CHARISME :
La chambre était obscure et enfumée. Les lampes magiques projetaient une clarté bleue verte sur des ustensiles assemblés sur le mur. Leurs formes, délicates en soit, promettaient aux malheureux une multitude de sensations uniques.
Quand tu vis des hommes encapuchonnés, habillés en blanc, la contraction a percé tes viscères. Tu savais qu`ils ne commettront aucune faute pendant l`interrogatoire et qu`ils te ne permettront pas de t`en aller de ce monde avant qu`ils ne t`arrachent toutes les réponses qu`ils jugent nécessaires.
Un de mages traça dans l`air quelques symboles incandescents. Tu sentis ton corps s’envoler. Tandis que tes articulations se déformaient pour s`ajuster idéalement au tableau pierreux qui avait surgis du mur opposé.
Après un moment quelqu’un a placé sur tes bras des rangés d`aiguilles fixées aux ceintures de cuir ton bourreau. Elles blessaient ton corps. Le sang sucré et chaud goutait lentement mais systématiquement sur le panel rocheux.
Un chant monotone perçait l`air.
Le panel commença à s`échauffer, à se remplir de ton énergie et de ta force. La clarté rouge palpitait et remplissait toute la pièce.
Tes sens furent prédominé par une vision des Montagnes de Métamorphose; tu étais la poussière entrainée par le vent, tu étais l`oiseau, tu étais le vent. Tu allais à travers les pics élancés, les vallées cachées, pleines de la verdure. Une légèreté étrange et une liberté t’introduisaient dans l`état d`extase, tu sentais que tu t`approchais de… de la maison. Après un moment, un château surgit devant tes yeux, ou du moins quelque chose qui aurait put l`être, autrefois.
Tu sentis que ce lieu t`avais reconnu et te salua en propriétaire légitime. Il s’agissait de ta maison.
Les runes sanglantes étaient gravées sur le mur. Bien qu`elles aient brulé funestement, tu entras dans le bâtiment sans hésiter, en le considérant comme ton héritage.
Quand tu t’assis sur le trône, le monde tourna autour de toi. Un pouvoir incroyable te traversa, en laissant un sentiment de vide.
Tu repris conscience. Tes tortionnaires inconscients se trouvaient couchés sur le sol - la Méduse libérée a donnée son à eux.
INTELLIGENCE :
La grande table ronde en pierre attira ton attention. Le long du bord, un artiste mystérieux a sculpté des pictogrammes dans un lieu inconnu. .
Tu pressentais que leurs significations cachaient quelques chose qui était ancré dans ta conscience - l`information était la clef pour t`évader de la tour.
Un son de pas approchants te sortirent de ta méditation. Tu sortit un beau fusil gravé, préparé pour cette occasion, pourtant quelque chose te tracassait. Très vite tu t`approcha du rayon de chêne. D`un mouvement rapide tu les renversas - cela devrait les arrêter pour un moment.
Cependant un grand volcan appelé L`Assiette de Chronos murmura, il a décidé de se manifester une fois encore.
Quand tu t`approcha de la table un des pictogrammes changea un peu - au dessus du volcan s`envolait un nuage de fumée!
L`espoir emplit ton cœur. - Tout n`est pas encore perdu.
PERCEPTION :
Tu entailla son poignet à l`aide de ton couteau, faisant jaillir le sang qui s`écoula dans l`un des sceaux sculptés sur la table.
Quand celui-ci eut absorbé suffisamment de sang, il se mit à luire et l`image du lieu que tu recherchait apparut au nord de la rose des vents.
Tu choisi sans problème les trois symboles suivants, te remémorant la vision que tu avais eue récemment.
Malgré tout, rien ne se passa. Pendant que tu t`affairais les serviteurs venant au secours du grand mage commencèrent à s`attaquer à la porte massive de l`atelier, qui ne cédait pas encore.
Tu entendais au-dehors le grondement de la foudre magique, annonçant la détermination des mages. C`est alors que des fragments de la lourde porte commencèrent a tomber avec fracas dans la salle. Il ne te restait plus beaucoup de temps. Tu caressa tendrement ton fusil.
Tu jetas un dernier regard sur la pièce. C`est alors que tu remarquas une longue rigole qui traçait un cercle tortueux autours de la table, débouchant sur la rose des vents. Tu plaça au-dessus la main du grand mage, emplissant la rainure de son sang.
A ce moment une explosion puissante ébranla la porte et le monde se mit à virer autour de toi.
RÉSISTANCE
Un vide blanc comme neige t`entourait de toutes parts. Tu as
ressentit une sorte d`attraction, te permettant de supposer qu`il y
avait un portail à proximité, sans doute celui par lequel tu es rentrée
dans cet espace.
Lentement, tu reprenais conscience. L`évanouissement causé par le flux du sang est la première marque de la faim...
Alors que tu essayais de te concentrer afin de voir quelque chose dans
ce vide, une multitude de lignes bleu clair a surgi de dessous de tes
pieds. L`une d`entre elle a attiré ton attention : de temps en temps,
elle brillait d`une faible lueur rose.
Tu as donc décidé la suivre. Les mouvements de ton corps dans cet
espace n`était aucunement similaire à ceux que tu effectuais pour
marcher. Tu avais l`impression de nager à contre-courant, et chaque pas
te demandait beaucoup d`effort et nécessitait une grande concentration.
À chaque moment d`inattention, tu perdais de vue la ligne, qui se
confondait avec les autres...
Tu as perdu la notion du temps, tu n`étais plus sûre de la durée qui
venait de s`écouler - quelques battement de cœur ou toute une éternité.
Tu sentait que la fatigue t`envahissait.
- Pas maintenant, je ne peux pas m`endormir - t`es tu répétée, en
essayant de rester concentré. Tu as ressentit instinctivement que
quelque part, à la limite de la perception, des créatures
cauchemardesques guettaient et attendaient tapis dans l`ombre afin
d`absorber ton âme.
L`attraction que tu subissais jusqu`alors était toujours présente,
mais pourtant, à ce moment-là, elle ne te retenait plus, et allait dans
la même direction que toi. Après un long moment, tu as aperçu un
tourbillon qui aspirait tout autour de lui.
Lorsque tu as repris conscience, les gouttes de pluie marquaient le
rythme sur les pierres, mais tu n`avais aucune raison d`être triste,
bien au contraire : tu venais de retrouver la Forteresse D`Ascendant!
REPUTATION
Tu traversais rapidement les couloirs de la tour, en jetant un œil dans les salles de temps en temps. Les meubles en os de Golem et les murs couverts de plumes de phénix faisaient une excellente impression. Quiconque était le seigneur de cette tour, il devait être puissant.
À mesure que tu t`approchais du centre de la tour, les sorts de défense devenaient plus forts. Ils ne t`évitaient pas, mais détectaient et essayaient de pénétrer la barrière naturelle anti-magique. Cela te rappelait les piqûres de moustique, une démangeaison délicate devenant plus forte à chaque fois quand quelques adjurations reconnaissait en toi un être sur.
La chance ne pouvait durer éternellement. Quand tu passais la chambre suivante, le mage surpris est apparu dans une porte. Tu le saisi vivement par la gorge pour le faire entrer dans la salle. - Nous ferons une petite causette, mon oiseau - tu lui dit, en montrant tes crocs.
L`odeur douce de l`urine a percé l`air, la tâche sur son pantalon devenait de plus en plus grande - tu fit une grimace de dégoût.
- Comment tu t`appelles, mon oiseau? - lui demanda-tu.
- Simon.
- Simon, raconte-moi quelque chose sur cette tour.
- Je ne te dirais rien, suceuse de sang ! Toi, tu peux seulement me tuer, lui peut détruire mon âme.
Tu devint furieuse. Ton démon intérieur transféra toute l`horreur de ton sang pour la concentrer dans une seule goutte écarlate. De tes crocs tu mordit son doigt, puis tu poussa le mage et renversa sa tête en arrière. Comme tu l`espérait, il écarquilla les yeux. La goutte écarlate tomba sur la pupille gauche de Simon, en la remplissant d`arcane du Masque de Caligula.
Un paroxysme de douleur et d`épouvante lui déforma le corps. Tu entendais le battement de son cœur s`affoler.
- Et maintenant, raconte-moi tout sur cette tour, Simon - lui dit tu et il t`a révélé plus qu`il pensait savoir.