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03. 04. 2008, 03:40

Coup du Sort

Quand Merlin l’enchanteur connut la fée Clochette
Il se dit qu’un moustique avait plus d’intérêt
Prenant alors la loupe, l’approchant de sa tête
La posant sur ses yeux, il pu la regarder
Son sourire et ses yeux qu’enviait le ciel d’azur
Ses jambes de princesse et ses ailes de papier
Changèrent son opinion et il fut bientôt sûr
D’avoir devant lui celle qu’il attendait
Mais étant trop petite bien qu’ayant le coeur grand
Leur amour impossible fit tôt son désespoir
La belle fort peinée en pleura tout autant
Et tous deux se parlant ouvrirent le grimoire
Pour trouver solution au cruel dilemme
A savoir qui des deux pourrait changer de taille.
Une pincée de sel, un crapaud, un poème,
Une chauve-souris, et un morceau de paille...
Il but en espérant que le précieux breuvage
Allait faire son effet et le rapetisser
La potion fonctionna sur le jeune et beau mage
D’heure en heure très bientôt leur espoir grandissait
Quand à la bonne taille la potion fit effet
Leur étreinte fut belle et leurs coeurs emballés
Merlin ému pleura avant de l’embrasser
Une malheureuse goutte vint bientôt tout briser
Resté là sur ses lèvres, un morceau de potion
Fit grandir Clochette, le charme en fut rompu,
La foudre de l’au-delà n’y prêta attention
Et les deux amoureux ne se reverraient plus.

L'Ours

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Inconnue" (17.04.2008, 19:01)


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04. 04. 2008, 21:53

Touchant.
un poème emplit d'une emotion profonde, bien que masquée sous une couche de naïveté de conte pour enfant.
Toujours aussi plaisant de te lire, très chère Inconnue ^^
Quoi qu'il advienne, nous sommes seuls, et il n'éxiste rien hormis la désolation sombre et glacée de l'éternité.

J'étais un vampire qui venait de naître, pleurant sur la triste beauté de la nuit.

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