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17. 10. 2011, 23:20

[RP associatif/Presentation Sayana Otonashi] De la mort à la vie ...

Parfois la vie vous fait prendre de drôle de chemins. Parfois les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être et toute velléité de les changer est illusoire. Elle pensait que pour elle c’était le cas même si la flamme de l'espoir, non pas la flamme mais le tison, palpitait encore dans son cœur froid.

Les vampires n'ont pas d'âme, leur cœur ne bat pas donc somme toute une vie plus simple : pas d’états d'âme, pas de sentiments …

Elle quitta des yeux la rue qu'elle fixait le regard vague depuis le « couché du soleil », se retournant brusquement et lança son verre, celui ci alla se briser contre le mur. Lentement elle se recroquevilla sur elle même et glissa le long du mur, auquel elle faisait dos, jusqu'au sol crasseux de la chambre qu'elle occupait depuis quelques semaines maintenant. Elle en aurait pleuré si elle avait encore sut comment on faisait. Mais la douleur était là, bien là. Toujours la même pensée. Obsédante. Tournant sans cesse dans son esprit malade de douleur. Redevenir humaine. Tel était son espoir. Telle était sa quête depuis des siècles. Depuis sa transformation en ce qu'elle détestait le plus au monde, ce monde en ruines, en ce monstre assoiffé de sang.

Cela c’était passé il y a si longtemps qu'on eut pu espérer que le souvenir s'en estompe un jour, pourtant cela n’était pas le cas. Régulièrement les images de ce jour maudit revenait hanter son sommeil agité et elle se réveillait tremblante, haletante, le souvenir de son ancienne condition encore présent a l'esprit. Si fort inscrit qu'elle espérait a chaque fois que cela n'était qu'un mauvais rêve et pourtant. Elle se releva, enfila son long cache poussière de cuir sombre et se dirigeât vers la porte de la chambre sa main, plongée dans le fond de sa poche, serrant une fiole. Celle -ci était pour elle la chose la plus précieuse qui soit. Elle contenait, si ce n’était l'issue de sa quête au moins son ébauche.

Elle avait faim et comme c'était la nuit elle sortit se nourrir...
« C'est de ta peur que j'ai peur. » W. Shakespeare

Ce message a été modifié 5 fois, dernière modification par "Sayana Otonashi" (21.11.2011, 21:30)


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21. 11. 2011, 20:19

Elle ne se nourrissait que très peu, juste quand la faim la tourmentait tellement qu'elle ne pouvait qu'y répondre. Pour bien se rappeler pourquoi depuis des siècles elle voulait redevenir humaine elle continuait de chasser. Elle détestait voir la vie quitter sa proie. Elle détestait planter ses crocs dans les jugulaires et aspirer le sang, mais elle se forçait a chaque fois a le faire.Elle aspirait à la mort comme d'autres aspirent au bonheur et la chasse lui faisait être encore plus prégnant cette impression d'urgence a trouver une solution a son problème.

Une fois dans la rue, elle remonta le col de son long manteau de cuir afin de se protéger de la pluie. ~ Il pleut tout le temps dans cette satanée ville … ~ pensa-t-elle. Elle pris la route du secteur 4 sans même le savoir. Elle se déplaçait avec souplesse et rapidement, faisant bien attention de ne pas se faire voir. Dans un quartier elle avisa une bâtisse qui semblait être une maison close. Des humains entraient et sortaient.

Malgré elle, elle passa sa langue sur ses lèvres dans une geste gourmand. Elle plissa aussitôt les yeux comme un chat devant un oiseau : elle avait repéré une proie idéale. Un homme qui titubait un peu et qui quitta la rue principale pour s'enfoncer dans une ruelle sombre. Un bref regard a droite, un bref regard à gauche, personne ne regardait dans sa direction, ni dans celle de l'homme.

Elle se faufila dans les zones d'ombres de la rue jusqu'à l'entrée de la ruelle. Elle vérifia encore une fois que personne ne la voyait avant de s'engager silencieusement dans la ruelle. L'homme marchait devant elle. En quelques enjambées musclées elle se retrouva juste derrière lui. Il n'avait rien remarqué. Cela serait encore plus facile qu'elle ne l'avait pensé a la base. Elle tendit la main, la posa sur son épaule. L'homme se retourna, interloqué d'être sortit ainsi de sa brume alcoolisée. Elle lui sourit découvrant ses canines acérées. Il répondit par un sourire machinalement, puis l'information de ce qu'elle était parvint enfin a son cerveau et son sourire disparut aussitôt. Une fraction de seconde trop tard pourtant. D'un geste gracieux et preste elle agrippa la tête humaine, la pressa juste ce qu'il fallait pour qu'il ait l'impression qu'elle allait la faire exploser comme une pastèque trop mure.

L'asiatique planta ses crocs dans la jugulaire et aspira le sang, puis, toujours aussi élégamment elle lui adressa un sourire charmeur puis impulsa a sa tête un mouvement circulaire et sec qui eut pour effet de lui briser les vertèbres cervicales. L'homme presque exsangue, s’écroula à ses pieds. Elle le regarda une fraction de seconde, plissa les yeux, hocha la tête comme pour s'excuser auprès de l'inconnu de ce qui venait de se passer, dégoûtée d'elle même d'y avoir pris du plaisir malgré tout. Elle prit le temps de retirer la veste de l'homme pour s'en servir de linceul.


Elle vérifia qu'elle était toujours seule, puis pris la ruelle en sens inverse pour revenir dans l'avenue, ou elle s'engagea, bien obligée de continuer un peu sa promenade nocturne...
« C'est de ta peur que j'ai peur. » W. Shakespeare

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Sayana Otonashi" (21.11.2011, 21:26)


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21. 11. 2011, 21:44

Les effluves encore nauséabondes du bar lui parvenaient à peine aux narines, qu’il savait déjà ce qu’il allait trouver. A la lumière naissante de sa cigarette, il observait le cadavre encore frais. Son instinct et ses informateurs ne s’étaient pas trompés, il y avait bien un vampire qui traînait dans son quartier, et à Ultima Thule cela n’était que très rarement bon signe.

Toutefois, il avait une impression étrange, il n’y avait aucune trace de lutte, et le visage de l’homme avait été couvert, comme si le chasseur n’osait pas regarder sa proie. Les vampires de sa connaissance étaient soit trop distingués pour chasser, soit suffisamment arrogant pour ne considérer les humains que comme des steaks. Or ce linceul signifiait soit que le chasseur connaissait sa proie, soit qu’il éprouvait du remords, ce qui ne collait pas rien de ce qu'il connaissait.

Il plissa les yeux un instant en sortant de la ruelle, laissant la fumée s’échapper par elle-même de ses narines. Il n’y avait qu’un seul cadavre, la probabilité d’une attaque était donc de plus en plus à exclure. Cela ressemblait assez fortement à un acte isolé, un vampire seul, cherchant à se nourrir par pur besoin. Mais à l’entrée de la quatrième zone…. C’était plus rare qu’un humain dominant un quartier….

Ce qui était sur, c’est que le corps avait appris au russe deux choses importantes, sa cible était suffisamment discrète pour tuer un homme à coté d’un bar sans se faire repérer, suffisamment agile pour ne laisser aucune trace dans la terre maculée d’urine, d’alcool et d’autres fluides corporels, et surtout le cou de l’homme avait été brisé net, de façon quasi-parfaite. Cette saloperie d’intrus était donc bien entrainée pour tuer.

Passant machinalement sa main sur son cou, il sortit une nouvelle cigarette et réfléchit encore un peu. Son téléphone vibra deux fois, et le numéro qu’il vit s’afficher le fit sourire. Il vérifia ses deux revolvers, ajusta son imperméable, remit son casque, et se mit en route.

Ses hommes avaient trouvé le vampire, et ils n’allaient plus la lâcher. Du moins, avant qu’elle ne s’aperçoive qu’on la suivait, et la, il valait mieux que le sibérien soit là…. Juste au cas où.
Jamais de compromis, pas même face à l'apocalypse.

[RP] Airin, le chercheur de vie.


Ce message a été modifié 2 fois, dernière modification par "Airin" (21.11.2011, 21:55)


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21. 11. 2011, 22:54

Elle eut une moue dubitative en s’éloignant a pas feutrés mais rapidement de la scène du crime. Oui c’était bien comme cela qu'elle considérait la chose, ni plus, ni moins un crime. Elle sentait ses forces revenir du fait de ce premier repas. Elle était plus rapide, plus aiguisée. Elle ne tarda pas a s’apercevoir qu'on la suivait. Un enfant, ou un nain elle n'aurait su dire. Elle avait encore faim. Elle allait joindre l'utile à « l'agréable ». Elle grimaça a cette pensée, puis soupira. ~ Quand il faut, il faut de toutes les façons , donc … ~

Elle entra dans un immeuble qui paraissait désaffecté, puis disparut rapidement dans un recoin du vestibule, prés de l'entrée du couloir qui menait, semblait-il aux étages. La petite personne s'y engouffra quelques secondes plus tard a sa suite et, sans détecter sa présence se précipita dans le piège.

Sans même lui laisser le temps de réagir elle prit l'inconnu par le cou et le souleva jusqu'à son visage pour le voir. C’était bien un enfant. Une petite fille très exactement.

- Tu me suis petite ?
- Heuu … non …


A sa mine déconfite elle sut que la gamine mentait, la vampire plissa les yeux.

- Hum ! Tu bosse pour qui ?
- Personne, j'vous jure !


La femme serra les doigts autour du coup de l'enfant.

- Je pense que tu as intérêt a parler …
- Un vampire du nom d'Airin, vous êtes ici chez lui et il va te déglinguer ta sale gueule de pute, espèce de petas...


Elle ne finit jamais sa phrase, les crocs d'Atsuko se plantèrent dans son cou la faisant taire. Déjà au dehors des bruits de pas et des ordres mi parlés, mi chuchotés lui parvinrent.

- Où ?
voix gênée - Elle est entrée dans un immeuble, mais on sait pas ou …
- Vous deux le bâtiment là bas à gauche et vous trois celui de droite ! Trouvez-là ! Et vite !
- Oui Maitre …


On y était, ça puait les emmerdes à plein nez. Sans lâcher la gamine, inerte mais pas tout a fait morte, et le plus discrètement possible elle s'engagea dans le couloir et gravit les marches rapidement ...
« C'est de ta peur que j'ai peur. » W. Shakespeare

Ce message a été modifié 4 fois, dernière modification par "Sayana Otonashi" (21.11.2011, 23:48)


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21. 11. 2011, 23:28

Il était arrivé quelques secondes trop tard, évidemment. La gamine s’était vraisemblablement faite buter, heureusement c’était une quantité négligeable. Le vrai problème c’est que l’autre salope avait réussi à échapper aux cinq abrutis qui la suivaient. Et que maintenant elle avait l’avantage du terrain, les trois bâtiments dans lesquels elle était supposée se trouver étant suffisamment en ruine, pour qu'elle puisse passer de l'un à l'autre sans aucun problème.

Il analysa rapidement la configuration des lieux et espérait qu’il ait vu juste en choisissant le plus petit des trois bâtiments. Malheureusement, la carrure d’Aïrin le laisserait sans aucun doute avec un désavantage encore plus important, son style de combat n’ayant jamais été adapté aux espaces confinés, mais peu importait, elle avait pénétré sur son territoire, et elle allait lui fournir des explications.

Il cracha sa cigarette, et pénétra dans l’immeuble. L’odeur de sang frais qui se dégageait de l’endroit, le conforta dans l’ide qu’elle y était encore. Si ça puait le sang frais comme ça, c’est que le cadavre de la gosse était encore fumant quelque part. il dégaina ses deux revolvers, ravi que ces jumeaux soient encore un fois à portée, et régla les lames sur ses avants bras.

Le russe s’accroupi un peu, et commença à explorer les lieux prudemment. Prenant garde à lui laisser une fenêtre de tir aussi minime que possible. La meilleure chose qu'il avait à faire, c'était éventuellement d'attendre qu'elle se découvre, éventualité plus qu'incertaine. Elle serait un adversaire chiant, Aïrin le sentait au fond de lui.

Il accéléra à peine ses déplacements, conscients de la vitesse de son adversaire, et continua à travers les étages. Il se rapprochait, l'odeur de la gamine se faisant de plus en plus forte. Il se plaça devant une porte et se prépara à la défoncer, rehaussant légèrement le volume de son casque, afin d’augmenter le débit des neurobloquants de son appareil.
Jamais de compromis, pas même face à l'apocalypse.

[RP] Airin, le chercheur de vie.


Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Airin" (22.11.2011, 00:10)


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09. 12. 2011, 22:04

~ Mais c'est quoi ces conneries ? ~

La situation la laissait plus que dubitative. Elle devait avoir foiré mais où ? … Après avoir abandonné le corps a moitié mort de la gamine dans un appartement elle était dissimulé dans la pénombre … au plafond. Les pieds calés sur les minuscules baguettes de bois qui bordaient la tapisserie des murs, le dos collé au plafond, les bras et les mains la retenant le mieux possible, elle attendait ses poursuivants.
« C'est de ta peur que j'ai peur. » W. Shakespeare

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09. 12. 2011, 22:28

Trop tard, encore une fois. Enfin presque. La gamine respirait à peine. Après avoir examiné la pièce, il s'approcha d'elle, rangeant son revolver gauche.

Deux gouttes de sang perlaient à peine sur son cou. La main de son adversaire n'avait laissé aucune marque autour du cou de sa proie. Donc soit elle était suffisamment douée pour ne pas laisser de trace, soit elle n'avait pas assez de force pour en laisser une. Il était préférable de partir sur le premier scénario.

Aïrin força la gosse à le regarder. D'un hochement de tête il lui fit comprendre qu'elle avait intérêt à lui dire ou l’intruse était partie. Elle parvenait à peine à reprendre ses esprits, et formuler une pensée claire était visiblement quasi impossible vu son état. Le vampire décrocha son téléphone.

"- Jimmy ?

- Oui Patron ?

- Les toits ?

-Non Patron."

Donc elle était dans le coin. Sauf que selon les estimations du russe, elle était suffisamment agile pour se dissimuler n'importe où. Et ça ça puait définitivement les emmerdes. Il cracha sa cigarette et laissa la gosse en plan, pas le temps de s'occuper d'elle, le risque était trop grand. Il réarma son calibre, et sorti de la pièce, en continuant son inspection, ouvrant méthodiquement chaque pièce pour la trouver.

Il murmura doucement :

"Je te trouverais salope, je te promets que je te trouverais."
Jamais de compromis, pas même face à l'apocalypse.

[RP] Airin, le chercheur de vie.



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24. 12. 2011, 19:09

Il passa juste en dessous, elle retint sa respiration. Il était immense et lourdement armé, elle eut une petite moue. Il ouvrit une porte et pénétra dans la pièce pour en faire le tour. Elle en profita pour descendre lestement, sans bruit et se posta dans l'encadrement de la porte. D'en bas il paraissait encore plus grand en regard de son petit mètre soixante et plus massif, en cas de confrontation elle aurait l’avantage de la rapidité, mais il ne devait pas la toucher sans quoi … Elle secoua la tête et soupira.

- J'ai fais quelque chose qu'il ne fallait pas ?

Elle scrutait ses moindres mouvements prête a réagir en cas d'agression ce qui ne manquerait surement pas d'arriver, mais ne voulait rien laisser paraître. Son flanc gauche était collé au chambranle de la porte et son bras en prolongeait la ligne sa main posée au dessus de sa tête, prête a empoigner l'un des deux katanas accrochés dans son dos. Son autre main posée négligemment sur sa hanche droite écartait son long manteau de cuir noir découvrant un pantalon de cuir, lui aussi, recouvert de cuissardes a boucles dont les talons hauts ne réussissaient pas a la faire paraître plus grande. A sa ceinture pendait un long coutelas au pommeau en ivoire ouvragé de deux dragons de corail.

Elle posait sur lui un regard doux et avait parlé d'une voix mélodieuse et tout aussi douce. Elle ne voulait pas qu'il pense qu'elle puisse être menaçante. Si on pouvait se sortir de la situation sans en venir aux mains c’était aussi bien. Elle retint sa respiration en attendant sa réaction.
« C'est de ta peur que j'ai peur. » W. Shakespeare

Ce message a été modifié 2 fois, dernière modification par "Sayana Otonashi" (24.12.2011, 19:56)


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31. 12. 2011, 14:14

- J'ai fais quelque chose qu'il ne fallait pas ?

Il pouvait lui citer une douzaine de chose dans son comportement qui ne convenait pas. Il essaya de deviner où elle se trouvait et ce qu'elle pensait. Il était toujours en vie, ce qui tout bien réfléchi était plutôt une bonne chose. Il contracta tout son corps lentement, cherchant à masquer ses intentions défensives. Il ne savait toujours pas quelle arme elle utilisait, ce qui était clairement un désavantage. Vu la distance Il aurait une à deux secondes tout au plus. Il réfléchissait aussi vite que possible, écartant les options qu'il aurait en cas de confrontation.

Il se vouta légèrement, se préparant à se retourner. Elle avait parler tout doucement, mais ça n'était surement pas pour rien. Il tourna à peine la tête, sans lui montrer une quelconque intention et d'une voix neutre lâcha :

« Pourquoi chasses-tu sur mon territoire ? Qu'est-ce que tu me veux ? »

Les cartes étaient toutes dans sa main. A elle de savoir ce qu'elle allait en faire. Aïrin avait horreur de ce genre de situations, trop d'options et d'opportunités, et à dire vrai il aurait certainement été plus simple de la liquider sans faire d'histoires. Mais il devait avoir des réponses, et il les aurait.
Jamais de compromis, pas même face à l'apocalypse.

[RP] Airin, le chercheur de vie.


Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Airin" (31.12.2011, 14:17)


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31. 12. 2011, 14:39

Elle leva un sourcil. Il avait l'air un peu a cran quand même. Elle secoua la tête.

- Ah mais moi je ne te, elle avait appuyé sur le te, veux rien du tout. Je ne connaissais même pas ton existence a vrai dire … Elle se reprit et ajouta avec un fond narquois, soit dit sans t’offenser bien sur … Non j'avais juste faim... je viens d'arriver dans le coin et je ne savais pas que tout ceci était ton domaine... Elle embrassa d'un geste de la main, qui était peu de temps auparavant était sur sa hanche, les alentours comme pour désigner toute la ville. Hum, je vois que je t'ai contrarié ~ pas besoin d’être devin pour ça ~ pensa -t-elle, que puis-je faire pour te rendre ton sourire ~ si tant est que tu en ait un … ~ Elle soupira . Que ne fallait-il pas faire comme salamalecs avec ces vampires machos pour éviter de perdre du temps dans des conflits stériles.

Elle l'observait toujours attentivement. Rien n’était gagné il n'avait visiblement pas l'intention de baisser sa garde aussi facilement.
« C'est de ta peur que j'ai peur. » W. Shakespeare

Ce message a été modifié 2 fois, dernière modification par "Sayana Otonashi" (31.12.2011, 14:54)


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31. 12. 2011, 15:30

"Tu veux me rendre mon sourire hein ?"

Plus ça allait moins il pouvait la blairer. Il avait horreur de pas mal de choses mais qu'on le prenne pour un abruti ça c'était vraiment ce qu'il détestait le plus.

"Alors arrêtes de me prendre pour un con. Que tu me connaisses ou pas, je m'en fout royalement. Mais tu vas me répondre. Qu'est-ce que tu fous ici ?"

Il resserra sa prise sur les deux crosses de ses armes. Et relâcha un peu ses épaules. Il se retourna toujours lentement, laissant un minimum d'ouverture à son adversaire. Il la jaugea un instant. Petite, mince, mais suffisamment musclée pour réussir ç le blesser. Elle devait compenser sa taille par sa vitesse. Elle ne portait pas de revolver, du moins aucun d'apparent. Mais les sabres qu'elle portait sur son dos, devait sans doute suffire à terminer ses adversaires.

Le russe se planta là, et la fixant, répéta.

"Qu'est-ce que tu fous chez moi ?"
Jamais de compromis, pas même face à l'apocalypse.

[RP] Airin, le chercheur de vie.



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31. 12. 2011, 16:45

~ Et aller va falloir tout énumérer par le menu, ils font chier ces vampires … ~

- Ben je chassais et j'ai été suivie par une gamine je suis rentrée ici et c'est elle qui m'a dit qu' un certain Aïrin me cherchait. Il parait qu'il veut ma peau, j'ai du le contrarier lui aussi … faut croire mais je sais pas comment… Puis des gars sont arrivés et toi aussi, je me suis donc planquée içi et … voilà tu connais la suite. Tu bosse pour cet Aïrin ?

Elle le regarda attentivement tandis qu'il pivotait vers elle. Il était impressionnant par sa stature. Elle était restée totalement statique et calme. ~ Hum jolie barbe … ~ Il était jeune, même pour un vampire. Elle le sentait en colère très en colère et ce n’était pas juste parce qu'elle était sur son territoire. Cette colère venait de loin. Elle étendit son esprit tout doucement pour essayer de savoir ce qui avait allumé ce volcan intérieur en lui. Elle ne l'avait pas fait vraiment sciemment c’était une habitude qu'elle avait sonder les esprits, elle avait trouvé comme ça pas mal de vampires voulant redevenir des humains et qui avaient pu l'aider dans sa quête. Elle vit des images se former dans son esprit provenant du sien. De la neige, du sang et … Elle fut interrompue ...
« C'est de ta peur que j'ai peur. » W. Shakespeare

Ce message a été modifié 2 fois, dernière modification par "Sayana Otonashi" (31.12.2011, 16:48)


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02. 01. 2012, 23:26

"SORS DE MA TETE !"

Aïrin vacilla et s'affaissa légèrement, fléchissant les genoux. Il ne connaissait que très peu de télépathes mais leur contact le répugnait à chaque fois un peu plus. Il avait verrouillé son esprit mais trop tard, il avait senti, sa douleur à elle, sa douleur à lui.

Il avait envie de vomir. Il avait envie de la tuer, la tout de suite maintenant. Il leva son arme et la fixa presque en écumant. Il s'approcha lentement, son arme toujours pointé dans la direction de l'intruse. Elle ne savait pas qui il était. Et c'était tant mieux.

« Oui je travaille pour Aïrin, je gère cette zone de son territoire. Maintenant dis-moi pourquoi tu chassais ici ? On ne veut pas particulièrement ta peau, mais je suis legerement outré qu'on entre chez moi sans invitation.»

Il s'arrêta à mi-chemin, abaissant légèrement son arme et ôta son doigt de la détente. Vu la vitesse de la balle, de toutes façons, à cette distance la, le coup serait à peine parti qu'elle aurait un joli trou dans l'estomac. Elle venait de faire une erreur grossière, et il n'allait pas la laisser passer.
Jamais de compromis, pas même face à l'apocalypse.

[RP] Airin, le chercheur de vie.


Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Airin" (02.01.2012, 23:27)


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02. 01. 2012, 23:57

Il avait essayé de la repousser. Elle se sentait nauséeuse mais ca ce devait etre lui. Elle sentit autre chose une autre présence. Elle aurait voulu lui parler lui expliquer mais aucun son ne voulait sortir de sa bouche. Elle le voyait se rapprocher, encore plus furieux, le doigt sur la gachette, ptrêt a faire feu sur elle. Elle aurait du réagir, tirer ses Katanas de leur fourreaux ou du moins se mettre a couvert... Mais non il ne se passa rien elle ne bougeait pas, elle voulait pourtant. Elle banda son esprit pour reprendre le controle de son corps mais elle etait impuissante. Elle sentit son regard se voiler. Elle le regardait avec une infinie tendresse. Et elle s'entendit parler

- Я не провожу это против вас моей любовью...
« C'est de ta peur que j'ai peur. » W. Shakespeare

Ce message a été modifié 3 fois, dernière modification par "Sayana Otonashi" (03.01.2012, 00:30)


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03. 01. 2012, 00:03

- Я не провожу это против вас моей любовью...

Il vit rouge. Il se rua sur elle et lui asséna un gifle monumentale. Il haletait et fulminait. Non seulement elle avait osé lui dire ça.... mais elle avait pris sa voix. La voix, la seule voix qui jamais plus ne bercerai son esprit. Il hurla avant de lui sauter dessus.

"Jamais, tu entends. Jamais plus tu ne pourra refaire ça. Tu es entrée dans ma tête et tu l'utilises elle contre moi, tu utilises la seule femme que j'ai jamais aimé de toute mon ame pour essayer de m'attendrir. Sale putain, JE VAIS TE TUER."
Jamais de compromis, pas même face à l'apocalypse.

[RP] Airin, le chercheur de vie.



16

03. 01. 2012, 00:13

~ Mais c'est cauchemardesque cette soirée putaiiiiiiiiin ! ~ Elle recut la giffle sans pouvoir réagir, comme si elle était enfermée en elle même, impuissante. Elle le reagrdait hébétée mais elle savait, elle avait conscience d'un amour fou qui brulait en elle. Un amour fou pour lui. Mais elle ne le connaissait meme pas. Elle se demanda si elle n'etait pas folle, mais cette pensée meme lui fit comprendre que non. Tout de suite aprés une grande tristesse l'envahie elle pensa ~ Il ne m'aime plus, je le dérange, je dois partir, le laisser, rejoindre la lumiere ... ~ Elle parla a nouveau dans cette langue qu'elle ne parlait meme pas :

- Вы обманывать вас моя любовь, это не для ничего я прощение там...

Puis ce fut le vide elle tomba dans une nuit noire, profonde ou des reves cauchemardesques l'attendait.
« C'est de ta peur que j'ai peur. » W. Shakespeare

17

03. 01. 2012, 00:21

Aïrin arrêta son poing à quelques centimètres du visage de l'intruse. Il y avait des moments ou les yeux d'un étranger vous disait la vérité et la ils y étaient arrivés. Elle ne pigeait rien. Lui non plus à dire vrai. Elle s'évanouit et tomba à ses pieds. Il pris ses sabres et s'assit face à elle.

Il alluma une cigarette et réfléchis. Puis il déglutit et répondit...

- Вы отказались от меня. Мой свет умер с вами... Мария.

A son réveil, elle aurait quelque secondes de répit, si elle se plantait, elle mourait, c'était aussi simple que ça.
Jamais de compromis, pas même face à l'apocalypse.

[RP] Airin, le chercheur de vie.


Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Airin" (03.01.2012, 00:27)


18

09. 01. 2012, 18:46

~ Oh ma tête ... ~ Elle émergea du vide obscur. Elle était en train de se débattre mais quand sa conscience émergea elle n'avait aucune idée de contre qui ni de pourquoi. A peine réveillée elle essaya de se relever vite et porta la main là ou aurait du se trouver la garde d'un de ses katanas. Rien, mais elle n'eut même pas le loisir d'avoir une pensée construite, elle retomba au sol dans la foulée en portant la main a son front.

Hébétée, elle n'osa plus bouger,son corps n'était qu'une grande douleur. Elle avait du mal a avaler, sa gorge était serrée et lui faisait mal. Dans son esprit embrouillé il était difficile de faire la part des choses et savoir ce qu'il s'était vraiment passé. Elle se recroquevilla et se mit a sangloter. Elle n'avait aucune idée du pourquoi. et essaya de faire le vide en elle pour reprendre ses esprits. C'est a ce moment qu'elle prit conscience de la respiration qu'elle entendait prés d'elle. Si elle n'était pas déjà réduite en bouillie c'est qu'il n'y avait pas de danger immédiat. La pensée suivante lui rappela le vampire qui la menaçait. Une vague de sentiments contradictoires s'empara d'elle et la migraine s'accentua. Elle s'efforça de reprendre le contrôle d'elle et commença a méditer. C'était là la seule issue qu'elle avait trouvé pour espérer comprendre ce qu'il s'était réellement passé.
« C'est de ta peur que j'ai peur. » W. Shakespeare

19

12. 01. 2012, 21:56

Aïrin fut appelé par l'un de ses hommes, et se planta devant l'écran. Elle avait à peine bougé, et elle s'était finalement arrêtée en position fœtale, sans même remarquer l'homme dans sa cellule. Saloperie d'asiats, on ne savait jamais ce qu'ils préparaient, ce qu'ils pensaient ou faisaient avec leur connerie de méditation.

Il l'observa encore quelques secondes, puis, rallumant une cigarette, descendit devant la porte de la cellule. Il ne s'expliquait toujours pas ce qui s'était passé, ni pourquoi elle lui avait soudainement adressé la parole en Russe. Mais c'était une télépathe, ça laissait une marge de manœuvre faible....

La foutre en cellule était à ses yeux le meilleur moyen de la bloquer. Mais pour combien de temps, ça il l'ignorai. Il pris une grande bouffée de fumée et envoya le signal. Le garde qu'il avait envoyé pour prendre sa « place » allait commencer son petit numéro.

"Bonjour, mademoiselle. Bien dormi ?"

Le russe leva les yeux vers l'autre écran vidéo, placé au dessus de la porte, et attendit sa réaction. Espérant que son abruti de sous fifre saurait donner le change.
Jamais de compromis, pas même face à l'apocalypse.

[RP] Airin, le chercheur de vie.


Ce message a été modifié 3 fois, dernière modification par "Airin" (16.01.2012, 23:35)


20

16. 01. 2012, 23:27

Le mal de crâne semblait vouloir passer. Bien qu'elle restait persuadée que certaines pensées de lui appartenait pas mais elle ne comprenait pas, ca parlait de borchtch ... ou un truc du style. Elle fut tirée de ses pensées par une voix. Elle lui tournait le dos donc elle ne le voyait pas mais elle savait que c'était un vampire. Et allez comme si elle n'avait pas assez de problèmes comme ca, celui-là venait se surajouter a l'histoire. Elle allait lui répondre mais elle se ravisa et demanda juste d'une voix atone

- Je peux me relever ou pas ?

Elle n'attendit pas la réponse de l'homme et se releva avec précautions pour ne pas solliciter négativement son corps endolori. Son cerveau bouillonnait elle essaya de se concentrer sur sa survie immédiate elle tenterait de se rappeler le bout qu'il lui manquait entre son entrevue avec l'autre vampire et son arrivée ici plus tard.

~ Bon ou je suis ? Et il est ou l'autre abrutis de vampire ? Et celui là c'est qui ? ~

Il fallait qu'elle reste pragmatique. Elle rassembla ce qui lui restait de lucidité.

- Bon il se passe quoi maintenant ? C'est quoi le programme ?
« C'est de ta peur que j'ai peur. » W. Shakespeare

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27. 01. 2012, 14:03

Toute la subtilité de la situation était la. Il fallait qu'il arrive à lui extirper des informations. Mais sans trop lui en donner. Ses "pouvoirs" allaient évidemment être un problème, mais il était necessaire de les tester, et ça, Aïrin le savait. Plus qu'à attendre, et espérer que l'autre donne correctement le change, la seule faille du plan reposait sur quelque chose contre lequel il ne pouvait rien, et ça, c'est le genre de chose qui le mettait en rogne.

"Asseyez vous, je vous en prie. Avant toute chose, permettez moi de me présenter. Je suis Aïrin, le vampire que vous avez rencontré travaille pour moi."

Il restait dos à elle. Simple précaution, classique mais toujours efficace, au cas ou sa télépathie passe par un contact visuel.

"Et d'après ce qu'il m'a dit, vous chassiez sur mon territoire. Enfin, pour ce que l'on sait, sur la zone que je lui avait confié."

Il restait calme, mais les écrans ne montraient rien de vraiment concret. Le russe voulait ses réponses, la moitié de ses hommes aurait pu y passer, ça ne changerait rien.

"Et vous n'êtes surement pas sans savoir que ce genre d'acte est une déclaration de guerre ici. Alors je vais vous poser une simple question. Qu'êtes vous venue faire ici ?"

Il s'était retourné et placé face à elle avec le sourire. Le jeu avait recommencé, il avait ouvert par le pion du roi, espérant que la partie ne dure pas longtemps.
Jamais de compromis, pas même face à l'apocalypse.

[RP] Airin, le chercheur de vie.


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22

27. 01. 2012, 14:35

Elle se sentait un peu nauséeuse même si le mal de tête avait cessé. Elle écouta attentivement son interlocuteur et se demanda ce qui se tramait. Elle n'était pas au fait des histoires d'ici mais le premier débile pouvait se rendre compte qu'une chose clochait. Le vampire qui se trouvait en face d'elle était un freluquet d'a peine … voyons 100 ans maxi. Alors soit le colosse à la barbe aimait les éphèbes blondinets et le type en face d'elle avait des talents cachés dont elle ne voulait absolument pas découvrir la teneur, soit ils se foutaient de sa tronche. En tout cas il était absolument impossible que le "patron" de l'autre brute soit cet être gracile et maniéré qui se trouvait en face d'elle. Elle fit la moue. Elle fut tentée d'étendre son esprit pour découvrir ce qui se tramait mais elle se retint : si elle pouvait se sortir du guêpier dans lequel elle se débattait depuis quelques heures sans ça, c'etait aussi bien. Elle ne pouvait pas chercher correctement dans ses poches pour trouver sa fiole et elle ne savait pas si elle l'avait encore en sa possession ce qui créait chez elle une grande angoisse. Elle aurait aussi voulu aussi être au calme pour tenter de comprendre ce qui s'était passé avec l'esprit du colosse, cela ne lui était jamais arrivé pourtant elle en avait sondé des gens, il devait avoir un "truc" de spécial mais quoi … Elle s'arracha a ses réflexions pour répondre a son hôte.

- En fait je l'ai dit à … l'autre type là …
elle fit un geste de la main vague, presque dédaigneux. Je ne savais pas que j'étais sur ton territoire et j'avais juste faim... je te demande de m'excuser si je t'ai contrarié... En plus je cherche du travail, je ne connais rien ici et au vu de ce qui vient d'arriver je ferais mieux d'être briffée correctement donc si je peux réparer ma faute en me mettant a ton service Airin j'en serais ravie... Je n'ai aucune velléité de prendre l'ascendant sur qui que ce soit, je vois que de toute façon que je ne suis pas de taille … elle sourit faisant passer ce sourire pour charmeur alors qu'il n'était que narquois envers le gabarit de l'homme qui lui faisait face et dont, même a mains nues, elle n'aurait fait qu'une bouchée… surtout sans arme, je cherche plutôt a vivre tranquille ici. j'ai un peu trop roulé ma bosse ces derniers temps et je suis lasse des conflits. Qu'en pense-tu ?

Du coin de l'oeil elle scruta la piece ou ils se trouvaient le plus discretement possble.
« C'est de ta peur que j'ai peur. » W. Shakespeare

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27. 01. 2012, 15:05

Aïrin sourit, elle sous-estimait l'être face à elle, et c'était tant mieux. Il n'était pas sur qu'elle essaye de lire ses pensées pour le moment. Mais son regard en disait bien plus long qu'elle ne le croyait. Il réprima un éclat de rire sonore et franc à l'écoute de son monologue. Elle voulait être embauchée par lui, sans lui avoir rien dit de concret à part qu'elle "ne savait rien"... Il avait entendu beaucoup de choses, mais une montagne comme celle-là jamais. Le russe se ressaisit et observa son homme de main.

Celui-ci s'était redressé et applaudissait.

"Magnifique, vraiment. Maintenant, donnez moi une seule raison de croire un mot de ce que vous me dites."

En une fraction de seconde, il se retrouva derrière elle. Pas mal, mais encore à peine trop lent, se dit Aïrin.

"Parce que l'un de nos amis commun ne goûte que très peu les télépathes impolis,surtout lorsqu'ils s'attaquent à certains souvenirs un peu trop particuliers. Vous voyez de quoi je parle, n'est-ce pas mademoiselle Atsuko ?"
Jamais de compromis, pas même face à l'apocalypse.

[RP] Airin, le chercheur de vie.



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27. 01. 2012, 16:09

Là elle en avait marre. Elle exécuta un kata de Yoseikan Budo un peu compliqué mais qui ne laissât aucune chance a son adversaire. Tout en pénétrant son esprit violement et en y imprimant des pensées en grande quantité pour le déstabiliser, elle attrapa le bras de son adversaire et le fit passer sur son épaule en y prenant appuis. Dans le même temps elle effectua un coup de rein et un balayage avec sa jambe pour le déséquilibrer. Elle imprima un mouvement circulaire a son torse en tirant sur le bras. Le déséquilibre aidant ils tomberent au sol violement. Lui sur le dos, elle a genoux sur sa poitrine et sur le bras. Le flots d'images et de pensées qu'elle deversait en lui ne lui laissait aucun répis. Elle attrapa sa tete et la tira vers elle et commenca a lui imprimer un mouvement circulaire qu'elle arreta juste avant que les cervicales ne cedent mais ne relacha pas pour autant la pression. Tout c'etait passé a une telle vitesse que rien ni personne n'aurait pu l'arreter. Elle etait la petite fille de Fujiwara Masako, fille de Yutanari et avait pratiqué les arts martiaux pendant de longues, trop ongues années. Toute sa rage et son ressentiment se deversa dans la tete du pauvre vampire. Elle eut une furieuse envie de le tuer mais elle fit un effort surhumain pour ne pas le faire et au lieu de cela elle lui ouvrit la partie de son esprit qui prouvait qu'elle disait vrai pour les humains qu'elle avait chassé sur leur territoire. Elle le relacha et se releva mais continue de maintenir le flu ininterrompu d'images dans le cerveau du blondinet sans que celui-ci puisse rien faire. Il n'avait pas assez d'experience en la matiere pour tenter quoi que ce soit.

- Satisfait ? Je me fous de toi et de ton patron et de l'autre russe là ... Je suis ici par hasard et vos histoires de territoire ne m'interessent pas et bien que tes capacités soient limités tu dois pouvoir sentir que je dis vrai. Quand a avoir été indiscrete avec ton petit copain barbu je n'ai absolument aucune idée de ce qui s'est passé et j'aimerais bien le savoir figure toi parce que c'etait particulierement désagréable et douloureux. Je ne me souviens pas de grand chose j'ai juste etendu mon esprit et puis je ne maitrisais plus rien jusqu'à ce que je tombe dans les pommes ce qui ne m'arrive jamais. Bon je peux continuer mes occupations ou faut que je te tue ?

Elle se mit a crier a la cantonnade
.

- T'as fini de m'envoyer tes sbires Airin ? T'as peur de moi pour ne pas te montrer ? Ou tu as peur de découvrir que tu n'es pas aussi important que tu le pensais ? Que toute la ville ne tourne pas autour de toi ? Que des vampires peuvent ne pas savoir ou s'etend le territoire du grand Airin ?

Elle etait vraiment en rogne. Elle arreta son emprise sur l'homme a terre. Il devait avoir quelques neurones de grillés et il etait completement tetanisé. Ses synapses etaient totalement saturés, il ne pourrait pas etre opérationnel avant un bon moment. Elle attendit les mains sur les hanches une reaction de l'autre coté de la porte.
« C'est de ta peur que j'ai peur. » W. Shakespeare

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25

30. 01. 2012, 15:18

Il n'y eut que le silence pour lui répondre. ~ Allez vous faire foutre bande de débiles ... ~ Il ne subsistait comme bruit que la respiration haletante du vampire qui essayait de recouvrer ses esprits. Atsuko s'assit sur la terre battue de la cellule et se mit a réfléchir. Au moins elle était au calme et pouvait profiter de ces instants de répits pour faire le point. Bon elle était entrée dans l'esprit du cosaque mais elle n'avait pas poussé son inspection bien loin il l'avait semblait-il viré assez vite. Et après ? Ce qu'elle avait sentit ne ressemblait a rien de ce qu'elle avait pu vivre de puis les siècles passés sur cette terre. Elle avait été comme enfermée en elle même. Elle avait bien tenté de communiquer avec l’extérieur mais sans succès ... Enfermée dans le noir elle avait tapé a la porte de son esprit mais celle-ci était restée irrémédiablement fermé. Elle continua a sonder sa mémoire a la recherche d'un indice qui pourrait lui expliquer les choses et, perdue dans ses pensées, se mit a chantonner. Elle ne s’aperçut pas que la chanson qu'elle chantait elle ne la connaissait pas...


Kalinka, kalinka, kalinka moya! v sadu yagoda malinka, malinka moya!

Akh, pod sasnoyu, pod zelenoyu,
Spat' polozhti vy myenya!
Ay-lyuli, lyuli, ay-lyuli lyuli,
Spat' polozhite vy myenya.

Kalinka, kalinka, kalinka moya! v sadu yagoda malinka, malinka moya!

Akh, sosyenushka ty zyelyenaya,
Nye shumi zhe nado mnoy!
Ay-lyuli, lyuli, ay-lyuli lyuli,
Nye shumi zhe nado mnoy!

Kalinka, kalinka, kalinka moya! v sadu yagoda malinka, malinka moya!

Akh, krasavitsa, dusha-dyevitsa,
Palyubi zhe ty myenya!
Ay-lyuli, lyuli, ay-lyuli lyuli,
Palyubi zhe ty myenya!

Kalinka, kalinka, kalinka moya! v sadu yagoda malinka, malinka moya!

Elle trifouillait une mèche de ses cheveux, la nouant d'une façon caractéristique, les yeux dans le vague
« C'est de ta peur que j'ai peur. » W. Shakespeare

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26

30. 01. 2012, 15:39

Elle était impressionnante en effet. Bien que l'allemand qu'il avait employé n'avait pas réussi sa mission, il en savait un peu plus sur ses capacités et sur sa façon de se battre. Elle se mit à hurler, ce qu'il avait effectivement espéré. Il voulait qu'elle craque, qu'elle continue de se battre contre un ennemi invisible. Qu'elle finisse par avoir peur. Il s’apprêtait à enclencher l'interrupteur de l'interphone pour lui répondre. Mais quelque chose l'arrêta.

Elle avait changé de façon d'être, d'allure, de posture. Elle n'était pas la même.... Et pendant un court instant elle revint à la vie. Celle qui hantait ses rêves froids et désespérés. Celle qui était à l'origine de tout.

"Macha"

Ce nom, il l'avait à peine murmuré. Il sentit une larme se former dans le coin de ses yeux. Il les cligna lentement et réprima un léger sanglot. Il se redressa, conscient que c'était impossible, et qu'elle ne faisait que jouer avec lui. Elle l'avait cherché une fois de trop. Elle avait perdu, définitivement. Il pressa le dispositif d'urgence et emplit la salle de gaz. Il reflechit quelque minutes et donna ses directives.

Lorsqu'elle ouvrit à nouveau les yeux, il se tenait face à elle, et dit d'une voix froide et atone, désignant le désert à perte de vue :

"Tu vas mourir."

Il arrivait un moment, ou la vérité éclatait forcément. Et ce moment allait être atteint dans les heures qui arrivaient. Echec et mat...
Jamais de compromis, pas même face à l'apocalypse.

[RP] Airin, le chercheur de vie.



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30. 01. 2012, 15:58

Quand elle se réveilla elle fut prise d'une quinte de toux. Il faisait toujours nuit et l'air frais du désert dans ses poumons remplis de gaz lui faisait mal. Elle était attachée a des pieux enfoncés profondément dans le sable, comme un supplicié sur une roue. A la clarté des étoiles elle vit le barbu qui se tenait debout au dessus d'elle, menaçant. Toujours cette terrible colère ... La phrase qu'il prononça, qui l'aurait fait hurler de rire dans d'autres circonstances, ne lui tira qu'une nouvelle quinte de toux mêlée de ricanements

- SI tu pouvais dire vrai l'ami ... Mourir est la seule chose qui me fait encore avancer dans cette "vie". J'aurais préféré venir a bout de ma quête avant et disparaitre dans d'autres circonstances mais soit, je n'ai jamais été maitresse de mon destin ni de ma vie pourquoi aurais-je due avoir une prise quelconque sur ma mort ? Je vais mourir pour une stupide histoire de territoire violé et bien c'est assez peu peu glorieux a vrai dire, mais la seule chose qui importe c'est la fin et non pas les moyens pas vrai l'ami ? ...

Une nouvelle quinte de toux la fit taire. de toute façon il n'y avait pas grand chose a ajouter a la situation. Elle se détendit autant qu'elle put. Son corps épousant la plus infime partie du sable. Elle était bien finalement. Et mourir au lever du jour n'était pas la plus vilaine mort qu'on eut pu trouver. Elle allait enfin revoir le soleil et le regarder en face. Elle qui espérait cela depuis des années allait enfin être exaucée. Méfie toi de tes désirs, ils pourraient bien être réalisés, avait dit le sage, et il semblait qu'il avait raison. Cette pensée la fit rire, ce qui déclencha une nouvelle fois une quinte bien que moins forte que les précédentes, ses poumons se libéraient.
« C'est de ta peur que j'ai peur. » W. Shakespeare

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28

30. 01. 2012, 22:35

Il sourit légèrement... Lui aussi disait ça à chaque fois. Et pourtant il s'accrochait desesperement à la vie, comme si il lui restait une dernière tache à accomplir. Il s'approcha et prenant machinalement le paquet dans sa poche lui lança :

"Cigarette ?"

Il n'attendit même pas sa réponse, dont il se moquait royalement. Il l'alluma, pris une longue et intense bouffée puis s'assit face à elle.

"Maintenant, je vais te poser les trois dernières questions de ton existence. Libre à toi d'y répondre, ou de les ignorer. Qui est tu et ou as-tu appris à parler Russe ? Comment connais-tu le geste que tu as utilisé pour enrouler ta mèche ? Et enfin, qu'est-ce que c'est que ce truc ?"

En posant cette dernière question, il avait sorti l'objet qui l'avait le plus intrigué. Une petite fiole médicale, mais dont le contenu attirait l'attention sans qu'on puisse réellement le décrire. Au delà de la simple paranoïa, Aïrin trouvait ça étrange, au minimum.
Jamais de compromis, pas même face à l'apocalypse.

[RP] Airin, le chercheur de vie.



29

30. 01. 2012, 23:05

LA Fiole, putain c’était lui qui l'avait. Elle avait peut être secrètement espéré qu'elles disparaitraient ensemble, son espoir et elle. Elle regardait fixement ce qui avait été son unique moteur pendant toutes ces années. Elle détacha son regard du tube a essai et le planta dans le regard sombra de son interlocuteur. Elle dut faire un gros effort pour ne pas plonger son esprit dans le sien afin de tirer des informations sur celui qu'elle sentait si douloureusement haineux. Tellement aigri qu'il n'arrivait plus a réfléchir de façon constructive. Hé oui souvent les vampires étaient tellement malheureux de leur pauvre condition qu'ils essayaient de le cacher sous une arrogance de façade et une implacable cruauté. Celui -ci n’échappait pas a la règle. Elle secoua la tête, finalement elle lui était reconnaissante de la délivrer définitivement de cette nature qu'elle subissait, qu'elle abhorrait depuis le début. Sa quête était vaine et ce n’était qu'une illusion pour se masquer son manque de courage d'en finir elle même. Elle lui sourit gentiment, son empathie surement, car en définitive il était plus a plaindre qu'elle. La seule chose qu'elle avait réussi a conserver de sa condition humaine, l'empathie et son don aussi. Elle lui répondit d'une voix douce.

- Je parle beaucoup de langues mais pas le Russe, enfin je connais deux trois mots tout au plus... Je ne vois pas ce qui te fais croire cela. Enrouler ma mèche ? Je ne sais pas non plus de quoi tu parle... Je ne trifouille pas mes cheveux ... Quand a "ça" Elle désigna du menton la fiole ... ça n'est rien plus rien qui ait une quelconque importance maintenant. Une vieille idée idiote qui n'aurait pas aboutit de toute façon ... Tout ce qui doit être est et cela est bien ... Voilà si c’était un effet de ta bonté de me laisser seule maintenant que je goute le plaisir de revoir le soleil une dernière fois se lever sans distraction inconséquente ... Merci !

Elle reporta son attention sur le ciel étoilé et sourit, puis toussa un peu et sans le regarder repris comme pour elle même.

- Faudrait que tu lâche un peu toute cette colère, toute cette douleur. Ça a fini par prendre possession de toi complétement tu traverses les siècles comme un aveugle...C'est dommage tu ne trouve pas ? On a le temps maintenant que nous sommes immortels mais on a plus rien de ce qui ferait de nous de Grand Hommes au cœurs purs ...
Ha oui et puis merci pour la cigarette mais je ne fume pas ...
« C'est de ta peur que j'ai peur. » W. Shakespeare

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Sayana Otonashi" (30.01.2012, 23:07)


30

31. 01. 2012, 07:26

L'aube se faisait menaçante et Llaya avait perdu la trace de sa cible. Il ne pouvait clairement dire où il se trouvait, un quartier normal comme tant d'autres.
Rien ne permettait de dire assurément si il était occupé ou déserté, la cité avait cette particularité de ne jamais révéler ses secrets aux bons moments.
Il était trop tard pour continuer à pister et plus encore pour retourner à son propre quartier, faute de choix le vampire décida de se faufiler dans l'un des bâtiments, quitte à devoir s'expliquer avec un éventuel chien de garde ou propriétaire.

Il avait choisit un lieu assez bien entretenu dans lequel il ne semblait pas y avoir de défaut. Un rayon de lumière passant à travers une lézarde pourrait s'avérer gênant en cas de problème et être désavantageux si la "demeure" était déjà peuplée.
Un certain nombre de caméras étaient visible mais pour l'hématophage cela n'avait aucune importance, il fallait soit une personne devant un écran soit avoir le temps de réagir après avoir vu les enregistrements, rien de particulièrement dangereux en soit.

Une chose frappa Llaya, plusieurs odeurs se mêlaient dans l'air, mais aucune ne correspondait au sang. L'endroit était certainement habité mais les odeurs particulièrement diffuses ne permettaient d'aucune façon de dire si des vampires se trouvaient dans le coin. En réalité l'absence de sang, traces et odeur de sang menait à penser que ce quartier était celui d'un prédateur qui faisait particulièrement attention à ne pas tuer chez lui... Ou du moins tuer "proprement".
A moins d'envisager qu'il pouvait y avoir des gens dans la cité capables de survivre sans tuer, ce qui, pour la créature nocturne, était plus qu'improbable.

La méfiance du vampire monta d'un cran, il allait bientôt être coincé ici à cause de l'aube, quelques heures grand maximum avant ce moment, et il avait des chances d'être assez mal entouré. Il lui fallait donc tenter sa chance et repérer l'habitant ou les habitants du lieu avant de lui-même être repéré, si ce n'était déjà fait...
Dans Bloodwars il n'y a que quatre sujets existants:
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Le reste n'est là que pour camoufler les sujets susmentionnés.

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "SushiEater" (31.01.2012, 07:29)


31

02. 02. 2012, 21:32

Il sourit. La douleur, la colère, et la haine, ils ne pourrait jamais s'en défaire. Il ne pourrait jamais s'en affranchir. IL repensa à ce qui l'avait amené la. Ce qui le poussait à survivre encore et toujours. Elle lui parlait de grands hommes, mais jamais les hommes n'avaient été bons no même grands, et les caïnites, de par leur puissance, ne pouvait qu'être mauvais. Tenter de lutter contre ça, c'était simplement aller à l'encontre de la réalité. Et c'était impossible.

Il soupira et rangea machinalement la fiole dans sa poche intérieure, il avait le sentiment que c'était important. Il soupira à nouveau et sorti un écran de sa poche. Il le plaça devant elle.

"Nous avons encore du temps. Et tu vas m'expliquer ce qui se passe exactement sur ces images."

Il se plaça face à elle, observant ses réactions tandis qu'il tenait l'écran, espérant qu'elles lui expliqueraient peut être enfin ce qui s'était réellement passé.

"И позже, вы будете говорить мне правду."
Jamais de compromis, pas même face à l'apocalypse.

[RP] Airin, le chercheur de vie.


Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Airin" (02.02.2012, 21:47)


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02. 02. 2012, 21:56

Atsuko soupira

Habituellement je n'aime pas regarder les vidéos, je trouve que c'est une perte de temps, mais là vu que j'ai rien de spécial a faire regardons donc ça ... Heuu par contre si tu peux me traduire ce que tu viens de dire ca m'arrangerait en fait parc...

Elle regarda l’écran qu'il tenait et s'interrompit. Elle se voyait vitupérer le nommé Airin puis s'assoir et réfléchir. Oui elle se souvenait bien de ça. Elle avait commencé a réfléchir a la situation et a comment s'en sortir et puis son esprit avait vagabondé, mais elle fut plus que surprise de ce qu'elle voyait. C’était bien elle sur les images mais en même temps ça ne lui ressemblait pas. Cette façon de se tenir, de tortiller ses cheveux, elle n'avait jamais fait ça. Et cette chanson... Comment avait-il fait pour manipuler les images ? Quels genre de trucages pouvait arriver a ce résultat ? Elle ouvrait de grands yeux et hochait la tête l'air épatée.

Hé bien bravo ! Très fort ! Tu dois avoir une sacrée équipe avec toi. Des gens capables de faire des images de synthèses aussi réalistes que ça ... Chapeau bas ... Mais heuu c’est quoi l’intérêt au juste ? Je veux dire c'est super réussi hein, c'est pas la question mais ça te sers a quoi ?

Elle le regarda curieuse d'avoir une explication
« C'est de ta peur que j'ai peur. » W. Shakespeare

Ce message a été modifié 3 fois, dernière modification par "Sayana Otonashi" (03.02.2012, 08:30)


33

02. 02. 2012, 22:18

Aïrin hocha les épaules. Elle avait été aussi surprise que lui même si elle avait tout fait pour le cacher. Il n'avais aucune explication logique à tout ça. Et il n'était absolument pas sur d'en trouver une un jour. Mais pour le moment il fallait qu'il trouve un moyen de comprendre. Ce qui se passait, ce qui arrivait. Et après tout, quand on croise des télépathes, des loups garous et des vampires... On est en droit de s'attendre à tout.

"Bien, c'est une question légitime. Mais trouve moi une seule équipe qui peut faire tout ça en aussi peu de temps et avec cette qualité là pour que je les engage tout de suite."

Son téléphone sonna, et le code signifiant une nouvelle intrusion s'afficha à l'écran. Décidément, ces derniers temps étaient pleins de surprises. Un peu trop à son goût d'ailleurs. Il sortit une longue lame et la planta juste à portée de main de l'asiatique. Puis, se redressant et lui tournant le dos, il lui lança.

"Faisons un pari. Tu prétends que tu ne recherche que la mort. Moi je te laisse le choix mais je garde ceci. "

Il lui montra la fiole par dessus son épaule.

"Voyons qui va gagner. Libre à toi de trouver des réponses ou de rester dans l'ignorance. Libre à toi de me croire ou pas. A toi de choisir."

Il sourit, alluma une nouvelle cigarette, et repartit vers la cité.
Jamais de compromis, pas même face à l'apocalypse.

[RP] Airin, le chercheur de vie.


Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Airin" (02.02.2012, 22:23)


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03. 02. 2012, 01:44

Llaya avait été repéré. Une lourde chape de silence était un inconvénient autant qu'un avantage et le bâtiment qui servait de refuge de fortune était silencieux au possible.
Pendant un court instant le vampire avait pu entendre la présence d'au moins une autre personne et les mouvements des caméras.
Ceux qui étaient en charge de l'endroit avaient un talent certain, rien ne bougeait tant que le vampire était immobile, les propres mouvements de la proie servait de couverture à ceux du traqueur.

La situation n'était pas propice au combat et le désavantage était bien trop grand. Llaya était seul et certainement entouré par plusieurs personnes. L'absence d'intervention démontrait qu'il n'y avait que des laquais dans les environs, tenant l'intrus à l'oeil et attendant les ordres avant d'intervenir.
Au final ce qu'il allait advenir du vampire dépendait certainement de celui qui tirait les ficelles et le seul avantage dont il pouvait tirer partie était le manque d'initiative et le "dressage" de ses observateurs.

Autour de lui il y avait un certain nombre de cachettes, le bâtiment était composé de plusieurs étages et toutes les lumières étaient éteintes. Les matériaux de construction étaient simples, rien qui ne puisse résister à un vampire. Tant que Llaya se savait observé il ne pouvait tenter de se cacher, fuir aurait rendu complétement inutile sa visite en ces lieux et tenter de débusquer les éventuels ennemis alentours ne ferait que leurs donner le temps de recevoir des indications et prendre le vampire au piège.

Ne prenant pas la peine de réfléchir l'hématophage décida de leurs donner une cible et de les obliger à bouger. Après être monté le plus haut possible il se mit à détruire le plafond, les murs et faire en sorte que les gravats bloquent tous les chemins d'accès possibles hormis celui par lequel il était arrivé.
Plus de caméras, plus de cachettes, juste un sol jonché de débris en plein air.

Désormais le vampire était avantagé, il pouvait se cacher du soleil dans les débris ou attendre une proie qui ne pourrait venir que d'un endroit. Il avait aussi envisagé l'éventualité qu'un vampire puisse escalader la façade mais celui-ci serait vulnérable bien assez longtemps pour que Llaya vide son chargeur.

Contrairement à ce qu'il pensait l'attente fut courte, un homme, grand, venant de l'Est ou du Nord, venait d'arriver par le seul point d'entrée encore accessible. Il n'était apparemment pas question de perdre l'intrus de vue et dégager les gravats des autres accès aurait certainement prit trop de temps et laissé trop d'opportunités.

Il ne fallut pas longtemps au vampire, les membres de l’homme craquèrent tandis que ses articulations se déboitaient avant qu'une arme à feu ne vienne le menacer entre la gorge et le menton.

"Je sais que tu n'es personne ici et que je suis surveillé le temps de savoir quoi faire de moi. Je ne connais pas ton patron, où alors j'ignorais qu'il trainait dans le coin, et je serais tenté de ne pas le connaitre. Donc voilà ce que je te proposes, tu me sers d'otage, de bouclier et me donnes de quoi contacter ton chef pour lui dire bonjour et en échange tu seras libre quand je serais en sécurité. Ou alors je te tues sur place, utilises ton corps comme bouclier et attends le prochain qui se pointe pour l'allumer et m'assurer qu'on aille pas me finir avant."

Le vampire s'installa sur les mollets de sa victime, contre son dos et passa son bras autour du cou musclé. L'arme pointée sur la carotide gauche ne laissait aucune opportunité de fuite.

"Si quelqu'un tente de passer par en dessous tes jambes amortiront, je suis désolé si c'est désagréable mais je préfère être méfiant vis-à-vis des angles morts. Donc on fait quoi, je t'utilises mort ou vivant? Tu pourrais me donner le nom de ton boss avant de le contacter?"
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08. 02. 2012, 17:17

Récuperer le couteau et couper ses liens ne fut pas chose aisée mais elle y réussit aprés plusieurs minutes de galére. Il etait déja loin et elle du courir pour le rattraper.

Trouver des réponses à quoi ? Hé mais attends moi ! Je sais meme pas ou on est hein ... si c'est pour me laisser griller ici quand meme ca valait la peine de me libérer ... Tu veux trouver des réponses a quoi ?
« C'est de ta peur que j'ai peur. » W. Shakespeare

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08. 02. 2012, 17:35

Aïrin regarda dans le rétroviseur de sa moto. Elle s'était détachée. C'est fou comme les gens qui prétendaient ne plus du tout tenir à la vie réussissaient toujours à s'y accrocher comme pas possible. Il ralentit à peine l'allure, conscient qu'il allait la semer. Mais après tout, elle avait su le trouver une première fois, et elle y arriverai surement la deuxième.

Il rappela ses hommes et leur demanda un topo sr la situation. Peut-être que cette fois-ci l'intrus serait un peu moins emmerdant que cette asiatique. Il jeta un nouveau coup d'oeil derrière lui, il ne la voyait plus...

Il fut tiré de ses pensées par l'homme au bout du fil, qui lui indiquait que ça se transformait en prise d'otage avec bouclier humain. Mais pourquoi s'obstinaient-ils toujours à prendre des troufions en otage ? Non définitivement il n'avait pas de chance.

Il raccrocha et composa un autre numéro enregistré. Elle mit quelques secondes à répondre.

"Cours Atsuko... C'est tout l'intérêt du jeu, et tu ne voudrais pas que je te facilite la tâche, n'est-ce pas ? Вы знаете где идти, Я жду вас."
Jamais de compromis, pas même face à l'apocalypse.

[RP] Airin, le chercheur de vie.



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08. 02. 2012, 17:49

Il allait trop vite, elle abandonna de le suivre pour s'assoir sur le sable hors d'haleine

Mais meeeeeeeeerde attends, putain !!! Mais quel con celui là ...

Elle faisait carrément la gueule il fallait qu'elle se tape tout ce chemin a pieds et en un temps record. Elle ne savait pas a conbien de l'abris le plus proche elle était mais elle savait qu'il lui restait peu de temps avant le lever du jour. Elle se remit en marche en pestant quand une sonnerie se fit entendre. Elle fouilla dans sa poche et en extirpa un telephone. Il avait du lui mettre dans la poche pour la localiser en cas d'embrouilles ... elle y répondit et l'entendit la narguer a l'autre bout

Mais arrete de me parler Russe putain je te dis que je comprends pas !!! Allo ? ... Allo ?

Plus personne a l'autre bout. Elle fut tenter de balancer le téléphone au loin mais le remit dans sa poche et se mit a courir en suivant tant bien que mal les traces laissées par le véhicule.
« C'est de ta peur que j'ai peur. » W. Shakespeare

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Sayana Otonashi" (08.02.2012, 17:58)


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08. 02. 2012, 20:40

Au moins elle aurait une vraie raison de le détester si jamais elle arrivait jusqu'à lui à nouveau. Elle pigeait pas le russe... Mais la vraie question était de savoir comment il était possible qu'elle lui parle et qu'elle chante dans la langue de sa mère patrie. C'était ça la question qu'il se posait maintenant, et qu'elle finirait par se poser, du moins c'est ce qu'il espérait.

Il se la sortit de la tête en arrivant devant le bâtiment ou se trouvaient ses hommes. Tout était en place, et correctement cette fois-ci. Ils savaient qu'après tout, c'était dans leur intérêt. Aïrin saisit la radio qu'on lui tendait, et donna ses directives.

"Bon, messieurs, nous savons à peu près ou il est, c'est déjà ça. Il a un otage, persuadé que ça lui donne un avantage. Accueillons le comme il se doit. Vous savez ou vous placer, alors au boulot."

Il se brancha sur le canal ouvert, attendit que ses hommes soient prêts, et, prenant sa voix la plus insupportable d'arrogance, commença.

"Okayyyyyyyyyy, salut mec, un deux un deux, tu m'entends ? Alors voila le topo. Tu es sur le territoire d'un autre vampire, en l’occurrence mon patron dont le nom ne te dirai rien. Manque de pot, celui-ci est plutôt pas content de te voir. Donc on va y aller dans la simplicité : qui es-tu ? Et que viens-tu foutre ici ? Tu réponds, tu t'en sors, elle est pas belle la vie ? Ah oui, et pour l'otage, oublie-le, on a pas l'habitude de laisser ce genre de choses fonctionner contre nous."
Jamais de compromis, pas même face à l'apocalypse.

[RP] Airin, le chercheur de vie.



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09. 02. 2012, 08:04

"Okayyyyyyyyyy, salut mec, un deux un deux, tu m'entends ? Alors voila le topo. Tu es sur le territoire d'un autre vampire, en l’occurrence mon patron dont le nom ne te dirai rien. Manque de pot, celui-ci est plutôt pas content de te voir. Donc on va y aller dans la simplicité : qui es-tu ? Et que viens-tu foutre ici ? Tu réponds, tu t'en sors, elle est pas belle la vie ? Ah oui, et pour l'otage, oublie-le, on a pas l'habitude de laisser ce genre de choses fonctionner contre nous."

Llaya était surpris, qui ne le serait d'ailleurs pas en voyant un sous-fifre annoncer clairement, et presque joyeusement, le manque d’intérêt porté aux sous-fifres.
De plus c'était bien la première fois qu'il entendait parler d'un otage à relâcher car ledit otage était inutile.
Il était hors de question de libérer sa proie, celle-ci était bien trop utile. Hormis le fait de pouvoir servir de collation en cas d'urgence il pouvait très bien prendre les coups et les balles, être lancé sur un groupe d'ennemis pour couvrir une fuite, perdre son sang malencontreusement sur les yeux de ses collègues et autres utilités insoupçonnées, même de Llaya.
Sans compter la possibilité qu'un chien, même bien dressé, puisse mordre son maitre si il se rend compte que celui-ci peut être dangereux.
Le vampire récupéra l'appareil en admirant la vitesse à laquelle sa victime avait reprit son calme.

"Bonjour à vous. Je me vois dans l'obligation de décliner votre invitation, d'une part car je n'aime pas être épié, d'autre part car la confiance ne règne pas. Pour ce qui est de vos questions c'est simple, il va faire jour, tous les vampires vont rôtir sous peu si ils restent dehors et dans cette cité il n'y a que deux solutions à cette situation..."
Llaya se mit à sourire.
"Mourir dehors ou chercher refuge. On ne peut pas faire trois pas sans être dans le quartier d'un autre de toute façon, alors c'est toujours vite réglé, soit on s'entend soit on s'entretue."
Quelqu'un l'entendait forcément, il était impossible d'avoir un bon visuel de lui à partir d'ici, il n'aurait pas non plus été contacté de cette façon si personne ne connaissait précisément la situation.
"Quand à qui je suis... Je me nomme Llaya, ce qui ne doit pas être particulièrement parlant. Je suis avant tout un vagabond et si je voulais mettre le feu aux poudres ce ne serait pas seul.
Maintenant permettez-moi une question, mon otage s'est rapidement calmé en vous entendant après un petit moment de nervosité plus grande encore. Vous annoncez clairement que votre vie ne vaut rien ici et si votre patron vous a choisit pour vos compétences diplomatiques il ferait mieux de me prendre pour faire le tri car, soyons francs, vous n'avez rien d'un diplomate. Je ne vais rien demander de votre chef, mais vous, qui êtes vous?"
Dans Bloodwars il n'y a que quatre sujets existants:
-La faute à Syma
-Les tanks
-Seetheus
-Je-me-plaint-de

Le reste n'est là que pour camoufler les sujets susmentionnés.

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15. 02. 2012, 01:28

Et allons-y gaiement. Toujours les mêmes conneries déblatérées à tue-tête. Mais quand allaient-ils commencer à comprendre ce qu'il ne fallait pas dire ? Le jour allait bientôt se lever et cet espèce de connard allait de toutes façons se retrouver prisonnier. Restait à savoir ce qu'il avait ou pas. Il savait que l'autre n'avait pas détruit a radio. Il savait qu'il ne relâcherai pas l'otage. Absolument pas ce sur quoi comptait le Russe, qui avait de toutes façons scellé son sort depuis longtemps.

Avec le jour qui se levait, le temps était compté, si il n'arrivait pas à l'avoir au scan, il lui fallait de toutes façons une localisation précise. Il éluda volontairement la dernière question de l'intrus.

"Pour ce qui est de mourir seul, pour l'instant tu as trouvé un refuge. C'est bien calculé, Llaya. Libre à toi qu'on s'entende.Moi tu me comprends c'mon boulot aussi. Et puis pour ce qui est de nos vies qui ne servent à rien, disons que ça fait partie du contrat quand on signe. Même si perso j'suis comme toi, la vie j'y tiens. Alors j'prefèrerai qu'on parte sur des bonnes bases Tu veux bien ?"

Il attendit quelques secondes, puis reprit.

"Par contre j'aurais juste un mot à dire à mon pote. Je peux faire ça ?"
Jamais de compromis, pas même face à l'apocalypse.

[RP] Airin, le chercheur de vie.