J'avais, à l'époque, écrit un RP par chapitre... Aujourd'hui, j'ai mis ce projet et cette histoire à la poubelle... Pour me concentrer cette fois, sur un récit plus long, détaillé et conté. J'ai garder quelques idées (piocher dans diverses histoires et récits... Mais que je vais adapter à ma sauce) et je vais les développer plus longuement ici, dans cette histoire qui sera... bien plus longue. (pas moins de 15 pages word pour le chapitre 1...) Je vous laisse lire et, j'espère, apprécié cette histoire...
Je ne posterai que par 4 ou 5 pages... Pour laisser le temps de la lecture et les réactions de se faire. En vous remerciant, et vous souhaitant bonne lecture...
Chapitre
premier :
L'éveil.
Les bombes fusent tout autour du cimetière. Ce cimetière oublié. Il y a bien longtemps que plus personne ne s'y rend. Encore que... C'est àsupposer qu'il resta quelqu'un pour s'y rendre. Ce massacre de bombes et d'infanteries avait bien détruit la population de cette terre... De mini-gouvernements s'étaient auto-proclamés... Divisés en petites factions...
Les guerres se déclaraient par-ci par-là. Les rares avions et armes étaient un luxe. Acquis dans la dureté... Prostitution, ventes sous cape des catins, des esclaves, revente de métaux, le fer surtout, qui avait son propre cours monétaire.
Les gouvernements qui s'élevaient, n'étaient somme toute que très fragiles. Souvent, un s'élevait, puis le lendemain s'écroulait. Meurtre, assassinat, coup d'état, révolte... On en passe et des meilleurs. Tout cela ne montre qu'à quel point ces systèmes étaient fragiles et instables.
Ce cimetière, disait-on, était à l'abandon. Trop de tombes y étaient, et le croque-mort avait depuis longtemps déserté son poste... Par pure croyance disait le reste des citoyens du bourg et d'autres, moins croyants, disait que le Mal régnait en son sein.
Qu'en était-il réellement ? Très peu savait, que dans les catacombes, un groupe de chercheurs sévissaient. Ils recherchaient l'Arme. Cette Puissance absolue... Qui donnerait le pouvoir également. Mais ils n'y parvenaient pas. Et leur gouvernement, qui était en place depuis un an maintenant (un vrai record, très peu y parvenaient), les pressaient.
Châtiments corporels, mentaux, tortures... On aurait du mal à imaginer... Même à croire après description de ces châtiments. Mais les chercheurs s'y étaient accoutumés. Ils n'avaient qu'une solution. Falsifier les résultats, et garder les vrais sous clefs. Oui, il y en avait plusieurs, les rapports divisés en plusieurs morceaux. Mais l'un d'eux, avait une solution... Il avait payé un espion... Cher... Très cher... Tout son fer, toute sa paie de deux années y était passée... Ainsi que sa femme... Quelle douleur ce fût pas pour lui de savoir à quels supplices sa femmes a du se livrer... Mais cela
valait le coup. Il se promit de ne jamais plus avoir à lui subir cela. Elle, ni quiconque de ses êtres chers, après avoir trouvé la solution. Il travaillait de son côté, jour et nuit. Il ne ferait part de rien aux autres chercheurs, estimant qu'ils n'avaient rien payés, rien déboursés d'assez cher, pour que cela vaille la peine d'être partagé avec eux.
Il était proche, il le savait. Il ne lui restait qu'à convaincre le Maître de lui donner un peu de fer pour trouver la molécule qu'il lui fallait pour terminer son travail. Mais le Maître était avare, et n'autoriserait pas un prêt si haut à un seul chercheur... Il ne pouvait pas lui demander sans mettre au moins deux de ses collaborateurs dans la confession. Mais il ne pouvait pas. Sa morale, son avarice personnelle ne le lui permettrait pas un tel affront, une telle insulte pour sa famille.
Il ne devait pas hésiter. Il ne pouvait pas. Il lui faudrait mander audience à la tombée de la nuit. Il avisa les rapports de son espion. S'ils étaient vrais, l'audience lui assurerait une place aux côtés du Chef. Mais il ne visait pas la place. Il visait la liberté.
La nuit tombait. Le vent glacial de cet hiver nucléaire soufflait. Le soleil ne faisait plus que de rares apparitions et disparaissait aussitôt pour ne plus revenir que quelques jours après. Certains météorologues avaient tenter de calculer les moments d'apparition, pour se défendre... Mais ils n'avaient jamais réussi qu'à estimer une fourchette de 1 à... 3 jours. Très grosse fourchette, qui posait souvent soucis. Mais on avait pris l'habitude de sentir venir les moments d'apparition de l'astre solaire.
On lui vouait même un culte dans les petites castes sous celles des gouvernements.
Le soleil apportait réconfort, chaleur et sécurité... Il chassait Vampires et Lycaons. Non, vous ne rêvez pas, j'ai bien parler de Vampires et de Lycaons. Tous deux étaient apparus après la Troisième Guerre. La plus meurtrière. La plus grande de toutes.
Mutation génétique, mélange des croyances... Elle a chassé les plus faible et fait ressortir les plus forts... Les Vampires, terrés dans les caveaux, ont subi les radiations... Et tous ont mutés... Surpassant ceux de leur espèce qui n'en avaient pas subis les effets ou y étaient restés insensibles. Ils se sont imposés. Certains même étaient chefs d'un des mini-gouvernements. Ceux-ci étaient les plus prospères d'ailleurs... On ne comprenait en rien pourquoi ni comment. Mais leur pouvoir semblait absolu. De plus, ils n'usaient jamais de leur fer pour la guerre. La plupart, s'entre-tuaient, s'entre-dévoraient, mais n'utilisaient jamais d'armes très développées. Préférant même les épées, les étoiles ninjas. Certain allaient même parfois à utiliser les armes à feu, bien qu'ils restaient rares.
La prospérité dont ils souffraient, si on pouvait dire, était sûrement due à cela. Aucunes dépenses superflues : que les
espions et les ressources nécessaires à l'agrandissement de leurs quartiers.
Leurs guerres se faisaient entre eux. En clan ou seul à seul. Le seul sang qui coulait, était celui des Vampires. Pas d'esclaves, pas de catins, ni de fantassins. Que le fracas des armes, les coups de feux et tout autres .
Quant aux Lycaons, nul ne savait. Il ne s'agissait que pures spéculations des paysans et autres petits esprits du peuple. Certains disaient qu'ils étaient nés de la croyance populaire, saisissant une opportunité dans l’hiver nucléaire pour sortir de leurs trous comme les Vampires. D'autres disaient qu'il y avait eu une brèche temporelle, et qu'ils étaient arrivés d'un autre Âge. Et bien d'autres histoires, plus délirantes les unes que les autres. Mais tous s'accordaient à dire que seuls les Lycaons eux-mêmes connaissaient la vérité vraie.
Le chercheur se rendit donc d'un pas pesant vers le « château », ou ce qui pouvait y ressembler. Le chef préférant mettre ses
« concitoyens » dans l'aisance, plutôt que lui. Au seul but de les manipuler bien entendu... Des sujets heureux étaient moins enclins à se rebeller, à tenter de réaliser des coups d'état. Il était en vue. Même si la masure n'était pas très haute ni grande, on distinguait qu'elle se sortait du lot de maison dans le quartier.
Une maison haute en couleur... Dorures, statues imposantes, quelques trophées de chasse du chef Vampire. Mais surtout... Des gardes, armes aux poings, guérites, barbelés, bris de verre au-dessus des murets... Une seule entrée. Un registre... Mais le chercheur savait comment contourner ce dernier point. Le garde le somma de stopper sa route. Il se fixa, et attendit que le garde vienne à sa hauteur.
D'autres gardes en appui sur les différentes places pouvant l'être.
- Votre nom ?
- Lectius. Chercheur au nom du Maître.
- Secteur d'activité et motif de la visite ?
- Le cimetière. Je viens pour le compte rendu de la journée.
Le garde allait faire demi-tour, la vérification d'usage effectuée. Mais Lectius rajouta :
- Je demande audience privée auprès du Maître également.
- Motif ? Répondit le garde très surpris d'une telle requête d'un chercheur.
- Personnelle. J'ai une requête à formuler. Cela ne prendra que cinq minutes au Maître, et un oui ou non me sera suffisant, le temps du Maître est précieux, je ne veux le gâcher en rien. S'il n'en a pas, je repasserai.
Le garde tourna les talons, et se dirigea vers le garde au registre dans la guérite. Tous deux semblaient perplexes. Les chercheurs étaient connus pour ne pas vivre dans la pauvreté et dans la vétusté. Et il était rarissime d'en voir un mendier audience auprès du Maître. Mais il y avait un créneau possible pour Lectius et il ne gênerait pas le Maître qui débuterait la soirée à peine.
Il fut introduit dans la masure, installé dans un siège, dans une pièce luxueuse, mais pauvre contrairement au reste de la maison. Deux portes présentes seulement : celle où l'on entrait, et celle qui conduisait face au Maître. Il faisait bon dans la pièce, mais sec. Technique pour mettre la personne qui attend dans l'angoisse et la méfiance. Il n'y avait que deux sièges. Le Maître n'autorisait qu'une délégation de deux personnes grand maximum. On ne savait pas pourquoi. Il était plutôt... Bien entouré.
La porte s'ouvrit, le Maître allait le recevoir. Lectius se remémorait les rites qu'avaient instaurés cette étrange personne. Ne pas regarder dans les yeux, saluer en se penchant légèrement vers l'avant, attendre avant de prendre la parole, toujours garder les yeux vers le bas, mais se montrer droit et serein. Il n'y avait pas de rapport de Maître à servant, du moins rarement. Il ne regardait personne dans les yeux, nul ne savait pourquoi.