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Voici la suite, savourez la comme la plus délicieuse des sucreries...

Il la voyait s’adoucir mais en même temps devenir féline entre ses mains. Son regard ne le lâchait plus, ses yeux, grand dieu, ses yeux étaient d’une couleur subtile tirant sur l’améthyste. Il était complètement hypnotisé. La nuit tirait à sa fin, il fallait qu’il rentre s’il ne voulait risquer la morsure des rayons de l’astre diurne. Mais il ne pouvait se résoudre à la quitter, pas après ce qu’il ressentait dans son corps. Il lui murmura quelques mots à l’oreille puis recula son visage pour observer sa réaction. Elle parut hésiter quelques secondes qui le plongèrent dans le désarroi. Puis finalement elle accepta d’un léger hochement de tête. Il l’entraîna alors hors de la piste de danse, hors de la discothèque. Ils s’arrêtèrent sur le trottoir et elle héla un taxi qui passait. Ils s’installèrent à bord et il donna l’adresse au chauffeur. Les beaux quartiers de la ville de lumière, les quartiers huppés de Paris. Une fois arrivés, un portier ouvrit la portière et ils descendirent. Quand il la regarda, la debout dans les premières lueurs du jour, il ressentit à nouveau cette sensation qui le submergea. Ils entrèrent dans le hall et montèrent dans l’ascenseur qui les mena jusqu’à l’étage de ses appartements. Il lui ouvrit la porte. Les bougies étaient allumées et un feu crépitait dans la cheminée. Elle se promena lentement dans l’appartement pendant qu’il était en train de lui servir un verre. Il se dirigea vers lui et lui tendit son verre de vodka citron. Elle le sirota quelques instants ne le quittant pas du regard. Il était troublé. Les lourds rideaux de velours masquaient le moindre rayon de lumière lui assurant tranquillité et encore quelques heures avant que son sommeil diurne le submerge. Il se rapprocha d’elle, effleura son visage du bout des doigts. Elle leva les yeux vers lui, posa son verre sur une table proche et glissa ses bras autour de son cou. Son corps vint se blottir contre le sien. Il l’enlaça, plongeant son visage dans les mèches sombres de ses cheveux. Son odeur l’enivrait, troublait ses sens. Il dégagea son cou pour effleurer des lèvres sa peau douce. Il avait de plus en plus de mal à se contrôler. Il fit glisser de sur ses épaules les bretelles de sa robe. Cette dernière glissa doucement le long de son corps avant d’atterrir dans un bruissement léger sur le plancher de la pièce. Il frôla son dos, la sentant frissonner au contact froid de sa peau contre la sienne chaude. Il releva la tête, posa une main sur sa joue et l’embrassa d’un baiser prometteur de luxure, de sensualité et de délivrance pour les heures à venir.

Il la porta jusque dans la pièce voisine. Là de nouveau des bougies brillaient, il y en avait moins cependant que dans l’autre pièce, les ombres jouaient doucement sur les murs. Un feu également crépitait dans la cheminée. Il la déposa sur les draps de soie noire du lit. Qu’elle était belle, allongée sur ce lit et complètement offerte à lui. Qu’il avait envie de goûter à la saveur de sa peau dorée, de savourer son sang. Il s’étendit à côté d’elle, laissant ses doigts jouer sur son corps, son regard plongé dans le sien. Elle n’avait pas peur malgré le fait qu’elle savait ce qu’il était. Elle posa une main sur son épaule, le fit basculer sur le dos et se mit à califourchon sur lui. Elle le troublait avec sa sombre beauté. Sa chevelure ruisselait sur son corps, lui faisant une parure d’ébène striée de langues de sang. Il n’osait la toucher tandis qu’elle déboutonnait sa chemise. Elle en écarta les pans et se pencha sur lui. Elle l’embrassa langoureusement avant de commencer à dessiner de fines arabesques sur sa peau glacée de ses doigts. Cédant à ses pulsions, il la serra contre lui, savourant sa chaleur. Il dégrafa son soutien-gorge, lui enleva et le laissa tomber par terre. Il l’allongea à nouveau et se plaça sur elle, refermant sa main droite sur son sein gauche. Elle frémit tout en lui enlevant sa chemise. Il eut soudain peur de sa réaction quand elle poserait ses mains sur son corps glacé. Mais il oublia cela bien vite quand elle l’embrassa fougueusement colla volontairement son corps contre le sien. Il fit glisser sa main le long de son corps, caressant ses hanches et arrêtant sa main sur ses fesses. Il finit de la déshabiller, l’admirant comme le plus précieux des trésors. Et son corps qui le torturait, il ne savait pas pourquoi il avait retrouvé ses sensations mais il voulait en profiter, la prendre et la faire sienne. Il enleva son pantalon et son boxer et s’allongea de nouveau sur elle. Ils recommencèrent où ils s’étaient arrêtés. Elle frémissait de plus en plus, sa peau devenant moite et brûlante petit à petit. Lui se contrôlait de moins en moins, il avait parcouru son corps chaud de ses lèvres. Goûtant la saveur sucrée de ses sucs au son de ses gémissements, savourant la morsure de ses ongles dans son dos quand elle commençait à chanceler. Tu l’as désire tellement… Finalement allons-nous la lui offrir ? La mérite-t-il ? Oh bien sûr il a envie de la mordre mais il ne le ferait pas… Offrons lui cela plutôt…