Forum BloodWars - www.fr.bloodwars.net

Les balles fusent, les lames brillent, étincelles dans la nuit, la passion des carnages, l'adrénaline qui vous fait battre les tempes... Et le sang, qui palpite, qui fulmine, pour finir encore et toujours par couler...
J'étais au meilleur de ma condition, un rictus aux lèvres je me lançait avec Evengéline à l'assaut des assaillants... Elle en avait une belle paire la jeunette (de sabres, et d'autre chose mais indéfinissable pour une gonzesse...). Je sortis Ebony et Deathsinger de leurs fourreaux, mes deux joujous, deux uzis vieux comme érode, j'avais chopé ça à l'époque ou je faisais mon grain au vietnam, revendant des armes américaines aux vietkongs... J'avais plus d'une fois joué les escarmouches dans les guéguerres humaines, et à chaque fois, j'en avais tirer ma part du gâteau, en bouffe ou en armes...
En tous les cas, on en faisait plus depuis bien longtemps des comme ça, des premières versions de 1952 : Crosse en bois, poignard-baillonette, chambrés en 9mm parabellum, kits de conversion... tout ça pour la gueule des demis frappes.

J'évalue la situation rapidement, un qui à une francisque aussi grande que lui, si il arrive au corps à corps avec moi, c'est la fin. Deux autres sortent un AK et deux Mp-5 du coffre de leurs caisses. Le conducteur sort armé d'une lance à faire pâlir le plus membré des trolls...

Je gueule:"J'te laisse les tranchants, Evy, le corps à corps ça à l'air d'être ton dada, je vais divertir les gunners!"

C'est partit, une ptite rafale quand même, pour faire comprendre aux adversaires de mon acolyte qui faudra pas compter non plus que j'les oublis, j'en touche un à l'épaule, celui à la francisque, c'est bien, la tchote abso commence avec un avantage.

"T'as un cul parfait demoiselle, alors fais-y gaffe! Ça me f'rait chier de plus pouvoir le botter."

Fais gaffe à toi gamine.
J'en oubliais presque mes deux gusses...

"Putain!!!" J'esquivais de peu une rafale d'automatique en plongeant derrière une poubelle, éraflant mon cuir... ils vont me le payer ces bâtards! Un cuir que j'avais préservé des vicissitudes des combats.

Okay no stress, je sors un cul de cigare de ma poche, l'allume et tire une taffe, bon c'est parti, le vrai jeu commence... Pas de rage, pas de peur, chasser les émotions... Juste la froide et pâle lueur de l'envie de meurtres et de sang qui pisse.
Les canons rutilants de mes bébé se mettent à chanter... Un chant que je connais par cœur, mais qui me met dans le même état de transe à chaque fois...

"allo ? Oui...ok c'est compris" Cyrian raccrocha le seul téléphone (officiel) de la zone 5 et souriant tel un enfant découvrant que noël ça revenait tous les ans. "Allez ! raconte !" il allait allez pas me tenir lontemps en halleine ce cul de chouette, parole de scout ! "Les gars que tu étais sensé éloigné du centre on fait demi-tour pour nous choper, alors l'unité 34 les à attaquer pour nous laisser un peu plus de temps afin de décharger les camions d'armes et de les distribuées à nos alliés." C'est gros fouineursde premières, quels emmerdeurs ! Jsuis sur que c'est pas une idée de ce troufion Turmac ! Faut vraiment que je liquide ces deux nana aux courbes idylliques. "Cyrian pousse toi, j'ai une idée : les trois salopards sont en plein combat, si jamais je les distrayais lors d'un moment crucial, que pense-tu qu'il advienra de leur carcasse ?" un sourire effroyable apparut alors sur le visage deja monstrueux de mon compagnon." Dans quel quartier sont-ils ? ... au 5/234/4 mais on est a deux pas ?! prend le roquette on v a leur faire une chtite suprise de rien du tout."
A cette heure avancé de la nuit, les rues étaient très fréquentées, nous ne pouvions nous riquer à la lumière de la lune sous peine de faire foirer la mission. Nous passames donc par les délicats égouts de notre belle cité, faisant abstraction de la melasse verdatre qui jonchait le sol ainsi que des petits habitants des lieux. Au bout de 5 minutes de marche, les bruits combat étaient de plus en plus audibles, kalach, mp5 ... que des armes de bourrin . Cyrian s'arreta et m'attrapa par l'épaule, c'est ce qu'il fait qu'en il pense avoir une idée, bah oui, il est un peu comme Turmac : il peut pas réfléchir et faire autre chose en même temps. Et la, en l'occurence c'était marcher."Et si on détruisait le taxi ?" Putin ! ça fait un choc, c'était la première remarque intelligente que je n'avais jamais entendu de la part de cet absorbeur. Détruire le taxi, en vola une idée interressante ...

J'ai tellement hâte d'en découdre que je sens à peine le sol sous mes pieds. Finalement, les gugus adverses sont pas si glandus que ça, vu avec quoi ils se trimballent. Que du beau, que du lourd, de quoi vous assomer un troupeau de troll en moins de deux. Heureusement, on vaut qu'une bande d'immondes géants sans cervelle... quoi que, avec Turmac... Enfin bref, c'est pas leur gros joujous qui vont me faire peur, parce que mes ptits bijoux et moi, on va leur faire la fête. Je sors mes deux sabres de leurs fourreaux, produisant un mélodieux tintement métallique qui résonne quelques secondes contre les grises paroies des bâtiments alentours. Ah ces lames-la, je pourrais passer des heures à les astiquer tellement le spectacle de leur métal argenté finement ciselé et de leur garde ouvragée m'est agréable. De vraie chefs d'oeuvre au niveau esthétique comme du point de vue technique. Légers comme des plumes, mais tranchants comme des lames de rasoirs, faciles à manier, on n'aurait pu rêver mieux en manière de sabres. Enfin, je préfére les gros joujous qui font tout péter et autres "pan-pan", mais vu que je suis plus douée avec les armes blanches... Enfin, je me plains mais j'adore mes sabres quand même, et même contre une dizaine de bazooka et de Ak-47, je les aurais gardés. Bref, c'est parti, en avant marche! Luciana me lance de faire attention à mes fesses, et je m'empresse de lui renvoyer la balle, avant que je ne sois en train de trancher du bouseux :

- Et toi veille sur ton décolleté, ce serait dommage qu'il finisse en passoir! Turmichou pourrait plus se rincer l'oeil correctement!

C'est vrai que je suis une jeunette par rapport à elle, mais y a pas besoin de me faire des recommandations, même camouflées sous une bonne couche d'humour à la Luci. Enfin, au moins elle ne veut pas ma mort, c'est déjà ça. Je me mets donc à cisailler le premier qui me tombe sous la main, en l'occurence le conducteur qui se balade avec une énorme lance, plutôt disproportionnée par rapport à la taille du bonhomme. C'est bien joli d'avoir des grosses armes, encore faudrait-il savoir s'en servir correctement. L'empoté ne fait pas long feu. Trop lent!

Enfin, c'est peut-être moi qui parle trop vite, parce que celui à la francisque me tombe sur le coin du nez deux secondes plus tard. Enfin un combat sérieux qui s'annonce. Même avec une épaule en compote, il se bat comme un lion, et mes deux lames ne sont pas de trop face à ce colosse. Il manie son arme avec une telle aisance qu'on dirait qu'elle prolonge son bras. Impressionnant, vraiment... Je me laisse emportée par l'exhaltation du combat, et lâche enfin la bonde d'énervement. Je ne sais même plus ce qu'il y a autour, la seule chose encore parfaitemetn claire dans mon esprit : je vais lui mordre sa jolie jugulaire après avoir mis le reste hors d'état de nuire. je tranche tout ce qui passe à portée de mes sabres : chair, tendons, muscles, ligaments, tout y passe. Je passe plusieurs fois à deux doigts de me faire transformer en banane épluchée, mais ésquive de justesse ses attaques à chaque fois. Décidément, je m'amuse comme une ptite folle avec ce gugus! AAARRRG!!!!!! Il a abattu sa francisque sur ma manche, qui se retrouve coupée nette!!! Une de mes fringue préférée!! Une des seules qui n'avaient pas encore été abimées à cause des mes étourderies!! L'empaffé!!! Et paf, ça y est c'est fait, fallait pas m'embêter!! Salop va! je me penche pour lui sucer un peu de fluide vital avant de l'achever définitivement. Et c'est alors qu'on commence à me canarder. Qui est l'enculé qui me tire comme un lapin?!? Par derrière en plus!! Non mais je rêve là!! Je cours me planquer derrière une carcasse de bagnole, pour échapper aux tirs qui fusent de toutes parts. J'aperçois Lucia derrière une cloison à moitié en ruine qui essaie de contrer tant bien que mal, à deux contre une. Elle est quand même vachement balèze la fille! Avec son cigare au bec, elle tire quand même à une vitesse folle, forçant les deux zigotos adverses à limiter leurs tirs. Quand soudain :

- "YAHAHAHA !!!! BANDE DE BOUSEUX !!!! VOUS VOULEZ MA PEAU, VENEZ DONC LA CHERCHER !!!! JE VOUS EMMERDE TAS DE GUEUX !!!! VOUS ME FAITES PAS PEUR !!!! FUMEZ DE LA COLLE ET ALLEZ CHIER DANS VOS CAISSES !!!!".

Mais qu'est-ce qu'il fait ce con?!? On lui avait pourtant dit de surveiller la bagnole et son chauffeur!! mais non, monsieur n'en fait qu'à sa tête et fait passer ensuite les nécessités!! Enfin, finalement je ne suis pas trop mécontente qu'il soit venu, parce que là ça commençait à devenir chaud... On se retrouve bie^ntôt à deux derrière l'épave métallique. Luciana l'engueule. Roh! Elle pourrait être un peu plus convaincante tout de même... Après lui avoir répliqué, c'est à moi qu'il s'adresse :

- Evangeline, si on te couvre, tu penses pouvoir les zigouiller dans le feutré ces deux couillons?

Il est trop gentil... m'offrir ces deux andouilles en pature... c'est trop aimable! Rien que d'y penser, je ne peux m'empêcher de sourire. "- Je prends ça pour un oui... Lucia, FEU !!!!!!" Bon tant pis! Je les remercierai plus tard! Ah! Je ne vais pas me priver avec les deux derniers!! Je m'élance, zigzague, feinte, esquive, tandis que mes deux alliés me couvrent de leur mieux. Je saute par dessus les deux excités de la gachette au dernier moment, me retrouvant momentanément derrière eux. Ils se retournent comme des bleus, surpris, se redressant pour mieux me régler mon compte. Fatale, erreur. L'un d'entre eux termine avec la tête transpercée d'une balle d'Ak-47. Je ne laisse pas au second le temps de réagir et lui assène un énorme coup de sabre, précis, aux niveau des phalanges qui tiennent son arme. Et hop-la! Désarmé! Une clef de bras bien comme il faut pendant qu'il est trop occupé à brailler comme un cochon qu'on égorge. Je prend un malin plaisir à lui tordre son bras blessé, tandis que Luciana et Turmac rappliquent tranquillement...

Les lumières de la ville défilées dans la vitre de la portière. Le mieux été surement de continuer l'avenue parralèle pour pas trop se faire voir. Si une voiture les a pris en filature, autant la jouer discret. J'avais rapidement analysé la donne. Soit les 2 caisses sont ensemble et vont attendre les gars d'UTII. Ca c'est l'hypothèse la moins probable. Quand on part avec quelqu'un on se planque pas et on attend pas qu'il soit parti pour démarrer. Soit cette histoire d'invasion c'est du flan, ce qui nous fait juste 2 camps en présence. Ca c'est l'hypothèse à la con que la vie laisse toujours trainer pour te faire croire que t'as une chance et que tu t'y jette les 2 pieds dedans. Soit y'a bien une invasion ce qui nous fait 3 camps en présence près à s'écorcher, et là, il va y avoir du sang sur les murs de la ville. Ca c'est l'hypothèse "Carnage" ou faut évider se retrouver au mauvais moment. Soit y'a bien une invasion, mais juste 2 camps. Ca c'est l'hypothèse "Rance" avec l'option "qui est avec qui?" et son supplément d'emmerde.
J'accélère pour rattrapper mon retard sur les autres et décide de tourner à la prochaine à gauche pour revenir sur leur route. Avec un peu d'b.. MERDE! j'ai une demi seconde pour voir la scène. Une voiture qui a essuyé un tir de peloton d'exécution, un mec accroupis par terre et, dans son dos, une nana avec un sabre à la main qui lui tiens le bras plié en 4. Pourquoi y'a toujours des cons pour faire des pique nique dans les tournants? Je donne un coup de volant mais trop tard. La nana a juste dévié son regard sur moi et fait un rapide bon en arrière. Le mec accroupis a à peine le temps de lever la tête pour voir le radiateur lui arriver dans les gencives. Je le prend en pleine face rebondit contre la caisse en tentant de métriser le véhicule et va finir ma course dans un tas de poubelle. Le choc me secoue comme un pantin.
Enfin le calme..Le moteur fume blanchatre, mais il tourne toujours. Fredo va m'tuer. La tête collé sur le volant, je souffle un coup. Bordel de merde de bordel de merde de bordel de merde. C'été bien la peine de faire des plans à rallonge. Je touche mon front..un peu de sang. Rien de grave. "boum boum" ca c'est le bruit d'un bras qui dépasse de devant le pare-choc, au milieu des poubelles, et qui tape sur le capot avec une main sans phalanges. "toc toc" ca c'est le bruit d'une nana avec un cul de cigare entre les dents et une uzi dans la main qui toque la vitre coté conducteur.

"Barre toi Turm, tu vois pas qu'on cause entre dames? En plus j't'avais pas dit d'attendre et de surveiller Betty? Alors t'es gentil t'y retournes, et t'arrêtes de jouer les Dom Juan, ou jouant, voir suintant même, t'as assez foutu la merde comme ça..."
J'lui avait balancé un 38 en cuir dans les choses de la vie, il allait couiner pendant un moment...

"Bon, c'est comment déjà? Dysmenorrhé c'est ça? Je sais pas si tu sais, mais avec tes acrobaties à la Belmondo, tu viens de nous buter notre seule et unique chance de savoir de quel barillet viennent les balles qu'on évite tant bien que mal depuis qu'on à foutu les pieds hors du bar de nightlust...
En tous les cas je vais te pardonner, parce que j'aime bien ton style, la brunette, mais ta caisse est morte, t'as de la chance, il nous reste de la place pour un cul dans Betty, et le tiens à l'air aussi parfait que le mien et celui de la jeunette, donc ça devrait passer...
Pour te résumer la situation, on pense que la couille molle qui s'est tirée pas la fenêtre du bar est une taupe, qui bosse pour on ne sait qui, pour faire le lien entre les attaquant d'Ultima II et justement les "on ne sait qui" qui seraient des gars de chez nous, plutôt des hauts placés je dirait... Le diurétique à pas pu prévoir ça de lui-même..."

"Bon ça s'éclaircit pour moi aussi, du coup parce que j'avoue, là j'étais un peu dans le brouillard de guerre", balança la belle mystérieuse en tirant sur sa clope, se foutant complètement d'avoir ruiner sa caisse...

"Un bijoux, au passage ta caisse, dommage qu'elle soit bonne à être démantelée pour être revendue en ferailles..."

"C'est pas la mienne, raison de plus pour pas être stressée..."

"Okay la miss, bon les gars, on fait quoi là, on continue à se toucher longtemps, ou on se remet à chercher notre traître en chef, Turm, quand t'auras fini de te tâter les gesticules pour vérifier qui t'en manque pas un, tu pourras dire à Joe de redémarrer sa brêle..."

"toc toc"
- "C'est quoi ton blaze la folle du volant ?"

Je remis mes 2 pétards à la ceinture et donna un coup d'épaule dans la portière pour la débloquer et sortit de la voiture. Apparament c'est gars sont plus tôt cool.

- "Bon, c'est comment déjà? Dysmenorrhé c'est ça? Je sais pas si tu sais, mais avec tes acrobaties à la Belmondo, tu viens de nous buter notre seule et unique chance de savoir de quel barillet viennent les balles qu'on évite tant bien que mal depuis qu'on à foutu les pieds hors du bar de nightlust...
En tous les cas je vais te pardonner, parce que j'aime bien ton style, la brunette, mais ta caisse est morte, t'as de la chance, il nous reste de la place pour un cul dans Betty, et le tiens à l'air aussi parfait que le mien et celui de la jeunette, donc ça devrait passer...
Pour te résumer la situation, on pense que la couille molle qui s'est tirée pas la fenêtre du bar est une taupe, qui bosse pour on ne sait qui, pour faire le lien entre les attaquant d'Ultima II et justement les "on ne sait qui" qui seraient des gars de chez nous, plutôt des hauts placés je dirait... Le diurétique à pas pu prévoir ça de lui-même..."

Paf.. un gros morceau du puzzle qui te tombe sur la gueule. Sans prévenir. La nana au cigare qui m'annoncée tout ca avait plutot l'air du genre directe. Le genre sergent chef chez les para qui faut pas trop faire chier. Le genre qui envoie sont pied dans les testicules de sont voisins pour un oui ou pour un non. Le genre qui prend les choses en mains.

- "Bon ça s'éclaircit pour moi aussi, du coup parce que j'avoue, là j'étais un peu dans le brouillard de guerre"

Le bras sans phalanges tapait encore sur le capot. je commencais à virer quelques sacs poubelle pour le choper par une jambe et le tirer. Le visage défoncé avec les nez et les os de la face enfoncé vers l'intérieur, quelques cotes rentrée dans la cage torasique, il vomissait un mélange de sang, de bave et de dents brouillées. C'est plutôt moche. La genre Picasso période déstructuré. Y'avais effectivement plus grand chose a en tirer.

- "Un bijoux, au passage ta caisse, dommage qu'elle soit bonne à être démantelée pour être revendue en ferailles..."

- "C'est pas la mienne, raison de plus pour pas être stressée..."

- "Okay la miss, bon les gars, on fait quoi là, on continue à se toucher longtemps, ou on se remet à chercher notre traître en chef, Turm, quand t'auras fini de te tâter les gesticules pour vérifier qui t'en manque pas un, tu pourras dire à Joe de redémarrer sa brêle..."

Apparement la décision été prise. Et de tout façon si ce quelle disait été vrai, j'avais pas trop le choix. Et, a 4, on serai pas de trop. Mais comme effectiv.. CLONG!

Tout le monde se regarda dans les yeux. Le bruit venait de sous la caisse. Les têtes se baisère en même temps pour regarder dessous. Une plaque d'égout été un poil décalée. J'allais ouvrir la bouche mais la jeune au 2 sabres mis son doigts sur ses lèvres en me jettant un regard noir. Des voix étouffée raisonnait de l'autre coté.

"Putain ca fait mal! ya une truc dur de l'autre coté"
"T'as gueule du gland! si c'est la caisse de Joe y'a peut être du monde a coté. T'as 2 minutes pour virer cette plaque avant que je te transforme en boite pour loupgarou."
"ok ok t'enerve pas"

La plaque se souleva légèrement puis se mis à glisser sur le béton. Instinctivement nos mains se posèrent sur les flingues. Mais au lieu d'une tête humaines ou vampiriques c'est la tête d'un Rocket lancher M1 A1 qui sortit et toucha la voiture.

"attend tu vas voir! j'ai une idée"

Le canon rerentra précipitament dans la bouche d'égout. Penché sous la voiture on se regarda tous un deuxième fois avec des yeux de hiboux.. les cons. Ils vont le faire. D'un seul coup tout le monde parti de sont coté en courant. J'eu à peine le temps de faire quelques mètres et de sauter au sol que le bruit de l'explosion souffla dans mon dos. Je sentais la chaleur des flammes.

Plaqué au sol, la tête entre les bras je peste de plus en plus sur cette nuit. Il lui a fallut moins de 5 minute pour dérapper dans une flaque de merde. Record battu. La caisse retombe quelles metres à coté de la bouche dégouts dans un fracas de tolle et de plestiglaces en feu. Je relève la tête pour voir un pneu en feu rouler sur le bitume. Fredo va m'assassiner. Puis mes reflexes reprennent le dessus. Mes mains glissent sur mes pétards et je me remet sur pattes. Tout le monde en fait de même. Pas de bléssé grave. Et, dans un geste commun, les flingues se lèvent vers la bouche d'égout.

"Putin !!!! previens moi la prochaine fois que tu as une idée du genre : jvais-nous-trucider-la-geule-pour-voir-ce-que-ça-fait !!!!!!!!" le bougre, l'abruti ! il a tirer sur un truc qu'était à moins d'un mètre de nous avec un rocket ! JAMAIS VU CA, de la connerie à l'état pure ! Le souffle de l'explosion, à vite fait de nous projetter contre le sol, la tête la première dans la purée verdatre qui le recouvrait et la déflagration m'avait calciner mon gilet du cobra tout neuf. C'est décider à la fin de la mission jlui trucide sa face d'absorbeur.

Va pour la discrétion, tout quartier était désormais au courant de notre présence et si les pochtrons du bistrots étaient bien là, ils n'allaient pas tarder à vnir nous rendre une ptite visite de courtoisie ! "Cyrian, lève toi et aide moi à creuser ! Tant qu'on y est autant en profiter pour se cacher dans cette merde ! " En deux temps trois mouvements nous nous étions fabriqué un "ptit cocon" où nous camoufler pendant que les autres nous chercheraient !

"Turmi fais attention, ils nous attendent peut être en bas avec d'autre armes du genre !" On avait beau dire, la voix de Luciana était sensuelle à toute occasion. "T'inquiète poupée !" Et sur ce , Turmac loupa un barreaux de l'échelle qui longeait la paroie et s'écrasa en fracas assourdissant dix mètre plus bas. "Quelle tarlouze !" fit la belle rousse qui le suivait avec grace et majestuosité . Une idée de génie me vint à l'esprit , si on enlevait Evangéline, la ptite jeunette qui venait juste d'avoir ses canines définitives, on courcircuiterait ce ptit groupe de fanfaron : L'autre qui pue d'entre les jambes et l'bouzeux de campagne se laisserons vite submergés par leurs désirs charnels et se distrairons vite de leur objectif actuel, nous defoncer la gueule ! "Psss, Cyrian, dès qu'on aura suffisemment récuperer, on kidnappe la brunette et on se tire à toute vitesse. Ca va c'est pas trop compliqué ?"

"Evy ! allé descends ! y a aucun danger, sauf si ta peur de te faire croquer par des rats, ils pullent ici.
-ok j'arrive !" les deux sabres qu'elle portait à la ceinture crissaient contre la paroie provoquant des réactions étrange chez les deux obsédés déjà descendu : Turmac se tordait dans tous les sens réprimant des frissons tandis que Luciana sautait à pieds joints et se bouchait les oreilles en criant pour couvrir l'horrible bruissement. "'tin arrète ça tout de suite ou jtenfonce mon talon aiguille dans la geule !" C'était une voix qui mettait familière et pourtant (et pourtant, pourtant Dieu sais que je l'aime et pourtant ... bon ok j'arrete ") je n'arrivais pas à coller un visage dessus."RhOoOOOOOooooOOh, c'est bon Dysmenorrhé, c'est pas parce que ta la classe au volant que tu peux tout te permettre, moi aussi j'arrive à faire des dérapages et de la fumée avec une belle caisse" PAF un gros coups dans la gueule la fit tomber dans le moule que Turmac avait céer en tombant dans la patte à modeler verte et puante. "faut pas m'chercher !" Et la vampire rondelette qui voulait s'incruster lors de la partie de poker fit son apparition. "Bon on les rattrape ceux qu'on défoncer la caisse de Fredo, jvous ldit moi, il vont cracher des LOL pour la réparer !
-euuh, ouai ouai, on y va, jvoudrais pas que tu me poinçonne la tête !" fit Turmac en regardant le corps inerte d'Evangéline. "Et toi n'en profite pas pour te rincer l'oeil" PAF la délicate jambe de Luciana assenna un gros coup dans les parties psychologiques à son ptit Turmi chéri (cf la grande guerre [commentaire] ) .

"Jramasse la jeunnette partez devant." fit la ptite bouffi d'un ton autoritaire
- OK" firent les deux sexophiles d'une même voix.

C'est le bon moment : les deux autres sont maintenant bien loin, et on aura l'effet de surprise avec nous ! "Cyrian fonce!!" PAF un gros coup de cross de rocket M1 A1 dans la tronche et les deux brunettes étaient maintenant hors d'état de nuire.

C'est mon tour de jouer ... Laisse moi faire, allez! Allez ! Allez ! Steeeeeeeeeeeeeeeeeeeuplaiiiiiiiit !!

OK, vas y, j'en ai marre de cette raclure de vampire, t'as pleins pouvoir !

Yeaaaaaaaaaaaaaaah, c'est parti, ça va roxxer du poulet !

je vis une lueur de folie eclairer le regard du "bouffon", il se saisit du lance roquette, j'alignais la voiture déjà bien esquintée et il appuya sur la gâchette, un sourire dément au lèvres.
Un mètre, une demi seconde de trajet ... et voilà, on en prend plein la gueule... quelle idée de génie, on survivra, mais l'autre tâche, c'est moins sur !
Je vis des ombres se jeter à terre, une vive lumière, mes tympans explosèrent et je vous parle pas de mon dos quand je me suis vautré dans la fange comme une tome sous l'effet de l'onde de choc !
Eh bien, si on voulait passer pour des abrutis, je crois que là, on aurait pas pû faire mieux !

"Putin !!!! previens moi la prochaine fois que tu as une idée du genre : jvais-nous-trucider-la-geule-pour-voir-ce-que-ça-fait !!!!!!!!"

Et voilà, c'est reparti, il recommence à beugler comme un putois, il est hors de lui, et plus il éructe de rage, plus j'ai envi d'en rajouter une couche !

"Cyrian, lève toi et aide moi à creuser ! Tant qu'on y est autant en profiter pour se cacher dans cette merde ! "

Et allez...encore une idée à la con .... Heureux les simples d'esprits qu'il disait l'autre gâteux...Je dois être maudit !!
Enfin, pas le choix, je dois me conformer aux consignes, je suis juste là, pour éviter que ça dérape trop , le reste, je suis pas responsable, je suis ... Comme un gentil toutou ... ça m'apprendra d'une à écouter une pochtronne, et de deux à parier à des jeux à la con où j'ai toutes les chances de perdre !!
Et nous voilà, jouant les taupes (au sens stricte du terme), creusant pour nous enfoncer sous cette merde, je me demande si vers la fin, il va pas lui arriver une bricole à notre stratège !

Ils descendent, comme d'hab', Turm' en prend pour son grade , des fois, j'aurais presque envie de le plaindre, si ce n'était pas une telle enflure...Au final, ce n'est que justice !
Deux s'éloignent, il en reste deux assez prêt, au splorch dans la vase, je dirais les deux donzelles !

"Cyrian fonce!!"

Heureusement qu'il hurle, parceque mes pauvres tympans se sont pas encore remis de l'explosion, par contre, "la brute", elle, elle a bien entendu, je jaillis du sol tel un golem de bouse, et v'la tit pas que notre ami la finesse incarnée dixit "la brute" leur fait manger avec toute la courtoisie qui le caractèrise la crossedu M1 !
Et voilà, deux pouffes à zéro ...
Dommage, elles avaient une belle gueule, maintenant, elles risquent de nous en vouloir un petit peu !
Nous nous mîmes à trois pour le retenir, bizarrement, "la brute" semblait penser qu'une petite rafale de coups de crosse supplémentaires serait une garanti de tranquillité ...

Bah quoi, j'suis sûr, elles vont nous chier dans les bottes, ça bouge encore !!
C'est le courant d'air dans leur cheveux 'spèce de brontosaure !!
Peut être, mais ça bouge encore ...

Stop, le but c'est de les assommer, pas de les démantibuler !!

Je me tournais vers bouff :

"Et maintenant Caïd on en fait quoi de nos deux poulettes ? "

Ma tête me fait un mal de chien. Je me sens ballotée dans tous les sens comme un vulgaire sac à patates. Aie! Putain! ça me revient!! C'est l'autre excitée de l'accélérateur qui m'a enfoncé son talon dans l'citron! Raaaah!! Elle a tapé fort nom de Dieu! Je lui rendrai la monnaie à la première occasion!! Elle va voir ce que c'est d'avoir le cul en égoutoir!

Vu la délicatesse avec laquelle on me transporte, ou plutôt avec laquelle on me trimballe comme un cadavre, je suppose que ce doit être Turmac. Enfin, étrange détail : pas d'odeur nauséabonde particulière. Enfin, à part celle des égouts. Oui, ce doit être ça : la puanteur ambiante doit couvrir celle de l'absorbeur. En plus, vu comme il s'est vautré dans la mouise verte... Enfin bref. Pas non plus de main male placée. Luciana doit veiller aux grains. J'ouvre enfin les yeux. Grave erreur, la tête me tourne affreusement, et le spectacle du sol verdâtre et glauque me file illico la nausée. Je respire un grand coup, mais vu que l'air ambiant est tout aussi peu ragoûtant que l'aspect des lieux, l'effet n'est pas terrible non plus. Bon, il faut que je dise à Turm de me poser ou je vais gerber :

- Turmac, j'suis plus dans les chous! Pose-moi s'te plait.

Ouh la! J'ai la voix qui part en cacahouète! Pourtant le coup n'était pas assez fort pour que je roupille des lustres! Ce doit être ces vapeurs bizarres qui m'ont encombré la gorge. Je sens qu'il commence à me remettre sur mes pieds, mais une voix, qui n'est ni celle de Lucia ni celle de Dysmenorrhe le coupe dans son élan :

- Non mais arrête pauvre abruti!!! C'est un otage!! La lâche surtout pas! Vu comment ça à l'air d'être une excitée de première, elle va te fouttre une bonne béquille et un coup de genoux où il faut avant de se faire la malle!! Et puis pourquoi tu réponds quand on t'appelle même pas par le bon nom? Bon, entout cas, Tu la lâches pas tant que je ne te le dis pas!! C'est clair dans ta cervelle de piaf?

Mon porteur émets un grognement vexé et me rebalance sur son épaule avec hargne. Non, ça c'est pas Turmac!! Et je préférerais d'alleurs!! Non mais où je me retrouve encore?! Je réfléchis deux ptites secondes avant de remettre le doigt sur le propriétaire de cette voix aux accents méprisants.

- Bouf?!? m'étrangle-je (ouh la c'est pas beau comme expression!! )

L'intéressé ralentit le pas pour se retrouver à ma hauteur et se penche, tout en intimant à son compagnon de se stopper. Il m'accorde un grand sourire mielleux et me dit d'une voix onctueuse :

- Ma pauvre Evangéline! Je lui avais pourtant dit que cela ne servait à rien de te mettre un autre coup sur la tête, mais il n'a pas voulu m'écouter!! ça va? T'as pas trop mal au crâne?

Et beh! ça change de Turmac ce comportement courtois! Enfin, moi je préfére encore l'autre gros bourrin de première à celui-ci, qui dégouline de sournoiserie.

- Ouais bah ça fait un mal de chien!!! C'est qui ce gugus d'abord?!

- Cyrian... Il est pas méchant, c'est juste qu'il contrôle pas toujours sa force... Surtout pour ta copine à talons aiguilles!! Elle, elle va avoir mal pendant un moment vu la patate qu'elle s'est prise sur le crâne... he he he! Enfin, au moins tu es vengée

Je réponds par une moue vexée et boudeuse, montrant bien que je n'apprécie pas du tout le fait d'avoir été confondue avec un pushing-ball. Je me contorsionne, et aperçoit Dysmenorrhe sur la deuxième épaule du dénommé Cyrian. En effet, elle s'est pris une belle chataigne!! Enfin, il me semble voir frémir ses paupières, elle doit pas avoir envie de se faire remarquer tout de suite... Bourrine, mais maline en fin de compte!

- C'est possible de me remettre dans le bon sens, du gland? !

- Ah ça, ça dépend de toi ma belle!! Je serais vraiment ravi de te voir debout à mes côtés sur tes jolies jambes, mais si c'est pour me prendre un pain sur le tarrin et me faire insulter comme ça, ça ne va pas être possible...

Où il veut en venir cet andouille? Il s'attend à quoi? A ce que je lui jette des fleurs? Non mais il m'a bien regardé celui-la? J'ai une tête à jouer les toutous bien sage avec quelqu'un qui s'amuse à m'assomer à grand coup de manche de roquette et qui me prend en otage?!! Voyant ma teinte virer à l'écarlate (déjà qu'à force d'avoir la tête en bas je ressemble à une écrevisse...) il tempère :

- Je ne te demande pas de jouer les esclaves soumises ou je ne sais quoi du genre! Non, c'est bien mieux que ça ce que je te propose... tu vois où je veux en venir?

Son sourire s'élargit encore plus. Et bah non je vois pas ce qu'il veut me dire!! J'ai les neurones sans dessus dessous à force d'être les pieds en l'air! En plus, je suis pas d'humeur à supporter des sous-entendus, et encore moins à les comprendre!!

- Non!! Et puis enlève ce sourire de ta bouche, ça me gonfle!

Ouh la!! Je crois qu'il en a marre q'on soit tous après lui!! Le voilà qui s'énerve!

- PUTAIN MAIS VOUS ÊTES TOUS CONS DANS CE BLEDE POURRI OU QUOI?!?!

Tiens, il passe au rouge lui aussi! ça lui va nettement bien moins qu'à moi... enfin, tout est relatif... Il respire un grand coup, avant de lâcher, avec déjà franchement moins de contenance et de mièvrerie qu'auparavant :

- C'est pas compliqué pourtant! Je te propose de me rejoindre!! De s'allier!! Tu piges ou pas?! Faut être blond jusqu'à la moelle pour pas capter dès le début!! Raah!!! mais pourquoi je tombe toujours sur des glands!

Alors comme ça, il croit vraiment qu'on peut me faire trahir n'importe qui n'importe quand et pour n'importe quoi? Décidément, de nous deux, je ne sais pas qui est le plus gland! Le bon sens voudrait que j'accepte la proposition du capteur d'esprit, mais je ne suis pas disposée à être sensé, en tout cas encore moins que d'habitude. Et je lui balance donc allégrement :

- Va glander ailleurs si j'y suis sal traître! T'a fumé la moquette ou quoi? J'ai une gueule à dire oui pour du vent? Et puis vu comment tu parles à ton pote, j'ai encore moins envie d'être "avec" toi!! J'suis pas un lapin de six semaines Du con!!

Je sens qu'il est pas content du tout là... J'aurais peut-être dû réfléchir avant d'agir! Il prend une teinte tomate bien mûre, et fout un gros coup de poing dans la paroie baveuse du tunnel. C'est qu'il a de la force le bougre!! Y a un trou maintenant, et ça a même tremblé!! Avec un peu de chance, nos deux compagnons arriveront à nous repérer vu le raffu qu'il fait quand il s'énerve. Bon, pour une fois, une lueur de finesse et de sournoiserie me passe par la tête :

- Faut pas t'énerver comme ça Bouf! Tu vas tout casser! Si tu écoutais un peu plus attentivement, tu aurais saisi la nuance dans le "pour du vent"...

A nouveau, un sourire fourbe vient fendre son visage. Décidément, il fait peur quand il prend cet air... machiavélique. Il reprend, à nouveau tout de miel. Bon, on va faire style de se laisser enguirlander et de le suivre!

- T'inquiète pas ma petite Evy! T'auras ta part! Alors c'est d'accord? J'ai ta parole?

- Au moins c'est payé! Et puis, t'es bien plus agréable à regarder que l'autre andouille! ça va être plus ... sympathique de continuer en votre compagnie. De toute manière, t'as rien à craindre vu l'armoire à glace que tu te trimballes!! Bon, je peux marcher maintenant?

Et hop la! Un joli sourire enjôleur, deux trois critiques sur les autres, un brin de flatterie, et c'est dans la poche!! Je m'excuse intérieurement auprès de Turmac, mais la fin justifie les moyens! Enfin, je suis debout sur mes pieds! C'est pas trop tôt!! Bon, on le suit, on colabore plus ou moins sincérement, et dès qu'on peux, on contacte Turmac et Lucia pour leur indiquer sa planque! Pour le moment, il faut juste être convaincante... heureusement que je suis douée pour bluffer et mentir! Pour faire bonne figure, je lui colle un gros smack sur la joue. Et nous continuons notre route. ça se voit qu'il se méfie, mais j'aurai tôt fait de le convaincre... euh ouais, si je trouve un moyen...

"PUTAIN MAIS QUEL MERDIER!!!!! BORDEL DE FOUTRE DU CHRIST ON EST OU LA????"

Ca faisait au moins trois plombes qu'on tournait en rond avec Turmac dans les ténèbres visqueuses des souterrains de la ville, on s'était crapahuté un peu trop vite, courant droit devant nous, maintenant on était au milieu de nulle part dans un tunnel qui ressemble tout autant au suivant qu'au précédent, et en plus de ça on avait perdu les deux tchotes... Faut dire qu'on avait une excuse, on les croyait derrière nous, et quand on en a un M1 Launcher aux basques, on se retourne rarement pour voir si notre cul pourrait accuser une récéption de roquette...

"Ben j'sais pas Lucia, moi non plus, malgré ce que tu pense, je ne suis pas habitué à vivre dans les égouts..."

"Faut qu'on retrouve les jeunettes, on va pas les laisser à l'autre tarlouze qui se prend pour un homme parce qu'il à un gros joujou... Satan sait ce qu'il pourrait leur faire pour nous tenir en respect..."

"Ouais mais ça fait le troisième carrefour qu'on passe et je serais incapable de te dire d'où on viens, j'suppose que toi non plus..."

"Putain, merde... Tant pis on revient sur nos pas, j'suis p'têtre garce, mais j'abandonne pas d'hommes derrière moi, alors c'est repartis, on éboule ces tunnels à la con s'il le faut, mais on les retrouve"

"A tes ordres ma belle, de toute façon même à nous deux, on pourra faire grand chose contre cette attaque..."

"Si attaque il y a, j'te rappelle qu'on sait toujours pas si c'est pas une finte, pour l'instant, on a combattu que quatre pseudo-assaillants, et on savait même pas ce qu'ils voulaient, tout ce que je peux te dire c'est que j'en ai reconnu deux d'entre eux, et ils sont bien d'Ultima I..."

"Mouaaais, bon on est partis."

Ca faisait bien 30 minutes que je pourrissais mes grolles en cuir dans ce foutu merdier, digne du trou du cul de Cthulu, quand soudain. *BLONK!!!!!* *cris étouffés*

*J'esquisse un sourire* "T'as entendu ma couille??"

"Ouais *il sourit lui aussi* On leur en demandait pas tant, faire un raffut pareil dans des galeries qui résonnent, faut être inconscient... Ou capteur d'esprit, sauf ton respect belle rousse"

"Ouais ben J'vais finir par te capter autre chose si tu me lâches pas les ovaires, bon écoute moi bien, on marche en direction du bruit, mais on fait pas les bourrins. On sait pas sur qui on peut tomber, donc, mode furtif, on se la joue discretos, et on reste bien planqués dans l'ombre, on retrouve, on analyse, on trie et si y faut, on fracasse..."

A ces mots mon beau barbare affiche un rictus à faire pâlir un albinos neurasthénique.

- Ouais bah ça fait un mal de chien!!! C'est qui ce gugus d'abord?!

Ma tête putain! Qui s'est qui gueule comme ca dans mes oreilles? J'ai un mal de tronche horrible. L'odeur de merde est insoutenable. Et..? On me balade sur l'épaule comme un sac de sable. Et, la cerise sur le gateau de merde, je sens plus l'Uzi et le Magnum dans les poches interieurs du manteau.

- Cyrian... Il est pas méchant, c'est juste qu'il contrôle pas toujours sa force... Surtout pour ta copine à talons aiguilles!! Elle, elle va avoir mal pendant un moment vu la patate qu'elle s'est prise sur le crâne... he he he! Enfin, au moins tu es vengée.

Ok, bouge pas et récapitule.. l'explosion.. la descente.. la boue.. le choc.. et trou noir. Noir et douloureux. Et là. Je suis porter par quelqu'un. Je reconnais la voix d'Evangéline, la petite rousse. Mais y'a une autre voix, plus nasillarde, que j'ai du mal que j'ai du mal à identifier. Difficile de réfléchir quand vous avez chaque neurones qui fait une douleure différente. J'observe des oreilles, j'attend que l'occase se présente et j'improvise.

- C'est possible de me remettre dans le bon sens, du gland? !

- Ah ça, ça dépend de toi ma belle!! Je serais vraiment ravi de te voir debout à mes côtés sur tes jolies jambes, mais si c'est pour me prendre un pain sur le tarrin et me faire insulter comme ça, ça ne va pas être possible...

- Je ne te demande pas de jouer les esclaves soumises ou je ne sais quoi du genre! Non, c'est bien mieux que ça ce que je te propose... tu vois où je veux en venir?

- Non!! Et puis enlève ce sourire de ta bouche, ça me gonfle!

- PUTAIN MAIS VOUS ÊTES TOUS CONS DANS CE BLEDE POURRI OU QUOI?!?!

C'est ca ma belle. Bien jouer. Enerve-le, avec un peu d'bol ils se foutent sur la gueule et on leur file entre les paluches.

- C'est pas compliqué pourtant! Je te propose de me rejoindre!! De s'allier!! Tu piges ou pas?! Faut être blond jusqu'à la moelle pour pas capter dès le début!! Raah!!! mais pourquoi je tombe toujours sur des glands!

- Va glander ailleurs si j'y suis sal traître! T'a fumé la moquette ou quoi? J'ai une gueule à dire oui pour du vent? Et puis vu comment tu parles à ton pote, j'ai encore moins envie d'être "avec" toi!! J'suis pas un lapin de six semaines Du con!!

Bien, on y est presque. Il va nous péter une durite d'une seconde à l'autre.

- Faut pas t'énerver comme ça Bouf! Tu vas tout casser! Si tu écoutais un peu plus attentivement, tu aurais saisi la nuance dans le "pour du vent"...

- T'inquiète pas ma petite Evy! T'auras ta part! Alors c'est d'accord? J'ai ta parole?

- Au moins c'est payé! Et puis, t'es bien plus agréable à regarder que l'autre andouille! ça va être plus ... sympathique de continuer en votre compagnie. De toute manière, t'as rien à craindre vu l'armoire à glace que tu te trimballes!! Bon, je peux marcher maintenant?

Mais.. elle nous fait quoi la gamine là? Putain j'aurais du m'en douter. Toute les mêmes à cet age. Ca baise à droite, ca baise à gauche et ca pense qu'a son petit cul. Bordel..je sais pas ce qui me retiens de lui arracher l'oreille avec les dents.
Calmos. T'as au moins un truc pour toi: elle sait pas que tu sais. Et eux non plus ne savent pas. A toi de tirer ton épingle du jeu au bon moment pour leur planter dans la jugulaire.

L'odeur devient plus acide. On prend apparement un tournant. Et l'autre catin qui en rajoute de plus en plus. Attend un peu, tu vas voir. Un bruit de porte qui grince. Un escalier. L'odeur de merde diminue pour etre remplacé par celle du tabac et de la sueur rance. Et des nouvelles voix qui raisonne.

-"Regardez les jolis paquet qu'ils nous apporte les gars!"

-"Hey, Bouf! C'est gentil d'avoir pensé à nous"

-"Pas touche les mecs. Pas pour l'instant. Z'avez chargez le matos?"

-"Ben ouais ques tu crois?"

-"Alors tout les monde dans les camtards, on va points de rendez vous. Et sortez vous les doigts du cul on est déja assez à la bourre!"

En plein dans le nid à guèpes. Voila qui va rien faciliter. On nous balance sur le sol. Nos tête raisonnent ensemble sur le mur en béton. Connard de sale brute. Je le note aussi sur la liste des "à torturer avant de descendre". Il ya un stade de la haine où ce genre de liste devient dérisoire, où on a envie de flinger tout le monde. Autant prendre directement le botin.

- "Ceyran! C'est comme ca que tu traite notre nouvelle collaboratrice?"

Y'en as quand même qui vont squatter le top 5 de la liste un moment.

Des otages… des pisseuses de surcroit, franchement sur ce coup là, l’autre abruti venait de se dépasser, comme si on avait déjà pas assez à faire à anticiper les réactions des deux autres tarés, maintenant, il nous cloque deux jouvencelles totalement imprévisibles !

Très sérieusement, je n’avais aucun doute sur le fait d’être maudit, mais maintenant, je pense que je dois être en tête sur la black list de l’espèce de dieu sadique qui glandouille au dessus de ce bas monde.
Et merde, se coltiner ses deux là, c’était un peu comme se tirer une balle dans le pied avant de débuter un marathon … C’est loin d’être gagné !!
Bon, ben maintenant, reste plus qu’à croiser les doigts pour que les deux autres acharnés soient déjà assez loin pour nous permettre de disparaître avec nos deux colis.
Enfin... nous voilà reparti pour une séance crapahutage dans les égouts, l’autre naze fier comme un paon de son idée, et moi chargé comme un mulet ; je commence sérieusement à envisager de l’empaler en place publique et de laisser le soleil finir le taff’ !

Ohoh, ça commence à gesticuler sur ma droite …

- Turmac, j'suis plus dans les chous! Pose-moi s'te plait.

J’vais pour la laisser descendre avant qu’elle se mette à se tortiller comme un ver quand Mônsieur Bouff’,
recommence à jouer les roquets

- Non mais arrête pauvre abruti!!! C'est un otage!! La lâche surtout pas! Vu comment ça à l'air d'être une excitée de première, elle va te foutre une bonne béquille et un coup de genoux où il faut avant de se faire la malle!! Et puis pourquoi tu réponds quand on t'appelle même pas par le bon nom? Bon, en tout cas, Tu la lâches pas tant que je ne te le dis pas!! C'est clair dans ta cervelle de piaf?

Mais il me prend pour son clébard lui ou quoi ?

Lâche les deux pouffs et enfonce lui le crâne dans le mur !!!
Mauvaise idée…on a encore besoin de cette misérable petite chose !

Nous la remettons en place sans ménagement et je reprends ma route, Bouff’ commence à partir dans je ne sais
quelle tirade sans queue ni tête, pendant que je fomente intérieurement tout un tas de sévices auxquels je vais bien pouvoir le soumettre s’il continue à me gonfler.
Et le voilà reparti avec son délire mégalomane, on dirait un génie du mal de dessin animé, si je l’arrête pas, il va finir par cracher tout ce qu’il sait !

Et si on lui arrachait la langue, le temps que ça repousse on aura la paix ?

Ouf, l’autre chieuse l’a interrompu, les voilà qui taillent la bavette maintenant … Mais merde, on est où là, dans un salon de thé ?

- PUTAIN MAIS VOUS ÊTES TOUS CONS DANS CE BLEDE POURRI OU QUOI?!?!

Niark! Elle l’a fait sortir de ses gonds presque aussi bien que moi … Finalement, j’l’aime bien celle là ! Et mais qu’est-ce qu’il dit ce con ?! Il lui propose de nous rejoindre ! Mais il est frappé, il croit quand même pas qu’elle va retourner sa veste comme ça, alors qu’on lui a réchauffé son joli cul au lance roquette, et qu’on a clos les présentations en lui piétinant la gueule !!
Forcément, elle dit non … blablabla blabla … Lui s’énerve …Ameute tout le quartier en tapant du poing sur les murs… En plus d’être con, il est capricieux, quel somptueux mélange on a là !!
Et … Hein ? Quoi ? J’ai pas tout suivi là ! Putain, j’aurais dû faire gaffe, elle vient de nous retourner notre petit intello, quelque chose de mignon, v’la ty pas qu’il faut maintenant que je la pose par terre ! Je m'exécute.

Et piapiapia, un petit sourire, un clin d’œil aguicheur, cerise sur le gâteau, et histoire de bien enfoncer le clou, le bisou qui clos toute conversation, et hop en deux temps trois mouvements, voilà notre bourreau aussi doux qu’un agneau … Belle pirouette la miss … Mais tu t’es trompée de loup !

Bon, on approche du but, je commence à en avoir plein les esgourdes de leur blabla. Un petit coude à passer et nous voilà au point de ralliement « rat d’égout » , l’escouade 4 y est déjà, ça fume, ça rigole, ça tape le carton, en clair, ces cons font tout sauf se préparer à une guerre !

-"Regardez les jolis paquet qu'ils nous apporte les gars!"

-"Hey, Bouf! C'est gentil d'avoir pensé à nous"

-"Pas touche les mecs. Pas pour l'instant. Z'avez chargez le matos?"

-"Ben ouais ques tu crois?"

-"Alors tout les monde dans les camtards, on va points de rendez vous. Et sortez vous les doigts du cul on est déjà assez à la bourre!"

Je largue mon fardeau comme un vieux tas de chiffon dans un coin et en choppant Bouff par le bras j’lui dis :

- "Contacte Ridi et dis lui qu’il y a un léger changement de programme, on attaque le plan C de la phase 4 de l’acte « ça roxxe du cassoulet » !"

- "Hein quoi ? Qu’est-ce que tu racontes Cyrian, j’pige que dalle à ce que tu me dis ! Et puis, j’fais comment pour contacter Ridi ? "

- "Ben avec ton talkie pov’ brêle !!"

- "Ah ouais, celui que tu as gaiement piétiné à pieds joints tout à l’heure !!"

J’admets, sur ce coup là, je me sens un peu con … Voir même carrément. Chacun connaît un jour de grands moments
de solitude, et aujourd’hui, c’était le mien. Je lui tourne le dos et lance à la volée :

- "Quelqu’un ici à un talkie ?"

-"Ben non Chef, l’aut’ Chef, la nana quoi, elle avait peur qu’on fasse les cons avec !"

Comme je la comprends …

- "Bon, Vous rejoignez le point bêta Zoulou, et commencez les préparatifs !"

- "Toi, Bouff’, tu surveilles ta nouvelle copine, et l’autre tas de viande qui se répand toujours dans le coin là-bas, si jamais ça s’barre en couille, où qu’tu ailles, j’te retrouve et j’te ventile, quelque chose de mignon ! Moi, j’vais essayer de trouver cette putain de cabine histoire de réajuster quelques détails !"

En passant prêt d’Evangeline, je lui chuchote doucement à l’oreille :

- "Tu sais… un lèche-cul c’est proche d’être un suspect … Tu me suis ?"

Et là, hop, j’lui sors mon regard de tueur et effectue une sortie pleine de style … Ben ouais, des fois j’aime
frimer !
Bon, maintenant, me faut trouver un moyen de retrouver cette putain de cabine téléphonique, je vérifie sur mon détecteur, le mouchard fonctionne nickel... Ben ouais, quand on est accompagné par des types comme bouff', vaut mieux être prudent, alors j'l'ai marqué, comme un vulgaire piaf, histoire de pouvoir remettre la main dessus s'il prend la tangente, où si les deux autres lui tombent dessus, quoique dans ce cas là, je donne pas cher de ses canines !

Décidément Cyrian, j'adore tes post

---------------------------------------------------------------------------------------

Bon, apparemment, on arrive à leur planque... Tout va pour le mieux... enfin pour le moment. Bouf se méfie, mais je sens que je suis en bonne voie. Son copain m'accorde à peine un regard noir. Lui j'arrive pas à le cerner, il est zarb. Enfin bref, la porte de fer épaisse comme je sais pas quoi s'ouvre avec difficulté, preuve que la ferralle dans les égouts, c'est pas forcément bien pratique quand c'est pas entretenu. Je jette un coup d'oeil à l'intérieur mais en vain, tandis que Bouf entre de sa démarche princière et que Cyrian reste en arrière pour me laisser passer. Décidément celui-là ne semble pas conquis du tout!! Je sens qu'il va être chiant, je sais pas pourquoi. Bon je rentre. Des types se tapent le carton, riant à gorge déployées, avec une discrétion à faire s'écrouler les murs. Mais apparemment, ça doit être insonnorisé, voire blindé vu que de l'extérieur on entendait que dalle.

-"Regardez les jolis paquet qu'ils nous apporte les gars!"

-"Hey, Bouf! C'est gentil d'avoir pensé à nous"
C'est toujours sympathique... Ah si j'avais un lance-roquette! ... non ne parlons pas de malheur... Ah si j'avais un chaudron d'acide sulfurique! Ils y passeraient les insolents! Mais si je me mets à faire des massacres maintenant, ça va tout fouttre en l'air! L'autre molosse va encore se croire obligé de me réduire la tête en bouillie avec son jouet, et du côté de Bouf, ça ne sera plus possible de l'embobiner après ça. Donc, tant qu'il n'y a pas d'outrance excessive, on continue à jouer la comédie, et à être aimable... ça va être dur.

-"Pas touche les mecs. Pas pour l'instant. Z'avez chargez le matos?"

Comment ça "Pas pour l'instant"? Il se fout de moi ou quoi?! Il compte me rouler dans la farine ce con?! Y a pas intérêt, sinon ses bijoux de famille vont finir en confettis de carnaval! Enfin bref, on verra bien. Tout en écoutant ce qu'il dit aux autres gugus, qui entre nous ont vraiment l'air d'une bande de bras cassés (sûr, ça fait pas très sérieux de se préparer à la gueguerre un verre dans une main et un jeu de carte dans l'autre...), j'observe le reste de l'endroit. C'est presque vide. D'innombrables marques sur le sol témoigne de la présence récente d'un grand nombre de caisses. Le colosse a balancé Dysme dan un coin, d'une manière plus qu'indélicate. La pauvre, en plus de s'être fait péter le citron à coup de manche de roquette, faut en plus qu'il la confonde avec une boule de pétanque! Décidément, c'est vraiment un gros bourrin celui-ci! Il mériterait qu'on lui vide sa roquette sur le groin... Bon faut que j'arrête, après je vais être trop tentée!

Tiens! Ils parlent de... non... Iridia!?!? Et beh, avec des plans aussi foireux... Plus de talkie? Mince alors, comment je fais s'il n'y a pas de moyen de communication pour contacter les deux autres? Et merde!! Fais chier! Comment on va se démerder maintenant!! Oh putain, ça commence à me gonfler cette guerre de chiotte et tous les gands qui essaient de la déclencher!! Ils pouvaient pas rester chez eux à se taper des poufiasses ou continuer à picoller au bar?!? Nom de Dieu ils commencent à me courir tous...

Les glandouilleurs commencent à sortir par une porte dissimulée dans un coin de la pièce, pour rejoindre les véhicules et leurs chargements, en vue de se rendre au point de rendez-vous. Si seulement je pouvais savoir où c'est!!! Raaah!! Merde!! Si je demande ça va paraître franchement louche, et de toute manière ils voudront pas me le dire... Alors que Bouf commence à se diriger vers la sortie, Cyrian le retiens et lui parle quelques instants, trop bas pour que je puisse entendre. Ouh... mais c'est qu'elle a pas l'air commode la grosse baraque! mais comme d'hab, Bouf prend de haut celui qu'il semble considérer comme un demeuré. Du comique quand même... A ma grande surprise, en passant, il me souffle à l'oreille, d'une voix lourde de menaces, à faire frémir une statue :

- "Tu sais… un lèche-cul c’est proche d’être un suspect … Tu me suis ?"

Oh que oui je le suis!! Alors comme ça, ce n'est pas forcément qu'une grosse brute sans cervelle qui fait tout péter au moindre problème... Je frémis. Putain, mais c'est qu'il fouts les jetons à me regarder avec cet air assassin!!! Il fait froid dans le dos ce con. Je lui balance un sourire assuré. Quand on pense qu'au fond je suis tout sauf rassurée... Il fait enfin volte-face, et s'éloigne d'une démarche pleine de superbe et de violente grâce. Misère, si cette armoire à glace m'a dans le collimateur, alors qu'il a une putain de roquette de mes deux entre les mains, je suis male, mais alors vraiement très male.

Bon, comme à chaque fois que je me sens menacée, mon cerveau se met en marche à cent à l'heure. La situation est simple : Bouf, Dysme pas encore considérée comme une menace imminente par ce dernier, Turmac et Lucia on ne sait pas trop où, les autres gugus ailleurs, le molosse plus méfiant que jamais et aucun moyen de communication fiable. Seule source d'informations : le capteur d'esprit, qui n'a pas remarqué le manège de son "collègue" puisqu'il regarde Dysmenorrhe avec un air dépité, sans se soucier de ce qui se passe de mon côté. Première chose à faire : garder un oeil sur Dysmo. En effet, elle ne sait pas ce qui se passe, et vu qu'elle est pas dans ma tête, elle doit sûrement croire que je suis une belle garce qui s'offre au plus offrant. Donc si elle décide d'agir, elle va me sauter dessus aussi. Et j'ai pas envie que ça foire à cause de ça, encore moins de me reprendre un coup de talon dans la poire. Donc on reste prête à éviter toute attaque venant d'elle, comme ça, si elle atteind Bouf, je pourrai l'aider à taper dessus et à le ligoter, et les camps seront à nouveau clairs pour tout le monde. Bon, ça c'est bon. Ensuite, deuxième problème immédiat : Bouf lui-même. Objectif principal : occuper le plus possible son attention, pour pas qu'il remarque à son tour que ma camarade n'est plus dans les choux. Bon, on va s'en sortir... enfin, j'espère! Et si on arrive à prendre le dessus sur lui, on le ligote, et on lui tire les vers du nez... he he he, vengeance! Enfin une perspective intéressante... Bon, reste encore à ce que Dysmenorrhe se décide à bouger, que Bouf ne la voit pas tout de suite, que j'arrive à lui faire capter qu'on est encore "copine" avant qu'elle ne me fasse la tête au carré, et qu'on rejoigne Lucia et Turm... ça va être sport.

Ca y est. la roue commence à tourner doucement en ma faveur. Pendant un moment j'ai cru que mon ange gardien été passé pour de bon dans un réacteur d'avion, mais non. Il été juste en train de pisser. La pièce se vide. Chacun part faire ce qu'il a à faire, car, c'est maintenant un fait, ces connards ont un plan. Et même un putain de plan apparrament.

Le gros viens de ce casser. Si j'ai bien compté, on est plus que 3 dans la pièce. Miss Evangéline "je-retourne-mon-pret-à-porter", Mister Bouf "le-machiavélique" et Miss Dysmenorrhé "je-suis-dans-la-moise". Ils sont 2 et je suis 1. Ok, c'est là que l'acte III commence. C'est là qu'il faut ouvrir l'oreille.

- "Bon, au boulot, viens m'aider à balancer ta copine dans le coffre de la caisse"

Les pas se dirige vers vers moi. Vas-y approche coco. Problème, je situe mal la gamine.

- "Pas avant qu'on est discuté de ma part!! Alors combien?"

Merde! Ils sais arrété et fait demi tour à même pas 2 mètres de moi.

- "Tu perd pas le nord toi. T'inquiete, on va régler ca.. mais là y'a plus urgent! Les autres vont pas tarder arriver alors aide moi."

Il revient et se penche sur moi.. maintenant!

Je pousse sur mes 2 jambes et lui envoie ma tête direct dans l'estomac. Je me relève et fait volte face pour faire face à l'autre. Elle est rapide la s*****! Son pied m'arrive dessus, je me jete par terre, il attérrit dans la face de Bouf qui commencé à se relever. Sa tête trace un arc de cercle en arrière en laissant une jolie trainée de sang sur son passage et il s'étale sur le dos. Elle lui saute aussitôt dessus, le couche sur le ventre et lui bloque les deux mains dans le dos. Son pied visé bien la tête de Bouf. Je me sens un peu bête.

-"vas cherche une corde, un cable, n'importe quoi! vite!"

Moi sur le cul comme une conne, je met une seconde à calculer ce qui se passe.

- "heu ouais ouais.." Je fouille dans le bordel.. du matos pour fermer les caisses en bois. Ca fera parfaitement l'affaire. Je lui jete depuis l'autre coté de la pièce. En 10 seconde top chrono Bouf est transformé en roti. Je m'attend à ce qu'il hurle mais sa tête reste collé sur le sol et, dans les vappes, il marmonne des trucs sur ca maman. Un tissu plein de camboui sur la bouche fait le silence total. Evangéline se redresse pour souffler un coup. Je fouille frénétiquement le roti qui bave maintenant à travers le tissu noir. Un clef de véhicule. Je me redresse et fouille la piece des yeux.

- "Dis donc tu.."
- "quel sac?!"
- "Quoi?"
- "Dans quel sac ils ont mis nos affaires bordel?"
- "Celui en tissu kaki, à coté de la table"

Je lui fonce dessus, renverse bouteille de whisky, cartes, cendriers, couteau, jetons qui recouvre la table pour faire place nette et vide le contenu du sac dessus. Ma Uzi et mon Magnum.. enfin. Retour à leur place initiale: ma ceinture. Je me sens mieux. Evangéline approche , je lui tend ses 2 sabres, elle les saisis et, sans les lacher, je lache un "Désolé de pas t'avoir fait confiance..". Elle sourit et, sans un mot (ce qui n'est pas dans ses habitudes), recuppère ses lames. Note à moi même: la garder au coin de l'oeil au cas ou elle jouerai bien son jeu. Se faire baiser à la chaine s'est courant dans la non-vie.

Bon, faut sortir de ce trou à rats au plus vite. On a le temps contre nous et Ultima Thule a sauver. Ca ressemble de plus en plus à des vieilles bandes videos que j'ai trouvé dans un immeuble désafecté l'an dernier. Un humain en costard qui se fout dans la merde la plus noire possible et sauve la terre à coup de dentifrice-lance flamme. Apparament ce mec été pas là pendant la guerre nucléaire, quand ils ont decidé de tous faire péter. Je me tourne vers Evangéline et pose la question qui presse (et si on se presse pas la question qui tue):

"Rebelote pour les égouts ou on tente la petite porte du fond?"

Voila plusieurs minutes que nous crapahutions contre effluves pestidentielles et courants de chiasses vers le checkpoint "rat d'égout" où devaient nous attendre l'escouade 4. Une belle ptite bande de couille molle ceux la aussi. Incapables de ce concentrer plus de dix minutes sur autre chose que les ptites blondinettes, on leur avait quand même confié une mission d'importance majeur dans notre plan : transporter "les munitions" jusqu'au point d'attaque. La belle vampire qui aimait faire joujou avec des sabres, sembalit sortir de sa léthargie : ses yeux s'agitaient derrières ses lourdes paupières maquillées à la mode égyptienne, les muscles de sa nuque commençaient à se tendre, et ses long doigts manicurés se crispaient.
" Turmac, j'suis plus dans les chous! Pose-moi s'te plait." Sa faible voix trahissait son mal aise. Non mais quelle buze ce gros guignol de première, c'est qu'il l'écoute ! Cyrian s'appretait à la relacher.
"Non mais arrête pauvre abruti!!! C'est un otage!! La lâche surtout pas! Vu comment ça à l'air d'être une excitée de première, elle va te fouttre une bonne béquille et un coup de genoux où il faut avant de se faire la malle!! Et puis pourquoi tu réponds quand on t'appelle même pas par le bon nom? Bon, entout cas, Tu la lâches pas tant que je ne te le dis pas!! C'est clair dans ta cervelle de piaf?" Fallais pas déconner, il manquerait plus que les deux commères aillent se tire. On ne laisse jamais un butin filer aussi maigre soit il ! Et comment la phase D de notre plan pourrait elle avoir lieu sans leur aimable participation ?
"Bouf?!?" s'étrangla-t-elle. C'était le moment faire celui facile à ammadouer.
"Ma pauvre Evangéline! Je lui avais pourtant dit que cela ne servait à rien de te mettre un autre coup sur la tête, mais il n'a pas voulu m'écouter!! ça va? T'as pas trop mal au crâne?" et PAF jlui sort mon sourire angeoleur à en faire baver d'envie la vierge (si vous me permettez l'expression). Décontenancée, un peu surprise elle répondit en se frottant vigouresement le bosse qui ornait l'avant de son encéphale à la forme parfaite. " Ouais bah ça fait un mal de chien!!! C'est qui ce gugus d'abord?!
-- Cyrian... Il est pas méchant, c'est juste qu'il contrôle pas toujours sa force... Surtout pour ta copine à talons aiguilles!! Elle, elle va avoir mal pendant un moment vu la patate qu'elle s'est prise sur le crâne... he he he! Enfin, au moins tu es vengée" Son délicat visage affichait à présent une moue vexée et boudeuse ce qui ne renforçait que plus l'attirance que j'avais envers elle. S'adressant à mon compagnon elle ajouta d'un ton autoritaire : "C'est possible de me remettre dans le bon sens, du gland?!" Sublime ! comment va réagir l'autre corky ? "Ah ça, ça dépend de toi ma belle!! Je serais vraiment ravi de te voir debout à mes côtés sur tes jolies jambes, mais si c'est pour me prendre un pain sur le tarrin et me faire insulter comme ça, ça ne va pas être possible... " et voila pour une seconde fois dans la journée sa pseudo intelligence servait mon plan : il lui tendait une magnifique perche pour m'attendrir et me manipuler. Vas y coco, prend un air niais à souhait. "Je ne te demande pas de jouer les esclaves soumises ou je ne sais quoi du genre! Non, c'est bien mieux que ça ce que je te propose... tu vois où je veux en venir?" Et voila, je crois que je detteinds sur lui : il avait compris un truc! A moins que sa connerie ne dépasse mon entendement. Evangéline semblait perdre patience. "Non!! Et puis enlève ce sourire de ta bouche, ça me gonfle!" Putain ! mais elle comprend vraiment rien celle la ! "PUTAIN MAIS VOUS ÊTES TOUS CONS DANS CE BLEDE POURRI OU QUOI?!?! C'est pas compliqué pourtant! Je te propose de me rejoindre!! De s'allier!! Tu piges ou pas?! Faut être blond jusqu'à la moelle pour pas capter dès le début!! Raah!!! mais pourquoi je tombe toujours sur des glands!" et voila maintenant y a plus cas attendre sa petit comédie. "Va glander ailleurs si j'y suis sal traître! T'a fumé la moquette ou quoi? J'ai une gueule à dire oui pour du vent? Et puis vu comment tu parles à ton pote, j'ai encore moins envie d'être "avec" toi!! J'suis pas un lapin de six semaines Du con!!" apparement c'est une nenette au QI proche de celui de Turmac, incapable de saisir les occasions qui s'offrent à elle, elle était occultée par sa colère. Allez jlui monte la pression pour activer les choses. faudrait pas que les autres nous rattrape. PAF un gros coups dans le mur pour lui montrer qu'on est pas là pour jouer. "Faut pas t'énerver comme ça Bouf! Tu vas tout casser! Si tu écoutais un peu plus attentivement, tu aurais saisi la nuance dans le "pour du vent"..." elle m'adressa un ptit clin d'oeil et un sourire flamboyant ajoutant au tout un ptit effet de cheveux pour m'appater. A moi de jouer : "T'inquiète pas ma petite Evy! T'auras ta part! Alors c'est d'accord? J'ai ta parole?
- Au moins c'est payé! Et puis, t'es bien plus agréable à regarder que l'autre andouille! ça va être plus ... sympathique de continuer en votre compagnie. De toute manière, t'as rien à craindre vu l'armoire à glace que tu te trimballes!! Bon, je peux marcher maintenant?" Et hop la! Un joli sourire enjôleur, deux trois critiques sur les autres, un brin de flatterie, et elle me croyait dans sa poche. Comme pour parachever sa comédie, elle me colle un gros smack sur la joue. Rhaaaa les femmes, toutes les mêmes. Plus qu'une centaine de mètre dans cette mouise et nous seront arrivés. D'ici là jgarde un oeil sur le joli fessier de la ptite arnaqueuse afin qu'il ne s'envole pas.

"Regardez les jolis paquet qu'ils nous apporte les gars!" C'était bien les trouffions de l'escouades 4 : le plaisir charnel avant tout. Bon je met le Ola tout de suite avant que ça monte et, par la même occasion, je fais comprendre à la comédienne que c'est pas encore dans la poche : "Pas touche les mecs. PAS POUR L'INSTANT. Z'avez chargez le matos?
-Ben ouais ques tu crois?" Heureusement que les humaines n'avait pas la résistance nécessaire pour pénétrer dans les égouts sinon cela ne serait pas fait. Bon passons. "Alors tout les monde dans les camtards, on va points de rendez vous. Et sortez vous les doigts du cul on est déjà assez à la bourre!" Cyrian jette la ptite grosse qu'il portait encore dans un coin de la sombre pièce. L'absorbeur me choppe par le bras et me dit : "Contacte Ridi et dis lui qu’il y a un léger changement de programme, on attaque le plan C de la phase 4 de l’acte « ça roxxe du cassoulet » !
- Hein quoi ? Qu’est-ce que tu racontes Cyrian, j’pige que dalle à ce que tu me dis ! Et puis, j’fais comment pour contacter Ridi ?
- Ben avec ton talkie pov’ brêle !!
- Ah ouais, celui que tu as gaiement piétiné à pieds joints tout à l’heure !!" PAF dans les dents ! Comme à son habitude, lorsqu'il ne comprenait pas, il "buguait" : Bouche bée, il ne bougeait plus et la grosse veine qui ornait son front se mettait à palpiter. Visiblement il avait oublier ce ptit détail. A s'aillait, il débugue :"Quelqu’un ici à un talkie ?"
- Ben non Chef, l’aut’ Chef, la nana quoi, elle avait peur qu’on fasse les cons avec !
- Bon, Vous rejoignez le point bêta Zoulou, et commencez les préparatifs !"Décidement ça fait tout drole quand ce fanfaron prenait les commandes. "Toi, Bouff’, tu surveilles ta nouvelle copine, et l’autre tas de viande qui se répand toujours dans le coin là-bas, si jamais ça s’barre en couille, où qu’tu ailles, j’te retrouve et j’te ventile, quelque chose de mignon ! Moi, j’vais essayer de trouver cette putain de cabine histoire de réajuster quelques détails !"

Nous n'étions plus que trois dans la petite pièce blindé mise à notre disposition par "les cerveaux" de l'opération. "Bon, au boulot, viens m'aider à balancer ta copine dans le coffre de la caisse" fis-je de ma voix mielleuse. "Pas avant qu'on est discuté de ma part!! Alors combien?" C'était fou comment elle était pas convaincante."Tu perd pas le nord toi. T'inquiete, on va régler ca.. mais là y'a plus urgent! Les autres vont pas tarder arriver alors aide moi." Elles vont se décider a m'attaquer oui ?! Je me repenche vers le gros sac et PAF, elle pousse sur ses 2 jambes et m'envoie sa tête direct dans l'estomac. Elle se relève et fait volte face pour faire face à l'autre bonita. Elle est rapide la s*****! Son pied lui arrive dessus, le gros tas se jette par terre et esquive, et la botte satiné de l'autre garce attérrit dans ma face alors que je commençais à me relever. Et voila le travail ! Maintenant je suis à leur merci . Quel con ! Ligoté comme un saucisson, je ne pouvais que les observer : elles avaient repris leurs armes et décidé de sortir par la petite porte qui donnait vers la surface. "viens Turmi ! y a une porte ici ..." la voix de la rousse se faisait plus stridente que d'habitude. "A voila un des deux lascar !" Turmac fit son apparition dans l'encadrure de la porte : "AaaAAaaa comment ta fais ton coups mon cochon ? "

C'est qu'elle a un sacré coup de boule dis-donc!! Le pauvre, son dèj a du lui remonter dans le gosier vite fait. Enfin bref, je lui balance mon pied en plein dans la poire, sachant pertinemment que dysme va éviter ça avec brio. Et hop-la voilà le travaille!! Fini le flan-flan les hirondelles, on reprend les choses dans le bon sens! Bon, je demande à ma coéquipière de trouver de quoi le saucissonner, et en deux temps trois mouvements, on a un joli rôti prêt à passé au four. Miam. Par contre,un rôti qui marmonne je ne sais quelles conneries pendant son someil post-cuisson, ça c'est moins chouette. HUm... voyons voir... parfait!! Un chiffon tout plein de camboui dans le bec, et le rumsteck ferme son clapet. Merveilleux! Je me redresse pour reprendre mon souffle. C'est que je me suis pressée pour l'attacher ce con!On sait jamais, il pouvait se réveiller d'un coup et tout foutre en l'air... oh la, je deviens parano maintenant! ça promet...

Je m'apprête à complimenté la brunette sur son coup et sa comédie, mais elle me coupe :

- "quel sac?!"
- "Quoi?"
- "Dans quel sac ils ont mis nos affaires bordel?"
- "Celui en tissu kaki, à coté de la table"
C'est qu'elle est pressée de retrouver ses pétards ma paroles! Enfin, elle n'a pas tort, je m'approche à mon tour du sac, qu'elle a déjà retourné sur la table. Mes deux bijoux sont intacts, prêts à rejoindre ma ceinture. Elle me les tend, je les saisis, elle ne les lâche pas. J'ai le temps de me faire tout un film avant qu'elle ne parle. *Elle est de leur côté? Elle va me planter avec mes propres lames et détacher Bouf? Elle travaille pour un troisième groupe?* A croire qu'elle attend que je fasse un arrêt cardiaque... je la regarde sans comprendre, prête à bondir en arrière et à me servir du prisonnier comme bouclier vivant.

- Désolé de pas t'avoir fait confiance...

Ouf, y pas d'entourloupe!Trop heureuse de retrouver mes armes, et trop soulagée pour me lancer dans une de ces tirades inutiles qui me sont habituelles en pareilles circonstances, je me contente de sourire avant de reprendre enfin possession de mes chers sabres, tout prise par la contemplation de mes trésors.

Bon, c'est pas tout mais faudrait peut-être penser à retrouver les deux autres et à rattraper Cyrian et ses gugus en camions. Au moment où je m'apprête à lui demander ce qu'elle pense judicieux de faire, elle me devance (encore une fois) :

- Rebelote pour les égouts ou on tente la petite porte du fond?"

Bon, au moins c'est clair. Elle est pas du tout tentée par les égouts, c'est flagrant. C'est parti pour la porte de derrière! maisa lors que nous nous dirigeons vers cette dernière, des éclats de voix familières se font entendre : "viens Turmi ! y a une porte ici ..." Grognement approbateur. Et bien, le problème de les retrouver ne se pose plus... Le porte s'ouvre avec fracas, et Turmac apparait dans l'ouverture, la mine triomphante, bien qu'on l'ait vu de meilleure humeur et avec un meilleur teint. Apparemment, les égouts ne lui sied guère...

- Ah! Voila un des deux lascards !

J'aurais presqu'envie de leur sauter au coup à tous les deux... Faut que j'arrête de me comporter comme une vraie gamine --_--" Décidemment, mes penchants enfantins ne s'effaceront jamais complètement... Dysmenorrhe reste impassible, esquisse juste un vague sourrire, et désigne d'un signe de tête le capteur d'esprit tout emberlificotté qui est toujours par terre. Un sourire vient s'étendre sur le visage de Turmac.

- AaaAAaaa comment t'as fait ton coup mon cochon ?

C'est seulement là que je me rends compte que l'autre n'est plus dans les choux. Mince, j'ai pas pris assez d'élan... ou alors le talon à rater le point précis que je visais... enfin, bref, c'est pas grave. J'ai un sourire carnassier en regardant Bouf. Puisqu'il est réveillé, on va pouvoir le cuisiner un peu pendant le trajet... he he he

Luciana se penche pour mieux regarder le rôti qui essaie vainement de dire quelque chose à travers son baillon, et secoue la tête d'un air navré, son bout de cigare à moitié consummé entre les lèvres.

- Bon! On se casse ou vous comptez admirer l'autre qui répend sa viande pendant trois plombes?

Tiens, Dysmenorrhe en a marre. Turmac, qui s'était approcher de Bouf et le raillait allégrement, se redresse et demande :

- Et tu veux aller où et comment tu veux y aller miss coup de talon?

Pour toute réponse, elle sort une clef de sa poche et lui agite sous le nez en prononçant le mot "camion" avec un grand sourire satisfait aux lèvres. Et beh, c'est qu'elle a pas fait chou blanc en le fouillant... elle aurait pu me le dire!! je rêve déjà d'un super véhicule blindé tout rutilant. Avec un peu de chance, on me laissera conduire!!! (l'espoir fait vivre... je suppose qu'ils ne sont pas suicidaires...) Bon, c'est pas l'tout mais faut y aller! Nous nous dirigeons tous vers la porte de derrière, sauf Luciana qui reste plantée au milieu de la pièce, l'air nonchalant et un grand sourire suspect aux lèvres. Nous la regardons, attendant qu'elle daigne dire ce qu'elle attend. Je me décide, puisque personne ne l'ouvre, et balance un "quoi?" qui élargit encore plus son sourire.

- C'est qui porte le rôti? Faut bien que quelqu'un s'y colle... mais ça sera pas moi, je vous préviens tout de suite les bleus...

Mince, j'y pensais plus. Mais quelle cruche je fais! Comment va-t-on pouvoir lui faire cracher le morceau s'il reste là?! Raaah, ces égouts me tape sérieux sur le système! J'aime pas les endroits clos comme ça... Enfin bref, pourvu que ça ne soit pas moi qui me le coltine...

On venait de retrouver les autres, avec Turmi, ouf! Les gamines allaient bien, je sais pas si j'aurais pu continuer a me regarder dans la glace (si j'avais eu un reflet), si elles s'en étaient pas sorties à cause de ma connerie..
Après que tout le monde se soit remis des émotions des retrouvailles et de la joie de découvrir que la couille molle allait pouvoir être passée à tabac (ça, y a pas moyen, c'est moi qui vais m'en charger, il va bouffer pour tout ce p'ti étron, pour les filles et leurs bleus sur la tronche, pour turm qui aurait pu se prendre une roquette en pleine tronche, si ces connards ne s'étaient pas planté de cible... Et pour ma partie tranquille chez Night partie en fumée.), je décidais donc de faire remuer leurs trains à la bande

"- C'est qui porte le rôti? Faut bien que quelqu'un s'y colle... mais ça sera pas moi, je vous préviens tout de suite les bleus..."

Fallait bien continuer à jouer mon personnage, j'aimais bien cette bande de gosse, mais quand on est dans la merde jusqu'au cou, il faut des monolithes impassibles pour se raccrocher, pour se rassurer, et je préfères que se soit moi... L'habitude? J'en sais rien... Ravale tes peurs, crache tes doutes, avance...

On fout le bâtard ans le coffre, j'y fout deux trois coups de pieds pour bien le tasser dans le fond, héhéhé! Dysmé me lance les clés, je les fait passer direct à Turm "Ça t'évitera de jouer les obsédés pendant tout le voyage". En réalité j'ai l'esprit qui tourne trop en rond pour conduire prudemment.

Putain il faut que je le fasse cracher ce merdeux!!! C'est quoi cette histoire de merde??? Et puis pas moyen de contacter les autres portables!!!!
Personne ne répond au trillium... Putain de merde.

on démarre...

"- Bon, on fout quoi maintenant ?" Merde turm tu crois que j'ai toujours réponse à tout???!!

-" J'en sais rien moi. Faudrait trouvé un coin peinard pour cuisiner le gigot."

- "On pourrait aller chez moi."

- "Bonne idée Evy..."

- "Turmi, pourrais-tu s'il te plaît te diriger vers le quartier de notre amie ?"

Il me regarde avec son air méchant... c'est bien, il a pas perdu le moral, jlui fait un p'ti clin d'œil et comme d'habitude, il esquisse un demi sourire et bougonne... Ça c'est mon p'ti Turm... Faudrait qu'on prenne le temps de causer après s'être sortis de cette merde...

Et là, c'est le brun total, des balles qui fusent à travers les fenêtres et la carlingue de la jeep...

" PUTAIN !!! Y A DEUX BAGNOLES QUI NOUS FILENT LE TRAIN !!!"

"ACCROCHEZ VOUS LES FILLES !!! ÇA VA FAIRE DES ÉTINCELLES !!!"

"Ras le cul de ce merdier!!! continue d'accélérer ma poule, reste à cette distance, laisse les pas se rapprocher, mais ne les sème pas!!"

Fallait aller très vite, j'voulais pas perdre de temps avec des gugusses de bas étages comme la dernière fois...

"Dysmé, tu prends celle de droite, et moi celle de gauche, on les allume ensemble, on vise les pneus, t'as un automatique?? c'est bien, on va pouvoir se couvrir mutuellement en plus..."

"c'est des brèles t'façon t'as vu comment ils visent, ma grand mère ferait mieux, si j'l'avais pas déjà bouffé..."

"ouais raison de plus pour aller au plus court gamine, t'es prête? 3, 2, 1, GO!"

Débandade, je sens les bourdons métalliques siffler à mes oreilles, hmmmmmmm! C'est bon! La symphonie N°8 en mort majeure... Abeas mortis... Requiem.... J'arrose, elle aussi, en totale synchro, les minables de derrière avec leurs glocks pathétiques n'ont pas une once de temps; ils crachent une balle, on en balance une douzaine... Les pneus avant explosent, les pares brises volent en éclats... Je jouis, tirer, encore, encore, exterminer,
ERRADIQUER!!!!!

"GYYYYYYYYYYYYYYYYYYYAAAAAAAAAAAAAAHHHH!!!!" Je perdais totalement le contrôle, continuant de tirer encore et encore, sur des cibles qui avaient cesser de rouler, et s'éloignait rapidement...
Quand soudain on me tira en arrière...
La petite Evy me regardait d'un air effrayé, tandis que les yeux exorbités je lui hurlais dessus...

"Putain t'as vu ce que tu as fait!!!!!!! Je les ai loupé à cause de toi, j'allais les buter jusqu'au dernier!!!! MERDE, C'EST PAS POSSIBLE! VRAIMENT CONNE HEIN!!!"
J'éructais, comme un chien à qui on enlève son os, j'allais la bouffer c'est clair...

"Du calme Lucia, s'il te plait, c'est moi, Evy!! Ils sont plus à porter ça sert à rien!!! tu pètes un plomb calme toi!! En plus t'es blessée là."

Je touchais ma pommette, comme elle me l'indiquait, du sang, une balle m'avait une balafre de la longueur de mon majeur...
L'exaltation et l'énervement commençaient à retomber, je m'apercevais, qu'en plus du regard effrayé de la petiote, j'avais à faire au regard inquiet de Turm dans le rétro (lui c'est pas grave, il me connaissait bien, il savait que c'était qu'une passade, qu'il pouvait me faire confiance en toute situation, et je savais que c'était réciproque, mais en plus j'avais le droit au sourcil dressé et désapprobateur de Dysmé...

Je me frottais les yeux en disant: "Détendez vous, les mioches, tout va bien, bien joué Dysmé, ils ont eu leurs comptes, c'est juste une tiote éraflure...
On continue, direction le quartier d'Evy..."

"j'ai... peur qu'il... vous faille un autre conducteur... J'suis pas au top..."

"Turm??? Qu'est ce qui va pas ma poule??""

"AAAAAHHH!! Il est touché aux côtes!!"

Je me penchais pour voir ce qu'Evy voyait, et merde, Turmi pissait le sang, pas mortel, mais il pouvait tomber en sommeil de régénéréscence à tout moment, ça allait être long et douloureux...

"Arrêtes toi Turm."

"Mais... Lucia, la mission... On..."

"ARRETES TOI! ... s'il te plait"

Voyons mon regard embué dans le rétro, i décida d'obtempérer, d'autant qu'il n'était pas habitué à ce que je e prie de quoi que se soit...
Il s'arrête, je me précipite vers lui, sortant, et ouvrant sa portière.. Putain le siège est imbibé de sang...
Je remonte ma manche, et lui souriant, je lui chuchote doucement : "Bois, mon vieux, ça va aller"

"Non... Lucia, je veux pas, pas toi..."

"Bois, s'il te plait" Deuxième supplication, il s'exécute...

Il plante ses crocs dans la chair et les veines de mon poignet, je sens le fluide me quitter, il en a besoin, avec tout ce qu'il vient de perdre...
Je lui passe la main dans les cheveux, il est encore plus trognon avec son filet de sang qui lui coule au coin des lèvres... On dirait un gosse avec son esquimau... "Bois, grand, n'ai pas peur, tu peux y aller..."

Il s'arrête, essouffler, les yeux vitreux. Normal, la transe de chaque repas, ça allait prendre quelques minutes avant qu'il ne revienne sur Terre...
J'oubliais complètement les deux autres nana, et me dirigeais, la gorge nouée, et les larmes aux yeux tout droit vers le coffre. D'un coup de pied, je fis voler la porte en éclat, le contenu sursauta...
Rien qu'en voyant ma gueule, il se chia dessus, compréhensible, j'aimerais pas me croiser dans une rue sombre quand je suis dans l'état dans lequel j'étais là...

Je le chopais et le balançais sans une once de ménagement sur le mur derrière moi, les bruits d'os qui craquent sur le coup me firent sourire... Un sourire qui en dit long.
Je le rechoppe, lui met deux droites dans la mâchoire, un uppercut dans le nez, qui craqua sur le coup lui aussi... Ça ira comme ça, j'ai pu ravaler la transpiration de mes yeux...

"Maintenant, fumier de raclure de chiottes de maison de retraite, tu vas me dire qui t'emploie, ce qu'il veut, et tuti quanti... Je ne te frapperais pas pour te motiver, mais je te punirais à ma façon, d'ailleurs, pour exclure toute tentative de jouer les héros sans peur qui ne parlent pas, voilà un avertissement..."

D'un coup de mon talon gauche, je lui écrasais le testicule gauche... Même avec le bâillon, son cri déchira la nuit... Non pas que les vampires en aient besoin, mais c'est un zone nerveuse qui reste très sensible chez les vampires mâles...

"Oups, je suis bête des fois.. J'avais oublié d'enlever ton bâillon... du coup c'est sur tu pouvais pas parler hein? Désolée, vraiment c'est ma faute... A charge de revanche, je te laisses deux chances de m'intéresser à ton discours..."

J'ôtais son bâillon... "Alors? Intéresse moi..."

Le coffre s'ouvrit violemment. Ah Luciana ! Des larmes coullaient sur ses joues charnues, et son poignet présentait un trace de morsure. D'un coups, elle s'assombrit. Son visage se ferma et un rictus digne des plus grandes follies meurtrières déforma sa face. Elle me saisit d'une seule main et me balança d'un geste ample et gracieux sans une once de ménagement contre le mur d'une vielle batisse délabrée et trouée par les balles perdues. Les os de mon dos craquèrent, sous le choc plusieurs de mes cotes se brisèrent et transpercèrent mes poumopns. La douleur me rongeait, et je savais, à la gueule de la rouuinette que mon calvaire n'allait pas s'arreter de si tôt. Mon esprit brouillé par les élancements qui parcourraient mon corps, m'empechait d'établir une tactique pour m'en sortir en limitant la casse et sans dévoiler une miette de notre plan diqbolique. Elle me rechoppe, et me fout deux torgnolles dans la mâchoire, un uppercut dans le nez, qui rompit sur le coup lui aussi... Putin elle me frappe sans même savoir si jallais coopérer. Et ce maudit chiffon couvert de cambouie me contraint à garder le silence. Enfin, elle a l'air de se calmer, elle réprima les quelques larmes qui voulaient se faire la malle de ses beaux yeux et me cria dans les oreilles :
"Maintenant, fumier de raclure de chiottes de maison de retraite, tu vas me dire qui t'emploie, ce qu'il veut, et tuti quanti... Je ne te frapperais pas pour te motiver, mais je te punirais à ma façon, d'ailleurs, pour exclure toute tentative de jouer les héros sans peur qui ne parlent pas, voilà un avertissement..." Et PAF sans prévenir, d'un coup de talon , la belle pufiasse m'anéantissa le testicule gauche ... Même avec le bâillon qui entravait ma bouche, mon cri déchira la nuit. Quelle "biiiiiiiiiiiiip" !!! Elle ferait une recrue parfaite pour mener les bourreaux tortionnaires de Satan. Personne, enfin aucun mâle n'aurait oser perpetrer de telles souffrances même à son pire ennemi. "Oups, je suis bête des fois.. J'avais oublié d'enlever ton bâillon... du coup c'est sur tu pouvais pas parler hein? Désolée, vraiment c'est ma faute... A charge de revanche, je te laisses deux chances de m'intéresser à ton discours..." Le sourire que Luciana affichait me glaçait ce qui me restait du dos. Elle m'otta le bout de chiffon. "Alors? Intéresse moi..." Bon, j'ai pas de stratégie, on va essayer la psychologie, faut la jouer en finesse. "Rien d'aussi beau que ton décolté !" merde un peu trop psychologique pour elle. Elle me flanqua une nouvelle tarte dans la gueule un peu abassourdi de n'avoir rien obtenu du premier coups. "Ok ok je vais tout te dire , enfin ... que si tu dis le mot magique" La rage déformait à présent son visage. Elle gistuculait dans tout les coins pestant des atrocitées à en faire palir un troll. C'était pas mon jour de chance, j'étais tombé sur une maitre des hautes oeuvre plutôt expérimentée et qui, comme de par hasard, rentrait dans les mauvais jours de son cycle. D'ailleur Turmac, Evangéline et Dysmenorrhe l'avaient bien compri. Ils restaient à l'écart, détournant le regard de l'affreux spéctacle qui s'offrait à eux. Turmac semblait mal au point mais j'échangerais bien nos deux positions. Alors que l'autre folle s'appretait à me donner une bonne rouste, des crissements de pneus se firent entendre. Trois véhicules blindée firent leur apparition devant l'embouchure de l'impasse où nous nous trouvions. "Putin Bouf, on peut pas te laisser 10 minutes sans que tu mettes en mauvaise position." Cette voix féminine ... "aller les ptits rigolos, on est bien plus nombreux, à couvert et on a de beaux ptits joujoux" Iridia montrait fièrement son lance flamme. "Rendez vous et je vous promet que vous ne souffrirez pas beaucoup" et PAF !! Luciana, sentant la chance tourner, profita des derniers instants de liberté qui lui restait pour m'éclater la dernière partie de mon anatomie qui pouvait encore faire ma fierté. Turmac exploita la diversion provoqué par mon hurlement pour dégainer sa kalachnikov et tirer vers les groupe mené par la belle métisse aux allures de félin. "KAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAMOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUULOXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX" Son cri de guerre déchira le ciel. Elle se jetta vers la rousse avec conviction tandis que les autres vampires expérimentés qui l'accompagnaient la couvrairent avec des tirs de suppression. En deux temps trois mouvement les deux jeunette et l'estropié furent maitriser alors qu'un duel singulier opposait les deux créature de rèves aux courbes parfaites...

L'armée rouge venait de nous tomber du ciel sur le coin de la gueule. Luciana est transformée en tas de cendre. Et Turmac salement amoché. C'est alors que des cordes tombe le long des immeubles et des Bisounours multicolores armé de tronçonneuse descende en rappel le long des facades de béton. Ils se mettent a tout découper sur leur passage. Chair, métal, pneu, os.. . Le carnnage s'arrète aussi rapidement qu'il a commencée. C'est comme si ils avait entendu une voix. Une des peluches psychédélique pousse un gros "IIIK" et toute s'enfuie dans la même direction. Je concentre le peu de neurones qui ne sont pas paralysés par la peur pour faire un décompte rapide, Evi, Turmac, Luciana, Iridia et moi. Bouf est transformé en apéricube au milieu de cenrtaines d'apéricubes et de la grosse flaque de sang qui couvre le sol. Je mets nerveusement une clope au bec et, dans le silence total, tente de gratter une allumette. Au bout de 10min je parviens enfin a allumer ma clope et.PAF!

..me reveille en sueur dans mon lit. Nous sommes en 1972. Il est 8h30. Je suis New Yorkais.. et à la bourre pour mon taf.


Puisquon a le droit de faire dans le fantasme personnel au détriment du bonsens (et du RP), je me suis lancé pour la suite..et arrete la. Finissez sans moi.

Des rats dans leur jolie petite cage en fer, voila ce qu'on est. Moi, Evy et un Trumac sanginolant dans la voiture avec une bonne rangée de guns qui nous tiennent en joue. Luciana et une noire avec un énorme lance-flamme dehors qui se regarde droit dans les yeux et qui, manifestement, se connaissent plutôt bien. Et un otage enfoncé dans le mur à coup de ranger. Qu'elle conne je suis. L'armoir à glace nous a laissé seule avec lui l'air de rien et je me suis douté de rien. Il savez trés bien comment nous retrouver le salop. Il savait trés qu'on ne liquiderai pas l'otage parce que c'été notre seule source de renseignement. Je suis sure que si on fouille son an## on va trouver un petit bouton de chemise qui clignote. Parcontre j'ai toujours pas compris ce que ca leur apporte. Pourquoi ils ont rappellé toute la cavalerie rien que pour quatres paumés? Qui s'occupe finalement de l'attaque d'UTII? Pourquoi ils ont fait expres de nous suivre? ou ils voulait qu'on les amènes? Ce qu'on vient faire dans leur planl? Bref.. pourquoi ils attachent tant d'importance à nos petites gueules? Tout s'emele dans ma capoche. Et dire qu'a cette heure ci je devrais être en train de sucer le sang d'un flic ou frapper un jeune Cultiste attacher à une chaise pour lui apprendre à passer dan,s mon quartier. La routine quoi..

L'air est silencieux mais la tension est bien là. Les deux regards de prédatrice qui se font face laissent un trouble. Je ne les vois que dans le retro et j'arrive pas à savoir si elle vont s'entre-déchiqueter ou se jetter dans le bras. Les vampires ont la sale manie de toujours laisser un doute dans l'esprit de celui qui en face. Une sorte de vieux réflexe de chasseur. Tout dépend de qui prendra l'initiative. Et tout dépend des lèvres de la nana au lance-flamme. Il lui faut un mot pour tous nous transfomer en passoire. Espérons qu'avant ca elle en gaspillera quelques un de plus pour nous expliquer le mic-mac. Je repose notre faible espoir de survie sur les maigres épaules de la théorie selon la quelle si ils se sont tant donné de mal pour nous, c'est qu'on va leur être utile. Au moins pendant un moment. Mais je sais trop bien qu'a Ultima Thule, l'espoir ne fait pas vivre.

Enfin La grande Iridia est à notre porté, enfin un de nos pièges viens de porter ses fruits, enfin nous allons pouvoir faire un sacrifice digne du Dieu Noir !

"C'est presque trop beau, un plan aussi bien menée qu'en penses-tu ?"

Shinokill se tourna légèrement vers moi, avec sa longue robe de bure noire et sa faux ouvragé, il me fit presque peur vouloir ressemblé à ce point à la faucheuse est flippant.

"Tu déconnes, ton plan j'en ai rien à foutre, maintenant seule sa tête compte !"

Vraiment pas subtil cet absorbeur, je sais que la reflexion de subtiles manipulations est l'appanage des capteurs d'esprits mais quant même. Ne pas avoir de considération pour mon génie est vexant. Pour chopper un si gros poisson, il m'a fallu trouver une taupe dans le clan ennemi (un prétentieux et ambitieux vampire avec des dents encore plus longues que ça), qu'il me trouve un bon fourgue d'arme (avec cette rumeur de guerre entre UTI et UTII, c'était plutôt simple), des petits poissons mais assez balèzes pour foutre le bordel et de réunirent tout çà ! Iridia ni voit que du feu, pensant trouver une poignée d'avortons voulant s'en prendre aux armes, elle tombe sur une belle embuscade !

Bon d'ici, on a une quinzaine de pecno plus armé les uns que les autres entourant le véhicule noir avec trois des quatre appats de vampires (2 vampirettes et leur amant ? je suppose vu la carure c'est possible). La quatrième toutes armes dehors devant le véhicule en tête à tête avec notre cible armée d'un grilloir à saucisses grand modèle. Et derrière leur chef, encore une dizaine de con dont un plus grand que les autres avec un gros tuyau dans les mains (encore un qu'à quelque chose à compenser !). Ha oui, cette taupe de Bouf, est pitoyablement affalé sur la roue avant du véhicule (il va la repeindre en rouge tellement il est amoché !).

"ok, ok laisse moi deux seconde le temps de refermer la nasse." Je presse le connecteur de mon intercom.

" Ciderc, referme le piège, occupe toi du mec de ta taille et fais gaffe il a un TLM (Tube Lance Merde)"

"Snipers, en position dégomé moi les gas autour du véhicule ne touché pas aux crétins au milieu"

"groupe 1 et groupe 2, feu sur mon ordre"

"Moi et shinokill, on attaque directement la cible"

Armement de mon arbalète à trois coups. Attente .....

"Ici Ciderc, mutants en place" .... "ici snipers, cibles aquises"...."ici groupe 3, en position"..."groupe 2, ok"

"A tous à L'ATTAQUE......."

Je me jette en avant avec Shinokill sur les basques, une langue de feu se prépare à jaillir du lance-flamme éclairant les minces ténèbres de cette nuit vraiment pourrie pour certains pleine d'exploits pour moi !



On me saborde pas de suite, c'est mon premier texte !

Et puis j'adors vous lire mais ça patogeait un peu et Bouf fallais le sortir de là (fraternité capteur oblige)

J'attend le mot magique de sa jolie bouche noire qui va tous nous envoyer une balle dans la tête directe a la douleur de la résurrection. Je nous vois déja ouvrir les pupilles au fond d'une poubelle ou d'un canal. Jattend et j'ose même pas prendre une dernière clope dans la poche intérieure de mon manteau noir de peur qu’ils me flinguent avant que je lève le bras. Oh et puis merde.. Je me retourne vers Evangéline. Ses grands yeux de petite fille sont absorbés dans le rétroviseur par la scène de duel qui se joue derrière nous.

« Eva.. Tu permet que je t’appelle Eva. Tu fumes ? »

Ses yeux de fillette ont mis un quart de seconde pour se transformer en regard de panthère. J’ai appris à connaître ce regard. Dans un mouvement aussi rapide que décidé elle choppe Turmac et moi par le col et fait un énorme bond sur le coté qui défonce la porte et nous projette tous hors du véhicule dans le ventre d’un vampire de main du Trillium. J’ai aussi appris à lui faire confiance. Mais là la seule certitude que j’ai c’est qu’on va se faire plomber au sol comme des colombes paraplégiques. A nous trois on écrase comme une seule masse le pauvre gars et lui enfonce son AK-47 entre les côtes. Puis je sent la chaleur. Une énorme langue de flamme sort du lance-napalm de la noire et enveloppe la caisse où on été tranquillement assis y’a une demi seconde. Promis, si on s’en sort, je paye une bière à cette fillette. La réaction ne se fait pas attendre. Le véhicule a le réservoir plein au trois quart. La caisse explose dans un gros nuage-champignon d’essence enflammée et de fumée noire et crasseuse. Dans un réflexe de survie je tire le corps du garde qui nous a servit de matelas sur moi. La tête planqué dans sous mes bras, je suis entassé sur Evangéline qui est entassé un Turmac qui vire au violet. L’air incandescent brûle pendant une seconde ou deux à quelques mètres de nous au dessus du sol. Moi qui voulais du feu, c’est réussi. C’est connard de gars du Trillium, faut toujours qu’il fasse dans l’excès.

La chaleur de l’explosion retombe vite. Je pousse le corps qui me sert de couverture sur le coté. Il se débat. Dans la panique des corps qui se relève mes yeux tombent sur son visage. Un visage sans sourcil et sans cil tout court, avec la peau cramé au 2ème degrés. Agenouillé sur le sol il palpe la peau de son visage encore fumante du bout des doigts. Sa peau a virée au plastique fondu autour de ses yeux de gosse. Des yeux horrifiés qui fixe le bitume. Ce mec doit se poser la question que se pose des milliers de mecs tout les jours à Ultima Thule : « Pourquoi moi ? »
Je me reprend et lève la tête pour voir la situation. Je m’attends à voir un cercle de flingues braqués sur nous mais ils ont tous l’air aussi surpris que moi par la réaction de la nana noire. Des pervers j'en ai vue, mais comme elle pas souvent. C’est dans l’épaisse fumée noire qui sort du véhicule et envahit toute la rue que je comprend. Je comprend son coup de génie et la réaction de paumés de tout le monde. Des lasers. Des lasers rouges qui partent des toits d’immeubles et cours sur les visages et le béton. Des dizaines de lasers de viseurs qui font comme des lumières de discothèque dans l’encre noire de la fumée.

Il parait que la théorie du chaos c’est quand, à un point précis de l’espace temps, tout part d’une situation plus ou moins stable, une situation avec sa logique, pour basculer dans le grand désordre. Le con qui a écrit ca n’a sûrement jamais eu vraiment à faire à un facteur propre au « vivant » qui pousse les situations encore plus loin dans la merde que le simple désordre : la panique. Le con qui a écrit ça n’a sûrement jamais eu à faire à l’espèce qui a élevé le carnage au rang d’art : les vampires.
La seule loi qui vaut peut être encore ici et à cette seconde précise, c'est « Dans cette putain de nuit, dans cette putain de ville, quand tout les visages affichent « j’ai un quart de seconde pour me sortir de là », montre tes canines et choppe la vie par les couilles pour pas qu’elle se barre ».

HRP: Wellcome to the bordel et d'émmerdez vous avec :p

Superbe, cette Iridia n'est pas complètement supide (mais ça je le savais déjà vu le nombre de plans foireux qu'on avait concoctés). Quel beau feu d'artifice, Quel sons et lumières magnifique (l'explosion, les lasers, la pétarade des ak 47, le giclement des cervelles ! Que c'est grisant de ....

"hé barre toi de là, elle est à moi, rouquine de ...." Une rafale, je me jette à terre.

D'un coté je vois le Balèze du trillium qui cri des ordres à ces gars qui m'auraient bien transformé en passoire, apparemment les mutants de Ciderc ont attiré son attention. En face de moi, Iridia et la rousse sont entrain de se crèper le chignon (plutôt jolie, en fait, la rouquine). Je tourne la tête de l'autre.... et une odeur puissante de viande cramée me saute aux narines.

"Bouf t'es encore vivant !" Son corps se trouve à deux pas de moi et à une trentaine de mètres du véhicule dont il repeignait les pneus l'instant plus tôt.

"Hé Neirdaprimus ... t'as vu, j'ai réussi la mission les doigts dans le nez mais qu'est ce que j'ai mal au couilles" Apparement le souffle de l'explosion lui fais faire un beau vol plané et l'avais bien secoué. Son dos dégage un fumet goût grillades mais il arbore un large sourir signifiant qu'il est content de lui.

Un regard au dessus de son épaule, je pus apercevoir que les snipers avait fait rendre l'âmes à 5-6 crétins, les autres étaient occuper part les deux vampirettes et leur copain patibulaire. Shinokill me remis debout sans aucune délicatesse et fit un signe dans la direction du duel féminin.

"Perce la réserve de son joujou, elle arrive à tuer nos hommes malgrés la teigne qu'est dessus !"

Bon, ben voilà, on y est , pendant un instant, j'ai cru qu'on allait passer au travers, mais voilà, , comme je l'avais pressenti au début de ce plan fumeux, ça partait en sucette totale.

Ben ouais bonhomme et con comme t'es t'as sauté à pieds joints dedans et avec le sourire en plus !!

Je ravalais une bouffée d'indignation, pas le temps pour ça, et observais le "marquis" aboyer les ordres tel un général napoléonien, invectivant à droite et à gauche, essayant de faire rentrer dans le crâne de ses abrutis d'hommes de main qu'il fallait former deux groupes, l'un arrosant copieusement les toits pour forcer les snipers à rester terré tels de vulgaires rats ... Note pour plus tard, si on s'en sort : remercier Iridia pour son coup de génie avec le nuage de fumée ... jolie intuition ! ... Et l'autre faisant son maximum pour contenir l'assaut de ces saloperies de mutants. Mais voilà, le temps que tout le monde percute, et qu'ils arrivent à s'organiser, plusieurs cadavres jonchaient déjà le sol ... Point positif, il ne restait plus debout maintenant, que les plus intelligents ou les plus chanceux, y a pas à dire une bonne embuscade ça tri le bon grain de la lie !

Mon regard se fixa sur l'affrontement d'Iridia et Luciana, Je me demandais franchement si notre doyenne allait capter la mise en scène avant que l'une des deux ne répande ses cendres aux quatre vents ... Nous étions d'accord, les mettre au courant tout de suite, ça aurait été comme lacher un véritable raz-de-marée sur Ultima, ils auraient exclusé toute la citée massacrant à tour de bras toute personne les regardant de travers ... Mais aiguiller comme ça le côté paranoïaque de deux vampires réputés pour leur propension à verser dans le radical, je ne suis plus totalement sûr que c'était le truc le plus judicieux à faire ... Allez les arrêter maintenant ... Comme on a l'air fin du coup !

Pourtant, on semblait bien gérer la situation, on avait eu vent d'un complot visant Turmac, on avait manipuler l'autre brêlon, nos deux zigotos galopaient l'écume aux lèvres ne se doutant de rien, mais voilà, en y réfléchissant bien, je me demande si on ne se serait pas fait mettre en beauté ... On se laissait balader par notre éminente larve, on balisait le terrain, et le tour était joué, il nous suffisait plus qu'à cueillir le sombre abruti qui avait décidé de s'en prendre à un membre du Trillium. Mais voilà, abruti, il ne l'était peut être pas tant que ça, sinon comment expliquer qu'on se retrouve dans un tel merdier ... Pour le cas de notre cher Bouf, que je compte bien rectifier un peu plus tard, il y a deux solution, soit, c'est la pire cruche que j'ai jamais connu et il a servi de pion à tout le monde , soit il est un peu plus malin qu'on ne l'avait prévu ... Dans les deux cas, j'avais une bonne raison de passer ma frustration sur lui !

Regard panoramique sur la scène ... fumée, plomb et sang .... Brutal et somptueux... Je tempère la "brute" qui trépigne, je n'ai qu'une envie, me noyer dans ce flot de violence et semer la mort pour récolter le prix du sang !
le "prêtre" regarde la scène, sourire aux lèvre, se délectant de ce chaos, feu et sang, tous les ingrédients sont là pour le mettre dans tous ses états; soudain, il me montre un point au milieu de la fumée, là, jaillissant comme de nulle part, une lourde silhouète vétu d'une longue bure sombre et agrémentée d'une faux d'une noirceur luisante fend le rideau de fumée tel un démon jaillissant de la bouche de l'enfer.

Le herault de l'apocalypse ... C'est lui qu'il nous faut défier, c'est notre épreuve !!

Un sourire sadique étire mes lèvres ... ça va pas être de la tarte, on a affaire à un sérieux client, il se fraye au milieu des combattants, sa faux décrit de grands arcs, fauchant dans sa course mortelle tous les imprudents qui n'ont pas eu l'intelligence de s'écarter ... Mais où va-t'il ?? Tur' et Luciana sont à l'opposé ! Je parcours la foule rapidement et atterré, mes yeux se posent sur Iridia ... Nom de dieu de bordel à cul de saloperie de merde... Depuis le début, c'est elle qui est visée ... Faudra qu'on m'explique pourquoi, mais maintenant, ça ne fait aucun doute !
J'en étais encore à retourner cette révélation dans ma tête que la "brute" n'écoutant que son sens de la fraternité ou plutôt devrais-je dire, son inconscience (qui n'a d'égale que ça violence, autant vous dire qu'avec ce mélange, on se demande comment j'ai survécu jusque là !), avait déjà sorti de ses fourreaux mes deux lames recourbées en acier chirurgical ... Petite œuvres d'art tranchantes comme des scalpels, mais au combien me semblant dérisoires devant la faux qui s'agitait devant mes yeux avec l'efficacité d'une moissonneuse batteuse ...

--- Harvester of sorrow....

Et voilà maintenant que le "bouffon" se met à chanter ... bon, Metallica , ça reste plus adapté à la situation que Britney Spears ... Quoique maintenant que je me trouve sur la route de l'autre hachoir ambulant, j'ai quand même envie d'entonner un petit : Hoops I did it again !!!

Allez, soyons beau joueur, sourions à la mort ... Et voilà que je lui décroche mon sourire Ultrabrite, un truc à faire pâlir de jalousie le tout hollywood ... je m'attends à le décontenancer, ne serait ce qu'une demi seconde histoire de plonger dans la brèche... et bien non, ce type reste de glace devant mon charme ... J'ai tout juste le temps de faire un bond sur le côté en regardant des lambeaux de mon vieux pardessus voler au loin ... s'en est presque beau... Une goutte de sueur rougeâtre perle sur mon front ... Ce con va me transformer en hachis parmentier si je fais pas gaffe !
Eh mais qu'est ce qu'il fait ??? Il continu tranquillou son bonhomme de chemin ... Alors là, ce guignol vient de me vexer un truc de fou... Popopom, je passe, je découpe, je tranche, mais même pas je fais gaffe qui je raccourcis! De la violence, oui, du massacre oui ... Mais merde, un peu de courtoisie tout de même !!

- Oh, l'épouvantail !! Ouais toi, la raclure de paysan qui se cache sous le sac à patate ! Dis moi c'est parce que t'a un problème significatif de taille que tu t'attaques aux pisseuses, t'as peur d'avoir honte si on avait à les mesurer ?

Ah, ben ça c'est finaud bonhomme ... Tu voulais le détourner d'Iridia, ben je crois que maintenant ...

- Allez ramène toi avec ta canne orthopédique, que je te botte ton petit cul de bouseux et que je montre à tout le monde comment t'es vilain sous ta capuche !!

... Eh ben je crois que c'est gagné .. bravo le "bouffon", maintenant, va falloir que tu nous sortes de cette merde parce que franchement avec mes deux cure -dents je suis pas sur que ce soit lui qui ait le plus l'air d'un con !
"L'incarnation de la mort s'est arrêtée, il pivote dans ma direction ... Je suis sûr de l'avoir vu sourire dans l'ombre de sa capuche ... On y est, mon esprit m'isole du reste du monde, il n'y a plus que nous deux, mes yeux détaillent chacun de ses mouvements , il fait un pas, accélère brutalement, feinte une attaque vers la droite .. ça vient par la gauche, un joli retour de manche ... Je me plie passant sous l'attaque, je vais pour contre-attaquer, que je vois son petit 47 fillette qui vient tenter de faire un brin de causette à mon tarin ... je bloque ... il est rapide l'enfoiré, et puissant avec ça ... L'impact me fait reculer d'un bon mètre !
Il charge aussitôt, un large coup de haut en bas, un truc à te fendre en deux des parties intimes au menton ... Je me décale, je sens le vent fouetter mon visage, j'ai passé sa garde... j'enchaîne, droite - gauche, visage - torse, il esquive le premier, bloque le deuxième avec le manche de son arme ... Je souris !
Une demi-seconde d'observation , il repousse mon arme, et me balance un large coup horizontal ... y a pas à dire, ce guignol rigole pas... Je me laisse tomber sur le dos, et lui fauche les deux pattes, il bascule en grognant, et s'écrase de tout son poids sur le sol ... Je lui saute dessus à pieds joints avec la ferme volonté de lui laisser mes empreintes de panard dans la poitrine ... Trop tard, il roulé sur côté et pendant que je soulève gaiement un beau nuage de poussière, il s'est déjà remis sur ses cannes.

On se tourne autour tels deux prédateurs, autour de nous, la bataille fait rage, mais un peu comme dans un rêve, l'extérieur nous est indifférent, nous avons entamer une danse, et nous comptons bien la mener à terme.
Soudain, le voilà qui prend appuie sur son pied droit, j'anticipe et attaque par la gauche .. Et merde, je vois la courbe mortel de sa faux s'engager sur l'autoroute que j'ai laissé en direction de ma poitrine... par je ne sais quel réflexe miraculeux, elle ne trace qu'un large sillon carmin sur mon corps ... Le premier sang est versé, et c'est le mien!
J'étouffe un juron, je suis certain qu'il jubile ... garde ton calme, il n'attends que ça, une toute petite erreur et il te transforme en Khebab bonhomme !
J'isole la douleur, il a l'avantage de la distance, mais je peux enchaîner plus vite, il faut que j'exploite ça, ou tout du moins que j'essaye ... Je me lance...d'un bond, je réduis l'espace entre nous, mes lames tracent deux courbes argentées dans sa direction, la première le rate, la deuxième déchire une partie de sa capuche, ça a pas du passer loin de sa face de non-mort... je me laisse tomber immédiatement sur le côté et fait un roulé-boulé esquivant le retour de faux ... Peut être que je tiens là, la solution !
Sans attendre, je repars à la charge lançant mes deux lames vers le hauts pour l'empaler, il se penche en arrière, son mouvement épousant celui de mon attaque, et d'un violent coup de manche m'envoie gentiment valdinguer dans les poubelles un peu plus loin ... C'est bon à savoir...Il apprend vite...mais ça arrange pas mes affaires tout ça !
Pas le temps de cogiter, le voilà qui me balance un coup de faux magistrale alors que je suis encore répandu dans les immondices ... je roule sur le côté et esquive... Heureusement pour moi ! Je me relève ... Je suis en train de me vider, j'ai pas le temps de me concentrer pour soigner ma plaie ... J'attaque immédiatement, il est trop prêt pour m'atteindre avec la partie tranchante, faut que j'en profite ... Je lance mes dernières forces dans cet assaut, j'enchaîne, droite, gauche, haut, haut, bas, je ne cherche plus à esquiver, mais encaisser, lui esquive, tape, essaye de me repousser, il a l'air un peu pris de court par ma charge, sa bure se fend de multiples plaies, mais j'arrive toujours pas toucher réellement ... D'un coup, j'aperçois une poubelle à quelques centimètres de mon pied gauche, une idée à la con ... je l'envoies valdinguer dans les pattes de mon adversaires d'un bon vieux pointu de derrière les fagots, il se le mange dans les tibias, et perds momentanément l'équilibre, je n'aurais pas de meilleure occasion ... je lance mon bras droit ... une courbe descendante ... je sens la lame buter sur un os ... D'un violent coup de genou il me repousse ... Enfin ... je l'ai enfin touché !
Nous sommes séparé de deux mètres, moi genou à terre, une large plaie me fendant le torse, lui, sur ses deux pieds, tenant sa lourde faux de la main droite, lame vers le bas, le bras gauche pendant mollement une belle entaille ornant son épaule !

Nous nous regardions en chiens de faïence quand le court de la réalité et de la bataille nous rattrapa ... une violente explosion m'envoya valdinguer loin dans un monceau de cadavres ...

- On essaye de vous sauver les miches gros naze ... Pis tu crois quoi face de pet, qu'avec ton cure-dents tu vas me faire mouiller mon froc? Vas y tranche et tâche de faire ça bien au moins !! Hummm ... Ce n'est pas le moment de se chamailler, je vais essayer de clarifier nos propos afin que la situation vous soit entièrement assimilable. En gros; lors d'une petite purge dans le quartier d'Iridia nous avons eu vent d'un complot visant des membres du Trillium ... Après avoir analyser l'ensemble de conversation, nous en avons déduis que les deux personnes les plus susceptible de s'attirer la hire de vampire, c'était vous et Luciana ! Toi parce que t'es un vrai générateur à connerie, à croire que t'attire toute la merde d'Ultima, et l'aut' chose que j'ose à peine appeler une femme qui grâce à ses talents de diplomate a bien failli nous plonger dans une guerre d'épuration avec l'un des clans les plus balèzes du coin !

Je marquais une pause essayant de structurer au mieux mes pensées ...

- Toujours est-il qu'il nous a semblait préférable, et surtout plus sûr de ne pas vous mettre au courant et de tendre un piège à la tête pensante de ce complot, en se servant de vous comme appât ... A la lueur des récents événements, il parait clair maintenant que nous nous sommes fourvoyé, et qu'au final, ce soit nous qui soyons tombé dans un piège. Ouais, pour être clair, c'est le cerveau qui nous tombe dessus et en plus ce con, il cogne comme un brontosaure !

J'eus à peine le temps de finir ma phrase qu'un nouveau corps, ou plutôt le haut, venait s'écraser entre nous ... Il fallait absolument trouver une porte de sortie sinon, on allait franchement passer un sale quart d'heure !

Putain... les deux grandes perches se tannent allégrement le cul pendant qu'on se fait titiller les tempes par des canons luisants. Franchement, moi qui croyais qu'on allait finir tranquilement la soirée en train de cuisiner Bouf aux ptits oignons, c'est rapé de chez rapé, les carottes sont plus que cuites, là ça sent le brûler à donf. Je sens qu'il va falloir encore un énorme coup de bol pour qu'on s'en sorte, sinno on va tous finir en passoir ou en merguez. C'est réjouissant tout ça...

Et vlà que l'autre ne trouve rien d'autre à me demander que si je fume... non mais franchement! Comme si c'était le moment!! Et puis notre dernière n'est pas encore arrivée que je sache!! Et de toute manière, je suis trop sur la faille pour me permettre le luxe de fumer. Un ptit bock de bière ou un pichet de vodka par-ci par-là, c'est tout aussi bien et c'est moins cher payé que ces putains de roulés aux herbes qui puent comme je sais pas quoi, genre un rot de canard qui vient de s'enfiler un putois en putréfaction. Enfin, je dis ça surtout pour me convaincre de plus en acheter... De toute façon, pour mes derniers instant, je préfère avoir droit à un dernier tir au bazooka plutôt qu'une vulgaire cigarette.

Je m'apprête à détourner le regard du retro pour lui répondre que j'ai pas ça en stock, mais un mouvement de la fan de barbecue retient mon attention, et je capte que c'est le moment de sauver notre peau, sinon, à défaut de cigarettes, on aura du feu. Je chope Turmac toujours dans les vappes et Dysme, qui attend toujours sa clope, et je me jette sur la portière avant qu'un abruti n'ait l'idée stupide de nous tirer comme des lapins. Putain de bordel à cul!!! C'est qu'elle est dure c'te putain de portière!!! Mon omoplate est pas passée loin de casser avec cette connerie!! Bon, encore une chance que Dysmenorhe ne se soit pas débattue, sinon on aurait fini en méchoui. En effet, à peine ai-je le temps de retomber lourdement sur Turmac et de me faire broyer les côtes par l'absorbeuse fumeuse, que le véhicule par en fumée. Dysme, poussée par un réflexe salvateur, chope le gas qui s'était retrouvé sous la portière et nous trois, et s'en sert comme bouclier. Bon, au moins, on a les sourcils encore en bon état, c'est déjà quelque chose. On a eu chaud aux miches, mais on est en vie, pas de grillades de Turmac ou Dysme ce soir. C'est l'essentiel. Je vois d'ailleurs que notre grand blessé est de retour parmis les vivants. Et il a l'air franchement en pleine forme le lascard!! Il fonce déjà comme un fou sur les énormes molosses qui débarquent de tous les côtés. Oh putain! mais c'est quoi ces monstres!!! ça vient d'où encore ces conneries?! Non mais ils en n'ont pas mare de nous confondres avec des casses-dalles ou des cibles vivantes?! Putain de bordel de merde!!! Fais chier!! Si le responsable de tout ce cirque me tombe sous la main, je lui enfonce un talon aiguille dans la gueule, je lui enfonce la tête dans de la mouise jusqu'à ce qu'il étouffe, je lui tire une balle dans les poumons, Je lui épluche les membres avec un rasoir, je lui enfonce une portière dans sa poire, je le fais frire dans une grande poelle à paella, et pour finir, quand il sera ainsi réduit à l'état de steack sanguinolent et hurlant de douleru qui implorera la pitié, je l'évascule et je le pend par les yeux à un mur!!!!!!!!!!!!!!

Je vois sérieusement rouge. Faut que je me calme sérieusement, sinon ça va tourner à la catastrophe. Bon, je me jure intérieurement d'au moins lui casser le nez dans la mesure du possible, en me disant que le reste sera pour plus tard. De toute façon, il faudrait encore que je lui mette la main dessus à ce con intersidéral, qui ne connait pas encore sa douleur!! Bon, faut transformer les affreux cabots en steacks tartares. Je saisis mes bon glocks, et me mets à mitrailler tout ce qui est poilu et qui bouge. Je reste vers Dysme, sachant pertinemment que je ne fais pas le poids avec des armes à feu. Et d'aillerus, merde à ce propos!!J'ai lâché mes sabres comme une huitre sans cervelle au moment de l'explosion!! Putain merdeu!!! J'ai pas mérité ça!!! Bon, il faut se contenter des pétards pour le moment. Et c'est partit pour un tour! Et ça fuse et ça fait pan-pan, et y en a de plus en plus de ces bestioles débiles!! En plus c'est dégoulinant de bave!! Berk!! Ils nous ramènent la famille au grand complet j'ai l'impresion!

Et cerise sur le gâteau : des gugus avec des pétards se ramène et tentent de nous transformer en égoutoirs sur pattes. Décidément, la nuit continue bien... Tiens, je remarque que les snipers ne semblent pas nous tirer dessus... C'est louche, ça sent le plan foireux à plein nez. Soudain, j'apperçois un gas en longue tunique noire, qui avance d'un pas presque tranquile, une faux gigantesque à la main. La classe... j'adore! par contre il fout un peu les pétoches. Son arme transforme tout ce qui passe à sa portée en tartare de piaf, y a de quoi flipper. On dirait la faucheuse en personne... je peux pas m'empêcher de me dire que c'est trop style, mais en même temps, il a pas l'air très commode, et je n'ai pas le temps d'aller me faire découper en rondelles pour le complimenter sur son look. Et voilà que le grand baraqué de tout à l'heure se ramène et lui fait le coup du sourire colgate. Lui aussi il a la classe, mais franchement, là, en plein milieu d'un champ de bataille où tout le monde s'entretue allégrement, ça fait un peu tâche. ce Cyrian est vraiment tordu j'ai l'impression... Enfin, concentrons-nous plutôt sur les abrutis qui nous tirent joyeusement dessu, et qui commencent sérieusement à mes les broyer menues.

D'un coup, Turmac surgit et nous plante en un éclair les trois gugus qui faisaient mumuse en face. Vraiment doué ce type, faudra que je pense à les mariés Luciana et lui pour les remercier... Enfin, mes jolies pensées de mariage entre la capteuse d'esprit et son absorbeur favoris sont tout bonnement soufflées par une p***** d'explosion à la c**. Pour une fois je reste polie... Et mince, y en avait un qui se trimballait avec une grenade, mais quel emmerdeur!!

Je me fais expulser comme une brindille et je m'écrase avec la classe d'une carpette bon marché sur un cadavre à moitié carbonisé qui git lamentaablement sur le béton, et qui maintenant à de surcroît des allures de crèpe brûlée. Il aurait pu être un peu plus confortable au moins!! Je remarque que le con en question est très dur à cause de quelque chose planqué sous ses vêtements... Je me retiens de crier de joie : ce sont mes sabres. Je fracasse la figue du pauvre maccabé qui a osé tenter se faire la malle avec mes armes chéries. Bon, maintenant, on peut continuer avec un peu plus d'efficacité!!! Mon sourire de béatitude intense s'efface bien vite quand je me redresse en réprimant des grognements de douleur. J'aurais mieux fait de m'abstenir de les suivre!! Ce n'est pas de tout repos!! Bon, je parcours des yeux les environs, et apperçois Turmac à deux doigts d'émasculer Cyrian comme écureuil. Et beh, ça lui fait les pieds à cet abruti! je m'approche des deux vampires, qui d'un coup sont en pleine discution. ... ... ... euh... ... je capte rien à ce qu'il dit la grosse baraque. mais alors rien de chez rien, c'est du zoulou de A à Z. Faudrait qu'il apprenne à être clair dans ses explications même quand elles ne sont pas des menaces... Enfin, j'ai quand même compris un truc capital : ce sont les responsables qui nous tombent dessus. Et ça veut dire une chose : y en a un parmis eux qui va morfler d'avoir pourri la soirée!!!!

Un sourire sadique s'affiche à l'avance sur mes lèvres. Oh que oui, y en a un qui va passer à la casserole, et au sens propre du terme!! He he he, la vengeance sera accomplie... à moins d'une énorme compensation, bien évidemment. Un bout de corps, un thorax plus précisément, nous frôle et s'écrase juste entre les deux piplettes. Bon, c'est pas le tout mais faut se dépêcher au cas où ils décideraient de partir avant qu'on leur botte le train!! Soudain de très bonne humeur, je signale ma présence à Turmac en lui tapotant sur l'épaule, alors qu'il est en train de cogiter sur ce que vient de lui dire Cyrian. Ah oui, autre chose que j'ai compris dans son spitch : Turmac à un aimant à poisse. Oui bah ça, pas besoin de le répéter, on avait remarqué...

- ça va? Rien de casser? Bon, apparemment oui, tant mieux. Bon, voilà ce que moi je propose : on sorte Lucia de là, on retrouve Dysmenorrhe, et on enfonce ses dents dans la gueule du con qui a organisé ça!!! N'est-ce pas une idée merveilleuse?

Au regard qu'il me lance, je sens qu'il pensait plutôt à prendre la poudre d'escampette au lieu de massacrer les troufions qui nous tombent dessus allégrement avec leurs snipers et leurs mutants de je ne sais quelle classe... Ah non!! Pas question que je lâche le morceau!!! ça ne va pas se passer comme ça...

Putain, c'est le foutoir....

Je cherchais une explication plosible dans les tréfonds de mon esprit embrouillé... En gros au moment ou j'allais retourner la p'tite fouine comme un gant de toilettes pour avoir le fin mot de l'histoire (et pour passer mes nerfs), V'là t'y pas qu'Iridia se ramene... Moi, bonne poire, je baisse mes armes... Et j'essuie un jet de lance-flamme, elle à failli me griller la touffe cette conne!!

"HO Iridia! Apprend à viser! Et puis on à pas besoin d'un lance flamme contre cette demi portion, il a deja son compte! Et puis... Merde! Mais qu'est ce que tu fous là?!"

"Bon plus personne ne bouge, les trois autres vous montez bien sagement dans la voiture, ou mes hommes vous trasforme en passoires..."

'Tin c'est quoi cette blague encore? Je vois Bouf et les deux gamines emmenés dans un hummer par les gusses d'Iridia armés jusqu'aux dents... C'est pas possible, pas elle, un officier du trillium serait à l'origine de tout ça?!

"Iridia..."

"Luciana, sois sage je voudrais pas avoir à te roussir plus que tu ne l'es déja"

Analyse, calme, reflexion, déduction, action.. T'as déja fait assez de conneries sur des coups de sang ma grande, te lance pas comme ça dans le feu, et c'est le mot.

"Pourquoi?"

'Pose pas de question, obéis, c'est tout, et jette tes armes"

Merde, je pouvais pas l'avoir comme ça, je la connais, elle a de bons reflexes, même si au corps à corps elle pourrait plus faire grand chose avec son rotissoir, ben fallait déja arrivé à me rapprocher sans me faire refaire le maillot au gazoil...

Putain la situation de merde, j'étais quand même mieux au temps ou j'avais rien d'autre a foutre que du recelle d'armes et de drogues, au moins les données pouvaient être analysées et éliminées une par une...

"hé barre toi de là, elle est à moi, rouquine de ...."

Sous le coup du stress, je tire, tout droit en direction de cette voix inconnue qui venait troubler le silence tendu de cette situation... Je jete un coup d'oeil furtif par dessus l'épaule, putain mais c'est qui encore c'ui là? Un gusse totalement inconnu au bataillon s'est roulé en boule derrière une poubelle, merde mais c'est quoi ce délire?

Pas le temps de réfléchir, déja Iridia à détourné son lance-flamme vers le hummer...

"Iridia!!! Qu'est ce que tu fous!!!?? Arrêtes!!! NON!"

Je me précipite... Trop tard, la salve est partis, et le hummer aussi... En fumée

"NOOOOOOON!

La hargne l'emporte, et je me jette sur Iridia, qui me fait signe de regarder en l'air, je ne remus pas un sourcil, là je vais te tuer, garce! Mais quelque chose attire mon attention, malgré moi... Une lueur rouge, dans la fumée... Non, pas une lueur, des faisceaux... LAZERS!

Les balles pleuvent, je cherche à me mettre à couvert, ne perdant pas Iridia de vue, qui court elle aussi, entre ses hommes qui tombent comme des mouches... A peine le temps d'être rassurée en apercevant ma ptite bande de bras cassés qui à réussis à s'extirper du micro-ondes avant d'être transformés en saucisses coktail...

C'est bien, je vais pouvoir penser qu'à moi, et me battre à fond sans chercher à les sortir de la fournaise... Utopiste et optimiste... C'est un vrai guet à pens qui se défile là, contre qui, je sais pas, mais y en a de partout... Des chiens mutants, des snipers, l'autre gusse endimanché qui à essuyer mes coups de feu et qui à établis un silence radio... Et... Sainte Marie pleine de graisse, c'est quoi ce truc??? On venait à peine de se mettre à couvert, et je m'appretais à obtenir des explications, barbecue ou pas barbecue, que je le vois... Un Boulzor d'au moins 2m au garrot, dans les 100-120 Kg de barbaque montée sur burnes, qui se rmène, faisant tournoyer une faux à faire pâlir les os blanchis de la mort...

D'instinct je tire, j'y crois pas, ce tarré a arrêté ma salve avec sa lame! Putain, de l'automatique!!! Et il recommence à tailler en pièces avançant de plus en plus rapidement vers nous, tranchant gaiement tout ce qui passe à sa portée. Lucia ca va être ta fête.

"Iridia, tu veux pas..." Et merde elle est passée ou cette garce? A peine le dos tourné deux minutes qu'elle en profite pour se crapahuter, reste plus que le lance flamme... C'est sur qu'on va plus vite avec 50 Kg de moins sur les épaules... Et si... Non, même pas la peine d'y penser, le temps de l'enfiler, l'autre m'aura déja transformé en patchwork...

"Oh, l'épouvantail !! Ouais toi, la raclure de paysan qui se cache sous le sac à patate ! Dis moi c'est parce que t'a un problème significatif de taille que tu t'attaques aux pisseuses, t'as peur d'avoir honte si on avait à les mesurer ?"

"Allez ramène toi avec ta canne orthopédique, que je te botte ton petit cul de bouseux et que je montre à tout le monde comment t'es vilain sous ta capuche !! "

Cette connerie grossière, je connaissais ça... Cyrian! Mais qu'est ce qu'il foutait là ce gros lard de soufifre de taupe? Même pas le temps d'en lancer une, que déja la faucheuse lui fonçait dessus...

Bon, ca commence vraiment à prendre une couleur bizarre, cette croute de tableau... Quand je pense à mes putes et mes cartes qui m'attendaient bien sagement chez Nigty... Et merde... Bon, point numéro un, retrouver Iridia, fallait que je lui tire les vers du nez... En tous cas je savais pourquoi ça répondait pas au trillium maintenant... HO Putain! Attends, d'ou elle venait, là, avec son lance-flamme? Elle avait quand même pas... J'avais pas le temps de me poser plus de questions, d'un coup, un talon de rango vint s'enfoncer entre mes reins...

"OURF!!!" Je m'écroulais sous le choc.

"Et bien, je sais pas si c'est l'alcool, ou la branlette en Z4, mais tu perds de tes reflexes, rouquemoute!"

La salope, elle m'avait attendu sur les toits pour me choper dans un coin tranquille, m'étais faite avoir comme une bleue, je perdais un avantage: l'initiative du combat...

"C''est quoi ce merdier Iri?"

"Moins t'en sais, mieux tu te portes ma grande, tout ce que je peux te dire, c'est que toi et tes trois potes avez été les dindons d'une farce que je me retrouve à devoir bouffer..."

"Mais putain c'est quoi ton plan? Tu voulais vraiment nous faire la peau? Et qu'est ce t'as branlé au trillium, ils répondent plus?" Je ne pouvais me faire à l'idée qu'Iri était une traitresse. "Dis moi que t'as quelque chose de plus derrière la tête..."

"Rien de plus, rien de moins, j'ai toujours eu un grand besoin d'indépendance, j'ai jamais pu totalement assouvir ma crise d'adolescence je crois... Et disons que celle et ceux que vous appelez "mère" et "frères" dans ce trou que vous appeliez "clan", n'était pas une famille convenable... Quand quelque chose ne me convient pas, je l'élimine...

Devant le sourire sardonique qu'elle me dresse, et ce qu'elle vient de me dire, je sent le bouillon de culture qui se remet à chauffer, merde, shadowleaf, Amber, Joana, et les autres...

"Tu comprends hein? Ca remus encore un peu sous tes racines rousses?"

"Merde, IRIDIAAAAA!"

Je redevenais une méchanique simple, une machine à tuer, je fondais sur mon ancienne soeur d'arme comme un chien enragé sur un gosse, la bave aux lèvres.
Quelqu'un à dit que pour qu'un guerrier soit efficace, l'arme doit devenir le prolongement de son corps... Pour ma part c'était faux, dans ce genre de situation pourrie jusqu'a la moëlle, ou il ne te reste que l'envie de tuer pour te sentir vivant (ou non), c'est mon corps qui devenait le prolongement de mes armes. Je parle avec elles, je réfléchis à travers leurs viseurs, je vois par leurs canons, et je caresse avec les gachettes.

Mais mon adversaire était d'une autre trempe que l'autre tapette, nous étions sur un pied d'égalité. Corps à corps à l'arme à feu. Nous faisons en sorte de viser les points vitaux, tout en anticipant à l'avance la prochaine attaque de l'autre, scrutant les mouvements de muscles et de tendons. La tête, le coeur, l'épaule, le genou, le bide, la tête, les avants-bras s'entrechoquent sans cesse pour dévier les canons, les balles fusent et vont se perdre dans le décor et dans des corps... Salve après salve, les chargeurs de nos automatiques se vident peu à peu dans cette danse mortelle que nous pratiquons avec le sourire. Le sourire du carnassier qui guette la moindre faille dans la défense de sa proie. A l'âffut derrière nos 9mm parabellum, nous attendions toutes les deux l'opportunité d'un coup fatal. Instinct primaire...

De nouveau poignet contre poignet, mais cette fois, la garce me surprend, elle lâche son flingue gauche pour me choper l'avant bras, et se retournant, me fais basculer par dessus son épaule d'un coup de rein.

VlARF! je m'étale de tout mon long, et retrouve sur le dos, à mettre en joue mes cracheurs en direction de sa tête, son flingue entre les miens, prêt à me presser le citron...

"On dirait qu'on est en train de sortir de l'impasse finalement, ma grande..."

"M'en parle pas, c'est quitte ou double..."

Click!
Click!
Click!

Les trois gachettes sonnent en même temps la fin du premier round, plus de balle... C'est bien ma veine, même pas moyen de finir en beauté, tant pis on va la faire à l'ancienne... Pas le temps de recharger, je lache mes flingues et chope les chevilles de la garce. Elle à pas le temps de réagir, elle se retrouve par terre avec moi. Je me jette sur elle le diable au corps, pour tenter de lui arracher la tête à mains nues, ou au moins un oeil... Mais elle plie les jambes sous mon torse, et les tendant d'un coup brusque, m'envoie valdinguer trois mêtres plus loin...

"Un peu d'élégance voyons, tentons d'en finir élégamment!"

"Très bien..."

Toutes deux, nous sortimes nos poignards de leurs fourreaux... L'acier allait encore chanter, mais cette fois il allait trancher, parole de fille de Cthulu...

"Et bien, et bien... Je croyais t'avoir dit que la black était à moi, la rouquine hmmm?"

Merde l'autre pomme de toute à l'heure...

"Iridia, c'est qui ce gonze, un de tes exs qui à mal pris une rupture?"

"Jamais vu, et puis tu me déshonores là, Luciana, je couche pas avec les rats, même mutants..."

"Hoooo... Que de belles paroles... Mais je pense que ous ferez moins les malignes avec vos couteaux devant un Fn-Fall... Balancez moi vos lames, douuuuuuuuucement du bout du pied, et mettez vous à genoux, que je puisse admirer comme il se doit la profondeur de vos gracieux décolletés..."

Le sombre batard! Un fusil comme celui là, clair qu'on aurait le temps de rien avant d'être transformées en bouffe pour Lycan...

*CLin d'oeil d'Iridia* Merde! Qu'est ce qu'elle à encore en tête? c'est clair maintenant que ces deux là ne sont pas copains, mais j'espère qu'elle va pas nous foutre un peu plus dans la panade, et puis c'est à moi de lui trouer la peau...
"Tu vois Lucia, Si tu m'avais écouté, on en serait pas là!!" C'est quoi ça? Cet air énervé? Ca semblait sortir de nulle part, surtout que c'est la reine de sang froid, cette garce est habituellemnt plus froide qu'un cul de mort, et la voila transformée en nymphomane végétarienne devant la carotte d'un bonhomme de neige....

"Qu'est ce que tu me fais là? C'est toi qui à voulu me buter non? Tu te pointes là et t'arroses tout le monde à grands flots de napalm, sans t'expliquer, t'as semé je ne sais quelle merde au trillium, et tu voudrais que je t'écoute? Mais t'as rien à dire apparemment!!!"

"De toute façon, ça à toujours été comme ça au trillium, on signe le grrrrrrand livre et hop circulez, y a plus rien à voir!! y a plus rien à entendre, mouftez pas, et serrez les miches!"

Devant l'air quelque peu décontenancé du tiers pête couille semeur de merde, je commence à voir le petit jeu d'Iridia, y a pas à dire, elle à beau vraiment pas être claire sur ce coup, elle sait y faire la salope!

Je renchéris donc: "Mais personne t'as obligé à y entrer!! Si t'étais pas d'accord, fallait rester dans ton bled pourri, parceque tu te plains, mais qui est ce qui t'a tendu la main quand tu te faisais bouffer par les nouveaux nés lycans qui pullulaient chez toi?"

"Qu'est ce que t'insinues là? Que je suis une faiblarde?"

"Ouais c'est ça, une pleurnicheuse d'adolescente dégénérée qui pompe la moëlle de sa famille, en demandant toujours plus, ne donnant rien en retour, et sétonnant du retour de manivelle..."

"Putain! tu vas voir l'adolescente ce qu'elle va te mettre!"

"Ouais! Viens! A défault de coups de pied au cul qui te manquent, 30cm d'acier dans le buffet te feront pt'être du bien..."
Sur ce, nous levons nos couteaux, prêtes à un dernier lancer... Mais rectifiant au dernier moment nos trajectoires, nous dirigeons nos lames vers notre hôte, trop hagard devant l'embrouille burlesque planifiée dont il veint d'être le témoin malgré lui, pour réagir.

Il arborre toujours un regard de bovidé lorsque nos lames pénetrent dans sa chair, la mienne l'ateignant à la main droite, celle d'iridia à l'épaule gauche...

"AAARRRGH!" Il lâche son flingue sur le coup.

"Ca change la donne ça pas vrai Lucia?" Me lance Iridia, ayant retrouvé son sourire sadique.

"Ouais, pour l'instant, faut voir à s'occuper de lui... Mais j'oublis pas que tu me dois une danse, à défaut d'explications..."

"T'inquiètes, on va pt'être finir par y voir plus clair, toi comme moi..." Balance la garce noire alors que nous nous approchons de l'attrapeur attrapé...

Et voila, on peut pas lui faire confiance ! J'lui avait dit à notre reine, Shadowleaf : "Je te servirais ceux qui veulent notre tête mais attends mon signal." Et elle qu'est ce qu'elle fait ? Hein ? elle nous envoie l'autre renoi déglinguée avec son nouveau joujou et elle me pette tout mon travail d'infiltration !

Ça faisait trois semaines que je côtoyais l'autre troufion qui se prenait pour la réincarnation de la Mort et son groupe. Trois semaines de sacrifices, durant lesquels j'ai agi comme un bouseux pour gagner leur confiance. Pendant ces trois semaines, j'ai abandonné mon beau quartier, j'ai fréquenté des ordures de la pire espèce, et j'ai renoncé à mon identité. On m'a même torturé mais je n'ai rien dit. "Abnégation est une qualité très recherchée. Engagez vous" qu'ils disaient ! Et mon cul c'est du poulet ? Ok je suis le ptit nouveau du trillium. Ok l'entrée dans le clan n'est pas encore connue de tous. Mais quand même, j'avais le droit à un minimum de respect !

Je jette un regard autour de moi. C'est de la merde mode "Premium" ce soir, mutants en-veux-tu-en-voila, snipers sur tous les toits et même quelques explosions en prime. Comment on avait pu en arriver la ? Le plan était simple pourtant.

Suite à une lettre de menace envers notre digne clan, Cyrian, Iridia et moi étions chargés de découvrir l'identité de nos ennemis. Je me ballade dans les rue sombres et pestilentielles de la zone 5 de mon enfance à la recherche de mes indics habituels. Je rentre dans le bar délabré de Wilo et deux trois pots de vins après on me dit d'aller faire un tour vers les quartiers contrôlés par les serviteurs de satan. Et PAF ! devinez sur qui je tombe ? Shinokill, ouai celui qui se prend pour zazalamel dans soul calibur 3. Il était accompagné partout où il allait par un capteur d'esprit très désagréable. Neirdaprimus, un jeune louveteau qui se prenait pour un chef de meute, le genre de gars qui ne doute pas de sa capacité à intimider les autres alors que sa carrure est aussi frêle que celle d'une guêpe anorexique. Je les aborde prétextant une envie insatiable de rejoindre le clan. On boit un coup, on officialise mon recrutement et Shinokil m'annonce qu'il à besoin d'un gars comme moi pour une mission délicate. Je me suis dit que c'était bizard, pourquoi vouloir d'un gars beau, fort, courageux et qui a la classe en toute circonstance ? "J'ai besoin d'une taupe au sein du trillium, un gars capable de faire preuve d'abnégation." Aaaah cette foutu abnégation qui revient me faire chier ! "Pas de problème ! J'part de suite .
-Tu veux pas savoir pourquoi ?
-euuh si vas y ...
-On veut la peau d'un membre du Trillium noir.
-Donc en gros je dois vous servir cette personne sur un plateau.
-Tout à fait.
-et qu'elle est ma cible ?
-Pas la peine que tu le sache, tu t'occupe d'attirer les plus importants membres du clan à la fleur noir dans une impasse et nous serons là, prets à les accueillir comme il se doit." L'absorbeur et le capteur d'esprit prétentieux arboraient un sourire sadique. "Avale cette puce, elle nous communiquera ta position au mètre prêt, où que tu sois." Putin moi qui avait déjà du mal à avaler un cachet d'aspirine !

Une fois la besogne effectuée je repartis au Qg de Shadowleaf l'avertir de se qui se tramait. " Mon brave Bouf, nous ne pouvons donc avertir le reste des membres du trillium de ton entrée dans le clan pour la réussite de la mission. Je pense que les cibles potentielles sont Luciana et Turmac. La première parce qu'elle en agace plus d'un avec son cynisme et sa morale à deux balles et le second parce que c'est un vrai fouille merde. Trouve un moyen de les attirer tous les deux, à leur insu dans une impasse. Iridia et Cyrian te couvriront et Joana et moi les couvrirons en cas de gros pépin. Avale ça, c'est un émetteur qui ...
-c'est bon je connais la musique." Je saisi l'émetteur et le goba en grimaçant.

Bon donc, si je me souviens bien, Joana et Shadowleaf ne devraient pas tarder pour nous tirer d'affaire. En bruissement me tira de mes réflexion. Je rouvrit les yeux. Le sol était couleur vermeil, les corps inertes s'entassaient les uns sur les autres, un gus dont le T-shirt brulait, courait dans tous les sens en criant des choses incompréhensibles. Les balles fusaient et les snipers qui avaient été révélés par la fumée des explosions, tiraient dans le tas sans sommations. Iridia et la roukmoutte avaient disparut. Turmac et Cyrian étaient dans un tas d'ordure tentant d'établir une stratégie pour défoncer le gars à la faux. Les deux autres nénettes manquaient à l'appel, elles étaient surement en plein affrontement avec les mutants qui pullulaient ici. Tient ?! je n'ai plus mal ! je me suis régénéré hyper vite ! Je me relève, cherchant instinctivement mon carquois dans le dos ... MERDE ... c'est vrai qu'ils me l'ont pris lorsqu'ils m'ont enlevé. Réfléchissement Jean-Pierre ... Il n'y a pas d'armes à moins de 50 mètres à la ronde et les mutants viennent de me repérer. Je suis pas dans le caca ! bon faut que je les repousse, une troisième explosion détourne leur attention une demie seconde, c'est le moment ou jamais, j'attrape un bout de bois qui trainait et je le lança. "Allez chercher !" ... zut ça marche pas ... j'enlève ma ceinture, j'arrache un pavé et le fixe sur la lanière de cuire. Bon j'espère que ça va tenir jusqu'à l'arrivée des renforts.
"Bouf t'es encore vivant !" Tient l'autre guignol et là lui aussi. Bon c'est le vampire le plus proche de moi autant me le mettre dans la poche et éviter ses foudres.
"Hé Neirdaprimus ... t'as vu, j'ai réussi la mission les doigts dans le nez mais qu'est ce que j'ai mal au couilles" je lui fait mon sourire spécial. Et voila le tour est joué, il n'a aucun doute sur ma loyauté.
"Perce la réserve de son joujou, elle arrive à tuer nos hommes malgrés la teigne qu'est dessus !" Le capteur d'esprit ne prit pas la peine de me donner une arme, il partit vers les deux vampirettes qui se crêpaient le chignon.

"Et bien, et bien... Je croyais t'avoir dit que la black était à moi, la rouquine hmmm?" Le combat qui faisait rage se stoppa net. "Iridia, c'est qui ce gonze, un de tes exs qui à mal pris une rupture?" RhaaaaAAaa la classe !! qu'importe la situation toujours une ptite pointe d'humour. "Jamais vu, et puis tu me déshonores là, Luciana, je couche pas avec les rats, même mutants...

-Hoooo... Que de belles paroles... Mais je pense que ous ferez moins
les malignes avec vos couteaux devant un Fn-Fall... Balancez moi vos
lames, douuuuuuuuucement du bout du pied, et mettez vous à genoux, que
je puisse admirer comme il se doit la profondeur de vos gracieux
décolletés..." A ce moment un des mutants qui se tenait devant moi se jeta, gueule ouverte, vers mes jambes, dans l'espoir d'avoir du jambon à manger pour ce soir. J' esquivai de justesse la teigne et lui fourrai le pavé dans la bouche. En une clé de bras bien trouvée je lui coupai l'arrivée d'air et après quelques spasmes il tomba dans les abysses du tartare. Les autres me regardaient impassibles, ils étudiaient ma façon de me déplacer, mes moindres gestes afin de déceler une faille. Je vais pas tenir longtemps, surtout si l'idée d'attaquer à plusieurs leur vient à l'esprit ...

"Perce la réserve de son joujou, elle arrive à tuer nos hommes malgrés la teigne qu'est dessus !"

Il en a de bonnes lui ! De toute façon elle la laisser sur place.

"je m'occupe d'Iridia, vas faire le ménage on s'entend plus" Mais apparement il ne m'écoute pas et part dans sa direction coupant quelques membres au passage. Il m'agace sérieusement là, j'en suis totalement capable, merde c'est vrai quoi ! Il s'arrête, se tourne vers le vampire de grande taille qui vient de lui envoyer une apostrophe qui avait effectivement fait mouche.

"Vas-y, je m'occupe du reste" C'était prononcer d'une voix clair mais la sensation de retenue était tellement palpable que tendre la main au soleil de midi aurait fait le même effet, il y en a un qui va dérouiller. Bon moi, je jubille. Le sacrifice sera de ma main ! Je me dirige à couvert. Inutile de prendre part au combat, j'ai maintenant bien mieux à faire. Les balles fusent, une deuxième explosion, je jette un oeil, non rien pour moi.... Coriaces les appats que Bouf nous trouver. Bruits d'automatiques... C'est bon je me rapproche de mon but. Encore quelques mètres, je marche sur un corps. Merde un de mes hommes de mains et il tient un fn- fall. Je veux pas perdre une aussi bonne arme, je place mon arbalète dans le dos et m'équipe de la nouvelle.

Les deux nana en sont venu aux mains mais là c'est à mon tour d'entré en scéne.

"Et bien, et bien... Je croyais t'avoir dit que la black était à moi, la rouquine hmmm?" Le combat qui faisait rage se stoppa net. "Iridia, c'est qui ce gonze, un de tes exs qui à mal pris une rupture?" RhaaaaAAaa la classe !! qu'importe la situation toujours une ptite pointe d'humour. "Jamais vu, et puis tu me déshonores là, Luciana, je couche pas avec les rats, même mutants...


DE QUOI ... Je reste calme mais là c'est vraiment vexant ! Je boue intérieurement mais des nana aussi sexy faut prendre un peu de temps avant de les tuer.

"Hoooo... Que de belles paroles... Mais je pense que ous ferez moins
les malignes avec vos couteaux devant un Fn-Fall... Balancez moi vos
lames, douuuuuuuuucement du bout du pied, et mettez vous à genoux, que
je puisse admirer comme il se doit la profondeur de vos gracieux
décolletés..."

Hé mais qu'est-ce qu'elle me font, elle papote maintenant mais j'aurais tout vu avec ses deux là ! Pourtant un truc ne va pas mais pas du tout .... Elles se connaissent ....

Et merde ! Quel con ses deux p**** ! Elles m'ont balancer leur couteau en plein buffet ! Douleur aigue ! Trop rapide, pas aasez concentré !

Ah!! merveilleux!! Il capitule!! Pas da carapatage!! Vengeance, du sang, des tripes, des boyaux, et pour finir, une coupe de champagne! Enfin, on en est pas encore là... mais ça va venir.

Turmac et Cyrian se regarde avec l'air de dire que je suis complètement cintrée. Et bah tant pis, c'est comme ça, on se refait pas. Nous nous mettons en route, rasant les murs et les piles de cadavres qui sont répartis à des distances quasi équivalentes, comme pour nous faciliter la tâche. Ah!! mais c'est que ça se présente bien!! Au passage, j'ai le temps de faire de la sculpture avec la face de deux trois gugus dont la tête ne me revient pas, le bonheur. En revanche, mes compagnons n'ont pas l'air de cet avis... On avance tant bien que mal, les abris se font de plus en plus espacés. C'est gai ici... ça flambe allégrement de tous les côtés, tout le monde se tape joyeusement sur le citron, les cadavres dansent la macarénas au gré des balles qui viennent les percuter en chantant du métallica... Bref, un joli chaos où il n'est en fait pas si aisé de se frayer un chemin. Iridia et Luciana semblent avoir disparu de la circulation, tout comme Dysmenorrhe. La buveuse de vodka a laissé son barbecue model yéti en plan, ce qui n'empêche pas que les différents incendies qu'elle a déjà déclarés se répandent, et que le résultat est le même que si elle était encore avec son énorme engin en train de nous arroser copieusement comme des plantes en manque. On crève de chaud en plus de ça...

Nous arrivons derrière un pan de mur qui tient encore miraculeusement debout et qui a résisté aux flammes. De loin, au prochain endroit où nous allons nous planquer, j'apperçois des silhouettes, floues à cause de la fumée. Mais une chose est claire : il y a encore de ces sals cabots de mes deux là-bas derrière, et si on y va tête baissée, on va bien être accueillis. Bon, je suis bien obligée de ressortir mes armes à feu, parce qu'il est hors de question que je balance un sabre (même si le résultat serait plus sûr). je mitraille, de la même manière que je tranche depuis un bon moment, rien de bien exceptionnel en fait, puisque les cibles tombes raides mortes au bout de quelques tirs à peine. Quelqu'un a déjà dû s'en chargé avant moi... Enfin bref, tant mieux, on continue.

On fonce, on traverse à nouveau une zone critique, on arrive derrière le petit monticule de cadavres. Putain!! mais c'est que c'est de plus en plus bas ces conneries!! va bientôt falloir imiter les maccabés et jouer aux carpettes pour rester planqués!! ça commence à me courrir ce merdier!!! Raah!!! Finalement on aurait mieux fait de se barrer ni vu ni connu j't'embrouille, comme ça on aurait mis nos miches hors de cette fournaise, et on aurait évité de finir en toast confiture de framboise!! Les cadavres des chiens pissent le sang, ça colle, c'est dégueu, ça donne la gerbe tellement ça a l'air pourri comme bouffe. Je préfère encore l'odeur du fluide de mes clodos de la maison de refuge, c'est pour dire à quel point ça pue cette merde! J'en ai marre, va vite falloir qu'on retrouve tout le beau monde, parce que j'ai de plus en plus envie de faire sa fête au responsable!! Ah mais alors celui-ci!!! Quand je le tiendrai!!! Ah mais c'est qu'il va s'en souvenir le con!! Il va appeler sa mère comme un gosse!! Surtout que mainteannt que j'ai vu Lucia s'y prendre, ça m'a donné des idées très douloureuse pour le guignol sortis premier aux examens de l'école des emmerdeurs qui a eu la très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très très mauvaise idée de venir pourrir la soirée avec ses conneries à deux balles de guerre inter-clans et d'attaques d'ultima 2 bidons. Mais alors, pour lui, ça va chier. Je sais pas encore qui c'est, mais il va bouffer ses grolles!!

Alors que nous sommes à deux doigts de nous lancer à découvert pour passer au "refuge" suivant, je sens que mon pied ne décolle pas du sol. Putain... qu'est-ce que c'est encore que cette merde?! c'est gluant à ce point le sang de mutant?! D'un coup je capte (oui, il me faut du temps, mon cerveau est en mode "grosse bourrine ne pensant qu'à la vengeance", et il n'est capable de raisonner intelligemment que pour les choses utiles à ce dessin... en ce qui concerne le reste, faut pas trop lui en demander...) : quelqu'un s'accroche à ma jambe. Il ne manquait plus que des zombies! Mais oui!! Allez-y les zigouillés!!! Relevez-vous et venez vous accrocher à nos basques!! On a que ça à faire vous traîner derrière nous gaiement! Je hurle. Enfin, je hurle doucement, parce qu'on a déjà du mal à être discret (vous voyez, quand il s'agit de réussir sur ce plan là, je réfléchis...) alors si en plus on crie sur tous les toits notre position... Enfin bref, je proteste et je m'agite comme une folle en secouant énergiquement la jambe. Ah!! C'est plein de sang de cabot!! ça traînait par terre!!! Et maintenant ça me bousille mes chooses!!! Il me semble que ça dit quelque chose, mais vu que j'exulte et vocifère, j'entends pas. ça nous ralentit ces bêtises!!! Vite!!! mais que ce zombi me lâche les basques!! Je crache, hors de moi :

- Lâche-moi enculé!!!

Et pourquoi y faut que ce truc s'accroche à moi?! Pourquoi pas à l'autre grosse baraque à côté?! Hein?!! Bon, d'accord, à part le sourire colgate, franchement... y a pas de quoi s'accrocher à ses pompes vu comment il est aimable! Turmac... Oui! Tiens!! Pourquoi pas Turmac!!

- Qu'est-ce que tu fous ici Bouf? T'es pas encore mort?

Bon, d'accord, j'ai rien, dit, ça pouvait pas être Turmac non plus. Tout s'explique : c'est pas un zombi ou un agonisant : c'est Bouf... Youpi... Ah mais alors lui, rien que pour m'avoir traité comme une abrutie, rien que pour son air supérieur du début de soirée, je me serais bien passé de le retrouver. Enfin, il a l'air d'en avoir soupé pas mal aussi le pauvre... Il est vraiment en piteuse état. A croire qu'il s'est pris tout un troupeau de mutants dans les ratiches. Enfin, j'exagère sûrement, et puis apparemment il est très doué pour jouer la comédie!

- Non Turmac, pas encore... Désolé pour toi... Qu'est-ce que vous faîtes de beau...
- On tente de rassembler les membres du Trillium et leurs potes afin de foutre le camp...
- Ok Cyrian...