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Kapali

Petit Caliméro

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1

11. 03. 2011, 12:26

S...

Le réveil sonne. La lumière passe délicatement par le bas de la fenêtre , le velux ne se ferme pas totalement.
Elle se lève, enfile un jeans, jette un oeil sur le réveil ; il est 6h du matin.

Elle sort de sa chambre, descend l'escalier. Qui pourrait dire si elle dort, si elle est réveillé ?
Ses gestes sont dicté, par cette loi de l'automatisme, de l'habitude, de la régularité.
La lassitude peut-être. Une voix en provenance du salon. « Une jeune fille à trouver la mort après ...».Trois pas à droite.
La porte de la cuisine est ouverte, elle n'est jamais fermée. Une grande enjambée, un écart du bras droit, elle tombe assise sur la chaise, toujours tirée.
Un verre, une brique de jus d'orange. Lever le bras gauche, le tendre, fermer les doigts, le rapprocher, lever la main droite, ouvrir la bouteille, l'incliner.
Une seconde, deux secondes, trois secondes. Relever la brique, la refermer de la même main, tendre le bras, et lacher. Boire le verre de jus d'orange et se relever.
On pourrait croire à un robot, et on aurait raison, si les évènements ne s'étaient pas déroulé ainsi. Peut-être uniquement le mal de tête. Souvenir de la soirée d'hier.
Peut-être était ce le verre de trop avec Anaïs, ou alors, quand Jason l'a ramené chez elle. Tourner à gauche, avancer de quatre pas, ouvrir la porte, entrer, fermer le verrou.
Rester dans le noir ne la dérange pas. Se décaler de deux pas sur la gauche, tendre la main, tourner. L'eau coule. Une seconde, deux secondes, trois secondes, quatre secondes.
Elle retire son débardeur. Peut-être que l'absence de sous-vêtements aurait du la réveiller. Onze secondes, douze secondes, treize secondes.
Le bruit du jeans qui tombe sur le carrelage. Dix-neuf, vingt. Tendre la main, fermer le robinet. L'eau chaude qui ruisselle. Comme tout les jours.
Peut-être que si la lumière était allumée, elle aurait prêté attention aux marques rouges sur sa poitrine. Ses habits, fraichement plié, un mètre à droite.
Elle les enfile rapidement. Souples et légers, pour se sentir bien en cours. Elle sort. Six pas, prendre le manteau sur la rampe, l'enfiler.
Attraper le sac, avancer de deux pas, ouvrir, sortir, et marcher. La règle reste la même, inlassablement, tout les jours.
La vie est-elle un don, ou juste une suite de répétition ?
La porte du lycée est ouverte, le flot d'élèves y rentre. Nul fenêtres n'éclaire les couloirs, seule ces lampes, blanches, fortes. Première à droite, dernière rangée.
Le coin du dernier casier, le sien, est pointu, tout rouillé. Elle se penche en évitant de s'approcher, attrape le cadenas, tourne la molette pour entrer le code.
Un tour vers la gauche, deux vers la droite, un vers la gauche, trois vers la droite, cinq vers la gauche, un vers la droite. Elle ouvre son casier, attrape ses livres.
Comme toujours, le fond de son casier lui renvoie le reflet de Max qui s'avance derrière elle.
- Espèce de sale putain !
Elle se retourne, s'approche de lui pour l'embrasser.
- Qu'est ce que t'as fait avec ce connard de Jason, salope !
Elle sourit, heureuse d'être avec lui, comme tout les matins. Un bruit, comme un ballon de basket qui rebondit, un élancement dans la joue droite. Le coin de son casier, pointu, rouillé. Les lampes du lycée s'éteignent, tout est noir.




Le réveil sonne. La lumière passe délicatement par le bas de la fenêtre, le velux ne se ferme pas totalement. Elle se lève, enfile un jeans, jette un oeil sur le réveil ; il est 6h du matin.

Elle descend, entre dans la cuisine. Une voix, en provenance du salon. « Une jeune fille a trouvé la mort après s'être fait renverser par une voiture sur la 46ème avenue.
Les seules ... ». Un verre de jus d'orange. Elle se relève, six pas, la salle de bain. Plongée dans le noir, l'eau qui ruisselle sur son corps.
Peut-être que si elle avait allumé la lumière, elle se serait rendu compte que sa paupière gauche était hermétiquement fermé, creuse.
Elle enfile ses habits, soigneusement plié. Une jupe, un débardeur moulant. On pourrait croire à un robot, et on aurait raison, si les évènements ne s'étaient pas déroulé ainsi.
Peut-être uniquement le mal de tête. Elle sort, enfile son manteau. Elle ouvre la porte, marche.
La vie est-elle un don, ou juste une suite de répétition ? Un crissement, une douleur sur la hanche droite, la lumière du soleil fait place à la pénombre.





Le réveil sonne. La lumière passe délicatement par le bas de la fenêtre, le velux ne se ferme pas totalement. Elle se lève, enfile un jeans, jette un oeil sur le réveil ; il est 6h du matin.

Elle descend. Une voix en provenance du salon. « Une jeune fille a trouvé la mort après s'être fait renverser par une voiture sur la 46ème avenue. Les seules informations que nous possédons sur son identité, son corps ayant été partiellement détruit par l'explosion de la voiture, due à une combustion du moteur suite au choc, sont le témoignage d'un habitant. « C'était une jeune fille, habillé de manière extravagante. Surement une jeune prostituée. Pas sur qu'elle était majeur la gamine. Une rouquine par dessus le marché ! ». La police attend toujours d'être contactée par un, une, ou plusieurs proches de la jeune fille, afin de pouvoir l'identifier. » Elle entre dans la salle de bain. Peut-être que si elle avait allumé la lumière, elle se serait rendue compte que son miroir ne lui renvoyait aucun reflet.
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Ce message a été modifié 3 fois, dernière modification par "Kapali" (11.03.2011, 12:49)


2

11. 03. 2011, 12:43

On dirait un peu du P. K. Dick. . En plus mélodramatique, peut-être ^^

C'est sympa, j'aime beaucoup.

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Parce que nous n'avons aucune morale, aucune fidélité, aucuns amis et que nous aimons ça.

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3

11. 03. 2011, 12:51

Je l'ai écrite après avoir lu quelques dizaines de nouvelle de Stephen King, et après avoir fait quelques écritures d'inventions en sujet types bac français, donc y'a surement de l'inspiration ..
Y'a aussi des fautes de mises en pages, mises en forme, de grammaires, peut être d'orthographe, voir même de conjugaison ...
Désolé d'avance pour vos yeux ^^
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4

11. 03. 2011, 14:09

Excellent ! J'adoooooooore :D :D :D

C'est très oppressant et plutôt glauque ^^

Par contre si le miroir ne donne aucun reflet ça veut dire que c'est quoi ? Un fantome ? Une vampire ? xD
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5

11. 03. 2011, 14:14

Une rémanence d'un cerveau en train de s'éteindre :P

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11. 03. 2011, 14:28

Chacun peut avoir une vision différente de la fin =P

Moi, je voyais ça comme le fait que l'habitude est tellement présente que même dans la mort on continue. Mais bon, on a chacun notre vision =P
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