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Bon là ,il est vraiment en mauvais état. A peine une petite pointe d'ironie, chez lui, c'est pas normal. Il a même pas sortit une vanne ou insulté Cyrian, il a vraiment été chamboulé! Mon côté "vite allons transformer en canapé au concombre le responsable" avait déjà vu l'aspect "à trois on aurait dit un éléphant dans un magazin de porcelaine, à quatre on sera comme un troupeau", et je m'apprêtais à dire qu'on avait pas le temps de se traîner un type à motié massacré, et à sortir que le prochain abris ne serait pas assez large pour quatre. Mais en le voyant dans cet état, je suis prise d'une bouffée... de... de pitié, tout simplement, et je moufte pas (pour une fois...). Donc, on se remet en marche. J'aide Bouf à se relever, et reste pas trop loin le temps qu'il se régénère un peu, parce que c'est franchement pas le moment de s'écrouler comme un château de carte huileux et de passer trois plombes à piapiater pour savoir qui va se le trimballer sur le dos (quoique là, y a Mr Cyrian l'armoire à glace, donc le choix serait vite fait...).

On a à peine le temps de refaire quelques mètres, que Dysme pointe le bout de son nez, l'air de rien, comme une fleur. A celle-là, je la retiens!! ça disparaît, et ça arrive tranquille, pépère la pantouffle, fleurette et ses amis. Elle vient d'achever avec brio un colosse, à grand coup de talons (là je compatis...) et de flingue. Douée quand même la fille, bien que pas gênée pour deux sous (enfin, je peux parler moi...). Soudain, elle brandit joyeusement des grenades fumigènes en balançant avec entrain :

- Regardez ce que j'ai trouvé !!!! Couvrez-vous la gueule!!!

Cette fille est un génie!!!!!! Oh je l'aime!!! Du grand art!!! merveilleux!!! Fantastique!! Du grad boum badaboum en perspective... Et c'est presqu'avec le sourire aux lèvres que je me plaque sur le sol, en même temps que les autres. Quelle chance!! Pile au moment où les snippers se remettaient à tirer. Les enfoirés, ils canardent même en n'y voyant rien!! Ils sont cons comme des manches à balai ma parole!! Non! Pire!! C'est pas des manches à balais, ce sont des espagnolettes de serpillères bon marché!!! Enfin, bref, on est quand même un peu plus à l'abri. D'un coup, quelque chose me revient à l'esprit... Il est passé où le grand guss avec ses allures de grande faucheuse tout droit sortie du cimetière? Je me retourne et pose la question au dernier que j'ai vu en sa charmante compagnie : Cyrian. Il grimace en entendant de qui je lui parle, et jette un coup d'oeil à son torse qui est en pleine régénération. ça a pas dû être agréable je sens comme moment à passer... Enfin, il prrend un air préoccupé en me répondant :

- ça c'est une bonne question... J'espère que je l'ai pas trop vexé tout à l'heure... En tout cas je ne l'ai revu depuis qu...

Il est coupé dans sa phrase par une énorme lame qui s'écrase entre nous deux. La vache putain! Je recule d'un bond, bousculant Turmac, Bouf et Dysme au passage, qui étaient en train d'examiner les alentours à quelques pas de là. Comme quoi, quand on parle du loup, on en voit la queue. Enfin, plutôt : quand on parle de la grande faucheuse, on en voit la faux. On a même faillit bien la sentir. L'énorme lame luisant d'un éclat sinistre a fendu net le béton. Non, ce n'est pas du beurre pourtant, j'en suis certaine... L'autre allumé et son énorme joujou ont pas l'air de très bonne humeur. Cyrian affiche son sourire "hollywood fraicheur", mais dans la variante contrite et forcée. C'est nettement moins classe déjà.

Le cost player pro se met à abattre son couteau suisse grand format sur chacun d'entre nous à tour de rôle, à une vitesse impressionnante vu le poids que doit faire l'arme en question. Enfin, il a l'air de surtout en avoir après Cyrian. Cet abruti a dû faire la provoque haute gamme, si j'ai bien cerné le personnage, et lui balancer deux trois vannes plus grosses que lui, genre "suicide en une leçon par Cyrian" : "Trouvez un gas qui fait le plus peur possible et qui à l'air très balaise. Traitez-le de bouseux, de trou du cul, et dites-lui que son énorme arme de plus de deux mètres de haut vaut pas mieux qu'un curdent, rajoutez aussi qu'il est sapé comme une vieille mémé daltonienne. Opposez un peu de résistance quand même et laissé mijoter le tout, vous serez bientôt mort comme il faut." Je suis sûre que ça ferait un tabac... Evidemment, j'ai ma part, c'est moi qui ait eu l'idée.

Soudain, alors que l'autre mastodonte se jète de droite à gauche pour éviter les coups de son copain le brontosaure vexé, Turmac me secoue par l'épaule avec des "he! he! regarde!!". Putain, il a une des ces poignes! Y pourrait pas faire un peu gaffe?! Enfin, bon, faut bien faire avec, on lui en veut pas trop, il est comme ça...

- Regarde, je crois qu'on a plus besoin de chercher bien loin...

Et il me désigne du doigt l'entrée d'une ruelle sombre, que l'on distingue par intermittance entre les nappes de fumée qui passent. En effet, on a trouvé les deux andouilles qui manquaient encore à l'appel. Enfin une bonne chose!

- Bon, toi, le crétin et Dysme, vous allez vous en charger, apparemment, elles se débrouillent déjà pas mal, mais on sait jamais, alors vous y aller à trois. Si y en a une qui dérape, vous serez pas trop pour les maîtriser... Et moi j'aide l'autre bras cassé à se faire remettre en bas de la liste de notre amie la moissonneuse batteuse, avant qu'elle nous le transforme en sushi sur pattes.

Apparemment, il avait plus envie de risquer l'état de hachi parmentier avec cruella le retour plutôt que de rester trop longtemps avec Bouf et de risquer en plus de ça de se retrouver en face d'une Iridia ou d'une Luciana complètement déchaînée. (pour sûr, rien que la grande rousse comme une tarée dans la voiture à l'allée, c'était pas rassurant...) Donc en gros, on se retrouvait comme trois cons à devoir mettre les voiles au milieu des tirs de snipers, pendant que eux jouait à chat avec Voldemort la vengeance. Super, merci Turmac, c'est sympa de me coller ça. Si ça se trouve, il a pas encore digéré pour son nez et mes quelques remarques désobligeantes du début de nuit... Roh! Comme si c'était encore le moment d'être susceptible... Enfin bref, ce n'est pas non plus le moment de polémiquer sur le pourquoi du comment ou sur quoi que ce soit qui puisse nous ralentir. Donc, on fonce, zigzaguant au milieu des tirs de snipers aveugles, comme trois perdus qui ont rien trouvé d'autre que de se jeter sous les balles. Vraiment charmant comme soirée...

Ca a dérapé en un poil de cul de seconde. Tout le monde est devenu fou. Mon corps s'est tendu comme une enragée, les 2 flingues en avant. En théorie quand vous avez un sniper dans un immeuble vous courrez vers l'immeuble pour le baiser. Si ils sont assez nombreux et assez futés ils se mettent à des points symétriquement opposés par rapport à la cible (vous) et c'est vous qui êtes baisé. La fumée noire de l'incendie, le chaos de la scène et le nombres de cibles offre un couvert aux tirs des snipers qui frappent par salve sur toute la rue. Heureusement car j'ai perdu toute notion de qui? pourquoi? ou? quand?.. un brouillard rouge sang a noyé mon esprit. A cette seconde ci la terre pourrait creuver que ca me ferai plus mouillé qu'autre chose. A cette seconde ci ma seule préoccupation est de faire souffrir un maximum de gens avant qu'ils s'écroule par terre. Gog et Magog crache leurs haine en plomb sur tout ces minables. Chair, os, cervelle.. tout ce qui passe a porté prend un salve et gicle en feu d'artifice. Et si ca s'approche trop, un coup de pied dans les cotes les envoie dans le hummer en feu. Vampires, humains ou mutant c'est la même chose: quand ca vois ca peau se décoller, ca crie comme une p***.
Je sens un lourd poids m'écraser par derrière et m'envoyer au sol. Un demi tour me permet de voir le monstre. Un pitbull mutant croisé avec un crocodile qui me saute dessus toute machoire ouverte. Mes 2 mains ont lachées les flingues et retiennent ses machoires à quelques millimètres de mon visage, du sang coule le long de mes doigts..il a une haleine de chacal mort. Je vais pas tenir longtemps comme ca, alors je lui fait le vieux coup de la tapette à rats et l'envoie peter derrière moi des 2 pieds. Il a à peine le temps de resauter sur ses 4 pattes et de me faire face qu'il a un canon sous le pif qui lui envoie un bastos avant qu'il décide entre la fuite ou l'attaque. C'est tout rouge violacé et ca a repeins le dos du perfecto noir d'un vampire. Toujours partir sur le principe qu'un mutant c'est con et ca attaque. J'enchaine dessuite une 2ème balle dans la nuque du vampire en question et recommence à bombarder sans distinction. J'ai beau flinguer tous se qui passe à porter les cibles sont de plus en plus nombreuses. Je les buterai tous de mes propres armes même si je doit y passer la nuit.
Malgré la haine qui m'aveugle l'esprit je sais que rester au milieu c'est de la connerie en barre de 12. Faut que je prenne de la hauteur sur le champ de bataille. Je continu à buter en cherchant du regard une solution pour s'écarter de ce trou à rats. Paf..trouvé. Sur un cadavre à coté de moi..une bandolière de grenade fumigène. Je la récuppère entre 2 salves dans les rotules de 3 vampires. Prochaine étape: faire une nuage de fumée et se tirer par une ruelle. Mais j'ai pas envie de sortir, j'ai envie de buter, buter et buter encore. J'ai envie d'en finir avec toute cette merde a grand coup de violence gratuite. Puis j'ai envie du silence qui accompagne la déprime aprés le bruit tonitruant de la colère et de la folie. J'ai envie d'un joli suicide collectif.
Une explosion me fait regarder derrière moi. Ca tourne de plus en plus à la guerre de tranch..un éclat de lumière..je penche mon corps à la dernière seconde et évite de 4 ou 5 centimetre la francisque qui vient se planter dans le buché du hammer. Qui dit projectile dit lanceur à l'autre bout. C'est un gonze, gnere seigneur des bêtes, de 2m de haut qui tiens une autre hache dans une main et fait un signe obscène de l'autre, genre "viens me s**** la p*** sa****!". Pauvre con. Ne jamais dire ca a une nana qui s'est faite violer avant ca non-vie et qui en a gardé un parfait souvenir bien amer. La rage ne fait qu'un tour et mes yeux deviennent rouge. Je fonce vers lui à grand pas et lui envoie mon genou direct dans les couilles. Si vous arrivez à la chopper contre l'os ca éclate comme un oeuf de viande ou comme un oeil. Un "hhh..." sort de sa bouche accompagné d'un filet de bave. Il tombe à genoux. Je lui enfonce le canon de Gog dans l'orbite et lui crache à la gueule avant d'appuyer sur la gachette. Ca cervelle repeins le béton et il s'écroule comme une merde. Soudain j'entends brailler juste à coté. Y'en as pas 2 pour crier comme ca. Je les avais oublié. Bordel y'a même le mastoque qui nous a kidnappé!..et ils ont l'air plutôt pote. Je renonce pour de bon à comprendre.
Je suis peut etre une chienne mais pas une salope. Je vais pas laisser là Evy et Turmac. Je profite des quelques seconde de repis entre 2 salves des snipers et fonce vers eux en découpillant la grenade.

- Regardez ce que j'ai trouvé !!!! Couvrez-vous la gueule!!!

Le fumigène pète au milieux de la baston et tournant sur lui même, une fumée grasse et blanchatre envahit le champs de bataille. Les salves reprennent et couvrent les discussions. Puis une hache viens se planter dans le sol et carrément couper net le débat.. et un king kong sous capuche sort de la fumée. Mon intinct me dit que c'est le propriétaire du jouet planté dans l'asphalte et qu'il vient le récuppérer. Apparament les présentations on déja été faites. Mes poings se serrent sur les crosses. A la vue du gorille qui approche Turmac prend les choses en mains.

- Bon, toi, le crétin et Dysme, vous allez vous en charger, apparemment, elles se débrouillent déjà pas mal, mais on sait jamais, alors vous y aller à trois. Si y en a une qui dérape, vous serez pas trop pour les maîtriser... Et moi j'aide l'autre bras cassé à se faire remettre en bas de la liste de notre amie la moissonneuse batteuse, avant qu'elle nous le transforme en sushi sur pattes.

Je ne le connaissez pas sous ce coté "sérieux". J'ai un quart de seconde de surprise avant de courir sur les talons de Evy et Bouf qui on tracé comme des flèches. Dans la ruelle c'est la quasi-obscurité, personne ne nous vois. On appercoit au bout la baston vers la quelle on fonçe tête baissée sans trop savoir comment on va si prendre. J'vois qu'une option: on va improviser. J'ai aussi renoncé à mijoter des plans à l'avance qui se font à chaque fois un plaisir de merder.

Ce que je peux avoir l'air con, être transformé en brochette ! En plus d'être totalement ridicule ça fait un mal de chien. Reflexion : virer les cure-dents ou contre attaquer, bin en fait troisième option. Je vacille ... et tombe sur mes genoux. Les deux nana qui sont bien du même clan, ça je l'ai bien senti (putain aux deux sens du termes), me regadent avec une satisfaction sadique et perverce. Ca doit cogiter dure sur la façon dont elles vont me cuisiner les noisettes !

"Hé bien hé bien, c'est à toi qu'on doit toute cette merde mon p'tit couillon, t'as pu l'airs très en forme" ça c'est la rouquine. Elle se relève avec toute la grâce d'un bourreau qui va bientôt officier.

"Toi, ta sale gueule de merdeux me dit quelque chose ...." Une lueur de haine passe dans le regard d'Iridia. Si je me souviens bien lors de la dernière tentative lamentable de metttre la main sur elle, j'avais réussi à faire exploser ses garde du corps et une bonne parti d'un immeuble. Mais lors du corps à corps qui s'en est suivi, on avais réussi qu'à lui piquer une chaussure à talon ! Donc la forcement, elle doit m'en vouloir (trouve pas le terme pour dire "vachement beaucoup").

Mon sang s'écoule doucement des deux plaies où sont encore fichés les deux couteaux. Maintenant il faut réagir si je veux pas subir le courroux des deux furies qui se rapprochent vraiment trop dangereusement. Dans un geste ultra rapide (que je travaille depuis quelques siècles), je fais passer mon arbalète de mon dos à mes deux mains et tire sur Iridia qui n'était plus qu'à deux mètres de moi. Mon carreaux est bien trop rapide pour le bond qu'elle effectue sur le coté et lui traverse la cuisse. Pas le temps de me préoccuper de ma douleur ou du sang qui vient de sortir en jet de mon poitrail. Le second trait fait une belle estafilade sur la joue de la rouquine qui s'est jetée à couvert derrière un monticule d'immondice.

"Mon troisième carreau seras pour ta gorge Iridia !" J'enrage, ma poitrine est en feu. Je la fixe tout en me relevant .... Mais elle profite d'un petit déséquilibre pour me foncer dessus, écarte l'arbalète de sa trajectoir mortelle et m'éfonce un des deux couteaux encore plus loin mon thorax. Le sang jaillit de ma bouche l'aveuglant par la même occasion. Je rassemble le reste de mon énergie dans un magistrale coup de genou dans son estomac qui la décolle du sol et va la faire s'écraser contre Luciana qui venait à la charge. J'attendis le magnifique craquement d'un nez de rouquine qui vient de percuter une tête d'Iridia transfigurée par la décharge de bile qui vient de remonter de son ventre.

Ne jamais s'attarder quand on est pas sûr d'avoir le dessus et justement la petite ruelle, là sur le coté, elle a l'air bien salvatrice. Donc retraite stratégique oblige, je m'engouffre dedans tête baissée et aussi vite qu'un mulot devant une paire de tigresses affamées et vexées.

"Tient, il y plein de fumé devant, ça va pas, je sait pas où ça va me mené, demi-tour alors, des prunes oui !" J'arrête de me parler, je regade les murs de ce petit passage, je peux escalader ! Bon je dois me débarresser du dernier couteau. Je m'arrête de courir, j'empoigne le manche qui dépasse de mon buste et je tire ... Arggg. Je jette l'arme sanguignolante par terre et je commence l'ascension. Arrivée au quetrième étage, j'aperçoie une ombre féminine se dessiné à travers la fumé d'un coté de la ruelle et de l'autre le bruit sec d'une rafale de fn-fall. Le tir tranverse la ruelle dans ma direction. A en juger par les étincelles qui jaillissent du mur, la nana qui m'arrose est trop en pétard pour viser correctement ! J'entre par la fenêtre du cinquième, j'enclenche mon intercom.

"à tous, situation" J'attend la réponse tout en traversant l'immeuble délabré. Puis un grésillement se fait entendre :

"ici snipers, des fumigènes nous bloquent les cibles, dernier déplacement connu vers le sud ouest, nous continuons à tirer"

"ici groupe 2 et 3, avons subit des pertes, nous avançons vers les dernières cibles"

"Ici Ciderc j'ai plus de mutants sous la mains, ils sont soit morts soit en vadrouille, faite gaffes à vos fesses" Et merde, je déteste ses sales bestiaux. Je réarme mon arbalète tout en visualisant le champs de bataille par un trou dans un des murs extérieurs. Effectivement on voit rien.

"Shinokill t'es passé où ?" Pas de réponse.... Je tend l'oreille le bruit caractéristique de sa lame se fait entendre, plus quelques volutes de fumé qui montent vers le ciel. Je reconnecte l'intercom.

"Shino amuse toi encore un peu, nos hommes arrivent dans ton dos"

"Commandement à snipers, cessez le feu et redéploiment sur la grille 5"

Mon arbalète est chargée, la douce vapeur et le picotement de mes profondes plaies m'indiquent que le processus de cicatrisation est bien engagé. Je fais une grimace. Bon personne sur les talons apparemment. Je saute de l'immeuble abandonné pour rejoindre mon faucheux ami. Par le calme qui règne tout d'un coup, je soupsonne l'approche de la tempète !

sorti de ma cité miteuse machin2 je me rendit subitement compte que aprés toute les castagnes que j'ai créer (et subit... merci sanada) j' était royalement paumés... j'arrive a proximité d'un faucheux et un pauvre type avec trois nombrils (ou un nombrils et deux plaies sa dépend des points de vue) je pointe mon glock dans la nuque de la loque et place ma lame sous la gorge du faucheux et me présente gentiment "salut les paumés (ouaips bon ok c'est moi qui suis perdu et alors?) alors comme sa on invite pas le gentil bloodlovin a la fête?

Citation de "Evangéline"

Alors que nous sommes à deux doigts de nous lancer à découvert pour passer au "refuge" suivant, je sens que mon pied ne décolle pas du sol. Putain... qu'est-ce que c'est encore que cette merde?! c'est gluant à ce point le sang de mutant?! D'un coup je capte (oui, il me faut du temps, mon cerveau est en mode "grosse bourrine ne pensant qu'à la vengeance", et il n'est capable de raisonner intelligemment que pour les choses utiles à ce dessin... en ce qui concerne le reste, faut pas trop lui en demander...) : quelqu'un s'accroche à ma jambe. Il ne manquait plus que des zombies! Mais oui!! Allez-y les zigouillés!!! Relevez-vous et venez vous accrocher à nos basques!! On a que ça à faire vous traîner derrière nous gaiement! Je hurle. Enfin, je hurle doucement, parce qu'on a déjà du mal à être discret (vous voyez, quand il s'agit de réussir sur ce plan là, je réfléchis...) alors si en plus on crie sur tous les toits notre position... Enfin bref, je proteste et je m'agite comme une folle en secouant énergiquement la jambe. Ah!! C'est plein de sang de cabot!! ça traînait par terre!!! Et maintenant ça me bousille mes chooses!!! Il me semble que ça dit quelque chose, mais vu que j'exulte et vocifère, j'entends pas. ça nous ralentit ces bêtises!!! Vite!!! mais que ce zombi me lâche les basques!! Je crache, hors de moi :

- Lâche-moi enculé!!!

Et pourquoi y faut que ce truc s'accroche à moi?! Pourquoi pas à l'autre grosse baraque à côté?! Hein?!! Bon, d'accord, à part le sourire colgate, franchement... y a pas de quoi s'accrocher à ses pompes vu comment il est aimable! Turmac... Oui! Tiens!! Pourquoi pas Turmac!!

- Qu'est-ce que tu fous ici Bouf? T'es pas encore mort?

Bon, d'accord, j'ai rien, dit, ça pouvait pas être Turmac non plus. Tout s'explique : c'est pas un zombi ou un agonisant : c'est Bouf... Youpi... Ah mais alors lui, rien que pour m'avoir traité comme une abrutie, rien que pour son air supérieur du début de soirée, je me serais bien passé de le retrouver. Enfin, il a l'air d'en avoir soupé pas mal aussi le pauvre... Il est vraiment en piteuse état. A croire qu'il s'est pris tout un troupeau de mutants dans les ratiches. Enfin, j'exagère sûrement, et puis apparemment il est très doué pour jouer la comédie!

La suite est deja ecrite

Citation de "bounidi"

Les autres me regardaient impassibles, ils étudiaient ma façon de me déplacer, mes moindres gestes afin de déceler une faille. Je vais pastenir longtemps, surtout si l'idée d'attaquer à plusieurs leur vient à l'esprit ... et MERDE c'est ce qu'il s'apprêtent de faire. Bon respire un bon coup tu va trouver un truc ... A gauche des tirs de snipers et le gros vilain avec sa faux, à droite ... un mur, en face ... de gros toutous qui t'observent avec le même regard qu'un sumo devant un paquet de chips au fromage recouverts de chantilly. Je suis pas dans le caca ! Leur point faible ? ils sont aussi cons que Turmac. Leurs points forts ? ils sont rapides, gonflés aux stéroïdes, et ont un odorat super-développé. Hey ! mais ça peu être un point faible ça, je l'ai vu dans un vieux manga, Nacruto un truc du genre. Il suffit que je leur balance une de mes flatulence à la gueule pour qu'ils gémissent au sol en couinant comme des brèles. "Gnnneeeeeee Yarrrrrkkkkkkk !!!!!" Pfffffffffiiiiiouuuuuuu et PAF en plein sur le pif du plus gros. Euuuuhhh pourquoi ils ne réagissent pas ?! Le plus gros des cerbères sortit les crocs, beugla et se lança a ma poursuite. COURAGE fuyons ! Il faisait claquer sa mâchoire musclée vers ma chaire dès qu'il en avait l'occasion. Mon beau pantalon du brigand céda sous les assauts répétés dévoilant mon calbute avec des nounours aux yeux de tous. Les autres immondices ne tardèrent pas à l'imiter. Qu'est ce que j'avais l'air d'un con en courant dans tous les coins en agitant les bras au dessus de ma tête ! Là, une issue ! Un fumigène B12 venait d'être lancé, avec un peu de moule (cf la discussion que j'ai eu avec Evy ...) je pourrais les perdre dans ce brouillard artificiel illuminé de faisceaux rouges. Je m'y jetai sans demander mon reste. Les sales cabots me suivirent mes ne me trouvèrent pas, je me suis caché sous un tas d'ordure qui trainait là. PATHÉTIQUE ! C'est le seul mot qui pouvait décrire ma situation. Soudain une botine satiné me frappa à la tête ...

bon j'avoue, c'est bizarre, surement bourré de faute, ça n'avance pas l'histoire et pourtant je l'ai posté, pourquoi ? telle est la question. peut être parce que personne ne postait ? peut être parce que j'aime dégradé mon image ? je ne sais pas.

c'est par rapport a sa que je l'avait faits (dégrade pas ton image les autres sont la pour sa )

Citation de "Cyrian"

- Oh, l'épouvantail !! Ouais toi, la raclure de paysan qui se cache sous le sac à patate ! Dis moi c'est parce que t'a un problème significatif de taille que tu t'attaques aux pisseuses, t'as peur d'avoir honte si on avait à les mesurer ?

Ah, ben ça c'est finaud bonhomme ... Tu voulais le détourner d'Iridia, ben je crois que maintenant ...

- Allez ramène toi avec ta canne orthopédique, que je te botte ton petit cul de bouseux et que je montre à tout le monde comment t'es vilain sous ta capuche !!

... Eh ben je crois que c'est gagné .. bravo le "bouffon", maintenant, va falloir que tu nous sortes de cette merde parce que franchement avec mes deux cure -dents je suis pas sur que ce soit lui qui ait le plus l'air d'un con !
"L'incarnation de la mort s'est arrêtée, il pivote dans ma direction ... Je suis sûr de l'avoir vu sourire dans l'ombre de sa capuche ... On y est, mon esprit m'isole du reste du monde, il n'y a plus que nous deux, mes yeux détaillent chacun de ses mouvements , il fait un pas, accélère brutalement, feinte une attaque vers la droite .. ça vient par la gauche, un joli retour de manche ... Je me plie passant sous l'attaque, je vais pour contre-attaquer, que je vois son petit 47 fillette qui vient tenter de faire un brin de causette à mon tarin ... je bloque ... il est rapide l'enfoiré, et puissant avec ça ... L'impact me fait reculer d'un bon mètre !
Il charge aussitôt, un large coup de haut en bas, un truc à te fendre en deux des parties intimes au menton ... Je me décale, je sens le vent fouetter mon visage, j'ai passé sa garde... j'enchaîne, droite - gauche, visage - torse, il esquive le premier, bloque le deuxième avec le manche de son arme ... Je souris !
Une demi-seconde d'observation , il repousse mon arme, et me balance un large coup horizontal ... y a pas à dire, ce guignol rigole pas... Je me laisse tomber sur le dos, et lui fauche les deux pattes, il bascule en grognant, et s'écrase de tout son poids sur le sol ... Je lui saute dessus à pieds joints avec la ferme volonté de lui laisser mes empreintes de panard dans la poitrine ... Trop tard, il roulé sur côté et pendant que je soulève gaiement un beau nuage de poussière, il s'est déjà remis sur ses cannes.

On se tourne autour tels deux prédateurs, autour de nous, la bataille fait rage, mais un peu comme dans un rêve, l'extérieur nous est indifférent, nous avons entamer une danse, et nous comptons bien la mener à terme.
Soudain, le voilà qui prend appuie sur son pied droit, j'anticipe et attaque par la gauche .. Et merde, je vois la courbe mortel de sa faux s'engager sur l'autoroute que j'ai laissé en direction de ma poitrine... par je ne sais quel réflexe miraculeux, elle ne trace qu'un large sillon carmin sur mon corps ... Le premier sang est versé, et c'est le mien!
J'étouffe un juron, je suis certain qu'il jubile ... garde ton calme, il n'attends que ça, une toute petite erreur et il te transforme en Khebab bonhomme !
J'isole la douleur, il a l'avantage de la distance, mais je peux enchaîner plus vite, il faut que j'exploite ça, ou tout du moins que j'essaye ... Je me lance...d'un bond, je réduis l'espace entre nous, mes lames tracent deux courbes argentées dans sa direction, la première le rate, la deuxième déchire une partie de sa capuche, ça a pas du passer loin de sa face de non-mort... je me laisse tomber immédiatement sur le côté et fait un roulé-boulé esquivant le retour de faux ... Peut être que je tiens là, la solution !
Sans attendre, je repars à la charge lançant mes deux lames vers le hauts pour l'empaler, il se penche en arrière, son mouvement épousant celui de mon attaque, et d'un violent coup de manche m'envoie gentiment valdinguer dans les poubelles un peu plus loin ... C'est bon à savoir...Il apprend vite...mais ça arrange pas mes affaires tout ça !
Pas le temps de cogiter, le voilà qui me balance un coup de faux magistrale alors que je suis encore répandu dans les immondices ... je roule sur le côté et esquive... Heureusement pour moi ! Je me relève ... Je suis en train de me vider, j'ai pas le temps de me concentrer pour soigner ma plaie ... J'attaque immédiatement, il est trop prêt pour m'atteindre avec la partie tranchante, faut que j'en profite ... Je lance mes dernières forces dans cet assaut, j'enchaîne, droite, gauche, haut, haut, bas, je ne cherche plus à esquiver, mais encaisser, lui esquive, tape, essaye de me repousser, il a l'air un peu pris de court par ma charge, sa bure se fend de multiples plaies, mais j'arrive toujours pas toucher réellement ... D'un coup, j'aperçois une poubelle à quelques centimètres de mon pied gauche, une idée à la con ... je l'envoies valdinguer dans les pattes de mon adversaires d'un bon vieux pointu de derrière les fagots, il se le mange dans les tibias, et perds momentanément l'équilibre, je n'aurais pas de meilleure occasion ... je lance mon bras droit ... une courbe descendante ... je sens la lame buter sur un os ... D'un violent coup de genou il me repousse ... Enfin ... je l'ai enfin touché !
Nous sommes séparé de deux mètres, moi genou à terre, une large plaie me fendant le torse, lui, sur ses deux pieds, tenant sa lourde faux de la main droite, lame vers le bas, le bras gauche pendant mollement une belle entaille ornant son épaule !

Nous nous regardions en chiens de faïence quand le court de la réalité et de la bataille nous rattrapa ... une violente explosion m'envoya valdinguer loin dans un monceau de cadavres ...

Il est pas stupide et en plus il peut encaisser un lame de lame sans trop mouffté le salaud. Le prend pas mal mais c'est juste que "jarrive je lui met mon couteau dans le cou et je me recoiffe" c'est, commebnt dire,.. un peu bref comme scénar (d'autant plus que Shinokill est un des plus bourrin d'entres nous). Aprés c'est toujours sympa quand y'a du monde qui se rajoute. A toi de voir si tu veut le pofiner ou les laisser se demmerder avec.

dans un bref moment d'inattention je détourne mon regard vers la faux finement ouvragé en restant admiratif devant tant de travaille et ne remarque pas immédiatement le sifflement aigue qui fait écho dans mon crane... qui a eu l'idée de mettre des snipers sur les toits? je m'écroule a terre avec la chance d'observer a loisir le visage peu avenant malgré son sourire de monsieur fauchux.

Mon arbalète est chargée, la douce vapeur et le picotement de mes profondes plaies m'indiquent que le processus de cicatrisation est bien engagé. Je fais une grimace. Bon personne sur les talons apparemment. Je saute de l'immeuble abandonné pour rejoindre mon faucheux ami. Par le calme qui règne tout d'un coup, je soupsonne l'approche de la tempète !

Je retombe durement sur le sol, entre les volutes du fumigène, je distingue mon spectral ami Shinokill. Le cadavre à ses pieds ajoute à la sensation de lugure de la scène. Apparement il fait une pause car il fixe un point devant lui que la fumé m'enpèche de voir. Je me rapproche prudemment de lui.

"Shino qu'est-ce tu f....." Ha oui, on dirait bien qu'il vient de se faire des amis, le grand barraqué qui l'a vexé tout l'heure et l'autre grand barraqué du véhicule cramé. Dans le même camps !? Aie, qu'est-ce que ça veux dire ? S'ils sont tous les deux contre Shinokill, c'est que soit ils ont fait cause commune contre lui, soit eux aussi ce connaissait avant. ça pu l'entourloupe à plein nez ça.

Bon dans le doute, chercher une porte de sortie. Je repère une bouche d'égout non loin tout en ruminant que ça fait beaucoup de vampires qui se connaissent. D'après ma longue expérience, il n'y a pas de coincidence, que des planifications et si tout les ennemis se connaissent c'est que quelqu'un l'a prévu .....

QUE !!!! Mon bras est rabattu dans mon dos, je perd mon arbalète et voilà projeter contre le mur tout proche ! On me tire par les cheveux et ma tête est violamment poussée sur le béton de la façade. Un douloureux craquement de nez se faire entendre. Je n'ai pas le temps de souffler une plainte que je suis retourné et je sens mon estomac me rentré dans la gorge. Je peux à peine soulever une paupière, mais je sais déjà qu'apparaitera deux visages maintenant trop familliés !

"Oeil pour oeil et tes dents je te les ferais sortir par le fion !" ça c'est la rouquine Luciana

"Mais avant tu vas déguster !" ça c'est Iridia. Chacune me tient un bras et de l'autre replace leur couteau dans leur plaie respective. Mais elles prennent le malin plaisir à les enfoncer avec une lenteur calculée et en tournant délicatement leurs lames acérées !

De l'autre coté de la rue, Shinokill leva sa faux, immaculée de sang frai, vers ses nouvelles proies.

"Venez vampires patétiques, venez affronter votre destin !" Et sur ces mots, il se jeta sur Cyrian.

l'esprit sombre de bloody traversa le champs de bataille en direction des forges et remarqua que son bazooka avait glisser de son dos pour roulez et heurter avec délicatesse les bottines satiné d'une demoiselle de toute évidence enragé (mdr fumer est mauvais pour la santé )

wahahahahahahahaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa!!!!!!!!! Bazooooooooooooooookaaaaaaaaaaaaa!!!!!!!!!!!! ça va faire mal!!!!!! des nez qui craquent, des bazooka qui tombent du ciel, mais c'est le bonheur!!! de quoi se remonter le moral

( Mon rêve se réalise T_T un bazooka entre mes mains... T_T c'est trop beau... Par contre planquer vous lol)

Bon, c'est vraiment un gros bazard ici. Entre les lumière rouges qui gigottent dans tous les sens comme des libellules shootées aux tic-tacs, les cadavres et les sang qui jonchent le sol à profusion à tel point qu'il va falloir ramener une pelleteuse pour tout déblayer, la fumée qui à cause des snippers semble avoir la varicelle, et les bruits d'affronteemnt qui ajoute une petite touche "gore et barbare" à la scène, franchement, je trouve qu'on à l'air d'être dans une boîte de nuit spéciale vampire psycopathe. Et même là, je suis sûr qu'un détraqué retrouverait subitement la raison, et se sauverait en courant, tellement c'est du grand n'importe quoi. Vraiment, je sais pas comment on en est arrivé là. C'est dément. On est passé de la simple embuscade, à la grosse guerre des gangs qui ravage tout. Très impressionnant, sincèrement, c'est à devenir complètement barjo. Franchement, j'ai moi-même du mal à comprendre (non non, mon cerveau n'est pas lent, c'est la situation qui est compliquée...).

Nous sommes donc passés du gentil petit règlement de compte entre membres du trillium et de l'attaque, apparemment bidon d'ultima 2, à un merdier monumental, digne de Turmac dans sa meilleure forme. Et c'est donc au milieu de cette merde intégrale que nous avançons, en évitant tant bien que mal les tirs de snippers qui fusent de tous les côtés. Faut dire, plus ça va, et plus tout ça s'éloigne de ce à quoi je m'attendais, ce qui au fond, n'est pas forcément plus mal (c'est vrai que s'enfiler un tonneau de Rhum et rentrer chez soi beugler sur tous les fainéants qui vous rendent la non-vie encore plus moisie que ce qu'elle devrait être, c'est pas très folichon...). Enfin bref, je me plains, je grogne, je gromelle, mais au fond, je suis contente qu'il y ait enfin un peu d'action dans ce bled pourri.

Je me suis élancée à peine Turmac ayant fini sa phrase, Bouf et Dysme sur les talons. Et maintenant, nous sommes presqu'à l'entrée de la ruelle, et voilà que Glandu Premier se met à brailler à plein poumons (non non, les snippers ne vont pas nous repérer... je vais le tuer ce type s'il ne réfléchit pas plus!) :

- MEEEEERRRRDDDE !! Evy, Dysme ! J'ai plus mes armes !

... je vais le tuer... il ne manquait plus que ça!!! Cet andouille de première n'a pas d'armes!!! Raaah!!! Tous les mêmes!!! ça se la pète, ça fait son malin, mais c'est même pas capable de ne pas oublier ses affaires!!! (bon d'accord, c'est vrai que c'est peut-être un peu moi qui l'ait désarmé, mais pas beaucoup...) Misère, pourquoi a-t-il fallu que je tombe sur pire que moi (quand on pense que je ne considérai pas ça comme possible il y a peu... je suis bluffée...)?! Bon, il faut régler le problème...

- bah t'as qu'à faire l'appât...

ça, c'était la voix posée et décontractée d'une Dysme qui est fière de son idée. Oh, moi aussi je suis fière d'elle là... cette fille est décidément un génie quand il s'agit d'avoir des idées de virtuose des plans foireux. Il faut que je pense à jouer au poker avec elle un jour, ça risque d'êre intéressant... Enfin bref, Bouf la regarde, complètement ahuri, la bouhce grande ouverte, avec un air outré collé sur le visage. Je manque m'exploser de rire. Mouahaha! C'est trop comique... je regarde notre guss sidéré par l'absence apparente totale de compassion chez l'absorbeuse qui le toise d'un petit air de dédain qui fait ouvrir à l'autre une bouche encore plus grande. Je regarde alors seulement d'un peu plus prêt le capteur d'esprit : Couvert de sang (un peu du sien et un peu d'un autre tout gluant et noir qui doit appartenir à des mutants), les vêtements dans un état pitoyable, et même deux trois détritus encore accrochés par-ci par-là. On a vu mieux comme fleur à la boutonière qu'une peau de banane saupoudrée d'un liquide verdâtre...

- Et puis tu feras diversion pendant qu'on y est... Comme ça au moins tu te rendras utile!

J'ai pas pu m'en empêcher, c'était trop tentant. En voyant son air de reproche, je suis prise de remors, mais c'est pas grave, il avait qu'à pas fouttre de la mouise sur mes bottes. Il fait volte-face et avance en gromelant dans sa barbe, trainant des pieds et pestant à tout va, agitant les bras en de vain signes de rage. Le pauvre, ça n'a pas l'air d'être sa journée... Et là, le must, la cerise sur le gâteau, le truc qui casse tout : tandis qu'il nous a dépassées en nous lançant des regards noirs et qu'il continue d'avancer, Dysme et moi apercevons de magnifiques nounours, qui, comme des cheveux sur la soupe, trône au milieu de son derrière, à travers une énorme déchirure, encore suintante de bave. Dysmenorrhe ouvre des gobilles plus grosses qu'elle, et moi j'en reste scotchée. Alors là, respect, il fallait le faire...

Il se retourne, un air assassin su le visage et nous crache de nous magner le train si on veut pas qu'il nous divertisse à grands coups de pieds dans le derrière. Trop abasourdie pour lui foutre mon poing sur le nez (il a déjà assez de problèmes comme ça avec ses caleçon en plus le pauvre...), je referme ma bouche, qui c'est ouverte toute seule, et me remet à marcher, à l'instar de Dysme, qui tente veinement de rester impassible. C'est quand même un comble ce type... Enfin, il est pas méchant...

Et là, je me stoppe tout net. J'ai entendu un "crac", j'ensuis sûre et certaine. J'aurais reconnu ce bruit n'importe où, n'importe quand, même au milieu d'un régiment de trolls beurrés comme des ptits Lu. U, son aussi particulier et aussi fin ne peut pas ne pas être entendu. Celui-ci est particulièrement net et sec, on sent que il va y avoir hémoragie... hum... le coup a été bien porté... ça a pété du premier coup... une charmante percussion... Un sourire allègre et teinté de sadisme s'étire sur mon visage. Les deux autres me regrde d'un air bizarre, attendant côte à côte (ouh la la non, le tableau ne va pas... la fille qui défonce les montagne à coups de talons et le type au calçon nounours, ça ne le fait pas du tout, arrêtez tout!!! ... hum) que je daigne avancer. En effet, je me suis arrêtée sans m'en rendre compte. Bon, en tout cas, plus question de continuer dans cette direction!

- Demi-tour droite!!! C'est de ce côté-ci!!! ça a craqué dur, ça a craqué mauvais, ce doit être notre Lucia nationale... Allez allez!! Ne me regardez pas comme des mésanges hypocondriaques!! C'est pas le moment de planter des choux!! C'est de ce côté-là!!

Bon, ils se regardent l'air de dire qu'il ne faut pas vexer les fous, et ils m'emboîtent le pas. Et beh, la confiance règne dis-donc... Bon, Ok, c'est pas forcément très rassurant de se laisser entraîner par une fille complètement frappée qui se guide aux craquements de nez... mais quand même!! Ils savent bien que je ne povoque jamais de catastrophes... non, oubliez la dernière phrase en fait...

J'aperçois Luciana et Iridia qui sont en pleine séance d'enfonçage de couteaux. Je vois également le nez cassé : un vrai travail d'artiste! Le propriétaire de la protubérance cartilagineuse en question n'a pas l'air d'apprécier son traitement et grimace de douleur, transpirant à grosses gouttes et à deux doigts de hurler. Je m'apprête à rejoindre les deux tortionnaires qui s'en donnent à coeur joie, quand quelque chose heurte mon pied... Je baisse les yeux, prête à vociférer après l'imbécile qui balance encore des cochonneries sur mes chaussures, mais reste béate d'émerveillement. Mon rêve de la journée se réalise : UN BA-ZOO-KA. Miracle!!! Merveille!! C'est fantastique!!! Mieux encore que de trouver une pépite d'or dans une salade verte!!! C'est presque trop beau pour être vrai!!! (presque seulement...) C'est sûr, ce n'est pas un faux. Pendant que mes deux compagnons poursuivent sur leur lancée, peu désireux d'être encore stoppés pour des histoires louches de craquement de nez, je ramasse l'arme. Ouh dezou!!! C'est que le bijou en question est lourd!! Roooh!!! mais c'éti pas merveilleux ça?! Hein?! Un bazzoka!! Je n'arrive pas à y croire... enfin, façon de parler.

Je me redresse, et interpelle Dysme : "Eh!!! Dysmenorrhe!! Regarde!! Moi aussi j'ai trouvé un joujou!!!" Je suis illuminée de joie, je déborde de satisfaction. Et là, pour le grand malheur de tous, je vois une occasion merveilleuse d'utilisé mon nouveau joujou : Le faiseur de chair à patée, qui est à deux doigts à peine de nous faire encore un coup à la "apocalypte moissoneuse batteuse". Turmac et Cyrian ont l'air sûrs d'eux, pas encore en difficulté... Bon, ça va pas, on change : Turmac a l'air sur le point de succombé, et Cyrian tire une tronche de déterré qu'on va ensevelir à nouveau (pratique d'avoir de l'imagination...). mais c'est qu'ils ont l(air d'avoir besoin de quelque chose... euh... voyons voir... un tir de bazooka spécial anti-sushi? mais bien sûr!! Quelle idée magnifique!!! Je braque l'arme sur notre Fauchouilleur en chef. Dysmenorrhe, qui jusque là me fixait encore avec des yeux ronds comme des soucoupes, se précipita sur moi en critant quelque chose. Bon, je lui dirais que j'ai pas entendu... (ce qui n'es pas forcément faux, je suis trop occupée à viser). Bouf gesticule à qui mieux mieux (il est chou avec son air affolé... je me demande si son nez craque bien...) et se rue également sur moi avec une mine paniquée. Bon, pas le temps de savoir ce qui leur arrive, j'ai un BAZOOKA à tester moi!

Le viseur s'arrête pile sur mon gus. Un sourire radieux aux lèvres, j'appuie sur la détente. Et BOUM! Je suis projetée en arrière par la détonation. Mince, j'auraid dû faire plus attention à mes appuis... Je me retrouve par terre, sur le cul (aie, ça fait mal), un peu sonnée, mais contente malgré tout.

- Putain!!! Mais t'es complètement siphonée!! T'as fumé la moquette ou quoi avant de venir!! Si ça se trouve, t'as réduit les deux autres aussi en cendres!!!!!!

En effet, mon petit bijou est bien plus efficace que je ne le pensais... Les voyant approcher dangereuseemnt en regardant d'un air suspect mon trésor, je le sers contre moi, et me rélève tant bien que mal (ouh la la la j'ai l'arrière-train en compote...). Je ne leur donnerai pas!!! Ah ça non!!! Hors de question!!! Ce n'est même pas négociable!!! J'accroche la sangle de l'engin à mon épaule et le laisse pendre dans mon dos. Voilà, aucun risque qu'on me le pique... Je le dit ingénuement sur mon ton le plus angélique et avec mon air le plus innocent : "Bon, c'est pas le tout de me regarder avec des airs de chats à qui ont vient d'écraser la queue avec un marteau piqueur, mais il faudrait peut-être aller voir s'ils vont bien... De toutes façons les deux vieilles ont l'air de très bien s'en sortir..."

Citation de "Evangéline"

Citation de "myrrdin"

je peux très bien me rabattre sur le viol de la tchote évengline (étant moi aussi atteint d'hétérosexualité aigüe...). et enfin de quatreze, et paf! dans la gueule!

*cours se planquer derrière Bouf* Attention, j'ai un bazooka et je sais pas m'en servir... lol

Sinon, bah je suppose qu'on va plutôt les retrouver en train d'échanger autre chose que des coups ou des photos de vacances... (des photos d'autres chose, peut-être, mais de vacances, les connaissant, j'ai des doutes... lol) Enfin, je pense qu'elles seront plutôt en train de cogiter sur comment rattraper Neirdaprimus, voire déjà en train de lui courir après XD

Il me semble que ce doit être à Boubou de poster sinon

maintenant t'en a un

Raaaaaaaaaah! L'enculé! me péter le nez à moi!!! Il à été rapide sur ce coup, ils nous a bien bluffé, il s'est bien carapaté comme le cafard qu'il est...

"Putain il à osé le slopard, il à touché à la perfection de ma gueule, je dois plus ressembler à rien!"
"Ca change pas trop de d'habitude, t'inquiètes"
"Iridia, si c'est pour dire des conneries, tu f'rais mieux de tenir ta langue dans ton claque-merde, parceque s'il ne te l'as pas coupé, ça pourrait bien m'en prendre l'envie..."

Elle esquisse un sourire désinvolte "Bon et si on lui courait après? tu dois avoir autant envie que moi de lui faire ravaler son bulletin de décès..."
"Ouais deux secondes"

Bon un peu de courage, c'est pas pire que la fois ou je me suis démis les deux épaules dans un crash aérien.. Je chope mon nez entre mon pouce et mon index, prend une longue inspiration

CRACK!! "Yaaaaarrrrgh!" Bon, voilà c'ets droit maintenant, j'espère que la cicatriation du cartilage ne laissera pas de trace, je veux pas avoir le tarin de l'autre tafiole de taupe moi...

"bon on peu y aller"

Nous nous mîmes à courir dans la direction qu'avait pris notre "agresseur" (putain ça m'écorche les neurones de repenser à ça...).

'il à pas du aller bien loin, avec deux fois trente centimètres d'acier et d'argent dans le corps... En effet, deux cents mêtres plus loin, nous retrouvâmes nos jouets repectifs...

Je souris, jubilant et ramassant mon couteau "Bon, ben on à plus qu'a suivre la trace rouge hin hiiin!"

Ce qui y a de bien, c'est que c'st toujours plus facile d'achever un blessé, que de blessé un mec en pleine forme, on a l'avantage...
Et on repart, jouant au p'ti pousset, mais un p'ti poucet qui suivrait les traces de menstruation de sa maman pour retrouver le bercail...

500m et 2500 balles de sniper plus loin, on distingue dans la fumée une silhouette qui grimpe une échelle, pour accéder aux toits, pas question de le suivre, c'est trop à découvert on se ferait plomber comme des caries.

"Iridia est ce que tu penses à ca que je pense?"
"Ouais... moi aussi, j'aimais bien jouer à la chasse aux pigeons quand j'étais môme."

On dégaine, et on allume le gusse... Mais même avec un cadence de 50 tirs à la seconde, pas facile avec cette fumée...

"Merde loupé!"
"Pas grave, roukmoute, il nous le faut vivant de toutes façons, juste pas trop refermé au niveau des entailles, mais vivant.."
"Ouais ben refermé un peu quand même, ça accroche mieux quand les lames rentrent à nouveau..."

clin d'œil d'Iridia.

Bon on va le suivre d'en bas, histoire de le prendre de cours...

[Bobine manquante, La direction s'excuse pour la gène occasionnée]

Ça y est, cette moitié de coq s'est enfin décidée à descendre de son perchoir de fortune... Je le vois, j)... Je le sent (Pas très agréable d'ailleurs).
Iridia me regarde, d'un air de dire "A toi l'honneur ma belle". Je souris, je jubile.
M'approchant de la fouine, je lui chope la tête et lui fait violemment rencontré le mur, je crois que j'ai mouillé ma culotte en entendant le CRACK! qui à suivit...

"Le mur, ton pif! Un prêté pour un vomi, enculé! Maintenant que les présentations sont faites, va falloir passer aux choses sérieuses."

Iridia le prend par le bras droit, et moi par le gauche.

"Hoooooo, regarde Lucia, il est déja presque tout réparé!"
"oauis c'est un nounours magique! Quand on l'esquinte, il se répare tout seul..."
"Cool, donc c'est pas grave si on l'abime un chouilla?"
"Nooooooooon... Penses tu, en plus si on fait ça dans la durée, on devrait pouvoir jouer quelques heures, vois quelques jours..."
"Terrible!"

Sur ce, nous commencâmes le jeu en replaçant nos couteaux dans les fourreaux de chair crées par nos soins dans le corps de l'ordure.

"KYYYYYYAAAAAAARGH!"
"Wouaouw! il parle en plus! Tu crois qu'il ferme les yeux quand on le couche?"
"Ben je sais pas trop... Peut être qu'n pourrait essayer, et puis on pourrait aussi voir s'ils repoussent quand on les arrache... C'est un des derniers trucs que j'ai pas essayer de retirer chez un vampire"
"Moi y a un autre truc dont je voudrais tester la repousse, ca marche aussi par paire.... Mais ca se situe plus bas, bien plus bas.."
"Les pieds?"

On se regarde en jubilant, pendant que l'autre entreprend sérieusement de voir si en le pensant très fort, il peut disparaitre...

"Ben pêtes un coup, mon con, t'es tout pâle..."
"P'têtre que si tu vidais un peu ton sac, le fardeau que tu portes serait moins lourd, alors, c'est quoi ce merdier?"

Avant même qu'il ait eu le temps d'ouvrir la bouche, un détonation digne d'un pet du tout puissant retentit, et nous souffle tous les trois.
Je me relèves, je vois tout blanc, les oreilles sifflent, j'ai l'impression de me trouver dans un gare en plein Alaska, en lus apparemment, ça à aussi affecté ma verve...
"Putain mais c'est quoi encore ce merdier!!! Quel est le con qui..."

Au fur et à mesure que la vue me revient, je constates la scène résultante de l'explosion.

Iridia est à terre, encore sonnée, bien sûr le trou duc' en a profité pour filer de nouveau...

A l'opposé de l'impact je distingue la gamine evy, tenant un bazooka plus gros qu'elle, encore fumant, et toute fier d'elle. Alors là, gamine, ca av être ta fête, j'ai beau être contente de te revoir, toit et l'autre pisseuse en un seul morceau, tu viens de me faire perdre l'objet de mes contusions... Et ca afit la troisième fois que je passe à côté d'une séance de torture bien méritée, quand même, j'en avais vu des vertes depuis le début de l'échauffourée, et pour choper l'autre branquignole aussi... Tout ça pour que dalle merde!.
Je me dirige vers elle en gueulant
"Putain, mais merde!!! Mais qu'est ce que t'as dans la tête la mioche?!!! T'aurais pu nous réduire en purée pour lycans! A cause de toi, on à perdu le seul moyen qu'on avait pour en apprendre plus sur ce chaos!"
"J'sais pas ce qui me retient de te botter le cul en bonnet difforme!!"

Je marque une pause, y a un truc qui cloche, pourquoi Turmac à été remplacé par l'autre plouc de dégénérer en guenilles?

"Mais c'est quoi ce merdier!!! Ou est Turm'?!! Et qu'est ce qu'elle fout là la couille molle?"

Les murs de la ruelle noire défile à coté de nous, et je..

- MEEEEERRRRDDDE !! Evy, Dysme ! J'ai plus mes armes !

Putain quel gamin, j'avais oublié à quel point ce type pouvais être un boulet. Ce ver de terre va nous faire perdre du temps.

- bah t'as qu'à faire l'appât...

Evangéline se retient de pouffer et ne tarde pas à en rajouter une couche.

- Et puis tu feras diversion pendant qu'on y est... Comme ça au moins tu te rendras utile!

Hé ouais garçon, c'est pas toujours facile d'être seul avec deux gonzesses. Il prend son air le plus digne, genre la-bave-du-crapaud-n'atteind-pas-la-blanche-colombe et repart devant en nous offrant une vue magnifique sur son pantalon déchiré. C'est le ponpon du pathétique: ce mec porte des caleçons à nounours. On repart sans perdre de temps mais Evangéline pile d'un seul coup puis part dans une autre ruelle. Elle a flairé quelque chose.

- Demi-tour droite!!! C'est de ce côté-ci!!! ça a craqué dur, ça a craqué mauvais, ce doit être notre Lucia nationale... Allez allez!! Ne me regardez pas comme des mésanges hypocondriaques!! C'est pas le moment de planter des choux!! C'est de ce côté-là!!

Elle a pas fini sa phrase qu'elle à déja une bonne avance sur nous. Cette fille m'inquiète des fois. Elle est impulsive comme un chiot et stable comme une bouteille de nitroglycérine. Ca peut vous sauver la vie comme vous péter à la gueule. On la suit sans trop chercher à comprendre. J'ai de plus en plus l'impression de perdre tout control sur cette histoire de fou. Une histoire de fou qui va tous nous rendre fou et qui nous emporte comme une vague sans qu’on puisse rien fairei.

On sort de la ruelle et j’aperçoit d’un coté Trumac et Cyrian toujours face au faucheux et de l’autre un type entre les griffes de Luciana et de la noire. Elles ont la langue qui se frotte contre les canines, la bave aux lèvres et les yeux injectés de sang. Ce type doit vivre ses premières heures en enfer. Et ouais.. pas toujours facile d’être seul avec deux gonzesses.
Ces connes ont le sang qui leur monte à la tête. Elles vont le déchiqueter avant qu’on est put lui poser la moindre question. Je sais d’expérience que questionner une flaque de sang avec deux poumons qui flottent c’est jamais très constructif. Je cours vers elle pour les retenir juste le tem..

- "Eh!!! Dysmenorrhe!! Regarde!! Moi aussi j'ai trouvé un joujou!!!"

Qu’es qu’elle branle ? Ou est ce qu’elle a trouvé ce monstre?... C’est pas vrai ? Dites moi que c’est pas vrai. Elle va pas le faire. Bordel de..

- « Arrète ! Evy ! Arrete ! »


..trop tard. L’explosion nous envoie tous au sol et une fine couche de poussière et de plâtre recouvre mon cuir noir. Qu’elle conne, mais qu’elle conne.

- Putain!!! Mais t'es complètement siphonée!! T'as fumé la moquette ou quoi avant de venir!! Si ça se trouve, t'as réduit les deux autres aussi en cendres!!!!!!

Elle s’en fout. Elle le sert très fort comme une petite fille qui a peur qu’on lui pique sa peluche. Cette conne a failli tous nous tuer et le seul truc dont elle a peur c’est qu’on lui pique son jouer. Je crois que tout le monde est devenu fou.

- "Putain, mais merde!!! Mais qu'est ce que t'as dans la tête la mioche?!!! T'aurais pu nous réduire en purée pour lycans! A cause de toi, on à perdu le seul moyen qu'on avait pour en apprendre plus sur ce chaos!"

- "J'sais pas ce qui me retient de te botter le cul en bonnet difforme!!"

- "Bon, c'est pas le tout de me regarder avec des airs de chats à qui ont vient d'écraser la queue avec un marteau piqueur, mais il faudrait peut-être aller voir s'ils vont bien... De toutes façons les deux vieilles ont l'air de très bien s'en sortir..."

Je crois que tout le monde est réellement devenu fou. Je sais pas si c’est l’immortalité qui nous as tous rendu cinglé, la perspective de revivre perpétuellement cette vie de merde, ou le goût du sang, ou les radiations, j’en sais rien. Je m’en fous. J’ai envie d’être loin, très loin de ces allumés. Je vais me faire piquer par un insecte et je vais me réveiller dans ma bonne vielle cave du 3ème sous-sol.

- "Mais c'est quoi ce merdier!!! Ou est Turm'?!! Et qu'est ce qu'elle fout là la couille molle?"

Turmac ! merde.. le brouillard de poussière cache encore la scène, laissant juste apparaitre un cratère décoré avec des petits bouts de viandes. J’essaye de repérer un corps parmi tout ca qui pourrait être celui de Tu..
Le brouillard. Il est percé en haut par des rayons de lumières oranges. Je me retourne. Les autres l’ont remarqués aussi. L’aube arrive. Les quelques vampires qui se battent encore dans la rue s’enfuis. Si, en plus de la violence gratuite, y’a bien au moins un truc qui mets tout les vampires d’accord, c’est le soleil. Il va falloir se trouver une planque rapido. Et récupérer Turmac avant que le retrouve dans un cendrier. Et faire la peau à la faucheuse. Et trouver une cible à torturer pour avoir quatres infos (et passer ses nerfs dessus). Et désarmer le bazooka avant qu’on y passe tous. Et trouver des clopes. Ca fait pas mal pour les quelques minutes qu’il nous reste.

Et merde le grand bruleur qui s'en mêle...
Le ciel était déjà bien rose et la fumée commençait à s'évaporer quand les tirs avaient cessés. Plus questions de penser à quoi que se soit d'autre que de rejoindre l'ombre salvatrice.
Je pris Iridia et la foutai dans un vide ordure, refermai le couvercle, quand je vis l'objet de mes inquiétudes réelles, qui en furent bien plus volumineuses pour le coup...

Turmac était là, au milieu de la place, avec pas la moindre zone d'ombre à portée... En train de tirer vainement sur le bras ballant du ballot armoire à glace qui était avec la tapette.

Bon, en regardant vite fais autour de moi, je vis que les autres avaient trouvés refuge dans les bâtiments alentour, ça allait tranquillement continuer à se canarder une fois tout le monde à l'intérieur... Juste le temps pour cette bande de bras cassés de s'apercevoir qu'ils n'étaient toujours pas dans le même camp...

Je filais vers Turmac.

"Yo Turmy! T'étais obligé de faire des courses maintenant sérieux? La foire aux puces c'est le dimanche généralement!"
"Putain Lucia! Ca m'écorche le cul de dire ça, mais ça fait plaisir de te voir! Par contre, ta répartie s'est toujours pas améliorer..."
"Ouais, plus tard, la flatterie, gros sac, laisse moi prendre l'autre bars du lourdaud, à deux on va p'têt réussir à porter sa carcasse dans la baraque à deux cents mètres là bas."
"Ben j't'en prie"

Je regardais Cyrian
"Alors on s'est encore foutu dans une situation trop compliquée pour son cerveau de piaf petit?"
"Mais laissez moi là putain! J'vous ai trahis pourquoi vous faites ça?"
"Ben, heuuuuuuuuu, bonne question, t'as une idée Turm?"
"Parcequ'on est altruiste? Non, ça colle pas.."
"Mouais, on à bon cœur, en attendant file moi ton bras, gazier, mon cul ta tête, maintenant que les présentations sont faites, ça va ptêt t'aider à avancer..."

On commençai à trainer le sac, qui se laissait bien tranquillement faire, mais qui nous aidait pas vraiment, et franchement, ça commençait à sentir le roussi (et pas à cause de moi...), le soleil était en train de pointer sa gueule enfarinée de derrière la cime des buildings...
"Putain, yaaaaaargh! Plus que cent mètres accrochez vous les gars!"
"Mais merde Lucia! Il pèse son quintal cet enfoiré"
"Allez!!!! Cinquante mètres"

IL était là, l'ombre reculait dans la rue, dans notre direction...

"AYYAAAAAAAAAAARGH!"

Mon dos brulait... Ça sentait comme un meshoui oublié sur sa broche... Et fait à partir d'une bête vivante...

"Lucia putain!!!! Merde tiens bon la porte est juste là!"

Turm balançait l'autre à l'intérieur, et me tira à lui... Je me retrouvais à l'intérieur, à l'abris, et dans les bras de mon grand con...

"Ça va? Merde! Ton dos a grave dégusté!"
"Ça va, il en a vu d'autres, mais t'as vu ton bras pov' abruti?"
"Ah ouais, c'est vrai qu'il est pas beau"

Ce couillon s'était complètement cramé le bras en me tirant à l'intérieur, il était devenue un mélange infâme de viande à fondue et de poils grillés

"Mais bon, c'est pas parcequ'on a presque fondu qu'on est obligé de rester collés..."

Le rouge lui allait pas trop mal, on jurerait qu'il était resté plus longtemps que ça au soleil.
Je le choppai par le col, et l'embrassai d'un de mes baisers qui feraient bander un cul-de-jatte.

"Hmmmmmmph!"
"ça c'est parcequ'on a faillit y passer..."

Et je mis toute ma force pour lui administrer une droite magistrale.

"OUAAARGH!"
"Et ça, c'est parcequ'on a faillit y passer!"

Trouver un place à l'ombre, vite. Un endroit noir, n'importe lequel. La lumière orange foncée envahie les rues et les premiers picottement sur mon épiderme se fond sentir. La douleur la plus proche à la quelle on pense est la brulure chimique. Je me mets à courir vers le batiment le plus proche et defonce sa porte en fer d'un coup d'épaule. Une fois rentré, je souffle un coup, appuie mon dos contre le mur et me laisse glisser.
Ca a tout d'une ancienne chaufferie. Mur en béton poussièereux, gros tuyaux en fer avec peinture verte sale qui saute sous la rouille. Et surtout la douce obscurité.
Je sort mon paquet de lucky quand la porte d'en face s'ouvre dans un grand fracas. Un seigneur des betes dans les 2 m de haut, avec multiples blessure à la jambe et une tronconneuse dans les mains entre en grognant tel un mal dominateur en rut, les yeux injecter de sang. Quand ca commencé ces bébétes ca sait plus s'arreter. Sans que j'ai le temps de réfléchir mon bras se leve tout seul et appuie sur la gachette. La balle lui arrache la carotide gauche, il tombe à 3 patte sur le sol et se mets une main sur le cou pour essayer de stoper l'hémorragie. Il en a pour une petite demi-heure pour creuver et une heure de plus pour ressuciter. D'ici là je serai loin.
Je suis la seule a mettre mise a l'habrit dans cette pièce. Luciana est partie dans le sens opposer, surement pour mélanger ses cendres a celle de Turmac. Evy a dut réussir à se faufiller dans un trou de souris même avec son énorme engin. La noire s'est faite pousser dans les ordures. Et Cyrian.. soit il est en train de cramer sur son tas de merde, soit de pisser le sang à l'ombre. J'irai leur jeter des fleur si j'ai l'occase, un de ces jours.
Mon seigneur de vomi un melange de bave, de bile et de sang sur le sol. Je me lève et m'approche de lui. Les humains ont couru pendant des siecles aprés l'immortalité sans se rendre compte que c'été la sentence absolue. Condamné a souffrir puis a réssuciter pour ressouffrir et reressuciter sans fin. Vous vouliez la vie éternelle, la voila: une morceau de viande poilu qui baigne dans ca gerbe. Y'a des jours ca vous donnerai envie de vous jeter dans le soleil et creuver en regardant dans les yeux au moins une fois dans sa vie cette grosse boule de feu qui nous fait tous faire dans notre petite culotte. Les humains sont cons, les vampires valent gueres mieux. On a passé toute la nuit a le démontrer.
Je remet Gog et Magog à ma ceinture et m'avance dans le couloir direction mon bon vieux quartier. D'un coté les bruits d'une fin de baston dans un immeuble voisin. De l'autre un vieux chant qui sent le whisky.

Mais qu'est ce que ça pu ! Je déteste les égouts mais bon je crois que les préfère au deux perverses du dessus. En fait, si, je les préfère ! Ya rien de plus flinpant que de ce retrouver dans les mains de tortionnaires aussi expérimentées.

Bon retrouver mon calme, réfléchir, aïe, mal de tête (putain d'explosion ça résonne encore). J'ai de la fange jusqu'aux genoux mais je dois mettre le plus de distance entre les furies et moi. Je ne sais même plus comment je me suis retrouvé là, tout ce que je sais c'est qu'une fois libérer par le souffle de la déflagration j'ai rampé jusqu'au premier trou que j'ai trouvé.

Après un petit momment, jattend comme des "sloch sploch" vaseux, quelqu'un appproche par le tunnel de droite. Je me place en embuscade dans l'angle. Encore deux petites secondes et il sera à portée. J'apperçoie le bout d'un canon d'une arme de poing, je me précipite sur le cou de ma future victime, les crocs luisants, prêts à mordre. Mais un violent coup de crosse de glock m'envoya virevolter sur quelques mètres.

"Bin Neirda t'es deu'tenss ou quoi" Je me relève péniblement du tas de merde où je suis étalé. "t'as vraiment pas l'air frais tu sais ?" Sur ce je distingue les contours familiers d'un Ciderc, glock au poing et trainant un horrible molosse mutant tout sanglignolant par sa laisse. Il me fit une moue en direction de mon torse.

"oui je sais, j'ai dégusté"

"Non , c'est pas ça, t'as un couteau encore fiché dedans"

"hein ???" Merde, je devais être drôlement sonné pour pas m'être apperçu que j'avais gardé un putain de souvenir. Je comprendre mieux se sentiment d'être une loque passée à l'essoreuse.

"J'ai perdu mon intercom, où en sommes nous ?" Ciderc me regarde m'extirper cette lame devenue beaucoup trop copine avec ma chair à mon goût et me remettre mon nez en place. Je grimace mes je suis dans un tel état que la douleur m'est un peu plus supportable. Ce con me sourrit visiblement très amusé par le spectable lamentable que j'offre.

"A tous ! Rapport" .... Je regarde le seigneur des bètes se froncé le sourcil, apparemment les nouvelles n'étaient pas de son goût.

"C'est la merde, le soleil s'est levé, quelques snipers ont grillés, nos forces au sol sont plus que réduites et se planquent dans les immeubles de la grille 4, apparemment il y a un petit groupe de ces crétins au dessus de nos têtes et pour courronné le tout on a perdu la cible ! ... Alors on fait quoi?"