Voila un second poème, une autre part de mon intimité, comme l'a si bien analysé Umbranor...
Le feu me consume,
Me fait prendre la plume,
Brasier, brasero, puis plus rien,
Rien de bien,
Restent les traces, traces de moi,
Traces de ce que je suis, de ce que je ne suis pas,
Aussi, peut être, ce que je voudrais être,
Et bien sur ne pas être, car telle est la question
Qui nous brûle le sang,
A nous pôvres humains,
Brasier, brasero, puis plus rien,
Rien de bien
Rêve ta vie, vis tes rêves,
Et peut être mon amie,
Avant que tout ne s’achève,
Entreverras-tu cette vérité absolue,
Et le but,
De cet « ici-bas »
Et le prix,
Dans tout ça
Mots à résoudre,
Fil à recoudre
Devoir d’en découdre
Brasier, brasero, puis plus rien,
Rien de bien,
Qui m’aime me suive,
Marche ou crève
Au bout de cette coursive,
Ou je ne connais plus de trêve
Avec toi, bientôt,
Je m’en irais,
Avec toi, bientôt,
Plus qu’un je ne ferais,
Trouver une idylle
Noyée dans la bile
N’est pas chose facile
Pourtant il me semble,
Apercevoir le chemin
Au fin fond des cendres
Brasier, brasero puis plus rien,
Rien de bien.
Sirose dans le foie,
Boule dans l’estomac,
Ce qui fait le plus mal,
c’est l’ivresse de toi
Le brasier s’est éteint,
Mais que brûlent nos choix.