation, bien qu'en réalité elle indiquait l'empathie dont faisait preuve le vampire envers la matière et certains êtres. La lumière se dissipa alors que personne sembla voir ce qui venait de se passer car tous les yeux étaient tournés (enfin presque tous) vers les deux amazones vampires qui se retrouvaient face à face.

Le combat avait déjà débuté alors que je terminais la restauration de ma protection. En fait je levais les yeux alors que la dénommée Luciana fit usage d'une technique bien particulière. Je ne connaissais pas le nom exact mais en revanche le principe m'était familier. Elle devait forçait l'adversaire à se condamner à un choix favorable à l'utilisateur de la technique.
Je vois ... cette Luciana semble connaître bien plus de choses que je ne le pensais, il va falloir se méfier, car elle connaît des katas complexes à maîtriser.


Pendant qu'il observait les enchainements de la vétéran vampire les nuances changèrent de nouveau. En effet une couleur sombre fit son entrée dans le tableau de l'arène alors que les combattantes se mélangeaient, le cyan et le rouge orangé semblaient former une symbiose alors que l'affrontement faisait rage. Mais ce noir ne présagé rien de bon, comme un orage lointain dont la couleur se déferlera sur les hommes vivant sous sa gigantesque envergure...

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14. 06. 2008, 23:49

"Regarde tes bras et tes jambes..."

Décidément, Luciana était encore plus redoutable que je ne le pensais. Mais là, plus le temps de craindre les coups. Ni même l'esprit d'ailleurs. Comme à chaque combat, l'excitation m'avait gagnée, et toute ma concentration était en action, analysant le plus vite possible les mouvements de mon adversaire, chassant toute peur, toute appréhension, laissant champ libre pour seulement l'ivresse du combat où ni vie ni clan n'est en jeu, et le désir de vaincre.

Je savais Luciana particulièrement dangereuse en combat, mais là, il faut bien avouer que lorsqu'elle s'était mise à faire tourner en grands moulinets cette énorme francisque, avec une facilité déconcertante comme si cela avait été aussi simple qu'avec un bâton de majorette… j'en serais presque tombée sur le cul, si la situation ne m'avait pas forcée à rester sur mes deux jambes. Cette rouquine était indubitablement un lot dans son genre. Et ce tournoi, bien que merdeux dans l'ensemble il me semblait, me donnait une occasion en or, celle d'affronter des membres du fameux Trillium, membres que d'ailleurs j'estimais beaucoup(en plus des autres combattants de marques présents).

Cela me donnait enfin l'occasion d'apprendre des choses, vu que dans le monde vampirique, il n'était pas vraiment naturel d'aider une novice à progresser, le but étant plutôt d'enfoncer tout le monde pour mieux s'élever. Et là, je pouvais enfin faire quelque chose d'un minimum constructif, en plus de ne pas être ennuyeux. D'une pierre deux coup : un entraînement (un peu rude certes) de premier ordre et donc une occasion de voir ce que je valais (allais-je tenir plus de dix minutes?), ainsi qu'une nuit de moins à mourir petit à petit d'ennui.

Toute essoufflée par cette succession de parades et par cette attaque directe, je baissai donc les yeux sur les lambeaux fantomatiques de mes voiles. Et merde… Bon, et bien, ce ne serait pas ce soir-là que j'en testerais l'efficacité. Mon front et mes lèvres se plissèrent en un air boudeur et contrarié. Comme toujours, je laissai mes traits muer à leur guise en suivant l'instinct qui leur était dicté, tandis que mon esprit suivait son propre cheminement, qui n'était pas forcément le même. En effet, tandis que je prenais un rictus pincé, intérieurement, j'étais simplement déçue et continuais à scruter le moindre de ses mouvements, réfléchissant à une stratégie où son arme perdrait une partie de son efficacité et souriant de ses répliques.

"Et ouais, à moi non plus on me la fait pas, petite, la diversion, je l'anticipe..."

Oui bon bah c'était pas la peine d'en rajouter non plus…

Au moins, maintenant qu'elle avait abattu cette carte-là, cela faisait une mauvaise surprise en moins. J'étais surentraînée pour ce qui était de la réaction et du sang-froid, mais je n'aimais tout de même pas ce genre d'attaques soudaines et inattendues qui risquent toujours de vous prendre au dépourvu.

Nous étions face à face, les yeux dans les yeux, elle une légère plaie au niveau de l'épaule, moi la joue barrée d'une fine estafilade, qui d'ailleurs saignait abondamment, comme toute bonne plaie au visage qui se respecte. Rapidement, mon souffle s'apaisa, l'effort n'ayant pas été assez intense pour me fatiguer longtemps. Elle, me regardait avec ce regard jubilant qui lui était coutumier, pas troublée le moins du monde.

Bon, il était temps de contre-attaquer et de montrer un peu de quoi j'étais capable. On allait voir si j'avais fait des progrès en vitesse et en agilité. J'y avais passé bien assez d'heure et de nuits entières pour réussir quelque chose de conséquent. Tout d'abord, approcher, provoquer le corps à corps, tourner autour du pot, jouer sur l'endurance et la résistance, et enfin, passer aux choses vraiment sérieuses, lorsque l'adversaire commençait à avoir moins de vigueur. Et surtout, ne jamais révéler toutes ses cartes tant qu'on y était pas contraint par les événements.

Je n'avais pas encore d'idée particulière, mais je comptais sur la suite pour m'en apporter. Une chance se présenterait bien à moi. C'était le moment d'afficher un air satisfait et un sourire énigmatique, de faire luire une lueur de mauvaise augure dans mes pupilles. Un ennemi ayant des doutes étant un ennemi plus faible. Je savais bien que Luciana n'était pas du genre à laisser le trouble l'envahir pour un simple changement de physionomie, mais je prenais ce combat comme un entraînement spécial où je pouvais à volonté tester, et comptait bien faire comme si chaque détail, même sans efficacité, devait être étudié et exploité.

Je passai les dragonnes de mes sabres à mes poignets, commençant un lent mouvement de côté, la faisant également se déplacer pour que la distance entre nous restât à peu près la même. Les courroies en question pouvaient être détachées d'une pression du pouce sur l'extrémité du sabre et une traction simultanée sur la lanière. Ainsi, pas de risque de me faire entraîner malencontreusement contre mon gré à cause de ce mécanisme. L'amour du détail, encore et toujours le soin du détail… Tout était toujours à parfaire, aucune perfection n'était définitive, il fallait toujours pousser plus loin l'amélioration…

Je me ruai soudain sur elle, pas à vitesse maximale bien évidemment, il fallait que je fusse sûre qu'elle me vît venir, sans pour autant qu'elle eût le temps de me parer à coup sûr. Dosage de la vitesse minutieux. Elle attendit que je fusse sur elle pour abaisser sa lame. Je bondis et, plongeant par-dessus mon adversaire, frôlai sa tête. Un peu moins haut, une impulsion juste un peu moins forte, et je me serais vautrée magistralement, entravée par son crâne. Elle n'aurait eu aucun mal à m'embrocher…

Heureusement, pour une fois, je ne m'étais pas ratée, comme quoi, tous ces entraînements n'avaient pas été inutiles. Je me rétablis par une roulade et, de nouveau sur mes deux jambes, me retournai au moment où sa lame fondait vers mon flanc. Ah non!! Pas le flanc! J'avais toujours détesté les blessures à cet endroit-là, ça me rendait plus hargneuse qu'un puma enragé. Je me renversai en arrière, pliée en deux, la tête au niveau des mollets, presqu'à hauteur des chevilles. À force d'entraînement, ça ne me faisait même plus mal, malgré la brutalité du mouvement. Le tranchant de la francisque me passa à quelques centimètres à peine du nez. Je profitai de l'extension de son bras et de l'éloignement de sa lame d'elle pour prendre appui sur mes bras et balancer mes jambes en l'air, l'une légèrement en décalage. La gauche alla directement percuter le manche de l'arme. J'espérais, qu'au mieux elle la lâchât, ou qu'au moins cela la déséquilibrât. Mais c'était sans compter le manche télescopique.

Elle laissa son arme s'étirer de nouveau et mon pied ripa, pour finir par glisser et continuer sa course de plus belle. Cela permit au moins à mon autre jambe d'avoir plus d'élan pour aller heurter son torse. Cette fois-ci, elle ne l'évita pas et recula de deux pas sous le choc. Par la même, sa lame repassa par le même chemin qu'à l'aller. Emportée par mon élan, et me projetant à nouveau avec les bras, mais dans le but de me relever cette fois, je passai au-dessus de la lame juste avant son passage et retombait sur le sol juste après. Encore une fois, jouer avec le feu me rapportait et je souris de plaisir et d'exaltation, accroupie sur le sol de terre battue, tandis que déjà elle reprenait son équilibre et s'apprêtait à riposter.
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Evangéline" (15.06.2008, 13:08)


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14. 06. 2008, 23:49

Alors je vis qu'elle allait recommencer son cirque de moulinets et de tourbillons avec sa lame. Et il était hors de question que je me misse à nouveau en danger par une attaque frontale qui pouvait être évitée. Je ne lui ferais pas ce plaisir-là. Dosage de la force de l'impulsion, distance et vitesse de l'adversaire évaluée. D'une essor des poignets, je fis revenir mes sabres à mes mains, et me jetai en avant, mes lames croisées, mais de façon à ce que cette fois-ci, les aiguilles de mes gants fussent du côté de Luciana. Il fallait que je l'empêchasse de commencer à faire tournoyer sa francisque trop vite pour que je pusse en prévoir raisonnablement les mouvements.

Des étincelles jaillirent au contact des fers qui se percutèrent avec un tintement métallique. Je haussai les bras, et la lame de la hache qui était contre celle de mes sabres vint se glisser entre les griffes d'acier sortant au niveau de mes phalanges. J'envoyai ainsi balader sur le côté le tranchant de la francisque et ma propre lame s'élança dans la direction de Lucia. Mais pas assez vite, car aussitôt, le manche de son arme se rua vers moi, repoussant mon attaque.

Je me glissai parallèlement à la tige en question pour l'éviter. Seulement, voilà, il y a une chose que je n'avais pas prévue du tout : Luciana nous accomplit de nouveau un tour de majorette, et, baissant la tête, elle fit passer sa lame de nouveau vers l'avant, sans perdre la moindre vitesse. D'instinct, je parvins à ne pas me faire cueillir par la hache, mais la grande rousse ne perdit pas cette occasion de me faire valser. Je pris de plein fouet son pied dans les côtes et volai sur plusieurs mètres. Un craquement sec vibra dans l'air de concert avec la douleur déchirante qui me transperça la poitrine. Ça ne faisait pas du tout du bien. Grimaçant de douleur, je vis qu'elle fondait déjà sur moi. Je n'eus d'autre choix que de me redresser à toute vitesse et d'exécuter un flip arrière, tandis que l'emplacement où je me trouvait quelques instants auparavant était transpercé. Très bien, ça ne rigolait vraiment plus là, on allait accélérer la cadence. La poitrine lacérée par une cuisante douleur, je serrai les dent. Au moins, elle avait bien compris une chose : pas besoin de faire semblant, même si elle me considérait sûrement comme une gamine. La "tchote Evy" qu'elle m'appelait…

Retournant son arme à laquelle elle avait rendu sa taille initiale, elle fit de nouveau jaillir le manche télescopique alors que je n'avais même pas encore tout à fait atterri, m'obligeant à doubler ma figure si je ne voulais pas me prendre l'extrémité de son arme dans la nuque. Cette fois-ci je réussis à me rétablir sur mes jambes. Enfin, juste assez pour prendre mon impulsion dans l'autre sens et bondir par-dessus la capteuse d'esprit tandis qu'elle attaquait encore pour me faire reculer de nouveau. Mais j'avais changer de rythme entre-temps, prenant une seconde d'avance qui m'avait permis de sauter par-dessus elle en effectuant une vrille. Ah si j'avais eu mes voiles, ç'aurait été autre chose au niveau esthétique…

Je me retrouvai donc dans son dos alors qu'elle venait de lancer une attaque vers l'avant. Mes côtes me faisaient horriblement souffrir, mais, ça aussi était un point dont j'étais particulièrement fière dans l'entraînement que je m'étais concocté : résistance à la douleur et conservation des capacité malgré cette dernière. Bon, fallait quand même pas pousser, s'il lui prenait l'envie de me foutre par terre et de m'appuyer sur la poitrine, j'allais brailler et plus bouger des masses… par pitié, que l'envie ne lui vînt pas!

Mais chacun son tour : avant qu'elle n'eût eu le temps de faire volte-face, mon sabre gauche vint lui percer la hanche. Oh, rien de bien méchant, mais vu l'endroit où j'avais planté ma pointe, ça devait faire un mal de chien, et ça risquait surtout de bien saigner. Et en parlant de sang, j'en avais qui me remontait le long de la gorge… les côtes avaient intérêt à se remettre vite sinon j'allais avoir du mal à continuer sans cracher du rouge.

Lorsqu'elle se retourna, elle n'avait pas l'air du tout contente. Bon, d'accord, ne pas lui avoir abîmer le derrière n'était pas suffisant pour qu'elle ne fût pas trop sur les nerfs… Mais vu l'état de mes côtes, c'était un prêté pour un rendu.

De nouveau face à moi, Luciana lança un assaut brutal, que j'eus d'ailleurs du mal à éluder vu la puissance et la vitesse dont elle fit preuve. Mais j'y parvins tout de même de justesse, laissant quand même au passage un lambeau du cuir de mes vêtement, et un peu de la peau de mon bassin. Je fis un léger mouvement de côté et balançai mon poing, au bout duquel luisaient les pointes luisantes de quatre aiguilles, droit vers sa figure. Je m'esquivai simultanément lestement sur le côté droit pour l'empêcher d'effectuer des mouvements trop amples et dangereux dans ma direction avec son arme, et, lâchai mon sabre, l'envoyant valser au bout de sa dragonne d'un mouvement prononcé du poignet. Bien qu'elle ne s'y fût apparemment pas attendu, Lucia para avec le manche de sa francisque, balançant par la même occasion l'extrémité de ce dernier droit vers mon estomac, avec une hargne vengeresse, m'obligeant à stopper également mon poing.

Mouvement du bassin, j'évitai et envoyai mon second bras dans l'autre sens en faisant volte-face en même temps que la lame qui volant au bout de sa bride, fondait vers la gorge de la jolie rousse. Évidemment, elle défendit, avec le côté armé de la francisque cette fois. J'étais époustouflée de la facilité avec laquelle elle maniait ce monstre. Ce devait être rudement lourd pourtant…

Bon, il était temps de jouer à mon tour les majorettes. Elle me donnait des idées fantastiques la Lucia… Bondissant en arrière pour prendre un peu de recul, je laissai mes deux sabres libres sur leurs courroies de cuir et les fit tournoyer devant moi dans tous les sens tout en m'avançant. À partir de là, il me fallait bien observer la capteuse d'esprit, parce qu'au premier signe de fatigue… Non, tout compte fait, il fallait d'abord être sûre qu'elle ne feintait rien, et que le bon moment était vraiment venu de tester ma toute dernière botte en date. Donc quand je serais sûre, je me lancerais. Mais jusque là, j'avais encore deux ou trois attaques dans ma manche…

J'avançais donc vers elle, mes deux lames tournant en un dangereux et scintillant ballet. J'avais hâte de voir la suite. Car je savais que la dernière fois que j'avais vu Luciana, quelques années auparavant, lors de la fausse alerte d'invasion d'Ultima, elle était bien plus forte que moi, et que, si l'écart ne s'était pas un tantinet réduit, et bien je n'avais que très, très peu de chance gagner ce combat… Et rien n'était plus exaltant que cette incertitude, qui faisait naître un acharnement calculé. Même si je devais perdre, elle n'allait pas avoir la tâche facile…
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

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15. 06. 2008, 19:14

Là, c'est un vrai combat qui a débuté... La gamine a mis un certain temps à se tirer les doigts du cul, mais je dois avouer qu'elle envois du pâté, la garce...

Plus la peine de sortir mes répliques cinglantes pour la faire réagir, nous étions vraiment toutes les deux à cent pour cent dans le combat...

Quelle beauté, elle a réussit à analyser ma technique de défense pas l'attaque pour se l'approprier et la reproduire avec ses sabres...

Bien joué gamine, me dis-je, mais tu oublies d'où tu tiens cette technique, la première chose qu'on apprend, lorsque l'on veut utiliser une attaque, c'est à en connaitre toutes les failles, toutes les parades possibles...

Je réduisis la taille de mon manche, et j'utilisai la francisque selon sa première utilité, le JET... Je lançai ma hache d'une impulsion sèche du bras, appliquant une rotation du poignet afin de créer un lancé en parabole, qui irait tout droit la frapper sur le coté gauche du visage...
Et je me ruai sur la gamine... Au tintement métallique que fit son premier sabre sur mon tibia, la fillette pâlit...

"Ben ouais, ma fille, une arme de jet, si tu la perds, comment tu fais pour te battre?"

Dans le seconde qui s'était écoulé pendant cette attaque, la francisque avait terminée sa parabole et dirigeait vers sa cible... plus qu'un sabre de libre, comme prévu, la miss l'utilisa pour envoyer la hache au sol...

"Reprends tes esprits, gamine, le combat commence..." Puis j'abattais mon avant bras, lui aussi protégé par une plaque de métal, sur sa joue encore intacte.
Plaf! La miss fût envoyé dans la poussière à un mètre de moi. Je ramassai ma francisque, mais avant d'avoir pût la saisir, la ptite était déjà sur moi...
quelle réactivité! Elle comprend vite! toujours voir la moindre faille, même en situation désespérée, il y a toujours une brèche.

Les lames se dirigeaient sur moi à une vitesse folle, c'était une danse entre mes extrémités, et les siennes... Jouant des pieds et des mains j'arrivai à m'en sortir sans trop de mal, mais je vous raconte pas l'état de mes fringues, qui se faisaient déchiquetées, laissant apparaitre les plaques d'acier sanglées à mes bras et mes mollets.
La gamine n'en démordait pas, au fur et à mesure, ses attaques gagnaient en vitesse et en puissance. Je tenais encore bon, quand Evy rompit soudain la cadence, me déstabilisant, je parais son premier sabre, mais elle redoubla ses efforts pour le rabaisser au maximum m'empêchant de me rétablir. Je fis alors l'erreur grave, par instinct, de lui balancer mon poing gauche dans la gueule pour la faire lâcher, la miss l'avait prévu, elle passa son sabre dans ma manche, sous mon bras , et d'un mouvement sec, coupa net les sangles qui retenaient la protection salvatrice, laissant alors mon bras à nu.

puis de nouveau son sabre fendit l'air, je profitais de son temps d'attaque pour me baisser, dégager mon bras gauche, et lui envoyait un choc magistral de mollet contre mollet... Sauf que le mien était en acier...

CRACK!! "Yaaaaargh!"

La petite était repliée sur sa jambe, ayant lâché son sabre gauche...

"Relève toi, gamine! c'est pas finit!"

"Qui a dit que c'était finit?"


Elle profita de l'effet de surprise, pour lancer son sabre en direction du thorax, a peine le temps de tourner sur moi même, le tranchant vint m'esquinter le flanc droit, juste en dessous de la poitrine. "ARGH!"
Bien joué ptite garce!
J'envoyais le sabre valdingué, et me jetais sur ma francisque, effectuant une roulade, je me relevais armée, et prête à tout, essayant de contenir les lancements que provoquaient ma récente blessure... Il allait falloir en finir rapidement, suis plus toute jeune non plus...

"Bon c'est dommage pour toi, t'as plus qu'un sabre... T'aurais eu besoin des deux, pour contrer cette attaque... Et donc, dernière leçon ma belle, LE SACRIFICE!!"

Je lançai ma francisque, dans la direction de son flanc droit, coté duquel elle n'avait plus de sabre...
Se n'aurait pas été un problème de contrer cette attaque, sans ce qui suivit.

Je me ruais sur la gamine, empoignai son sabre des deux mains, et, m'empalant dessus, je m'avançai, le sang gicla de mon plexus, et de ma bouche. Je remontai alors jusqu'à la garde de l'épée, pour saisir la gamine par les épaules, puis, nous faisant faire une rotation de 90° je la plaçai sur la direction de la trajectoire de ma lame, qui vint se planter dans son dos. Le sang gicla une deuxième fois...

Le temps sembla alors s'arrêter sur cette scène, toutes deux haletantes et sanguinolentes, nous tenant l'une contre l'autre comme dans une étreinte fraternelle...
La vue empourprée, et la gorge emplie du gout métallique bien familier, je me reculai pour enlever l'arme de mon torse.

"Griargh!" Le sang glouglouta à nouveau par ce nouvel orifice. Je tendis son sabre à la gamine.

"Si tu veux continuer à combattre, je comprendrais, nos blessures sont critiques, surtout la tienne, car tu ne la vois pas, et elle ne se refermera pas aussi facilement que la mienne, la peau du dos étant beaucoup plus tendue... De plus, quelques nerfs doivent être sectionnés, la douleur doit être terrible, je te félicite d'être encore debout... Mais on n'en meut pas... Et tant qu'y a d'la vie, y a d'l'espoir comme disais l'autre avant de se faire renverser par un bus...T'es forte, jeunette, très forte..."
Quoi qu'il advienne, nous sommes seuls, et il n'éxiste rien hormis la désolation sombre et glacée de l'éternité.

J'étais un vampire qui venait de naître, pleurant sur la triste beauté de la nuit.

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15. 06. 2008, 20:05

Du sang... Encore et toujours ce liquide vital qui se répandait sur le sable de l'arène maintenant pleine à craquer.
Le public était au rendez-vous maintenant et un stand de hot-dogs et de frites s'était installé près de l'entrée ; ce qui avait provoqué la colère de Cryzer qui ne voulait surtout pas qu'on lui casse du sucre sur le dos... L'alcool coulait à flot et les prostituées s'étaient données le mots pour venir tapiner devant les murs.
Ahhhh... Triste spectacle en réalité. Nous nous affrontions jusqu'à atteindre des états plus que pitoyables et de pâles humains nous applaudissaient pour ça... C'était à croire qu'ils ignoraient que nous pouvions nous servir de n'importe lequel d'entre eux afin d'accélérer notre régénération...
Bref, on se serait cru au milieu de la Rome antique mais en peu plus loqueteux et un peu plus sanglant... Faut dire que quand c'est des humains qui se lattent entre eux, la moindre blessures prend des proportions inimaginables pour nous autres.

De mon côté, j'observais le combat avec beaucoup d'attention... Même si je connaissais plutôt bien les deux tigresses qui se crêpaient le chignon, j'étais véritablement sur le cul. Non seulement le combat était plutôt agréable à regarder ( :whistling: ) mais en plus, les techniques étaient plutôt sympatoches...
Francisque contre sabres... Un duel véritablement intéressant.
D'ailleurs, je m'en donnais à coeur joie... Encourageant l'une, puis l'autre à grand renfort de :

"Vas-y Lucia, souffles lui dans les trompes !!! Allez Evy, fais lui bouffer le sable à cette vieille peau !!! Bouhhhh !!! Aux chiottes, même une grand mère humaine se bat mieux que vous !!!"

C'était véritablement jouissif... Un spectacle de qualité comme je n'en avais pas vu depuis fort longtemps.

Mais devant mes yeux ébahis, Luciana utilisa LE principe...
Un principe à n'utiliser que dans le cas où l'on tombe sur un guss plus fort que soi. En pareil cas, il faut créer une ouverture dans sa garde afin de laisser l'adversaire toucher. En touchant, l'ennemi créera lui même une ouverture dans sa garde dont il faudra profiter pour le toucher lui aussi... Ainsi, on ne gagne pas, mais on a pas véritablement perdu car le bonhomme d'en face n'est plus non plus en état de combattre.
Et le pire c'est que dans la manip', elle était aller au devant du coup... Forçant ainsi la petite Evangéline à subir le principe.
"La foi, pour celui qui se tient au bord de tout ce qu'il connaît, et qui s'apprête à se jeter dans l'obscurité, c'est la certitude qu'il ne peut se passer que deux choses : qu'il trouvera sous ses pieds quelque chose de solide, ou qu'il apprendra à voler"
Horus Lupercal.

50

16. 06. 2008, 18:20

Putain ma jambe!!! Si je m'étais attendu à ça... Nom de Dieu, ça faisait un mal de chien, et je ne pus retenir le hurlement de douleur qui montait inexorablement dans ma gorge. Après la joue, fallait qu'elle m'éclate les guibolles... mais quelle conne je faisais! Pourquoi n'avais pas esquivé?! Satanée côtes!! Évidemment, avec la respiration perturbée, difficile de passer en vitesse maximale... la rage m'envahit. Je détestais perdre, je détestais être blessée, quand je savais que cela venait de mes propres erreurs. Déjà quand je m'étais pris son avant bras tout bardé de métal en plein dans la poire, j'avais eu du mal à me relever immédiatement et à lui foncer dessus, sabre en avant. Mais j'avais réussi, au pris d'une sacrée douleur dans la poitrine. Cette fois c'était définitif, les côtes cassées passaient en secondes positions dans les blessures les plus chiantes, après celles aux flancs. Ensuite, j'avais réussi à reprendre un rythme, la cadence s'accélérait, ses vêtements partaient peu à peu en lambeaux. J'augmentais encore un peu ma vitesse d'attaque, mes lames fendant l'air avec des sifflements furieux. Voilà... elle était bien lancée, c'était le moment pour briser le rythme. Je stoppai, la déstabilisant, et lançai mon premier sabre. Elle para, comme prévu, et j'augmentai soudainement la cadence, l'empêchant de se rétablir. Et, réflexe malheureux, elle me balança son poing dans la figure, pour m'obliger à ralentir. Ouverture crée. Mon sabre se glissa, serpent de métal, dans sa manche et sectionna les liens de son armature. C'était déjà ça en moins. Ma mâchoire me lançait, et mes côtes semblaient vouloir sortir de ma poitrine. Erreur dans la respiration. Perte de vitesse. Mais quelle abrutie...Et c'était là que j'avais eu la bêtise de quand même lancer une attaque de mon sabre. Évidemment, elle en avait profité pour m'exploser allègrement le mollet avec sa ferraille. C'était l'occasion de ruser un peu. Suivant mon premier réflexe qui fut de me recroqueviller sur ma jambe blessée, laissant choir mon sabre gauche. C'était un choix à faire, la dragonne ayant lâchée sous la lame de la francisque.

"Relève toi, gamine! C’est pas finit!"
"Qui a dit que c'était finit?"


Et hop, mon second sabre vint lui déchirer le flanc, juste en dessous de la poitrine. Sentant que je vais à nouveau perdre le contrôle de ma respiration, je fis vivement une rondade arrière pour m'éloigner. De son côté, elle avait roulé et récupéré sa hache. J'avais terriblement mal aux côtes, et je sentais que ça allait devenir de plus en plus gênant. Rah! Et zut!! Je n'avais pas pensé au fait que dès que ma respiration était altérée, je perdais une partie de mon efficacité! "Bon c'est dommage pour toi, t'as plus qu'un sabre... T'aurais eu besoin des deux, pour contrer cette attaque... Et donc, dernière leçon ma belle, LE SACRIFICE!!"
Voilà qui ne présageait rien de bon... Encore je ne sais quel principe tordu apparemment. Oui je n'avais plus qu'un sabre, mais ça ne m'empêcherait pas de m'en servir! Elle lança sa francisque, et je me préparai à esquiver laborieusement. Alors, elle fit bien la dernière chose à laquelle je m'attendais. Pourquoi? Quel était l'intérêt de vaincre en se blessant de la sorte, si on pouvait de toute façon triompher autrement? Cette fille était vraiment tordue, tout ça dépassait mon raisonnement. Et je la vis s'empaler,avec un sang froid admirable, sur ma lame. J'étais tellement abasourdie que je n'eus même pas l'idée d'essayer de me dégager. Cette fois-ci, l'effet de surprise était total et complet.
Son sang gicla, tandis qu'elle me saisissait par les épaules et offrait mon dos à sa lame qu'elle avait devancée. La francisque se planta avec force, broyant mes os, sectionnant plusieurs nerfs, transperçant impitoyablement mes chairs. Je sentis mes côtes craquer de plus belle. Putain... merde... J'ouvris la bouche, laissant en sortir un flot écarlate qui vint se mêler à celui de Luciana. Nous étions l'une contre l'autre, dans la chaleur poisseuse de nos sangs mélangés et de nos corps meurtries. Je sentais mon fluide vital s'écouler dans mon dos, souillant mes vêtements, avant d'aller former une rivière de rubis sur la terre battue. Elle me fixait dans les yeux, et un instant, le temps cessa sa course, et nous goûtâmes à un éphémère silence qui établit une éphémère mais douce paix dans l'air, me faisant presque oublier la douleur.


Puis elle retira mon arme de son thorax, et le sang gicla, éclaboussant ma figure. Le sang m'emplissait la bouche, et j'avais froid, signe que je manquais sérieusement de fluide vital. Elle me dit quelque chose en me tendant mon arme, mais je ne parvins pas à entendre. Ma vue se brouillait, j'avais mal. Beau combat somme toute, ce serait à refaire. mais qu'est-ce qui lui était passé par la tête?

Un pâle sourire parvint encore à étirer mes lèvres, tandis que je sombrais dans les tendres ténèbres de la régénération. Trop jeune, pas assez endurcie pour supporter autant de blessure à la fois, surtout que l'enjeu était moindre. Je revis du début à la fin ce magnifique affrontement, dont je me souviendrais longtemps encore. Le sourire étira de plus belle mes lèvres humides de sang, sur lesquelles je passai la langue, pour recueillir quelques suaves gouttes. Je fis alors un effort titanesque pour voir de nouveau net, ne serait-ce que l’espace d’un instant. Je plissai les yeux, me concentrant sur ma vue. Les taches de couleurs éparses et vaporeuses se cristallisèrent pour de nouveau composer des formes plus ou moins nettes. Je plongeai une nouvelle fois mon regard dans celui de Luciana, un point d’interrogation au dessus de la tête, avant de lancer, d’une voix tremblante et rauque qui s’éloignait beaucoup du ton enjoué que j’avais voulu moduler :

- Pff… T’as pas pu t’empêcher de nous la jouer grand théâtre ! Vous êtes indécrottables Turmac et toi… En tout cas, avant d’arriver à votre niveau en combat, j’ai encore du chemin !! Et je ne parle même pas de votre degré en connerie… Beau combat… à refaire… enfin si tu peux te retenir de t’empaler bien sûr… -- Je toussai et le sang me coula de plus belle aux coin des lèvres, tandis qu’elle me regardait l’air de dire « c’est quand que tu comptes arrêter de jacter bêtement la môme? ». De toute façon je sentais que j’allais plus tenir longtemps debout, alors, avec un dernier grand sourire…-- T’es vraiment une grande malade Lucia…


Je tombai à genoux. Cette fois, j’étais vraiment achevée… une francisque dans le dos plantée jusqu’à je savais pas où (et ne préférais pas trop le savoir), un tibia pas forcément en bon état, et les côtes qui se disaient bonjour… j’allais avoir besoin d’une sacré dose de beurre de cacahouète moi… De nouveau ma vue se brouilla, et les ténèbres envahirent mon champ de vision. Je sentis l’air bouger, signe que je devais m’effondrer face contre terre. J’eus l’impression qu’une éternité s’écoulait durant cette chute.Ah quelle exquise impression que celle de tomber dans le néant... un des seul instant de la non-vie où l'on se sent... vivant.

Le contact tiède du sang mêlé à la poussière contre ma joue, puis plus aucune sensation. Quelques filets de voix étouffés… Tiens, Turmac braillait quelque chose… Un son de violon… Luciana qui répond… Tiens, faudrait penser à lui
payer une bouteille de Bourbon à l'occaz, pour la remercier…
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

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16. 06. 2008, 19:05

"C'est rien gamine, c'est le métier qui rentre"
Je souriais, accroupie aux cotés d'Evy, évanouie... A vrai dire, je n'en menais pas trop large non plus, j'avais connu pire, mais c'était quand même salé.
Je passais ma main dans ses cheveux gluant de nos sangs mêlés...

"T'as mené un beau combat, tu sais, ma fille... C'était pas gagné... "

Je m'obstinais de parler à ce corps inanimé, ésperant peut-être qu'elle m'entende, comme pour me prouver que je m'étais pas esquinté le bide en vain...

C'est sûr, j'avais d'autres choix que celui-ci pour remporter ce match, ma condition physique n'était pas assez mauvaise pour justifier un tel sacrifice. Mais comment prouver à cette tchote qu'on arrive toujours à ses fins quand on est prêt à tout autrement? J'ai jamais pris des pincettes, après tout j'ai jamais demandé à être guide, mais quitte à guider quelqu'un...

..."Je préfères que se soit toi, pisseuse, tu comprendras peut-être, plus tard..."

"Hého Lucia!!! qu'est ce que tu nous à joué là? Un remake de "danse avec mon bout"?"
"toujours aussi fin hmmmm turm'?"

Je me relevais tant bien que mal, Turmac me tendit sa main, et à rai dire, bien que ça m'écorche le cul en plus du reste, je la saisi sans rechigner.

"Non, sérieusement, ma belle, qu'est ce que c'était que ça? T'étais pas dasn une si mauvaise posture, pour avoir besoin de risquer ta peau..."
Je crachai un peu de sang "hin hin! Y a foule! Faut offrire du spectacle, VOUS VOULIEZ DU SPECTACLE BANDE DE GLANDS? BEN VOILA VOUS ÊTES SERVIS!! Kofff! koof!" deuxième filet de sang.
"Lucia..."
"Ecoute turm', honnêtement, je sais pas trop, la gamine avait l'air d'en vouloir, mais je la sentais perturbée par le fait que se soit une amie qu'elle combatte, je me suis dit qui y avait pas de meilleur moyen pour lui montrer que dans un combat, un vrai, y a plus la place pour les sentiments..."
"Putain, merde, Luciana"
"J'ai passé ma vie et ma non-vie à essayer tant bien que mal d'occulter mes sentiments, peut être qu'en faisant ça, c'était pas à elle seule que je voulais donner une leçon... Et puis, tu peux venir pavaner après, avec tes grandes phrases sorties de tes vieux tas de papelards, La victoire sans défaite, c'est une porte de sortie pour l'adversaire hmmm? Mouais, que de la gueule quoi, après, pour la mise en pratique, si j'suis pas là, y a plus personne..."
"Ce n'est qu'un dicton, un ligne de conduite..."
"ouais ben tu sais ou tu peux t'le carrer ton dicton, mecton? Maintenant, si tu veux bien m'excuser, j'ai du pain sur la planche"

Je saisi Evangéline sous les épaules et les genoux, et je me dirigeais vers les tribunes, retenant intérieurement la douleur qui me déchirait le bas ventre, tentant tant bien que mal de rester digne, tout en avançant en direction des tribunes... Je sectionnai mon poignet droit et le collai à la bouche de la morveuse.

"Ça va aller gamine, je vais m'occuper de toi, on va te requinquer en deux temps trois mouvements"
Quoi qu'il advienne, nous sommes seuls, et il n'éxiste rien hormis la désolation sombre et glacée de l'éternité.

J'étais un vampire qui venait de naître, pleurant sur la triste beauté de la nuit.

Ce message a été modifié 3 fois, dernière modification par "myrrdin" (16.06.2008, 19:10)


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16. 06. 2008, 19:49

Le combat d'Evangéline et de Luciana se terminait de manière épique et violente. Il était clair que mon combat contre Firunbel pouvait facilement passer pour un duel de gentilhomme par rapport à cette ode aux combats et à la violence.
Le sang versé devait excité la plupart des vampires présents.
Moi, il m'inquiétait. Nous, vampires, avions beau être immortels, des blessures graves finissaient toujours par nous détruire si notre source de puissance se dissipait.
Et la voir ainsi s'écouler ne présageait rien de bon. Surtout pour la plus jeune des deux femmes.
La plus âgée, Luciana bien moins blessée ou surtout plus résistante s'entailla pour abreuver la jeune Evangéline de son sang.
Je ne dis rien mais étant donné les saignements de la donneuse, cet acte pourrait lui coûter cher.
Dans un bond élégant, je parvenais à rejoindre le sol de l'arène et dans un autre, je ralliais les deux combattantes.
Je posais ma main sur l'épaule de Luciana :
"Gente Dame, cessez cela, vous allez finir pour vous plonger dans un état pire que le sien. Je vous prie de me laisser faire..."

Il était évident que Luciana était plus âgée et plus forte que moi, mais aussi plus sage du moins j'osais l'espérer. Son regard se fit incisif tandis qu'il me détaillait de la tête au pied.
Lentement tel un fauve guettant une proie futur, elle s'éloigna. Je n'avais pas intérêt à échouer si je ne voulais finir avec un crâne fendu.
Je grinçais des dents.
Les lésions étaient vraiment terribles même pour un vampire. Et le Sang qu'avait fourni Luciana semblait plus partir avec le sang d'Evangéline...
Hémorragies internes. Estomac et poumons atteints.
Il ne s'agissait pas de faire dans la finesse.
Il fallait déjà endiguer le flot sanguinolent.
D'un geste vif, je dégainais mon violon pareil à une arme contre Uriel. Je jouais alors l'air que j'avais sifflé auparavant. Le Printemps résonna dans entre mon archet et les cordes de l'instrument.
Je tournais autours de la blessée. Du cercle dans la poussière rougie, des plantes étranges surgirent et allèrent se plaquer sur les plaies béantes, formant une gangue verte et imperméable. Des appendices semblables à des racines pénétrèrent sous la peau constituant une sorte de réseau secondaire.
Tandis que le musique continuait, je me concentrais plus sur les plantes pouvant aider à la reconstruction des tissus, au moins superficiels, pour libérer les feuillages créant la barrière. Une chance, bien que la terre soit avide d'eau, elle ne l'est pas de sang et d'autres végétaux occultes purent le récupérer et le transférer dans le corps via les appendices après bien entendu l'avoir débarrasser de tous toxiques.
Après cela, il faudrait remettre muscles et os en place sans compter les nerfs...
Cela allait être joyeux...
Et si je voulais pouvoir affronter cette jeune fille, je devais faire de mon mieux...



53

16. 06. 2008, 23:31

Alors que Firunbel avait finit de remettre son armure, il se figea, observant les combattantes dans leur lutte sans merci. Tandis que les les étincelles volaient une fois de plus, déchirant l'obscurité de leur éclat scintillant, le vieux vampire demeura immobile, telle une statue d'Obsidienne dont le regard semblait inexistant.

Les coups fusaient entre les deux belligérantes, le sang lui humectait déjà le sol de l'arène. Enfin à la surprise générale Luciana fit appel au principe du Sacrifice. Ce qui provoqua la fin prématurée du combat ainsi que la perte de connaissance soudaine d'Evangéline.



Décidément cette Luciana... je ne la connaissais pas mais il me semblait que cela ne devait pas être une chose tranquille, aux vues de ses manières, expéditives.


Mais alors que la jeune vampire s'évanouit, Luciana la sort de l'arène pour lui administrer les premiers soins (barbares selon Firunbel ^^). Un petit moment passa avant que le Sombre Baladin émerge de nouveau des coulisses aux cotés de la gagnante du dernier duel. Ces paroles furent audibles par tous, puisque le silence se fit entendre dans l'arène, attendant avec impatience la suite des événements (bande de crevars X( !).
"Gente Dame, cessez cela, vous allez finir pour vous plonger dans un état pire que le sien. Je vous prie de me laisser faire..."

Après ces mots le musicien se lança dans un rituel qu'il avait exécuté il a peu. Seulement, dans ce cas, il fut plus complexe que précédemment. En effet cette fois-ci des plantes émergèrent du sol afin de soigner la demoiselle blessée (euh... il en à deux... alors la plus blessée, voilà ?( ^^). Cependant la gravité des blessures fut telle que la puissance sortilège, ainsi, de la saison, devait être porté à son paroxysme...
Bien que la présente scène fut surprenante, Luciana restait attentive au destin de la jeune "tchote". Son regard perçant observait régulièrement le baladin qui tournoyait autour de la blessée.


Une demi heure passa et le baladin dansait encore et toujours, implorant le printemps de restaurer se corps meurtri. Dans un recoin de l'arène un grincement métallique se fit entendre : Firunbel se relevait s'aidant de son pavois runique. Il se dirigea ensuite vers Luciana derrière laquelle il s'arrêta. C'est alors au bout de quelques secondes seulement qu'elle se décida à tourner son attention vers le nouvel arrivant.
" Veuillez me pardonner mais il me semble que vous aussi avez subit de graves blessures au cours de l'affrontement, c'est pourquoi je vous propose de vous prodiguer des soins afin que vous puissiez jouir de la suite des combats avec et contre nous."
" Je crois que la tchote en a plus besoin que moi de votre aide. Et puis j'suis pas intéressé."

Sur ces derniers mots le regard de Luciana faisait comprendre que la méfiance était la véritable cause de ce refus. Cependant Firunbel renouvela son offre, désireux de montrer sa bonne foi.
"Malgré que vos dire soient vrais, il est important de vous aider à soigner ces blessures au plus vite car cela risquerait d'amoindrir vos capacités pour les combats suivants, ce que je ne souhaite en aucun cas. Et puis je ne peux me servir de mes talents sur la même personne que soigne Smyrne puisqu'ils sont de natures trop différentes pour se compléter. Cependant je me permets d'insister, au risque de vous déplaire, je vous propose mais services, rien de plus, rien de moins..."

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Firunbel" (16.06.2008, 23:32)


54

17. 06. 2008, 17:24

Cryzer s'était levé pendant le combat. Quand Luciana se sacrifia pour blesser gravement la petite Evangéline, il poussa un cri. En tant qu'organisateur il ne pouvait plus permettre que les participants meurent dès le début, mais aussi il commençait a apprécier tous ces vampires.
Finalement, il attendit, et le Baladin s'occupa de soigner la demoiselle. Après quelques temps, il décidé d'intervenir.

Il bondit au centre de l'arène, et frappa dans ses mains, aussitôt, une multitude d'esclaves humains surgirent de petites ouvertures situées sur les côtés.
Il y avait parmi eux brancardiers, infirmiers, médecins, chirurgiens... Tous s'activèrent, et enfin, les vampires furent transportés dans des cabines au sous-sol.
Celles-ci étaient munis de cercueils, de baignoires, de médicaments, et des esclaves étaient à disposition, pour apporter à manger, ou même servir de nourriture.

Une voix se fit entendre dans des hauts-parleurs, celle du bien-aimé organisateur, Cryzer:

"Messieurs, Mesdames, Vampires, suite aux récents événements, la seconde manche du combat est reportée. Elle aura donc lieu dans exactement quarante-trois heures, dans deux jours donc.
Je pense que vous avez déduit les équipes, chacun peut donc se préparer, se reposer, ou discuter avec les autres. Vous trouverez un salon en sortant de vos cabines.
Pour ce qui est des blessures et des soins, les dégats majeurs ayant été réparés, vous ne devrez plus utiliser de sort pour aider les autres, la résistance et la récupération seront donc déterminantes pour désigner notre champion.

En attendant reposez-vous bien, préparez-vous bien, récupérez bien. Je pense qu'après els combats de cette nuit, de nombreux spectateurs sont à prévoir pour la suite.
Bonne chance!"
6 mois de modération... on va dire que ce qui nous tue pas nous rend plus fort^^

"Lorsque les hommes sont amis, la justice n'est point nécessaire,
mais quand ils sont justes, ils ont encore besoin de l'amitié."


55

18. 06. 2008, 15:50

Cryzer se reposait dans sa propre cabine après qu'il ait donné les informations nécessaires aux participants pour la suite du tournoi. Il profitait de cet instant de calme pour réfléchir aux techniques utilisés au cours de ces quelques combats afin de mieux juger ses adversaires. La pièce était éclairée à l'aide d'un lustre de fortune, ce qui permettait tout de même au présent occupant de demeurer au bureau qu'il y avait installé.

Alors que ses pensées flottaient sans but, un bruit se fit entendre derrière la porte de sa cabine...

" Monsieur vous ne pouvez pas entrer, maître Cryzer est occup... "

" Occupé ?! Par les bourses de Saint Philippe, j'aimerais voir ça ! "

" Non, non ! "


Soudain, un silence naquit, laissant l'organisateur perplexe. Cependant cela dura un bref instant car la porte s'ouvrit à la volée, dévoilant Firunbel dans l'encadrure de la porte.

" Eh VOUS ! " Dit le chevalier en désignant Cryzer du doigt.
" Je souhaiterais m'entretenir avec vous car il y a un ou deux points que je désapprouve dans votre choix d'organisation. Tout d'abord il est à remarquer que vous avez parlé des capacités de récupération pour la suite de la compétition mais... il me semble que vous n'avez pas combattu, donc que vous favorisez votre victoire prochaine. Ce qui est inacceptable, aussi je demande, pour cette raison que les participants blessés puissent être soigner par des gens compétents sans que cela cevienne une course contre la montre. Ensuite vous avez choisi des équipes dont j'approuve la composition bien qu'un élément soit contradictoire. En effet, si je fais désormais parti de l'équipe de la dénommée Evangéline, je pense qu'il devrait m'être possible de faire usage de mes sorts sur elle afin de faciliter sa récupération. Et pour finir, je déteste, non j'exècre le simple fait que l'on me présente un esclave humain comme un vulgaire casse-dalle. Je vous remercie de votre attention Cher Organisateur. "

Ainsi le monologue farfelu de Firunbel se terminait alors que les deux gardes de la cabine de Cryzer étaient encore accroché à l'intru, tentant vainement de le retenir. Quand à lui Cryzer cherchait à redire à ces arguments bien que certains étaient... étranges, pour un vampire.

56

18. 06. 2008, 16:18

Cryzer ne s'attendait pas du tout à être dérangé. Aussi il entra dans une petite colère quand Firunbel entra.
Il écouta son discours, n'ayant pas le temps de placer un mot, mais ensuite, il prit un air méchant, souleva le chevalier par le col et beugla:

"C'est moi qui organise ici, je fais comme je veux! Je ne permettrai pas qu'on s'oppose à mes décisions ici, et surtout qu'on fasse irruption dans ma chambre pour ça!
Les blessures les plus graves ayant été guéries, comme je l'ai dit, et au vu du temps de récupération et des médecins accordés à chacun, alors il n'y a aucune raison de continuer d'utiliser des sorts.
Pour ce qui est de la résistance et de la récupération, elles seront certes déterminantes, tout simplement car les prochains combats seront très éprouvant, et les blessures risquent de se rouvrir.
Ah et aussi, j'aurais bien combattu, mais aucun adversaire ne mérite de mourir si tôt, et l'aube se lève sur l'arène, mais sachez que je me présenterai au combat seulement après avoir combattu à l'extérieur. De cette façon ce sera équitable!"



Il reposa Firunbel et prit un ton agréable et doux:

"Nous mettrons la nourriture que vous souhaitez à disposition, vous n'aurez pour cela qu'à demander aux fameux esclaves de vous l'apporter, cher participant."

Il se détourna de son interlocuteur, et se rassit, appelant ses gardes qui tirèrent le vampire à l'extérieur.
6 mois de modération... on va dire que ce qui nous tue pas nous rend plus fort^^

"Lorsque les hommes sont amis, la justice n'est point nécessaire,
mais quand ils sont justes, ils ont encore besoin de l'amitié."


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18. 06. 2008, 17:43

allongé dans sa chambre bloodlovin regardait sa main et tentait de faire fluctuer l'énergie du démon a l'intérieur, se concentrant de telle façon que ses muscles et sont esprit ne devait former qu'un, tentant de réunir l'énergie extérieur, tentant de libérer son énergie intérieur sous forme d'aura, utilisant ses arcanes sur lui même...
se qui eu un effet pour le moins plaisant,
soudain quelque picotement sur sa plaie et le temps qu'il regarde elle était déjà parfaitement cicatrisé... il se releva d'un bond et se faufila dans la chambre d'évangéline en assommant un ou deux garde au passage, il observa la demoiselle allongé une expression paisible figer sur son visage.
elle était la première vrai blessée du tournoi et il ne cessait de l'observer d'un regards étonnements tendre,
il se sentait protecteur vis a vis de la demoiselle et ne pouvait s'empêcher de s'en vouloir pour cette faiblesse,
il pris entre ses mains les lames courbe de la jeune fille et s'entailla les avant bras en faisant couler son sang dessus, les lames devinrent pourpres et il concentra ses forces dessus, une légère étincelle apparu puis s'évapora en enveloppant les lames, il revint vers evangeline, pris une de ses mains entre les siennes et lui disait d'une voix particulièrement douce:
"c'est a toi de jouer mais au moins ton manque d'expérience ne sera plus une tare si importante que tu n'aurait qu'a viser la survie... vise la victoire jeune fille, sans envie de gagner tu ne le fera que trop rarement."
puis il repartit silencieusement en se dirigeant vers la chambre de turmac... leurs combat à été un peu abréger et il ne voulait pas que sa se termine ainsi.

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18. 06. 2008, 19:55

"P'tin mais c'est quoi ce merdier??"

Des tocards en blouse blanche m'avaient allonger sur une civière (j'suis sûr qu'y en à un qu'en a profité pour me pelloter le cul) sans crier gare sur l'ordre du pêteu qui se prenait pour le chef sans se fouler ne serait ce que le petit doigt.

ils m'entrainèrent dasn les souterrains en dessous de l'arène dans une chambre toute décorée en soie... à gerber, j'vous jure.

"Mademoiselle, votre état est critique, nous allons de ce pas procéder à l'arrêt de l'hémorragie, ainsi qu'aux soins de vos blessures..."

Sur ce, le toubib commence à approcher ses mains du col de ma veste... Je saisis in extremis ma francisque, et, la plaquant gentiment contre sa jugulère : "Ecoute moi bien, humain, ose, ne poser, que dis-je, ose PENSER à poser ne serait-ce qu'un doigt sur mon corps, et tu comprendras pourquoi on m'appelle "la videuse des bas quartiers" "

"Mais..."

"Ta gueule! Bon vous avez quoi dans vos trousses à la con?" Des antiseptiques, des analgésiques, des bandages stériles, du coton hydrophile...

"Bon ca peut aller, mais tiens reprends ça" je lui balance la bouteille d'antiseptiques à la gueule. "Ramène une bouteille de bourbon à la place"

"Mais.. Mademoiselle..."

"Putian mais y répond l'éffronté! EXECUTION!"

Le toubib, affolé, pris ses jambes et sa bouteille à son cou, et se barra... Il reviendra, je n'en doutais pas une seconde... je commençai à dégraffer ma veste, retirai mon t-shirt... Putain c'était pas beau à voir, il était temps de faire quelque chose... La plaie avait viré au noir, avec des reflets pourpres... Putain le sang continuait de couler par oùu il pouvait... En gros c'était pas très clean, les mouches se collaient dessus et tout....

"TOUBIIIIIB!!! GROUILLE TEES MICHES!!!"

"oui oui, j'arrive mademoiselle, voilà, désolé, nous n'avons que ça"

Et dziiiiiing! Le voilà qui file comme un dératé... Je regarde l'étiquette... L'enculéééééé... du rhum... Et même pas du bon en plus...
Bon ca fera l'affaire, mais y va m'entendre le pied tendre...

je chopais la bouteille et pris une longue rasade ARRRRRRH ca fait du bien, et.... "YAAAAAAAAAAARRRRRGH!!!" non à la fois... je versais la moitié de la bouteille sur mes blessures au ventre et au flanc... Puis je commençais à nettoyer les salopriees diverses et variées, et le sang caillé avec un scalpel... "HHHMMMPH!"

Putain, je déguste! une autre rasade pour la route et la forme... Putain, ca se remet à pisser et puis bien comme il faut! Bon, no panique... Je m'allume un cigare... heureusemnt que j'avais réussis à te préserver des combats, toi... je pris une grande inspiration après ma troisième lampée de rhum... Et appliquais le bout incandescent de mon cigare sur ma première plaie "WOUAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRGH! hmmmph hmmmmph!" Je commençais à voir trouble... Mais fallait pas flancher, j'avais pas le temps d'attendre la regeneration, cette dernière se chargerait de mes brulures..

par chance, la deuxième blessure avait arrêter de pisser... c'était déja ça... Je finis la bouteille cul sec pour oublier la douleur, et l'odeur de viande carbonisée qui règnait désormais dans la chambre...

Je gardais un peu de cet alcool du pauvre pour imbiber mes pansements, que j'appliquai ensuite sur mon torse, me rhabillai, et sortit, bien déterminée à aller conter fleurette à ce troudu'c qui se prenait pour l'hôte de ces bois dégarnis...
Quoi qu'il advienne, nous sommes seuls, et il n'éxiste rien hormis la désolation sombre et glacée de l'éternité.

J'étais un vampire qui venait de naître, pleurant sur la triste beauté de la nuit.

Ce message a été modifié 3 fois, dernière modification par "myrrdin" (30.06.2008, 08:08)


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18. 06. 2008, 20:06

Bon, le combat avait cessé et Cryzer avait envoyé mes deux donzelles préférées droit dans les oubliettes de l'arène... Mon esprit vicieux se mit tout d'abord à imaginer des choses dont la simple pensée ferait rougir un collectionneur de vidéos pornographiques. Mais après un cours moment de divagation, je décidais d'aller retrouver ma partenaire dans la suite de ce tournois, Luciana... J'aurais aimé me latter un peu avec elle mais finalement, j'en avais un peu rien à foutre ^^

En entrant dans les couloirs sombres des sous sols de l'arène, je fus pris aux naseaux par une violente odeur de chair brûler. Je suivais le doux parfum et tournait de ci de là dans le labyrinthe... Au bout de cinq minutes je croisais un toubib humain qui courrait comme s'il avait eu le diable en personne collé aux miches ; je devinais tout de suite qui avait bien pu provoquer une telle réaction... Luciana ne devait pas être loin.
Continuant de suivre l'odeur, je croisais une infirmière (miam miam miam ^^) et plusieurs esclaves humains qui transportaient une caisse de whisky... Je leur demandais à quel usage était destiné ce breuvage et l'on me répondis que c'était pour la fin du tournois afin que tout les participants repartent bons amis.
Après d'âpres "négociations" avec tout ce beau monde, je repartais en suivant un nouveau parfum, celui d'un havane... Les bras encombrés par la caisse que j'avais réussis à "négocier", une clope au bec et mon Shamisen dans le dos, je me mis à fredonner puis à chanter :

We pillage, we plunder, we rifle and loot.
Drink up me 'earties, Yo Ho!
We kidnap and ravage and don't give a hoot.
Drink up me 'earties, Yo Ho!

Yo Ho, Yo Ho! A pirate's life for me.

We extort, we pilfer, we filch and sack.
Drink up me 'earties, Yo Ho!
Maraud and embezzle and even hijack.
Drink up me 'earties, Yo Ho!

Yo Ho, Yo Ho! A pirate's life for me.
Yo Ho, Yo Ho! A pirate's life for me.

We kindle and char, inflame and ignite.
Drink up me 'earties, Yo Ho!
We burn up the city, we're really a fright.
Drink up me 'earties, Yo Ho!

Yo Ho, Yo Ho! A pirate's life for me.

We're rascals, scoundrels, villans and knaves.
Drink up me 'earties, Yo Ho!
We're devils and black sheep, really bad eggs!
Drink up me 'earties, Yo Ho!

Yo Ho, Yo Ho! A pirate's life for me.

We're beggars and blighters and ne'er-do-well cads.
Drink up me 'earties, Yo Ho!
Aye! But we're loved by our mommies and dads!
Drink up me 'earties, Yo Ho!

Yo Ho, Yo Ho! A pirate's life for me.
Yo Ho, Yo Ho! A pirate's life for me.

Yo Ho, Yo Ho! A pirate's life for me.
Yo Ho, Yo Ho! A pirate's life for me.


J'en étais à la deuxième strophe quand je fis irruption dans la chambre de Luciana... Elle était de dos, torse nu...

- Turm', si tu fais un pas de plus dans ma direction, t'es mort !
- J'ai du whisky à foison ma belle...
- Fallait le dire plus tôt ! Approche donc espèce d'andouille, mais ferme les yeux !!!!

Je m'exécutais, fermant les yeux, je déposais la caisse et me mettais de dos par rapport à Lucia. Au bout de dix minutes, elle me pria de me retourner...
Elle était complètement nue... Heu... Non, en fait, elle s'était rhabillé et j'avais fantasmé un quart de seconde. Mais cela avait dut se voir sur ma tronche...

- T'es vraiment qu'un obsédé Turm'... Mais bon, je t'aime bien quand même.
"La foi, pour celui qui se tient au bord de tout ce qu'il connaît, et qui s'apprête à se jeter dans l'obscurité, c'est la certitude qu'il ne peut se passer que deux choses : qu'il trouvera sous ses pieds quelque chose de solide, ou qu'il apprendra à voler"
Horus Lupercal.

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Turmac" (18.06.2008, 20:35)


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25. 06. 2008, 16:53

Firunbel sortait du bureau de Cryzer encore avec les deux gardes sur les épaules. Alors que la porte se refermait, il déclara :

"Maintenant descendez sans faire d'histoires..." Son ton indiquait clairement que la plaisanterie n'était pas la meilleure des réponses.

"Mais bien sûr" répondis le premier avant de se remettre sur ses jambes aux cotés de Firunbel

"Je sais pas, j'aime bien que l'on me porte" ajouta le second toujours agrippé.

"Soit."

Le vampire gardien fut propulsé à travers le couloir avec une efficacité indéniable bien que celui-ci pu facilement se rattraper. Suite à son atterrissage, il se retourna vers le chevalier qui s'avançait déjà à pleine vitesse. Cid, eut le réflexe de dégainer sa hallebarde avant que la masse de fer ne lui arrive dessus, ce qui lui permit de tenter une attaque. Bien sûr, le coup fut dévié par les plaques noires de l'armure d'Obsidienne de Firunbel. Par la suite, celui-ci riposta par un revers de la main qui propulsa de nouveau Cid. Cette fois il chut sur le sol à une dizaine de mètre plus loin.

Bien qu'aucuns des belligérants n'avaient hurlé, d'autres gardes arrivèrent dans le même couloir. Désormais au nombre de 5 ils faisaient tous face au concurrent contrarié. Deux se jetèrent leurs armes (de corps à corps bien sûr ^^) en avant tandis que deux autres sortaient des armes à feu. Firunbel
quant à lui sortit uniquement son pavois avant de sprinter vers les autres vampires.

Le kama du premier fut parer par le pavois tandis que l'épée du second transperça le bouclier avant de riper sur l'armure noire.

Firunbel, pas ou peu ralenti par les événements, continua sa course vers le fond du couloir, après avoir bousculé les deux premiers gardes désormais au sol, sous la force de l'impact.


Des armes à feu détonèrent envoyant plusieurs projectiles d'acier sur le vampire en armure. Cette fois ci quatres balles furent stoppées par le pavois et une seule traversa l'armure au niveau de la cuisse droite.

Un fois encore, Firunbel, continua sa course et atteint les tireurs à pleine vitesse. Ceux-ci volèrent dans le couloir avant de s'écraser lourdement sur le sol dallé.
Cid se relevait alors que ses compagnons restaient, gisant sur le sol. Il chargea à son tour le chevalier qui se préparait au choc. En effet il sortit son épée bâtarde de son fourreau et mis son pavois en avant.
L'épée de Firunbel dévia la course de la hallebarde de son opposant qui s'enfonça dans le sol.Par la suite il décocha un coup de pied au visage de Cid qui tomba au sol, lâchant par la même occasion son arme. Firunbel rangeait ses "outils" tout en se dirigeant vers l'effronté. Il le soulevait maintenant, sans peine.


"Eh merdeux. J'étais déjà vampire avant que tes couillus de parents n'aient eux même existé. Alors apprends le respect car sinon tu vas revoir la Forge en un temps record."

Après cette déclaration il le jeta sans délicatesse dans un autre couloir où il glissa tout le long.

Turmac et Luciana étaient en train d'évoquer le passé autour de verres de Whisky alors qu'un corps de vampire passa devant l'encadrement de la porte. Qui laissa ensuite voir Firunbel marchant d'un pas décidé. Celui-ci risqua d'ailleurs un regard dans la pièce ou les membres du Trillium Noir se trouvaient avant de dire


"Excusez moi mais sauriez vous où se trouve les salles de Bloodlovin et d'Evangéline?"

Mais alors qu'il venait de poser sa question, d'autres gardes arrivaient...



NOTE AUX LECTEURS :

Le premier garde n'a rien prit, il a rien fait et ne fait rien.

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25. 06. 2008, 17:04

Turmac n'était pas dans sa chambre, membre du trilium noir il était surement parti voir luciana,
bloodlovin se dirigeai donc a nouveau dans le quartier "féminin" des sous sols de l'arène, il arrivait enfin près de la porte de luciana après avoir suivi une troupe de garde qui hurlait,
firunbel était d'ors et déjà en train de résister aux gardes et luciana ainsi que turmac posait leurs whisky en râlant d'être ainsi déranger.
Bloodlovin pris la cheville de l'un des garde et la souleva brusquement étalant le garde sur ses amis et en faisant raté le coup de feu destiné a firunbel.
"cryzer a décider de nous tuer pour récupérer tout les gains?"

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25. 06. 2008, 17:13

"Que nenni Bloodlovin, c'est simplement la rage et la déception qui m'a poussé dans de tels agissements bien que leur comportement, grossier et stupide m'a aidé dans se choix."

La réponse de Firunbel était accompagné par un hochement de tête en direction du dénommé Bloodlovin en signe de remerciement ainsi que par un lancé maîtrisé d'un autre garde qui s'étala devant Luciana.

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26. 06. 2008, 09:00

"On lui casse la figure et après on lui parle de principes humains ou on fait l'inverse ?" demanda avec une animosité non-dissimulée le Lieutenant-Major Erean.
Alors que je grinçais des dents devant le petit discours de l'organisateur. Mon cher hôte n'avait pas tort, énoncer une règle aussi stupide méritait une sanction mais s'en prendre directement à la personne qui organisait le tournoi était une sorte de suicide à ce niveau.
Je me demandais si j'étais apte à défaire ce vampire et parvenais à la conclusion qu'il était du domaine du possible de lui foutre la raclée qu'il méritait. De plus mon ancien opposant, le noble Firunbel semblait tout aussi ulcéré que moi. Ainsi cela pouvait se finir par un deux contre un, certes peu honorable mais parfaitement efficace.
Pour rester le plus calme possible, je partais vers mon monde intérieur et n'écoutais plus que les Mélodies alentours. Je gravais celle de ma patiente au plus profond de mon cerveau et désactivais mon sortilège quand les médecins et infirmiers vinrent emmener Evangéline sur un brancard.

Je laissais chacun des vampires à ses petites affaires car j'avais les miennes à régler. Parmi les humains présent sur le stade, je retrouvais Erise.
J'eus un mal fou à la découvrir, occultée par les sombres chants de Voxi, les Milles Voix de L'Abyme. Avec un sourire sans joie, elle me tendit une nouvelle dague que je rangeais dans un fourreau et de vêtements plus présentables.
Puis elle disparut dans une brume écarlate et un mugissement d'orgue.
Il faudrait qu'un jour je découvre comment elle s'y prenait pour se transporter comme ça d'un point à un autre...

Je passais ensuite à la deuxième étape de mes actions, je sortais du lieu du tournoi et ramassais une touffe d'herbe tout ce qu'il y a de plus commun.
Ceci fait, je laissais infuser dans cette plante, l'air du printemps avec mon harmonica mis en sourdine.
La discrétion était de mise et au jeu du plus con, je gagnais assez souvent.
Il ne fallait pas soigner les concurrents ? Soit le hasard s'en occuperait.

Je ramassais un peu de terre, récupérais un pot en terre à peine ébréché, le remplissais de terre et y déposais délicatement mes herbes qui commençaient à déployer de petites fleurs violacées.
Je souriais ingénument. Je n'y connaissais rien en botanique mais je savais que ces inflorescences étaient la marque de la réussite de mon sort.
A pas de loup et surtout de danseur, gracieux et légers comme des plumes, je me rendais au chevet de ma patiente.
Pas de gardes, pas de docteurs.
Parfait. Mes précautions de discrétions avaient été inutiles mais après tout, on ne pouvait pas savoir...
J'entrais donc la chambre.
Enfin je voulus le faire mais la porte était fermée à clef. Une logique pure...Le crétin qui avait fait ça devait avoir de le Q.I d'une huître fermentée dans du purin.
Et je n'étais pas Arsène Lupin...Crocheter les serrures ne faisait pas partie de mes attributions.
En revanche démonter une poignée de porte.
Et en une minute la porte se voyait ouverte.
Je plaçais mon petit présent sur le chevet de la vampire et laissais le pollen faire son effet.
Rien ne pouvait prouver l'effet de ces jolies plantes à moins d'être un sorcier et même là ce n'était pas évident.
Je quittais la chambre, non sans remonter la poignée et me mit à errer dans les couloirs.
Du bruit attira mes sens et suivant cet instinct sonore, je me retrouvais avec Firunbel et Bloodlovin manifestement revenu d'entre les morts aux prises avec des gardes vampires.
Je me plaçais contre un mur et croisais les bras : "
Vous avez l'air de bien vous amusez..."

64

28. 06. 2008, 14:19

alors que firunbel et bloodlovin se défendait contre les gardes, firunbel annonça la traitrise de cryzer! euh ... non
"Que
nenni Bloodlovin, c'est simplement la rage et la déception qui m'a
poussé dans de tels agissements bien que leur comportement, grossier et
stupide m'a aidé dans se choix.
"
"ouais ba que nenni ou pas ils voudrons pas nous laissez tranquille"
smyrne,turmac et luciana regardait tranquillement les 2 vampires se battre et c'est alors qu'un bruit sourd se fit entendre derrière smyrne, plusieurs vampires heurtèrent le mur d'en face et cryzer apparu en hurlant:
"j'ai dit que c'était la résistance et l'endurance qui déciderait de l'issue final, alors reposer vous plutôt!"
luciana, firunbel et bloodlovin s'engagere dans une parodie de combat contre cryzer écartant brutalement les gardes et tentant vainement d'atteindre cryzer, qui comme pour sauver sa peau déclara:
"le tournoi reprend que tout les participants se mette en place j'envoi l'annonce dans les hauts parleur et vous rejoint"
étonnement tout le monde se calmait suite a ces mots et tous se dirigèrent en direction de l'arène en croisant évangéline qui semblait s'être assez remise de ses blessures et tous attendait d'ors et déja que le tournoi reprenne

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "ninix" (03.07.2008, 18:08)


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04. 07. 2008, 13:44

J'avais mal. (bizzarement, j'ai l'impression de commencer beaucoup de post comme ça --___--"... allez comprendre XD) Et comme presqu'à chaque fois que je subissais une grande perte de sang, en me réveillant, j'avais la certitude que je me trouvais sur un champ de bataille jonché de cadavres. Comme à chaque fois, je me réveillai en sueur, haletante, me redressant brusquement sur mon séant. Pour le coup, avant même de réaliser où j'étais, je retombai illico sur les oreillers moelleux, avec une exclamation de douleur. Pestant allègrement, je compris très vite la situation : seule, dans une chambre, avec des bandelettes de partout (oh la jolie momie). Deux choses me turlupinèrent soudain. Deux odeurs pour être précise. La première était... étrange, tout bonnement, inconnue, singulière. La seconde, je mis un certain temps avant de comprendre ce que c'était. Un suave parfum fruité, doux qui flottait dans l'air comme un spectre. A mon grand étonnement, c'était une odeur de fleur. Je remarquai alors le pot sur la table de chevet, rempli de petite fleurs violettes et de feuilles pointues, sur un lit de terre sèche. Ma surprise passée, je fis la grimace. La seule personne à Ultima Thule qui m'avait jamais parler de fleurs autant que je m'en souvenais, ne m'avait pas laissé une bonne impression sur ces végétaux colorés. En effet, quand on vous sort : " Les fleurs, c'est sur les tombes que l'on en met. Les fleurs, c'est pour les morts.", en général après, vous avez un drôle de goût amer dans la bouche lorsque vous trouver des jolis pétales à côté de votre lit.

Après que j'eus détourné le regard du pot de terre cuite ébréché, je tentai de me redresser, plus en douceur. La peau de mon dos me tiraillais cruellement et ma poitrine semblait contenir des dizaines de cure-dent n'ayant pour seul désir que sortir de là. Je m'étais bien faite amochée. Respirant un grand, je m'en repenti aussitôt, puis recommençait plus en douceur, avant de me lever, en serrant les dents. Je fis un pas en avant sur le plancher délavé, avant de m'écraser la face par terre, en un plat magistral qui mit bien à mal mes pauvres côtes qui devaient à peine avoir fini de se ressouder. 2talée comme une carpette sur le sol, je restai immobile, tout en marmonnant pour moi-même :

- Tu sais que tu es la seule vampire d'Ultima qui confond les mots "piscine" et "plancher"? Hum?

J'entendis des voix derrière la porte. Des voix d'humains en l'occurence. Elles craignaient de se faire saigner comme des porcs au cas où "la demoiselle" serait réveillé par leur passage dans la chambre et n'apprécierait pas ce fait. Bon, si ces imbéciles de médécins humains entraient et me voyait en train de faire la crèpe sur le parquet, j'allais perdre ma belle autorité pour un moment (il y a spectacle plus glorifiant que ça, en effet...). Je serrai à nouveau la machoire, bloquai ma respiration, et me redressait d'un coup en position assise. Je retins le "P***** de b***** de m****" qui ne demandait qu'à sortir joyeusement et m'adossait au lit, avant d'appeler :

- Eh du con!! Au lieu de jacasser de manière particulièrement indiscrète et irrévérencieuse, vient donc m'aider avec ton copain si vous voulez pas finir en beurre de cacahouète humain! Et plus vite que ça!

La porte s'ouvrit illico, laissant pénétrer deux blouses blanches dans la pièce. Les deux gus m'aidèrent à me remettre sur mes deux jambes, mais vu que je me mettais à les insulter de tous les noms d'oiseaux à chaque fois qu'ils me lâchaient, ils me firent allonger sur le lit en s'excusant platement comme de gentils toutous. Pathétique, c'était ridicule et d'un pathétique affligeant. J'eus alors une idée, de génie si vous voulez mon avis. J'aboyai au plus chétif des deux de m'aider à me mettre de debout sur le lit, tandis que j'exigeai que l'autre se plaça en face du mur et ne bougea plus jusqu'à ce que je l'y autorisât. Quand ils se furent tous deux exécutés, le premier m'aidant à garder l'équilibre, je m'agrippai au second, et grimpai sur son dos, un grand sourire de gamine aux lèvres.

- Bon, maintenant, t'es mon moyen de transport gus, OK?

Pas de réponse, juste un tremblement, je pris ça pour un oui.

- Tu vas où je te dis, et tu me lâches pas sinon je te bouffes sur le champ, clair?

Soubresauts apeurés. Il était d'accord. Nous quitâmes les lieux de manière plutôt chaotique vu la façon dont il grelottai, après que j'eusse demander à son compagnon s'il 'navait pas un fouet. Aucun humour ces humains, je vous jure... Je suivis l'odeur des autres asticots jusqu'à un couloir où Cryzer était en train de brailler à plein poumons :

"le tournoi reprend que tout les participants se mette en place j'envoi l'annonce dans les hauts parleur et vous rejoint"


Je m'empourprai de colère. Comment?! Il osait annoncer la suite alors que j'arrivais à peine à tenir debout (bon, ok, j'avoue, en fait j'y arrivais en serrant un peu les dents, mais c'était tellement drôle de les voir flipper comme des malades... :P )!!! Pas de chance pour Crycry, j'arrivais pas derrière lui, avec mon cheval d'assaut et mon écuyer à deux balles.

- Et du con!! Tu te fous de ma poire?! :cursing: Je croyais qu'on avait un temps de repos entre les deux? ne me dites pas que j'ai roupiller toute la journée?! Tu crois vraiment que tu vas me faire aller me battre?! mais t'as vu la vierge gars!! Et en couleurs avec ça! ouh!! ça va pas faire!! Oh que non!!

Tout en parlant, j'avais fait avancer la monture, et j'agitais maintenant mon doigt d'un air accusateur sous le nez de Cryzer qui n'arrivait pas à en placer une, avec moi qui continuait à déverser mon flot ininterrompu de paroles. Peu à peu, il tenta de reprendre le dessus en criant, mais je montai également le ton et nous finîmes par hurler comme des fous tous les deux, en un torrents de paroles incoompréhensibles, à quelque centimètres l'un de l'autre. La scène devait être comique, bien que les deux chiffes molles qui m'accompanaient tremblaient de tous leurs membres.

Je finis d'ailleurs pas descendre brusquement, arrêtant de hurler à pleins poumons (ça faisait très mal...). Je fis signe à Mister dada de m'empêcher de tomber au cas où, pendant que Cryzer continuait de brailler, les yeux fermés pour mieux vociférer. Je fis un pas vers l'organisateur et le saisit au col, le faisant sursauter et se taire par la même occasion. Prenant mon air le plus vipérins et mon ton le plus doucereux je lui dit :

- Ecoute mon ptit père, tu vas pas me les casser longtemps OK? J'ai pas envie d'être par terre dès la première minute, donc, tu vas me laisser rentrer chez moi chercher deux trois équipement, me vider un gas ou deux parce que là j'ai franchement soif. Ensuite je reviens, et tu peux me fouttre sur le ring autant que tu veux! mais en attendant, t'arrête de gueuler comme un perdu et de me casser les oreilles, sinon j'te noie dans tes tripes en bouffant du beurre de cacahouète! Clair? J'suis pas d'humeur du tout là! Alors me fais pas chier glandu!

Apparemment, il n'avait pas apprécié. Il se dégagea et marmonna quelque chose comme " je lance un premeir affrontement, après si t'es pas là, t'es disqualifiée, avec toute ton équipe! Na! Voilà, ça vous fera les pieds bande de malades dégénérés du bulbe va..."

Parfait! j'allais pouvoir y aller... Bon, restait plus qu'à espérer que le prochain combat durerait très longtemps, parce que c'était pas la porte à côté, et j'avais du mal à respirer... Je me dirigeai vers la sortie, passant pas loin le groupe qui se rendait déjà dans l'arène. Bon, fallait que je me bouge. Je me mis dans un coin, fis quelques étirements, grand écart et compagnie pour me remettre en forme vite fait, passait la grande porte de bois à moitié pourrie, et partait vitesse maximale, supportant la douleur de mes côtes et de mon dos qui criaient à l'assassin.
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

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09. 08. 2008, 15:59

Bon, j'étais partie joyeusement, sans trop réfléchir, et résultat, je n'avais que mes jambes pour courir. Même pas un curedent ou je ne savais quoi encore. Rien pour se défendre. Et vu mon état, la vitesse maximale ne dura pas très longtemps. Bon, ça faisait à peine cinq minutes, et bien entendu, Cryzer (à celui-là j'le retiens!!) n'avait pas eu de meilleure idée que d'organiser son foutu championnat à deux francs six sous, à l'opposé de mon cher quartier (rempli comme d'habitude de ce que je considérais comme des incapables et des incompétants). Mais en cinq minutes j'avais déjà parcouru une bonne distance et il ne m'en restait plus que le double pour arriver à bon port.

- Nom de Dieu... j'ai ptêtre un peu trop poussé...

En effet, je dus m'asseoir quelques secondes pour reprendre mon souffle pour éviter de confondre une fois encore le sol avec une grande piscine. Je traînai ainsi la patte jusqu'à mon quartier, en plus 15 minutes que dix toute fois. J'arrivai bientôt en vue de l'entrée de mon armurerie, bardée de fer dans tous les coins, avec des gardes un peu partout et des chiens. Pas que j'avais un trésor dans mon armurerie, simplement que j'avais tout un fatras dont je ne voulais faire cadeau à personne.

Quelques minutes plus tard, après avoir rechargé mes batteries avec le sang frais d'un gamin qui avait eu le malheur de passer par là (je déteste les enfants X( ) et m'être équipée de tout ce dont j'avais besoin (notament des vêtements en un seul morceau, des bottes à semelles ferrées et autres), j'appelai Joe et son taxi et vidai un pot de beurre de cacahouète en attendant.

Mon carosse arrivé, je payais le chauffeur et me faisait un plaisir de lui dire d'appuyer sur le champignon. Le retour fut presqu'aussi rapide que l'allée, Joe roulant comme un fou au milieu des ruelles puantes et embrumées. Arrivée, je sautais hors de l'habitacle, remerciai vaguement avec ma politesse habituelle et me précipitai par la porte de derrière. Je passai en furie dans la chambre, repérant l'odeur des fleurs qui n'avaient pas bougé, récupérai mes affaires, m'armai et m'arnachai comme il se devait. J'avais la patate, et j'avais hâte de m'amuser de nouveau. Une seconde durant, je me dis qu'il était étrange que je me sois remise si vite, mais je chassai cette réflexion en y trouvant une explication : les enfants regorgaient d'énergie. Oui, c'est fou comme les enfants sont pleins de protéines...

Au moment d'accrocher la ceinture où étaient fixés mes fourreaux, une étrange sensation me parcourut, comme un frisson glacé et doucereux, une vague qui me fit perdre le fil de mes pensées pendant plusieurs secondes. Clignant des yeux, je finissai ma tâche et me hâtai de rejoindre les gradins pour voir qui avait combattu, si combat il y avait eu. Et tandis que je m'avançai sur les marches de bois branlantes, un drôle de picotement emplit mes doigts, me rappelant par la même occasion que j'avais omis de mettre mes mitaines et de les orner de leurs aiguilles respectives. Je saisis les bouts de cuir coincés dans ma ceinture. Un instant, mon regard s'attarda sur le pommeau de mon sabre droit, et une envie irrésistible de le dégainer et de sentir l'odeur du sang sur la lame m'envahit. Je secouai vivement la tête, me disant que c'était le goût du sang juvénile qui continuait à encenser mes sens et qu'il fallait juste que je me concentre un peu plus sur ce qui se passait au dehors. Seulement, un mauvais préssentiment grondait dans ma poitrine, me soufflant qu'il allait y avoir des étincelles, pour une raison que j'ignorais...
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Evangéline" (09.08.2008, 20:11)


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23. 04. 2010, 13:25

Cryzer se préparait à lancer le prochain combat, Lui-même et Erean face à Luciana et Turmac, Quand Evangéline surgit dans l'arène d'un coup de pied dans la porte (de plus de 500 kilos).
Elle se rua sur Luciana et lui ouvrit la poitrine d'un coup de sabre, personne n'avait eu le temps de réagir. Les autres participants s'écartèrent sans comprendre : son regard était noir, elle paraissait inconsciente.
Soudain un sifflet retentit : Cryzer appelait ses gardes. Ceux-ci se jetèrent sur Evangéline ; ils tombaient un par un sans pouvoir approcher la vampire.
Cryzer, dans la plus grande panique, improvisa :

"Aidez-moi sinon je vous disqualifie!!!"

Malheureusement pour lui, il n'existait pas plus égoïste que les vampires présents : ils lui tournèrent le dos et partirent (enfin pour ceux qui étaient encore là).

Cryzer n'avait plus le choix.

"Gardes! Il faut l'arrêter."

Et ils sautèrent sur la possédée, lui et une cinquantaine de gardes. S'en suivit une énorme cohue, Cryzer se releva et regarda Evangéline qui gisait dans son sang : ses blessures s'étaient rouvertes et elle avait perdu connaissance.
Cryzer porta un dernier regard sur son arène de tôles, la centaine de gardes de bas étages qu'il avait eu le malheur d'engager et qui gisaient maintenant dans le sable, et il partit.

"Bon, pour cette année je crois que la coupe me reviens..."
6 mois de modération... on va dire que ce qui nous tue pas nous rend plus fort^^

"Lorsque les hommes sont amis, la justice n'est point nécessaire,
mais quand ils sont justes, ils ont encore besoin de l'amitié."

Ce message a été modifié 3 fois, dernière modification par "Cryzer" (23.04.2010, 16:31)