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27. 01. 2010, 17:15

(RP Privé Evangéline et Thedeadmaster) Sun Water

Une grande explosion retentit dans le vaste laboratoire. En son centre, ce trouvait un jeune homme, blond, le dos voûté. Un immense sourire traversait son visage poussiéreux et fatigué. Soudain son expression de bonheur laissa place et une inquiétude sans fond. Il tendis l'oreille, lança des regard furtif dans la grande salle remplie d'ordinateur et autres engins électroniques. Son souffle court faisait de la buée sur le tube à essai qu'il tenait en tremblant dans sa main droite. Dans ce tube, se trouvait un liquide jaune qui dégageait une grande luminosité. Le vampire clignait douloureusement des yeux en regardant le fluide auquel il avait mis tant de temps et d'énergie à concevoir.


Il sursauta. Un bruit venait de retentir dans le labo. Quelques gouttes de sueurs dégoulinèrent sur son front plissé et moite. Alinoë parcouru la salle de son regard apeuré et gémit plaintivement. Et il fut pris de plus belle par d'interminable tremblement. Il tomba à terre. Ses jambes ne le supportait plus. Il sera son petit tube contre lui. Il avait tant donné pour réussir à le créer. Ses efforts venaient enfin d'être récompensés. Il tenta de se relever. Sans succès. La peur le paralysait. Et pourtant il savait bien qu'il ne fallait pas rester une seconde de plus dans cet endroit infesté de caméras et de micros. Il glissa l'objet de ses recherches dans une poche de sa longue blouse blanche et se mit a ramper sur la moquette bleuâtre et sale du laboratoire. Il essaya tant bien que mal de garder son calme et son sang froid, mais son corps était sans cesse parcouru d'atroces convulsions, sa bouche de plaintes et sa tête de scénarios catastrophiques. Et si ils l'apprenaient ? Que lui ferait il ? Lui qui vivait reclus dans ce vieux centre de recherche pour mettre au point armes bactériologiques et autre produit pouvant décimer des populations entières. Que lui feraient il si ils le retrouvaient après qu'il les aient trahit et qu'il leur est faussé compagnie. « Qu'est ce que je suis en train de faire? » gémit il en pleurant, un trait de morve coulant sur sa bouche. Il renifla, pris de fermes appuis et entrepris de se relever. Ce qu'il fit péniblement. Ses jambes étaient rendues douloureuses à cause des innombrables spasmes auxquels elles avaient été soumises. Il vérifia si son petit tube était encore présent dans sa poche. Le pauvre scientifique se trouvait dans un état de stress intense. Les pensées se bousculaient dans sa tête qu'il luttait pour qu'elle reste froide. Puis il se mit en route pour exécuter son plan d'évasion.


Il savait parfaitement où les gardes étaient positionnés, et quand il prenaient leur pose. Il se déplaçait doucement en essayant de faire le moins de bruit possible. Seulement il ne contrôlait plus son souffle qui faisait un petit bruit de fond. Il ouvrit une petit porte grise et faillit crier en voyant le garde devant lui. Il sursauta et mit ses main en évidence comme pour se justifier. Il s'empressa de dire « Je n'ai rie » mais il s'arrêta net et plaqua une de ses main sur sa bouche. Le garde dormait. Ses yeux était écarquillés par le peur, et il faillit retombé sur la moquette. Il reprit ses esprits du mieux qu'il le put et continua son évasion à travers les longs couloirs du Bloc. « C'est de la folie! Je deviens fou! » Se murmurait il à lui même alors qu'il attendait que deux vampires à l'air hagard et brutal terminent leur ronde dans ce couloir.


Une main se plaqua alors sur son visage. Une main froide et rugueuse. Il se débattit: sans succès. « Qu'est ce que tu fais loin de ta cage mon minet ? » Dit une voix grave remplit de sarcasmes et de haine. « Je peux déjà pas blairer les ptit merdaillons dans ton genre mais en plus si tu essaye de te tirer! Cette fois jvais te faire la peau ma mignonne! » Un horrible sourire succéda à ses paroles remplies d'une haine sans vergogne. Que faire? Se débattre? Lui péter sa tronche? Oui c'était la bonne option! Mais comment s'y prendre ? Sa main était si lourdement plaqué sur le pauvre érudit que celui si se mit à baver sur celles de l'autre qui le lâcha en poussant un juron. Alinoë en profita, il chercha au fond d'un grande poche de sa blouse. Il en sortit une pince qu'il planta de tout ses force dans la tête de son agresseur. La pince métallique se coffra dans la boite crânienne du soldat qui s'écroula par terre en gardant toujours son sourire malsain. Cela ne l'avais certes pas tuer, mais sa laissait du temps à Alinoë pour continuer sa fuite.


Il courrait dans les dédales de la fourmilière, quand soudain une alarme retentit. Il compris alors qu'on venait de s'apercevoir de son stratagème. Il regarda sa montre: elle indiquait 19h30. C'était l'heure ou ses travaux de recherches prenaient fin. De nouveaux tremblements, de nouvelles convulsions et de nouveaux gémissements. L'alarme résonnait dans sa tête comme le glas annonçait la mort. « Le voilà! » Il se retourna horrifié. La bouche béante il regardait ces affreux monstres buveurs de sang bondirent sur lui. Il pris ses jambes à son coup. Il n'arrivait plus à respirer. Sa tête était vide. Il lui semblait toucher le fond. Dans un état second, il cria se débattit et, sans réfléchir, sauta par la fenêtre la plus proche. « Oh putain! Mais quel con ce scientifique. » Rechigna un des vampires crachant dans le trou qu'avait causé la fugitif. « Au moins on en est débarrassé » Répliqua l'autre.

Ce message a été modifié 2 fois, dernière modification par "Thedeadmaster" (31.01.2010, 15:13)


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30. 01. 2010, 22:01

Je m'étire paresseusement, les yeux fermés, un demi sourire aux lèvres. Cela faisait longtemps que je n'avais pas accepté une mission à l'extérieur de la cité. Mais je crois que j'ai sérieusement besoin d'air. J'en ai marre de la bibliothèque et de tout ce qui va avec, de Lune qui nous fait la crise de la centaine, et de ces foutus mutants qui ont décidé de faire un nid dans mon quartier. Donc, je me casse pour quelques temps, et c'est pas plus mal comme ça. C'est un peu comme des vacances... Je trouve un gars, je le décarcasse, lui pique un truc, rentre aux bercailles, fais un peu chier l'employeur histoire de me marrer un peu plus longtemps, finis par lui filer ce pour quoi il va me payer, j'encaisse et je retourne me la couler douce entre deux étagères... Pas un mauvais programme, faut avouer...

Je rouvre les yeux et regarde une dernière fois la Cité qui s'étend devant moi. Ma chère Ultima... Après tout ce n'est qu'une petite virée, je ne vais ni passer ni finir ma non-vie dans un désert radioactif ou dans un trou pommé à pétaouchnock-les-trois-coincoin, sans ni pot de BDC ni odeur de sang et de combat. Plutôt mourir que mourir... He he. Devant moi, la sombre Carnassière somnole encore, et les premières brumes du soir évoluent paresseusement au-dessus des bâtiments sombres, dans les ultimes lueurs rouges du crépuscule. Je pourrais bientôt enlever ma capuche et mes gants. Pour une fois, je m'équipe un minimum... en général je pars les mains dans les poches, mais là c'est quand même un minimum du sérieux.

Je fais demi-tour, et saute dans le vide. L'air fait claquer les longs pans de mon manteau qui battent autour de moi comme de sombres ailes se dépliant pour un premier envol, s'engouffre dans la capuche libérant mon front de l'étreinte du tissus. Mes cheveux, qui étaient noués à l'intérieur, se déroulent et volent en tous sens. J'éclate de rire. Mes yeux pleurent à cause de la vitesse subite et de la fraîcheur de cette fin d'hiver. Quand j'arrive à la bonne hauteur, je prends une impulsion sur le mur, et me propulse en avant. J'entends le crépis de la façade qui s'effrite sous le talon de ma botte. Je me laisse griser par la vitesse et l'altitude. Bah, oui faut bien en profiter avant de se retrouver en rase-motte, clouée au sol comme une clampine pour une durée indéterminée... J'espère que y aura au moins un ou deux arbres en route... Il paraît que de la végétation à commencer à repousser à certains endroits du globe. De mémoire, je n'ai jamais vu un vrai gros arbre en pleine nature... Y en a bien quelques uns dans la cité, mais rien de bien impressionnant. Les seuls que j'ai vu, c'était dans les livres... C'est pour ce genre de choses que je maudis mon cerveau stupide d'avoir effacé tout ce qu'il avait de mon ancienne vie... (Oui non mais parce que je suis pas tombée du ciel quand même, je dois bien sortir de quelque part...) Enfin bref, c'est fait c'est fait, ça sert à rien de se prendre la tête... Enjoy the life!! Yihaaaaaa!!!

Je sors bientôt de mon "chez moi". Devant s'étend l'immense étendue désolée du désert. De la caillasse à perte de vue, de la poussière, et pas un seul clampin à l'horizon, qui s'obscurcit d'ailleurs de plus en plus. Que du bonheur en perspective... Heureusement que j'ai jamais eu de problème à parler toute seule, sinon je me serais sérieux faite chier...

Je repense au moment où j'ai accepté ce boulot... Le gars avait l'air d'un manchot avec des lunettes noires, avec une expression ultra sérieuse à faire fuir la joie de vivre à des kilomètres à la ronde. Et moi, assise en face sur ma chaise, j'avais hâte de me barrer, parce que j'étais à deux doigts de mourir d'ennui. Il m'avait déjà fait poireauter pendant au moins quatre minutes (beaucoup beaucoup trop...), et les choses n'avaient pas l'air de devoir devenir plus palpitantes. Ensuite, il a annoncé le prix, et c'est devenu nettement plus intéressant... He he... Au départ je me suis méfiée (ouais, une demi-seconde...), mais il a expliqué que c'était pour la close de confidentialité qu'il mettait la barre du paiement aussi haute. Il fallait que rien ne filtre. Je me suis retenue de l'informer du fait qu'il avait pas forcément sonné à la bonne porte sur ce point, il a continué à expliquer. De toute manière, le seul endroit où il pourrait y avoir des fuites par la suite, ce serait un refuge à rats de bibliothèque, où aucun clampin ne serait intéressé par leurs petites affaires, donc, pas un drame, c'est comme si j'allais rien dire...

Le deal, c'est de retrouver un pimpin qui s'est fait la malle d'un labo avec une découverte importante du genre "top secret pas touche sinon j'te bouffe", de récupérer la trouvaille en question, de liquider le pimpin en question, et de rapporter le nonos le plus vite possible, sans faire de vagues, et sans me le faire choper. Bref, rien de survampirique. Surtout que j'ai déjà un tier de la somme sur mes comptes... le deuxième quand j'aurais ce qu'ils veulent (j'ai de quoi les contacter), et le dernier à la réception. C'est honnête.
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

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30. 01. 2010, 22:01

Bien entendu, dès que le gars a fermé la porte derrière moi, j'ai filé comme une fusée pour chercher des infos sur ses supérieurs, et sur le gus après lequel je cours désormais. Sur mes employeurs, je ne sais au final pas grand chose, juste que ce sont des scientifiques, des sortes de chercheurs, qui alimentent le marché des armes et autres. Du genre efficaces, mais discrets. Mieux vaut ne pas essayer de les entuber. Sur ma cible, je n'en sais pas beaucoup plus. Voire moins. C'est plutôt merdique, mais bon, c'est toujours mieux que rien. Apparemment, c'était un chercheur dans un groupe concurrent à mes nouveaux patrons provisoires, ou plutôt une sorte d'otage, avec un gros cerveau, mais pas de quoi se défendre autrement, et qui avait eu le malheur de se faire remarquer par eux... Il semblerait que cela faisait déjà un certain temps qu'il bossait sur un projet, qui a abouti il y a peu... mais il s'est barré en courant dès qu'il a mis la main sur ce qu'il voulait, et il a proprement sauté par une fenêtre pour se faire la malle. Personne a été foutu de me donner son nom. Comme il était terré dans son labo depuis dix plombes, y a pas grand chose sur lui qui circule. Je sais juste qu'il est blond et plutôt du genre discret. J'imagine déjà le scientifique relou, qui se la pète, avec les cheveux gominés, les lunettes qui reflètent la lumière et cachent ses yeux, le parfum d'intelligence, et le cerveau plein d'idées machiavéliques, mais le tout sans la moindre audace... Bouark, rien que d'y penser j'ai hâte de lui ouvrir le bide et de lui péter le nez.

Le seul truc vraiment bizarre, c'est que d'après mes sources, il aurait réussi à faire ami-ami avec un groupe de rebels humains qui sévissent entre ici et Ultima la Seconde, avec des trafics de balles UV, d'explosifs, et tout le tsintsouin qui va avec, ainsi que des attentats sur les rares caravanes qui font le trajets, deux ou trois fois l'an. En gros, le genre dangereux et organisés et sur lesquels je n'aimerais pas tomber en cours de route. Et lui non plus, mais ça apparemment il ne le sait pas. Je comprends qu'il ait eu besoin de soutient extérieur et d'un acheteur pour avoir protection et fric à la sortie, mais là c'est du suicide pur et dur... Soit ce gars a un super plan derrière la tête, soit il est complètement abruti et/ou inconscient. Mais ça j'aurais bien le temps de le voir... Ils ont rendez-vous dans quelques temps dans un des refuges qui parcourent la route menant à la petite soeur d'Ultima la Rouge. Moi je dois retrouver ce type avant. Faut être réaliste, même si j'étais superwoman, je pourrais pas m'en sortir toute seule face à toute une bande de rebels armés jusqu'aux dents. Enfin, pas en me battant. Me carapater, je pourrais, mais le faire en effectuant ma mission serait bien plus problématique, c'est pour ça que je vais éviter de tenter l'expérience. Faut juste que je sois rapide... ce qui ne devrait pas trop poser de problèmes. He he...

J'espère que je ne croiserai pas trop de monde en chemin, j'aime bien être seule quand je travaille. Mais bon, à cette époque où les jours commencent sérieusement à rallonger, y a pas grand monde sur les routes, je devrais être tranquille. Et comme, même si les nuits sont courtes, je n'ai aucun mal à couvrir les distances habituelles, tout baigne. Et j'ai assez de réserves de sang pour tenir jusqu'au point d'approvisionnement.

D'après mes estimations, si ce type va à la vitesse où je pense, c'est-à-dire à celle d'un gars pressé et qui a les chtons de se faire mordre l'arrière-train par d'éventuels poursuivants, il a déjà du, avec son avance, faire un bon quart du chemin. Un peu moins peut-être s'il s'est fait mal en tombant de sa fenêtre. Mais s'il est à peu près normal, il doit en être là, donc j'ai pas à m'inquiéter avant d'en être à cet endroit... Je le rattraperai vite, je vais même pas avoir à me presser avec un peu de chance.

Le morne paysage défile, indistinct et froid dans la nuit entre noir et bleu. J'ai roulé mon manteau en boule et l'ai mis dans le sac, histoire de pouvoir pleinement profiter du vent frais qui balaie en rafales énergiques la vaste plaine. La poussière fait de gracieuses arabesques sous mes pieds qui foulent le sol à une cadence régulière et rapide, formant dans mon sillage une traîne irréelle, qui s'élève légèrement dans l'obscurité charmante avec des frissons et ruades oniriques avant de retomber sur le sol et dans le néant. Un silence auquel je ne suis pas habituée règne. Pas un bruit ne vient perturber le chant des étoiles, si ce n'est le tap-tap discret de métronome de mes bottes. La faune ici n'a pas eu le temps de réapparaître. Et pas de proie signifie pas de prédateurs. Adieu doux chant des combats, de la violence, hymne entêtant du sang, âme vibrante de la cité carnassière... Ici l'horizon ne semble rien contenir de plus que ce que l'on voit. Pourtant, derrière il y a bel et bien le reste du monde... Je retiens un soupir. Je n'aime pas quitter mon territoire pour un autre, si vide en comparaison, de tous les vices qui emplissent mon univers. Notre univers.

- Silence is still ringing in my head, stuck on repeat...
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

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02. 02. 2010, 21:53

« Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhh ! » Je vole! Je suis suspendu dans les airs. Et comme un con, comme si la situation n'était pas assez désespéré, je me met à penser aux lis de l'apesanteur. Et je pense à un drôle d'humain qui les avaient découverte: Isaac Newton. Bien que je sois pour des lois d'égalités entre les vampires et les humains, je me suis toujours demandé comment faisaient ils pour être si intelligents pour des êtres, que mes employeurs qualifiaient sans cesse d' être inférieur. Et l'ironie c'est que au lieu d'aider mes confrères à vaincre ces sous êtres, j'allais les aider eux à vaincre mes confrères. Je me souvient alors que je suis toujours en train de tomber la tête la première. Mon cœur va lâcher, je suis sure que mon cœur va lâcher! Mais avant je dégobille. Eh ouais j'ai vomi en l'air. En train de voler. Comme les oiseaux chie en volant, moi j'ai vomi en tombant. N'est ce pas extraordinaire? J'essaye de chasser ces idées dégoutantes de ma tête. Soulagement. J'aperçois un lac. Sauver. /BAM/ « Aïe! » Gémit je. Je venais d'atterrir a plat ventre sur le verdure de la grande lande. Un de mes bras (le gauche je crois. Enfin je sais plus.) pendouillait doucement dans l'eau. Comment être aussi poissard?

Je m'assoie doucement, et regarde la fenêtre. Elle me parait si haute, si loin. Et pourtant ce n'est que 5mètres qui nous sépare. « Aïe ». Ma jambe. Elle doit être cassé. Et comme par hasard j'ai jamais été doué en médecine. Plan de sauvetage, assez foiré, mais réussi. Sa doit me soulager non? Ou pas. Ils vont pas tarder à envoyer quelqu'un à ma recherche. Je suis le roi des chanceux quand même. Je me débarrasse de ma blouse et la jette dans le lac. Ils croirons peut être que j'ai coulé si y sont aussi cons que les fois ou je les ait rencontré.

« YAHOOOOOOOO! » Je viens de me rendre compte que je suis enfin libre. Plus besoin de rester des journées entières enfermé et reclus dans ce satané labo. Je respire enfin du vrai air, et non pas celui tamisé et humide que j'humais à longueur de journée. Enfin mes yeux pouvaient parcourir les vastes étendues de la lande, plutôt que de scruter sans arrêts les écrans d'ordinateurs. Enfin je pouvais respirer la liberté. Marche sans être sans arrêt entouré de deux gorilles sans cervelles. « Eh pourquoi j'ai crié moi?! » Oh la boulette qui fallait pas faire ... Un des vampires qui m'avait coursé se tenait sur le rebord de la fenêtre cassée, impassible il tenait un téléphone dans sa main. Et je me mis a chialer. Sa doit surement vous lasser de me voir sans arrêt pleurnicher, mais j'ai peur et pourtant je sais que pour que la paix soit instaurer il faut que je termine mon acte. Coute que coute. Mon honneur m'avait toujours dit de ne pas trahir, mais la j'allais mettre un terme à cette guerre et beaucoup de vies seront épargné. Voilà le fond de ma pensée. Et je me battrais pour réaliser mon projet. Eh mais y me tire dessus ces enfoirés! J'étais tellement perdu dans mon spitch de super héros qui sauve le monde et je prêtais plus attention à ces salauds qui se mirent à me mitrailler du haut de leur Bunker scientifique.

Et me voilà qui me met à courir à cloche pied dans l'immense lande asséchée, qui semble s'étendre jusqu'à l'infini. J'ai l'air vraiment ridicule mais bon je tiens à la vie moi!

Je suis las et fatigué, le soleil commence à remonter, et ses premiers éclats illuminent mon visage fatigué. Ma jambe me fait mal, je n'ai parcouru que quelques kilomètres durant la nuit. Je cligne des yeux et m'assoie à l'ombre d'un gros rocher. Ma gorge et sèche, je me sens faible. Je cherche dans ma poche, et en sors le petit tube à essai. En le fixant, je je plisse mes yeux, car une lueur soudaine s'échappe du tube. Soudain je me souviens pourquoi ce liquide existe, et pourquoi je l'ait confectionné. Je sens une obstination sévère s'installer en moi. Je le ferais, à tout prix, jusqu'à la mort, mais je le ferais. J'instaurerais la paix dans ce monde déchu, remplit de mentalités pourrie et sanguinaires. Ils veulent de la souffrance et des morts? Eh bien qu'ils se satisfassent entre eux c'est enculé de brutes. J'en viens aux insultes, car je ne vois vraiment pas comment qualifier de telles personnes. Je dois paraitre bien inoffensif fasse à ses molosses, mais je ferais tout mon possible pour écarter la population et les innocents de leurs fantasmes et délires sado-maso et de boucherie. Mon point de vu était fixé depuis bien longtemps, mon objectif aussi, mais je venais de trouver la détermination. C'était décidé maintenant je n'aurais plus peur de rien, il faut que je fasse preuve de courage.

Un loup hurle sur un grand bosquet. Et je mordille ma couverture. 30Minutes plus tôt je m'était juré de ne plus avoir peur ... Je me recroqueville près de la couverture en feuille d'arbre que je m'était confectionné. Je sanglote, j'ai peur. Et cette peur me ronge de l'intérieur, et s'oppose avec ma détermination: comme si j'avais sur une épaule un ange et sur l'autre un démon. Avant de réaliser mon projet il faudrait tout d'abord que je réussisse à vaincre ma peur. Et sa c'est pas gagné...

Ce message a été modifié 2 fois, dernière modification par "Thedeadmaster" (03.02.2010, 20:33)


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18. 02. 2010, 19:26

Je me réveil en sursaut. Le clair de lune illumine mon visage transit par le froid. Mes sens sont en alerte, mon souffle lent et silencieux. Le bruit se répète. Des pas. De plus en plus audible. Je m'allonge sur le ventre et tente de percer les rideau obscur de la nuit pour distinguer ce voyageur. Ou plutôt la voyageuse. Je distingue de longues mèches de cheveux noirs dépasser son capuchon tout aussi noir. C'est la première personne que je rencontre depuis mon évasion. Une chasseuse de prime? Une égaré? Une humains? Quelque chose de saisissant me donne l'envie de m'approcher de cette personne… Quelque chose d'attirant mais de terrifiant à la fois. La voyageuse continue son périple sur la longue route de sable.


Elle passe devant moi, j'entend ses bottes de cuirs résonner sur la caillasse. Elle n'est pas très grande mais me paraît imposante. Ce qui me donne encore plus l'envie de la suivre. Je ne sais pas exactement ce qui m'intrigue chez elle mais je me décide à la pister. Je me poste cent mètres derrière
elle. Je m'efforce de me faire discret. Je fais porte une infime attention à chacun de mes pas. Elle semble prendre le même itinéraire que moi. Pourquoi? Cela ne renforce que ma curiosité.Pourquoi m'interroge tant sur cette personne? Je n'en sais rien. Elle me semble mystérieuse mais si dangereuse… Les questions bouillonnent dans ma tête. Plus rien ne me préoccupe, ni le froid,ni la douleur de ma jambe, plus rien ne m'intéresse sauf cette jeune fille …


Et je regarde implacablement cette silhouette marchant tout droit avec détermination et assurance, sous la lueur de la lune qui a atteint le point le plus haut de sa nuit.Mon regard ne se fixe que sur cette personne marchant inlassablement.Je fais abstraction de tout le reste…


« OUAHHHHHHHHHHHHHH »


Je sens mon coeur s'emballer, comme si il souhaite quitte sa prison qu'est mon corps. La surprise me fait gueuler comme un cochon qu'on égorge. Je sens le sol s'ouvrir sous mes jambes, ce qui m'entraine à vitesse grand V en direction du trou boueux. Après les cris, je rend ce qui me reste de nourriture dans mon estomac. A genoux dans le terre humide, mon visage apeuré, mes yeux grand ouverts je prend conscience de ma captivité dans ce grand trou. Je m'assoie en me lamentant. Une silhouette se dessine au dessus de ma tête ébahit. La lune la précédent.


« Je l'ai complètement oublié celle là! » Murmure je.


C'est elle qui commence à parler.


-Humain ou vampire? Elle semble parlé avec un autorité telle que cela en deviendrait presque malsain.

-Vampire dans un piège humain. Je répond en essayant de paraître sur de moi, seulement j'ai presque envie de lever les mains en l'air en signe de soumission.

-Pas très futé pour un vampire… Commente telle toujours aussi autoritaire.


Je ne répond pas. Par honte? Par peur? Je ne sais pas, mais je ne dit rien. De l'agacement semble naitre en elle de se long silence. Mais elle continue malgès tout son interrogatoire.


-Qu'est ce que tu fou seul sur cette route?

La question qui tue! Qu'est ce que je peux bien inventer. Je ne vais quand même pas lui dire que je suis un scientifique échappé d'un Bunker super surveillé qui vend des inventions anti-vampire à leurs ennemis dans un but purement pacifique. Elle me tuerait sur le champs. Ma pensée s'oriente alors vers le petit tube caché dans ma poche. Heureusement que la nuit cache ma stupeur. Et qui plu est je suis un très mauvais bluffeur…


-Je suis messager. Dis je avec toute mon assurance possible. Et encore plus convaincant, j' enchaine:
Messager de mort


Excellent pense je! Je vais lui fairecroire que je me traque! Si ces ordures l'interroge elle ne me dénoncera pas comme suspect. Et cela m'apporte une sorte d'immunité envers les inconnus. Il faut que je prenne le plus d'avance et de précaution par rapport à eux! Des brutes sanguinaires doivent déjà être à ma recherche.


Sans lui laisser de temps de répit, je lui retourne sa question:


-Et toi ?

Ce message a été modifié 2 fois, dernière modification par "The-Dead-Master" (19.02.2010, 17:30)


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19. 02. 2010, 17:07

Deuxième nuit de voyage, et pas un chat à l'horizon. C'en est presque déprimant. ... Ouais non, en fait, C'EST déprimant. Non mais sérieux... J'me fais chier comme un rat mort, c'est pas vivable là, faites quelque chose! Comment ça j'ai dit que je préférais travailler seule? Bah oui mais là je travaille pas, enfin pas encore, je cours pour aller faire mon travail, nuance. Alors merde quoi. Et puis c'est pas non plus comme s'il y avait quoi que ce soit à des kilomètres à la ronde pour me distraire, on est en plein désert, alors à la limite je peux me mettre à compter le nombre d'épines sur les buissons et diviser par le nombre de rochers, mais à mon avis, c'est pas une bonne idée pour ma santé mentale, et la vôtre. Ouais, ça me fait marrer de parler toute seule. En même temps... y a franchement rien d'autre à foutre, on est dans le trou du cul du monde là.

J'ai renoncé à chanter ce soir, parce que j'ai la flemme, et puis aussi parce que j'ai une mauvaise impression. Enfin, je veux dire, je suis de mauvaise humeur sans raison. Et ça bah... c'est pas normal. Enfin, je suis pas VRAIMENT de mauvaise humeur, c'est juste que... bah... enfin c'est bizarre quoi, mes sourcils se froncent tout seuls, je chante pas alors que y a pas un clampin dans les parages pour écouter (ce qui en soit est une graaaande perte... he he he...)... et ça peut pas être mon sixième sens, il est parti en vacances y a déjà plusieurs années de ça, et je l'attends encore...

Bon, d'après mes calculs, je devrais rattraper le pimpin entre l'aube de demain (donc pas celle-ci, celle d'après), s'il est vraiment lent, et celle du jour suivant, s'il est rapide. En tout cas, moi, ce qui me turlupine, c'est de savoir ce qu'il a bien pu piquer. C'est vrai ça, si c'est si problématique, c'est que ça doit être dangereux... Surtout si ce gland s'en va le vendre à des renégats humains. Sûr que ça doit pas être un engrais bio pour les fleurs... ou alors de grosses fleurs... carnivores et toxiques... Dans tous les cas, ça me titille de pas savoir... Moi, on m'a juste filé un étui hermétique, et puis "tu verras tout de suite ce que c'est, tu le mets là-dedans, et tu n'y touches plus". Le genre de truc qui te donne envie de faire tout le contraire en gros. Mais bon... même s'il me l'avait pas dit, j'aurais quand même eu envie de faire le contraire...

La température a augmenté très vite au fur et à mesure que je me suis éloignée d'Ultima. A vrai dire, la cité en elle-même est une véritable étuve à cause de la pollution et de tout ce qui va avec les joies de la ville. Quand on en sort, si on est pas un habitué des toits exposés à tous les vents, on a l'impression de respirer après des heures et des heures d'apnée... Mais à cette saison, le mercure remonte très vite... Maudit désert... Heureusement que y a toujours un vent d'enfer dans les parages, c'est déjà ça. Moi j'aime bien quand...

- OUAHHHHHHHHHHHHHH!!!!!!!!


Je sursaute, ce qui, lorsqu'on est en train de courir en terrain accidenté, c'est pas forcément une bonne idée. Mes yeux s'écarquillent, ma bouche s'ouvre toute ronde, le sol me fait coucou.
SHBOUM CRAC BOUM PAF. ... Oh putain... ça va chier... ... Je vais lui faire bouffer tous les cailloux de ce putain de désert!!! En résumé? Un connard vient de me foutre la peur de ma vie en gueulant comme une gorret pour une raison non-identifiée, et je me suis étalée de tout mon long dans la caillasse, les dents en avant, et maintenant, je vais aller lui arracher les siennes... à coup de talons... et m'en faire un collier... Putain de nom de Dieu... Alors là j'ai vraiment pas apprécié...

Je reste quelques secondes à terre, les sourcils froncés à l'extrême et la bouche pincée, avec un air très bête à rester étalée là comme ça dans la poussière. Une mèche de cheveux me tombe devant la figure. Je souffle un grand coup dessus, l'air le plus mécontent du monde. Mon humeur ne fait qu'empirer lorsqu'un coup de vent sifflant me rabat la moitié de mon ample chevelure sur la figure. Oh putain de nom de Dieu... Je ferme les yeux et inspire profondément. Là, ça va vraiment chier.

Je me suis pas loupée sur ce coup. Pour être de la chute, ça, c'était de la chute. Je serre les poings et me redresse. Je commence déjà à imaginer le sort que je vais faire subir au triple décérébré qui a eu la très très mauvaise idée de... Ouais, OK JE SUIS TOMBEE TOUTE SEULE MAIS C'EST PAS UNE RAISON!! Pestant et maudissant de manière peu orthodoxe, je fais rageusement demi-tour en direction des bruits peu ragoûtants qui sortent de ce qui semble être un gros trou. Ouah, je fais si peur que ça, rien qu'à l'avance? ... C'est limite vexant... Enfin, ça fait pas grosse différence, vu que je suis DEJA vexée... La mâchoire crispée, je m'approche du bord, les poings sur les hanches, et une expression peu amène sur la figure. Tu crois qu'en te planquant dans un trou tu vas pouvoir m'échapper mon coco? Si tu sais pas qui je suis, tu vas pas tarder à l'apprendre : quelqu'un qui ne laisse jamais de témoins.

- Humain ou vampire? Demandé-je, cassante à souhait.

Si c'est un humain, je lui fais pleurer sa mère jusqu'à ce qu'il ne soit même plus capable de supplier, et que mort s'en suive. Si c'est un vampire, je le saucissonne et je le laisse cramer au soleil. Et au retour je viendrai m'essuyer les pieds dessus.

- Vampire dans un piège humain.

... ... ... Ah... D'accord... Bon, en l'occurrence, il a l'air encore plus con que moi... à la différence près que je suis la seule à m'être vue me viander pathétiquement, alors que lui, y a témoin du fait qu'il s'est pété la binette dans une fosse à fauves... et même pas bien dissimulée avec ça... mais c'est quoi ce gland? En plus il crie comme une gonzesse...

- Pas très futé pour un vampire… Fais-je d'un air dubitatif, en lui jetant un regard dégoûté.

Je crois que je suis tombée sur un lot. Il ne répond pas, et un parfum de gène se répand dans l'air (mêlé à celui de son dernier repas qu'il a gracieusement rendu, c'est charmant…). Si j'étais pas vexée, j'en jubilerais presque... Bon, analysons la situation.

La nuit est particulièrement couverte ce soir, et j'aperçois juste sa silhouette. Mais à première vue, c'est un gars, pas très vieux, et… comme précédemment remarqué, pas très fut-fut. Non mais comment on peut tomber dans un truc gros comme ça… j'arrive même pas à imaginer, c'est vous dire… Malgré le fait que je ne sois pas dotée d'un odorat très développé, je peux vous assurer qu'il sent à peu près comme un animal crevé dans les bas-fond d'Ultima. Il a pas du voir un savon depuis un moment le gus… Bouark… je suis plus très sûre de vouloir le torturer… pour ça faudrait le toucher! Et j'ai pas envie de gaspiller mes munitions pour cet animal.

Le silence se prolonge. … … … Eh couillon, tu pourrais au moins essayer de rattraper ton cas et causer un peu? Non mais parce que si tu veux que l'ennui me pousse à bout, continue comme ça, et même ton état apparemment lamentable ne m'empêchera pas de m'amuser avec tes tripes… Je commence à m'impatienter. Bon…

-Qu'est ce que tu fous seul sur cette route?

Bah oui, faut bien que je sache s'il est vraiment tout seul ou pas, parce que s'il a une armée de potes planqués derrière un rocher, j'ai pas envie de me les foutre à dos quoi… Et puis dans le cas contraire, genre si c'est juste un malade pommé, je peux toujours me calmer les nerfs dessus… Mouahahaha… He he…
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

7

19. 02. 2010, 17:07

Il y a encore un blanc. Il a l'air de réfléchir. Oh la mon joli, qu'est-ce que tu nous fais? Tu t'es cogné la tête en tombant ou tu veux m'entuber? Je hausse un sourcil.

- Je suis messager.

Super… Et tu fais dans quel business? Tu livres des colis pour la poste? Non mais c'est quoi cet ahuri, je…

- Messager de mort.

… … … XD Je fais un énorme effort pour ne pas éclater de rire en me tenant les côtes. Mouahahahahahahaha! Non mais c'est trop bon ça! Faut l'entendre pour le croire… J'ai de plus en plus envie de pouffer de rire. Messager de mort… non mais il s'est vu? Le pire, c'est qu'il a l'air de prendre très au sérieux ce qu'il est en train de me dire. L'air presque solennel… Bouahahahahaha… il est trop fort ce type…

Je remercie la nuit d'être aussi sombre, l'empêchant ainsi de voir que je suis à deux doigts d'exploser de rire.

-Et toi ?

Je fais de mon mieux pour reprendre un air sérieux, mais je dois avouer que mon ton autoritaire et mécontente en prend grandement un coup.

- Moi? Je livre aussi un message ^ ^

Je sens d'ici sa suspicion. Pour une fois que je ne mens qu'à moitié… ou presque… Au moins, ça montre qu'il n'est pas totalement stupide. Bon, phase d'approche de type 2. Je prends mon air de gamine (même si ça sert à rien vu qu'il doit pas voir grand chose de ma figure), et j'attaque sans la moindre pitié :

- Et puis de toute manière c'est un joli temps pour se promener non? Moi j'ai toujours été d'avis qu'il faut profiter du paysage! Enfin, là tu m'diras, tu dois pas profiter de grand chose… Mais! Je suis sûre et certaine que si tu creuses, tu peux découvrir des galeries de taupes mutantes qui mènent jusqu'à un monde fabuleux où vivent encore les anciens dinosaures! Là t'auras du paysage! Mais t'as pas de pelle, c'est dommage… mais, perso, j'aime pas les dinosaures, je trouve ça moche. Une fois, je suis rentrée dans un vieux musée, et y restait des os… ça sert à rien, c'est vieux, c'est moche, et il suffit de tuer un gros mutant pour en avoir de la même taille mais plus solides… Alors, je me demande : pourquoi les humains arrêtaient pas d'en chercher? Ils crevaient tellement la dalle que ça? Mais non, ça peut pas être ça, parce qu'après ils les foutaient en vitrine… Et puis ça m'étonnerait qu'autre chose que ces cabots de lycans puisse ronger ces trucs… Bref, c'est un grand mystère… Tout comme les plantes carnivores! Pourquoi faire un végétal qui bouffe les animaux? C'est stupide, ça sert à rien, c'est contre-nature. J'aime pas les plantes carnivores. Cependant, elles sont la preuve incarnée que dieu n'existe pas! Oui oui, si les vampires ET les plantes carnivores existent, dans un même monde, dieu ne peut pas exister, c'est de la logique. Comme les maths. Mais en moins chiant… Tu veux une pelle? Pour les dinosaure, ou pour t'enterrer, c'est comme tu préfères…

Même sans le voir, je l'entends qui flippe tellement il en mène pas large. Ouah, c'est vraiment du gros calibre… ce serait dommage de le tuer. Ça sera marrant! Et puis après tout, il m'a pas vu me croûter, alors j'ai rien contre lui… enfin, maintenant on est quitte, he he he. Je lève les yeux au ciel.

- Je plaisante.

Une jubilation rayonnante pétille à l'intérieur de mon corps. Je m'assois sur mes talons au bord de la fosse, un large sourire aux lèvres.

- J'ai hâte de voir comment tu comptes t'y prendre pour sortir de là…

J'ai de l'avance avant le prochain refuge, j'aurais largement le temps de l'atteindre avant l'aube, même en traînassant avec cet andouille. Et j'ai bien envie de voir s'il est aussi hilarant qu'il en a l'air… Si c'est le cas... oh allez, je l'adopte temporairement...
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Evangéline" (19.02.2010, 17:37)


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19. 02. 2010, 17:49

- Et puis de toute manière c'est un joli temps pour se promener non? Moi j'ai toujours été d'avis qu'il faut profiter du paysage! Enfin, là tu m'diras, tu dois pas profiter de grand chose… Mais! Je suis sûre et certaine que si tu creuses, tu peux découvrir des galeries de taupes mutantes qui mènent jusqu'à un monde fabuleux où vivent encore les anciens dinosaures! Là t'auras du paysage! Mais t'as pas de pelle, c'est dommage… mais, perso, j'aime pas les dinosaures, je trouve ça moche. Une fois, je suis rentrée dans un vieux musée, et y restait des os… ça sert à rien, c'est vieux, c'est moche, et il suffit de tuer un gros mutant pour en avoir de la même taille mais plus solides… Alors, je me demande : pourquoi les humains arrêtaient pas d'en chercher? Ils crevaient tellement la dalle que ça? Mais non, ça peut pas être ça, parce qu'après ils les foutaient en vitrine… Et puis ça m'étonnerait qu'au chose que ces cabots de lycans puisse ronger ces trucs… Bref, c'est un grand mystère… Tout comme les plantes carnivores! Pourquoi faire un végétal qui bouffe les animaux? C'est stupide, ça sert à rien, c'est contre-nature. J'aime pas les plantes carnivores. Cependant, elles sont la preuve incarnée que dieu n'existe pas! Oui oui, si les vampires ET les plantes carnivores existent, dans un même monde, dieu ne peut pas exister, c'est de la logique. Comme les maths. Mais en moins chiant… Tu veux une pelle? Pour les dinosaure, ou pour t'enterrer, c'est comme tu préfères…

J' hallucine! Elle vient de débiter un nombre de parole dingue à une vitesse folle. Je commence à flipper. Elle est aussi folle que je suis en danger. J'éssaie de comprendre le sens de ses paroles qui ne me semble avoir aucun sens. Puis je m'efforce de les interpréter. Et je trouve rien … Elle parle de pelle, de dinosaure, de lycans et de plantes carnivores, sans aucun élément les rattachant. Soit elle débloque, sois elle tente de me faire entrer dans un jeu où je ne sortirais pas vainqueur. Ou vivant selon les point de vues. Je prie pour qu'elle soit complètement taré et qu'elle me laisse tranquille!

- Je plaisante.


Mamamia! Le sens de l'humour pourri !!!! O_o
Elle a vraiment un problème cette gosse … Ca doit être son sixième sens paraitre aussi écervelé …
et j'ai vraiment du mal à voir clair dans son jeu! Ce qui m'inquiète bien plus que son état de santé mentale, qui cependant semble grave voire désespéré … N'empêche que je dois pas en mener large devant cette écervelée de première !

- J'ai hâte de voir comment tu comptes t'y prendre pour sortir de là…


Quoi comment je vais sortir de là? Elle se moque de moi ma parole. Mon coeur se gonfle de honte et je me lève pour laver cette affront. Non mais !

Je m'avance vers la paroi prend de fermes appuis … et … me casse lamentablement la gueule …

Et j'entend son rire. Un rire froid, malsain. Un rire qui se répand au plus profond de mes tympan que j'aurais presque envie de boucher pour ne plus laisser passer ce rire qui fait fondre mon cerveau comme du chamallow. Et je le regarde, pitoyable que je suis au fond de mon trou, la regardant du bas de mon trou. Me refusant catégoriquement de lui adressé la parole …

Et je croise son regard. Et je lui trouve de nombreux points commun avec son rire …

9

28. 02. 2010, 18:48

Alors mon lapin, ça fait quoi d'être coincé dans ton trou comme un pauvre petit rat? He he he… Pathétique petit animal qui se débat en vain dans le piège… Tu pourrais mourir à n'importe quel moment… La terreur qui monte, la douleur qui éclate comme un soleil naissant, l'horreur qui se diffuse comme un poison exquis… Et la peur dans tes yeux, le sang sur ton menton, le rire dans ma gorge, le plaisir dans mon ventre, mon sabre dans le tien… Tentant n'est-ce pas?

N'importe qui qui me connaît un minimum sait qu'il faut un état de nerfs gravissime pour me faire quitter ma chère cité. Et qui dit état de nerfs gravissime chez ma chère personne, dit cruauté gratuite. Mais bon, il a eu la bonne idée de me faire rire, alors je vais pas l'éviscérer. Je ne suis pas stupide. Enfin pas totalement. Tout du moins pas au point de ne pas savoir que le rire est un meilleur moyen que le sang de purger sa frustration (sauf cas particuliers bien sûr. Il y a certaines personnes qui me feront toujours plus rire les tripes à l'air que dans n'importe quelle autre situation, quoi qu'elles puissent dire ou faire...). Et puis, il faut bien se rendre à l'évidence : je supporte pas d'avoir personne à rendre fou, et si je veux pas le devenir moi-même, il ne faut pas que je continue ce voyage toute seule. Chacun ses faiblesses… Moi j'ai besoin de voir du monde.

Cependant, même si j'en suis très très très très très désolée (comment ça c'est pas crédible?), j'arrive pas à m'arrêter de rire. Mais bon, j'ai jamais été du genre à me sentir facilement gênée pour autrui, et c'est pas aujourd'hui que ça va commencer.

Quand je m'arrête enfin, il n'a toujours pas réussi à s'extraire de son trou. Mais qu'il est pas doué... Je l'entends se démener comme il peut, vois ses contours s'agiter contre la paroi de terre rêche, de roche et de sable qui s'effrite sous ses doigts pâles. La lune est toujours planquée, on y voit pas grand chose, et le vent, qui a un peu diminué depuis tout à l'heure, me rafraîchit mollement le visage. Une odeur sèche de poussière (et de vomis accessoirement) flotte tout autour. Mes lèvres arborent toujours un large sourire débordant d'une jubilation odieusement sincère. Je m'installe un peu plus confortablement, allongée sur la tranche, appuyée sur un coude pour continuer à regarder mon gibier improvisé.

Il me lance régulièrement des regards furibonds, je le vois malgré la pénombre ambiante, et cela ne fait qu'attiser mon amusement. Le mieux, c'est que je ne suis pour rien dans son malheur... he he he... Le hasard est le plus grand comique de cet univers, j'ai bien fait de m'abonner au spectacle. Je passe la langue sur mes lèvres sèches, avec un air de chat gourmand. Bon, ça fait déjà assez longtemps que je suis ici, et puis si je me lasse, je sais que je vais le tuer. J'ai pas envie de salir mes sabres ce soir, j'ai même pas de quoi les nettoyer comme il faut. Et puis comme dit, c'est une compagnie qui tombe à pic pour mon moral… T'as du bol coco, le hasard a décidé d'être sympa avec toi ce soir.

Je me relève, m'époussète sans me presser, puis me racle la gorge pour attirer son attention. Il se raidit, même s'il a l'air d'essayer de ne pas le montrer, et continue à m'ignorer. C'est coincé comme une souris au fond d'une crevasse, mais ça se permet d'avoir de l'orgueil ces petites choses-là! Les poings sur les hanches, je me tiens bien droite au bord du trou. Bon, qu'est-ce que je fais…? Je le fais cuir? Je lui jette des mygales carnivores à la figure? Je l'enterre sous des plantes urticantes (le premier qui fait remarquer que y a pas d'herbe dans les parage pour faire plus qu'une salade ridicule, je le bouffe à la vinaigrette, pigé?)? Je lève les yeux au ciel et pousse un soupir à moitié excédé (l'autre moitié c'est pour la forme).

Je déroule la bobine de filin accrochée à ma ceinture et en balance une extrémité dans le trou. Il se la prend sur la tête (Yes! Rah je suis trop douée…), ce qui provoque de sa part une exclamation étouffée accompagnée d'un bond de dix mètres (qui ne suffit malheureusement pas à le faire sortir de là…) très gracieux (ou pas). Il lève la tête et me regarde avec un air de merlan frit. Ciel…

- Bah alors gugus? Tu préfères que ce soit ceux qui ont creusé cette fosse qui t'en fassent sortir? Je vais pas te manger… à moins bien sûr que tu te révèles être un lapin bien dodu, mais j'ai d'étranges doutes à ce sujet. Allez, bouge avant que je ne change d'avis…

Ah, ça y est, ça s'active en dessous! Enfin… Le fil se tend, s'agite assez violemment. Pas doué en escalade le gugus… Je fais de mon mieux pour ne pas lâcher prise ou basculer avec lui. Je suis pas super fortiche aux altères, mais il m'avait pas l'air bien gros alors… Par contre, si j'avais su qu'il s'y prendrait comme un manche, je me serais abstenue -- -- Je serre les dents, et attends patiemment qu'il arrive en haut. Lorsqu'il arrive au rebord et s'y accroche d'une main, je tire un grand coup sur mon bien, l'obligeant à se cramponner tout entier à l'arrête instable. J'enroule tranquillement mon filin pendant qu'il galère comme un fou pour ne pas retomber bêtement. Puis je me penche vers son visage luisant de transpiration dans la pénombre claire de la nuit, de façon à être bien en face de lui. Je dis d'un ton calme et très sérieux :

- Faudra vraiment que tu me promettes de prendre des cours de corde raide parce que c'est pas possible de continuer comme ça…

Il s'agite, ses mains glissent. Je prendrai ça pour un oui! He he… C'est marrant de taquiner les gens dans les pires situations (pour eux). Je vois une lueur de peur quand il commence à basculer de nouveau. Sa bouche qui commence à s'ouvrir pour crier, m'arrache un sourire. C'est vraiment un lot. Je le rattrape sans ménagement par le col et le balance sur la terre ferme un peu plus loin.
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

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28. 02. 2010, 18:50

- Tu l'as échappé belle gugus ^ ^ Ça va aller?

Il se redresse en grognant, se redresse péniblement, et me jette un regard lourd de reproches.

- Si tu veux je peux te rebalancer là-dedans, y a pas de problème…
Fais-je sur un ton de fausse plaisanterie (même si en vrai, c'est vraiment une plaisanterie).

Il déglutit. Vient ensuite une tentative de parole :

- Je… Ce n'est…

Je laisse échapper un petit rire cristallin et dénué de menace, lui jette une pochette de sang. Ciel, mon immense générosité me tuera… Il s'empresse de boire, me jetant des regards méfiants en coin pendant que je m'assois confortablement sur un pierre et l'observe sans un mot, un sourire amusé aux lèvres. Maintenant qu'il n'est plus dans l'ombre au fond du piège, je peux mieux le voir, même si pour le coup, les lampadaires d'Ultima ne seraient pas de trop. La nuit sans la lune, dans le désert, c'est vraiment la merde… Dans tous les cas, il est dans un état de saleté assez répugnant, et pas très vaillant. Ses cheveux n'ont pas du voir de savon depuis au moins un siècle. Il y a un peu de sang séché sur ses vêtements, et vu comment il engloutit le fluide de la pochette, ça faisait un moment qu'il avait pas becté.

- Je sais pas d'où tu sors mon coco, mais t'es pas en bon état…

L'inquiétude éclaire de nouveau ses yeux. Oh, tiens, t'as des choses à cacher gugus? Boarf, c'est pas mes affaires, c'est pas après toi que je cours. D'ailleurs… … … Non, c'est bon, ça me retardera pas trop, je le rattraperai après demain ou le jour d'après, la destination buttoir est encore loin, j'ai encore de la marge. À la limite extrême, dans trois jours, mais sans plus. On m'a embauchée pas embauchée pour des prunes. Je suis rapide, je peux rattraper n'importe qui.

Lui aussi me détaille. Au moins, il n'est pas stupide… Il a l'air un peu surpris. En même temps, les gens qui m'entendent parler avant de me voir sont souvent surpris… Ha ha ha… Je reprends mon air enfantin et une allure plus innocente. Je ne rajoute rien, et il ne parle pas. Quand il a fini, il me lance la poche vide. Quoi? Tu veux pas t'approcher? Roh… Comme tu veux…

- Si tu veux je te sers d'escorte jusqu'au prochain point d'arrêt de caravanes. Là-bas il y aura du monde, et tu trouveras de quoi…
- je le détaille de haut en bas et me retiens de grimacer - Enfin, ce dont tu pourrais avoir besoin. Et ça t'évitera de "tomber" dans une situation similaire…
Là il se sent obligé de répondre, malgré son évidente volonté de garder le silence. À vrai dire, j'aurais mal pris le fait qu'il me snobe alors que je viens quand même de le sortir du pétrin (même si je suis presque sûre qu'il serait parvenu à remonter tout seul… presque…).

- Je… suppose que c'est une bonne idée.

Ouah, l'enthousiasme… Bon, et bien, dans tous les cas, en avant c'est parti! Je peux pas laisser ce boulet tout seul ici, il serait capable de mourir sans raison. Et y a rien de plus agaçant que les gens qui meurent pour rien, alors qu'ils sont bien plus utiles vivants. On se met donc en route sans plus de cérémonies. Au départ on avance pas très vite, parce qu'apparemment il a joué aux allumettes avec une de ses jambes en venant. Mais bientôt les effets du sang se font ressentir, et le rythme accélère. Ce qui n'est pas plus mal, parce que c'est pas pour dire mais le jour va pas tarder.

Quand l'aube commence à pointer, toujours pas de village à l'horizon. Juste un gros massif rocheux. Qui normalement ne devrait pas être là. Putain mais merde… Pourquoi les carets n'indiquent jamais les choses où elles devraient être… Chiotte quoi…

On atteint les charmantes grottes de la paroi à temps pour pas finir en saucisses grillées. Je me laisse glisser sur la paroi lisse avec un soupir de soulagement. Gugus tient à peine sur ses guibolles et se laisse tomber au sol un peu plus loin. Ici au moins il fera relativement frais, ne serait-ce que durant la matinée, et on est à l'abri de cette putain de boule de gaz merdique. C'est sa faute toute cette merde quand on y réfléchit. S'il était pas là, on aurait la paix… bon, on se gèlerait les miches comme pas permis, mais c'est pas une raison…

Je m'enfonce un peu plus dans le boyau, m'installe confortablement contre la pierre encore fraîche de la nuit passée. Je sors ma carte et regarde en essayant de comprendre ces fichus dessins sans queue ni tête. Bon alors je suis censée être là, et je suis… oh… ah bah en fait je suis en avance… coooool… Rah bah flûte alors, j'ai du me tromper sur l'échelle, et résultat j'ai totalement foiré sur mon rythme… et par conséquent sur le lieu où doit être l'autre clampin. Oh attendez, je refais le calcul… hmmm… Oui, en fait, tout ce que ça change c'est qu'il doit être à deux villages au lieu de trois environ, pas un drame, je l'aurai vite rattrapé. Je bois un peu, range mes affaires, sort un de mes sabres de son fourreau et m'allonge.

Simple mesure de précaution, il a l'air un peu tapé ce type. Et il a l'air de dormir déjà. En même temps, je lui ai pas fait de cadeau, on a carburé. Il dort comme un bébé, la bouche ouverte, affalé en plein milieu du passage. Ça promet. Au moins si quelqu'un arrive pendant la journée, il se prendra les pieds dedans et ça me réveillera! Je ferme les paupières et rabat mon bras armé sur mes yeux. Allez, bonne journée, c'est l'heure de pioncer, la nuit prochaine risque d'être animée… J'espère pour lui qu'il n'aura pas d'idée débile pendant que je dors. Je n'aime pas regretter de laisser les gens en vie (déjà que c'est pas souvent…).
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Evangéline" (28.02.2010, 18:52)


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02. 03. 2010, 12:12

Ouah! Je suis complètement mort ... Elle est pas bien de crapahuter comme ça cette fille. Une vrai dingue! Grâce à elle ma guibolle à encore empirer, je suis crevé, et puis elle me fais encore plus peur et elle arrête pas de m'appeler Gugus. Dans le genre désagréable.... Super journée quoi.

Je tombe dans la grotte sans même me chercher un coin confortable. J'en peu plus et j'en ai marre. J'ai juste le temps de l'entendre sortir un sabre, de paniquer et de tomber dans le sommeil. Et puis je me réveille, et puis je me rendors et puis je me re réveille. Je vois blanc, noir, puis re blanc et puis deux fois tout noirs. Je comprend rien. J'ai la tête qui tourne. J'en ai vraiment mais vraiment ma claque. Si je pouvais me tirer d'ici je le ferais sans même réfléchir. Seulement je réfléchi et je sais que si je me barre elle me retrouvera bien vite et comptera mes boyaux avant de me trancher la gorge...

Je dois toujours me foutre dans des situations merdiques, dans lesquelles on peut jamais se tirer. Et je repense à un truc qui m'est arrivé y'a maintenant un bail! Et c'est grâce (pourquoi je dis grâce on dirait que je remercie quelqu'un que ça se soit passé!) ou plutôt à cause, de cette histoire que je me suis retrouvé dans le bunker des autres fêlés. Je venais de faire ma première découverte. Une sorte de filtre soporifique qui faisait dormir pendant deux jours entiers celui qui la buvait. J'ai toujours eu des idées tordus comme potion. J'étais vraiment un fan d'alchimie et là c'était ma première réussite. Et j'étais tellement jouasse que j'ai crié partout que j'avais fait une super découverte. Et inévitablement les premiers intéressés sont venues me trouver. Et je crois que le terme louche les définirait pas très bien ... Il m'ont acheté ma potion une petite fortune que j'ai accepté sans réfléchir (eh ouais quand on croule pas sur l'or ...) et pas beaucoup plus tard et grand buisness man qui faisait tourner une équipe de scientifiques barbares disparaissait. Moi en parallèle on m'a « Embauché » de mon plein gré pas d'accord dans le Bunker des fêlés. Et un jour en arpentant les couloirs des cachots du Bunker des fêlés pour trouver un cobay, je l'ai vu le buisness man qu'avait disparu de la circulation ... Eh ouais quand je dis qui m'arrive des trucs dingues et que en plus c'est ma faute faut pas hésiter à me croire.

Et là je viens d'avoir un flash. Un éclair de bon sens. Une sorte d'Eurekâ. Et quand je dit éclaire de bon sens c'est pas tout à fait vrai parce que je viens de trouver une idée sacrément débile ...

Je me lève tout doucement. Respirant tout doucement. Je sors de la grotte tout doucement. Elle semble pas m'entendre tellement je marche tout doucement. Sa va le ciel est vachement gris j'aurais le temps de sortir pendant une bonne heure sans cramer sur place. Une fois la grotte un peu plus loin je fais plus rien doucement et cours en tout azimuts vers la foret. Là bas je cueille plein de feuille et de racines. Pour le première fois depuis que j'ai rencontrer l'autre folle je souris. Je ne semble pas paniquer. Une fois que j'ai tout ce qui me faut je reviens toujours plein d'énergie vers la grotte. Je m'occupe même plus de ma jambe qui souffre le martyre et c'est pas peu dire... Devant la grotte je reprend ma position furtive et avance doucement. Elle dors comme un loir. Et je la préfère comme ça que quand elle est éveillée. Je la trouve paisible. Je me surprend même à lui trouver une singulière beauté qui n'est pas sans me déplaire. Et je pense roniquement « Sa va être bien quand elle pourra plus s'empêcher de dormir ». Je continu de sourire et à préparer ma mixture. Je ne réfléchie pas à mes gestes mais mon esprit vagabonde. Je me sens léger. Léger. Peut être pas joyeux mais vachement soulagé! J'ai bientôt finis ma mixture. Je m'apprête à aller lui faire avaler de force pour qu'elle se réveille pas avant un bon bout de temps. Et toujours cette pensée ironique qui me dit « Allez bois ma belle au bois dormant ». Pour ceux qui connaisse pas c'est un compte débile pour enfant humains. Et toujours ce sourire.

« Hé Gugus qu'est ce que tu fou? »
Ouah la frousse de malade. Je jette le bol de ma rempli de ma potion soporifique loin derrière moi et répond encore sous le choque de la surprise.
« Bah je préparais le ptit dèj » Et je peux pas m'empêcher d'écarquiller mes yeux. Dans le genre crédibilité merdique j'ai atteint le degré 0.
« C'est sympa ça Gugus. » Elle semble de bonne humeur. Ma parole elle est de bonne humeur. Elle va peut être m'achever sans me torturer !!! « Mais pourquoi tu l'a jeté par terre le ptit dèj? ». « Il était dégueulasse. Je l'ai trouvé chez des humain pas loin et franchement je pense pas que c'est comestible. » Eh beh on s'améliore en mensonge. « Ok pas grave on mangera en marchant. ». Mais putain à quoi elle joue?! Je comprend rien. Je devrais déjà être mort. Elle se doute de rien? Ahhh je vais devenir fou. « En tout cas t'as l'air de peter la forme Gugus! Allez on se met en route j'ai un contrat à bouclé. » Et comme un con je répond: « Je suppose que c'est une bonne idée. »

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "The-Dead-Master" (02.03.2010, 12:40)