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24. 12. 2007, 06:22

L'étoile noire


Quand tu n'existais pas, quand ton charmant visage

ne portait pas de nom, manquait à ma mémoire,

tu me faisais souffrir par ta si longue absence.

Si aujourd'hui tu manques à tous mes souvenirs,

c'est par ton apaisante mais trop courte présence.

Tu es trop loin de moi, hors de mes paysages.



Longtemps je t'ai rêvé toi l'obscur inconnu

et je te trouve enfin mais déjà tu m'échappes.

L'impalpable fantasme vient de sortir des nues

mais disparaît déjà, comme passé a la trappe.

Quel est donc cet esprit qui joue avec mon coeur,

t'escamotes a ma vue et rit lorsque je pleure ?



Toi qui connais l'amour, tu n'es pas sans savoir

que la plaie douloureuse qui s'ouvre à chaque fois

que tu quittes ma route, ne cicatrisera

qu'après que nous puissions parler de toi et moi.

Et le moment venu, tu m'autoriseras

à être celle qui interdit tes départs.



Alors je deviendrai comme une partie de toi

que tu laisses en consigne pour séparer nos pas.

Mais toi qui est déjà la plus belle chose en moi

Peux-tu imaginer un plus subtil appât

que le miel de ta voix, la soie de tes sourires ?

Si tu t'en vas encore ne me laisse plus languir.



J'ai besoin de savoir qu'à l'intérieur de toi

dort un morceau de moi que tu protèges au chaud,

bordé de sentiments, au coeur de tes pensées.

Si tu ne m'oublies pas, que tu me gardes un mot

quand tu seras là-bas, je t'accompagnerai

de tout ce vide que ton absence laisse en moi.



Tu manques, si tu t'éloignes, à chacune de mes heures.

Tu manques à mes minutes quand nos vies nous séparent.

Mes pensées sont à toi à chaque fois que tu pars.

Tu manques quand la nuit tombe et t'emporte en ses peurs.

Reverrais-je demain tes jolis yeux moqueurs

ou bien danseras-tu sur les bris de mon coeur.



Toi mon étoile noire, tu brilles par ton absence.

L'éclat incandescent de tes obscurs reflets

m'a privé de mes yeux, a marqué ma mémoire.

Restent mes émotions qui, prises dans tes filets,

ne m'appartiennent plus, et je suis seule ce soir,

sous mon astre invisible, à implorer clémence.

LAFFREUX

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Inconnue" (17.04.2008, 19:32)


2

24. 12. 2007, 08:22

Trés joli texte, en effet. Le style ne m'est pas inconnu pourtant... Je ne pense pas au plagiat mais je pense plutôt avoir déjà lu quelque chose écrit de cette façon quelque part, et ça marche toujours ^^ Merci pour cette oeuvre, elle varie bien tout le reste, et y trouve facilement sa place (non pas premier on est déjà 4 ou 5 sur le coup :whistling: ) :p
Gardes tes amis prés de toi et tes ennemis encore plus prés...

3

24. 12. 2007, 11:11

J'aime beaucoup ta prose inconnue...

ton style particlier fait passer une émotion comme si tes rimes et leur absence évoluaient au fil de tes différents ressentis et émotions... Un rythme atypique, éssouflant et très prenant... Suis fan.



Citation

J'ai besoin de savoir qu'à l'intérieur de toi

dort un morceau de moi que tu protèges au chaud,

bordé de sentiments, au coeur de tes pensées.

Si tu ne m'oublies pas, que tu me gardes un mot

quand tu seras là-bas, je t'accompagnerai

de tout ce vide que ton absence laisse en moi.

J'adore tout particilièrement ce passage! Comment tu fais revenir des cionsonnances, sans que l'on ne s'en apercoive au premier abord... justement du fait de l'absence de rimes...

De plus je dois dire que je me retouves beaucoup dans ce que tu racontes...

Non vraiment chapeau melon et bottes de cuir à toi l'artiste ^^.

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Quoi qu'il advienne, nous sommes seuls, et il n'éxiste rien hormis la désolation sombre et glacée de l'éternité.

J'étais un vampire qui venait de naître, pleurant sur la triste beauté de la nuit.

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "myrrdin" (24.12.2007, 11:16)


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26. 12. 2007, 01:16

Je t'aime LAFFREUX

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Inconnue" (17.04.2008, 19:34)