Une odyssée
Le navire, cette statue brisée par les années
Relique d'un temps crucifié pour cette gloire
Des hommes dévorés par la cupidité.
De cet être apeuré, naît l'ivresse de l'espoir
L'océan,erre sans fin, figé devant l'instant,
Emmuré dans son immensité, enchaîné,
Doucement il se retire, pour l'éternité.
L'Albatros cynique n'est plus prisonnier des vents!
L'oeil de la nuit veille sur l'étendue glacée.
Ses rayons argentés et ceux de ses soeurs,
Guident les aventuriers à leur apogée
Celle d'un peuple cruel, d'un peuple qui se meurt
Nuit
Sonnets oubliés de l'âme laissée meurtrie,
Amères élans d'une sphère constellée
Qui par le sable, le vent et la nuit, s'oublient.
Demeurent les bougies à leurs rêves endormis.
Défuntes épopées d’une vie engloutie,
Où alcools et brumes se mêlent à l’aurore,
Où cires, cierges et flammes présentent la nuit.
Doux rêve qui s’éteint pour mieux obscurcir l’or.
Brise le règne des fiers et de l’impie !
Perce le ciel de tes rayons anoblis !
Embrasse, mords, brûle et consume la vie !
Souffle glacée, ère oubliée, lance brisée,
Raison absurde ou ancien souhait désiré ?
Laisse de glas, sur la brèche, doucement mûri...
Une beauté endormie
Un éclair,
La nuit,
Le néant.
Le bruissement presque incertain
De la haine qui souffle
Dans l'armature.
À vif, notre âme
Sur cette chaise,
Le doute s'installe.
Sur cette table,
Les étoiles reposent.
*
Heures et minutes
Tournent en rond
Dans un ballet
où seul, le crépuscule répond.
Un rayon ,
L'aube,
Le néant.
Haine et bougies
S'éteignent.
Le vide lui donne son sens
Ce message a été modifié 2 fois, dernière modification par "eurynome" (12.06.2009, 10:37)