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29. 03. 2008, 17:34

L'éveil de Bouf [RP] (ASSOCIATIF)

LA NAISSANCE :

Tout débuta le 30 mars 1991, dans une petite maison de terre cuite subsaharienne. Une femme se tord de douleur, tout son visage se crispe, les veines de ses mains tremblantes palpitent, ses yeux sont anormalement exorbités; mais les spectateurs de cet étrange spéctacle restent de marbre et semblent ne pas s'inquietter du sort de celle qui souffre le martyr car ils le savent bien : l'enfant maudit, l'enfant d'une union interdite par les Dieux mêmes, va naitre et il faudra le tuer. Dans l'habitation il n'y a pas de femmes, que des hommes armés sur le qui-vive, tous la mains sur le paumaut de leur épée et le guérisseur qui veille à la bonne santé de sa patiente. Comment des femmes auraient-elles pu supporter l'horreur d'un tel évenement ? Comme celles-ci qui ont toutes déja enfanté au moins une fois ne pourraient-elles ne pas tenter de dissuader ce meutre ? Tout a coup, troublant le silence, un jeune garcon, rentre, dépose un saut d'eau et une serviette au pied du lit où s'effectue le travail et chuchotte quelques mots aux oreils du guérisseur.
-"Merci mon enfant, maintenant dépéche toi de sortir ce n'est pas un spectacle pour toi et veille a ce que les autres n'entrent pas.

- Oui papa !"

Les hommes l'accompagnèrent du regard jusqu'à ce que la porte soit complétement refermée.
-"Raja vient de me dire que les bêtes commencent à s'exciter. IL va arriver, ceux qui le veulent peuvent rentrer chez eux retrouver femme et enfants mais sachez que même seul j'effecturai la tâche que nous a confié MAYA, déesse de la fécondité. Personne ne sorti bien que quelque uns eurent l'irrésistible envie de s'enfuir en toute hâte, si ils l'avaient fait leur honneur serait tomber en poussière tel le phoenix des sables à sa renaissance. Et rien n'est plus précieux pour un Harazemy.
-Cela va encore être long ? s'impatienta l'un d'entre eux.[/ Je tiens à ce que le travail soit fini avant qu'IL n'arrive.

-Ses contractions sont de plus en plus proches. Cela ne va pas tarder. Et, en s'adressant à la femme il ajouta : encore un petit effort on y est presque. Je sais qu'à l'hopital cela aurait été moins douloureux mais ils n'auraient pas compris le fait de tuer cet enfant."

L'ultime contraction arriva, la lune était cachée par les nuages et le vent carressait les dunes. L'enfant paraissait normal en tout point, cependant il était différent, on ne savait dire pourquoi mais cette sensation était commune à toute l'assistance. C'était un beau garcon mais il avait cette chose, vous savez la chose qui fait que vous n'aimez pas une personne qui pourtant parrait avoir toutes les qualités, tout pour plaire. Celui qui semblait être le chef de l'assemblée, un viel homme noir, nu et affublé de peiture blanche mal odorante, s'avanca. Il était dans une sorte de transe un poignard à la main et récitait des psaumes au sonorités orientales. Lorsqu'il entama le second chant mystique à l'adresse des Dieux qu'il venairait il fut repris par tous les villageois présents. La femme encore faible et tremblotante savait ce qui allait ce passer. Comment pouvait-elle les convaincre ? Apres tout si elle lui enseignait dles precepetes des anciens peut être qu'il ne tournera pas mal, peut être même qu'il mettera ses dons au service de la communauté. Pour une foi les oraclesavaient pu se tromper. Un cri strident vena pertubé ses réflexions. Ce cri n'était pas celui d'un bébé que l'on égorgeait, il était plus grave et révelait de la peur. Il fut tout de suite suivi par plusieurs plaintes quasi inaudibles. Lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle vit un être tout de noir vétu qui avancait vers elle sans même tenir compte des cadavres qui gisaient à ses pieds. Son visage était caché derrière un masque d'argent sculpté derrière lequel rien ne transparaissit mais la jeune mère connaissait l'individu qui lui faisait face:

-"Klinkant !

-Je n'est pas le temps de parler, l'aube approche. Si je n'arrive pas dans les temps chez Hasna tu sais tout aussi bien que moi que notre enfant, le fruit de nos chaires qui se sont tant aimées, va mourir. Est-ce ce que tu veux ? dit il d'une voix assourdissante digne du plus imposant des trolls.

-Mon coeur me dit de le sauver mais ma raison le comdamne, cet enfant est maudits des Dieux ! répondit la femme en sanglotant. Il est le fruit d'une passion interdite entre un vampire et une humaine. Les oracles ont parlé il sera celui qui ..."

Un bruit sourd se fit entendre, puis, plus rien.

15 minutes plus tard :

-"Les pauvres ils ont tous l'air d'avoir souffert, sauf Gaïshane, on dirait que finalement elle a décidé de suivre le conseil des anciens, sinon IL ne l'aurait pas tuer, à sa place je lui aurais donner sans résister dans l'espoir qu'il m'épargne, de toutes les facons IL l'aurait eut . Regarde, dit l'homme en pointant son doigt vers les quelques rachitiques plantations de la communauté, le sang a coulé jusque dans nos sillons ! quelle tragedie.

-L'enfant n'est plus la, son père a du l'emmené dans son refuge voir la pretresse, ajouta un homme en sortant de la maison du guérisseur.

-J'ai trouvé Raja ! hurla un jeune adolescent armé d'une pique qui revenait en courant.

-Comment va-t-il ? Est ce qu'il t'a raconté ce qu'il a vu ? Tout le village s'affairait autour du jeune. Raja était le seul porté disparut, on espérait qu'il avait survécu afin qu'il puisse conter aux anciens le massacre et l'endroit où l'enfant maudit pourrait être.

-Il est mort."
IG : Bouf CLAN : [TrN] RP : L'éveil de Bouf [RP] JEU : ENIGMES

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29. 03. 2008, 19:45

Demain j'aurai 17 ans, j'habite dans le coeur de la cité souterraine d'Irishida, et je ne sais toujours pas qui est ma mère et où je suis né. Dès que j'aborde le sujet tout ce que me dit mon père c'est de ne plus y penser.
Demain j'irai voir la pretresse, c'est une vampire très respectée par la communauté qui travaille avec mon père dans un grand batiment sans fenetres de la cité que l'on appelle Le SOLARIUM. Selon mes amis elle a le pouvoir de réveler mon passé ainsi que mon futur et que c'est un honneur pour un simple première classe comme moi de la rencontrer en tête à tête en plus.
Demain mes rêves auront un sens et peut être des réponses. Qui est la femme aux beaux yeux bleux ? Qui est cet homme qu'elle appelle Klinkant, l'homme au masque d'argent qui parrait si puissant?
Demain, à la pleine lune, lorsque mon père ira au ministère il me présentera la preteresse, c'est le seul à l'appeller Hasna, lui aussi il doit être important cela expliquerai pourquoi tout le monde, à son passage, baisse la tête.
Demain est un grand jour pour moi, mon père va m'offrir ma première arme blanche pour me recompenser de mes bons résultats au sein du clan. Peut être que c'est pour sa que je vais rencontrer la pretresse ?
IG : Bouf CLAN : [TrN] RP : L'éveil de Bouf [RP] JEU : ENIGMES

Ce message a été modifié 9 fois, dernière modification par "bounidi" (05.04.2008, 12:40)


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30. 03. 2008, 14:54

L'AVENEMENT D'UN LEADER :

Ce qui pourrait être le plus grand jour de ma courte vie est enfin arriver. Durant mon sommeil j'ai encore rêvé mais peut m'importe, je vais aller au ministère et tout s'arrangera. Révélés par les pâles éclats de la lune,je vois au pied de mon lit, sur le petit banc de bois certi de bijoux, où, habituellement, je dépose mon gilet et mon pantalon, de tous nouveaux attributs d'une qualité exceptionnelle, avec ça, c'est sûr je vais faire fureur : un bon couteau de lancer, un gilet du cobra à mon nom, un casque militaire endurci, un anneau de la justesse et une amulette de la sagesse pour couronner le tout ! Le carillon du SOLARIUM résonne dans la maison, c'est bientôt l'heure, père va venir d'un instant à l'autre. Il faut que je me prépare. Je ne veux pas faire attendre la pretresse surtout depuis que je sais que c'est elle qui sélectionne les guerriers du clan dignes de rejoindre l'élite. Il ne faut pas que je crame mes chances en arrivant avec 3 quart d'heure de retard. Je suis le meilleur de jeunes de mon âge et avec mon nouvel équipement je pourrais même mené plusieurs quêtes lointaines.

-"Bouf! descend prendre ton bol de sang avant qu'il ne coagule.

- Oui, j'arrive tout de suite."


Pour mon père aussi sa doit être un grand jour : par la fenetre de l'escalier on peut appercevoir une foule monstre de journalistes du quotidien local "Danse Macabre" qui n'attendent que lui.

-"Comme tu es beau mon fils, aujourd'hui tu as 17 ans, il est l'heure pour toi de connaitre ton destin. la voix de mon père me troublant dans ma réflexion me fit sursauté et je manqua de me rompre le coup.Des fois, j'ai l'impression que s'il le voulait il pourrait se faire entendre parmis un orde de trolls saouls.

-Merci pour le gilet et le bon couteau

-Il n'y a pas de quoi. Maintenant dépeche toi. Tu ne voudrais nous mettre dans les petits cahiers noirs d'Hasna ?

-Non surtout pas, laisse moi le temps boire mon bol et j'arrive."


Il parrait que tous ceux qui ont leur nom dans les cahiers de la pretresse sont morts de facon inexpliquée.

Une demie heure plus tard :

-"Père, pourquoi y a-t-il temps de monde à s'interresser à nous ? regarde par toi même on dirai qu'Irishida est en ébullition comme lors de la toussaint.

-Tu le comprendra bien assez tôt. Allons ne trainasses pas, nous devons d'abord passer à l'hopital pour récupérer la quantité de sang nécessaire à la cérémonie.

-J'arrive. Mais je n'aime pas du tout ne pas savoir ce qu'il se passe. La dernière fois que quelqu'un ma fait des cachoterie à l'académie, il s'est retouver avec la langue clouée sur la voûte du Dome.

-je sais et d'ailleur ca ta vallu deux heures de pompes ainsi qu'une amende de 30000 LOL que j'ai dû payer de ma poche !"


Cela faisait longtemps que je n'était pas venu ici, l'odeur des humains me debecte tellement que j'évite systématiquement d'approcher l'hopital à moins de 16 kilomètres. Comment des êtres qui nous ressemble autant physiquement peuvent ils aussi dégoutant ? Plus qu'une ruelle et nous entrerons dans la zone que je me suis interdit de violer. Fort heureusement le Hummer FLIGHTSTAR blindé de mon père ne laisse rien passer de l'athmosphère extérieur, il parait même que les rayons UV de l'astre solaire ne transerve pas ses vitres tintées.


-"c'est un honneur pour nous de vous recevoir à nouveau dans notre modeste hopital monseigneur Klink..., euuh monseigneur Flekar. Le directeur du centre hospitalier était un petit absorbeur, un peu enrobé et dégarni sur le dessu du crâne. Il me faisait penser à un humain qui jouait dans "la soupe aux choux". Je crois qu'il s'appellait Jacques Villquelquechose.

-Trêve de bavardage, mon fils et moi sommes pressés. Le camion de transport est-il pret ? le regard du petit individu se posa sur moi pour la première fois depuis que nous sommes arrivés, ses yeux trahissaient une sorte d'admiration mais il se reprit vite :

-Tout est arranger il est partis il y a dix minutes.

-Vous n'auriez pas pû m'appeller au lieu de m'obliger de faire tout ce détour ?!! Vous croyez qu'en ce jour j'ai du temps à gaspiller en faisant des aller-retours sur le mont de piété pour venir à l'hopital."


Je suis retourné à la voiture, je savais que lorsque mon père s'énervait il vallait mieux être dans un véhicule blindée. Heureusement pour l'absorbeur mon père en avait marre de payer des amendes, il ne recut que quelques coups de fouets avant que notre voiture ne reparte en trombe vers le SOLARIUM. Axandre notre chauffeur le plus fidèle de nos agents de protection, un seigneur des bêtes dont la musculature fera fremir n'importe lequel des vampires les plus courageux, mis le girophare en marche. J'adore ce machin, tous les véhicule nous cèdent le passage sans même poser de questions. Mon père avait la mine fermer, il s'en voulait peut être encore ne pas avoir plus corriger le chef de l'hopital, cependant la lueur de ses yeux laissaient transparraitre une certaine joie.

-"nous sommes arrivés monseigneur Flekar. Fit la voix douce d'Axandre.

-Parfait, pas la peine que l'on nous annonce à Hasna, elle sait que nous arrivons. Donne l'ordre au camion de décharger le sang dans la salle de cérémonie.

-Avec plaisir."


C'était la première fois que j'entrais dans le SOLARIUM, siège du ministère. Le hall est impressionnant, l'architecte l'avait élaboré de telle manière que les moindres faibles rayons de lunaires soient exploités, les vitraux, qui de l'extérieur ne laissaient rien entrevoir aux curieux, nous conferaient une vu sensationnelle sur tous les environ de la cité. Le marbre blanc qui couvrait le sol était d'une perfection sans égale et faisait un agréable contraste avec le noir profond des murs.

"-Monseigneur, la pretresse vous faire savoir qu'elle est prette.

-Merci, Axandre, tu peu aller à l'auberge de restaurer si l'envie te prend mais soi là au moment de l'Avenement.

-Je ne louperai cela pour rien au monde.

-c'est quoi un Avenement ?

-Nous n'avons pas le temps, prend l'air digne et suis moi sans faire de faux pas. fit la voix dure de mon père."


Ca, je savais faire. La porte de la salle de cérémonie était simple comparé à celles des bureaux de l'administration
D'irishida mais c'était la seule qui était gardée. Intriguant.


-"N'adresses la parole à personne sauf si l'on te pose une question. Réponds clairement et rapidement.

-Et si je ne sais pas répondre ?"


Trop tard mon père m'avait poussé à l'intérieur de la salle. Tous les représentants des clans influents de la Cité étaient présents. Seuls deux sièges étaient vide celui que devait occupper mon père et celui réservé à la pretresse. Une cultiste, au centre d'un cryptogramme complexe, d'une beauté insolente et qui ne semblait ne pas avoir d'âge prit la parole avec assurance en faisant cesser toutes les discussions d'un geste unique de la main :

"-Mesdames et messirs, vous le savez tous le jour de l'avenement est arrivé comme l'avait prédit la prophétie.L'heure est venue de prendre place à la surface. Les humains ne sont plus dignes de nous comdamner à errer dans les bafonds de la terre. Ils nous faut prendre les armes. Notre leader désigné par nos ancêtres clairvoyants est en âge d'accomplir sa mission. Un brouhaha s'éleva de la tribune où siégeaient les membres les plus puissants du monde souterrains. Le plan est simple, chaque clan à pour mission de prendre un base militaire humaine possédant l'arme nucléaire et a pour ordre déclencher le lancement de chacune des fusée à ogive toute en empechant les communicatons internationales ainsi la 3ème guerre mondiale sera déclenchée. Chacun d'entre vous m'a fait don d'un camion remplitde sang en arrivant. Il servira à effectuer toutes nos arcanes en même temps. Maintenant je vous prie de vous lever et de saluer le conquerant des territoires qui serons bientôt notre! Saluez Bouf fils du héros Flekar! Et faites lui honneur sur le champs de bataille. Il mènera l'opération en territoire américain avec les troupes d'élites d'Irishida. Dès demain il sera le nouveau maitre des tenebres. Le premier à regner sur la surface. Prettez lui allegence puis partez rejoindre vos hommes afin que nous puissions accomplir notre destin."
L'assemblée se leva comme un seul homme descendit jusqu'a moi et pretta le sermant solennel de me proteger et de m'obeir jusqua la mort. Mon palpitant trésailli, je ne m'attendait pas du tout à une telle chose. Maintenant je comprends le regard que porte les gens sur moi, maintenant je comprends mes facilités dans l'art du combat, je comprends mon aversion pour les humains ,JE suis l'élu, JE suis le destin de ma race. Au bout dix minutes d'exaltation et de folie, Axander arriva m'extirpant de la salle en émoi et m'ammena dans une petite salle sombre dans laquelle se trouvait a présent la belle cultiste et mon père.

"-Hasna , il est l'heure prépare le."
IG : Bouf CLAN : [TrN] RP : L'éveil de Bouf [RP] JEU : ENIGMES

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02. 04. 2008, 11:56

LES PREPARATIFS :

Les premières lueures du jours carressaient les rideaux de soie verts de la chambre lorsque Rectus,détenteur du secret, se leva. Ses yeux encore embrumés cherchaient l'écran du réveil, quand il se rendit compte qu'on l'observait. C'était une grande femme aux traits fins et aux courbes généreuses qui portait un beau costume beige de servante.

-"Bien le bonjour votre majesté, j'espère ne pas avoir troublé votre royal sommeil ? La femme avait un accent aux sonorités douces et orientales. C'était bien une fille du Clan, une Harazemy comme tous ceux qui peuplaient la ville d'ailleur.

- Le Dr Griscrutawich vient requerrir quelques minutes de votre précieux temps.

-Faites le entrer et va nous préparer du thé."dit le roi d'une voix enrouée.

Cela fait dix-septs ans LA tragèdie a eu lieu, c'est après ce jour que le clan s'était juré de devenir plus fort et plus influant pour pouvoir tenir en echec les plans de la pretresse et du sadique Klinkant. Maintenant grâce à Rectus, c'est chose faite : Via des infiltrations de longues date, des mariages arrangés avec les hauts dignitaires étrangers ... les Harazemy dominent politiquement et officiellement la quasi totalité de l'Afrique, soit près de 20 % des armées humaines.Toutes les nations du continent noir ont scélé leur querelles fratricides pour rallier la cause du digne héritier.Il parait même que Rectus controle toute l'Europe. C'est pourquoi il fait si peur aux vampires et inspire le respectà son entourage. Bien entendu comme tout personnage de sa trempe, il est la cible de multiples attentats qui jusqu'à présent n'ont pas aboutit.

Aujourd'hui, le grand chef ne pense pas à cela. Selon la prophétie, l'Avénement va arrivé. Il n'a plus que très peu de temps pour préparer ses troupes à la batailles pour les terres de la surface. L'enfant maudit des Dieux va venir pour les asservir et les traiter comme du bétail. Les femmes seront violées, les commandements divin ignorés et le clan perdra son honneur. En aucun cas les Harazemy ne fuieront mais est-ce que ce sera suffisant ?

-"Monseigneur. Une petite voix fluette vena troubler le roi dans ses noires réflexions.

-Rentre mon ami, je ne vais point te mordre. Le scientifique, qui attendait à l'embrasure de l'imposante porte qui isolait le seigneur du reste du palais en cas de besoin, s'executa.

-Monseigneur, nous avons une grande nouvelle à vous apporter. Avec cette information notre avenir s'éclairssit.

-Ne me fait point languir ainsi dans l'ignorance, je suis pressé, comme tu le sais nous sommes sous le joug d'un ultimatum.

-Bien, comme vous le savez, avec les fonds que vous m'avez accordé j'ai mené des expérimentation sur les restes du placenta de Gaïshane, la reine mère, qu'avaient cachés votre père lors de la nuit de La Naissance. Ceux-ci ont permi à mes collaborateurs et à moi même de mieux connaitre la source du pouvoir des vampires.

-Parle! je t'écoute avec attention. Les yeux du roi trahissaient son impatience.


-Les hématies du sang humains,les hématies du sang humains ! La source de leur pouvoir réside dans notre sang ! Le docteur à la calvitie très prononcée qui jusqua présent était resté calme, ne pouvait pas s'empécher de faire les cent pas bien qu'il fut dans la chambre du roi.Une fois ingurgitées, nos hématies sont endocytées par les cellules musculaires et les cellules de l'encéphale du vampire, ensuite, sous l'action d'enzymes prope à son espèce les hématies sont transformées en proteines énergisantes très puissantes et impossible à synthétiser en laboratoire. C'est ça le secret de leur force et leurs réflexes imvraissemblables, une simple réaction biologique !

-Il suffirait donc d'empoisonner notre sang et de ... euuh non en fait c'est pas un bonne idée.

-Ce n'est pas tout, vu les généreux dons que vous nous avez fourni, nous avons également pu déployer des moyen colossaux pour que votre armée dispose d'une parade : Toutes vos munitions ont été équipées d'un petit compartiment rempli d'un fluide.

-Un fluide ? l'intervention du roi ne troubla point l'homme en blouse blanche dans son explication

-un petit dérivé du VIH a permi de créer un fluide mortel pour les vampires. En effet, de la lymphe contaminée par du VIS suffit à inhiber la réaction chimique qui donne au vampire un net avantage sur nos troupes.

-Ils sont fait comme des rats le seul avantages qu'avaient les vampires est réduit a néant. De plus, toutes les entrées du monde souterrain sont bien gardées et éclairées de jour comme de nuits par des lampes immitants la lumière de l'astre solaire. Sans leur avantage, avec notre supériorité numérique et en ajoutant l'handicap qu'ils ont vis à vis du Soleil, l'issue du combat sera sans appel."

Le roi affichait un sourir qui lui fendait la tête en deux jusqu'aux oreilles qui s'agrandissa encore plus à la vue de la théillère en or blanc, des biscuits et des fruits qu'apportait la belle servante en robe beige.
IG : Bouf CLAN : [TrN] RP : L'éveil de Bouf [RP] JEU : ENIGMES

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05. 04. 2008, 13:59

LA CEREMONIE :
"Pépare le!" cette phrase résonnait dans ma tête. Le moment que j'attendait depuis si longtemps va arriver et cela ne m'interresse même plus. JE suis celui qui va conduire mon peuple à la victoire, JE suis le seigneur des tenebres. Alors que j'étais tout excité à l'idée de mener une véritable bataille, que dis-je ? une véritable guerre. La preteresse commença à réciter des paroles en une langue que je ne parlait pas et qui pourtant me semblait familière. Encore tout émoustillé par les rebondissements de la journée, mon esprit ne fit le lien entre ces chants et mes rêves que lorsque la cultiste au décolté révoltant rentra en transe. Ses yeux s'éclairssirent comme le viel humain noir badigeonné de peinture blanche, ses mains qui lors de son discours étaient si fermes ne cessaient de trembler comme ce viel humain noir. Je voulu ouvrir la bouche pour demander à mon père ce qui se passait mais une force invisible me clouait la bouche. Je ne pouvais pas interrompre l'étrange spéctacle auquel j'assistait. Plus je fouillais dans ma mémoire, plus je trouvait des similitude entre ce qui semblait être le chaman d'une tribut humaine et la preteresse. A la fin des chants de la pretresse un grand cercle lumineux apparut derrière elle. C'était la première fois que je voyait une manifestation de ce genre masi je savais ce que c'était, nous l'avions étudié à l'academie. C'est une porte dimensionnelle. De sa main douce la vampire m'entraina dans le portail qui rayonnait. Je fut envahi d'une étrange sensation et de petits picotements puis, d'un seul coup, je sentit mes membres se disloquer, un bruit assourdissant résonnait dans ma tête et du sang coulait de mon nez à un debit impressionant puis ... plus rien ... j'avais perdu connaissance ! Je me réveilla aux cotés de la preteresse dans une sorte de prairie. Elle était nue mais cela ne semblait pas la déranger.

"Ca va mon prince ? je sais que la première fois c'est toujours douloureux." Les yeux de la cultiste portaient sur moi un regard tendre. Captivé par sa beauté, je ne répondit pas. Un sourire se dessina sur son fin visage. Allez vient mon garçon nous devons accomplir notre tache avant le couché de l'astre solaire. Mais ... c'est vrai !! nous sommes en plein soleil est notre peau ne subit aucun dommage.
"Je sais, dit elle, le soleil ne nous brûle pas parce que nous sommes dans une autre réalité. A Irishida on appel cet endroit l'Eden. C'est un lieu sacré où les rîtes les plus important de notre religion sont réalisés afin d'atteindre plus facilement le sens des Dieux." C'était sur : elle pouvait lire dans mes penser. Un peu gener de ne pas pouvoir faire face à mes instincts les plus primaires je tenta de combler le vide :
"Que devons nous faire ?"

Elle ne prit pas la peine de répondre et se jetta sauvagement sur moi. Le contact de sa peau chaude contre la mienne me fit frémir. Ses mains se joignirent aux miennes et la cérémonie commença. Ses seins charnus se collèrent contre mon torse. Elle me deshabilla. Elle ne compte tout de même pas ... elle posa son doigt sur ma lèvre inférieure pour faire taire mes pensées...
A chacun de mes coups de hanche sa repiration se coupait. Son souffle sur ma nuque et ses baisers ardents ne faisait que renforcer le plaisir que j'avais. Elle me mordillait l'oreille et ses cuisses me compressaient les cotes. Bien qu'aillant un age indeterminable, la pretresse avait la réputation d'être une vampire d'expérience ...

A la fin de la cérémonie je sentait que le sang de mes veines était plus puissant, que mon bras était plus vif, que ma vision était plus performante ... Bref j'était pret au combat qui m'attendait. A aucun moment nous n'avons parler. Mais lorsque nous repassames dans le cercle lumineux, un sourire aux lévres elle me chuchota à l'oreille :

"Maintenant tu peux m'appeler Hasna."

De retour dans le petite pièce sombre mon père n'était plus là et Hasna avait retrouvé ses vetements. Elle me congedia d'un geste vif de la main : "VA maintenant, il est l'heure pour toi de rejoindre l'élite." Sa voix était sans appel, elle ne devait pas vouloir parler de mes réves et encore moins de la cérémonie. Je m'executa, certes frustré, mais impatient dans découdre avec les humains. Axender m'attendait à le porte. Sans un mot il me guida dans les galeries souterraines sombres et étroite du SOLARIUM. Après quelques minutes de marche silencieuse, l'agent de protection rompit le silence.

-"Tu vois la porte au bout du couloir la-ba ? Son gros doigt désignait une porte si discrète qu'en passant une bonne dizaine de fois devant je ne l'aurait pas remarqué.
-oui

-Bouf, tu m'impressionnes, cette porte est enchanté, seul les vampires les plus puissants sont capables de la discerné de la pierre qui l'environne. Bon tu y trouveras ta nouvelle équipe et le matériel nécessaire à l'assault que tu va mené."
Sur ce, l'agent de protection se retourna prit une galerie et disparut dans l'obscurité sans même me laisser le temps de le questionner sur ma futur équipe.
IG : Bouf CLAN : [TrN] RP : L'éveil de Bouf [RP] JEU : ENIGMES

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09. 04. 2008, 14:40

Une foule d'indenombrables soldats grouillait aux portes du Monde souterrains. Les plus vieux affichaient un visage dur et inexpressif trahissant une certaine expérience du combat que leur enviait les plus jeunes. Le moment de la bataille avec "les créature de la nuit" arrivait à grands pas et tous était aux aguets, à l'affut du moindre bruit. Le soleil n'était pas encore arrivé a son solstice que plusieurs petits groupes avaient deja chargé leurs armes, mis leur équipement et recouvert leur peau de peintures de guerre. Des rondes avaient été mises en place par cetains pour tuer l'ennui ou bien pour mobiliser leur courage, d'autre écrivaient des lettres essuyant quelques larmes, tous sentaient comme une épaisse chape de plomb peser sur leurs épaules. L'athmosphère pesante du futur champs de bataille affectait aussi les animaux : les gros chien de combat montraient leurs crocs et grognaient, les chevaux hénissaient sans cesse et les oiseaux de la région qui d'habitude chantaient à gorge déployée leurs plus beaux chants se faisaient discrets. Le grand roi Rectus, paré d'une cape en peau d'ours et d'un bouclier en cuir de sanglier de Brocéliande, était en première ligne, non pas parce que la guerre était son dada mais belle et bien pour motiver ses troupes qui en avaient bien besoin. Hier, la distribution d'armes à feu sophistiquées équipées de pointeurs UV et de toutes nouvelles munitions capablent d'inhiber le pouvoir des vampires ainsi que l'installation de nouvelles lampes imitant la lumière du soleil avaient eu un impact positif sur le moral des troupes mais il était vite retombé et les rumeurs les plus folles circulaient dans les rangs. Rectus parlait aprésent avec un individu munit d'une cape de soie verte, couleur emblematique du clan. Cette pesonne était connue de tous : grande, belle, charmante, drole, généreuse et douée pour le combat, Evangéline, la briseuse de coeurs, Evangeline la mystèrieuse s'entretenait avec le roi :
"Monseigneur, je crains fort que le moral de nos troupes soit au plus bas et qu'elle ne désertes aux premières difficultées.
-Mon amie, crois tu en moi? Le souverain plongeait son regard dans les yeux noisettes de la belle humaine.
-Oui ...
-Crois tu en notre cause ?
-Oui ...
-Crois tu en l'humanité ?
-Biensur
-Alors vas! Vas auprès de nos hommes, vas leur dire qu'un grand nombre d'entre eux va mourir, vas leur dire que les autres vont souffrir le martyr et voir des choses qu'ils n'oublierons jamais. Vas leur avouer que notre entreprise est vouée à l'echec, vas leur dire la puissance de notre ennemi ainsi que sa cruauté. Mais n'oublie pas de leur rapeller pour quelles valeurs nous sommes ici, vas leur dire pourquoi leur bon roi les emmène jusqu'aux bouches de l'enfer, vas leur conter le courage de nos ancetres et demande leur de t'ennoncer les principes des Harazemy, demande leurs comment veulent-ils qu'on se souviennent d'eux, comme des esclaves ou comme ceux qui ont permis à l'humanité de ne rester que sous le joug des Dieux. Après, regarde leurs visages, lis dans leurs yeux et dis moi s'ils me suiveront ou pas !" Les quelques humains qui avaient entendu le discours du chef de clan furent prient de la même fougue, du même enthousiasme, et improvisairent une grande estrade pour la belle Evangline et lui tendirent un micro doté de la technologie bluetooth ...
IG : Bouf CLAN : [TrN] RP : L'éveil de Bouf [RP] JEU : ENIGMES

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13. 04. 2008, 22:30

Cette guerre prenait des allures inquiétantes avant même d'avoir vraiment commencé. ça sentait mauvais. Et même pas bon du tout. Les chances de défaite étaient nettement diminuées par la découverte des armes "anti-hématophage", mais n'en restaient pas moins plus probables que celles de victoire, lesquelles restaiennt plutôt restreintes. Mais la belle générale ne pouvait se permettre de montrer son manque de confiance en son souverain et en sa race. Heureusement, le mensonge, l'hypocrisie et la manipulation était son domaine de prédilection... Ce discours de motivation allait être un jeu d'enfant, comme d'habitude. Il faut dire que des soldats ne sont pas très durs à influencés, surtout qu'avec un physique avantageux, un grade élevé et une réputation solide, la moitié du travail était largement déjà fait.

Contrairement à la plupart de officiers supérieurs, Evangéline ne croulait point sous les breloques ostentatoires et les tissus coûteux qui dégoulinaient de faste à vous en faire vaciller. Non, la jeune générale ne portait qu'un simple bustier de cuir et un pantalon d'uniforme noir qui lui assurait une parfaite liberté de mouvement, ainsi que des bottes de même matière que le haut. La seule chose qui la différenciait des simples soldats (en plus du fait que c'était une femme) : la cape de soie verte qui ondulait derrière elle, signalant son grade et son appartenance au clan. Cape qui donnait sa réplique verte aux yeux d'émeraude de la jeune femme, dont les regards semblaient vous transpercer et voir jusqu'au fond de votre âme. Evangéline avait laissé libre sa longue et fournie chevelure châtain clair qui cascadait sur ses épaules et son dos en vagues soyeuses et brillantes. Mais la jeune femme savait que de toute façon, quelle que fusse sa tenue, robe de velours brodée d'or ou simple tunique de lin, l'effet restait le même, car charisme et éloquence ne riment pas forcément avec luxe et richesse. Et ainsi, elle s'avança sur l'estrade qui avait été montée spécialement pour le discours. Elle saisit le micro qu'on lui tendait, le fixa à son vêtement, et posa son regard de chat sur la foule qui grossissait peu à peu. La masse de militaires, composée du plus simple fantassin jusqu'au plus arrogant capitaine, scrutait le visage de leur générale avec angoisse, y cherchant un signe encourageant, quelque chose qui aurait apaisé leur doute. Mais la belle jeune femme restait impassible, grave, indéchiffrable. Un silence lourd et froid tomba sur le camp, rendant encore plus sinistre ce lieu qui serait bientôt un champ de bataille couvert de cadavres. Elle savait qu'elle pouvait les faire attendre ainsi presqu'autant qu'elle le désirait, aucun n'oserait briser ce pesant silence, de peur de lui manquer de respect. En effet, ses talents de meneuse ne portaient plus à polémique depuis un bout de temps déjà, son statut d'unique femme au milieu d'hommes n'était plus un problème depuis longtemps, sa réputation étaint fermement établie, on la savait prompte à la vengeance et à la sanction, impitoyable au combat. Son image de générale intransigeante et juste la mettait au dessus de bien des désagrément. Chacun l'admirait, ou du moins la respectait, et évitait de s'attirer son courroux, d'autant plus qu'elle avait l'écoute et la confiance du roi. Et tous la regardait, sans mot dire, à l'affut du moment où elle daignerait parler. Alors sa voix claire comme un tintement de cristal s'éleva enfin, emplissant l'air, brisant le sombre silence :

- Soldats! Vous êtes les vaillants combattants du monde contre les forces obscures qui le menacent. De vous dépend l'avenir de cette planète! Tous les espoirs reposent sur nous! Mais, mes pensées se sont assombries, car on me dit que vous avez peur! On me dit que vous redoutez l'instant où il faudra se jeter à corps perdu dans la bataille! Répondez-moi soldats : est-ce bien vous qui tremblez avant même que l'ennemi n'ait montré la pointe de ses crocs? Ou s'est-on fourvoyé à votre sujet?

Le silence retomba, chape de titane sur les épaules de l'assemblée qui ne pipait mot. Cette absence de réaction fit naître sur le visage fin de l'oratrice un rictus écoeuré. Et, provoquant des exclamations de stupeur et d'indignation, elle cracha, montrant son mépris et sa rage. Des murmures commencèrent à parcourirent la foule, tel de bruissantes vagues courant sur les lèvres sèches d'angoisse. Sa voix retentit de nouveau, mais vibrante et dure cette fois, faisant taire brusquement la rumeur des chuchotis qui s'était élevéé :

- BANDE DE COUARDS!! LÂCHES! Vous me faites honte!! Vous faites honte à votre clan, à votre nation, et à votre race! Comment osez-vous !?! Vous n'avez pas le droit! Pourquoi êtes-vous ici si vous n'êtes pas capables de vous comporter en soldats? Et vous prétendez être des hommes, des vrais? ... Ce qui est méprisable, ce n'est pas le fait d'avoir peur, non, ça c'est humain. C'est de se laisser gouverner par elle! Ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts! Il ne faut pas combattre la peur, il faut l'accepter, tout en l'empêchant de saisir votre coeur de ses doigts glacés! C'est de la peur elle-même que vous devriez avoir peur soldats!! Car c'est elle, c'est cette angoisse et elle seule qui vous perdra! Bientôt, il vous faudra affronter la mort, personnifiée en ces créatures de cauchemard qui veulent asservir le monde et en créer un nouveau à leur image! Et vous soldats, vous osez trembler, alors que vous n'êtes même pas encore directement en danger! Et même quand ce moment viendra, vous ne devrez pas avoir le moindre doute! Si vous laisser le trouble vous envahir, si vous laissez les affres de l'effroi prendre le contrôle, alors tout sera perdu. Il est de votre devoir de combattre soldats! Il en va de votre honneur, et de la liberté du monde des hommes!! Que redoutez-vous donc tant? La mort? Ha! Bande de femmelettes! Vous mourrez TOUS un jour ou l'autre! Alors autant risquez vos vies pour une juste et noble cause au lieu d'attendre et de craindre la mort! Provoquez-là!! Bravez-là!! Si vous renoncez avant même d'avoir combattu, par simple peur, des millions de personnes, des femmes, des enfants, des hommes, sont alors condamnés sans aucune chance de salut. Il faut résister! Pour l'honneur! Pour vos ancêtres! qui ont tant donner et tant sacrifier de leurs vies pour nous offrir ce monde paix que nous avons connu jusqu'à maintenant, et qui vous diraient qu'il vaut mieux périr au combat en connaissant mille tourments plutôt que d'abandonner lâchement sans même avoir combattu, qu'il vaut mieux vivre mille morts plutôt que d'être auteur de pareille couardise! Pour vos descendants! Pour tous ceux dont les vie en dépendent! Oubliez cette peur imbécile et égoïste! Donnez le meilleur de vous même! Sans compter! Soldats! Quelle image de vous voulez-vous laisser? Souhaitez-vous qu'on se rapelle de vaillants et courageux guerriers qui jusqu'à la fin ont lutté, ou des brebis d'un troupeau, trop appeurées et tétanisées par leur propre bêtise pour faire quoi que ce soit contre un joug ignoble et impitoyable? Voulez-vous que vos noms connaissent l'opprobre dans toute mémoire qui connaîtra votre histoire et celle du monde?

Elle fit sa voix plus douce tout en continuant sa harangue :

- Je ne vous mentirai pas, je ne permettrai pas cette bassesse. Je vais être honnête envers vous : beaucoup mourrons, ceux qui survivront n'en sortirons pas indemnes. Cette guerre n'est pas gagnée d'avance, loin de là. Mais aucune cause n'est perdue tant qu'il y a encore quelqu'un pour encore y croire et se battre pour elle! Et croyez-moi, soldats! Toujours il y aura une personne pour croire en la liberté et en la justice! Toujours!! Ceux qui en doutent, doutent du roi! Doutent de moi! Et vous savez ce que cela représente!! Mais sachez, mes amis, que tant que nous ne serons pas tous à six pieds sous terre, écrasés et réduits en poussière, alors ceux qui seront encore en vie, vous vengeront! Moi-même, je jure sur ma confiance et ma loyauté indéfectible envers notre souverain, que je tuerai jusqu'au dernier de ces chiens démoniaques qui aura pris une de vos vies! Que jusqu'à ce que mon coeur cesse de battre, j'accomplirai la vengeance de tous ceux qui parmi vous n'auront pu le faire eux-même. Mais les sacrifices sont toujours nécessaires en temps de guerre. Et ceux qui seront faits, non négligeables, permettront peut-être de remporter la victoire!Votre roi, vos familles, l'humanité entière compte sur vous!! Si notre souverain vous entraîne jusque dans le royaume infernal, c'est pour que tous puissent vivre en paix, libres et bien en vie. Soldats!! Vous comporterez-vous en traîtres à votre sang, en lavettes bavantes de veulerie? Ou serez-vous dignes de votre clan et aurez-vous la force et le courage de vous conduire en HEROS?

On y était presque. La jolie générale sentait qu'elle touchait au but, qu'elle arrivait à la dernière phase de son discours enflammé. Et la jeune femme était bien décidée à arriver à ses fins, coûte que coûte, même s'il fallait tous les prendre un par un par la peau des fesses et leur faire rentrer dans le crâne qu'ils devaient se battre. Le roi lui avait confier une mission, et elle l'accomplirait, la défaite étant une chose qu'elle ne supportait pas, même à infime dose.
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

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13. 04. 2008, 22:33

- Combattants, quels sont vos valeurs?!? Quels sont les principes de notre royale caste?!? Quels sont les commandements des Harazemy?


Peu à peu emportés par ce flot de paroles énergiques qui embrasait leur esprit comme une alumette une traînée de poudre, les militaires assemblés hurlèrent en coeur, avec une synchronisation parfaite, cette rengaine que tout membre de l'armée connaissait et devait respecter : "VERITE! FORCE! JUSTICE! FIDELITE! COURAGE! PIETE! GLOIRE! LA PURETE DE NOS COEURS ECARTE LES TENEBRES ET NOUS MENE AU TRIOMPHE! SUIVONS NOTRE SEIGNEUR ET IL NOUS DONNERA LA VICTOIRE!". L'assurance et la confiance dont elle faisait preuve avait eu raison de leurs doutes. Tous scandaient cette litanie avec conviction et aveuglement, tel qu'on le leur avait inculqué. Après quelques instants de jubilation profonde, Evangéline les fit taire, levant les bras en signe d'apaisement pour demander le silence.


- Nous n'avons pas le droit de perdre!! Nous ne devons faillir à notre mission sous aucun prétexte!! La peur est la dernière des excuses aujourd'hui!! Nos ennemis, les vampires, ces chiens de Satan, sont les pires créatures de la création! Elles ne sèment que destruction et malheur! La pitié a déserté leur coeur racornis et secs depuis longtemps déjà! Ils ne vous épargnerons pas!! Alors faites de même! Oubliez toute idée de salut à leur égard! A leurs yeux, seul leur propre intérêt compte! Même entre eux, ils se déchirent! Tirons avantages de leurs faiblesses!! Nos savants ont trouvé comment les anéantir! Ils ne sont plus invincibles! Ils ne l'ont jamais été! Vos balles les faucheront comme n'importe quel autre être vivant! Mais eux sont déjà morts! Ils sont à moitié trépassés! Ils ont déjà un pied de l'autre côté! Vous vous êtes bien en vie! Vous avez la possibilité d'éradiquer ce mal qui menace notre monde!! De vous et de votre capacité à ne pas perdre confiance et courage dépendent les vies de millions d'innocents!! Ces monstres réduiront en esclavage les mortels, nous ne serons pour eux qu'une main d'oeuvre qui sert également de garde-manger!! Les dieux seront bafoués! Le sacré sera souillé!! La mort étendra son règne noir de chaos sur la Terre!! Ayez confiance en la victoire des justes!! Votre roi est avec vous!! Jusqu'au bout, il sera à vos côtés!! Moi aussi!! Jusqu'aux antres infernales, ensembles nous combattrons!! Peut-être ne vaincrons-nous pas, mais au moins, nous ne serons pas rester les bras balant à ne rien faire, à regarder ces vermines saigner vos femmes et vos enfants! J'entends déjà les plus lâches, ceux qui n'auront pas combattus, ceux qui auront perdu confiance avant même d'avoir tenté quoi que ce soit, se lamenter "Nous ne méritons pas un tel sort! Quelle injuste destinée!" . Et bien si!! Ils l'auront mérité!! Ils n'auront que ce qu'ils méritent! Les temps seront durent, vous verrez des horreurs sans nom, des ignominies contre lesquelles vous ne pourrez rien! Ceux qui survivront auront des immondices gravées dans leur mémoire, jusqu'au plus profond de leur âme! La cruauté de ces êtres n'a pas de limite!! Et c'est à vous qu'il incombe de combattre ce mal!!! C'est un peu l'impossible que nous tentons!!! Et justement, pour cette raison, nous n'avons pas le droit de douter!! Pour que cela devienne une réalité, pour que cela devienne possible, nous ne devons laisser aucune place à l'incertitude et au septicisme!! Pour l'honneur, pour la vie!! SOLDATS!!! ENSEMBLE JUSQUE DANS LES PROFONDEURS INFERNALES!! JUSQU'A LA FIN NOUS RESISTERONS AU JOUG DEMONIAQUE!! AVEC MOI SOLDATS!!! VIVE LE ROI!!!!!!!


Et tous reprirent après elle, à pleins poumons "VIVE LE ROI", faisant vibrer l'air, emplissant l'espace de cette voix puissante et tonnante qui naissait de l'union de toutes les leurs réunies. Le vieux roi en avait les larmes aux yeux. La belle jeune femme, satisfaite de sa prestation, arborait un air triomphant, brandissant son poing en rythme avec les ovations en l'honneur de Rectus. Elle rejoins ce dernier et se plaça à son côté après avoir saluer la foule des soldats hurlant toujours pour rendre hommage à leur souverain, un sourire qui voulait en dire long au coin des lèvres.


- Majesté, j'ai bien regardé leurs yeux, et il me semble que je peux affirmer sans mentir, qu'ils vous suivront jusque dans les confins du Tartare s'il le faut... Je ne vois pas de quel baisse de moral vous parliez tout à l'heure...


Le roi lui répondit par un sourire débordant de gratitude. Il était fier de l'avoir dénichée celle-ci...
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

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15. 04. 2008, 21:37

Mon exitation était à son paroxisme : j'allais mener, lors d'une VRAIE guerre, les meilleurs guerriers de toute notre belle cité. Leur renommé était immense, par dela les montagnes, par dela les forets, dans les autres cités vampiriques du Nord et de l'Est, tous connaissaient leur nom : Faragor, l'arché légendaire du clan des Fourboyeux ; Efligera, illustre épéeiste du Sud de la cité; Serfan, gunner qui touchai sa cible à chaque fois malgrè le poid prodigieux de son légendaire Ak-47 ; Téa et Regan les jumeaux assassins aux talents multiples, Ilmar, le plus sogrenu de la petite équipe : il avait développé une réputation de vicellar qui, par tous les tours de manches possibles, cherchait à s'enrichir et à doubler son prochain. Il aimait se présenter comme un "artiste itinérant". Ca pour être itinérant, il l'était : c'était un miracle de le voir plus d'une semaine dans la même cité. Depuis que les humains surveillaient toutes les sorties, il tournait en rond et négligeait son apparence encore plus que d'habitude (c'est pour dire). Tient par exemple, aujourd'hui il portait une espèce de guenille qui ne ressemblait à rien que je connaissait, son parfait pantalon tigre était rapiéssé à de nombreux endroit ce qui lui donnait des allure de cow- boy péruvien mal-léché. Artiste je ne sais pas, je n'ai jamais lu un de ses poèmes pourtant les "journaux de bord" qu'il tenait faisaient l'unanimité au près de jeunes boutonneux qui rêvaient d'aventures. Ils se vendaient comme de petits pains. En fait tout ce dont je j'était certains sur lui c'est qu'il maniait à la perfection les armes à une mains destinées au corps à corps. Tous disposaient du meilleur équipement, sauf moi, je me sentait ridicule avec mon bon coutau de lancer. Il fallait vraiment que je règle ce problème, je ne pouvais me résoudre à diriger une troupe d'élite avec un équipement simplement "bon", il me fallait le top du top, la crème de la crème si je voulais combler mon manque de charisme. Certes j'était "doué" mais était ce suffisant pour commander de tels hommes ? Nous allons vite le savoir. Je saisi la poignée nacrée de la porte travaillée à la main qui me faisait face et d'un geste lent, comme pour retarder l'inévitable, ouvrit la porte. J'entendi une voix féminine et hautaine chuchoter : "Taisez vous vous deux, Bouf, fils de Flekar, enfant de la prophétie est arrivé, faisons bonne impression pour une fois." Ce ne pouvait être qu'Efligera, sa mauvaise humeure et son caractère de cochon étaient encore plus célébres que ses prouesses au combat.La salle était dallée de pierre claire ce qui contrastait beaucoup avec les murs noirs des sous sols du SOLARIUM et l'uniforme sang et or de l'élite. Un petit individu, à peine plus grand que les premières années de l'Académie s'avança d'une démarche chaloupée, longue et monotone. Regan, quel étrange individu. "Nous vous saluons bien bas mon prince. Soyez le bienvenue dans notre modeste cache d'arme." Modeste, modeste, c'est pas l'adjectif que j'aurais employé. "Ce qui nous appartient est votre, choisissez ce qu'il vous plait et nous vous en ferons cadeau." Et ben voila, le problème de mon équipement ne se pose plus : on m'offrait l'objet de mon choix dans la caverne d'Ali baba. Tout en parlant le jumeau de la magnifique Téa pointa de son doigt bouffi un coffre fort de titane entre-ouvert qui me laissait appercevoir quelques armes d'une valeur inestimable : le légendaire Ak-47 de son frère d'arme, le parfait arc des dryades de Faragor, des parfaits berrettas en veux-tu- en-voila ... Le seul couac c'était que je ne savais pas utiliser ces armes, il m'aurait fallu plusieur mois d'apprentissage avant de comprendre leur fonctionnement. Je me muni donc d'un bon arc et d'une casquette cornue ce qui me frustra un peu voyant la médiocrité de ces objets vis-à-vis de ceux qui s'offraient à ma vue. Ensuite, pour combler les longues heures d'attente avant le début des hostilités, je pris connaissance des stratégies de combats de mes nouveaux compagnons. Chacun avait une vision bien particulière du combat et un style qui le différenciait des autres cependant ils étaient bien rodés et connaissaient parfaitement leur place la tactique qu'ils adoptaient lors des grandes batailles : Téa était en pointe de la formation, avec son parfait morgerstern irradiée elle déblayait le passage ; Efligera se tenait un peu plus en retrait à sa gauche pour protéger le flan de la compagnie tandis que Serfan était à gauche de la soeur de Regan. Faragor, Ilmar et le dernier jumeau restaient en arrière, le premier pour couvrir la belle Téa, les suivants pour protéger l'archer et l'arrière de la troupe. Au moindre petit accrochage le groupe de vampire avait élaboré une parade. Toutes les éventualités avaient été envisagées.

"Votre majesté, vous vous placerez donc au milieu de la formation ainsi nous pourrons vous aider en cas de pépin et nous serons tous à porté de voix si jamais vous vouliez changer de plan.



-Pas de problèmes. Mais dans la fougue du combat n'oubliez surtout pas notre objectif principal ... assis sur le capot de la jeep kaki fournie par le ministère, tous dressèrent l'oreille pour entendre leur mission qui, jusque la ne leur avait pas encore été dévoilée ... nous devons pénétrer, à l'insue de nos ennemis, dans la base militaire américaine Delta X 51, appellée courament "La zone 51".
-Mais sa fait une trotte depuis la sortie du monde souterrain ! Nous devrons traverser un océan entier puis faire des millier de kilomètre, sans ce faire repèrer et en ne voyageant que la nuit ! Quelle chiasse !" Serfan n'avait pas la langue dans sa poche, quand un truc lui passait par la tête il ne se genait pas pour le dire.

Un crépitement se fit entendre, puis une voix mécanique sortit des hauts parleurs disposés dans les quatres coins de la pièce qui servait de cache d'arme à la petite troupe.
"L'heure du levé de lune approche, veillez monter dans vos véhicules et vous diriger vers la sortie du monde des tenebres. N'oubliez pas vos oiseaux mutants."


IG : Bouf CLAN : [TrN] RP : L'éveil de Bouf [RP] JEU : ENIGMES

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17. 04. 2008, 14:05

« Ouais, on les oubliera pas ces putains de piafs à la noix !!!! »

Ilmar était manifestement de mauvais poil… Il n’arrêtait pas de chiquer du tabac et de boire un vieil alcool frelaté qu’il trimballait dans une gourde ; crachant de-ci de-là, il s’approcha de la porte arrière de l’armurerie… Il donna un violent coup de latte dans cette dernière et commença à avancer dans le couloir, bientôt suivis par tout le petit groupe d’assaut…
Ilmar continuait cependant de déblatérer sur le compte de tout le monde. Insultant les uns, rabaissant les autres et grognant sur quiconque croisait son chemin… Vraiment, ce vampire manquait d’éducation. Il tenait plus de l’humain moyen que du vampire de base, il n’avait sûrement aucune forme de culture et semblait avoir un véritable problème avec l’alcool.
Et arriva le moment inévitable où cet espèce de porc mal léché s’en pris à Bouf :

-Quand à vous Môssieur l’Elu, vous avez vraiment du bol, ça ouais putain… Je me demande ce à quoi un vampire à peine sortit des jupons de sa mère pourrait nous servir en pareilles circonstances ? A moins que tout cela ne soit qu’un plan ultra ingénieux de cette connasse de Grande Prêtresse… Un truc tordu à tout les coups ; un truc du genre que si ça tourne au vinaigre, on désignera ce nabot comme notre maître suprême et que peut-être les humains ne nous tueront pas tous…


-Ilmar, ferme ta gueule !!! Pardonnez-le… Il ne sait pas ce qu’il dit…

-Je sais parfaitement ce que je dis Faragor !!! Non mais ouvrez un peu les yeux les gars ; ils nous envoient au casse pipe. Ils vont tous nous faire crever avec leurs conneries… Déjà que ce n’est pas la joie entre les clans ; essayez pas de me faire croire que là d’un coup ils ont tous réussis à se mettre d’accord rien que par la présence du gringalet…

-Ne l’écoutez pas…

-Oh que si il va m’écouter le jeune homme… Tu n’es rien, que dalle, nada… T’es juste un pion sur un échiquier et nous on est là pour veiller à ce que ta peau reste intacte pendant les quelques heures qui vont suivre… Comme ça, si par miracle, le plan de toute cette bande de connards fonctionne, ils te présenteront comme LE sauveur et te placeront à la tête du nouvel empire des vampires. Ainsi, ils pourront te manipuler et faire de l’empire tout ce qu’ils voudront…

-C’est sûr que vu comme ça…

-Ne l’écoutes pas Regan, tu vois bien qu’il délire à plein tubes.

-Pas du tout Téa, je suis parfaitement lucide et je sais qu’au fond de vous vous me croyez… La seule chose qui vous empêche de l’avouer c’est que vous êtes de braves petits soldats bien sages et bien obéissants.

Sur ces dernières paroles, le groupe s’arrêta devant une porte blindée. A droite de la lourde était inscrit : « Animalerie »... Une pièce immense, avec des cages dans touts les coins, un véritable zoo souterrain. Ils traversèrent le tout et se retrouvèrent face à une volière remplis de piafs totalement chtarbés qui passaient leur temps à piailler ; ils étaient de toutes les couleurs possibles et imaginables et leur yeux noirs comme le néant faisait froid dans le dos.

« Génial, on va attaquer les humains avec des pigeons apprentis clown… »

Ilmar ne savait décidément pas se taire. Il continua à bougonner pendant une bonne demi heure, n’arrêtant pas de répéter que c’était une mission suicide et que ça les lui brisait menu de devoir crever pour que dalle…
Prenant alors une allure qu’il espérait assurée et digne, Bouf s’approcha du taciturne en puissance ; l’odeur allait vraiment bien avec le look, Ilmar aurait été allergique à l’eau que ça aurait eu exactement le même effet. Bouf demanda :

-Si vous estimez que c’est une mission suicide, pourquoi êtes-vous ici ?

-Pour la bonne et simple raison que je n’ai pas envie de me faire torturer par mes supérieurs hiérarchiques pour manquement au devoir. Tu saisis l’idée ?

- Heu, oui, en gros…

-Se faire arracher les ongles un par un, la même chose pour les chicots. Se faire enlever la peau cm² par cm², se retrouver avec du fil barbeler en guise de liens, j’en passe et des meilleurs. On est peut-être immortels, mais on souffre quand même… Enfin tout ça, ce n’est rien en comparaison de ce que j’ai fais…

-Qu’avez-vous fait ?

Le visage du Cultiste s'assombrit subitement, les yeux rivés sur le sol, les lèvres pincés et les mains parcourus par des sortes de tremblements, l'intéressé finit par planter son regard dans celui de Bouf...


-Je me suis attirer les foudres du Seigneur, je n’ai pas su écouter la bonne parole des évangiles…

Alors c’était donc lui… C’était lui ce cultiste hors du commun dont les gens parlaient de temps en temps. Bouf avait déjà entendu parler de cet individu, il n’était pas comme ceux de son espèce. En effet, si la majorité des cultistes croyaient que leur immortalité n’était que le fruit de leur croyance en eux même ; Ilmar croyait encore à la religion chrétienne. Il était convaincu que son immortalité était une punition que « Dieu » lui infligeait pour les « péchés » qu’ils avaient commis étant humain…

Pas le temps de discuter d’avantage… Une nouvelle sonnerie se fit entendre ; l’équipe au grand complet monta dans un Hummer blindé qui se mit en route quelques secondes plus tard.
Les mines étaient sérieuses et personne ne disait rien… Un léger chuchotement emplissait toutefois l’habitacle du véhicule. Prêtant l’oreille, Bouf entendit un charabia auquel il ne comprenait rien :

Ave Maria Gratia plena
Maria Gratia plena
Maria Gratia plena
Ave, ave dominus
Dominus tecum
Benedicta tu in mulieribus
Et benedictus
Et benedictus fructus ventris
Ventris tui Jesus
Ave Maria
Ave Maria Mater dei
Ora pro nobis pecatoribus
Ora, ora pro nobis
Ora ora pro nobis pecatoribus
Nunc et in hora mortis
In hora mortis nostrae
In hora mortis, mortis nostrae
In hora mortis nostrae
Ave Maria


Vraiment, ça s’annonçait bien… L'autre espèce d'allumé commençait à parler tout seul. Jetant un oeil sur ses compagnons, Bouf eut l'impression d'être réellement en sécurité, ils paraissaient tous bien entraînés et sûr d'eux... Il n'y avait décidément qu'Ilmar qui l'inquiétait ; l'animal avait sortit un couteau et commençait à se taillader le bras en dessinant des croix bizarres dessus.
Bouf voulus l'interpeler, mais le bras droit d'Efligera le stoppa net.

- Laissez-le... Il en a besoin... Vous savez, il peut paraître fou comme cela, mais après tout, qui est le plus fou dans cette affaire ? Gustave Flaubert disait : "Folie pour folie, prenons les plus nobles"... Cet être qui vous inquiète a choisi la sienne ; et peut-être est-il le plus sage d'entre nous au final...

Le Hummer continua son chemin, plus personnes n'osait troubler le silence, si ce n'était Ilmar avec ses prières...
Un coup de frein... Ils étaient arrivés à destination.
"La foi, pour celui qui se tient au bord de tout ce qu'il connaît, et qui s'apprête à se jeter dans l'obscurité, c'est la certitude qu'il ne peut se passer que deux choses : qu'il trouvera sous ses pieds quelque chose de solide, ou qu'il apprendra à voler"
Horus Lupercal.

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Turmac" (17.04.2008, 14:06)


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21. 04. 2008, 15:34

"Nous y voila enfin : la Bouche, seule sortie vers le monde extérieur du Nord de la cité." Certes elle était moins majestueuse que celle du SOLARIUM mais elle était impressionnante : des postes frontières inspirés des bunker de la seconde guerre mondiale, un nombre de gardes armés jusqu'au dents depassant l'imagination ainsi que plusieurs fenils de mutants de classe B entrainés à tuer le moindre humain qui passerait. Aujourd'hui, l'endroit était surpeuplé, des centaines de milliers de vampires étaient présents, prets à en découdre avec l'ennemi. Tous les magasins des environs étaient en émois et tentaient d'augmenter leur chiffre d'affaire. Un rassemblement de la sorte leur offrait une quantité de client dépassant l'entendement. Ici et là on voyait des camions remplis de ces maudit oiseaux. Qu'est ce qu'ils allaient être surpris lorsqu'ils vont voir que nous les attaquons avec ces piaf ! Une idée de mon père : on allez leur balancer ces oiseaux sensibles aux Uv, si ils revennaient c'est que y avait un problème sinon ils assailleront les humains comme un des film d'Hitchkock, troublés, nos ennemis briseront les rangs et il n'en sera que plus facile de les exterminer. "Nous allons d'abord passer chez Wilo, il nous a gardé tout le matériel dont nous allons avoir besoin pour établir nos campement lors de la mission." Toute la petite troupe, maintenant habituée à ma présence dans leurs rang, me suivi dans les dédalles de la cité pour trouver le petite taverne nommée Le Bison Sanglant. Les rues fumantes des quartiers Nord étaient peu accueillantes, des centaines de cul-terreux dormaient dans les rues, braillant des choses imcompréhensibles aux passant, les égouts, à ciel ouvert, laissaient échapper des odeurs à te flétrir la peau, mais Ilmar arborait un air dégouté. C'est pour dire ! Au bout d'un quart d'heure de marche dans les sombres rues de la zone nord, nous arrivames devant une petite batisse. La porte blindée à double battants rompait avec le style 18ème du reste du batiment. Les jumeaux qui jusque là fermaient la marche sans rien dire, s'avancèrent et effectuèrent le code pour que l'on nous ouvre la porte. En réponse à mon regard interrogateur il s'exclamèrent en coeur : " On à l'habitude de recruter des espions ici ". Wilo ouvrit la porte et la referma dès que nous fûment rentrés, jetant un regars inquisiteur sur la rue. Sacré Wilo, il n'existait pas vampire plus paranoïaque que lui, il se méfiait même des membres de son propre clan."Mon prince, c'est un honneur de vous recevoir une nouvelle fois dans ma médiocre enceinte." Médiocre, médiocre, même la partie secrète de la taverne de Lust, le scribe de la cité, ressemblait à des chiottes publics d'Ultima thule seconde du nom. "C'est un plaisir partager. Nous sommes pressés, donne nous ce que nous sommes venu chercher." Sur un air qui ce voulu autoritaire Faragor ajouta "Et donne nous un tonneau de bière pour la route !" A la la, ce bon vieu Faragor, cela faisait à peine deux heure que je le cotoyait qu'il me donnait deja l'impression d'un soiffard qui ne pensait qu'à se shooter et à sortir en boite. Il ne se passait pas dix minute sans qu'il ne sorte sa petite bouteille en aluminium chromé pour siroter un peu de bourbon. Bah tient, voila qu'il s'y remet ! "j'y cours monseigneur." Une fois les packtages sur le dos nous repartimes vers la Bouche où l'armée n'attendait plus que l'ordre de s'engouffrer dans ses profondeur pour attaquer. Je me demandais si les autres "commandos" étaient aussi préssés que moi d'aller au combat, suportent ils la pression qui repose sur leurs épaules ? Il est vrai que l'avenir du monde vampirique est entre nos mains : si nous n'arrivons pas à déclencher la troisième guerre mondiale, les humains, par leur supériorité numérique, auront vite fait de nous exterminer. La place qui se trouvait devant l'entrée des galeries de la Bouche qui menaient vers la surface, n'avait pas desemplie, il y avait toujours autant de monde qui s'affairaient : de nombreux marchant ambulants présentaient leurs dernières aquisitions "qui vont vous sauver la vie", des mercenaires proposaient leurs service au vampires aristocrates qui n'avaient aucune science du combat, les forgerons faisaient fortune en vendant des pierres à aiguiser ainsi que des munitions dernier cris. D'un coups, au crochetement des hauts-parleurs de la place, toute activité cessa et la voix qui maintenant m'était familière se fit entendre : "L'heure des préparatifs est révolue ainsi que celle des vaines paroles. Mesdames et messirs le moment de l'avénement de notre race est venu, prenez les armes et marchez, marchez vers la surface et arborez fierement vos insignes. Que l'enfant roi guide vos pas. Vive l'enfant de la prophétie !" L'assemblée reprit en coeur "Vive l'enfant de la prophétie" et l'étrange voix féminine reprit : "A ceux qui ont tout fait pour ne pas aller au combat je n'aurait qu'une chose à dire : Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre." Sur ces derniers mots les hauts-parleurs se turent et la orde de vampire prit le chemin de la surface.
IG : Bouf CLAN : [TrN] RP : L'éveil de Bouf [RP] JEU : ENIGMES

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22. 04. 2008, 21:59

La jeune générale arpentait les longs corridors sans fin, remachant de biens noires pensées, qui tourbillonnaient à foison dans un esprit qui osait à peine formuler silencieusement un présentiment qui prenait peu à peu le visage d'une certitude. Ils allaient échouer. Les humains perdraient. Peut-être pas la bataille, mais la guerre. Les créatures de la nuit se laisseraient peut-être prendre au piège une fois, mais pas deux. La victoire serait à eux pour ce premier affrontement, mais pas le triomphe final. Non, ce dernier serait sûrement aux mains des vampires. Ces êtres de l'enfer étaient diaboliquement rusés et intelligents, ils sauraient se jouer de leurs pièges dès le second assaut, peut-être même dès le premier. Et il n'était pas à en douter que eux aussi réservaient à leurs adversaires quelque ruse ignoble qui aurait tôt fait de semer panique et mort dans les rangs humains.

Elle qui avait été entraînée par les meilleurs, qui avait appris avec les plus érudits, et a qui depuis toujours on avait assuré la supériorité des hommes et de son clan, était assailli par mille doutes qui rongeait perfidement sa loyauté et sa détermination. Les pernicieux affres de l'incertitude tourmentaient son esprit conditionné pourtant à résister à toutes les sortes de sapages mentaux. Evangéline ne savait pas, ne savait plus que penser, que faire. Se battre? Fuir? Rester en arrière et aviser ensuite? Les choix étaient plutôt restreints. Et aucun n'était particulièrement préférable. Si elle se battait, elle aurait les honneurs, mais risquait de mourrir de manière prématurée, dès le premier affrontement. Si elle fuyait, et que les humains perdaient, elle aurait la vie sauve bien qu'elle serait rongée de culpabilité, mais s'ils gagnaient, l'opprobre pèserait sur ses épaules, et la confiance qu'on lui accordait, tout comme ses nombreux privilèges, partirait en fumée. Et la dernière possibilité, celle qui lui répugnait le plus par son apparante neutralité qui était en fait des plus moindre : elle lui permettrait d'avoir plus de chances de rester saine et sauve, mais sans la moindre gloire, voir même un bon lot de quolibets sur sa passivité, et un risque d'y passer fatalement en cas de manque de rapidité. La plus désavantageuse en somme, et qui avec ça, ne correspondait pas du tout à la belle meneuse d'hommes. En effet, la neutralité et la sécurité n'était pas le genre de la maison. La jeune femme était adepte des coups de poker et des prises de risques, sans pour autant être imprudente bien sûr. "Soit tout, soit rien" était une phrase qui avait provoqué bien des décisions...

Le soleil avait décliné bien trop vite au goût de tous. On aurait dit que l'astre de feu avait cavallé à bride abattue sur son chemin de rayons d'or, pressé d'assister depuis son auguste place à la bataille sanglante qui déterminerait le sort de ce monde qu'il devrait éclairé jusqu'à sa mort. Les derniers pans en fusion de l'astre solaire embrasaient le ciel d'orange violent et de rouge, comme si déjà le sang de la bataille se répandait jusque sur la voûte céleste qui semblait brûler d'un brasier divin dont les flammes titanesques et gracieuses saignaient, blessures incandescentes qui crachaient leur écarlate contenu. Evangéline monta un vaste escalier en colimaçon, dont la pierre blanche semblait d'or fondu sous la lumière intense que laissait pénétrer les arcades sculptées qui dévoilaient un horizon de feu et de sang. La générale, arrivée au sommet des marches, se retrouva sur une étroite terrasse, qui, surplombant tout le camp, offrait une vue grandiose sur ce ciel qui flambait, à l'instar de tant détermination et de certitudes. Elle observa ainsi, pendant un temps qui lui parut éternité, ces milliers d'hommes qui grouillaient, donnant au camp des allures de gargantuesque fourmillière à l'activité foisonnante. Des centaines de soldats, comprenant qu'ils ne reverraient sûrement jamais sa lumière, s'étaient installés à l'entrée du campement et observaient ce soleil qui était leur plus grand allié contre les forces ténébreuses qui allaient les assaillirent, et qui pourtant allait disparaître, les abandonnant à leur sort, laissant entre leurs mains mortelles, leur destin et celui du monde des hommes.

Evangéline se laissa pénétrer par ce spectacle dont la majestuosité laissait coi et emplissait le regard et l'être comme un souffle irrésistible à la puissance de plomb balayant tout sur son passage. Comment la fin du jour, l'arrivée des ténèbres et de la peur pouvait-elle être si belle? Comme quoi, la mort d'une chose peut la mener au paroxisme de sa beauté... Heureusement, le jour revient chaque matin, sa mort n'est pas définitive. Un homme en uniforme déboula sur le balcon aux ballustrades de marbres, tout essoufflé d'avoir gravi l'escalier au pas de course. Prenant à peine le temps de reprendre son souffle, il lança à la générale qui n'avait même pas détourné la tête pour regarder le nouvel arrivant :

- Madame! Il faut vous hâter! Nous vous avons cherchée partout! Le roi vous attend, les premiers régiments sont déjà en train de se diriger vers l'entrée du monde souterrain! Vous devez rejoindre votre poste Générale...

Le silence retomba, troublé seulement par le bourdement des paroles et les cliquetis d'armes en contre-bas. L'homme, un officier fraîchement nommé sur ordre de la jeune femme, attendait une réponse, dévorant des yeux malgré lui avec admiration et ferveur, la personne qui avait su redonner courage à toute une armée, sans montrer le moindre doute, ni la moindre faille. Pour l'avoir souvent cotoyé, il savait que ce n'était que façade, et qu'au fond, la peur et les doutes étaient bien là, comme chez chacun, sous ce front gracieux qui bien souvent arborait les plis du souci. Mais pour cette capacité à faire abstraction de ses propres pensées et de ses propres démons, ceux qui étaient bien conscients de cela l'admiraient encore plus. Une légère brise agitait la souple chevelure de soie de la jeune femme ainsi que son ample cape aux reflets moirés, faisant ressembler l'humaine à un esprit apparu dans l'aveuglante lumière du couchant. Le soleil se mourrait lentement, et bientôt il ne serait plus qu'un pâle halo sur la ligne harmonieuse des montagnes anciennes qui trônaient au loin, géants immortels de roche et de terre.

- J'arrive Alann... Dit à nos hommes que nous allons également nous mettre en route pour le champ de bataille. Pensez à faire entassez du bois pour notre retour. Le sang va coûler ce soir, il y aura des ennemis à brûler en quantité... Il serait bête que certains aient le temps de se régénerez avant d'être immolés par le feu, tout ça par manque de combustible!

Elle fit volte-face et adressa à son subalterne un sourire éclatant, débordant d'assurance et de promesses de victoire. Puis, avec toute la prestance d'un monarque, et se dirigea vers les marches qui déjà s'assombrissaient et les descendit d'un pas égal et déterminé, en lâchant :

- La Mort va avoir du travail. Charon fera traverser nombre d'âme... et pas seulement celles d'humains. Montrons leur que les âmes de ces chiens sont plus agréables à transporter que les nôtres, et que l'enfer leur va mieux qu'à nous. Le Tartare va retrouver ses suppôts ce soir, ce sera retour à l'envoyeur!

Alann, heureux de l'enthousiasme de sa supérieur lui emboîta vivement le pas. Ensemble ils sortirent du bâtiment principal pour rejoindre leur régiment. La générale fit une halte pour s'armer et se vêtir en vue du combat nocturne. Gilet pare-balle enfilé, casque coiffé, et pistolets spéciaux à la ceinture, elle prit la tête des hommes dont elle avait la charge, et qui, elle le savait, auraient donné leur vie pour leur générale. Elle avait fait son choix : elle combattrait aux côtés de ces personnes qui comptaient sur elle, et à qui elle tenaient plus qu'il ne l'aurait fallu, quitte à y laisser sa vie. Au moins, on ne dirait pas d'elle que son esprit de stratège et son grade élevé avait pris le pas sur son courage et son intégrité.

Bientôt ils furent à l'entrée du monde ténébreux. Les lampes furent allumées, vomissant leur éblouissant flot deblanche lumière crue, qui aveugla pendant un long moment les troupes de première ligne. La peur grondait, mais on gardait confiance malgré tout. Les coeurs battaient à l'unisson une chamade endiablée, chacun émettait ses dernières prières, et tous au fond, frémissaient également d'impatience, avide du sang d'un ennemi qu'on leur avait décrit comme un monstre à apparence humaine pour le quel il ne faudrait faire preuve d'aucune pitié. Un silence de mort se fit, écrasant et insoutenable. Et soudain, la terre fut agitée de légers soubresauts, qui s'intensifièrent de seconde en seconde. Un martellement cadencé, qui subitement se stoppa. Puis, plus rien, de nouveau le silence. La transpiration perlait à tous les fronts tant la pression était grande dans la nuit naissante pourtant porteuse d'une agréable fraîcheur. Des cris stridents se firent entendre, ponctués de bruissements semblables à ceux d'une nuée d'oiseaux. L'horreur commençait.
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

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03. 05. 2008, 10:39

Voila le travail de Xezbeth .
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"Volutes sanglantes,

Lueur lointaine, feux et joie occupent leur attente

Ici l'ombre domine

Tristesse

Oui, tristesse de devoir briser tout cela

Mortel ennemi

J'agite le drap noir qui recouvre cet espace

Déjà vacillent les pions sur mon chemin

Tanguent et tombent ces innocents agneaux.


Souffle frais sur ma nuque

J'aime, et s'écroule mon frère


De nouveau vole mon ombre


La lumière vacille et semble mourir

Mes yeux sont sourds aux présages qui m'entourent:

Corps lavés de leur sang, obscurité mouvante.

Faible et armé de courage,

Mes geste saccadés font accoucher le rideau noir

D'une splendide Immondice, charmante et vicieuse.


Je fais corps avec le noir

Et nous marchons sur les fourmis.


Lentement s'effrite la muraille que nous dressons

Mais l'ennemi, l'invincible ennemi

Recule tandis que la lumière l'éblouit!


Le piège, infernale machination de nos cerveaux millénaires

Lentement emprisonne les souris.


Victoire!

Feux et joie peuplent de nouveau nos songes


Attendons que nos graines poussent

Dans la broussaille de leur sillons meurtriers."



du barde Safel Dog, qui, bien qu'ayant fuit les combats, conscient que sa faiblesse physique ne lui permettrait pas d'honorer son souverain, écrivit la vision qu'il eut de l'affrontement afin de transmettre l'image d'horreur aux générations à suivre. Deux points sont à détailler sur ce texte. Premièrement, ce poème manqua de conduire son auteur au bûcher, bien que cette pratique n'était plus utilisée depuis des siècles, car il ne reflète que trop bien l'état d'esprit qui devait être celui des Immortels lors de cet assaut. Cela s'explique pas la légendaire empatie de ce poète, bien qu'il ne laissa à la postérité que cette seule oeuvre.

Deuxièmement, les deux derniers vers ont sans doute été ajoutés quelques temps après l'Affrontement, alors que les commados d'Immortels sabotaient systématiquement les bases militaires humaines. SInon, comment expliquer cette préscience suspecte, si ce n'est par un étroit lien entre le fervent défenseur de l'humanité et les forces obscures...
IG : Bouf CLAN : [TrN] RP : L'éveil de Bouf [RP] JEU : ENIGMES

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03. 05. 2008, 10:58

"Pâle lueur
S'immisce en mon coeur:
La fortune
De sa présence nous honore
D'habitude si taciturne
Aujourd'hui joue de son cor !


Etrange peur
S'immisce en mon coeur :
Leurs balles fusent
Touchés par la grâce
De nouveaux pouvoirs ils usent
Comment ne pas perdre la face ?


Rude fureur
S'immisce en mon coeur :
En ce jour maudit
Les Dieux organisèrent nos baroudages
Et les créatures de la nuit
se laissent guider par la rage


Meutres, crimes, sacrilèges !
Que leur âmes s'imprègnent de leurs méfaits !
Que le Malin les accueuille dans son manège !

Simple terreur
S'immisce en mon coeur :
Mes frères ! Ici et là on déplore !
Mes frères ! Je baigne dans mon vermeil !
Sortie de son sommeil
la Mort vient moissonner mon corps.

Enfant de la prophétie
Soit béni. De tes crocs saillants
Tu as pourfendu leurs palpitants,
En mordant cette belle femelle
Tu as transformé leurs armures en dentelles !


Victoire, consécration, triomphe, succès !
Les suceurs de sang se retirent, désabusés.

Mes frères ! Pleurons, prions
Car nombre de nos amis nous font défault
Regrettons, clamons et demandons Pardon :
Car nous avons tué à coups d'épées, à coups de marteaux.

La belle Evangéline est tombée
Telle, au vent, une fleur fanée
Honnorez-la comme vous auriez honnoré ma reine !
Et pleurez-la comme si elle fut mienne !


Mes frères ! aujourd'hui la victoire n'est point
Nos amis sont partis bien loin
Déclencher la mécanique inaltérable
D'une guerre implacable !"

Rectus reposa sa plume et alla se coucher fier du travail accompli. Demain il allait discourir, demain tous sauront que les vampires ont été repoussés, demain, tous veront comme le gout de la liberté est fin et délicat. Certes l'image de tous ces visages défigurés, l'idée de leur âme envolée, lui serait le coeur. Certes la perte de ses amis et de celle qu'il aimait l'atristait. Mais il savait qu'il avait repondu avec bravoure et honneur à l'appel du devoir, et cette donné l'emplissait d'un sentiment de liesse. "Tragor! viens !" Un homme qui montait la garde de la chambre royale s'approcha. "Fais publier ceci, je veux que tout le monde le lise, que tout le monde le comprenne. Et ordonne que l'on immole tous les corps qui sont inertes sur le champs de bataille."
IG : Bouf CLAN : [TrN] RP : L'éveil de Bouf [RP] JEU : ENIGMES

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03. 05. 2008, 21:18

Douleur. Tout n'avait plus été que douleur. Comme si un feu démoniaque l'avait dévorée de l'intérieur avec un plaisir sadique à faire vibrer de souffrance chaque nerf, chaque millimètre carré, avec une force incommensurable. Puis, l'inconscience l'avait gagnée, et un instant, le peu de pensées claires qui lui restait avait espéré que le sommeil, éternel ou non, mettrait enfin un terme à ses tourments. Mais ce souhait silencieux, prononcé intérieurement alors que déjà les brumes de la douleur et l'hémoragie l'emportait vers les limbes, ne fut pas exaucé. Non, même à travers le voile de ce qu'elle croyait être la mort, son corps semblait rongé par mille acides. C'était comme de tomber dans un gouffre où seuls les affres tourmenteurs des enfers régnaient, bourreaux impitoyables qui lui infligeait les pires tortures, par leur simple souffle vicieux. La douleur devint telle, que tout sembla s'effacer à part cette ignoble sensation. Les sens de la jeune femme étaient saturés par cette souffrance infinie qui la déchirait cruellement de toutes parts.

C'était donc cela de périr sous les coups d'un vampire? Que le diable les emporte tous, ces chiens! Et sur ces quelques dernières pensées de haine, elle perdit complètement toute autre sensation, tout autre repère que ce mal qui la flagellait férocement et qui semblait venir de nulle part. Les pensées, la raison, les souvenirs, les sentiments, tout fut balayé, dominé par la souffrance. Souffrance qui, telle une peste noire, contamina jusqu'à l'esprit, devenant autant physique que psychique. Evangéline tombait dans un gouffre noir de ténèbres sans fond, qui l'aspirait inexorablement. La génrale de Rectus n'était plus qu'un concentré de douleur qui tombait dans le néant, perdue et balottée telle une poupée de chiffon qu'on aurait jetée dans une immense cheminée emplie de flammes. Sauf que là les flammes n'étaient pas visibles, elles ne faisaient que brûler et tourmenter, sans offrir le spectacle de leurs longues langues flamboyantes oranges, rouges et jaunes aux yeux de la suppliciée.

Soudain, un autre phénomène se superposa à ce brasier infernal. Des images défilaient devant ses yeux clos, emplissant son esprit par dessus le fond douloureux qui tapissait ses pensées embrouillées. Sa vie entière défila, à la vitesse de la lumière, lui sembla-t-il. Et pourtant elle distinquait tout avec netteté, aussi clairement qu'un film sur un écran de télévision, mais dont on aurait coupé le son. Les lèvres des personnages bougeaient sans produire aucun son, tout s'animait en silence, vite, très vite, comme une scène que l'on passe en accéléré. Elle se revit enfant, seule et orpheline, puis arriva le moment où elle s'était retrouvée au milieu d'un combat opposant une patrouille de l'armée royale et une bande de renégats, une patrouille dirigée par le roi en personne, dans toute la force de sa jeunesse. Défila ensuite tout le long entraînement militaire qu'elle avait dû suivre, les heures passées à étudier la réthorique et l'art oratoire, elle revit tous les efforts fournis, pour tenter de contenter celui qui l'avait tirée de sa misère et de sa solitude. Evangéline assista de nouveau, mais en tant que spectatrice cette fois, à sa fulgurante montée en grade au sein de l'armée, à tous les mensonges, toutes les missions douteuse qu'elle avait dû accomplir pour protéger l'ordre et la stabilité du règne de Rectus. Puis les premiers troubles liés aux vampires, et chaque événement, chaque seconde fut revécue en quelque sorte, jusqu'aux derniers instant avant la bataille. Déjà, elle avait l'impression de voir une étrangère, et non la personne qu'elle avait été, pendant une vie abrégée par un vampire dont les crocs saillant s'étaient plantés dans son cou tandis qu'elle achevait d'une balle l'un de ses semblables. Puis, enfin, tout cessa. La douleur, le flash de sa vie, tout disparut, jusqu'à la moindre sensation. Puis, finalement, après ce sentiment de ne plus rien être qu'un esprit tourmenté, le néant total, la perte de connaissance. La connaissance de soi, la connaissance du monde, la connaissance de tout, de rien et la connaissance tout court.
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

Ce message a été modifié 5 fois, dernière modification par "Evangéline" (03.11.2008, 11:40)


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04. 05. 2008, 17:16

Évangéline peu à peu, sentit le froid la glacer jusqu'à la moelle des os. Ou plutôt, elle perçut de nouveau, sentit le froid qui la frigorifiait. La jeune femme ne se souvenait plus, ne savait plus, ses pensées n’étaient qu’un immense tourbillon chaotique et incontrôlable s’agitant confusément à l’intérieur de son crâne. Lentement elle entrouvrit ses paupières lourdes et engourdie par le froid ambiant. Seul le ciel, immense et pur, d’un aveuglant blanc bleuté, s’offrit à son regard désemparé. La voûte céleste était une infinité unie et éclatante de limpidité, que seuls quelques audacieux Cyrus osaient parcourir, dérivant lentement au gré des courants d’air aériens, comme perdus ou en quête d’aventures solitaires. Un vent polaire balayait les environs par grandes rafales glacées, implacable et incessant, pénétrant avec calme et méticulosité de sa force gelée chaque être et chaque chose, dans un désir frénétique de pétrifier le monde de son souffle de givre. La belle jeune femme se redressa avec peine, grimaçant de douleur. Sa gorge la lançait, parcourue de picotements inhabituels, son corps entier était courbatu, meurtri. Et alors que son buste atteignait enfin l’horizontal, elle faillit défaillir, frissonna violemment, manquant retomber dans l’inconscience. D’un coup d’un seul, sa mémoire entière s’était réorganisée et avait remis les souvenirs à leur place. Brusquement, les faits avaient de nouveau été clairs et avaient assailli son esprit confus. Et elle s’était souvenue de ce qu’il s’était passé, avant qu’elle ne perde connaissance. L’image de ces crocs acérés fondant vers sa gorge et de ce regard ardent comme les flammes de l’enfer la fixant avec un éclat triomphant s’imposa à elle. Elle se souvenait, de la violence des combats, du mouvement continuel du champ de bataille, les cris et les hurlements, les balles qui fusaient, les coups qui pleuvaient, les crocs qui déchiraient. L’attaque surprise par les oiseaux sataniques avait surpris nombre de soldats qui avaient ainsi péri avant le début même du véritable affrontement, mais les tirs précis de snipers embusqués avaient vite mis un terme au sinistre vol de ces montres. Puis, la vague démoniaque avait déferlé. Les premières lignes avaient succombé sous la lumière des puissantes lampes UV, mais vite les créatures des enfers s’étaient organisées, et malgré quelques sacrifices nécessaires, les terribles rayons solaires artificiels avaient été annihilés, sans que leurs forces n’aient pas été trop diminuées. Alors les balles avaient commencé leur macabre musique sifflante, les lames entamé leur danse sanglante et les flèches débuté leur chorégraphie aérienne. Et les corps tombaient par dizaines sous les coups acharnés, le sang coulait à flot déjà, au bout de quelques minutes à peine. La générale s’était mise à fauchée par poignées entières les assaillants aux canines saillantes, tirant sur tous ceux qui passaient à portée de tir, sans pitié ni répit. Ce mortel ballet avait duré jusqu’à ce qu’une flèche ne lui effleure la joue, creusant une fine éraflure, qui rapidement avait coulé en larmes vermeilles le long de son visage impassible et concentré. Elle avait fait volte-face et avait aperçu l’archer. C’était un jeune vampire à la beauté ténébreuse, aux crocs opalins. À une dizaine de mètre d’elle, il était immobile, indifférent au tumulte de la bataille alentour, et il la fixait avec une lueur sauvage, indomptable, irrésistible au fond des yeux, la défiant du regard, un sourire énigmatique au coin des lèvres. Ce chien de Satan, comme elle aimait à appeler cette race, allait payer son insolence. On ne s’attaquait pas impunément à une générale de sa trempe. Et un duel acharné avait débuté, en rafales de métal et en flèches sifflantes, qui allaient se perdre dans le vacarme des affrontements qui se poursuivaient avec une rage et une hargne inouïe autour des deux antagonistes. Les esquives et les feintes s’étaient enchaînées à une vitesse folle, due à la rapidité surhumaine de l’un, et à l’entraînement intensif de l’autre. Ils avaient tourné, se toisant, avançant avec prudence, prêt à bondir ou à rouler de côté, pendant longtemps. Au départ, les forces avaient été à peu prêt équilibrées, mais la nature même du jeune homme lui avait donné l’avantage, au fur et à mesure que le temps avait passé, emportant avec lui dans sa course inéluctable les forces de la belle générale. Puis, le corps à corps avait été engagé, elle donnant ses dernières réserves d’énergie dans ce duel mortel, toujours munie de son arme à feu pouvant seule blesser sérieusement le vampire et d‘un simple coutelas, lui bougeant avec une telle vélocité que ses contours en devenaient flous par moments et troquant son arc et son couteau de lancé contre une autre lame, bien plus fine et bien plus redoutable. Ils avaient roulé sur le sol, prenant tour à tour le dessus. Évangéline avait peu à peu perdu sa maîtrise, et se battait avec la rage du désespoir et la haine d’une race qui menaçait son monde et son souverain. Un moment, elle avait réussi à le repousser à quelques mètres de là. Elle s’était redressée, avait tiré, et manqué son coup. Lui avait surgi soudainement sur sa droite et l’avait brutalement envoyée s’écraser au sol. Puis, d’un violent coup de pied, il l’avait défaite de sa dernière arme, l’autre s’étant perdue dans la mêlée. Un sourire cruel et triomphant découvrant ses canines luisantes, il s’était approché, prêt à achever une bonne fois pour toute cette proie bien trop coriace à son goût pour la race inférieure à laquelle elle appartenait.
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

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04. 05. 2008, 17:17

Mais, trop sûr de sa victoire, il avait réduit sa vigilance, et il était tombé à son tour quand elle lui avait asséné deux grands coups de talons dans les chevilles. Le corps à corps s’était poursuivi alors à mains nues, les deux adversaires s’empoignant rudement. Un filet de sang lui coulant au coin des lèvres, l’humaine avait senti ses forces décliner lentement, tandis que l’autre redoublait d’ardeur, ses mâchoires claquant à quelques centimètres à peine de sa jugulaire parfois. Et était venu le fatidique moment où le jeune homme assoiffé de sang avait nettement pris le dessus, et s’était retrouvé au-dessus, poussant de toutes ses forces pour immobiliser les bras de son adversaire faiblissante. Alors elle n’avait plus eu la force de résister à cet être surhumain, et aux capacités surnaturelles, qui rendaient impossible un combat équitable. Évangéline avait cédé, bien malgré elle, à cette pression qui lui broyait impitoyablement les avant-bras. Elle avait hurlé quand les crocs acérés s’étaient enfoncés dans sa gorge. Alors, dans un dernier élan, dans un dernier sursaut de vie, sa main avait volé à sa botte. Elle avait brandi la dague. La lumière de la lune un instant s’était reflétée sur cette lame blanche, en un dernier funeste éclat. L’arme s’était abattue sur l’échine du vampire, lui arrachant un cri de douleur, l’empêchant de finir son sanglant breuvage. Évangéline avait porté un second coup, au flanc cette fois. Puis, elle avait tenté de ramper vers l’arme à feu qui trônait à quelques pas, inaccessible et pourtant si vitale. Mais avant d’atteindre l’arme salvatrice, sa vue s’était brouillée, ses membres tétanisés, et les ténèbres l’avaient envahie. Puis avait suivi cette douleur infinie, cette souffrance inhumaine, ce gouffre sans fond de tourments ignobles. Enfin, le flash suivi de son retour à la réalité. Comment était-ce possible? Elle était encore en vie?! C’était totalement impensable qu’elle ait survécue à une telle hémorragie! Quand les souvenirs eurent enfin fini de l’aveugler, elle put regarder autour d’elle. La générale étouffa un cri horrifié. Des cadavres, le sol était jonché de corps inertes. Des corps sans vie couvraient le sol sur des centaines de mètres à la ronde. Rien ne bougeait, une odeur de mort flottait dans l’air, charriée par le vent. Devant pareil spectacle macabre, en voyant tous ses hommes tombés, gisant au milieu des vampires occis, la générale ne put retenir des larmes d’horreur d’inonder ses joues pâles. Le vent agitait lugubrement les drapeaux déchirés, balayant ce champ de mort où plus rien ne semblait vivre à part la jeune femme. Pourquoi était-elle quasiment indemne? Le désespoir l’envahi, triste vague mêlée de rage. Elle se releva, chancelante, titubant en direction du camp. En ménageant ses forces, elle arriverait à l’atteindre. La bataille avait dû se finir à peine une demi-heure auparavant, car les corps étaient encore chauds. Une sensation étrange lui tordait l’estomac à chaque fois qu’elle posait son regard de plus en plus ahuri sur une flaque de sang. Que lui arrivait-il ?!Les combattants s’étaient retirés avant le levé du soleil, que l’on voyait poindre à l’horizon. Le ciel s’éclaircissait lentement, en face de la générale vacillante. Mais en voyant l’aube naître, en sentant se rapprocher les rayons solaires, un puissant instant lui hurla de s’enfuir. Une terreur folle l’emplit de la tête aux pieds, en même tant qu’une impression de profonde nécessité de se cacher. Elle se sentait en danger. Mais pourquoi donc? Alors la vérité s’imposa à elle. Il n’y avait pas d’autre explication. Cette morsure n’avait pas été mortelle, puisque le beau vampire n’avait pas pu étancher sa soif de sang jusqu’à la dernière goutte de son corps. Tout s’expliquait.
Ne laissant pas le temps à la panique de l’envahir, ses réflexes de militaire reprirent le dessus. Elle se mit à courir, usant de ses dernières ressources, pour atteindre l’entrée du monde souterrain. C’était sa seule chance de survie, il fallait qu’elle rejoigne ce gouffre noir au plus vite, avant que le soleil n’inonde la plaine de ses rayons d’or brûlants. Oubliant le drame, poussée par l’instinct de survie seul, promettant de revenir pour dire adieu à son roi, elle s’enfonça de justesse dans l’antre ténébreuse, alors que les premiers traits de lumière perçaient à l’horizon et venaient lécher les abords du royaume souterrain de leurs aveuglantes langues blanches.
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

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