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24. 11. 2009, 19:46

[RP perso] Une vie de Vampire

La lune était haute. Du haut des gradins, une clameur s'élevait. Ils étaient impatients. Calmement, je contemplais l'objet de ma fierté. L'arène se dressait au milieu de mon quartier, et la fosse dans laquelle se déroulaient les combats, entourée des gradins, était directement reliée aux zones d'élevage par des tunnels, constamment surveillés par des gardes formés à surveiller les mutants. Car c'était en ça que consistait mon arène : des combats de mutants. Des vampires venant de toute la Cité venaient y assister et faire des paris.

La clameur se fit plus forte. C'était l'heure. Une grille se souleva d'un côté de la fosse, laissant entrer cinq arachnoïdes. A l'opposé, une seconde grille remonta et laissa apparaître un énorme mastodonte. Les paris étaient presque unanimes : seuls 4 spectateurs avaient pariés sur les arachnoïdes.
Les monstres se jetèrent au combat. Dès les premiers instants, le mastodonte déchiqueta un arachnoïde d'un coup de griffe et en éjecta un autre d'un simple revers, ignorant les coups des survivants, qui faisaient naître de nombreuses entailles sur son corps puissant, laissant perler le sang... Pour mon plus grand plaisir.
Le mastodonte ne s'arrêta pas là. Saisissant un arachnoïde entre ses deux "pattes", il le brisa littéralement en deux, puis le laissa choir, avant d'en jeter un autre au sol et de lui écraser la tête sans plus de cérémonie. Pourtant, alors que la logique aurait voulue qu'il achève son œuvre en tuant le dernier, il grogna et tituba quelques instants, avant de s'effondrer dans un râle sourd.

Un hurlement de colère souleva violemment la foule toute entière, à quelques exceptions près. Un léger sourire aux lèvres, je me retirai et rentrai chez moi.
Comme je m'y attendais, je reçus très tôt de la visite. Un vampire, visiblement courroucé, entra en trombe dans le hall d'entrée et m'apostropha.
-J'attends des explications, Fryd.
-Sur quoi donc? Je vous en priez, éclairez-moi, je ne vois vraiment pas de quoi vous voulez parler, très cher.
-Ne te moque pas de moi! Tu sais parfaitement qu'un mastodonte ne peut pas perdre contre des arachnoïdes comme ceux-là. Et je sais que tu y es pour quelque chose.
-Vous me voyez peiné de subir pareilles accusations. Je vous assure que je n'ai a aucun moment influé sur ce combat, de quelque manière que ce soit. Oh, et je vous saurait gré de bien vouloir me vouvoyer comme je le fait avec vous. C'est une marque de respect et de politesse que j'estime élémentaire.
-Je n'ai aucun respect pour les ordures dans ton genre. Tu as truqué ce combat, et je vais le prouver.

Ce petit jeu commençait à m'agacer.
-Dans ce cas, je ne montrerai aucun respect non plus. Et je maintiens que je ne suis pas intervenu dans ce combat. Maintenant, tu serais capable de trouver des fausses preuves qui me nuiraient, et ça, je ne peux le
permettre.

Il écarquilla les yeux, mais trop tard. Une dizaine de
carreaux d'arbalètes, tirés par mes gardes, se fichèrent de part et d'autre de
son corps. Il s'écroula dans une gerbe de sang.
-Maintenant, saches que si je n'ai rien fait, ce n'est peut-être pas le cas de mes gardes. Ce n'est pas de ma faute si ils ont oubliés de nourrir le mastodonte. Pareil, ce n'est pas moi qui ai enduit les pattes des arachnoïdes de poison...

En tout cas, cette petite astuce m'avait valu une somme plutôt... Alléchante. Et je pouvais compter sur mon "client" pour calmer les ardeurs de ceux qui avaient perdus.

Qu'il est bon d'être un vampire!
J'ai arrêté de jouer...


Chat #1!(autoproclamé)

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01. 12. 2009, 19:27

"Suis-je donc entouré d'incapables?" Ce sont les mots qui résonnaient dans mon esprit tandis que je cheminais dans mon quartier. La veille, j'avais trouvé la cage de Tyr, mon meilleur mutant, ouverte et vide. Devant, les deux gardes chargés de le surveiller gisaient, abattus de je ne sais quelle manière, leur sang vermillon jurant avec le gris terne du sol. La cage était trop sécurisée pour céder sous les coups d'un mutant, même celui-là. On avait donc voulu me nuire, rien de plus. Et maintenant, à moi de trouver qui avait fait cela; il y avait énormément de possibilités. Rien qu'avec le dernier spectacle, plus d'un vampire s'étaient probablement pris de rancune pour moi. Tentant de paraître calme malgré la colère que je ressentais, je me dirigeai vers une petite bâtisse en dehors de mon quartier, en terrain neutre. C'est ici que se réunissent les meilleurs espions et informateurs de la Cité, aussi bien en terme de performance que de facture. Mais peu importait, ce n'était pas le moment de me comporter en avare.
Je pénétrais dans le bar et m'asseyait au comptoir. Le patron leva un regard fatigué vers moi.
-Qu'est-ce que je vous sert?
-Une rumeur, une information, un secret...
C'était le "mot de passe" en quelque sorte. Il sortit de derrière le comptoir, ouvrit une porte dans le fond de la pièce et m'invita à entrer.
-Après vous...

Je le remerciai d'un signe de tête et entrai dans la pièce. A l'intérieur, il n'y avait que peu de lumière. Assis à une table, le visage caché par une capuche, un homme s'adressa à moi sans lever la tête.
-Que puis-je faire pour vous, Prédateur?
-Où est Tyr?
L'avantage avec eux, c'est qu'il n'y avait nulbesoin de leur expliquer la situation, ils étaient déjà au courant de tout.
-Ma foi, qui sait? La Cité est grande...
-Inutile de me faire votre numéro. Votre prix sera le mien.
-C'est exactement ce que m'a dit celui ou celle que vous recherchez, quand il m'a fait promettre de ne rien vous dire...
-Et alors? Seuls les idiots tiennent une promesse quand une offre plus alléchante leur est proposée...
-Sages paroles que voilà. Alors, disons... Le double. Non, le triple. Qu'en dites-vous?
-Je vous ai déjà donné ma réponse.
Je jetais l'énorme liasse de billet que j'avais apportée sur la table.
-Faites le compte vous-même, et gardez la monnaie. Je n'ai pas le temps.
-Bien bien bien... Connaissez-vous Sans Pitié? Pseudonyme amusant qu'il s'est lui-même donné... Comme si les vampires faisant preuve de pitié étaient légions ici.
Je lui jetais un regard noir, et il se reprenait.
-Ne nous énervons pas. C'est donc lui qui a libéré –et emporté- Tyr, dans le seul but de vous causer du tort. Vous lui avez fait perdre beaucoup d'argent, avec votre petite combine. Bref, voici un plan sommaire pour vous rendre chez lui sans encombres. Montrez-lui qu'il n'est qu'un enfant de choeur à côté de vous.

Il me tendit un bout de papier jauni, que j'attrapais avant de me lever et de quitter le bar. Je jetait un coup d'oeil rapide sur le plan; il était composé de deux carrés, l'un représentant mon quartier et l'autre celui de ce "Sans Pitié", avec comme seules indications la distance qui les séparait et les points cardinaux. Un plan sommaire, en effet... Mais c'était suffisant. De retour à mon quartier, je me dirigeait vers mon armurerie et
récupérait mes armes.

Que le sang coule.
J'ai arrêté de jouer...


Chat #1!(autoproclamé)

3

16. 01. 2010, 20:45

Son quartier était miteux. Les habitations délabrées laissaient place aux bordels bon marché et aux commerces de bas étages. Les clochards infestaient les rues et les poubelles jonchaient le sol. Cependant, au centre du quartier trônait un manoir luxueux. C'était d'un manque de réflexion affligeant. Le temps nous aura appris que vivre dans le faste et la l'opulence et délaissant les humains n'étaient pas la bonne solution. Non pas que nous ayons quelque chose à craindre d'eux, mais leur fournir un niveau de vie disons... Convenable, est une bonne idée. Fidèles domestiques, chair à canon et espion, les humains pouvaient endosser bien des rôles utiles en vérité. Tandis que si nous les délaissions, eh bien, nous étions seuls. Et rien n'est plus dangereux ici, dans la Cité.
Sans un mot, je progressais lentement vers ma destination, l'envie de tuer me dévorant de plus en plus les entrailles. Soudain, un hurlement bestial me parvint. Tyr était bien là on dirait, et les lieux n'avaient pas l'air de lui plaire. Un sourire aux lèvres, j'accélérai, pour voir bientôt quatre gardes tenter en vain de le retenir.

Bien que j'affectionne beaucoup les mastodontes, Tyr n'en était pas un : contrairement à ces derniers, il n'était pas massif, mais ressemblait plutôt à un humain; un humain à la peau cendrée, aux larges épaules, à la mâchoire puissante et pourvu de "mains" et des "pieds" terminés par des griffes longues et acérées. Il y gagnait beaucoup en agilité par rapport aux mastodontes, mais, par un caprice de la nature, n'y perdait guère en force. Il s'agissait d'un einherjar, un spécimen extrêmement rare de mutant, et particulièrement difficile à dresser de surcroît; il était d'ailleurs étonnant qu'ils aient pu l'amener si loin.

Sans un bruit, je me postai dans un coin et observait les gardes se faire décimer en appelant à l'aide; aide qui arriva, mais qui ne fut guère meilleure. Quand il eut broyé le crâne de son dernier adversaire, Tyr leva la tête et huma l'air bruyamment. La pensée qu'il avait pu me repérer m'effleura l'esprit et provoqua une légère montée d'adrénaline; en effet, bien qu'étant peu intelligent, il se révèlerait coriace si je devais l'affronter...
Heureusement, il partit en grognant dans la direction opposée à la mienne. Je devrai probablement le tuer, car je doute qu'il supporte de nouveau la captivité après ça, mais il me fallais d'abord m'occuper du maître des lieux.
Je continuais donc mon chemin. Souhaitant économiser mes forces, j'évitai soigneusement les patrouilles de gardes, qui ne faisaient guère attention à moi et semblaient alarmées. Tyr, peut-être? Quoi qu'il en soit, j'arrivais sans encombre à la demeure de "Sans Pitié". C'était un manoir imposant, qui jurait terriblement avec la pauvreté alentour. Il n'y avait aucun garde à l'entrée, si bien qu'y pénétrer fut d'une simplicité tout simplement affligeante.

Le hall d'entrée était immense et luxueux. Le sol était en marbre. A ma droite et à ma gauche, se trouvaient une multitude de portes. En face de moi, un grand escalier se subdivisait en deux parties identiques, partant respectivement à gauche et à droite. La pièce obéissait d'ailleurs à une symétrie rigoureuse, aussi bien dans sa construction que dans son ornement; ainsi, l'on trouvait le même nombre de chandeliers de part et d'autre de l'axe central.
Levant un sourcil amusé devant cet étalage de richesses, qui aurait pu être impressionnant si l'extérieur était du même acabit, je commençais à me demander par où débuter mes recherches, quand une voix grave et méprisante me parvint.

-Tiens tiens, voilà la source de tous mes soucis...
J'ai arrêté de jouer...


Chat #1!(autoproclamé)

4

16. 01. 2010, 20:48

-Voyons, vous me faites trop d'honneur...

-Bien sûr. J'avoue que je n'aurai jamais espéré que tu viennes ici...

Pourquoi les vampires pensent-ils être autorisés à tutoyer quelqu'un dès lors qu'ils le détestent? La politesse se perd, décidément...

-Toujours prêt à rendre service...

-Je pensais que tu récupèrerai ton mutant et que tu mettrais les voiles.

-Eh bien non. Récupérer Tyr? Simplement impossible. En tout cas, plus maintenant qu'il a goûté à la liberté. Il va falloir le tuer.

-Dans ce cas, je te souhaite bien du courage. Même moi je n'ai pas réussi.

-En effet, vous êtes une référence en la matière. Mais avez-vous seulement essayé? Sachant qu''essayer" ne signifie pas "envoyer ses subordonnés"...

Sa colère augmenta. Il serra les poings et commença à descendre lentement les marches. Ce faisant, je le détaillai : massif et large d'épaules. Ses vêtements, beaux mais trop courts pour lui, lui donnaient un air quelque peu ridicule. Sa peau ne portait aucun stigmate des combats passés. Soit il était un très bon combattant... Soit il n'en était pas un du tout.

Il atteignit le bas des marches et prit de l'allure; il chargeait. Quand il fut arrivé à mon niveau, je l'esquivai d'un léger saut sur le côté et lui portai un coup au flanc avec l'un de mes kriss. Il trébucha, se reprit et se retourna, tandis que je saisissais ma seconde arme. Il voulut frapper, mais je fus plus rapide; un trait vermillon apparut sur sa joue. Il frappa à nouveau, mais je fauchais l'air de mes lames, le forçant à reculer. Me baissant pour me placer sous sa garde, je donnai un coup d'estoc, lui perçant le ventre. Il plaqua sa main contre sa blessure en gémissant. Un geste exagérément lent suffit à l'égorger.

J'étais incroyablement déçu. Je ne m'attendais pas à un combat exceptionnel, certes, mais il s'était révélé bien pire que prévu.
Au moins, j'aurai toutes mes forces pour affronter Tyr. Je m'étais toujours demandé qui, du monstre ou de l'éleveur, était le plus fort. Ce serait l'occasion de vérifier...
J'essuyai rapidement mes armes sur les vêtements de mon... Mannequin? Souffre-douleur? Il n'était pas assez fort pour mériter le nom d'adversaire, et il ne pouvait pas non plus être qualifié de victime; il l'avait mérité....
J'observai son cadavre quelques instants, savourant avec délice la couleur carmin du sang, qui prenait lentement la place de celle du marbre à mesure qu'il s'écoulait, avant de me remettre en route.

Le quartier tout entier était en alerte. Des cris résonnaient un peu partout.
Tyr avait fait dû dégât pendant que je m'occupai de l'autre...
Le retrouver ne fut pas bien difficile; il suffisait de suivre les cadavres et les hurlements de douleurs.
Alors qu'il éventrait un garde, je me dressai devant lui.

-Cette fois, tu as trouvé un adversaire à ta hauteur, Tyr. Allez, viens voir ton maître...
J'ai arrêté de jouer...


Chat #1!(autoproclamé)

5

27. 04. 2010, 21:19

Nous nous dévisageâmes pendant quelques instants, puis il passe à l'attaque. Un coup rapide, mais puissant reçu à la poitrine me mit à terre, et seule une roulade m'évita de périr le crâne brisé. Je me relevais rapidement et évaluais mes chances. Minimes. Il était plus fort et robuste que moi, et il n'avait rien à m'envier niveau vitesse. L'intellect était le seul domaine où je le surpassait. Seule la ruse pourrait me sauver. Ou la chance. Ou les deux.

J'optai pour une approche défensive, et faisait de mon mieux, évitant certains coups, parant d'autres, mais subissant la majeure partie malgré tout. Au bout d'un long moment, je pus voir, malgré le sang qui me coulait dans les yeux, voir l'horizon blanchir lentement, le jour se rapprochait; il ne manquait plus que ça... Mes chances diminuaient encore. A moins que...

Tournant les talons, je me mis à courir. Je ne fuyais pas, non. Je ne pouvais pas fuir de toute façon. J'avais une idée en tête.
La vitesse de Tyr forçait l'admiration, même pour un vampire. Mais son poids le désavantageait quand il s'agissait d'escalader des parois, ce qui me permit de maintenir la distance qui nous séparait. Finalement, mon but m'apparut, sa silhouette se découpant dans les premiers rayons de l'aube.

J'ouvrit prestement la porte du manoir et me tint en embuscade, pour recevoir Tyr d'un magistral coup à la gorge, insuffisant toutefois pour le tuer, mais amplement suffisant pour le blesser -et attiser sa colère-. Je reculai à nouveau et commençait à gravir les escaliers, afin d'éviter l'affrontement direct. La réaction de Tyr ne se fit pas attendre : il se jeta violemment sur moi, mais j'esquivai, sa colère ayant diminuée sa précision, et lui assénai un nouveau coup dans le dos, le zébrant d'une belle couleur rouge. Puisque je ne pouvais pas le battre à la régulière, alors je l'aurai à l'usure. Ainsi, je l'attirait plus loin dans le manoir, esquivai son attaque et lui portai une nouvelle attaque, avant de réitérer la manoeuvre. Ce petit manège dura un moment, jusqu'à-ce qu'il n'y ai plus de pièce à franchir; il fallait en finir. Tyr était fou de rage, et détruisait tout dans une frénésie meurtrière. Ses attaques étaient devenues d'une violence inouïe, mais aussi d'une imprécision aberrante. J'en profitais pour passer dans son dos et levais mon arme au dessus de ma tête pour donner plus de puissance au coup, avant de lui transpercer la gorge. Il émit une sorte de gargouillis mélangé avec un grognement rauque, puis il s'affaissa dans un bruit sourd, répandant une marre de sang. Retirant mon arme de sa gorge, je lui donnait plusieurs autres coups, par précaution, avant d'essuyer et de ranger ma lame, comme à mon habitude. L'adrénaline retombée, je fus soudainement accablé par la fatigue. Péniblement, je poussai un meuble devant l'unique porte de la petite pièce où je me trouvais, avant de m'effondrer.

Combien de temps avais-je dormi? Je ne le sais pas. Tout mon corps me faisait mal, j'étais tâché de sang séché -le mien, en grande partie- et je devais avoir quelques côtes cassées, mais j'étais vivant et victorieux. Lentement, je poussai le meuble et me mit en route, satisfait. Il ne restait qu'à me trouver quelques proies pour me remettre d'aplomb...
J'ai arrêté de jouer...


Chat #1!(autoproclamé)