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14. 05. 2008, 12:31

[RP, Personnel] Baron Cimetière.

- « Joker ou vérité ? »
- « ..Joker »
- « alors tu doit avoir un gage »

Zoé devint toute rouge et baissa les yeux devant les rires aigues de ses 2 sœurs. Elle été la plus petite et, à 9 ans, la plus timide des trois. Surtout lorsqu’il s’agissait de se raconter leur secret intime. Leur bêtises, leur rêves.. et puis l’amour. Elle se sentait vite bête et ridicule. Elle savait qu’elles lui parlerai du jeune Will. Elle préférait un gage. Aussi sale et stupide soit il.

« Tiens, comme par hasard.. » dit Sophie en mettant son index sur la bouche et papillonnant des yeux. Elle connaissait parfaitement sa soeur.

" Alors qu’es que tu pourrais faire pour nous ? "
" Je sais ! " Sophie fouilla sous le lit où elles été couchées, et, au milieu des peluches, sortit un grand livre marron. Les 3 visages roses se penchèrent dessus.
" Tu vas devant la glace de la salle de bain et du dit trois fois le nom de Baron Cimetière"

" Ne vous couchez pas trop tard les filles "
" Oui papaaa "
Le père s’été immobilisé dans l’escalier avec un grand sourire. Elles lui rendirent toutes les trois, puis il monta dans sa chambre. Un fois qu’il disparu, les deux visages se tournèrent vers Zoé.
" C’est quoi ces histoires encore " s’énerva Zoé en faisant les grosses joues et se cachant derrière Poncho, son ours bleu.
Sophie tourna les pages: " Regarde c’est dans le livre que maman nous a envoyé de la où elle travaille."
" C’est un recueil de conte vaudou " précisa Pauline.
" Si tu dit 3 fois le nom du Baron Cimetière devant un miroir, expliqua Sophie, il apparaît pour punir les vivants de leur offense aux morts."
" C’est n’importe quoi d’abord " souffla Zoé en essayant de garder un minimum d’assurance.

" Hé bien vas y, alors.. " Pauline lui tendit le bougeoir avec un grand sourire.

On aura beau inventer les jeux de société les plus accrocheurs, les jeux vidéos les plus perfectionnés.. le jeu universel qui traversera les ages, c’est de faire peur à sa petite sœur. Zoé se recacha derrière Poncho, son fidèle chevalier, toujours là pour la protéger de ses peurs de petite fille. Sophie pris un air malicieux et leva les yeux au plafond: "à moins que tu préfère nous parler de Will…"

Elle savait très bien si prendre avec sa sœur, car, derrière cette petite bouille timide se caché un esprit de contradiction aiguisé et une certaine fierté qu’il fallait savoir titiller. Zoé attrapa le bougeoir, sauta du lit et se dirigea vers la salle de bain en faisant traîner Poncho derrière elle. Ses deux sœurs la suivirent du regard en retenant leurs rires. Zoé s’arrêta devant la porte de la salle de bain une seconde. Elle tourna la tête vers ses sœurs, mi-gênée mi-vexée, et lança un « Vous êtes trop bête » maladroit avant de rentrer dans la salle de bain. La porte en bois se referma à moitié derrière elle.
Elle s’avança devant le grand miroir du lavabo et posa le bougeoir sur le rebord. Elle se regarda un moment. Ses grands yeux bleues vitreux, ses cheveux blond ors ondulés jusqu’aux épaules, sa peau rose livide, son nez de cléopatre, sa robe de nuit blanche à dentelles et ses joues un peu rondes qui lui rappelées qu’elle été encore une petite fille. Ou, du moins, la plus petite des trois filles de la maison.
Elle resserra Poncho contre elle et… CRAK !

Elle sursauta d’un coup et tourna sa tête apeurée vers la porte. Deux rires qu’elle connaissait bien sortir de derrière.

"Arrêtez c’est pas marrant ! Vous êtes vraiment trop bêtes ! "

La voix étouffée de Pauline raisonna derrière le bois de la porte : « Oh, c’été pour rigoler Zozo, allez fait ton gage et après c’est à moi de répondre. » Sa voix se faisait rassurante. Une voix qui savait calmer le jeu toujours au bon moment, une voix de grande sœur.
Zoé baissa ses grands yeux puis les tourna vers la grande vitre froide du miroir et prononça :

" Baron Cimetière, Baron Cimetière, Baron Cimetière."

####


La porte s’ouvrit et la lumière fendit l’obscurité pour éclairer une chaise et une table nue au milieu de la pièce avec une vieille valise en cuir noir posée dessus. Le type entra la main collée sur un flingue dans sa poche, et des gouttes de sueurs le long de ses tempes. Je laissai se dessiner sur mon visage un sourire tranchant comme un rasoir. Ses yeux me repérèrent dans l’obscurité, assis confortablement dans un fauteuil de l’autre coté de la table. Il s’avança précipitamment jusqu'à la table et s’assis sur la chaise en bois. De toute évidence, il voulait en terminer rapidement.

" Le pognon ? "

" Dans la valise."

Sa main gauche glissa jusqu'à la valise. La lame ne fit aucun bruit dans l’air avant de venir planter sa main sur la table. Son visage se durcit d’un seul coup d’horreur face à la douleur et à la vision de sa main clouer par une lame de poignard. Il se mit à respirer bruillament.

" Mon cher vous manquez cruellement de patience et de tact. Avez-vous la pierre ?"

Sa main libre tremblante se glissa dans la poche de son pantalon, son visage, figé par la peur et la douleur, ressemblait de plus en plus à celui d’une gargouille de pierre. La beauté de l'etrange et la laideur du pathétique. Il lâcha sur la table la pierre translucide qui roula jusqu'à moi. Je la mis à la lumière de la nuit pour l’observer.

" Magnifique "

Elle fera merveille une fois sculpté en crâne et disposé sur une canne.
Je la rangai dans l’intérieur de ma veste et retirai le poignard de la table. Il regarda sa main sanguinolente sous toutes les coutures pendant quelques secondes, laissant couler les gouttes de sang le long de son bras puis sur la table, avant de saisir la valise de sa main encore intacte et de partir comme il été venu. Je le laissai s’enfuir.

Même si ses hommes sont des minables, l’Exécuteur de Hong Kong possède les meilleures pierres du marché mondial et le cinquième de la pègre chinoise. Je sais que je pourrai toujours me fournir chez lui, je sais que je pourrai sortir et me balader dans les quartiers les plus mal famés de la ville sans même risquer qu’on me refuse du feu, je sais que je pourrai même égorger quelqu’un dans la rue et qu’il mentirai tous pour moi, car je suis un de ses client. Et, qui plus est, un des plus fidèle. Et les client de l'Executeur sont sacrés. J’ai toujours apprécié chez les asiatiques ce point d’honneur qu’ils mettent à tenir comme sacré la fidélité des plus faibles. Le culte du sacré, c’est en quelque sorte une tradition chez eux. Et force mes de reconnaitre que ca offre un certain confort en tant que client. Et un point commun en tant qu'individu.
L’odeur du sang sur la table éveilla un peu mes sens. Il se mêla peu à peu à l’odeur fraîche de la nuit asiatique et me sortit de mes rêveries. Je me levai, saisi ma canne et remis mon chapeau. Il été tant de rentrer, et d’aller fêter cette nouvelle acquisition.

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Une sirène retentie dans la brume du port au moment ou l’inspecteur Brown écrasa sa clope. [Coming soon]

Ce message a été modifié 5 fois, dernière modification par "Dysmenorrhe" (16.05.2008, 10:19)


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26. 06. 2008, 19:30

Une sirène retentie dans la brume du port au moment où l’inspecteur Brown écrase sa clope. Les camions de flics sont garés en cercle sur le port depuis un bon moment. La zone est bouclée. Le gros paquebot s'enfonce en hauteur dans les brumes comme un géant de fer qui rêve. Les gars du labo sont arrivés, et tout le monde n'attend surement plus que lui à l’intérieur.
Le boulot d’inspecteur, c’est essentiellement d’enregistrer. Les sons, les paroles, les visages, les faits. On doit rentrer dans une maison juste quelques secondes pour poser deux, trois questions et pouvoir dire en sortant de quelle couleur sont les poignées de la table de la salle de bain, si le locataire boit du thé ou du café et la marque de PQ qu’il utilise. En somme, on est des dictaphones humains. C’est le quotidien. Mais des fois il est aussi attirant qu’une démangeaison grattée et on est prés à tout pour l’oublier. Les dictaphones aussi font des cauchemars.

On a beau repousser, y’a un moment où il faut se décider. Il mets ses mains dans les poches de sa veste et rejoins les voitures. Ses pas font grincer le petit ponton jusqu'aux entrailles du monstre. A l’intérieur, les couloirs étroits sentent la sueur, la marée et le vieux plastique. Vous rentrez sur un bateau, vous avez beau être encore au port, vous êtes quand même dans un autre monde. Les craquements du bateau vous le rappel à chaque secondes.
L’inspecteur se faufile au milieu de toutes les professions qui font la police anglaise du 21 ème siècle. Scientifique en combinaison blanche intégrale, simple flic preneur de notes, sécurité… La porte qui donne sur la pièce du crime est à quelques mètres. On la repère vite car tous ceux qui sont à portés ont un mouchoir sur le nez, excepté la police scientifique. Ces gars sont insensibles. Les yeux aussi expressif qu’un périscope. Des yeux de camé. Mais là c’est pas l’héroïne qui leur lessive le regard, mais plutôt une vie entière à voir de la bidoche humaine dans toutes les situations possibles.
L’odeur se fait de plus en plus forte pour devenir insoutenable une fois devant la porte. L’inspecteur fait une pause pour se mettre un mouchoir sur nez puis jette un regard au chef des « blouses blanches » qui semble perdu dans ses papiers. Ce dernier lève finalement les yeux pour lâcher un :

- « C’est bon vous pouvez y aller, on a fini. »

Courage c’est que le cinquième du mois. Brown se glisse entre les deux gorilles et enjambe le pas de la porte. L’odeur forte lui prend la gorge à travers le mouchoir. La gamine est de type asiatique. Elle doit avoir dans les 20 balais. Elle est pendue au plafond par une corde qui lui tiens les bras dans le dos et le cou. Elle est nue, a une entaille nette en demi-cercle sous chaque sein, et plus de bassin ni de jambes. Son corps s’arrête sous son nombril, le reste a été arraché. Un boyau lui sort du ventre pour s’enrouler parterre dans la couche de sang et de viande pourpre et violacée qui recouvre tout le sol de la pièce. Un bâillon s’enfonce entre ses dents. Des traces de sel séché forme deux marques blanches sur ses joues qui indiquent qu’elle devait être vivante pendant la "séance". Ça, c'est ce qui vous saute en premier aux yeux (et aux narines). Ce qui marque tout de suite après, c’est les centaines de petits objets qui descendent du plafond, pendus à des ficelles jusqu'à un quart de la hauteur de la pièce. Des plumes noires, des bouts de bois sculptés, des figurines, des dents sales, des petits os, des cheveux tressés, des lanières de cuirs.
Brown sort de la salle. On le regarda comme quelqu’un qui affronte un cancer.

-"Joli ce coup-ci, n’es pas ?" tenta le scientifique à lunettes.

-" Je sais pas comment vous faites pour rester enfermé ici. J’ai besoin d’aller respirer dehors. "

La cigarette crépita entre les dents de l’inspecteur. Son regard se perdit un moment dans le brouillard matinal de l’horizon puis descendit dans l’eau entre la coque en fer et la berge du port en grosse pierre taché du vert noir des algues séchées. Vu de l’extérieur, on n’aurait put dire s’il réfléchissait ou s’il essayait désespérément de penser à autre chose.

-" Chef.. on veut vous voir. C’est l’armée... "

La voix de Peter, son jeune adjoint, le tira de ses pensés. Deux types habillés en costume noir été planté comme deux colonnes de pierre devant la porte. Un brun à la mâchoire carré et blond clair à la peau livide.

- " Inspecteur Brown ? Nous prenons le relais sur cette affaire. Désolé j’ai oublié de nous présenter.. je suis le sergent-chef McGuire et.. "

- " Inutile de vous présenter Sergent, en fait j’attendais le moment de votre venu, et pour tout vous dire, vous êtes en retard.
Après tout ce n’est que la 5 éme "affaire", si on peut encore appeler ainsi ces scènes de boucherie, que l’armée décide de prendre en main, n’es pas Colonel Finnstone ? "

Le blond au costume noir laissa échapper un sourire qui dévoila une arrogance non dissimulée teinté d'autosatisfaction. Sur chacun des cinq massacres qu’il y eu sur un des gros porteurs du port, l’armée récupéra l’affaire et mis son monopole sur les rapports des légistes, les témoignages, les relevés divers et variés etc.. et le tout fut scellé sous le tampon magique du secret défense. Et chaque fois le colonel Finnstone, un beau blond au regard froid d'insecte et au sourire moqueur, a été envoyé, accompagné d’un second pour lui porter les valises. Ce type, beaucoup trop pale pour être tout à fait vivant, lui donné des frissons dans le dos.

- " Je ne vais pas vous retenir plus longtemps messieurs, vous connaissez la procédure aussi bien que moi. Vous trouverez le légiste en chef pas loin du cadavre, comme toujours. »


Brown s’adossa contre sa voiture et vida son gobelet en plastique de café. A prés tout qu’ils se démerdent. Il pris une cigarette avant de tendre le paquet à son adjoint.

- " Vous savez quoi Peter, y’a quand même un truc qui me choc.. "

- " M’en parlé pas chef, j’ai rendu trois fois mon café quand j’ai vu la gamine. J’ai comme l’impression d’être un nouveau-née qui découvre la beauté du monde. "

- " Non, je ne vous parle pas de ça Peter.. mais des murs."

Devant le regard perplexe de Peter Brown enchaina :

- "Que personne n’est rien entendu peut s’expliquer par le fait qu’il n’y est aucune giclée de sang sur les murs, ce qui voudrait dire, aucune violence brutale. Tout a coulé en douceur.
Par contre, ce qui m’intrigue vraiment c’est toutes ces tripes et cette viande sur le sol. Une gamine de 20 ans ne peut pas contenir autant dans son ventre.. "

- " Justement chef, regardez ce que les gars on trouvé dans les placards. J'ai malencontreusement oublié de donner sa au gars de l'armée tout à l'heure""

Il sortit une pochette de photos de sa veste et la tendit à Brown.

- " Il y a donc bien deux cadavres."

L’énorme tête de l’homme noir été posée sur une des planches de l’armoire exigüe, typique des chambres de bateau. La lumière du flash faisait briller son monocle d’un éclat blanc. Son autre œil reposé sur la planche. Ente ses mâchoires une énorme pierre brillante avait brisé toutes ses dents en graviers blanc-jaune et s’enfoncée dans sa bouche béante, suintante de salive mousseuse et de sang comme dans une plaie obscène.

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Ce message a été modifié 9 fois, dernière modification par "Dysmenorrhe" (30.03.2009, 13:54)


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22. 07. 2008, 20:03

L'homme entra dans le bureau. Un rideaux de perle derrière la porte trahit sa présence. Elle leva son regard de son bureau et le fixa d'un air impassible.

- "Vous désirez?"

- "Je cherche le Dr Bérénice "

-"C'est moi-même.."

- "Voila Docteur.." Ca voix se fit tâtonnante comme une seringue qui cherche le bon endroit pour percer la veine.

-"Je suis venu vous voir car j'ai quelques questions à vous soumettre par rapport à vos recherches sur les différents cultes vaudous.."

-"Vous trouverai tout mes travaux en consultation dans la grande bibliothèque au deuxième étages monsieur, je n'ai que peu de t.."

-"J'ai lu tout vos livres Docteur.." Son ton se fit plus déterminé. Il semblait sortir d'une profondeur lointaine, teintée de trouble et de gravité. Elle eut une instant comme l'impression d'avoir affaire à un homme lui annonçant un grave accident.. le décès d'un enfant, une maladie grave..

-".. et je vous félicite pour vos travaux, mais mes questions sont précises et attendent une réponse à leur hauteur."

Elle se résigna à saisir ses lunettes pour les poser sur le bureau et se frotta les yeux. Décidément certain étudiant prenent trop à cœur leur travaux.

- "Bon allez-y mais faites vite"

-"Que pouvez vous me dire du Baron Samedi?"

-" Et bien, dans la hiérarchie, dans la mythologie vaudous il est le Loas de la mort, chef des Gédés et symbolise également les excès voire, selon certain, la part animal de l'homme, bien que je trouve cette vision très "occidental" et découlant directement d'un mode de pensée prétentieux et totalitaire née, lui-même, de la "philosophie grec" de nos pères.
Son origine se trouve, selon moi, plutôt dans l'histoire de l'esclavage et des peuples exilés. Il symbolise le deuil et leur souffrance suite à l'exil. Cette idée d'associer la fête et le deuil choque la plupart des esprits "chrétiens", mais elle est également présente en Afrique, et dans les quartiers "noirs" d'Amérique du Nord et de la Louisiane.
Il est généralement représenté par une tête de mort ou une croix. On trouve également sur ses représentations des bouteilles de rhum et des phallus dressés. Si vous voulez une idée du personnage plus accessible on pourrai aller jusqu'à faire un rapide parallèle, toute proportion gardée, entre lui, l'ancien dieu Pan de la mythologie Greco-romaine et le culte Mexicain de la Santa-Muerte. Mais vous trouverai tout ça dans des ouvrages. J'espère que vous n'êtes pas venu pour des questions aussi banales."

- "Ce qui m'intéresse, c'est justement l'origine d'un tel culte. Et pourquoi vous avez axé vos recherche sur ce point."

Elle eu un léger sourire qui le mit en confiance.

- "Et bien, voyez vous, nous ne sommes pas tous d'accord sur les pistes à suivre pour étudier une civilisation dites "disparue". Pour prendre un des dernier exemple en date, a savoir la civilisation Maya, je pense qu'on en apprendrais beaucoup plus en étudiant les us et coutumes de leur descendant direct qu'en observant de vieilles pyramides.
Quant à votre première question, la réponse est également dans n'importe quel ouvrage. Maintenant laissez moi, j'ai beaucoup de travail devant moi et.."

Le visage de son visiteur se fit d'un seul coup dur et perçant.

- "Écoutez Docteur, si je vous disiez qu'il existe une race de créature physiquement semblable à nous, et qui se nourrit de chair humaine. Si je vous disiez que ces créatures ont infiltrées, en Europe , en Asie, et en Amérique du Nord, des postes clef haut placés dans la société. Si je vous disiez que j'ai retrouvé, en Europe et en Europe de l'Est, des traces de leur présence jusqu'au XVI siècle, mais qu'on doit pouvoir surement remonter jusqu'à l'empire byzantin, voire l'empire Romain, 200 ans après la naissance christ. Si je vous disiez que, à travers mes recherches sur la culture vaudou et les cultes tribaux traditionnels africains, j'ai trouvé les preuves de l'existence de ce que je n'avais, malheureusement, pas encore envisagé dans mon entêtement à suivre une seule piste, à savoir l'existence d'une deuxième lignée d'origine africaine. Es que vous me croiriez Docteur?"

- "Sortez d'ici."

La réponse été aussi nette et tranchante qu'un coup de hachoir. La peau du visiteur se durcit comme une écorce sous le regard pointue de son interlocutrice. Il laissa échapper un sourire collé de compassion et d'amertume, et se dirigea vers la porte. Comment en aurait put il être autrement?

- "Avant de partir, je tiens à ce que vous ayez entendu mon nom. Je me nomme Xavier Malet. Vous me trouverez à l'hôtel du port."

La poignée de la porte claqua, le Docteur Bérénice fondit en l'arme sur son bureau.

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Ce message a été modifié 6 fois, dernière modification par "Dysmenorrhe" (30.03.2009, 14:13)


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