Vous n’êtes pas connecté.

41

17. 08. 2009, 21:13

Quoi? C'était si indiscret que ça? Oh bah oui mais c'est Furby alors c'est pas grave... Je me penche également au-dessus des cadavres et commence à fouiller. Le dépouillage des morts ne fait pas partie de mes passe-temps favoris (si, je vous jure), mais pour le coup j'ai rien de mieux à faire, à part éventuellement regarder Firunbel se démener avec les loques imbibées de sang. Mais en l'occurence, le spectacle n'a réellement rien de réjouissant.

- Ahem... Voyons Firunbel, tu sais bien que je n'ai JAMAIS (Ô grand jamais) rien à cacher...

Ouah... le chevalier sans son armure qui me foudroie du regard... c'est pas souvent... quoique...

- Bon... Peut-être un ptit peu... MAIS... c'est pas ma faute... enfin pas vraiment... enfin pas trop...

Tiens, une dent en or...

- ... Tu me connais, je ne m'enlise jamais dans des embrouilles plus grosses que moi... alors comme d'hab... Mais enfin tu comprends de quoi je parle, hein Fifi? :D

Il tire la tronche encore plus. C'est vrai que notre beau chevalier d'obsidienne n'est pas réputé, à la bibliothèque tout du moins, pour être du genre à tomber sur un monceau d'or au coin d'une rue. Soudain très sérieuse, je relève la tête et le fixe d'un air impassible.

- Pour faire court, on va dire que y a possibilité de gagner gros... à condition de pas se faire déssouder et d'être au bon endroit au bon moment. Et si tu veux, on partage, y a pas de problème. Mais si tu veux m'aider gratis au nom de ta grande bonté d'ame et de notre merveilleuse camaraderie de membres assidus de la barraque pleine de bouquins, y a pas de problèmes!

Je ponctue ma phrase d'un sourire, ni trop grand ni trop léger, à moitié sincère, mais c'est déjà beaucoup. A vrai dire, je réfléchis ardemment. Chou veut juste se venger, donc, à première vue, il suffira juste de le laisser assouvir ses besoins de violence et de revanche pour avoir la paix. La bourrine qu'a débarquée... si elle s'amuse assez, elle nous foutra la paix, puis au pire on peut s'arranger. En revanche... c'est pour le tondu et ses potes que je commence à pas être très très rassurée. SURTOUT si l'autre montagne nordique est avec lui... --_--"

- Alors, ça marche Firunbel?

Si c'est le cas, je pourrais lui en dire plus, enfin si j'en ai l'occasion dans l'immédiat. Ce n'est pas dans mes habitudes d'être honnête, mais j'ai quelques dettes envers ce vampire, qui fait partie de mes connaissances depuis maintenant assez longtemps et sans trop d'accrocs pour que je puisse songer à le nommer "ami". Ce qui tient en soi d'un petit exploit. Et en l'occurence, j'aurais bien besoin d'un allié fiable... et tout un chacun sait que, aussi sûr qu'un vampire brûle au soleil, Firunbel et sa mystérieuse épée ne font pas souvent défaut à leurs engagements...
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

42

18. 08. 2009, 11:29

Ihsahn n'avait pas eu besoin d'être averti et avait gracieusement confié ses armes à l'un des gardes de la chapelle lorsqu'il était entrer.
Cependant, il fallait croire qu'aucun des autres déchus m'accompagnant n'avait reçu d'éducation chrétienne... Deux d'entre eux fouillaient les cadavres, ce qui me débectait, et les deux autres entrèrent dans la maison du Seigneur sans prendre la peine de se défaire de leurs effets.
Bien entendu, la réaction des serviteurs de Dieu ne se fit pas attendre... Le masqué et la mal-embouchée se retrouvèrent dans la ligne de mire d'une bonne vingtaine d'armes automatiques allant du AK-47 à la PK/PKM. Ils s'immobilisèrent tout les deux sans trop comprendre l'attitude hostile qu'adoptaient soudain mes hommes...
Dans le même temps, les deux détrousseurs de cadavres furent pris dans les viseurs d'une demi douzaine de Barett M82 (un fusil de précision pouvant tirer des cartouche du 12,7x99mm).
Le temps s'était comme stoppé, plus personne ne bougeait à part Ihsahn qui souriait niaisement à la vue de l'arsenal déployé sur si peu de personnes.


- Hey, c'est quoi ce merdier ! Demanda le déchu au masque.
- Ouais, c'est quoi votre problème ? Enchaina la mal-embouchée.
- Vous ne vous en doutez pas ?
- Bah non...
- Vous entrer dans la maison de Dieu, laissez vos armes à mes gardes je vous pris... Quand aux deux détrousseurs de cadavres, s'ils voulaient bien laisser les mort en paix, cela serait grandement apprécié...
"La foi, pour celui qui se tient au bord de tout ce qu'il connaît, et qui s'apprête à se jeter dans l'obscurité, c'est la certitude qu'il ne peut se passer que deux choses : qu'il trouvera sous ses pieds quelque chose de solide, ou qu'il apprendra à voler"
Horus Lupercal.

43

18. 08. 2009, 12:02

-Ok, on verra ça en bas.

Il commence à descendre également. Soit il a décidé de laisser tomber, soit il veut être sûr de pas me manquer. Bah.
Soudain, il tourne la tête vers moi.
-Et t'avise plus de me traiter de débile! Ok!
-Eh ben, faut le temps que ça monte au cerveau, ma parole...

Je ne sais pas si il a entendu cette dernière remarque. Peu importe.
Je jette un coup d'oeil en bas. La fille y est déjà, et elle a l'air de râler. Pfff, qu'est-ce qu'elle celle-là?
Je finit par atteindre le sol, suivie de près par le masqué.
La fille nous regarde avec grand sourire et à l'air parfaitement à l'aise. J'ai dû rêver...

Le curé, qui s'était ramené nous fait signe de le suivre. Bah, j'ai rien d'autre à faire. On se dirige tous vers la chapelle, sauf le type en noir et la fille qui fouillent les cadavres. Mais on dirait bien qu'ils échangent des messes basses. Tout en marchant, j'essaie de deviner ce dont ils parlent... Avant de me retrouver avec le canon d'un ak-47 planté dans le nez. Mais qu'est-ce qu'ils ont, ces humains?
Le masqué parle avant moi.

-Hey, c'est quoi ce merdier!
J'enchéris aussitôt.
-Ouais, c'est quoi votre problème?
-Vous ne vous en doutez pas?
Rah, saleté de curé, on te le demanderai pas si on s'en doutais!
-Bah non...
-Vous entrer dans la maison de Dieu, laissez vos armes à mes gardes je vous pris... Quand au deux détrousseurs de cadavres, s'ils voulaient bien laisser les morts en paix, cela serait grandement apprécié...

Non mais c'est quoi ce délire? Il déraille le curé! J'hésite un instant à lui balancer une remarque bien cinglante, mais le ak-47 qui n'a pas bougé m'en retient. Je pousse un long soupir, fait deux pas en arrière, tire doucement ma barre de fer et la donne au garde. Je m'apprête à rentrer, mais le curé me lance un regard inquisiteur. Après quelques courts instant d'incrédulité, je comprend ce qu'il veut, recule à nouveau et tire le tesson que je porte à la ceinture.

-Aie! Putain saleté!
Comme d'hab, je m'étais coupée avec. Je le donne au garde, grommelant de plus belle.
-Je vous prierai de déposer vos gants également...
Hein? Les gants aussi? Nan mais foutez-moi à poil tant que vous y êtes!
Je râle encore plus en retirant mes gants avant de les jeter sur le torse du garde, pas trop fort cependant que cela soit bien pris comme un geste d'exaspération et non pas d'agression.
Je regarde le curé, il ne bouge pas, je prend ça comme une autorisation et entre avant de m'adosser au mur et regarder le masqué déposer ses armes, sans plus de joie que moi, le viking se marrer et les deux zigs pilleurs de cadavres se ramener.
Y'a comme une tension dans l'air. Au bout d'un moment, je craque.

-Bon, il se passe QUOI ici, à la fin?
J'ai arrêté de jouer...


Chat #1!(autoproclamé)

44

23. 08. 2009, 02:54

Je sondais les poches des deux cadavres devant moi avec l'espoir d'y trouver un indice lorsque Evangéline s'adressa à moi:

- Ahem... Voyons Firunbel, tu sais bien que je n'ai JAMAIS (Ô grand jamais) rien à cacher...

C'est exactement les propos que je ne désirais pas entendre en ces circonstances, trop impatient d'avoir tous les éléments et déjà contrarié de devoir profaner des morts. Je fixais la vampire, décidais à lui faire comprendre d'un simple regard que l'expérience m'a au moins permis de ne pas être si dupe.

Mouais ch'uis pas totalement d'accord...

Et pis en tant que vampire, elle avait forcément une chose à cacher car elle n'aurait pas l'habitude qu'elle avait pour deux raisons : la première c'est la peur presque panique que lui inspirait le prêtre et la seconde, c'est la lueur coupable dans ses yeux.

Mais bien sûr...


- Bon... Peut-être un ptit peu... MAIS... c'est pas ma faute... enfin pas vraiment... enfin pas trop...

Nom de Dieu! Il avait raison!

L'un des premières choses que j'ai appris dans ma vie c'est que les horreurs qui nous arrivent sont souvent de notre propre fait comme si le Tout-puissant tenait à appliquer une Justice impartiale.

Mais connaissant ce vieux délabré, il a du délégué le boulot à l'un de ses "fidèles messagers"...

Et pendant qu'elle s'expliquait je l'observais, désormais moins dur.


- ... Tu me connais, je ne m'enlise jamais dans des embrouilles plus grosses que moi... alors comme d'hab... Mais enfin tu comprends de quoi je parle, hein Fifi? :D

Cela commence à ne pas être de bons augures. Je pressens que la petite a fait une chose inconsidérée.

Mais voyons laquelle.


- Pour faire court, on va dire que y a possibilité de gagner gros... à condition de pas se faire déssouder et d'être au bon endroit au bon moment. Et si tu veux, on partage, y a pas de problème. Mais si tu veux m'aider gratis au nom de ta grande bonté d'ame et de notre merveilleuse camaraderie de membres assidus de la barraque pleine de bouquins, y a pas de problèmes!

Pendant les premiers instants je ne savais même pas de quoi elle me parlait. Je réfléchissais rapidement mettant toutes les informations dont je disposais bout à bout. J'avais compris! Elle voulait probablement négocier la vie de l'humain qui s'était réfugié dans l'église pour échapper à ses maîtres et cela ne m'enchanta guère. J'avais une affaire à régler, une vengeance à assouvir. L'argent, le Pouvoir, le Plaisir, rien ne devait dévier ma route.

- Malheureusement en étant aussi vague je ne puis que choisir ma propre voie. Mais cela ne signifie pas que je vous fournirais pas d'aide, évidement si cela est inévitable.

Je lui avais répondu, un sourire aux lèvres tout en me relevant et observant les humains qui nous braquaient avec leurs armes. J'étais satisfait de cette réponse aussi grise que mon œil gauche et aussi neutre que l'ancienne Suisse.

Après quoi je glissais les objets que j'avais trouvé dans ma poche, pensant qu'un paquet de cigarettes pourraient toujours être utile à une négociation pacifique et que les allumettes pourraient l'être pour pouvoir les fumer.

Enfin pas seulement ...

Effectivement dis-je à Stance un sourire encore plus béant sur le visage.

Je me dirigeais vers l'église m'adressant désormais à Evangéline toujours jouasse :


- Avouez que vous n'aimez pas que je porte un masque car cela vous empêche de voir mon visage. Je suis sur qu'il vous intrigue.

Elle me regarda surprise par ce changement de discussion mais je ne m'attardait que sur mes souvenirs, remarquant que nul vampire d'Ultima Thule ne l'avait vu jusque là hormis Ihsahn et un autre que j'avais rencontré sous le nom d'Ilmar à Amsterdam il y a déjà longtemps.

Entrer dans un tel édifice fut pour moi un moment d'émerveillement mais surtout de soulagement. Je sentais l'air frais de l'immense salle caresser ma peau tandis que l'aura mystique des lieux m'envahissait paisiblement. Je compris pourquoi j'étais heureux. Ce renouement avec l'ancien, l'autrefois, le passé, fut pour moi une délivrance.

Mais pendant que je m'épanouissais, les autres vampires bougeaient dans la nef. Je retirais mes gants et trempais doucement mes doigts de la main droite dans le bénitier. L'eau courait le long de mes doigts et les gouttes volaient comme désireuses de retourner dans cette obole de liquide bénit. Après cet autre émerveillement je me signais solennellement de la même main tout en prononçant ces quelques mots avec une sincérité aussi dur que l'acier et pur que la lumière.


- Pardonnez nous mon Père que nous allons pécher.


J'entendis en moi le silence, celui qui amène la paix lorsque Stance me ramena brusquement à la réalité.

Euh ils vont finir par te prendre pour un fêlé du bocal, reviens!

Qu'ils fassent, qu'ils fassent, je n'en ai cure dis-je qu'à elle seule.

Je reportais mon attention sur le monde... et me souvins qu'il fallait abandonner armes et haine à l'entrée de la maison de Dieu. Je confiais donc mes diverses grenades à un humain après quoi j'attendais un instant. Et se fut camioneuse qui rompit le silence en posant une question qui demandait à ce que les choses soient claires.
-Bon, il se passe QUOI ici, à la fin?

Je me ressaisis, et m'adressais à toute l'assemblée.

- Il se passe...

- Il se passe que j'ai envie de péter la gueule à une pourriture qui m'a fait trouer la peau pour se fendre la poire!

Le vampire masqué m'avait interrompu, brûlant de rage et bouillant de colère. Mais je repris la parole décidé à être précis.
- Tout d'abord il est nécessaire que je me présente, je suis Firunbel. Et je suis là comme cet homme (Je montrais le Vampire-au-masque) ici présent afin qu'un vampire solde la dette qu'il a envers l'un et l'autre. Nous sommes là pour une vengeance, moi c'est le prix du Sang que je réclame. Et malheureusement il n'y a désormais que l'esclave qui a trouvé refuge ici qui peut nous aider dans notre quête. Mais je tiens à affirmer que je ne désire aucun mal au maître des lieux ou même à ses protégés.

A cet instant le Vampire-au-masque m'observa avec insistence. Et un tel regard signifiait qu'une chose : "On est pas ami alors chacun pour soi." Et malgré l'incorrection de son comportement je le comprenais, confiant Stance que cette enrôlement ne devait que simplifier mon explication et pas créer une amitié aussi incongrue.

Mais j'attendais maintenant à ce que chacun déclame ce qu'il avait à dire afin que nous soyons tous à même de la situation.


45

24. 08. 2009, 00:12

-Il se passe...
Le vampire en noir s'apprêtait à me répondre, mais le masqué lui coupa la parole.
-Il se passe que j'ai envie de péter la gueule à une pourriture qui m'a fait trouer la peau pour se fendre la poire!
Clair, net et concis. Mais ça, je m'en foutais, je voulais savoir ce qu'il se passait ICI...
L'autre repris la parole sans trop prêter attention à cette intervention.
-Tout d'abord il est nécessaire que je me présente, je suis Firunbel. Et je suis là comme cet homme ici présent afin qu'un vampire solde la dette qu'il a envers l'un et l'autre.
En disant cela, il avait désigné le masqué d'un geste de la main. Il continua.
-Nous sommes là pour une vengeance, moi c'est le prix du Sang que je réclame. Et malheureusement, il n'y a désormais que l'esclave qui a trouvé refuge ici qui peut nous aider dans notre quête. Mais je tiens à affirmer que je ne désire aucun mal au maître des lieux ou même à ses protégés.

Pfff, tout ce blabla... Il me rappelle Fryd, avec ses belles phrases bien tournées. Enfin, y'a quand même un truc qui est ressortit de tout ça : c'était sûrement à cause de cet esclave dont il parlait qu'on avait eu droit à ce beau bordel.

Ensuite, chacun exposa ses motivations et son nom. Même si certains étaient plus réticents sur ce dernier point... J'écoutais distraitement toutes ces informations, ne retenant que les noms, le reste m'ennuyant au plus haut point.
Soudain, un silence pesant prit place. Je relevais la tête et constatai que tous les regards étaient tournés vers moi. Putain mais ils me veulent quoi?
-Et vous? Qu'est-ce qui vous amène ici?

Et merde, faut que je réponde c'est ça? Ouais, mais si je leur dit que je suis paumée, je doute qu'ils me croient... Et pourtant c'est vrai.

-Pfff... Moi, chuis paumée. J'ai été réveillé par un abruti (je sais même pas ce qu'il me voulait d'ailleurs...) et je l'ai coursé, pour me retrouver dans le coin. C'est en entendant la baston que je suis arrivée ici, et vu que personne ne m'a répondu quand j'ai demandée où on était, ben je me suis incrustée. Content?

Ils me jetèrent un regard méfiant. Je le savais. Ils ne me croyaient pas. Sauf peut-être le masqué, vu qu'il m'avait pas éclaté la tronche quand je lui ai dis en descendant... Mais lui, ses yeux étaient pas trop visibles...
Cependant, il me semblait qu'ils attendaient quelque chose d'autre. Je savais pertinemment quoi, mais...
Bon, tant pis, si je continue ils vont vraiment me laisser plantée là... Dans le meilleur des cas.

-Ouais bon, moi c'est Anya. Ça vous va?

Je réfléchissait en attendant leur réaction. Peut-être que l'emmerdeur qui m'a réveillée était aussi un des gars de ce vampire que le masqué et le type en noir cherchaient... Mais dans ce cas, pourquoi il s'était barré au lieu de m'attaquer, comme pour eux?
Putain d'embrouille...
J'ai arrêté de jouer...


Chat #1!(autoproclamé)

46

24. 08. 2009, 10:31

J'aimerais bien savoir ce qu'ils se racontent cette bande de couillons... Non pas que je n'ai pas envie de les rejoindre, mais étant donné qu'il semble obligatoire de se délester de TOUTES ses armes dans cette foutue casba... Bah pendant qu'ils sont rentrés, moi, j'y suis encore. Non, mais sérieux, est-ce que vous savez combien c'est chiant de sortir toutes les aiguilles dissimulées dans vos vêtements? Enfin après ça dépend qui on est, bien sûr... Chiotte.

Je ronchonne à qui mieux mieux. Que du bonheur. Bon, au moins, faut voir les choses au positif : avec les sabres et tout le reste en moins, je me retrouve bien plus légère... et par conséquent, encore plus rapide. Et étant donné que si y a un lézard, j'ai peu de chance en restant... c'est toujours plus pratiquer pour se carapatter dans la joie et la bonne humeur.

Je débarque dans une ambiance glaciale. ... Qu''est-ce qu'il y a? C'est son nom qui vout coince comme ça? Il est pas si horrible que ça pourtant... o_O Arf, y a des blancs dans les conversations que je ne comprendrai jamais. Je ne dis rien tout de suite, pour une fois. Je n'ai jamais été à l'aise dans les églises. Enfin, pas de mémoire. Et c'est bien ça le problème, elles en sont pleines, de mémoire. Chaque pierre semble murmurer des centaines de souvenirs, les vitraux vous regardent comme s'ils savaient, et les colonnes de pierre usées paraissent les piliers du monde. Personnellement, ça me donnerait presque envie de me taire. Le problème c'est qu'une église comme ça, ça me pèse et ça m'angoisse, mais une église silencieuse, c'est... mille fois pire. Alors quitte à choisir... mais là encore vient un problème : ça résonne... donc faut pas parler trop fort... raaaaaaaAAAAHHHHHH!!!!!!! Je déteste ces choses...

- Hum... Excusez-moi...

Voilà, je l'avais bien dit, ça résonne, j'ai l'impression d'avoir hurler "Excusez-moiiiii!!!!!!!", chose tout à fait stupide (sérieux, vous me voyez déjà pas dire "scuze" tout les jours, alors hurler pardon dans une église... Ciel...), et ça me stresse autant que si... ouais non en fait y a rien de plus stressant qu'une église. A part peut-être Turmac qui vous scrute lorsque vous revenez d'il ne sait où alors que vous étiez censé aider au grand nettoyage de printemps. Mais ça, c'est pour plus tard. Et jusqu'à preuve du contraire, on calme pas une église en lui refilant une bouteille de bourbon et en lui collant une bise sur les deux joues avec un air innocent(ça a des joues une église? o_o ... c'est bien ce qu'il me semblait... voyez, c'est la preuve que ces choses ne sont pas réceptives à l'amour universelle...). Je prends une grande inspiration. je sais même plus ce que je voulais dire, tiens... Boh, y a qu'à dire autre chose.

- Euh... Personnellement... J'aimerais bien savoir... non mais parce qu'il semblerait qu'on s'intéresse tous à un gus qui est ici, d'après ce que vient de dire Firunbel tout du moins mais... si c'est un esclave... y a pas moyen de retrouver son maître? Il est pas marqué ou un truc du genre? Vous savez, comme les vaches! Un tatouage ou une marque au...

Le curé commence à me regarder avec un air d'Inquisiteur qui vient de trouver une sorcière. Oh la la. Oh la la. Bon, finalement je vais rester stressée et hésitante, je crois qu'il me préfère comme ça. J'attends une éventuelle réponse - de sa part d'ailleurs... bah oui, c'est chez lui tout ça, et s'il avait décidé de le protéger, il avait bien du l'dxaminer sous toutes les coutures, non? - en me dandinant sur place. J'ai jamais été aussi polie et sage de toute ma non-vie. Enfin je crois...
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

47

28. 08. 2009, 21:28

On est rentré quasiment à poil dans la chapelle, dépouillé par le célèbre sens de l'hospitalité catholique, et le poids du lieu s'est aussitôt mis à peser sur nos épaules. A voir comment les gens se regardent, c'est à croire que, dans l'agitation, personne n'a réllement eu le temps d'observer l'autre. Tout le monde se jauge du regard et annonce la couleur. Pendant que ca cause je commence à réfléchir à ce qu'on peut faire à ces deux connards qui se ressemblent comme deux gouttes d'eau pour faire oublier à leur voisin qu'ils ont, un jour, été frêres tout en regardant autour de moi pour voir où l'humain peut être caché.

- Euh... Personnellement... J'aimerais bien savoir... non mais parce qu'il semblerait qu'on s'intéresse tous à un gus qui est ici, d'après ce que vient de dire Firunbel tout du moins mais... si c'est un esclave... y a pas moyen de retrouver son maître? Il est pas marqué ou un truc du genre? Vous savez, comme les vaches! Un tatouage ou une marque au...

- Pauvre conne, tu crois que les Jumeaux nous ont envoyés leurs chairs à canon pour tes beaux yeux. C'est eux leur maitre. Si vous voulez mon avis, on a un sacré atout dans les mains avec ce tas de viande.

Je fait craquer mes poings.

- Illmar, montrez nous cet humain qui a su s'attirer assez d'emmerde pour trois ou quatre vies. Histoire de voir ce qu'on peut en tirer.

Ce message a été modifié 2 fois, dernière modification par "Dysmenorrhe" (28.08.2009, 21:35)


48

01. 09. 2009, 10:45

Hmmmmm... Mouais... moi j'aurais plutôt dit que les Juju sont des mercenaires mais bon... Il semblerait que môsieur C'est-le-carnaval-toute-l'année soit de trop mauvaise humeur pour y réfléchir plus que ça. Pas grave, je me délecte à l'avance d'à quel point il va péter un boulon quand il va voir que le très cher humain n'est plus ici... He he he... Juste pour le plaisir de voir leurs gueules, je regrette de moins en moins :D

Je croise les bras en levant les sourcils, puis hausse les épaules. C'est moi qui ai la main, de toute façon. Mais le pire c'est qu'on s'ennuit de plus en plus ici... Notre charmant petit groupe se met en route à la suite du curé, qui, à mon humble avis, aurait très facilement pu se reconvertir dans le tournage de films d'horreur, ou un remake de l'exorciste. Je fais de mon mieux pour ne pas trop regarder autour de moi. Rah décidément, j'aime pas les églises...

On arrive devant la porte de tout à l'heure. L'absence de gardes fait tirer une gueule mémorable au propriétaire des lieux. Gloups. Il me fout les chtons celui-là... Saint Ilmar ouvre violemment la porte. He! Imagine que ton gus ait été derrière?! T'imagines son état après!?

Bon, je ne vous épargne pas la description chaotique des expressions de tout le monde. Zorro va nous refaire une crise de rage dans pas longtemps, et vu sa tête, je ne serais même pas étonnée de le voir se mettre à démonter la chapelle pierre par pierre, la bave au lèvres. En même temps, il se fait vraiment entuber non-stop lui... Le curé n'est pas loin derrière sur l'échelle de l'histérie, mais en plus statique, avec les yeux qui tombe des orbites et tout et tout. Dans pas longtemps on va avoir droit à des malédictions sur Satan et les démons, vous allez voir... Firunbel a l'air vaguement étonné, mais plutôt... atterré. Lui c'est le gars dépité par excellence, avec l'air dépité, la posture dépitée, les vêtements dépités, la respiration dépitée... bon j'arrête... je disais donc, avec les bras ballants, et un air mi blasé mi amer, bref, Firunbel dans toute sa splendeur, ou pas. Y a que la grande barraque, Madame Hulk mais en moins verte, qui regarde la scène avec un air dégoûté. En même temps, elle est là par hasard, alors qu'est-ce qu'elle s'en tape que leur gus se soit volatilisé comme par miracle... Si j'avais pas peur de finir décapitée sur le coup, j'aurais d'ailleurs bien fait la remarque que le Saint-Esprit avait du opérer pendant notre absence...

Je me rapproche d'elle, en arborant un air fatigué de la fille qui en marre de courir après des glands qui ne font que disparaître.

- J'appelle ça une grande scène d'anthologie dans la décadence vampirique... Au fait, sympa ta coupe de ch'veux...
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

49

01. 09. 2009, 12:25

L’Œil collé contre la lunette de son fusil, Xuè observait chaque détails des restes du carnage qui s’était déroulé plus tôt devant l’église. Son regard passait d’une montagne de cadavres à l’autre, s’arrêtant sur chaque petits détails avant de stopper totalement sur deux corps. L’un était vêtu de noir et l’autre était en jean. Les deux corps étaient entremêlé, le premier ayant écrasé le second durant sa chute.
Un sourire éclaira doucement le visage de la femme alors que, inconsciemment, elle se mit à frôler la détente du bout du doigt, suivant ses contours alors que son pouce allait et venait sur la crosse. Sans s’en rendre compte, elle appuya son arme sur son épaule, aligna les deux cadavres, faisant en sorte de pouvoir toucher les deux énergumènes d’un seul coup. La pression de son index sur la gâchette se fis plus intense et….

« Ca suffit Xuè, ils sont morts… Si tu tires, tu risques d’attirer l’attention de notre cible…. »

Agacée, la jeune femme coula son regard vers celui qui venait de parler. C’était un Capteur d’esprit, habillé d’un costume sombre et dont la cravate rouge tranchait sur sa chemise blanche. Il jouait de façon distraite avec un rasoir à l’ancienne qu’il avait déplié et qu’il faisait tressauté dans sa main alors qu’il regardait la vampire. Celle ci compris le message et, un peu dégoûtée, remis le cran de sécurité de son arme et la replaça dans son étui, entre ses épaules, avant de se relever et faire mine d’épousseter ses vêtements.
Ils se trouvaient dans une chambre poussiéreuse et décorée de façon criarde, semblable à toutes les autres pièces de la maison close où ils avaient établis leur lieu de surveillance. Si l’endroit était laid et bruyant, il avait le mérite de les mettre au sec et de fournir un bon poste d’observation, situé assez loin de l’église pour qu’on ne les voit pas, mais pas trop pour qu’il puisse voir…

La vampire tourna son œil unique vers son collègue, une petite moue sur le visage tandis qu’elle s’assit sur le lit, juste à côté de lui.

« Bon, c’est bien beau tous ça, mais on fais quoi maintenant Tony?
Ca doit faire une heure qu’on est là et à part un massacre -auquel tu m’as empêché de participer soit dis en passant alors que j’avais des mecs dans ma ligne de mire- on as rien vu…. Tu penses qu’il est où ce foutu humain? »


L’intéressé se leva à son tour et se dirigea vers la fenêtre pour observer le lieu saint. Il ne dit rien pendant quelques minutes avant d’exposer son idée.

« Si tu ne le sais pas, Ilmar est un vampire spécial….. Très spécial…. »

« Dans le genre? »

« Dans le genre prêtre métalleux mais ayant la foi. »

« Un taré en costume de prêtre avec du métal et des clous partout quoi… »

« Exact! C’est aussi un fervent croyant, ayant dépassé de loin la frontière entre la foi et le fanatisme. Aussi, tous ceux qui rentrent dans son église sont sous sa protection… »

La femme leva un sourcil, à moitié étonnée.

« Donc, on peut éliminer l’hypothèse que Jack se soit cassé pendant la bataille? »

« En effet. T’as vus l’état des cadavres? C’étaient des petites frappes -pas comme nous-, mais ils ont été pulvérisés. Et apparemment, Ilmar n’a pas fais tous ça seul…. »

« Ainsi, il aurait des alliés? »

« Faut croire…
Si Jack s’est cassé, ça m’étonnerait qu’il ait fait ça de façon intentionnelle. Pour un humain, il est loin d’être con. »


« Peut être…
Et si on foutait le feu à cet endroit? On barricade les issues, on emprunte une arme bien massive style bazooka et on défonce tous? »


L’homme laissa un petit rire s’échapper de ses lèvres alors qu’il regarda sa collègue, qui était fière de son trait d’humour. Comme si on pouvait trouver un bazooka à Ultima Thule…

« Fregatura aimerait beaucoup trouver l’humain vivant. »

Ce fus au tour de la vampire de rire.

« Et moi, j’aimerais beaucoup me trouver un humain riche à millions pour le bouffer et prendre son fric, mais bon, on peut pas tout avoir dans la vie... Enfin, non-vie pour nous.»

Tony arrêta de sourire et la frappe légèrement derrière la tête, l’air exaspéré.

« Arrête avec ça… »

La seule réponse qu’il reçut fut un vague haussement d’épaule. Il soupira alors que Xuè se dirigea vers la porte. Avant de l’ouvrir, elle se tourna et lança son fusil à l’Italien qui le rattrapa au vol. Il regarda l’arme, étonné, avant de reporter son attention vers sa collègue qui prenait ses poignards et un couteau de chasse qu’elle attacha à sa jambe. Il remarqua au passage qu’elle avait enlevé ses protection ventrales et l’espèce de jupe fendus renforcée avec des plaques, se retrouvant sans autre protection que celles qui couvraient ses avants-bras.

« Qu’est-ce que tu fous? »

« J’vais voir, on ne saura pas ce qui se passe si on y vas pas, et comme l’infiltration fais partie de ma spécialité…
Tu m’couvres, si je sort en courant tu vises et tu tires, pas sur moi de préférence! »


Le tueur fis la moue et elle le comprenait parfaitement. Même si son domaine de prédilection était l’infiltration, elle s’était d’avantage spécialisée dans les armes à feu, hélas trop bruyante pour être discrète. Tony, lui, avait une préférence pour les armes blanche et, même si il était discret, son attitude et son costume en faisant une cible facile. Et pourtant, il refusait de se vêtir d’une tenue plus adaptée. Bah, c’est lui qui voyait….
La vampire fis un signe de la main à son collègue, sortit de la chambre au pas de course, dévalant l’escalier et commençant à sprinter dés qu’elle fus dehors, ignorant le regard surpris des catins qui attendaient dans des positions lascives que le client morde à l’hameçon.

Rapidement, elle réduisit la distance qui la séparait du lieu saint et, jetant un rapide coup d’œil aux alentours, commença à grimper après s’être glissé dans les ombres.
Si c’était un amateur qui était à sa place, il n’aurait vus que quelques prises, éloignées les unes des autres, mais pour Xuè, c’était un vrai chemin, chaque petites aspérités de la roche étant une prise sûre. Elle se retrouva rapidement sur le clocher de l’église et, toujours tapie dans un coin sombre, elle regarda rapidement à l’intérieur pour vérifier si il y avait quelqu’un. Un humain montait la garde ou bien attendait qu’il soit l’heure de sonner la cloche pour la messe. Quoiqu’il en soit, c’était un obstacle, bien qu’il fusse insignifiant.
La Vampire attendit qu’il lui tourne le dos pour se couler à l’intérieur de la tour, profitant des recoins obscures que l’architecture offrait afin de se retrouver juste derrière sa victime. Elle ne pouvait pas utiliser ses armes -l’odeur du sang aurait sûrement attiré un ou plusieurs visiteurs indésirables- aussi se rabattit-elle sur une option plus simple…
Avec autant de rapidité que de souplesse, elle sauta sur le dos de son ennemi, emprisonnant ses bras et son torse avec ses jambes alors que, dans le même mouvement, elle plaquait une de ses mains sur sa bouche tandis que l‘autre courait sur la peau de l‘homme jusqu‘à sa nuque, qu‘elle commença à broyer lentement. L’humain chercha à se débattre, mais rien n’y fis et la vampire resta bien campée sur ses positions alors que la vue de sa victime commençait à se brouiller puis s’éteindre à jamais. Commençait une phase délicate…
L’assassin se courba en arrière sans pour autant lâcher le cadavre et fis le dos rond alors qu’elle rencontrait le sol. Ainsi, sans bruit, elle entama une roulade arrière et lâcha le corps au moment même où ses jambes se trouvaient au niveau du parquet avant de finir son mouvement et de se relever avec souplesse et toujours sans bruit. Le but de cette opération, accomplie de manière minutieuse, était « d’aider » le cadavre à rejoindre le sol sans qu’il fasse de bruit car le son d’un corps qui chute alertait souvent l’ennemi.

Satisfaite par son meurtre parfaitement réussie, elle commença à descendre les escaliers du clocher, faisant bien attention à où elle mettait les pieds jusqu’à ce qu’elle atteigne une solide porte en chêne.
Xuè plaqua son oreille contre la paroi, cherchant le moindre bruit de respiration qui pourrait lui indiquer que des humains se trouvaient tous prêt, mais les seuls sons qu’elle perçut furent des exclamations étouffées et la voix d’une femme.
Intriguée, elle écarta légèrement la porte pour voir que, non loin de sa cachette, une pièce avait été investie. Enfin, c’est ce qu’elle pensait étant donné qu’elle ne pouvait voir qu’un encadrement, signifiant qu’une porte était ouverte, et de la lumière. La résonance typique des églises faisait qu’elle n’avait même pas besoin de s’approcher pour entendre ce que les inconnus avaient à dire, quand bien même elle ne les voyait pas.
Elle sourit face à cette aubaine et s'installa un peu plus confortablement, bien décidée à savoir ce qui se disait.


~~~ Pourquoi croire en Dieu quand on peut croire en Nous? ~~~

~~~Danse pour moi esclave de la fainéantise!
Ton Zéphyr de hargne n'est tout au plus pour moi qu'une bise.~~~
From Eury-the-cat

Chat femelle # 1 ™

Ce message a été modifié 2 fois, dernière modification par "Xue" (09.09.2009, 10:08)


50

01. 09. 2009, 17:27

- BORDEEEEEEEEEEEL DE MERDE!!!

Alors quoi? salope de non-vie, t'as décidé de nous enfoncer ton membre épineux jusqu'a l'os ce soir? tu veut tester si j'ai vraiment les nerfs en boule? putain de bordel de putain de bordel de putain de bordel de merde. Sale pute! Le sang commence couler entre mes falanges qui martèlent une colonne et tache la pierre grise d'éclaboussures rouges et noires. Le moine à l'air vexé qu'on puisse entrer chez lui comme dans une maison close et se servir dans ses protégés. Il y a de quoi, le fait est qu'on s'est bien fait avoir. Aussi bien, à l'heure qu'il est, l'humain est déja boulotté, digéré et répartit en petit tas marrons et malodorants dans un caniveau ou des chiottes de night club.

Le calme et le sang froid reviennent peu à peu dans l'assistance. Les suppositions les plus diverses fusent sur sa disparition. Le maitre des lieux intérroge son personnel. Personne n'a rien vu. Pas même une ombre. La colonne de pierre entre mes mains, le crâne appuyé contre la roche taillée, je donne quatres coups de têtes dans la pierre pour faire fuir le brouillard noir et épais de la colère par la douleur, et essaye de me concentrer. Peu à peu l'esprit redevient lucide. Ok, on n'a plus l'humain. Mais le humains c'est pas ca qui manque dans cette foutue ville. Si on en prend un à peu près ressemblant, ca peut nous servir de pass VIP jusqu'au deux connards siamois. Le subterfuge devrait tenir le temps des cinq ou six étages qui nous séparent d'eux. C'est un sacré coup de poker à tenter, parce que si le VRAI humain est retourné entres leurs griffes, on aura vraiment l'air con. C'est un coup à ce faire hacher menu.

Je tourne la tête vers le groupe.

- "Hé les lapins! J'ai peut être une idée. A quoi il ressemblait ce tas de viande? On va le remplacer par un autre et tenter notre chance. Un clochard un peu costaud avec la même dégaine et un sac en tissu sur la tête. Mais faut faire vite avant que les grumeaux n'apprennent qu'on'a plus l'original."

51

01. 09. 2009, 19:02

- Hum... Excusez-moi...
Ces paroles troublèrent le silence, résonnant dans ce bâtiment dépourvu de meuble, visiblement au grand dam de celle qui les a prononcées...

- Euh... Personnellement... J'aimerais bien savoir... non mais parce qu'il semblerait qu'on s'intéresse tous à un gus qui est ici, d'après ce que vient de dire Firunbel tout du moins mais... si c'est un esclave... y a pas moyen de retrouver son maître? Il est pas marqué ou un truc du genre? Vous savez, comme les vaches! Un tatouage ou une marque au...
Le curé lui lance un regard noir. Elle a pourtant pas dit une prière satanique...
Elle se fait toute petite après ça. Pourtant, j'avais crû comprendre que c'était pas dans son caractère...
J'ai dû me planter.

- Pauvre conne, tu crois que les Jumeaux nous ont envoyés leurs chairs à canon pour tes beaux yeux.
C'est eux leur maitre. Si vous voulez mon avis, on a un sacré atout dans les mains avec ce tas de viande.
Illmar, montrez nous cet humain qui a su s'attirer assez d'emmerde pour trois ou quatre vies. Histoire de voir ce qu'on peut en tirer.


Ok, ça c'est dit. On suit le curé dans les couloirs et on arrive devant une porte. Tiens, il tire un drôle de gueule, y'a quelque chose qui va pas? Il ouvre la porte comme une brute, puis il se plante là... On dirait qu'il va exploser.

La fille se rapproche de moi, l'air blasée et plus du tout gênée comme tout à l'heure.
- J'appelle ça une grande scène d'anthologie dans la décadence vampirique... Au fait, sympa ta coupe de ch'veux...

J'ai pas le temps de répondre que le masqué explose à la place du curé.

- BORDEEEEEEEEEEEL DE MERDE!!!

Au moins, ça a le mérite d'être clair... Ça s'agite autour, et lui commence à donner des coups de poings, puis des coups de tête dans une colonne. Il est rigolo ce type. Tiens, il a finit.


-Hé les lapins! J'ai peut être une idée. A quoi il ressemblait ce tas de viande? On va le remplacer par un autre et tenter notre chance. Un clochard un peu costaud avec la même dégaine et un sac en tissu sur la tête. Mais faut faire vite avant que les grumeaux n'apprennent qu'on'a plus l'original.

Eh, mais c'est que ça donne des idées de se cogner la tête contre de la caillasse. Faudra que j'essaie à l'avenir...
Bref, si j'ai bien tout suivi, il veut utiliser un leurre. Ça peut marcher, ou pas. Le plus chiant, c'est que c'est dur de trouver deux humains qui se ressemblent, et c'est encore plus dur de tromper des vampires. Et en plus, qui dit que c'est pas EUX qui l'ont récupéré, cet humain? Là, on l'aurait dans le cul...

-Ouais, en fait tu veux juste essayer de tromper des vampires en foutant un sac sur la tête d'un humain... Sont quand même pas cons à ce point, je pense. Et si on se fait chopper, on va en prendre plein la gueule, ou même se faire buter. C'est du suicide. J'adore. Quand est-ce qu'on part?

Je sens que ça va mal se passer, mais bon, de toute façon, faut bien mourir un jour, et tant qu'à faire, autant s'éclater jusqu'au bout.
Et si ça marche, hein? J'aurai l'air de quoi, en étant restée dans mon coin?
Bref. Reste plus qu'à voir comment le curé de guerre, la gamine aux expressions changeantes et le type en pyjama réagissent et donnent leur avis. Et de toute façon, on a rien d'autre à faire, je pense...
J'ai arrêté de jouer...


Chat #1!(autoproclamé)

52

03. 10. 2009, 15:58

Ils restent tous plantés là, réfléchissants sur les possibilités de réussite de cette entreprise. Du moins, apparemment.
Je ne tarde pas à m'ennuyer sérieusement, cette atmosphère de réflexion intense étant particulièrement chiante.
-Bon, j'en ai marre, j'vais prendre l'air.

Certains ne me font sûrement pas confiance et pourront trouver ça louche, mais là c'est un peu tard, chuis déjà partie.
Mes pas résonnent dans le couloir tandis que je marche. Je croise quelques humains qui gardent les lieux. Ils me jettent un regard méfiant, mais je n'en tiens pas compte.
J'arrive dehors, il ne pleut plus. J'inspire un grand coup quand quelque chose m'attire l'oeil.
Je me tourne dans cette direction et aperçoit une ombre sur le toit. Je crois pas que les autres soient sortis...
Donc, qui que ce soit, il est pas avec nous.
-Putain de merde!!!
Voilà, si les autres ont pas entendus, soit ils sont sourds, soit ils le font exprès...

J'entreprends de grimper sur le toit, mais une douleur intense accompagnée d'une détonation sonore me transperce l'épaule.
Un sniper m'a tiré dessus; et soit il vise comme une merde, soit j'ai eu une chance monstrueuse.
Mais au moins, maintenant, je connais sa position approximative; une maison close non loin de là. Je sais pas quelle chambre exactement, mais j'ai réussi à trouver la bonne façade. J'abandonne l'ascension et me place de manière à m'éloigner de l'angle de vue que ce type doit avoir, et cours vers la maison close. Depuis que je suis là, j'ai pu taper personne. Je vais me passer les nerfs sur ce type...

Parvenue au bordel, je pousse les putes de mon chemin et commence à monter les escaliers.
J'ouvre une porte au hasard : personne. Une seconde : encore rien. Une troisième : fermée. Je la défonce d'un coup de pied et découvre une pute et son client. Toujours pas ça...
Attend un peu mon vieux... Je vais te trouver et te faire bouffer ton flingue, tu vas voir! De toute façon, y'a pas 50 chambres... T'es foutu, fais-toi une raison! Et c'est pas une épaule en sang qui va m'arrêter!
Enfin, quoi que... Ça fait quand même un mal de chien. Mais en même temps, ça m'énerve d'avoir mal.

-Allez, montre-toi, enfoiré!
J'ai arrêté de jouer...


Chat #1!(autoproclamé)

53

04. 10. 2009, 11:18

Ils se sont bien foutus de ma gueule s'te bande de nases. Se présenter devant l'hotel particulier des Jumeaux avec un humain maquillé comme une voiture volée. Et pourquoi pas aller pisser dans la bouche d'un dragon d'or pendant qu'il pionce, pour voir si il a de l'humour au réveil. J'ai senti qu'il y accroché pas trop, à l'idée de bibi. Du coup bibi, y s'est cassé les mains dans les poches sans demander son reste.

Ca y est le vieux taxi démarre à force de triturer les fils. Je referme la portière et me lance vers le coeur de la ville à la recherche du pigeon idéal. Je roule pas trop vite pour ne pas attirer l'attention. Direction les rues à putes du quartier de Death Hill. La ville noire défile par ma fenêtre cassée. Une sirène qui s'évanouie, des ombres apeurées dans les ruelles, les moteurs des Hell Angels poussent des cris. Ca sent la peur, ca pue la mort, j'aime bien cette ambiance. Pas vous ? Ah bon. Dans le lointain les Capteurs dorment comme des cons.

Je rentre dans le quartier par la zone hispanique. Un énorme tague de la Santa Muerte annonce la couleur et protège le quartier. Je traverse sans faire attention aux cinq pelés tatoués des pieds à la tête, trop occupés à frapper un autre gars qui s'est trompé de rue pour s'interrésser à moi. Je rentre enfin dans la population dense des rues chaudes du quartier. Mon pied se lève pour rouler en première et je commence à mater. Enseignes lumineuses, catins tabagiques, pervers frustrés par bobonne, notables, loosers, fétards occasionnels, abonnés du week end.. le quartier accueil tout ce qui à du fric et pas trop de mauvaises intentions. Les catins les plus jeunes se penchent par ma fenêtre pour me proposer la botte à pas cher. Les autres savent que je suis pas client. J'ai fréquenté pas mal de rade du coin et j'ai la gueule du type qu'on garde en mémoire facilement. Je continue ma promenade sans trouver le zigue idéal. Et puis j'hésite à faire ca dans la plus grosse artère d'un coin tenu par la Cosca Negra. Je tourne alors dans une petite rue, je vais me rabattre sur un punk un peu costaud. La petite rue à l'air déserte jusqu'a un carrefour où squatte une bande de junky assis sur des poubelles sur la gauche : bingo. Puis, comme par hasard, ca viens de la droite au milieu du croisement. Un 20m3 à pleine vitesse à son pare-choc à 2 mètre de ma portière droite. La taule s'enfonce comme du papier et le verre vole sous le choc pendant que ma caisse se fait trainer sur cinq mètres avant se s'écraser dans les poubelles. Des bruits de pas, le sang qui coule de mon crane, l'odeur des détritus d'un quartier les plus crade de la ville. Trou noir.

Je refait surface avec une sensation de brulure qui me parcoure les membres et le dos. Je suis torse nu, dans un appartement, pendu à un mêtre au dessus du plancher. Des crochets plantés dans mes bras et dans mon dos me maintiennent en l'air par des chaines. Trois types plutôt propre sur eux, humains à première vue, tiennent des manches en bois dans leur mains. Ils s'approchent sans rien dire et enchainent les coups dans mon ventre sans même me poser de question. Sous la force des coups et le poids de mon corps des lourdes perles de sang rouges foncées se mettent à couler le longs de mes bras et dans mon dos. Ils s'arrêtent au bout d'un quart d'heure, quand ils se sont bien défoulés et ont fait suffisamment d'émataume à leur gôut, pour une pause clope. Je ne moufte pas le moindre petit doigt pendant qu'ils grillent leur cigarette. On tape alors à la porte de l'appart' et un des gonzes s'empresse d'ouvrir. Un type, grand manteau noir, gants noirs et cheveux bruns plaqué en arrière, rentre accompagné de deux gorilles et me toise de haut en bas. Il s'approche de moi et s'exprime dans un fort accent germanique.

- "Il est étonnant que vous osiez fréquenter les rues grouillantes de ce quartier quand nos partenaires mettent une aussi jolie somme sur votre tête."
Il sourit, satisfait de sont effet de surprise.

-"Mais peut être n'étiez vous pas au courant. J'ai bien fait de sous estimer votre capaciter à anticiper les situations."

- La douleur...

- "Assumez là. Votre stupidité vous y a conduit."

Je donne alors un coup sec de mon bras droit qui arrache trois morceaux de chairs qui restent accrochés en l'air et attrape directement sa gorge.

- " N'imagine pas une seconde m'apprendre ce qu'est la douleur, lapin."

Ses yeux sortent de leur orbites sous la pression de ma poigne et sa bouche se crispe en une affreuse grimace. Les autres deviennent comme fou et me bombarde de coup de battes. Plus les coups pleuvent, plus mes doigts serrent son cou. Je donne un autre coup d'épaule et arrache les autres crochets. Ma deuxième main rejoins la première pour le mettre à genoux et serrer encore plus fort. Les os de sa colonne craque comme une bouchée de chips. Je sens alors ce qui semble être le canon d'un D.E gros modèle s'appuyer fort sur ma nuque.

- "Lache-le fils de pute! Lache-le ou j'te fait péter la cervelle!"

Ce message a été modifié 5 fois, dernière modification par "Dysmenorrhe" (13.10.2009, 16:22)


54

10. 10. 2009, 17:51

Apparemment, ils n’avaient plus l’humain… A partir du moment où elle obtint cette information, la vampire ne vit plus aucune raison de rester là à écouter les divers possibilités pour planquer leur erreur et atteindre les jumeaux. Après tous, elle s’en foutait royalement de ces deux là; elle avait été engagé par Fregatura et Fregatura voulait l’humain, vif de préférence, mort au pire. Foutus ritales… Trop précieux pour vouloir se mouiller dans une affaire comme ça mais assez fourbe pour envoyer les autres se faire buter dans la joie et la bonne humeur… Enfin, ils payaient bien, c’était déjà ça…

Sans bruit, la femme se releva et grimpa les marches, aussi silencieusement que possible. Lorsqu’elle arriva devant le cadavre de l’humain qu’elle avait tué plus tôt, elle resta immobile un petit moment, hésitante, puis haussa les épaules avant de le saisir par les cheveux et de le mordre. Le sang des morts étaient dégueulasse, devenant de plus en plus rance et âpre au fur et à mesure que le corps refroidissait, mais elle considérait cela comme un « dédommagement » pour s’être déplacé et avoir risqué sa peau jusqu’ici. Et puis elle n’avait pas bouffé accessoirement…
Elle pris son temps, écoutant les moindres sons, au cas où un con aurait eu la bonne idée d’aller voir si la sentinelle pionçait ou pas et le lâcha uniquement lorsqu’il ne resta plus que quelques gouttes du liquide carmin dans l’organisme stoppé. Elle passa sa langue sur ses lèvres, récoltant les dernières miettes de ce piètre festin, et entreprit de descendre le toit comme à l’aller. Tout allait bien jusqu’au moment où une voix brisa le silence de la nuit.

-Putain de merde!!!

Surprise, la vampire tourna brutalement la tête vers le bas, retenant une grimace de douleur alors qu’elle sentait sa nuque tirer, et pus apercevoir une femme aux allures de barbares sibérienne mal défraîchie. Elle était prête à parier cinq humains que c’était une seigneur des bêtes… Les absorbeurs comme elle étaient d’avantage blessés/ mécanisés, les cultistes se baladaient avec des anneaux en os dans le nez et autres trucs tribaux, les capteurs d’esprits étaient d’avantage fringués avec de la dentelle et autres niaiseries…. Restait ceux qui se baladaient avec des barres de fer dans leurs poches et avait la gueule d’ours en colère…. Les seigneurs des bêtes!
Et la meuf en bas correspondait très bien à la description de cette dernière race. Et ça ne pouvait pas être une humaine pour gueuler comme ça devant un danger. Ou alors c’est une humaine très conne….

Elle fis mine de grimper sur le toit pour rejoindre Xuè (et sans doute lui foutre un coup de poing/ barre en métal) dans la gueule, mais Tony veillais… La déflagration sonore qui lui transperça les tympans ne fis par réagir l’espionne qui continua à descendre de la façade calmement. Ca sentais le sang et la bête en colère. Avec un juron peut discret, cette dernière se détourna de l’église et commença à piquer un sprint vers la cachette du rital. Voyant cela, la vampire ne perdit pas de temps et posa ses deux pieds sur le mur de pierre et bondit, effectuant un salto arrière avant d’effectuer une rotation afin de se retrouver dans la direction de la maison close. Elle grimaça lorsqu’elle rejoignit, un peu trop violemment à son goût, le sol; elle sentait une vibration remonter le long de ses mollets, puis de ses cuisses et jeta un rapide coup d’œil à l’église. Elle avait bondit d’une petite vingtaine de mètres; c’aurait été une humaine, elle serait étalée sur le sol avec une fracture ouverte… Heureusement, ce n’était pas le cas!

Laissant là ses pensées futiles, elle commença à courir après sa cible, préférant apporter un coup de main à son collègue plutôt qu’attendre bien gentiment qu’Illmar et ses copains ne se décident à faire un grand feu de joie avec elle en invité d’honneur et au milieu du tas de bois enflammé…
Pendant sa course, l’espionne fouilla dans une poche de son pantalon et jura à plusieurs reprise jusqu’à ce qu’elle trouva l’objet qu’elle cherchait: un micro-oreillette. Sans perdre de l’œil la femme, elle le glissa à son oreille et l’alluma rapidement. La voix déformé par la machine de Tony retentit.

-… rdel, Xu, prends ton foutu écouteur!

-Calme toi, j’étais un peu occupée au cas où tu l’aurais pas vus!

-Merci, ça fais cinq fois que je gueule dans le vide, y a même des saloperies de catins qui sont venus me demander ce que je foutais!
Tu vas bien?


-Nickel, merci pour le coup de main au fait. Mais, la prochaine fois, vise le cœur, pas le bras…

-T’es marrante, j’ai pas l’habitude de tirer sur des lapins moi.
Elle vient vers moi, j’ai du me casser.


-Je sais, j’la course.

-Ok. Je suis en train de prendre l’escalier de secours, je grimpe sur le toit là. On se casse.

-Négatif.

-T’as peur qu’elle aille tous raconter et que ça complique nos affaires?

-Affirmatif.

-Bordel! Et l’humain au fait?

-Absent. J’te laisse, elle vient d’entrer.

-Ok, je redescend, on vas essayer de la prendre en tenaille, ok?

-’k! T’as pris mes flingues?

-T’inquiètes ma grande, j’allais pas les laisser. J’suis chargé du coup d’ailleurs.
A tout de suite.


- ‘Suite!


Elle laissa le micro allumé et dégaina son couteau de combat alors qu’elle entrait dans le bâtiment sous l’œil effaré des prostitués et de leurs clients qui se planquaient comme ils pouvaient. Ils avait du comprendre qu’ils n’avaient pas affaire à des humains… Et puis, même si c’était le cas, il valait mieux éviter de se retrouver pris entre deux feux…

Les instincts de prédateurs de la femme refirent surface alors qu’elle posait le pied sur la dernière marche de l’escalier au premier étage. Elle roula sur le côté afin de se plaquer contre le mur le plus proche. D’un pas prudent, elle commença à glisser le long de la paroi, son arme au poing jusqu’à ce qu’elle atteignit l’angle. Elle jeta un coup d’œil prudent et pus voir la seigneur des bêtes qui commençait à défoncer les portes une à une dans l’espoir de trouver la cachette du capteur d’esprit. Aux cris d’effrois qui retentirent lorsqu’elle défonça pour la troisième fois une porte elle venait de dérangé une pute occupée… Malgré la situation plutôt dramatique, l’absorbeuse eu un petit sourire en imaginant la tête des deux humains surpris. Quelle bande de con en même temps…

-Allez, montre-toi, enfoiré!

Apparemment, sa cible venait de perdre patience… Elle rejeta à nouveau un rapide regard et profita qu’elle lui tournait le dos pour commencer à s’avancer à pas prudents, accroupie pour être moins visible et plus silencieuse. Elle réussit à s’approcher assez de la vampire et bondit sur son dos dans le but de l’immobiliser.

-TONY, BOUGE TON JOLI P’TIT CUL ET VIENS M’AIDER BORDEL!!

-On voit que tu remarques les détails qui ont de l’importance…

Le vampire venait de sortir de la dernière chambre, un magnum à canon long dans sa main alors qu’il menaçait les deux femmes avec.

-Au moins j’étais sûre que tu réagirais… Et n’oublie pas, c’est sa tête que tu dois viser, pas la mienne, merci!

L’italien ria alors qu’il ôtais le cran de sécurité de l’arme. Il était en train de l’aligner lorsqu’il regarda derrière l’épaule de sa collègue. Ses yeux s’écarquillèrent légèrement alors qu’il la visais.

-Tin, Tony, qu’est-ce que tu….

La détonation retentit et la borgne pus sentir la balle frôler sa joue et l’entendre se loger dans la chaire. Surprise pour la seconde fois de la soirée, elle tourna vivement la tête (encore) pour jeter un coup d’œil en arrière et constata, non sans effroi, que l’un des hommes des Jumeaux était allongé sur le sol, un point rouge sur le front.

-Bordel, ils nous ont trouvés! On se casse tant qu’on le peut!

-Mà de, mà de, mà de, MA DE!!!

Après avoir poussé un assemblage de jurons chinois, l’absorbeuse inspira un grand coup avant d’asséner un coup de boule à la seigneur des bêtes, grimaçant légèrement lorsque sa tête rencontra le crâne dur de son adversaire et la lâcha avant de rejoindre son collègue comme elle le pouvait. Lorsque son léger tournis cessa, elle commença à courir après son collègue qui lui jeta ses flingues, gardant pour le moment le fusil de sniper entre ses omoplates. Ils filèrent sans demander leur reste vers le toit, prêt à déguerpir. Et il faudrait mieux pour l’alliée d’Illmar qu’elle fasse la même chose…


~~~ Pourquoi croire en Dieu quand on peut croire en Nous? ~~~

~~~Danse pour moi esclave de la fainéantise!
Ton Zéphyr de hargne n'est tout au plus pour moi qu'une bise.~~~
From Eury-the-cat

Chat femelle # 1 ™

55

11. 10. 2009, 16:03

Bon, j'ai suivi gentillement le mouvement... à vrai dire... j'ai pas très envie de m'attarder ici en même temps hein... brrr... j'aime pas les églises!!! A la sortie, j'entreprends de récupérer toutes mes armes, ce qui me fait perdre un certain temps (putain je leur en foutrais moi des mesures de sécurité...)... et résultat, je loupe les trois quarts de ce qui se passe. Et je suis RAVIE. Non mais c'est pas vrai, le sort s'acharne contre moi...

Alors, on suit Chou ou Ronchonne? ... Chou a pas l'air très sympathique, et puis sa piste refroidit déjà, il a du trouver un moyen de déguerpir trop vite pour que je le file à pieds. Et l'autre bourrine... Ah! La voilà! Y a l'air d'avoir du grabuge... Oh oh oh... J'observe la scène depuis l'ombre d'un immeuble miteux. Tout le monde rentre dans la maison close de l'autre côté de la ptite place... Ouah O_o ... Chuis presque contente de pas avoir été invitée... no comment...

Je me rapproche, ombre parmi les ombres. Comme d'habitude, j'attends mon heure. Ca gueule dedans. Y a une clampine qui rentre à la suite de Ronchonne. Oh oh... Je vais l'aider où je la laisse se démerder? M'épargnant un choix ennuyeux, un groupe d'hommes débarque au coin de la rue. Pendant deux secondes je me dis "Cool! Ils vont aller rejoindre le plan des zouaves à l'intérieur du bordel!" ... mais non, je tombe sur des punaises de bénitier en manque, et ça file droit vers l'église. Super. C'est fun. Bon, je vais leur faire passer l'envie d'aller faire chier les prêtres. En plus, c'est pas marrant, s'ils vont là-bas ils votn se faire démonter la gueule en deux minutes. Alors que s'ils vont dans l'autre sens on va s'amuser un peu, au moins. En plus, en ayant un minimum suivi, pas trop difficile de savoir de la part de qui ils viennent les pelos...

D'un ample saut, je me propulse juste derrière eux. Mes bottes se posent sur le bitume encore humide de sang au même moment que les leurs. Voilà pourquoi la discipline n'est pas toujours une bonne chose... Suffit de mettre un truc qui soit conforme à l'engrenage et ça passe comme dans du beurre... Je me place derrière le plus en retrait. Son instinct lefait se retourner, mais trop tard. Mes mains se posent sur ses deux beretta avant les siennes, qui se superposent aux miennes, surprises. Je souris, et murmure doucement à son oreille :

- Bouh.

Tous les autres se retournent, et il se fait descendre avant d'avoir pu comprendre. Les tirs cessent, et c'est à ce moment seulement que je le lâche et sors du couvert sûr de son corps désormais sans vie, ses armes en bonus. Je les mets à ma ceinture, et m'éloigne prestement d'un parfait triple flip arrière (la classe quoi...), avant de me mettre à courir en zigzagant en direction de la maison close. Voilà, en trente secondes à peine, j'ai rameuté une diversion de choix... Ah la la je suis fière...

Je rentre par une porte, attends qu'ils soient rentrés, ressort par une fenêtre, lesl aisse progresser dans le couloir, et re-rentre un peu plus loin par une autre chambre (en faisant coucou au passage aux occupants effarés). J'arrive juste pour voir la fille de tout à l'heure sauter du dos de Ronchonne (quand je vous disais qu'ils faisaient des trucs bizarres là-dedans...) et se barrer à toutes jambes avec son pote en costard (lui, on le classe direct dans la catégorie des capteurs tordus... y a qu'eux pour se balader sapés comme ça dans ce genre de situation... où Turmac quand il est bourré, et encore, parce que je l'ai encore jamais vu porter un costume... mais ne parlons pas de malheur...) laissant plantée Madame barredefer au milieu du couloir, avec les gus qui débarquent à quelques mètres de là. Chouette, maintenant qu'ils ont vu les deux gus, ils vont ptête moins m'en vouloir mouahahaha... bah oui, après tout, c'est quand même grâce à moi qu'ils les ont trouvés... sinon, glands qu'ils sont, ils seraient en train d'agoniser les tripes dans un bénitier et un pieu dans le coeur...

Je surgis dans le couloir comme une flèche et chope Bourrine en chef par le bras au passage. Et je la tire sans prendre la peine de ralentir. Vu comme elle a l'air têtu, elle est capable de vouloir fracasser la tronche aux gars derrière, et vu la situation, j'ai des doutes sur ses chances de survie (et les miennes), si on tente la chose. J'ai ptête pas une force monstrueuse, mais j'ai la vitesse pour moi, et ce point, plus la surprise (et le magistral coup de boule de la fille avec un bandeau sur la tronche), m'évite d'avoir à faire un bras de fer avec cette armoire à glace (c'est vrai qu'elle a de la carrure quand même O_O Sans son armure, Furby fait presque gringalet à côté... Mouahahaha... Hum... ). Quand on a passé l'angle, évitant ainsi la pluie de balles qui commencent à refaire la déco derrière nous, je me permets de commencer à lui taper la discut' :

- J'ai faim, pas toi? ça te dis on essaie de rattraper les deux couillons de devant? Enfin, on les suit, et on leur tombe dessus avant les gus de derrière... ou alors on laisse les gus de derrière les choper, et après on dégomme les gus de derrière avant qu'ils les finissent et comme ça après ça nous tombe tout cuit dans le bec... Tu sais que j'aime vraiment ta coupe de cheveux? - enfin ça lui va bien à elle hein, moi je m'y risquerais pas... - T'aurais pas une idée par hasard de qui c'est les deux clampins? Parce qu'un pingouin bizarre et une tique furtive qui se baladent ensemble c'est quand même pas courant... C'est quoi ton nom déjà? ça te fait une putain de bosse sur le crâne, j't'en parle même pas...

On court comme ça en suivant la piste fraîche du charmant couple qui nous a devancées, Ronchonnette à moitié assommée reprenant ses esprits à une vitesse forçant l'admiration, et qui témoigne semblerait-il, d'un entraînement à toute épreuve (vu toutes les cicatrices qu'elle se trimballe... Chapeau bas...). On débouche sur le toit, et je saute illico par-dessus bord, la tirant à ma suite. On atterrit sur un balcon, on se planque, et on laisse courrir. Pas la peine de se presser, vaut mieux les laisser partir sur la trace des deux autres. Nous on est qu'une cible secondaire, ils sont pas là pour ça. De nouveau à l'intérieur du bâtiment, guettant par la fenêtre, je me tourne vers Scarswoman en souriant.

- Alors? ... Pour une fille qui vient de se prendre un minon dans la poire, t'as l'air en forme mine de rien :D Enfin bref, qu'est-ce tu comptes faire?
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

56

11. 10. 2009, 17:05

'Tain, elle a pas traîné pour me rejoindre celle-là... Et elle se débrouille bien pour immobiliser quelqu'un, même si le fait d'avoir un gus avec un flingue en face a joué aussi sur mon immobilité...
Et maintenant qu'elle a détalé avec son copain, y'a miss voix qui résonne qui me tire derrière eux tout en me disant tout un tas de trucs que je ne saisis pas...
Putain ma tête, elle frappe plus dur qu'il n'y parait l'autre!
Le flou commence à s'en aller. Y'a pas à dire, des fois c'est utile d'avoir la tête dure.
Elle saute et... On atterrit sur un balcon en contrebas. Putain, refait-moi une frayeur comme ça, et alliée ou pas, tu vas voir ta tête... J'aime PAS le vide! Même si je sais que j'ai plus de chance que la plupart des vampires de survivre à une chute, j'aime pas. Point.
Elle se tourne vers moi, guillerette, tandis que plusieurs hommes nous dépassent, poursuivants le type que je poursuivait et la fille qui me poursuivait (ça devient compliqué là)

- Alors? ... Pour une fille qui vient de se prendre un minon dans la poire, t'as l'air en forme mine de rien :D Enfin bref, qu'est-ce tu comptes faire?
-Ce que je compte faire? Je frotte mon épaule. Faire bouffer son fusil à cet empafé, déjà. Ensuite, rendre son coup de boule à l'autre. Avec les intérêts en prime. Mais pour faire ça, faut d'abord choper ceux qui leur courent après. En clair, on fonce, on pète tout, et après on joue aux osselets avec leur dents.

Pourquoi j'dit ça moi? J'connais même pas les règles... Bah, j'apprendrai sur le tas. Maintenant, s'agit de les rattraper. Je commence à courir derrière les types qui nous ont devancés, sans faire attention à miss "j'aime ta coiffure" (au moins un truc que j'aurais saisis dans son flot de paroles), étant donné qu'elle ne devrait pas avoir de mal à me suivre. Ils sont trop occupés à suivre nos proies communes pour faire attention aux traces qu'ils laissent.
Le premier que je choppe, je lui tord le coup. Le second... J'le fait tomber. Les autres... On verra.
J'ai arrêté de jouer...


Chat #1!(autoproclamé)

57

16. 10. 2009, 13:25

J'enlève doucement mes mains de son cou. Un cri sourd tente de sortir de sa gorge. D'un mouvement brusque je donne un coup de coude dans la tempe du type qui me braque et cours vers la fenêtre. Je lui saute dedans, la tête protégée par mes bras. Alors, combien? Heureusement pour ma gueule d'amour j'atterris, sans trop d'élégance mais sans trop de dégâts, non plus sur le bitume. Deux étages, ça se gère. Je cours dans la rue sans les attendre et déjà j'entends leurs cris derrière moi. Ces mabouls balancent leur pruneaux dans la foule sans ménagement, si bien que j'en prend deux dans l'épaule. Je rentre aussitôt dans le premier club que je croise.
C'est une cave-concert pleine jusqu'à la gueule, avec un vieux son rock à fond et une population de nostalgique des 20's. Idéal pour semer ces caves (sans mauvais jeu de mots). Je me fais un chemin dans la foule pour atteindre le comptoir dans l'idée de commander une bière, mais j'oubliai l'effet que peut avoir l'excès de populace sur moi. Une petite douleur sinueuse se fait un plaisir de me le rappeler. C'est trop de viande rose et pathétique, trop de bruit prétentieux, trop d'hypocrisie facile. Faut que je sorte. Vite. Putain, il sont là. Cinq types en costards qui rentrent dans ce genre de club, ça se repère vite. Ils sont juste à l'entrée et se glisse à l'intérieur en faisant la grimace et bousculant la clientèle pour avancer. Je tente de les contourner discrètement pour.. "Il est là!!" Ok, je repasserai pour la discrétion.
Opération un pour tous/tous sur un. Je donne un coup d'épaule dans le videur pour sortir en vitesse de cet nasse. Il m'auront pas si facilement, je cours comme un dératé. J'ai à peine fait 50 mètres que trois autres types sortent de la foule en face de moi, avec des fusils à pompes braqués juste sous mon nez. Le corps figé, mon œil zoom sur un des doigts qui se resserrent sur une gâchette, je saute sur le coté dans un réflexe de dernière seconde. Les tirs éclatent dans la rue pendant trente bonnes secondes au milieu des cris de ceux qu'on peut appeler les "dommages collatéraux".
La fusillade s'est vite calmée. Presque aussi rapidement qu'elle est partie. Je sors ma tête pour jeter un œil. Les "bochs" sont étalés au sol dans une mare de sang, un type fini les derniers à bout portant. Pas la peine de trainer ici, je me lève et me dirige le plus loin possible à pas régulier. "Minute papillon." Le contraire m'aurait étonné.. Je me retourne, le canon du fusil à pompe est bien pour ma gueule cette fois. Le type est plutôt fin, mâche un cure dent en me regardant d'un air interrogateur, a une moustache noire, et tatoué les lettres D.E.A.T.H.I.L.L sur les phalanges, des tentacules qui sortent de sa manche droite et un crane sur la carotide avec les lettres CN. La Cosca Nera.

- "Regardez s'que j'ai trouvé les gars. un "type masqué"."
- "Ouais, m'est avis que ça va intéresser la titolare."

Je vois mes chances de me tirer s'évaporer comme un mollard dans le grand désert extérieur. Je lève les mains au niveau des épaules et suis gentiment la direction que son hochement de tête m'indique. Pas la peine de lutter, je préfère faire le trajet sur mes jambes que transformé en sac de plomb. Pas de bol, se sera plié en quatre dans le coffre d'une voiture.
On me fait finalement sortir devant une énorme baraque, genre propriété privé pour huile et on me pousse à coup de crosse à l'intérieure. C'est luxueux et Classique avec un grand C. Moquette, marbre blanc, meuble en bois ancien et salles spacieuses. Même les chiottes pourrait loger une famille de lycanthe. Je change de nounou pour être à deux mastards de 2m30 armé de morgenstern. Ils me "guide" jusqu'à une grande porte en bois qu'ils ouvrent après s'être annoncé. La salle est immense, pavée de dalles noires et blanches et sous un plafond en voutes blanches. C'est, à première vue, une salle de bain puisque qu'une énorme baignoire trône au milieu, même si je vois pas ce que peut faire un comptoir de bar dans une salle de bain.
Dans la baignoire en question une nana, brune, cheveux long et fin, visage harmonieux, est étendue dans une eau fumante, la tête penchée en arrière. Elle semble rêveuse. Soudain, un type blond sort sa tête de l'eau au niveau de ses cuisses et prend une grande bouffée d'air.

- " Continu crétino!"

Elle lui replonge violemment la tête dans l'eau, ses deux genoux sortant de l'eau pour lui serrer la tête entre ses cuisses. Le corps du type se mets à se débattre comme un insecte qui se noie, éclaboussant le carrelage autour de la baignoire, puis, au bout de quelques longues secondes, s'agite seulement de spasmes de fin de vie avant de s'abandonner, amorphe.

- "Pietoso.."

La fille se lève et sort de sa baignoire. Sa beauté occupe alors toute la pièce. Sa peau est légèrement satinée. Son corps, d'à peine vingt ou trente ans, aux formes généreuses et fermes mises en valeur par le ruissellement de l'eau sur sa peau, luis à la lumière du lustre et frôle la perfection esthétique. Sa chair dégage une énergie et une chaleur capiteuse.
Elle marche sans se presser et se couvre d'une robe de chambre en soie rouge vif, puis se sert un verre de martini coupé de sang au bar. Après une gorgée, elle tourne enfin son regard vers nous. Ses yeux sont noir nuit, et son regard sûr de lui, comme un flingue qui vous braque. Cette nana est une mante religieuse.

-"Vous avez l'humain?"
-"Non."
La question ne m'était apparemment pas adressée. Elle se boit une deuxième gorgée de l'épais liquide.
-"Et lui, c'est un de ceux qui été avec le moine de l'inquisition?" Son regard froid me juge de haut en bas. "Il correspond bien à la description."
- Si c'est l'humain que tu voulais , je risque de te décevoir lapin."

Elle se met à rire d'un rire chaleureux que je ne lui aurait pas imaginé.
- C'est moi qui risque de vous décevoir, pour l'instant l'humain m'importe peu. Le temps est avec moi et deux de mes meilleures "cartes" sont sur l'affaire.
Elle fait une pause.
- La nuit prochaine se réunira le Cercle des Maitres de l'Arène. Cercle à l'occasion du quel sera présent beaucoup de monde. Vous serez offert en pâture à l'Arène. Ce "cadeau" m'attirera surement quelques voix au sein du Cercle, et sera surtout un message privé des plus limpides pour les frères jumeaux. Je m'amuse déjà en imaginant leur visages poudrés de vieux libidineux se décomposer." Elle se remet à rire "L'humain sera le coup de grâce qui les fera perdre leur précieux parie, les discréditera auprès de tout le monde et me permettra d'avoir suffisamment de poids pour être élue à la tête du Cercle des Maitres."

- Et c'est tout..?
Avouons que c'est toujours désagréable de se rendre compte que sa gueule est qu'une marche d'escalier qui se fait joyeusement piétiner.

-" Mais rassurez vous, je vous est réservé un jeu tout particulier."

-"J'en mouille déjà.."

-"Enfermez le avec les autres. Et.. raccompagnez aussi Mr Heinrich chez lui avant qu'il ne ressuscite. Décidément ces nordiques ne valent rien."

La discussion s'est arrêtée là. Ils m'ont enfermés dans une pièce et passé à tabac toute la journée, attaché sur une chaise, en se relayant à trois ou quatre. Autant dire que je vais en chier pour ravoir les énormes taches de sang qui baignent mes fringues. Puis le soir est venu et j'ai fini enfermé dans une cage de deux mètres sur deux. Au milieu d'une centaine de cages du même types dans un grand hangar. C'est un sacré brouillard de plomb qui m'embrume le cerveau.
Il semble que pas mal de cage soit vides autour de moi a part une juste à ma droite. Elle est occupé par un Abso' chauve. Je lui ai pas encore fait la blague du "z'avez l'habitude des cages dans votre race", mais j'ai réussi à un peu discuté avec lui. Malgré sa parano et mon manque de "feeling" dans ce domaine.
Il ma raconté que sa spécialité c'était dégommer le maximum de goules en un minimum de temps, mais il parait que ca n'intéresse plus grand monde et il commence à craindre pour sa non-vie. Il parait aussi qu'ils ont une "pièce solaire" pour les "inutiles". Pas la peine de me faire un dessin. Il ma aussi raconté la cuisine qui m'attend. Les jeux de l'arène sont séparés en trois "catégories" mutant vs mutant, mutant vs vampire, surement pour ma poire, et, la favorite, humain vs humain, ou se font les plus gros parie. L'entrainement et l'échange de gladiateur humains est devenu un hobby à la monde chez les friqués. Toutes les combats sont démultipliés avec toute les variantes qu'on peut imaginer dans leur esprit avide de jeu vicieux. Une main dans le dos, avec ou sans armes, "seul contre tous", "mort subite", milieu hostile etc..
Finir en croquette pour mutant. C'est un avenir que j'ai souvent envisagée, et qui à bien failli m'arriver plusieurs fois. Mais pour le petit plaisir de ces trouduc', il en est hors de question. Ça a même tendance à me mettre hors de moi. T'y es pas encore garçon..
Faisant craquer mes doigts, je rumine cette histoire de fou pour en revoir tout les tenants et les aboutissants, quand je reconnais un de mes voisins d'en face. La Seringue, accroupi dans une cage, avec sa tête des grands jours et une tronche de deux kilomètres. Pris aux tripes par un fou rire, j'éclate soudain d'un rire incontrôlable qui résonne à travers tout le hangar.

Ce message a été modifié 9 fois, dernière modification par "Dysmenorrhe" (22.10.2009, 15:38)


58

27. 10. 2009, 21:17

D’un grand coup d’épaule, Tony défonça la porte qui menait au toit tandis que derrière lui, Xuè pointait ses magnums sur le bas de l’escalier, prête à tirer sur la moindre partie de vampire qui aurait dans l’idée de dépasser ne serait-ce que d’un peu de l’arrière du mur. Un des subalterne des Jumeaux déboula soudainement de l’arrière de cette protection et jeta un couteau de lancer vers l’assassine qui usa du dos de sa main pour dévier l’arme. Certes, sa peau était légèrement entaillée, mais la plaque de métal qui se trouvait entre l’épiderme et les os était bien assez solide pour supporter le choc d’une lame aussi insignifiante que cela. Elle répliqua par un seul tir, bien placé au niveau de la gorge. La balle s’enfonça dans la chaire, la faisant grésiller, alors que l’homme s’effondra en gargouillant, sa trachée s’emplissant d’air et de sang.

La chinoise était prête à dévaler les marches pour détruire toute forme de résistance lorsque son collègue l’attrapa par le col et la tira en arrière, l’entraînant sur le toit. Il eu le droit à un feulement de colère et de désapprobation de la femme qui se dégagea d’un coup sec avant de le fusiller de son œil unique. La vampire soupira, presque las. L’assassine avait parfois un comportement franchement énervant pour ne pas dire qu’elle méritait des baffes dans ce genre de cas. Enfin, là n’était pas la question.

-Si tu te crois assez forte pour battre huit vampires surentraînés, vas y, te gênes pas, ça me fera plus de fric dans ce cas!

-Qù nǐ de ba!

L’italien grimaça. Il n’appréciait pas tellement quand sa collègue parlait chinois, de un parce qu’il n’y comprenait rien, de deux parce que cette habitude montrait un état d’énervement avancé ou une grande lassitude. Et vus le regard assassin qu’elle lui jetait, ce n’était pas par fatigue qu’elle lui avait jeté ça à la figure… Restait plus qu’à essayer de rattraper le coup sans se faire tuer. En parlant de ça, les hommes des Jumeaux étaient arrivés en haut des marches. Sans prendre le temps de réfléchir, il attrapa la vampire par le bras, qui de toute façon n’avait pas envie de se faire trouer de balles ou lames de couteaux de lancer et qui le suivit donc docilement, et courut jusqu’au rebord du toit avant de sauter pour atterrir sur le bâtiment d’à côté. Ils commencèrent ainsi une course effrénée, sautant parfois de plates formes en plates formes afin d’essayer de semer leurs poursuivants. Ceci dura plus d’un quart d’heure et, au bout de ce laps de temps, ils n’avaient réussis qu’à semer quatre personnes, sans doute occupés avec les deux alliées d’Ilmar. La fuite aurait pus continuer comme ça pendant un moment si le destin n’avait pas décidé de mettre son grain de sel.
Un couteau, adroitement lancé, vint toucher Xuè au mollet alors qu’elle s’apprêtait à sauter sur le toit d’un cinéma délabré. Elle perdit alors son appui et son bond, brutalement coupé, la mena à peine à la moitié de la distance qui séparait les deux bâtiments. La chute fut violente et son dos rencontra brutalement le macadam de la rue mal éclairée. L’onde de choc se propagea dans tous son corps et elle se recroquevilla instinctivement, crachant le sang qui encombrait ses poumons. Sa respiration devint irrégulière et saccadée et sa tête lui tournait; elle ne tarderait pas à s‘évanouir, elle le sentait. Sa vue se brouilla, mais il lui sembla tout de même distinguer une silhouette sauter du toit et se réceptionner joliment avant de se pencher sur elle. Elle ne parvenait pas à voir le visage de cet inconnu même elle crut l’entendre jurer avant de la saisir et la jeter avec plus ou moins de délicatesse sur son épaule. Elle se sentait vaguement ballotté dans tous les sens et son esprit maladif réussis à en déduire, elle ne savait pas comment, qu’elle se faisait transporter au pas de course. Elle souffla ce qui devait être un rire quand elle se rendit compte que ce traitement lui donnait mal au cœur.

*Ma de…
J‘vais être malade…*


Ce fut sa dernière pensée avant qu’elle ne sombre dans l’inconscience.


Elle s’éveilla quelques heures plus tard dans une chambre en piteuse état. La peinture, sûrement blanche auparavant et désormais jaunie par endroit, s’écaillait sur les mur tandis que les fenêtres étaient maladroitement barricadées par plusieurs planches. La lumière des néons arrivait quand même à filtrer cette faible protection, mais cela suffisait à prouver que c’était une planque de vampire. L’assassine remarqua qu’elle n’était nullement entravé, preuve qu’elle n’avait pas été capturé par l’ennemi et se redressa légèrement sur le lit à moitié détruit sur lequel elle reposait avant de s‘écrouler, une vive douleur lui brûlant le dos et la poitrine au niveau des côtes. Elle resta un moment en position fœtale, l’œil fermé alors qu’elle respirait et expirait à fond afin de faire passer le tournis qu’elle ressentait. Une voix l’interrompit dans cette exercice et la fit prendre conscience de la présence d’une autre personne qu’elle.

-Ca vas mieux?

D’instinct, elle voulut bondir sur l’inconnu mais sa blessure l’obligeait à rester immobile. Elle grogna, inquiète, avant de reconnaître Tony, appuyé contre un mur et les bras croisés sur sa poitrine.

-J’sais pas pourquoi, mais en te voyant comme ça je dirais non…

-Fous moi la paix.…

Sa voix lui semblait étrangement rauque alors qu’elle prononçait ces mots. Elle enfonça sa tête dans l’oreille à moitié éventré et ne bougea plus. Le silence se fit pendant un instant avant qu’elle n’entende l’italien se déplacer avant de s’asseoir sur le lit. Un peu pataud, il lui tapota maladroitement l’épaule et tenta de lui apporter un soutien moral. Il savait par expérience que la vampire haïssait être dans un moment de faiblesse, provoquant des souvenirs pour le moins désagréable de sa vie au laboratoire. Encore heureux qu’il ai put lui prodiguer quelques soins avant qu’elle ne se réveille, elle ne l’aurait jamais laisser la toucher sinon.

-Il faut que j’aille voir la boss pour lui dire ce qu’on sait. Reste là et repose toi, je te laisse une ou deux pochettes de sang si tu as faim, ok? Et tes armes sont juste sur la table de nuit, là.

La femme grogna pour lui montrer qu’elle avait compris mais ne bougea pas sa tête d’un centimètre. Elle sentit un poids se retirer, puis deux, bien plus léger, atterrir sur le matelas. Au bruit, elle devina qu’il s’agissait des sacs médicaux contenant le précieux liquide vitale, mais elle ne fit pas un geste pour s’en saisir. Elle savait que ça l’aiderait dans son processus de guérison mais elle ne ressentait ni l’envie, ni la faim. Peut être un peu plus tard….
Le bruit de pas décroissais, suivit par celui d’une porte qu’on ouvre et qu’on referme. Il s’écoula une poignée de seconde avant que la blessée ne se retourne et saisisse ses armes avant de contraindre son corps à supporter la position assise. Elle regarda le magnum à canon long et laissa ses pensées lui échapper un moment avant de se concentrer un minimum. Elle commença à se mettre en léthargie, gardant ce qu’il faut de conscience pour s’apercevoir d’un bruit suspect ou de l’entrée de quelqu’un. Elle saurait réagir avec rapidité si un indésirable décidait de venir squatter ici…


~~~ Pourquoi croire en Dieu quand on peut croire en Nous? ~~~

~~~Danse pour moi esclave de la fainéantise!
Ton Zéphyr de hargne n'est tout au plus pour moi qu'une bise.~~~
From Eury-the-cat

Chat femelle # 1 ™

59

02. 11. 2009, 22:01

Bon, ça part sur les chapeaux de roues, ça promet de pas être de tout repos... Mais bon, c'est mieux que de crever d'ennui au fond d'un fauteuil à boire du rhum (dégueu...).
Brunette s'est mis en tête de les poursuivre, de bousiller les gars, puis de bousiller les deux autres et... ça va être fuuuuun!! ... enfin si elle y arrive. Perso, je me risquerais pas trop à parier là-dessus... enfin.. ça dépend en fait. Bref.
J'ai réussi à négocier : on leur saute pas dessus avant le "bon moment" (parce que sinon ça allait être une joyeuse boucherie...).

On leur court après un bon moment et puis... fallait bien que ça arrive, les deux clampins ont réussi à les semer. Pas de bol pour eux, nous on suivait de façon à avoir toutes les réjouissances en ligne de mire... enfin... moi... Bellucci a pas voulu passer par les toits, alors je la guidais depuis en haut pour qu'on soit sûres de pas se faire bananer... et résultat : on a bien fait, parce que si on avait juste suivi à pied en bas, on aurait eu l'air cruches, et si on avait commencé par taper sur la patrouille, on aurait eu aucune chance non plus de les suivre jusqu'au bout. Enfin voilà, on bifurque par là où il faut, même si Miss tessondebouteille (putain faudra qu'elle me dise son nom parce que, je sais pas si elle l'a déjà dit ou pas, mais si c'est le cas, moi j'étais pas là -- -- et je commence à sécher niveau surnoms... ) a ronchonné un peu, mais bon, vu que c'est plus les deux zouaves que la bandes de lapins qui l'intéressent...

On arrive à un bâtiment discret, qui semble désert. Mais les apparrences peuvent être trompeuses, vaut mieux pas prendre de risques... On s'arrête un peu avant, et je tape la discut' à ma coéquipière improvisée, histoire qu'elle fonce pas direct comme elle semble en avoir l'envie :

- Tu sais si on montait par les toits on aurait plus de chance d'entrer sans se faire voir... Au fait, tu en veux le plus auquel? La tapette ou coupd'boulewoman? N'empêche, encore chapeau, à ta place j'aurais eu la tête comme une pastèque pendant au moins une heure... oh, d'ailleurs t'as un sacré oeuf sur le crâne... t'inquiète pas ça va passer! Par contre.... ouah... c'est balèze le nombre de cicatrices que tu te trimballes o_o Sérieux... moi même si je voulais j'y arriverais pas... je m'incline bien bas! Ah et...

Une silhouette sort du bâtiment. Bon, pas besoin de se retenir plus longtemps apparemment... et c'est pas plus mal je crois.

- ... Y a le pingouin qui se barre... vu le saut de l'ange d'Albator tout à l'heure, elle doit dormir du sommeil du juste! Ou tout du moins, j'ai des doutes sur ses capacités à se servir de sa tête aussi efficacement que tout à l'heure... tout du moins physiquement he he. Bon, c'est parti kiki!!!

Il a l'air pressé, faut qu'on se dépêche nous aussi. Si on a pas réglé les choses à l'intérieur avant son retour, on va avoir du mal. Je sens que mon armoire à glace et sa barre de fer ont très envie de taper de l'ennemi. J'espère qu'on va vite en trouver...
On attend encore un peu pour être sûres qu'il est bien parti, et on se rapproche. On arrive à rentrer à l'intérieur sans trop de mal. S'il y a de la sécurité... pas très présente. Pas de caméras, pas de micros, pas de dispositif. Apparemment ils ont du se poser là à l'improviste. En même temps, vu le supra plongeon de tout à l'heure... même moi en pleine possession de mes moyens j'aurais pas tenté x_x
Ce qui est bien c'est qu'ils semblent ne pas nous avoir calculées du tout... en même temps, on peut pas tout envisager, surtout dans ce genre de situations.
A l'intérieur, pas un bruit, pas d'odeur particulière, juste des couloirs avec des portes. J'aime pas les immeubles, c'est chiant... Et y a Marilyn Manson à côté qui va bientôt se mettre à bousiller toutes les portes. Il me semble soudain entendre un son. Je l'arrête d'une main, tends l'oreille. Ah... trouvé...

- Alors, je propose qu'on y aille à l'effet de surprise! Au lieu d'y aller en silence et discrètos, on défonce la porte! ... à toi l'honneur... Chuchoté-je.

Elle se fait pas prier. La porte part comme du carton avec un supra craquement. Moi je suis tranquillement, berrettas en mains. Apparemment, c'est efficace, parce que notre poulette fait un bon de dix mètres jusqu'au plafond. Ouais... on a la classe n'empêche... Ah j'aime les nuits comme ça...
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

60

04. 11. 2009, 00:06

Bon, au moins elle me guide...
Faut dire que passer par les toits, bof. Sauter comme un cabri pour s'exploser la gueule sur le bitume plusieurs mètres plus bas, ça me tente pas spécialement. Et puis voilà qu'il faut changer de direction. Apparemment, ce que je ne voulais pas faire, l'espionne l'a fait. Ma guide (elle m'a dit son nom ou pas? Jm'en rappelle même plus...) continue de filer en avant. Eh cocotte, tu peux pas ralentir? Je cours pas aussi vite que toi, merde!
Eh bah voilà qu'elle s'arrête. Qu'est-ce qu'elle veux? On peut pas leur foncer dans le lard et discuter après?
- Tu sais si on montait par les toits on aurait plus de chance d'entrer sans se faire voir... Au fait, tu en veux le plus auquel? La tapette ou coupd'boulewoman?
A ton avis? "coupd'boulewoman", j'ai juste un coup à lui rendre, l'autre j'ai tout un fusil à lui faire bouffer!
-N'empêche, encore chapeau, à ta place j'aurais eu la tête comme une pastèque pendant au moins une heure... oh, d'ailleurs t'as un sacré oeuf sur le crâne... t'inquiète pas ça va passer! Par contre.... ouah... c'est balèze le nombre de cicatrices que tu te trimballes o_o Sérieux... moi même si je voulais j'y arriverais pas... je m'incline bien bas! Ah et...
Mais rien à foutre -_-'...Comment elle peux parler autant? Avec les deux gus que je me coltine en temps normal, j'ai pas l'habitude moi!
Tout à coup, elle se retourne.
- ... Y a le pingouin qui se barre... vu le saut de l'ange d'Albator tout à l'heure, elle doit dormir du sommeil du juste! Ou tout du moins, j'ai des doutes sur ses capacités à se servir de sa tête aussi efficacement que tout à
l'heure... tout du moins physiquement he he. Bon, c'est parti kiki!!!

... Albator? kiki? Qui c'est ceux-la? Elle est fêlée? o_o
Et la voilà partie... Fallait le dire!
... Eh, ça veux dire que c'est moi kiki? Nan mais elle déraille!

Bref. On rentre. Couloir, portes. Classiques. Et la voilà qui m'arrête de la main. Encore? Qu'est-ce qu'elle a?
Elle semble écouter. Puis, elle me chuchote :
- Alors, je propose qu'on y aille à l'effet de surprise! Au lieu d'y aller en silence et discrètos, on défonce la porte! ... à toi l'honneur...
Ah, enfin un truc qui me plait! Pas la peine de me le dire deux fois; un coup de pied bien placé, et plus de porte. Ah, y'a pas à dire, j'adore ça! Avec en plus l'autre qui frise la crise cardiaque, que du bonheur. Enfin, pas le temps de jubiler, elle est quand même armée. Je me jette sur elle et lui plaque une main contre le mur, la forçant à lâcher son arme, et colle une claque dans la deuxième, pour le même effet, avant de la chopper à la gorge par la main droite et d'armer mon bras gauche, histoire d'éviter les dérapages. En temps normal, elle aurait sûrement eu le temps de me plomber la gueule, mais vu que là elle est blessée, c'est moi la plus rapide... Eheh.

Sur le lit se trouvent deux poches de sang, pleines. J'veux bien imaginer qu'elle ait pas eu le temps de les boires, mais à ce moment-là y'en aurai au moins une entamée... Que là, les deux sont intactes. Elle nous fait une crise existentielle et refuse de se nourrir ou quoi? Ça l'aurait pourtant aidée à se régénérer... Bah, j'vais pas me plaindre non plus.
Je la regarde dans les yeux. Malgré sa situation, une lueur de défi brille dans son regard. Soit on lui a dit des choses pas sympas sur nous, soit elle manque pas de cran, soit elle est complètement timbrée. C'est pt'êt les trois en fait... Enfin, c'est pas le moment de s'émouvoir. Ma guide semble vouloir prendre la parole, mais je suis plus rapide.
-Bon, tu vas arrêter de me regarder comme une rebelle et me dire ce que tu foutait dans l'église et ce que tu nous veux, ok?
Désolée, chère "guide", mais c'est moi qui la tiens, donc c'est moi qui pose les questions. Eh oui, c'est la vie, t'avais qu'à avoir des biceps plutôt que des flingues... C'est con hein?
L'autre à pas l'air décidée à me répondre. Bon ben on va tâcher d'accélérer tout ça...
-Bon écoute, j'pense que ton pt'it copain va pas tarder à revenir. Sachant que j'ai un compte à régler avec lui, il va franchement passer un sale quart d'heure. Je pense pas que tu te soucie vraiment de lui; vous vous entendez peut-être bien, mais ce sont les risques du métier pas vrai?. Sauf que pour bien m'occuper de lui, j'vais devoir te mettre hors d'état de nuire. Mais, je ne contrôle pas très bien ma force. Et un accident est si vite arrivé... Et ça, je suis sûre que ça t'emmerde déjà un peu plus, non? D'autant que j'ai un coup de boule à te rendre... Allez, soit gentille et crache le morceau. Pt'être même que j'ferais pas bouffer son fusil à ton pote, si tu te dépêche!

Elle semble réfléchir. Reste à espérer pour elle que l'autre revienne pas avant qu'elle ne se soit décidée...
J'ai arrêté de jouer...


Chat #1!(autoproclamé)