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31. 05. 2008, 08:40

[RP associatif]Le grand championnat

Cryzer -le vampire très spécial, vous vous rappelez?- se tenait au centre d'une immense arène, dans les bas-fonds d'Ultima Thule.
Il s'échauffa la voix, et d'un coup se mit a brailler, sur un ton de vendeur de marché.

"Mesdames et messieurs! Pour la première fois! A Ultima Thule! Venez participer à la coupe du Vampire!
Cette coupe désignera le meilleur combattant de cette année! Le principe est simple! Chaque participant se bat, qu'on gagne ou qu'on perde, rien n'est perdu! En effet! Le gagnant sera désigné quand tous les combats auront été faits, et on peut perdre tout en restant dans la course! Si vous êtes intéressés! Venez vous inscrire! Vous avez jusqu'à: Ce soir! Minuit!"


A n'en pas douter, le moindre rat du voisinage avait entendu cet appel.

Sur le formulaire d'inscription, on pouvait lire:
"Nom:
Arme(s) utilisée(s) (la direction déconseille les armes à feu):
Capacités de combat(cocher la case appropriée): [ ]Gros bourrin [ ]Tireur [ ]Agilité, rapidité [ ]Sorcier
Age(nous déclinons toute responsabilité sur des blessures dues a la vieillesse): "





[HRP]Pas de superpuissance, on laisse toujours une chance à l'autre d'éviter ou de parer, les sorts et armes autres que ceux du jeu sont autorisés, rien à ajouter(je crois)[/HRP]
6 mois de modération... on va dire que ce qui nous tue pas nous rend plus fort^^

"Lorsque les hommes sont amis, la justice n'est point nécessaire,
mais quand ils sont justes, ils ont encore besoin de l'amitié."

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Cryzer" (31.05.2008, 16:49)


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31. 05. 2008, 09:30

bloodlovin de passage dans ultima thul a la recherche du bar qu'il avait trouver précédemment (et de son bazooka si possible) entendait une voix de marchand, il chopa rapidement un papier et se mis a écrire allègrement avec un stylo qu'il avait trouver au sol: Nom: bloodlovin

Arme(s) utilisée(s) (la direction déconseille les armes à feu): deux épée effilé et un glock si je suis sur le point de remourir

Capacités de combat(cocher la case appropriée: [_]Gros bourrin [_]Tireur [_] Agilité, rapidité [_]Sorcier

Age(nous déclinons toute responsabilité sur des blessures dues a la vieillesse): "environ 450050 ans

il déposa le papier au pied du vendeur et se plaça dos au mur de l'arène en attendant une éventuelle réponse tout en contemplant a la recherche d'éventuelle adversaire.

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "ninix" (31.05.2008, 09:32)


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31. 05. 2008, 09:42

Je n'aimais pas les joutes plus que ça mais l'annonce de ce genre de tournoi pouvait parfois provoquer le réveil du Lieutenant.
Aussi me rendis-je sur les lieux de l'arène.
Je pris un des formulaires d'inscription :
Nom : Erean
Prénom : Smyrne
Age : Je ne m'étais jamais posé la question. Mettons 60 ans.

Armes : dagues, couteau de lancer et un violon.

Capacités de combats :
[_]Gros bourrin [_]Tireur [_] Agilité, rapidité [---]Sorcier

[i]Je remettais ensuite le papier au préposé et repartais un peu plus loin , en attendant que le tournoi commence.
Le vrai Smyrne exultait, il avait toujours apprécié les compétitions.
Moi, je partais de mon pas dansant et tirais un air de mon violon.

[/i]

4

31. 05. 2008, 15:05

J'étais, comme d'habitude, accoudé à un comptoir histoire de dépenser les quelques lol que j'avais mis de côté... Les journées devenaient de plus en plus moroses à la Bibliothèque... Comme si tout les compilateurs, archivistes ou écrivains à la petite semaine en tout genre s'étaient attribués en même temps des jours de congé.
Alors merde... Il fallait que je trouve un truc à faire pour tuer le temps... Surtout que j'avais décidé de tout envoyer chier d'un coups et de repartir à zéros... Plus de clan, plus d'équipement, que dalle quoi...

"Mesdames et messieurs! Pour la première fois! A Ultima Thule! Venez participer à la coupe du Vampire!
Cette coupe désignera le meilleur combattant de cette année! Le principe est simple! Chaque participant se bat, qu'on gagne ou qu'on perde, rien n'est perdu! En effet! Le gagnant sera désigné quand tous les combats auront été faits, et on peut perdre tout en restant dans la course! Si vous êtes intéressés! Venez vous inscrire! Vous avez jusqu'à: Ce soir! Minuit!"

Cette publicité mal dégrossie avait résonné comme une véritable libération, une apparition divine à mes oreilles ; J'avais à peine entamé ma deuxième bouteille de Bourbon de la soirée...
Je me levais, envoyais la monnaie au taulier, envoyais une droite à l'entraineuse qui voulait me retenir et me précipitais vers l'arène...

Le bâtiment était moche... Une sorte de colisée antique fait de plaques de tôle ondulées et de détritus qui s'étaient accumulés ça et là...
Mais bon, c'était pas ça qui allait me faire fuir... J'attrapais un papier d'inscription et un crayon qui était logé dans le trou occipital d'un crâne humanoïde.

Nom : Turmac
Arme(s) utilisée(s) (la direction déconseille les armes à feu): Un Shamisen traficoté en arbalète.
Capacités de combat(cocher la case appropriée: [_]Gros bourrin [X]Tireur [_]Agilité, rapidité [_]Sorcier
Age(nous déclinons toute responsabilité sur des blessures dues a la vieillesse): 352.

Je plaçais le paplard dans une urne que m'indiquait le préposé... Je demandais quand tout ça allait commencer et on me répondit qu'on en savait rien... Je retournais donc boire des canons au bar d'en face afin de tuer le temps...
"La foi, pour celui qui se tient au bord de tout ce qu'il connaît, et qui s'apprête à se jeter dans l'obscurité, c'est la certitude qu'il ne peut se passer que deux choses : qu'il trouvera sous ses pieds quelque chose de solide, ou qu'il apprendra à voler"
Horus Lupercal.

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Turmac" (01.06.2008, 18:16)


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31. 05. 2008, 23:55

Rien de bien palpitant à l'ohrizon, juste de l'ennui en pagaille. Toutes sortes d'ennui : celui de pendant les insomnies de la journée, celui de pendant les nuits de pluie, celui de quand y a rien à manger, celui de quand la proie se laisse avoir trop tôt et qu'on a pas le temps de s'amuser un peu. Bref, niveau éclate, le niveau était à ras les paquerettes. J'aurais accepté n'importe quoi,(ou presque...) si ça avait pu me distraire. Mon quartier, un trou à rat habité par des neuneux, ne mettait pas grande distraction à disposition, à part brailler après le personnel. ça au moins c'était bien, ils ne s'habituaient jamais à m'entendre leur hurler dessus avec mon air de cerbère en colère.

La nuit était calme, à mon grand damne. Une très légère brise venait agiter mollement mes cheveux, et j'envisageais très fortement de lancer une attaque suicide sur un quartier très bien défendu, dans le seul but de m'occuper enfin de manière convenable (que voulez-vous, certaines personnes ne supportent pas l'ennui...). Et soudain, un andouille se mit à brailler à qui mieux mieu, déchirant la nuit claire de sa puissante voix, annonçant un nouvelle qui me fit bondir :

-"Mesdames et messieurs! Pour la première fois! A Ultima Thule! Venez participer à la coupe du Vampire!
Cette coupe désignera le meilleur combattant de cette année! Le principe est simple! Chaque participant se bat, qu'on gagne ou qu'on perde, rien n'est perdu! En effet! Le gagnant sera désigné quand tous les combats auront été faits, et on peut perdre tout en restant dans la course! Si vous êtes intéressés! Venez vous inscrire! Vous avez jusqu'à: Ce soir! Minuit!"


Un sourire de profonde jubilation aux lèvres, je bondis de toits en toits jusqu'à ce qui devraient apparement servir d'arène. En fait, c'était plus une pâle immitation des cirques antiques, avec des pseudos arcades en tôle, et des monticules de détritus qui bouchaient certains trous dans les "murs". Bref, un truc reluisant comme c'était pas possible. Enfin, ça me changeat pas beaucoup des bas-fond qui m'entourait en permanence, Ultima n'étant pas forcément un lieux très raffiné et charmant. Enfin quelque chose veanit troublé cette routine monotone. Atterrisant brusqueemnt sur le sol, j'arrachais prestement un formulaire des mains du gus. Me rendant compte que je n'avais pas de quoi écrire, je me saisis de la petite gourde de sang frais, qui pendait à ma ceinture, et , sortant d'une poche une grosse aiguille, je la trempai dans le liquide écarlate, avant de remplir la feuille :

Nom : Evangéline

Arme(s) utilisée(s) (la direction déconseille les armes à feu): ...

Les problèmes commençaient. Pas d'armes à feu?! Et m****! Bon, on ferait sans. Et puis... c'était une occasion de se servir un peu plus de mes deux chères lames, récemment aiguisées qui plus est. Bon,je considérai également que TOUTES les armes devraient être déclarées, pour une fois pas de coups tordus par derrière avec toutes les lames que je portais un peu partout sur moi. Donc...

Arme(s) utilisée(s) (la direction déconseille les armes à feu): Deux sabres à doubles tranchants, aiguiles, dagues, poignard, chaîne.

C'était le minimum, compte tenu du fait que la totalité des participants déjà inscrits étaient des hommes, et en plus soit des grosses baraques dix mètres de haut et trois kilomètres de larges au niveau des épaules, soit des types bizarres avec des airs trop intelligents ou trop puissant. Moi, pauvre jeune fille innocente, j'avais bien droit à un peu de défense... Bon, question suivante...

Capacités de combat(cocher la case appropriée): [_]Gros bourrin [_]Tireur [_]Agilité, rapidité [_]Sorcier

euh... là, c'était une bonne question. Décidément, toute cette paperasse commençait à me courrir... J'hésitais entre "Gros bourrin" et "agilité. rapidité", mais compte tenu du fait que tot dépendait de mon humeur, et qu'au moment de remplir ce fichu questionnire à deux bales, j'étais particulièrement de bonne humeur (sans tenir compte de ces questions idiotes et inutiles qui me tapaient sur les nerfs bien sûr...), je me décidais pour la seconde solution :

Capacités de combat(cocher la case appropriée: [_]Gros bourrin [_]Tireur [#]Agilité, rapidité [_]Sorcier

La dernière question me fit pousser un profond et bruyant soupir d'exaspération. mais qu'est-ce que j'en savais moi? Comme si j'avais besoin de savoir mon âge!^Etr puis personne ne venait me souhaiter mon anniversaire dans ce monde pourri et sombre d'après-guerre... Je réfléchis un instant : je n'avais pas dépassé le siècle, c'était sûr, en revanche, j'avais peut-être mon demi-siècle, mais je n'en étais pas sûre. Comme certains n'ont aucun sens de l'orientation (il faut avouer, je suis de ceux-là aussi... heureusement qu'il me reste l'intuition féminine...), moi, je n'avais aucune notion précise du temps. Si, je savais ce que c'était, et avec une montre sous le nez, il n'y avait pas de problème. Juste, si on me demandis à quand remontais ma denière visite chez un tel, et bien j'étais bien incapable de dire si c'était un jour, trois, une semaine, un mois... et les années, c'était presque pire. J'optais donc pour un nombre qui me plaisait plus qu'il ne me semblait probable : 66 ans. Bon, ok, j'étasi vraiment jeunette par rapport à tous les vieux croulants débordants d'expérience qui étaient sur les lieux, mais cette dernière ne fait pas tout, et je pensais sérieusement avoir au moins une petite minuscule microscopique chance de gagner au moins un petit insignifiant combat (au pire, j'avais encore quelques bottes déloyales, comme un décolleté très doué en matière de détournement d'attention...)

Pestant (il faut bien, sinon je ne serais pas au meilleur de ma forme...) parce qu'ils déclinaient toute responsabilité pour les blessures causées par la vieillesse, et non pas pour celles dûes à la jeunesse, je rendis enfin mon papier, qui finit au fond d'une boîte. Bon, au moins, les nuits seraient un peu moins mornes, et ça pouvait toujours faire une expérience en plus, voire peut-être un peu de pub...
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

6

01. 06. 2008, 15:21

Cryzer se réjouissait que des vampires aient rejoint la Coupe, en fait il se réjouissait plutôt car il ne leur avait pas donné la dernière condition: Le prix de participation.
Avec leurs noms et âges, il pourrai prélever directement sur leur compte. Je suis tenté de traduire par: Il s'en frottait les mains.

"Bon, merci à vous. Je crois qu'on va pouvoir commencer. Etant donné notre petit nombre, on va faire des combats à un contre un. En espérant que de nouveaux participants arriveront...
Ah au fait je vais me battre aussi."



Nom: Shiraha-Migaru dit Cryzer

Arme(s) utilisée(s) (la direction déconseille les armes à feu): Katana avec lame d'énergie(mon pouvoir), et un poignard.

Capacités de combat(cocher la case appropriée): [ ]Gros bourrin [ ]Tireur [X]Agilité, rapidité [ ]Sorcier

Age(nous déclinons toute responsabilité sur des blessures dues a la vieillesse):9mois(qui a dit que ma faiblesse est mon manque d'expérience et de réflexion?)

"Bon, que les deux premiers péquenots qui veulent combattre s'avancent!"
6 mois de modération... on va dire que ce qui nous tue pas nous rend plus fort^^

"Lorsque les hommes sont amis, la justice n'est point nécessaire,
mais quand ils sont justes, ils ont encore besoin de l'amitié."


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01. 06. 2008, 15:44

C'était trop beau pour être vrai... A peine inscrit, il fallait déjà qu'on se rentre dans le lard...

"Bon, que les deux premiers péquenots qui veulent combattre s'avancent!"

Enfin, un peu d'action... La soirée n'avait pas été des plus palpitante ce soir là et malgré l'alcool et la grande Ginette, je m'emmerdais sec... Alors imaginez un peu comment je me suis précipité au milieu de l'arène quand j'entendis que les combats étaient ouverts.
Attrapant mon Shamisen, je me ruais vers le centre de la pseudo arène qu'un dénommé Cryzer avait érigée au milieu d'un des quartiers les plus miteux d'Ultima Thule première du nom...

Eh ben, y avait pas foule dans les gradins en parpaings... Trois humains, un vampire qui semblait complètement saoul et une demi-douzaine de péripatéticienne qui prenaient leur pause syndicale. En fait ça ressemblait plus à un remake du film "Fight Club", mais en moins bien...
Le sol était poussiéreux comme un T-shirt qui aurait traîné derrière une armoire pendant un demi siècle et un grillage composé de fils électrifiés et de fils barbelés cernait la zone de combat.

Je me plantais au milieu du terrain, jetant un rapide coups d'oeil autour de moi, je me rendit compte que mon adversaire du moment ne devait pas être très pressé parce qu'à part le néant total, rien ne me faisait face... Je maugréais un peu pour la forme et m'affalais par terre... Posant mon Shamisen à côté de moi, je sortis de ma veste en cuir noir un livre sur la couverture duquel on pouvait lire :

L'ART DE PÉTER
ou
MANUEL DE L'ARTILLEUR SOURNOIS
par
le comte de la trompette
Médecin du cheval de bronze
Pour l'usage des personnes constipées.

J'ouvris le dit bouquin et commençais à lire sans me soucier des cris d'encouragements inexistants qui emplissaient l'arène... Y avait pas à dire, à Ultima Thule, fallait vraiment avoir du bol pour trouver une occupation digne de ce nom...
Je tournis une page et continuais de lire dans l'attente d'un adversaire potentiel...
"La foi, pour celui qui se tient au bord de tout ce qu'il connaît, et qui s'apprête à se jeter dans l'obscurité, c'est la certitude qu'il ne peut se passer que deux choses : qu'il trouvera sous ses pieds quelque chose de solide, ou qu'il apprendra à voler"
Horus Lupercal.

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Turmac" (01.06.2008, 18:19)


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01. 06. 2008, 17:37

les combats était déclarer, 1ere réaction : l'armoire a glace de 2m et quelque s'affale au sol et bouquine... la petite observe partout d'un air fureteur, le musicien accorde son violon et quelque spectateur discute, il manque plus que cryzer se mette a affronter l'intello de 46 tonnes et bloodlovin pourrait s'amuser... ils agite ses deux lames pour en téster l'équilibre, les rengaine et s'avance bravement vers l'intello en lui lançant: " j'suis ton vampire, sort ton shamizen et prépare toi" après cette phrase il compris que l'énorme chose devant lui ne serait peut-être pas si gentille que sa... d'un tranchant de sabre il arracha le livre et se mis en garde

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01. 06. 2008, 17:49

Ce fut avec un amusement non dissimulé que je vis un vampire en défier un autre.
Leurs Mélodies en conflit emplissait l'air d'un chant guerrier.
Je dus reconnaître que ma préférence portait au défié, un certains Turmac pour son arme étrange : un shamishen. Instrument me rappelant tant de souvenirs.
De plus, il semblait avoir un profession identique à la mienne. Un barde.
Nous serions donc deux pour consigner et écrire des ballades sur ce tournoi ?
Qu'à cela ne tienne, cela ne fera que plus de musiques et de chants pour égayer la vie des humains.
Ma Musique-Temps frissonnaient en tentant de se synchroniser avec les Mélodies des deux hommes.
Par la logique, je me disais que mon adversaire allait sans doute être la jeune femme...



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01. 06. 2008, 18:12

J'avais à peine lu deux pages qu'on venait déjà me briser les valseuses... D'accord, lire n'était peut-être pas la meilleure chose à faire dans une arène, mais de là à ce qu'un grossier soit malpolis et envoie mon bouquin faire corps avec le sable 50 mètres plus loin, il y avait des limites.
En plus de ça, l'autre avait dut fouiner dans les papiers du tournoi parce qu'il semblait savoir que j'utilisais mon Shamisen comme arme...

Mais bon un barde a toujours plus d'un tour dans son sac... Au lieu de me relever d'un bon et de me précipiter sur mon adversaire du moment, je restais le cul par terre, impassible et le sourire aux lèvres.

- Dis-donc dugland... Tu sais combien de temps j'ai mis à dénicher ce livre ?

- Rien à battre tête d'ampoule. Choppe ton joujou et bats toi !
- Que de violence... J'en reste pantois...

Le guss qui me faisais face bouillonnait intérieurement et cela se voyait... Ses tempes commençais à gonfler à une vitesse incroyable.

- Mais tu vas la fermer ta gueule ? Espèce de connard, j'm'en vais te faire sauter les dents à la Old Boy moi !!!
- Peu me chaut...

Et boum... Il se jetait sur moi... Ivre de rage et de colère...
Dans un mouvement répété des centaines et des centaines de fois, je roulais sur le côté droit et agrippais mon instrument de mort... Je pinçais les cordes... Les notes vibrèrent, fendant le silence tel une lame fendant une jugulaire... Et trois carreaux partirent en direction du malotru qui avait oser envoyer paitre Salvador Dali un peu plus loin...
Le bougre esquiva mes carreaux en reculant de trois pas et revint à la charge de plus belle...

L'inconvénient d'une arbalète, c'est le temps de chargement... Alors qu'un archer peut tirer en continu, un arbalétrier doit quant à lui armer son arme afin de recharger. On peut ainsi dire qu'un arbalétrier humain moyen met entre 2 à 3 minutes pour recharger ; donc un vampire aguerris ne met qu'une minute à recharger... Mais en combat, une minute c'est beaucoup trop long...
Mon adversaire se jeta sur moi avec autant de force qu'un sanglier mutant énerver... J'esquivais son attaque en exécutant un léger pas de côté... Profitant du fait que mon adversaire me tournait le dos, je lui balançait un grand coups de pied dans l'arrière train, ce qui l'envoya un peu plus loin.
Je ramassais mon bouquin.
"La foi, pour celui qui se tient au bord de tout ce qu'il connaît, et qui s'apprête à se jeter dans l'obscurité, c'est la certitude qu'il ne peut se passer que deux choses : qu'il trouvera sous ses pieds quelque chose de solide, ou qu'il apprendra à voler"
Horus Lupercal.

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Turmac" (01.06.2008, 18:20)


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01. 06. 2008, 18:27


- Dis-donc dugland... Tu sais combien de temps j'ai mis à dénicher ce livre ?


- Rien à battre tête d'ampoule. Choppe ton joujou et bats toi !

- Que de violence... J'en reste pantois...
- Mais tu vas la fermer ta gueule ? Espèce de connard, j'm'en vais de faire sauter les dents à la Old Boy moi !!!

- Peu me chaut...
bon, non seulement il se fout de moi mais en plus il me fait perdre mon temps, inutile de réfléchir je me jette sur lui.
il esquive le coup et chope le seul truc qu'il porte sur lui et me décoche des carreaux!génial je m'attendait pas a sa! je recule et lui envoie un bon coup de lame qu'il esquive tout facilement avant de me botter le train, je m'affale royalement et constate que le bourrin récupere son livre. je sort mon glock et balance ma lame sur le misérable, une balle plaçer direct dans le pommeau plat de mon sabre qui accélère phénoménalement, évidemment il va esquiver et je me retrouverait un sabre en moins, face a cette éventualité je prépare ma deuxième lame et me jette a la suite de la 1ere prés a trancher du mastard.

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "ninix" (01.06.2008, 18:44)


12

01. 06. 2008, 20:10

mon coup foire lamentablement mon épée s'écrase au sol et le mastard a déjà charger son shamizen, résultat je cours comme un dérater et ramasse un carreaux en plein cœur... pas grave sa sera pour la prochaine fois ils referont bien un tournoi

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02. 06. 2008, 02:41

Tiens? A new guy?

Tandis que je déambulait dans les rues de cette citée délabrée, tous les vampires de bas étage c'étaient réunies dans le centre animé de la ville, de nombreuses annonces résonnaient :

" Elle est belle ma Hache Lourde, elle est belle!! " Hurlait une vampire à grande corpulence
"Non merci j'en ai déjà une, et puis ce n'est pas une arme performante en combat, pas de quoi crever les tympans des passants, je vous le dis." Répondis-je avec certitude.

En effet dans le passé j'ai du combattre des adversaires ayant un telle arme et bien qu'ils fussent dangereux ce n'était pas grâce à leur arme. Enfin bref, je continuais mon chemin pour échouer sur le toit d'un immeuble en ruine pour enfin sortir mon ouvrage favori, le traité des cinq roues. Je lisais le deuxième paragraphe quand j'entendis les exclamations d'une foule en délire et cela me rappela combien d' Anciennes Lois des vampires furent oubliées par les jeunes descendants. En effet bien que nous soyons désormais l'espèce dominante, une des règles principales fut la (en fin pas tout à fait)"Discrétion dans la nuit" qui recommande le calme et un minimum de jujotte afin de ne pas s'attirer les foudres du voisinages. Malgré cela moi ce que j'en dis ... tout le monde s'en fout, il n' y a qu'à voir comment je suis assorti avec mes compagnons de Clan, tous des ivrognes qui se saoulent au Sang, un vrai spectacle à eux seuls...

Ainsi durant une nuit où la Lune était presque pleine (simplement pour éviter le cliché :whistling:), je lisais tranquillement mon livre, réfléchissant par la même occasion au sens de notre survie en des temps aussi sombres...je me souviens de l'époque des Hommes, le Monde mourrait mais là il est déjà mort et l'on non-vit dessus, un véritable tableau de peintre surréaliste et pessimiste. Tiens? des cris d'exaltation, de nouveau? Mais enfin c'est quoi ce bordel! déjà que c'est un monde de merde, il faut en plus que je sois déranger durant mes réflexions par un tas de bœufs assoiffés de sang? Je crois que je vais botter le cul de certain...

C'est alors que je me penche sur ce qui se passe en dessous, je vois très bien d'où viennent les cris, je suis au-dessus de cette pseudo arène dans laquelle deux vampires se font face, pour le plaisir de plusieurs... Je remarque aussi un livre par terre mais j'ai du mal à voir le titre.Qu'est qu'il fout la le pauvre (le livre bien sur
:P )Cependant en observant les adversaires je reconnais son propriétaire en peu de temps, celui qui porte un ancien instrument de musique japonais.

Une arène, c'est une bien étrange chose que cela en un tel lieux, je me demande quel est le prix de la victoire... une fois de plus ma curiosité l'emporte et m'amène bien des ennuis, j'en suis sur... :huh:

"Euh, pardonnez-moi l'ami mais pourrais-je savoir quel est le but de ces combats, un tournoi? en quel honneur?" alors que je posais cette question le type s'enfournait nonchalamment un doigt dans la narine droite (ce n'est pas Cryzer, je vous rassure
^^)
"Il s'agit de déterminer le plus grand combattant d'Ultima Thule. Mais je vous rappel que les inscriptions sont déjà terminées, c'était jusqu'à minuit uniquement."
"Bien dans ce cas je souhaite remplir le formulaire, j'en ai vu un exemplaire emporté par un rat sous la table, l'organisateur n'a qu'à rejeter mon inscription, cela n'est pas grave, je souhaitais simplement gonfler les rangs des victimes en m'y inscrivant."
Eh ben, mon instinct de contradiction me fait parler bien avant que la moindre idée concrète est pris forme dans mon esprit, du beau pour un vampire qui veut se battre avec sa tête (au sens figuré bien sur, si si je vous jure ... :whistling:). C'est alors que le gars à qui je parlais me tends un bout de papier à moitié rongé avec une expression narquoise.
" Toi si je te tiens un soir..." pensais-je en tant qu'homme de parole. ( :rolleyes: )

Ainsi je remplis le torchon avec une sérieuse envie de faire chier le type devant moi :


-Nom: Firunbel, Assassin Idéaliste pour d'autres

-Arme(s) utilisée(s) (la direction déconseille les armes à feu): Il manquait plus que l'on autorise les chars d'assauts, sinon je me bats à l'épée à deux mains mais aussi à l'épée longue et la main gauche. Et un pavois à l'occasion

-Capacités de combat(cocher la case appropriée): [ ]Gros bourrin [ ]Tireur [ ]Agilité, rapidité [ ]Sorcier d'ailleurs en voyant la gueule des participants, je me rends compte que je serais le seul à bien vouloir encaisser les coups, je sens que je vais faire le spectacle...
;(

-Age(nous déclinons toute responsabilité sur des blessures dues a la vieillesse): Née le 12iè jour du mois Phénix de l'an 347 avant JC, ancienne datation royale (fais le calcul toi même) (c'est pour le fun, en RP, bien sur :P)


14

02. 06. 2008, 02:44

Désolé mais ... il y a une suite

C'est alors que je rends le formulaire à l'autre ahuri puis me dirige vers les autres participants, bien que je ne sois pas accepter, j'observe les vampires que je pourrais combattre, ici ou dans la rue en quête d'informations plus que bienvenue en plein combat. Aussi je me rappelle que je porte mon armure complète, plate en fer sombre, soit un âne sur le dos, avec bien entendu un casque assorti dont la visière est en croix fait penser à un croisé. Ensuite l'épée que j'ai dans le dos qui pèse bien son poids. Elle m'a toujours accompagnée, comme une tâche de naissance sur le cul qu'on garde toute sa vie à part que là, c'est un outil de travail qui à plus de 3000 ans d'âge (De style Allemand, elle tient cependant le choc avec un vigueur qui lui est propre. Sa lame est large tout comme sa garde, ce qui augmente considérablement le poids). C'est pourquoi elle est plus dans mon dos pour le style que pour tailler les pignoufs que je tatane. Ensuite vient mon épée dans laquelle se trouve une partie de mes pouvoirs de vampire, en réalité cela ne fait pas d'elle une épée 'tueuse de tout' mais elle possède une grande résistance, capable de la restituer et ainsi restaurer de manière significative mon état de santé. Sinon elle me permet de me rappeler à la raison dans certains cas. En effet elle possède un esprit qui lui est propre. Il s'agit d'une certaine Stance, autrefois humaine, elle était maître d'armes dans une contrée dont elle ne m'a toujours pas révélé le nom. Nous sommes devenu proche avec les années que nous avons passé l'un aux côtés de l'autre et je lui laisse parfois l'occasion de prendre possession de mon corps ou celui de certaines victimes si elle le désire ardemment. (elle fut forgée par mes soins et c'est d'ailleurs mon chef d'œuvre, la lame est à double tranchant, le pommeau en forme de phénix correspond à la garde). Ensuite ma main gauche, une arme classique acquise classiquement, soit rien d'exceptionnel. Après mon pavois... une vraie histoire d'amour, il me protège sans relâche contre les fous de la gâchettes planqués dans le moindre recoin de ces ruines pourries. Cependant pour être efficace, il a été un minimum "dopé" par mes soins, mais là encore je ne suis pas encore assez puissant pour le rendre indestructible.
Il est à préciser qu'un vampire à beaucoup de temps libre, surtout les anciens, ou plutôt les croulants pour les jeunes insolents, c'est pourquoi j'ai pris le temps de graver d'anciennes runes sur cette arme défensive
(stylisées Elfiques) , pour la chance et la résistance. Un cercle principal indique le champ d'Harmonisation sur lequel il faut graver les Runes Majeures. Au nombre de quatre elles sont disposées de manière à ce que le haut soit vers l'extérieur du cercle. Autour les Runes Mineures lient les Runes Majeures. Enfin la Rune Supérieure est disposée au centre du Pavois et correspond au pouvoir du Phénix.
(Firunbel, un vampire d'âge mur qui a vu toutes les époques de la civilisation humaine, aussi ce n'est pas le plus vieux des vampires mais il a fait son chemin, il a au moins ce mérite. Il a le visage d'un homme ayant la cinquantaine, faisant assez attention à son apparence, il est toujours rasé. Sinon il porte les cheveux longs en queue de cheval qu'il teint en blanc pour des raisons religieuses. Firunbel est un malchanceux par nature, IG comme dans les RP il est sujet à un manque de chance évident. Les armes à feu s'enraillent, la grenade n'explose pas lorsqu'il la lance...Bien sur cela se produit fréquemment mais pas tout le temps, sinon aucun intérêt)

Lorsque j'arrive auprès des autres gus je m'aperçois que le combattant au Shamisen à récupérer son ouvrage et je peux désormais en lire le titre :
l'Art de péter. Un homme de goût certainement, ou d'art, au choix, n'empêche qu'il faudra que je lui demande un exemplaire car cela doit valoir le détour. C'est alors que je retourne mon attention sur les gens, euh vampires qui attendent leurs combats, et je m'adresse à une jeune demoiselle non loin de moi.

-Veuillez me pardonner mais je voulais connaître le nom de tout les participants, histoire de ne pas simplement guerroyer comme des idiots voyez-vous. C'est pourquoi je désire avoir vent du votre, est que cela vous sied il?

Mais alors que ma question retentissait déjà dans le cerveau des autres énergumènes elle demeurait sans bouger, jouant une comédie des plus mauvais goûts : la jeune fille apeurée par les combats. A cette époque cela n'existe plus et puis j'ai déjà faillit me faire tailler en pièce à jouer le preux chevalier défenseur de la veuve et de l'orphelin
(par la dite veuve et le dit orphelin, à préciser :whistling:) c'est pourquoi là elle peut se foutre un pieu dans l'œil la damoiselle. De plus son attirail me rappel les assassins à moitié jetés que j'ai déjà rencontré dans une contrée de la Chine vers 1000 après JC. Ils avaient chacun environ 5 styles d'armes différentes sur eux, de vraies armureries mobiles. Enfin bref cette observation m'a permis de voir qu'elle se battra pas à mains nues mais à la fourbe dans tous les cas. Ainsi je me préparais au pire et me rappelais que ma curiosité m'avait peut être foutue dans un nouveau merdier...



DESOLE POUR LE DOUBLE POST :

Il semblerait que mon premier message soit trop long alors bon j'ai mit la suite histoire de vous achever ^^ , désolé de saouler à ce point

Ce message a été modifié 2 fois, dernière modification par "Firunbel" (02.06.2008, 02:58)


15

02. 06. 2008, 15:59

Cryzer avait regardé le combat, il était un peu déçu car cette issue rapide risquait de décevoir le public. Mais bon un nouveau participant était arrivé...
Il envoya des esclaves chercher le corps du faiblard, et se tourna vers le dénommé Firunbel, d'après sa fiche.

"Bonjour à toi.
J'ai décidé de te laisser participer, étant donné le faible nombre de participants actuels..."

Et, plus fort, à tout le monde:

"Bon, j'espère que les prochains seront meilleurs. A qui le tour?"


Ensuite il se rassit et attendit le prochain combat.

6 mois de modération... on va dire que ce qui nous tue pas nous rend plus fort^^

"Lorsque les hommes sont amis, la justice n'est point nécessaire,
mais quand ils sont justes, ils ont encore besoin de l'amitié."


16

02. 06. 2008, 16:41

Alors que j'attendais encore que la jeune donzelle à côté de moi me réponde je me rendis compte que le combat avait trouvé une issue : la défaite du Vampire Furieux. Le musicien semblait avoir une grande maîtrise des trajectoires bien qu'il demeurait surpris d'avoir atteint son adversaire. Cependant le carreau avait toucher la cible en plein thorax, plus précisément de le cœur en croire son rythme cardiaque. "Il l'a pas loupé" comme dirait l'autre. Malgré cela un gars arrivait déjà dans mon dos... un fourbe, encore...

Alors que je me retourne plutôt sur les dents je vois un vampire assez particulier, semblant être un combattant de 'bon calibre', cherchant un type correspondant à la fiche qu'il a entre les mains. C'est alors qu'il me dit d'un air dégagé :


"Bonjour à toi.
J'ai décidé de te laisser participer, étant donné le faible nombre de participants actuels..."


Seulement avait-il finit sa phrase qu'il beugla de plus belle :

"Bon, j'espère que les prochains seront meilleurs. A qui le tour?"

Eh ben, sympa l'organisateur, en quête de combats palplitants, il aurait pas pu tomber plus mal avec moi, un guerrier pas si exceptionnel que cela à côté de tous ces acharnés qui s'amusent à découper de la chair à longueur de temps. Enfin ... l'expérience peut aider, elle peut...

Sinon ça le fait pas des masses de s'avancer dans un combat alors que je viens de débarquer, ça ferait désordre. Pour le moment je me tiens à carreau et je saute dès qu'un illuminé qui me plaît bien se propose. D'ailleurs en y pensant, pourquoi l'organisateur lui-même? Allez savoir, sans doute un vampire ancien, comme moi, cela serait intéressant de croiser le Fer...j'attends... La Patience, une de mes vertus préférées...



Ah oui je me souviens, j'attendais toujours la réponse de la fille, comme quoi les choses vont vite dans cette citée...
^^

17

02. 06. 2008, 18:00

Je m'avançais de mon pas cadencé vers l'organisateur. Ce tournoi semblait plutôt inorganisé...
Je m'approchais donc du vampire et d'une voix à l'élocution curieusement rythmée, j'énonçais avec candeur :
"Monsieur, ne serait-il pas plus simple et moins chaotique que vous désignez les différents adversaires après tout, il me semble qu'il s'agit là de votre rôle non ?"

J'espérais qu'ainsi, les choses iraient plus vite et se verraient devenir plus divertissantes.
En tout cas le combat précédent avait été en somme assez comique.
J'avais le désir de me mesurer ultérieurement à cet autre barde étrange. Ne serait-ce que dans une joute musicale...
Le Vampire Firunbel, dégageait lui aussi une Mélodie agréable à mes sens augurant un duel délectacle...
Mais pas forcément pour tout de suite aussi allais-je attendre la réponse de notre organisateur.

18

02. 06. 2008, 18:07

Cryzer était plongé dans les pensées banales qui caractérisent l'attente lorsque le joueur de flûte vint lui parler.
Surprit, il leva la tête et dit:

"Euh, oui. Enfin je voulais presser personne... Si on peux même plus laisser un peu de place au bordel et à la débandade, même ici..."

Il se leva, et, comme à son habitude, tonitrua:

"Bon allez les Cramoufs, le prochain combat opposera Smyrne et Firunbel! La musique contre la littérature, passionnant! Venez les applaudir!"

Il regarda Smyrne:

"J'AI DIT: ET QUE CA SAUTE!
...Nanmého...
6 mois de modération... on va dire que ce qui nous tue pas nous rend plus fort^^

"Lorsque les hommes sont amis, la justice n'est point nécessaire,
mais quand ils sont justes, ils ont encore besoin de l'amitié."


19

02. 06. 2008, 19:24

... j'allais m'endormir aux côtés de ces jeunes vampires amorphes quand un nouveau cris retenti, cette fois je reconnu la voix de l'organisateur, décidé :

"Bon allez les Cramoufs, le prochain combat opposera Smyrne et Firunbel! La musique contre la littérature, passionnant! Venez les applaudir!"

Ben voyons dès que j'arrive on me cherche les noises... il faut dire qu'il est pas con le vieux papy, il se doute qu'il est plus intelligent de jouer le gâteux tout en regardant ces adversaires avec attention. Mais au fait? il m'a traité de littéraire? Je sens l'embrouille...Le dit Smyrne semble être de ces "artistes" aussi proche de la folie comme de l'inspiration. N'empêche que j'avais remarqué qu'il observait les gens avec une expression assez bizarre, il juge c'est certain. Ce cérébral à du me ficher à sa façon genre : "balourd insensible".

Il prend place à l'une des extrémités de l'arène où se trouvait le précédent barde. Je prends la mienne à mon tour, prenant le temps d'observer le publique. C'est une foule assez importante et compacte qui reste sceptique à l'arrivée du 'tarreau'. Moi je dis qu'avec ma chance, il va m'arriver un tuile des plus mémorables m'enfin... j'ai l'habitude aussi... Alors que je fais mon inspection, j'aperçois de nombreuses femmes et enfants, bien trop à mon goût mais là encore les lois de notre peuple ce sont éteintes avec nos raisons ... depuis le Désastre. Une fois à ma place je sors mon pavois de mon dos ainsi que mon épée longue, ce genre de d'adversaire doit aimer les esquives, c'est pourquoi je vais lui rentrer dedans avec finesse histoire de l'étonner.

Mais alors que le combat s'apprête à débuter, Firunbel plante son arme dans la terre meuble pour ensuite s'agenouiller.

Mais que fait-il ? demande Cryzer surpris

Une main sur le pommeau de sa lame, Firunbel récite une prière de manière à ce que le moins de personne l'entende :

"Je demeure ici pour acquérir la puissance nécessaire pour accomplir mon destin, libérer les vampires de la Folie, rien de plus. Je demeure ici afin de
nouveau pouvoir défendre vos valeurs oubliées. Tsunuke, donnez-moi la Force dont j'ai besoin pour défaire cet adversaire, rien de plus."


-J'attends que tu attaques le premier, question d'éthique. Lui dis-je non sans appréhension

En réalité je désire bien savoir comment il se débrouille " l'illuminé " sachant qu'il va sans doute faire la mai molle histoire de m'appâter mais bon pour le moment je défends...

A
la fin de ce numéro particulier il se relève, enfile son casque,
empoigne son épée ainsi que son pavois, prêt au combat, qu'il commenc
et que le sang coule !!


20

02. 06. 2008, 19:29

Je m'approchais du vampire au teint pâle, un trait que mon albinisme me faisait partager avec lui et dans une révérence :
Monsieur, si vous le voulez bien nous commencerons dès que vous serez prêt.
Je remarque vous avez là, une bien belle lame qui vibre d'une Mélodie quasiment humaine. Je n'ai jamais vu cela. Me permettrez-vous d'écrire un sonnet à ce sujet ?
Sinon puisque nous en sommes à ces présentations mystiques, laissez moi présenter à votre vue un ami.

Toujours dans ma position de révérence, je conviais mon allié ou plutôt le parasite spirituel qu'était le Musicien des Nuées.
Un vagabond vêtu de haillons apparu telle une brume et il copia ma position tout en tenant une harpe de ses bras malingres. Cette fois, ces haillons étaient comme ceux d'un lépreux le couvrant entièrement et dissimulant son visage et son corps de tout regard.


Voici Terpsichore, c'est une sorte de muse...Aux vues de votre lame, vous ne prendrez pas ombrage à ce que j'use de ce moyen ?

21

02. 06. 2008, 22:01

Eh ben... Je n'y croyais pas moi même... J'avais envoyé cette série de carreaux en tentant d'esquiver le sabre qui m'arrivais en plein dans la tronche et voilà-t-il pas que mon adversaire se le paye en plein dans le palpitant.
Je dois reconnaître que je ne m'attendais pas du tout à cette attaque... Donner de la vitesse à son sabre en tirant dans le manche, c'était bien pensé. Dommage que cela ait raté, j'aurais eu un réel plaisir à me faire écorcher la gueule par cette technique...
Les applaudissements ne fusèrent pas... On cria même au chiqué et je ne reçus pour seul triomphe que le sourire d'une fillette d'environ 100 ans qui m'offrit de m'asseoir à côté d'elle et qui me demanda de lui jouer un air sur mon Shamisen...

Pendant que j'accordais mon bordel, les deux combattants suivants avaient pris place au coeur de la pseudo arène... D'un côté, une gonzesse avec un violon et une gueule d'ange ; de l'autre, un gros mastoque en armure de plate noire typée chevalerie gothique du cinéma des années 1950, son casque cachait son visage et on ne distinguait que ses yeux qui semblaient briller d'un éclat de stoïcisme olympien...
Ca promettait d'être plus palpitant que mon combat...

Je commençais à jouer pour la donzelle lorsque le chevalier posa genoux à terre et commença à marmonner dans sa barbe... L'autre le fixa, fit une révérence et une sorte de fantôme apparut aussitôt à ses côtés. La vache, ça promettait d'être épique...
Les deux combattants se faisaient maintenant face et la tension était palpable... Alors pour ajouter à l'ambiance un peu de théâtralité, je commençais à jouer un air de kabuki ( Kumo ni Magou Ueno no Hatsuhana )...
"La foi, pour celui qui se tient au bord de tout ce qu'il connaît, et qui s'apprête à se jeter dans l'obscurité, c'est la certitude qu'il ne peut se passer que deux choses : qu'il trouvera sous ses pieds quelque chose de solide, ou qu'il apprendra à voler"
Horus Lupercal.

22

02. 06. 2008, 23:49

*Luciana cracha aux portes de l'arène gigantesque se dressant devant elle, tembourinant du pied sur la porte*



"Hohé!!! Dublaireau!!! C'est quoi ces horaires d'inscription à la mort moi le nœud!! La nuit commence à peine à minuit!!"

"Et allez pas me faire croire que vous pouvez vous passer d'une
combattante de ma trempe dans votre concours à deux francs six sous,
moi totu ce que je veux, c'est dégommé du lardon! Faut que je teste mon nouveau joujou!"
"D'ailleurs on balance pas un concours sans annoncer de prime abord quelle sera la prime du vainqueur!!!"

*Tout en beuglant comme une sauvageonne, Luciana agitait un bulletin d'adhésion remplit au dessus de sa tête...*

Prénom : Luciana
Nom: Tout court...
Arme(s) utilisée(s) : Une bonne francisque de l'agilité
Capacité de combat : : [ ]Gros bourrin [ ]Tireur [ ]Agilité, rapidité [ ]Sorcier (après tout, la bonne francisque est une arme de jet pour bourrins...)
Age: Non mais! on demande pas ça à une dame, gamin! Mais bon, puisque se sont les formalités... 666 ans et des couilles de porcs....
Quoi qu'il advienne, nous sommes seuls, et il n'éxiste rien hormis la désolation sombre et glacée de l'éternité.

J'étais un vampire qui venait de naître, pleurant sur la triste beauté de la nuit.

Ce message a été modifié 3 fois, dernière modification par "myrrdin" (03.06.2008, 00:03)


23

03. 06. 2008, 20:20

Le son du Shamishen de mon homologue me ramena longtemps en arrière, ma première rencontre avec Terpsichore et donc ma première Musique-Temps.
Aujourd'hui ma musique était celle d'un clavecin.
En tout cas, le morceau joué par le Barde Sanglant fut pour moi semblable à un gong annonçant le début des hostilités. Il fallait qu'après ce combat quelle qu'en fut l'issue que je remercie cet homme pour son interprétation brillante et l'effet dramatique fournit.

Je révoquais Terpsichore qui repartit dans les limbes du Mana sans commentaire. Armant mes dagues, je fixais mon adversaire, colosse en armure noire gothique. Une défense impénétrable au premier abord mais ce que je craignais le plus : c'était son épée, si proche d'une entité vivante, portant sa propre Mélodie et qui de plus faisait écho à celle de mon adversaire.
Je décidais d'opter pour la Danse Fantôme, un enchainement de pas rapides dont le but était plus de cerner son adversaire que de l'attaquer.
Il existait aussi la Grande Danse Fantôme mais sa fonction était tout autre et je ne me sentais pas de taille à l'exécuter.
Je dansais donc autours de mon opposant, attaquant et surtout feintant d'où le nom de la danse. Un instant à un endroit puis dans la seconde suivante à un autre, tel un fantôme se déplaçant constamment entre les rives des deux mondes.
Ayant synchronisé ma Musique-Temps avec la Mélodie du vampire Firunbel, je tentais un assaut, en espérant frapper dans un point sensible de l'armure.
Tout se passait bien, je parvenais à esquiver un grand moulinet d'épée et mes dagues allaient frapper le fer noire de l'armure quand elles croisèrent à nouveau le chemin de la lame large.
L'acier crissa et d'un geste ample, je fus envoyé valdinguer comme un fétu de paille. Dans les airs, je pus voir le chevalier commencer une charge pour m'atteindre avant que je ne touche le sol.
Et sans une récupération d'urgence, il aurait réussi, j'y laissait tout de même une belle mèche de cheveux. Ma coupe chaotique n'était pas arrangé par cela.
Ce détail peut paraître insignifiant mais cela montrait surtout qu'à quelques centimètres prêts, j'y passais.

Je compris alors que j'avais sous-estimé mon adversaire. Il ressemblait à un béhémoth d'acier : puissant mais d'une lenteur affligeante et bien sûr avec des techniques limitées. Malheureusement pour moi, il s'agissait d'un bretteur fantastique et je ne savais pas encore à quel point.
Alors que je changeais pour une autre danse, il fut celui qui attaquait. J'esquivais la première séquences de frappe mais la seconde vint avec un timing aberrant et impossible par rapport à la Mélodie du vampire. je compris alors qu'il s'agissait de celle de l'épée.
Cette lame renforçait les talents et la maîtrise de l'homme.
Je n'eus pas le temps d'esquiver. Je parais en croisant mes dagues. Je serrais les dents sous la violence de l'impact et surtout sentis comme une décharge se répandre dans mon corps alors que mes dagues grinçaient comme si elles allaient se briser d'un instant à l'autre.
Je me dégageais par réflexe et bien mal m'en pris.
L'acier froid et pourtant électrisant perça ma chair. Le sang coula.

Mais je n'étais pas fini, grâce à mon geste la blessure était douloureuse mais pas mortelle, elle n'avait pas atteint les os.
Pour une raison inconnue, je me sentais excité par tout cela...
J'entendis une voix bien connu :
"Lopette, laisses-moi gérer ça maintenant...."
Comment le lui refuser ?

"Hey ! La boîte de conserve ! Ou plutôt le Chevalier Noir, je suis Smyrne Erean, du Lost Wolf, cette fois, je prends le relais et on va bien s'amuser !"

Dans un repli de mon esprit, j'observais les actions, du "vrai" et dont j'étais soit-disant un simple Doppelganger...
Nous avons le même style de combat, que va-t-il faire pour inverser la tendance ?

24

04. 06. 2008, 23:39

Tandis que je me relevais, les notes d'un instrument se firent entendre. Le Barde qui venait de remporter la victoire, un certain Turmac, jouait un ancien air Japonais. Parfaitement théâtrale, l'arène venait de devenir une scène dans laquelle nous allions raconter, ou plutôt écrire une histoire dont la trame serait cet air fantomatique.

ACTE I : L'Observation.

Après avoir sorti ces couteaux, mon adversaire se lança dans une ballet étrange dans lequel il se retrouvait seul danseur. Malgré cela il fit pleuvoir de nombreux coups adroits sur mon pavois impassible. Durant quelque minutes il observait mes réactions ainsi que mes parades mais un élément de sa danse me paraissait connu. En effet le Sombre Balladin avait adopté un rythme familier, il suivait un temps que je connaissait parfaitement, attaquant aux moments que je considérais les plus propices, il écoutait ma musique! Malheureusement pour lui, il ne connaissait pas encore, à cause de son inexpérience, la qualité d'un bon guerrier. Celui-ci doit savoir changer voir casser le rythme qu'il s'était précédement imposé, justement dans ce genre de cas. Aussi profitais-je d'un assaut pour lui faire comprendre...

Alors que mon opposant changer son tempo, je le chargeais, assainant un coup horizontal de mon arme. A cette première attaque, Smyrne l'évita sans difficulté bien que les suivantes arrivèrent... En effet je répétais une fois de plus un des nombreux Kata que j'appris au cours de ma vie, l'assaut du Crabe. Cet enchaînement devait pousser l'adversaire dans ces derniers retranchement (bien sûr il y a une contre partie mais puisqu'il se prend un gnion... :S) pouvant permettre une attaque beaucoup plus difficile à parer. Ainsi le "Coup de la Pince" arriva sur l'albinos surpris. Cependant il parvint à parer l'attaque au prix d'une blessure sérieuse.

Stance semblait folle de rage à cette nouvelle car elle ne supportait plus ça manière de regarder au-delà de la matière...

Smyrne saigne abondamment, la blessure qu'il vient de recevoir la cependant atteint au niveau de plusieurs veines peu importantes, ainsi cela n'est pas réellement sérieux. Je le laisse reprendre ses esprits alors que je tends le mien vers lui, pour sentir son être plus en profondeur... A cette occasion je ne vois rien, je n'entends qu'une musique...
Un air de clavecin qui s'emballe, partant dans un crescendo fulgurant, puis s'adoucit enfin lorsque la douleur est maîtrisée, devenant rythmée et aiguë.

Durant ces quelques secondes d'observation je vois les nuances de ce qu'il vit : Ma lame, Stance demeure encore et toujours d'un bleu glaciale, attendant une nouvelle passe d'armes, Turmac, encore avec son instrument entre ces doigts est d'une couleur pourpre, et pour moi, nulle couleur, seulement des regrets amers et anciens... Mais Smyrne est dans les tons blancs, plutôt bleu, euh... noir. Non il devient rouge, comme les roses, écarlate comme le sang.



ACTE II : Le flot de Sang


Je le vois un sourire sur les lèvres, l'allure fière, le sang dégoulinant de sa plaie imparfaite. Le liquide écarlate inonde ses vêtements tandis que la terre le reçoit comme offrande.
Tout à coup :


"Hey ! La boîte de conserve ! Ou plutôt le Chevalier Noir, je suis Smyrne Erean, du Lost Wolf, cette fois, je prends le relais et on va bien s'amuser !"


Alors que Smyrne était de nouveau prêt pour le combat je lui répondis :
"Et la Terre boit le Sang"

Il fut alors surpris, désarçonné par cette phrase incongrue, ne saisissant sans doute pas le but de mes paroles. Cependant seulement deux secondes s'écoulèrent avant qu'il ne revienne droit sur moi. Ses assauts étaient soudain devenus plus rapides, plus précis par la même occasion. Je parvins à repousser, une, deux, trois attaques. Le poids de mon armure me faisait défaut et je pensais sérieusement m'en défaire pour avoir une chance mais encore fallait-il que j'en ai l'occasion. Ainsi le combat dura plusieurs minutes alors que les étincelles de nos lames éclairaient les ténèbres qui nous entouraient. Elles se mouraient aussi rapidement qu'elles virent le jour, dans la nuit la plus totale...

Alors que la musique du Barde Sanglant touchait à sa fin Smyrne m'assaillit de nouveau, le sourire sur les lèvres et les couteaux au poings.
"C'est sûr je ne passerais pas la nuit..."

Son attaque arriva bien trop rapidement à mon goût tandis que mon armure dévia la lame de Smyrne. La trace de l'attaque était visible au niveau du coup de l'armure d'obsidienne alors que la suite de l'assaut approchait. Une attaque simultanée des deux lames courtes fut dévié par mon pavois, très rapidement les deux armes partirent dans les directions opposées, formant une nouvelle lune argentée qui fondit vers moi. A ce moment là je parvins à parer la moitié des coups que mon adversaire me portait tandis que l'autre était encaissée tant bien que mal par mon armure. Je pus éloigner Smyrne qu'au prix de nombreux moulinets de ma lame ne trouvant que l'air à fendre. A la suite de cette affrontement je lui adressais une phrase commune me semble-t-il :

"Cher Smyrne Erean, du Lost Wolf, il m'apparait comme clair que vous ne frappait pas assez fort pour passer outre mon armure."

"Sans doute sardine de baie de Fer, mais regarde bien le sang coule tout de même de ton corps, formidable hein?"

L'air qu'il m'adresse ne me dit rien de bon... je regarde l'ensemble de mon corps et je ne déplore pas de blessure... sauf ! Sacrebleu, il m'a atteint au coude alors que nous étions au corps à corps? Il a frappé dans l'interstice de l'armure pour m'atteindre, c'est doute cela qui me fait tant forcer pour le maniement de mon pavois, et moi qui croyait que c'était l'âge...

Enfin je savais que je ne passerais pas la nuit de toutes les façons, alors bon mourir avec classe au moins...Cependant mon adversaire semblait on ne peut plus particulier : il me parlait avec un langage beaucoup plus familier, et il avait parlé de "prendre le relais", mais avec qui? Terpsichore? Non il n'est pas présent ici ni au-delà, cela doit sans doute expliqué les nuances de son esprit, mais autant...cela fait du monde.


C'est alors que je dis :

"Et la Terre boit le Sang..."

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Firunbel" (04.06.2008, 23:41)


25

05. 06. 2008, 08:53

"Et la Terre boit le Sang"

Et merde. Un guerrier à credo. Je ne pouvais pas dire s'il s'agissait d'un quelconque illuminé mais un type qui vous larguait ce genre de phrase devait toujours être pris avec des pincettes.
Aussi ne perdais-je pas trop de temps en réflexions inutiles sur la signification de cette litanie. Ma charge fut frontale. Contrairement au Doppel qui essayait de la jouer fine, je savais par expérience que pour vaincre un homme classé "infanterie lourde", il valait parfois mieux foncer tête baissée.
Pourquoi ?
Tout simplement parce que son armure bien qu'imperméable à mes assauts ralentissait ses mouvements et me fournissait quelques rares ouvertures.
Le pavois restait une gêne. Il fallait à tout pris que je m'en débarrasse. Aussi obtais-je lors de ma charge massive de délivrer plus de coup que nécessaire, forçant ainsi le chevalier à parer le plus d'attaques et à se concentrer uniquement sur elle et pas leurs conséquences.

Et cela fonctionna, je parvis à taillader son coude.
Ses mouvements devinrent plus lents et son pavois fut pour moi un inutile mur de briques. Solide mais inefficace.
Comme mon opposant ne semblait pas le remarquer et qu'il se permit de vanter son armure, je dus remettre le compteur à zéro :
"Sans doute sardine de baie de Fer, mais regarde bien le sang coule tout de même de ton corps, formidable hein?"

Et un petit effet de surprise fut à mon avantage.
Il était plus que temps d'enfoncer le clou tout en continuant d'attaquer. Sauf que le but de ces assauts n'était pas de frapper mais simplement de continuer la pression pour empêcher ce gars de retirer son armure. Aussi lançais-je un petit magistral au son de nos lames :

Tu vois mon bon Firunbel, la différence entre le Doppel et moi, c'est l'expérience. Lui c'est un gosse, ça fait quoi ? Un an ? Deux ans qu'il est réveillé. Alors son style manque encore d'efficacité pour l'instant, ça a juste de la gueule.
Moi, sans être un maître, j'ai de l'expérience. J'étais humain pendant la Troisième mais déjà j'affrontais des types comme toi mais eux, ils étaient revêtus d'exosquelettes et autres armures énergétiques mais au final, c'est tout comme.
Sauf que toi, tu es différent pas parce que tu es un vampire. Non non. Juste parce que tu n'es pas confiant à cause de ton armure.
Mais ce n'est pas suffisant pour moi.
Et puisque tu as l'air de lancer un credo voici le mien : "Hurlements indistincts. Meute isolée et oubliée. Traquant et mourant. Lost Wolf"
Et maintenant le final.

D'un bond agile je retombais sur les épaules de Firunbel, sa force joua contre lui puisqu'il supporta mon poids. Je sautais derrière lui et dans un geste arrière enfonçais mes dagues qui ne furent pas arrêtées par l'armure mais par la cape.
Ce malin avait entrainé celle-ci en effectuant un mouvement de rotation. Dans un même temps, il avait lâché son pavois et un poing ganté me déchira les lèvres. Le sang coula et je pouvais imaginer son sourire derrière le casque.
Je tombais à terre.

Tout se passait parfaitement, il était aussi bon que prévu et c'était ce qui allait lui couter la victoire car que peut faire un adversaire ainsi mit à terre si ce n'est se relever ou...rouler sur lui même ?
Chi Kon Low Su Cheng.
C'était le nom de cette technique. Je n'avais aucune idée de ce que cela voulait dire mais c'était son nom.
Alors que j'étais à terre je roulais sur le côté comme pour éviter une attaque qui allait bientôt survenir.
Mais je continuais de rouler en y mettant le plus de force et le plus de vitesse possible.
Mon adversaire ne put rien voir venir.
Mais s'il avait pressentit après quelques secondes le coup fourré, c'était quelques secondes de trop et durant ce court laps de temps, je mettais propulser vers lui d'une torsion du buste.
Mes deux pieds frappèrent les rotules de son armure.
Je n'avais espéré qu'enfoncer un peu son attirail mais ce corps de vampire était bien plus puissant que celui de l'humain que j'étais et en coup alors que je pensais devoir faire plusieurs impacts. L'acier fut suffisamment enfoncer pour bloquer tout mouvement à ce niveau.
Me servant de cette appuie, je me jetais vers l'arrière et ricochais comme un galet sur le sol.
Mon dos en souffrit me cela me permit de me relever hors d'atteinte du vampire.
Je lançais un sprint de tous les diables et arrivais dans le dos de mon adversaire que ne put se retourner.
Une de mes lames contre la fente de sa nuque et l'autre en stand-by.
Je dis simplement :
Echec et mat. On peut encore continuer mais je ne te laisserais pas te déshabiller. Sans haine ni remord, je trancherais chacun de tes tendons.

Le Sombre Baladin observait dans un des replis du monde intérieur et était ébahi par l'art du propriétaire légitime de son corps.
Un humain avec un corps de vampire...
Un spectacle terrifiant...
La Mélodie du guerrier prit des notes plus sombres proche de l'abandon tandis que la lame elle, semblait dégoutée...

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05. 06. 2008, 15:06

Premier combat plutôt décevant. Mais bon, la suite serait, avec un peu de chance, plus palpitante. Je n'allait pas perdre une nuit de plus à m'ennuyer, sinon, ça allait mal faire, et pas qu'un peu. La grosse barraque musicienne revint, l'air étonnée, et aussi déçue que moi au moins, de ce combat écourté. Je lui fait signe de venir, elle lui demande un air de son étrange instrument. Il faut dire que cette arme était vraiment fascinante. Combiner ainsi objet de mort et objet d'art, cela tenait tout bonnement du génie à mes yeux. Ce son froid et clair qui raisonnait tel un carillon de mort donnait des frissons. Sincèrement, c'eût été un plaisir que de périr sous les carreaux d'une telle arme.

Pendant que le dénommé Turmac accorde son Shamisen, les deux antagonnsites au milieu de l'arène nous font un joli numéro. Un fantôme par-ci, une prière étrange par-là, décidément, ça risquait d'être bien plus intéressant... Bientôt s'éleva le son léger et vibrant d'une chanson dont l'âme semblait ancienne, très ancienne. Ce chant musical emplit l'air avec puissance, donnant à ce combat naissant des alures de combat céleste, entre un ange pâle et un sombre démon. En effet, les deux combattants étaient encore plus impressionnants au son de cette pénétrante mélopée. Smyrne Erean, le Sombre Balladin, dont la mélodie était une véritable légende dans les bas fonds de la ténébreuse Ultima, semblait un fantôme musicien venu danser une funèbre valse sous le pâle regard d'un croissant de lune qui éclairait la scène de sa diaphane lumière. Firunbel, obscur chevalier à la noire armure gothique, à la lame luisant sous la lueur lunaire, paraissait un mistérieux démon arrivé pour faire sonner le glas de la mort. Tout cela sous les cieux étoilés où régnait un astre blanc tout particulièrement lumineux ce soir-là.

Je ne lâchais plus du regard la scène, captivée par cet aura de mistère qui se dégageait des deux individus. La lutte commença, en un voluptueux et sombre ballet, la claire silhouette du mythique violonniste tournoyant autour du contour indistinct et inquiétant de l'imposant et calme chevalier. L'éclat des lames sous la belle lune nous envoyait leurs brillants reflets, qui jaillisaient comme des étincelles dans la noirceur de la nuit. Ce combat était un plaisir pour les yeux.

Le temps passa, les attaques se succédèrent, rapides, violentes. Mais les deux opposants étaient tenaces, et aucun ne semblait décidé à perdre du terain. Soudain, après une suite d'assaut admirablements menés, le Sombre Balladin, ayant immobilisé les genoux du massif Firunbel, plaqua sa dague contre la nuque de ce dernier, dans le défaut de l'armure qui se situait à ce niveau. L'issu de ce combat, tout d'abord incertaine, se retrouvait presque bouclée. Mais peut-être la situation allait-elle se retourner... Au vu des deux personnages, cela ne semblait pas impossible. La tension était palpable, le silence, lourde chape de plomb, avait trouvé sa place sur les épaules. Et tous, attendaient l'issu de cet affrontement pour le moins inouï et captivant...
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

27

05. 06. 2008, 21:05

dissimulé sous mon capuchon dans les gradins de fortune, sale, inconfortable, et bancal de l'arène j'observe le combat une main placer sur ma blessure qui de toute évidence n'était pas mortel au vue du fait que mon coeur a seulement été frôlé par le carreau, le chevalier sombre qui sort de je ne sais ou est un adversaire assez valeureux qui bloque toute attaques de l'androgyne, alors qu'il semble proche du coup gagnant smyrne change subitement de stratégie et attaque de façon massive forcant le chevalier a être sur la défensive, et il faut l'avouer il se débrouille bien pour la défense aussi mais une blessure au coude et son armure semble subitement le désavantager ainsi il se retrouve en posture pour le moins épineuse... une lame placer a la nuque et une autre prête a accueillir le moindre mouvement brusque... son armure est devenue un fardeau et sa prière ne semble pas l'avoir aider... aucune des techniques que je connais ne pourrais lui permettre de s'en sortir a cause de cette armure... les rayons de la lune brille a sa surface en une multitude de lueur proches des étincelles du combat. Les yeux du chevalier me semble calme de là ou je suis et de toute évidence il n'a pas renoncer... pourtant a t-il vraiment le choix? ou a t-il trouver une parade?

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "ninix" (05.06.2008, 21:10)


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06. 06. 2008, 00:01

"Echec et mat. On peut encore continuer mais je ne te laisserais pas te déshabiller. Sans haine ni remord, je trancherais chacun de tes tendons."

En même temps j'avais l'habitude et j'étais prévenu, respecter son adversaire ne signifie pas être respecter par lui mais dans ce cas c'est aussi sa vie qui est en jeu. Bien que la situation soit inconfortable je prends le temps de saisir le moindre détail des événements. Le "vrai" Smyrne semblait être un individu fier, sûr ainsi qu'un combattant émérite. Cela faisait une différence de taille par rapport au "Doppel" comme il se plaisait à l'appeler. Je comprenais que mon adversaire était une sorte de schizophrène possédant plusieurs
personnalité ayant des traits bien différents. Cela expliqué sans difficulté les nuances que j'avais vu en lui récement. Plus je réfléchissais à l'issu de ce combat plus je pensais qu'il n'y aurait plus d'abandon possible. En effet ce soldat semble sans pitié mais surtout, sans principe, une chose que je hais par dessus tout. J'entends Stance qui me pousse à combattre, comme à chaque fois où le combat est désespéré et que je ne peux attendre que la mort au combat. Malgré cela je repense à l'une de mes actions en particulier : j'ai attaqué un adversaire au sol, brisant ainsi l'un de mes 7 vœux de combattant. La colère sans doute, l'emportement sinon...je me rendais compte de ma faute que je devais racheter mais là Smyrne devait recevoir une leçon, pas dans la défaite, mais dans la victoire qui allait sans aucun doute remporter.

Ma cape dans ma main gauche, Stance dans la droite, j'évaluais mes possibilités quand je me rappelais soudainement que ma première arme de mon existence attendait dans le dos. Malheureusement le plus gros problème restait mon armure qu'il avait déformé au niveau de mes genoux. Aussi je repensais au temps trop important que je lui avais laissé, sans comprendre sa manœuvre, il fallait être stupide!

Je me rendis soudain compte que le publique ainsi que les autres participants attendaient avec impatience l'issue de ce combat. Je voyais ces visages attendre une exécution publique avec une malsaine attention. C'est cela qui me décida, je ne voulais pas abandonner mais montrer comment mourir en combattant, à "l'ancienne mode".


" Ton 'credo' n'est qu'une farce dont tu es le seul acteur. Tu te plais à te croire isolé car tu penses que cela fait de toi un être exceptionnel, cependant regardes et vois l'époque à laquelle nous vivons. La solitude est devenue le lien qui nous unie, dans la haine comme dans la douleur."
" En effet je crois que tu es frappé comme gars, tu as une lame sur la nuque et tu commences à partir en vrille à cause de la peur."


"Tandis que la meute isolée approche, le guerrier reclus se prépare car il est brave et solitaire. Sachant que la mort vient, il ne regrette rien et s'apprête à livrer sa dernière bataille...
Si tu as participé à la ' Troisième ',pourquoi tu ne m'as pas achevé dans l'instant où tu as trouvé le chemin de ma gorge? La pitié n'est pas l'une de tes vertu, je le sens, c'est pourquoi j'opte pour la faiblesse."


A ces mots Smyrne exaltait la colère et s'apprêtait à m'égorger comme un porc. Cependant je décidais d'aller à la rencontre de mon destin, aussi je retournais la lame pour donner un coup d'estoc derrière moi. Ainsi Stance traversa ma cape
et atteint mon adversaire à la jambe tandis que je me retournais encore agenouillé (les genouillères ne sont toujours pas reconstituées
:D, ce qui, bien sûr n'est pas une capacité de l'armure, je vous rassure) afin que mon épée à deux mains prenne doucement la place de ma gorge. Ainsi je me retournais, faisant de nouveau face à mon adversaire qui, en réagissant du mieux qu'il pu, entailla la garde de ma relique (le gros truc peu utile dans le dos).

La deuxième plaie de mon adversaire était situé en-dessous de son genou droit, peu profonde, il avait du éviter le gros de dégâts par pur réflexe. Décidément il est balaise ce soldat, son aptitude à réagir vite est grande, rendant mes réactions inefficaces. Cependant la frustration suivie de la douleur me laissa le temps de faire une chose : empoignait ma genouillère droite pour l'arracher. Ainsi le bout rond de fer noir vola en l'air devenant une seconde lune, éphémère et sombre tandis que les vestiges de la maille de l'armure suivaient la course de cet astre miniature. Le tout tomba plusieurs mètre alors que Smyrne revenait à l'assaut, fou de rage d'avoir raté une occasion de me jeter à bas. Je l'attendais, heureux de sentir de nouveau mon pied d'appui libre de ses mouvements.

Avec Stance entre mes deux mains je parvins à retenir les lames de mon opposant, profitant du poids mon arme pour repousser les poignards fragiles. Ainsi, lorsque Stance rencontra l'une des ombres argentées, je fus témoin de sa colère implacable et glaciale : le fer explosa, laissant Smyrne avec une arme en moins. Malgré cette bonne nouvelle, mon genou gauche me faisait défaut dans ces échanges au millimètre, aussi profitais-je du caractère borné d'Eryan. Souhaitant ma défaite, il ne voulait pas que j'enlève mon armure, devenu un fardeau ne faisant plus penser qu'à un vestige.

Je pensais aussi qu'il sentait quelque chose, mon armure est une de mes pièces maîtresses mais dans un tel combat elle m'était inutile. Il ne voulait pas subir le pire car il pouvait mener le jeu et ainsi gagner.

Je fis usage de grands moulinets dans le but de la tenir à distance, menaçant le moindre de ces manœuvres par une trajectoire meurtrière de mon arme. Malheureusement, de cette façon le combat pouvait durer durant des heures...
Alors que Smyrne revenait tenter un assaut une nouvelle fois, je décidais de changer tactique, je préférais le laisser venir afin de mieux l'accueillir. A cet usage je laissais un défaut dans ma garde, provoquant une attaque de mon genou découvert. Ainsi je préférais esquiver l'action tout en attaquant de ma lame. Celle-ci était plus que prévisible mais avait pour but d'obscurcir le vision de mon adversaire que vit aucun danger. C'est alors que Stance entra réellement en jeu, en effet la lame enchantée dévia sa propre trajectoire
(par de manière extraordinaire non plus, il faut pas pousser je pense^^) et lui permis d'atteindre Eryan à la tête! Le choc avait produit un bruit sourd et eut pour effet de faire reculer mon adversaire. Malheureusement Stance avait atteint sa cible avec le plat de la lame, ne causant qu'une grosse contusion. Puis Smyrne avait volé trop long lors de l'impact pour que je puisse le poursuivre alors qu'il était déstabilisé. Ainsi je fis la chose plus intelligente que je pouvais faire en cet instant : défaire mon armure en partie. Ainsi ma dernière genouillère vola à son tour tout comme les bras ainsi qu'une partie du torse.

Des morceaux de fer sombre volaient en tout sens. Je devais me défaire le plus rapidement possible...je gardais le morceau que je considérais comme vitaux : Protection du cœur, cuisses, épaules et casque. Cependant Eryan rassemblait ces esprits alors que je n'avais pas encore terminer d'ôter mon armure, aussi je forçais la discussion, souhaitant gagner du temps tout en m'attendant à un assaut en traître (point de vue du perso, j'y suis pour rien, promis. :) :


" Au fait Doppelganger, euh pardon Smyrne Eryan, sais-tu qui je suis au lieux de vanter tes mérites? Il est parfois intéressant voir utile de connaître son adversaire, d'autant plus lorsqu'il s'agit d'une vieille loque qui a vu les siècles défiler. L'orgueil ne réussit jamais mieux que quand il se couvre de modestie." (Chevalier de Méré pour ceux qui veulent savoir ;)).

Alors que ma dernière pièce d'armure superflue volait encore dans les airs je demeurais encore face à mon adversaire, le sombre baladin.
Alors que je ne le connaissais pas encore avant ce combat, je le nommais déjà l' "homme aux Nuances".

Je restais vivant et terne, il me semblait que rien en ce monde ne me donnait l'envie d'exister, surtout pas ces vampires qui m'observent et qui me craignent, non pour ce que je suis mais pour ce à quoi je fais penser. Tsunuke pourquoi tant d'épreuves pour le même homme? Et quand te décideras tu à me tendre la main? La mort est juste à mes côtés mais je n'ai pas peur car j'aime la Vie et suis prêt à la défendre... (la fin peut paraitre contradictoire mais en réalité il y a une grosse différence, j'en parle pas ici... ^^
)

29

06. 06. 2008, 00:46

C'était vraiment bien joué... Il n'y avait pas à dire, les deux combattants savaient y faire quand il s'agissait de se battre.

Personnellement, je commençais à me lasser de ce combats... Non pas parce que les deux protagonistes étaient on ne peut plus loufoques et émérites, mais bel et bien parce qu'un tel affrontement ne pouvait se solder que par la mort violente d'un des deux ou des deux même. J'avais finis mon air de kabuki et n'avais plus envie de faire les yeux doux à la donzelle qui m'avait prié de jouer. A mon sens, un combat était comme un morceau de musique, il ne devait jamais durer plus qu'il n'aurait dut et dans ce cas précis, les fausses notes commençaient à s'accumuler comme la neige s'accumule sur les branches des pins en plein hiver... J'avais réellement apprécié le combat, mais n'avais pas envie de voir l'un de ces deux guerriers partir pour le voyage auquel nous étions tous destinés depuis fort longtemps.

Me levant, je voyais Luciana, ma consoeur du Trilium Noir, s'avancer dans les gradins. Elle me regarda, me sourit et n'eut pour seule réponse qu'un visage des plus sérieux qu'elle connaissait bien... Elle compris tout de suite ce que j'avais en tête et s'installa pour mieux observer.
Je sentis un regard posé sur moi. Je me retournais et aperçus Evangéline qui me regardait avec les yeux que je lui avait déjà vu autrefois... Elle devait se demander ce que j'allais bien pouvoir faire cette fois-ci...

Ramassant mon Shamisen, je m'avançais près des grilles délimitant l'arène. Je sautais par dessus le grillage et décochais une série de carreaux entre Firunbel et Smyrne... Les deux combattants s'arrêtèrent dans leur élan macabre et me fixèrent des yeux. Je sentais la colère dominer l'albinos et la surprise jaillir chez le chevalier... Je m'avançais entre les deux, un silence de mort planait au dessus de l'arène ; le vent soufflait comme pour annoncer que les choses n'allaient certainement pas rester en l'état...
Je sortis mon paquet de cigarettes, m'en allumais une et jouais un accord. Les notes raisonnèrent, faisant écho à celles qui s'étaient envolées lorsque j'avais séparé les deux excités du scalpel...

"Braves guerriers... Cessez donc ce combat, nul n'en sortira vainqueur. Vous y perdrez sûrement la vie tout les deux et je ne le veux pas... Nous sommes ici pour combattre mais pas pour nous entretuer. Nul ne veut que cette soirée soit entacher par l'ombre de la mort. C'est pourquoi je vous pris instamment de baisser vos armes. Si l'un de vous doit triompher, cela se fera au prix de grands sacrifices.
Regardez vous... Toi Smyrne tu es blessé et tu n'as plus qu'une arme en main, mais ta colère te pousse à risquer le tout pour le tout. Quand à toi Firunbel, ton sang se répand sur le sol comme la pluie en automne et tu t'es débarrassé d'une de tes pièce maîtresse...
Vous ne pouvez continuer, à moins que vous ne soyez résolus à perdre la vie... Est-ce pour cela que vous êtes venus ici ce soir ?
Si tel est le cas, libre à vous de continuer... Mais si, au contraire, vous ne souhaitez pas passer l'arme à gauche, cessez immédiatement de vous battre et déclarons le match nul."

J'attendais maintenant que la raison l'emporte sur la pulsion, mais rien n'était sûr... L'honneur, l'orgueil et la haine semblaient s'être donné rendez-vous dans cette arène...
"La foi, pour celui qui se tient au bord de tout ce qu'il connaît, et qui s'apprête à se jeter dans l'obscurité, c'est la certitude qu'il ne peut se passer que deux choses : qu'il trouvera sous ses pieds quelque chose de solide, ou qu'il apprendra à voler"
Horus Lupercal.

Ce message a été modifié 2 fois, dernière modification par "Turmac" (07.06.2008, 11:10)


30

06. 06. 2008, 08:16

J'en avais assez, ça faisait trois plombes que j'me rongeais les freins pour résister à l'envie de démolir cette putain d'arène à coups de hache... Ainsi que son utilisateur actuel, j'ai nommé monseigneur le créateur de ce tournoi de bras cassés...

"Putain!!!!! Ouvrez là cette putain de porte! Ou je vous la fous sur la gueule!!"

Merde!! ça s'ouvre... Juste assez pour laisser sortir un garde...

"Madame, je vous prierais d.." CRACK!!!! "Hmmmph!!!"
"Mon point, ta gueule, maintenant que les présentations sont faites, j'peux rentrer tcho biloute? Hein? quoi? Qu'est ce que tu dis? Merde il est tout cassé... Bon ben tant pis j'entre hein... Le temps que t'ai fini ta sieste, j'aurais déja eu le temps de le gagner ce tournoi de mes deux..."

Le combat faisait rage dans l'arène, entre un espèce de gros boulzord à moitié ravagé, et une espece d'asticot qui gigote dans tous les sens...
Et c'est là que je l'aperçut... Turmy!!!!

Je me rapprochais de mon vieux camarade lui souriant, putain a guele qu'il tierait annonçait qu'i alait encore se donner en spectace, et qu'il voulait jouer son p'ti numéro... Bon, soit... Je m'assied confortablement pour pouvoir profiter du spectacle.

Ramassant son Shamisen, il s'avança près des grilles délimitant
l'arène, sautant par dessus et décochant une série de
carreaux entre Firunbel et Smyrne... Les deux combattants s'arrêtèrent
et regardèrent Turm de la même façon qu'une végétarienne nymphomane regarderait la carotte d'un bonhomme de neige en hiver...

Il s'alluma une clope, imperturbable, et déclama :

"Braves guerriers... Cessez donc ce combat, nul n'en sortira vainqueur. Vous y perdrez sûrement la vie tout les deux et je ne le veux pas... Nous sommes ici pour combattre mais pas pour nous entretuer. Nul ne veut que cette soirée soit entacher par l'ombre de la mort. C'est pourquoi je vous pris instamment de baisser vos armes. Si l'un de vous doit triompher, cela se fera au prix de grands sacrifices.
Regardez vous... Toi Smyrne tu es blessé et tu n'as plus qu'une arme en main, mais ta colère te pousse à risquer le tout pour le tout. Quand à toi Firunbel, ton sang se répand sur le sol comme la pluie en automne et tu t'es débarrassé d'une de tes pièce maîtresse...
Vous ne pouvez continuer, à moins que vous ne soyez résolus à perdre la vie... Est-ce pour cela que vous êtes venus ici ce soir ?
Si tel est le cas, libre à vous de continuer... Mais si, au contraire, vous ne souhaitez pas passer l'arme à gauche, cessez immédiatement de vous battre et déclarons le match nul."


Turmy.... Il fallait que tu te fasses ramarquer toi aussi.... Héhé... au moins, je sais que si je venais à tomber contre lui, le combat serait équitable... Peut être même irait-il en ma faveur... Je connais bien son shamisen... Mais lui ne me connait qu'en temps que gunneuse... J'aurais l'effet de surprise...
Exquissant un sourire, je m'adossait à mon siège, pensant à mon gros balourd au coeur tendre, et m'allumant un cigare, je regardais la lune, le grande bille en argent, comme un trou percé dans les cieux noir par mon 45 parabellum... J'espere grandement te combatrre ce soir, mon ami, mon frère...
Quoi qu'il advienne, nous sommes seuls, et il n'éxiste rien hormis la désolation sombre et glacée de l'éternité.

J'étais un vampire qui venait de naître, pleurant sur la triste beauté de la nuit.

Ce message a été modifié 3 fois, dernière modification par "myrrdin" (07.06.2008, 11:02)


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06. 06. 2008, 08:24

"
En effet je crois que tu es frappé comme gars, tu as une lame sur la
nuque et tu commences à partir en vrille à cause de la peur."

Je me devais de sortir ce genre de phrase, manifestement, ce gars me voyait comme un foutu psychopathe. Tant pis, je ne le recroiserais sans doute jamais.
Sans doute à cause de la mauvaise influence du Doppel, je me mis à jouer le rôle que cet homme m'avait assigné.
Mais cet imbécile cracha sur le credo du Lost Wolf sans même le comprendre. La dernière fois que je mettais en colère lors d'un combat avait amené ma défaite et cette fois, il se passerait sans doute la même chose.
Et cette fureur me fit louper les manoeuvres du chevalier qui parvint à défaire son armure, briser une de mes dagues et me blesser à nouveau.
Si j'avais encore eu mon corps humain, je serais sans doute mort.
Il me refit un cour de moral...Que connaissait-il ? Je dois avouer qu'à ce moment jouer un personnage fut assez jouissif, malgré la douleur des blessures.
Le combat allait sans doute durer quand un intervenant lançant un carreau.
De quel droit pouvait-il ainsi baragouiner ? On reconnaissait bien là un de ces foutus bardes, tous pareils.
Mais il n'avait pas tort en soit.
Je demandais au Doppel :
"Tu crois que tu peux faire quelque chose ?"
- Oui...Mais ce sera long et peut-être vaut-il mieux le garder pour plus tard...
- Alors tu peux faire un double K.O ?
- Eventuellement...

Je laissais alors la place au Sombre Baladin qui s'exprima : "Maître Firunbel, vos propos sont injustes et dénués de sens. Vous n'êtes pas un ennemi, pourquoi vous tuer ? De plus, vous ne pouvez comprendre sa souffrance...
Aussi permettez-moi et pardonnez-moi pour ce que je vais accomplir.
Maître Turmac, puissiez-vous pardonner ma sottise.

Je m'éloignais d'un bond. Je rangeais ma dernière dague et malgré mes blessures me mis à jouer un air de violon.
Vivaldi, les Quatres Saisons : l'Automne.
Bien sûr le chevalier chargea. Mais n'étant plus préoccupé par une distance d'assaut, je pouvais toujours reculer et virevolter.
De toute façon, je n'en avais plus pour très longtemps avec cette musique.
Le violon semblait sangloter alors que les notes se répandaient dans l'air.
Bientôt les effets se feraient sentir...L'automne précédait l'hiver et un doux sommeil étreignait la Nature.
Et pareillement...
Nous fûmes happés par les limbes du royaume de Morphée...
Je vis le Chevalier sombrer en même temps que moi...
Avant que je ne tombe, j'entendis le Lieutenant-major :
"Tu aurais dû jouer le printemps et alors, il aurait compris pourquoi nous étions les Lost Wolf..."
Je souriais, si cela pouvait lui faire plaisir et lui faire oublier sa malédiction, alors pour le prochain match, j'agirais ainsi...

Alors que le deux combattants gisaient au sol dans le sommeil du juste, une silhouette vêtu de haillons apparue.
Le Musicien des Nuées se rendit auprès de Smyrne et lui décocha une fantastique coup de pied dans les côtes, maugréant contre la stupidité des militaires et de son disciple qui en avait suivi les ordres.
Puis il dit : "
Oui Stance, j'arrive. Je peux quand même d'abord massacrer MON disciple avant de m'occuper du tien."
Le curieux vagabond se rendit donc ensuite auprès de Firunbel à qui il appliqua la même sentence.
Ceci fait, il s'agenouilla près de l'épée large et discuta : "
Oui, je suis d'accord, tas d'imbéciles, se battre jusqu'à la Mort. Oui de rien, mon disciple a dû avoir un éclair de génie. Et le tien ? Ah oui quand même. Bon au moins, ils sont en état pour le tour suivant. Pas le mien ? Mais si, tu vas voir. Comment de la triche ? Bien sûr que j'ai le droit ! Et tu vas faire quoi ? Comment pas la même chose ? Accélérer la régénération c'est toujours la même chose. Oui c'est ça...Tu es d'une mauvaise plus que féminine...On pourrait croire que tu en es l'incarnation tiens. Si si, très drôle.
Bon allez c'est pas le tout mais là on gêne pour le prochain combat, tu te débrouilles avec le tien ? Ooooh doooommmmaaaaggge. Mais ce serait tricher vois-tu...Adjugé vendu ma chère. Oui, je suis un usurier mais comment tu crois que je l'ai formé l'autre là ? Sinon tu lui aurais déjà mis la pâté..."

Et le barde souleva son disciple, le plaça dans les gradins, lui recolla un coup puis fit de même avec le chevalier...Bien plus lourd...Donc le barde fu trop fatigué pour lui coller un autre coup mais il se doutait que Stance allait lui expliquer sa façon de voir les choses dès son réveil...Un instant il plaignit le pauvre guerrier....

Ce message a été modifié 2 fois, dernière modification par "Smyrne" (06.06.2008, 18:21)


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06. 06. 2008, 11:21

surement l'effet d'une "mort" tout me semble trouble, le chevalier transperce sa cape et porte un coup qui de toute évidence sert a se dépêtré de la situation, petit a petit les bouts d'armures vole il brise la dague de son adversaire en un éclat qui me semble tellement humain que j'ai l'impression de voir trois hommes s'affronté et finalement mon "tueur" qui les sépare... une musique entêtante qui me prend au oreille le barde s'écroule ainsi que le chevalier... bon je me ressaisit! un être fantomatique pour le moins étrange s'approche du barde et... ... hmmm je ferais mieux de me rapprocher... j'avance doucement parmi le publique certes mince mais particulièrement absorbé par les événements et gagne ainsi une place de choix au limites de l'arène derrière la jeune fille qui n'a plus mon bazooka et regarde le valeureux turmac d'un air déçu... baissant mes yeux encore rouge foncé de la tentative du démon a ressurgir j'observai le combat en aiguisant mes sens et lorsque tout semblait calme... la petite semblait subitement nerveuse, tendue, a la fois ravie et apeuré ou tout du moins en apparences. le chevalier avait été placer juste a coté de moi par le fantôme, je prend ma posture la plus discrète dissimulant mon visage de façon a se que se ne soit pas d'apparence volontaire, tout en observant le rythme du lieu, tout les cœurs battait rapidement sauf un...relevant les yeux sur une femme que je n'avait pas vue parmi les participants... étrange mais ... amusant

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "ninix" (06.06.2008, 11:23)


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07. 06. 2008, 00:59

Alors que Smyrne s'avançait de nouveau pour me faire face plusieurs carreaux firent leur entrée, se plantant dans le sol de l'arène. Je m'arrêtais alors, surpris tandis qu'Eryan regarder l'air mauvais le nouvel intervenant. Turmac semblait décider à ajouter son grain de sel ...

"Braves guerriers... Cessez donc ce combat, nul n'en sortira vainqueur. Vous y perdrez sûrement la vie tous les deux et je ne le veux pas... Nous sommes ici pour combattre mais pas pour nous entretuer. Nul ne veut que cette soirée soit entacher par l'ombre de la mort. C'est pourquoi je vous pris instamment de baisser vos armes. Si l'un de vous doit triompher, cela se fera au prix de grands sacrifices.
Regardez vous... Toi Smyrne tu es blessé et tu n'as plus qu'une arme en main, mais ta colère te pousse à risquer le tout pour le tout. Quand à toi Firunbel, ton sang se répand sur le sol comme la pluie en automne et tu t'es débarrassé d'une de tes pièce maîtresse...
Vous ne pouvez continuer, à moins que vous ne soyez résolus à perdre la vie... Est-ce pour cela que vous êtes venus ici ce soir ?
Si tel est le cas, libre à vous de continuer... Mais si, au contraire, vous ne souhaitez pas passer l'arme à gauche, cessez immédiatement de vous battre et déclarons le match nul."


Intérieurement je ne pouvais que sourire à ces paroles. Des vampires qui ne veulent pas voir des gens mourir? Pas de sang couler à flot? Je pensais que notre cher musicien non-vivait sur un nuage d'illusions, si il savait... Cependant il n'avait pas tort, le vainqueur devra garder des séquelles de ce combat bien que se soit la nature même d'un affrontement : mourir ou tuer, à peu de choses près c'était cela, un combat. En réalité je m'étais préparer à mourir mais bon... pas maintenant alors, dommage. Alors que Turmac finissait une entrée en matière plutôt stylisée, Smyrne changea de nouveau puis revint au combat :

"Maître Firunbel, vos propos sont injustes et dénués de sens. Vous n'êtes pas un ennemi, pourquoi vous tuer ? De plus, vous ne pouvez comprendre sa souffrance...
Aussi permettez-moi et pardonnez-moi pour ce que je vais accomplir.
Maître Turmac, puissiez-vous pardonner ma sottise."

C'est alors qu'il me propose de m'épargner? Que de magnanimité, de bonté en cet homme... "De plus vous ne pouvez comprendre sa souffrance". Cela est fort possible mais je n'accepte pas qu'un jeune couillon me les brise, il semblait être un enfant trop gâté qu'il fallait fesser à coups d'épée à deux mains pour qu'il revienne à la réalité(euh, ici c'est le militaire dont il parle
;)). Mais encore une fois, j'ai du me tromper alors oublions. Mais à peine il déblatère ces phrases qu'il sort son instrument pour jouer une musique. Là c'est la merde, je sens le coup tordu à 100 mètres, aussi je me lance sur lui dans l'espoir de le gêner dans sa musique voir au mieux lui faire cesser. Cependant le "Doppel", enfin je sais pas lequel exactement, esquive mes attaques trop facilement lui laissant l'occasion poursuivre son œuvre musicale.

Soudain le sommeil assaille mon esprit le poussant au repos. Je m'écroule sur le sol alors que mon opposant fait de même : " Mais qu'est ce qu'il a foutu l'ahuri?"

Je vois l'apparition de Smyrne accroupie à mes côtés parlant de façon bien étrange...
Stance parle elle aussi mais pas à moi...
L'obscurité revient, submergeant de nouveau mon âme...

Tandis que je me sens erré, des images de mon passé réapparaissent. C'est une nuit d'automne, les arbres pleurent leurs feuilles et bénissent ainsi mon arrivée par la mort d'une partie de leur être. Alors que je m'approche de la bâtisse, le vent se fait entendre, faisant écho à mes deux lames qui parlent sans cesse... la porte de chêne se dresse maintenant devant moi, c'est alors que je la pousse...

Une terrible douleur me réveille, un froid surnaturel crispe mon corps, provoquant un spasme dont est issu des contorsions effroyables. Je bouge de nouveau, voyant la pénombre, la nuit tout autour de moi. Je me relève péniblement à l'aide de mon arme à qui j'adresse un remerciement amer, la 'Lame de la Veuve' est tendre ce soir, à croire que je l'ai trompé. En effet Stance est dans un état particulier, cette rencontre avec cette connaissance semble l'avoir rajeunie. Pourquoi et d'où se connaissent ces entités pourtant bien distinctes? D'après ce que je sais elles sont toutes les deux d'origines 'artificielles', créées par la volonté d'un vampire. Pourtant je ne vois pas comment... je l'ai forgé... je l'ai crée, son enveloppe comme son âme me sont familière pourtant elle a encore des secrets à cacher, décidément...


"Stance, j'aimerais que tu m'expliques bien que je ne te sens l'âme bien compréhensive ce soir."
"En effet tes agissements m'agacent, dans de telles circonstances tu dois toujours en faire trop. Il faut que tu comprennes que tu ne gagnes pas à tous les coups."
"C'est avec mon comportement que l'on défend des personnes comme tu devrais être..."
"Si seulement cela était vrai..."

Je le crois bien, mon expérience pourrait te le dire me je n'ose de peur de me tromper une fois de plus et ainsi te blesser inutilement. A quoi bon, je te considère comme bien plus qu'une simple arme, par pour ce que tu peux faire mais pour ce que tu es...
Alors que je discute avec ma lame je me rends compte que les spectateurs les plus proches m'observent, les yeux grand ouvert, curieux de me voir parler seul avec mon instrument de mort. Mais alors que je regardais un vampire aux allures peu commodes je me souviens soudainement que Smyrne tomba lui aussi et le cherchais du regard. C'est ainsi que je le vis dans le même état que moi, se tenant la tête dans une pose digne d'un acteur. Nous nous regardions pendant quelques instants. Je voulais savoir dans quel état il était, maintenant que le combat était fini je me décidais à aller à sa rencontre, l'arme au fourreau et notre querelle, appartenant dès cet instant au passé. Je m'assis sans délicatesse à ces côtés alors que ces mèches rebelles (c'est à dire beaucoup
^^) lui donnaient un air de philosophe illuminé, ondoyant avec le peu de vent qui parcourait l'arène. C'est aussi à ce moment précis que j'observais le maître Organisateur, attendant son verdict ainsi que les nouveaux combattants. Il faut dire que ce n'est pas le Maître du Silence pour rien.
(:thumbup:)

Cependant je m'adressais à Smyrne tandis que la demoiselle le regardait avec attention, comme si elle le voyait pour la première fois.


"Je te remercie Smyrne d'avoir pu permettre une fin sans mort. Cependant tes manières seront toujours incompréhensibles pour certains. L'Art, ici celui de la musique, cache bien des choses. Pour ma part la Cyse et mon décorum. Je souhaitais m'entretenir avec vous, puisque le combat est terminé nous pouvons le faire, me sembe t-il, sans gêner, n'est ce pas?"

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34

07. 06. 2008, 01:39

Enfin, c'en était finis de cet affrontement... Le vent s'était calmer lorsque l'apparition mystique bizarroïde avait disparu.
Je n'avais jamais vraiment compris et donc jamais vraiment aimé ces choses qui, à mon sens, devaient plus apparaître grâce à des rites cultistes... Ou peut-être étaient-ce les fruits des expériences auxquelles s'étaient livré l'Ordre des Gardes Fous ; allez savoir...

Je retournais m'asseoir dans les gradins ; en chemin, je sentis le regard de Firunbel planer un léger instant sur moi. Il semblait me juger. Son regard trahissait sa pensée...
J'avais déjà vu bon nombre de fois ce regard me tomber dessus. Notamment lors de mon premier entraînement au Trillium Noir ; durant cet entraînement, j'avais demander à ce que le sang ne coule pas. J'avais alors senti le même regard provenant de Luciana... Un regard qui semblait dire :

"Tu es un faible... A quoi bon se battre si ce n'est pour faire couler le sang de ton adversaire..."

Cela me faisait rire intérieurement...

J'arrivais à hauteur de Luciana et m'asseyais à ses côtés... Elle me sourit, tira une grosse bouffée sur son cigare tandis que j'écrasais ma cigarette.
Elle semblait amuser et à la fois un peu énerver. Au bout de quelques minutes de silence durant lesquels un corbeaux croassa, faisant ainsi office de carillon lugubre, elle se décida enfin à me lancer le fond de sa pensée :

- Tu sais Turmy... C'était classe ton petit numéro. Mais t'es quand même passé pour une lopette aux yeux de tous...
- Ma chère Lucia, tu sais bien ce que je pense de tout cela...
- Je sais oui... Le regard des autres tu t'en cognes. Mais de te la jouer baba cool, ça craint.
- Tu devrais lire l'Art de la Guerre ma chère Luciana, tu y apprendrais que...
- "Gagner sans perdre c'est laisser une porte de sortie à l'adversaire"... Je sais, tu la rabache suffisamment lors des entraînements...

Nous éclatâmes de rire en même temps... Il n'y avait pas à dire, elle me connaissait bien moi et mes bouquins vieux comme le monde...
Alors que nous nous fendions la pêche, Evangéline s'approcha de nous, s'asseyant avec la grâce d'un rossignol, elle me donna un violent coup sur le crâne et regardant Luciana elle lui lança :

- Et n'oublies pas son fameux "Ne vous dites pas que vous devez gagner, mais plutôt que vous ne devez pas perdre"...

Et elle me regardèrent avec cette expression qui signifiait : "Quel grand naïf tu fais avec tes principes à la mords moi le noeux".
"La foi, pour celui qui se tient au bord de tout ce qu'il connaît, et qui s'apprête à se jeter dans l'obscurité, c'est la certitude qu'il ne peut se passer que deux choses : qu'il trouvera sous ses pieds quelque chose de solide, ou qu'il apprendra à voler"
Horus Lupercal.

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07. 06. 2008, 08:37

la tension palpable du combat théâtrale a l'issue bien moins dramatique que dans tout théâtre digne de ce nom avait déjà disparu et tout les participants bien que rivaux, futur opposants et ancien opposants avait oublier l'essence même de leur présence, tout était calme, proche du paisible, l'ambiance en était a la discussion, au rires, au regards empli du plaisir de retrouver des gens avec qui on passe de bon moments... toutes ces choses que je ne connaitrais plus jamais.moi qui souhaitait échapper a ma malédiction j'avait en face de moi se que la créature m'avait arraché... et la jeune qui était prés du barde me faisait penser a luce...le danseur de mort et le chevalier de l'âme parlait d'un air qu'ils voulait sérieux malgré leur esprits embrumé une dame que je distinguait difficilement parlais aux barde sanglant un énorme cigare a la bouche se qui lui enlevait une bonne partie de sa féminité déjà si peu présente et la demoiselle d'un large sourire innocent et de ses petits yeux pétillants riait a gorge déployer, cryzer d'un air grave s'avança d'un pas décider mais personne n' y faisait attention... drôle d'ambiance pour un champs de mort. (aussi appeler arène)

36

07. 06. 2008, 12:05

Les choses devenaient de plus en plus embrouillées. Enfin bon, Ledit Cryzer ne pouvait pas résister à un affrontement à mort entre deux puissants vampires, et c'est pour cela qu'il avait laissé le combat continuer. Il était tranquillement assis, entouré de quelques esclaves humaines, quand le grand rigolo interrompit le combat.
*Mais c'est un grand fouteur de merde celui-là!*
Que les participants aient finalement survécu l'arrangeait plutôt, il ne sanctionnerait donc pas le dénommé Turmac. Mais maintenant il allait devoir remettre deux trois choses au clair, qu'on croie pas qu'il contrôle que dalle!
Il se leva donc et, dans un bond (juste d'une petite dizaine de mètres), il se retrouva au centre de SON arène. A ce moment là une furie entra, elle avait apparemment explosé gentiment le nez du garde. Un simple humain rien de bien grave, mais la prochaine fois il renforcera la sécurité...
Il la regarda, tentant de ne pas défaillir devant un caractère si explosif:

"Hum Hum, Bonjour. Je suis le sieur créateur de ce tournoi de bras cassés. :whistling:
Vous êtes acceptée dans ce tournoi, mais juste parce qu'il faut assez de participants pour la prochaine manche; je vous expliquerai plus tard.
Bon maintenant que les ploucs ont dégagé, les dames vont pouvoir combattre. Luciana, Evangéline, avancez-vous s'il vous plaît!


Il se retourna et se dirigea vers les gradins.
Il s'arrêta, se re-retouna, l'air un peu gêné:

"Merde j'ai oublié un truc: en fait le but n'est pas de vous tuer, et le perdant d'un combat n'est pas éliminé. Tout se jouera après. Bon ok je peux pas m'empêcher de vous dévoiler la suite: demain soir se jouera la manche par équipes! Pis tant qu'on y est, voilà les équipes:
Le baladin et moi, le barde et la gagnante de ce combat féminin, le mec en armure avec l'autre mec qui est mort lamentablement et la perdante du combat à suivre. Bon d'accord ils sont trois mais ça devrait pas être trop dur pour les autres quand même...
Bon voilà moi je préfère pas rester là, je sens que deux excitées vont tout détruire.

Et il repartit donc s'asseoir, pour de bon cette fois...
6 mois de modération... on va dire que ce qui nous tue pas nous rend plus fort^^

"Lorsque les hommes sont amis, la justice n'est point nécessaire,
mais quand ils sont justes, ils ont encore besoin de l'amitié."


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07. 06. 2008, 12:20

Le combat avait secoué mon esprit mais ce dernier acte m'avait achevé. En effet je me retrouvais assis en train de rassembler mes esprits lorsque plusieurs rirent au même instant portés par la même plaisanterie. Turmac, Evangéline ainsi qu'une troisième personne montraient leur bonheur au publique médusé. Je m'aperçus que les rangs avaient gonflé, poussé par les acclamations répétées de Cryzer pour l'instant silencieux. Alors que j'observais la nouvelle venue, je croisais le regard de Turmac qui me montra par sa réaction qu'il m'avait senti. Nos regards se croisèrent et c'est ainsi que nous nous jaugions, inspectant les expressions de l'autre. Il s'agissait d'un vampire à principes, rigides, qu'il dit défendre âprement au dépit de sa propre image mais il ne semblait comprendre...
J'ai vécu ces années où les guerres faisaient rages, poussant beaucoup d'humains et de vampires dans les pires débauchent tandis qu'un petit nombre tentait de défendre leurs couleurs. Ainsi je dus me battre à de nombreuses reprises mais en comprenant une chose :
La Guerre fait naître le conflit durant lequel blessures sont infligées. C'est sans doute à cause de cela que mon esprit devint borné par l'âge et les épreuves. Cependant toutes choses à une fin pour qu'il y ait d'autres débuts, en cela je m'attendais à une fin mortelle pour ce duel, ce à quoi je fus habitué. Malgré cela j'étais reconnaissant que ce Barde Sanglant fasse le nécessaire pour nous garder entier pour la suite du tournois. Je penserais à faire la même chose pour lui si cela est nécessaire. Alors que mes pensées bercent mon corps figé je me souvins d'une requête que je devais lui présentais : un exemplaire de ce livre, l'Art de Péter.

Aussi je me redressais après avoir échanger quelques mots avec Smyrne et me dirigeais dès à présent vers le trio rieur. Je portais encore les vestiges de mon armure ainsi que mon heaume alors que je posais une main sur l'épaule de Turmac. La nouvelle venue eut le réflexe de prendre sa francisque à la main tandis que Le barde se retournait les yeux grands ouverts.


"Je vous remercie pour intervention Barde Sanglant bien que votre surnom ne me semble pas, dans cette situation si approprié. Aussi je m'excuse de mon comportement rustre mais reconnaissait que l'exaltation obscurcit la raison au même titre que la colère. Sinon je me présente enfin à vous pour formuler une requête..."

Turmac était d'autant plus surpris que je portais toujours le casque noir, rendant mes yeux invisibles bien que le poids qu'ils exerçaient sur mon interlocuteur soit réel et tangible. Je reprenais la parole avec une voix unie afin de montrer que je maîtrisais mon calme et que je n'avais pas d'intention belliqueuse.

"En effet à mon arrivée dans l'arène vous étiez en plein combat, aussi je me suis rendu compte que vous étiez en train de lire un ouvrage au titre fort prometteur. Je suis intéressé par l'Art de Péter, il me semble que se soit un livre des plus... déconcertants."

Cryzer ne semblait pas sûr du nom des prochains combattants, aussi il demeurait debout et immobile au centre de l'arène. Il était en pleine réflexion...

Bon maintenant que les ploucs ont dégagé, les dames vont pouvoir combattre. Luciana, Evangéline, avancez-vous s'il vous plaît!

Il se retourna et se dirigea vers les gradins.
Il s'arrêta, se re-retouna, l'air un peu gêné:

"Merde j'ai oublié un truc: en fait le but n'est pas de vous tuer, et le perdant d'un combat n'est pas éliminé. Tout se jouera après. Bon ok je peux pas m'empêcher de vous dévoiler la suite: demain soir se jouera la manche par équipes! Pis tant qu'on y est, voilà les équipes:
Le baladin et moi, le barde et la gagnante de ce combat féminin, le mec en armure avec l'autre mec qui est mort lamentablement et la perdante du combat à suivre. Bon d'accord ils sont trois mais ça devrait pas être trop dur pour les autres quand même...
Bon voilà moi je préfère pas rester là, je sens que deux excitées vont tout détruire.



trop aimable, je n'acceptais qu'avec difficulté qu'il parle de moi ainsi que de Smyrne de cette façon. Ici il y a de tout, des idéalistes ainsi que des tendres de la parlote. Ensuite une équipe de trois ... je ne savais pourquoi mais je sentais mal ce plan car il devait penser que je ferais office de baby-setter à cause de mon âge, un jour il faudra que je lui explique. Enfin il parle du premier perdant sachant qu'il semble s'être volatiser, en effet je ne le trouve nul part...

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Firunbel" (07.06.2008, 12:27)


38

08. 06. 2008, 16:46

Le sommeil n'était que rarement un état de réel repos pour moi.
Le Lieutenant qui ne cessait de parler et là, Terpsichore qui me faisait la morale dans ce monde onirique qui s'ouvrait à moi lors de mon sommeil.
Non content de s'en prendre à mon enveloppe physique, il fallait en plus cet Incarnat me harcèle dans mon propre esprit.
A la lisière de mon âme, j'entendais la voix de mon adversaire qui me parlait sans que je le comprenne.
Sans ménagement, le Musicien des Nuées me tira des bras de Morphée.
Nauséeux, je m'éveillais. Mes blessures me lançaient et je n'avais pas le courage ni l'énergie nécessaire pour jour un air occulte sur mon violon.
Aussi me contentais-je de taper la mesure sur mes cuises et de siffler les notes. Le sortilège en perdait en puissance mais il garda son efficacité, mes blessures commencèrent à cicatriser parfaitement mais il faudrait encore un certain nombre de mesures pour que je sois en état de combattre à nouveau.
L'organisateur déclara des groupes et je me retrouvais avec lui.
Je ne savais si je devais être heureux ou pas pour mes prochains duels. J'attendais aussi le match entre les deux jeunes femmes.
Terpsichore m'avertit qu'il avait demandé à Erise de m'apporter de nouveaux vêtements et des lames neuves. Faire le reste du tournoi avec une dague et des couteaux de jets aurait tenu du suicide...
Il ne me restait plus qu'à être patient...

39

08. 06. 2008, 17:07

"Merde j'ai oublié un truc: en
fait le but n'est pas de vous tuer, et le perdant d'un combat n'est pas
éliminé. Tout se jouera après. Bon ok je peux pas m'empêcher de vous
dévoiler la suite: demain soir se jouera la manche par équipes! Pis
tant qu'on y est, voilà les équipes:

Le baladin et moi, le barde et la gagnante de ce combat féminin, le mec
en armure avec l'autre mec qui est mort lamentablement et la perdante
du combat à suivre. Bon d'accord ils sont trois mais ça devrait pas
être trop dur pour les autres quand même...

Bon voilà moi je préfère pas rester là, je sens que deux excitées vont tout détruire.
des équipes...moi...un chevalier en armure débrailler...une perdante.... génial donc aurais-je été repérer? surement. Prenant mon courage a 2 mains je rabaissait mon capuchon et observait les demoiselles qui de toute évidence n'ont pas vraiment compris qu'elle devait SE BATTRE!!!

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09. 06. 2008, 20:08

Notre Turmi national nous avais encore un numéro de grand sentimental, tout finissait bien dans le meilleur des mondes. Youpi youpi. Mais je gardais étrangement un goût amer dans la bouche. Je ne savais pas trop pourquoi, mais j'étais travaillée par toutes ces belles paroles. Trop jeune pour comprendre certaines choses, j’étais tout de même persuadée d’une chose : on pouvait bien être vampire et ne pas être qu’un monstre assoiffé de sang. Beaucoup de vampires se considèrent comme seuls à se rendre compte de la bestialité de l’espèce de la nuit, et comme les seuls à en être attristés. Alors, qu’en réalité, seuls les « nouveaux nés » non encadrés sont pour le moins brutaux voire barbares. Évidemment, certains anciens ne sont pas mieux, et même peut-être encore plus atroces, mais beaucoup quand même, voudrait voir la caste des vampires, non pas un groupe despotique et sans foi ni loi, mais comme une noble espèce. Seulement voilà, l’orgueil hérité des humains empêche que l’on voie les choses comme il faut, en général. Donc, nous restons comme des imbéciles à nous taper joyeusement sur la caboche, pour oublier que nous sommes parfois (tout est relatif) des abrutis finis si je puis me permettre.

Enfin bref, tout le monde revenu dans les gradins, je rejoignis Lucia et le barde sanglant, lâchant mon ptit commentaire dans le genre de celle qui trouvait ces beaux principes foireux. On faisait sûrement un peu tâche d'ailleurs avec nos plaisanteries et nos rires, les deux membre du Trillium fumant tranquillement, alors que nous étions censés être dans une arène, avec pour but de rétamer tout le monde. Mais bon, le combat, le sang et la violence ne font pas tout, et le temps passait sans que rien de particulier ne se passât. Enfin bref, le temps que l'organisateur percute et se bouge un peu le train, on avait encore le temps.

Je sentis soudain d'où venait ce poids qui m'oppressait depuis quelques minutes déjà. Un regard pesait sur ma nuque, j'en étais soudain certaine. Je braquai mon regard sur la foule (si on pouvait appeler ça une foule... les groupes de spectateurs avaient beau avoir grossit, on était loin d'avoir tout un peuple venu nous voir combattre), et aperçus celui qui semblait porter le nom de BloodLovin. Lui qui durant son combat était si nonchalant paraissait soudain bien sombre. Son regard semblait pourpre, et sa capuche rabattue permettait à la lune d'éclairer de sa pâle lueur son air sinistre. Il nous regardait, perdu dans d’obscures pensées, absorbées par de nébuleuses réflexions dans les sombres ténèbres de cette nuit glacée ( ;) ).

Soudain, Lucia me secoua vivement par l’épaule, ce qui avec elle, équivalait à frôler la luxation de l’épaule quand elle était en forme. Apparemment, il fallait se magner le train pour aller combattre. Je grognais en instant contre cet enquiquineur d’organisateur qui me paraissait franchement louche, à passer comme ça en dernier et à former des équipes plus que douteuses. Ce gars-là avait l’air d’un bel arnaqueur, d’un gros profiteur, et ça me tapait sur les nerfs. Il avait intérêt à ne pas me les broyer menues celui-ci, parce que sinon ça allait mal finir pour lui, vu que ce genre de personnage m’était tout de suite antipathique.

Bon, il était temps de se bouger un peu, et de s’amuser. Surtout que, par-dessus le marché, me retrouver contre Luciana n’était pas forcément une aubaine, niveau chance de victoire je parle. Mas bon, je me dis que je n’étais pas forcément là pour gagner, mais principalement pour éviter de me tirer une balle en argent dans le cœur pour avoir passé une nouvelle nuit de profond ennui, tout en sachant toute fois que, l’affrontement entamé, mon côté acharné et très compétitive me ferait raisonner bien autrement. Je tirai de mes cheveux retenus jusqu’alors en chignon mes huit longues aiguilles en acier, que je glissai dans leurs fourreaux respectifs creusés dans le cuir de mes mitaines au niveau des phalanges. Très pratique pour parer les coups et donner des coups de poings au corps à corps. Plus efficace en tout cas qu’un simple poing américain qui était bien plus lourd mais tout aussi solide. Je sortis également de leur nid plusieurs longs voiles, blancs, mousseux, diaphanes, semblables à de vaporeux doigts élancés et fantomatiques, que je fixai, à leurs places habituelles. Bien que préférant la victoire, quitte à faire dans le « radical », j’aimais la beauté des combat, et deux trois accessoires, bien que sans pouvoir ni effet particulier, ne pouvaient être refusés. Surtout qu’ils ne présentaient pour l’instant aucun désavantage que je n’eusse repéré et réglé. Pas la peine de tirer dessus par exemple, ils se détachaient aussi facilement que des feuilles mortes à la moindre traction trop forte.

J’avais hâte de tester mes arabesques laiteuses sous cette lumière nocturne particulièrement belle et opalescente. Je m’avançai donc, aux côtés de mon adversaire, qui avec son énorme francisque, me faisait tout de même froid dans le dos. Cette fille serait toujours un mystère pour moi, autant dans son apparente indifférence et désinvolture que dans sa profondeur cachée. Combattante émérite, je savais qu’elle ne me ferait pas de cadeau à cause de mon joli minois, même en lui faisait mon fameux air de chien battu sous la pluie battante. Cela promettait d’être rudement intéressant, et follement divertissant.

Après avoir bien fait poireauter tout le monde, nous nous retrouvâmes enfin dans l’arène, attendant le signal du départ, qui vint très vite, compte tenu du fait que Cryzer en avait plus qu’assez d’attendre et de trépigner sur place comme un cheval sur la ligne du départ. Dégainant tranquillement mes chères lames de leurs fourreaux ciselés, j’adressai un sourire éclatant à la grande rousse qui me fixait, quelque vingt mètres plus loin, appuyée nonchalamment sur le manche massif de son arme, son cigare toujours dans le bec, et lui lançai, toute joyeuse, avec l’air de gamine que j’aimais tant afficher, sans trop savoir pourquoi d’ailleurs, dès que l’occasion se présentait :

- À toi l’honneur Lucia ! Ton gros joujou, j’ai pas envie de me faire mal si je trébuche dessus ^^
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Evangéline" (10.06.2008, 20:35)