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Prologue :


Agé de 19ans et quelques saisons Oyl Almulth passent ses journées à dormir et ses nuits à festoyer.
Oyl Satuthl son père l’avait laissé seul aux commandes de l’empire. L’homme a du maudire son arrière grand père qui avait réduit la
démocratie à néant après 357jours de révolte civile.
Dictature qui, dans la famille des Oyl était un formidable don des Dieux leur laissant mener l’Empire d’une main de fer.
Mais Almulth était un incapable, un incapable né.


- Allé ! Cette fête manque de vin ! S’écria Almulth.
- Mon Seigneur les taverniers de la ville sont déjà rationnés dans leur distribution. Et nos stocks seront bientôt vide…
- Et ben ! Le jeune réfléchis alors quelques secondes. Invite-les avec nous et qu’ils apportent
comme offrande leurs derniers tonneaux.
- Non mon Seigneur
- Comment ? Le visage du jeune empereur prit alors un air plus grave. Comme si subitement les litres ingurgités avaient cessé leurs effets.
- Le mécontentement de la population devient de plus en plus dur à contenir et si nous leur retirons une des dernières choses qui les calment nous courrons à la révolte civile.
- Sais-tu qui je suis ? S’exclama alors Almulth les yeux ampli de rage.
- Vous êtes Almulth, fils de Satuthl. Seigneur des terres Eyauss, commandant en chef des Armées. Comte de la ville Alessoy mon Seigneur.
- Bien. Almulth monta alors sur l’estrade qui surplombait de trois mètres la gigantesque salle.Rentrez chez vous bande de rats ! Je mets fin aux fêtes d’avènement de mon arrivé au pouvoir. Partez ! Car je suis Almulth, fils de Satuthl.Seigneur des terres Eyauss, commandant en chef des Armées. Comte de la ville Alessoy et je vous l’ordonne !

La fête prit fin en quelques minutes. La colère du jeune seigneur ne tarissait pourtant pas.

- Pour qui te prends-tu non de dieu ?
- Les dernières paroles de votre père m’ont fait promettre de garantir la survit de l’Empire. Que vous mourriez m’importe peu à vrai dire mais si vous entrainez l’empire dans votre chute croyez moi que je pactiserai avec la faucheuse pour qu’elle avance sa date de moisson.

Le jeune fut terrifié après ces paroles si froides. Mais il ne pouvait perdre la face devant son officier.

- Très bien Sven, allons donc voir les choses qui te préoccupe tant.
- La liste est longue mon Seigneur. Dit le champion des Eyauss alors que les deux hommes se dirigèrent vers la sortie.
- Après 700jours de repos je peux bien consacrer quelques heures à l’Empire de mon père. Lança Almulth avec un sourire malicieux espérant une réaction du Champion.
- Votre père mon Seigneur à déjà du maudire mes futurs générations pour vous avoir tant laissé jouer. Mais maintenant que je suis
revenu nous allons pouvoir entamer les préparatifs.
- Préparatifs ?
- De guerre mon Seigneur.
- Quoi ?
- L’Empire de l’est...
- Explique-toi bon sang !
- Tellandro a franchit les montagnes de Milef avec sept cent milles hommes. Et ce n’est là que l’avant-garde de son armée. Il a encore plus d’un millions d’homme qui fondent sur Elric et qui rejoindront l’avant-garde dans 3mois.
- Pourquoi Elric n’a pas demandé de renforts !
- Il l’a fait mon Seigneur.
- Je n’en ai pas été informé !
- Qu’importe. Elric veut signer la reddition de son empire. Il a mené trois batailles qui ont saigné à vif sa nation mais qui ont à peine égratignée l’armée de Tellandro.
- Impossible ! Cria Almulth. Les hommes d’Elric sont braves et très entrainé !
- Oui mon Seigneur, mais au sud c’est Lyold qui mène les armées de Tellandro. Et il a défait les légions du général Théodore en à peine quelques heures. Le fer de lance de l’armée d’Elric est tombé dès la premières journée, imaginez la panique dans les rangs.

Chapitre 1 : Dilemme

- Cent milles !…. Sale chiens de Tellandro tu me paieras ça je te le promets.
Cent milles !… Crétins comment veux tu que je prenne la capital avec si peu d’hommes !

Cela faisait douze jours que le porteur de la missive était reparti, escorté par plus de neuf cents milles hommes. Les neufs dixièmes de l’armée sous le commandement de Lyold sont remontés au nord.
Tellandro à été surpris par l’hiver précoce et comme tout bon tyran aveuglé par sa soif de victoire il n’a pas voulu établir un campement. Il a forcé la marche des ses armées…La moitié n’a pas survécu à la morsure du froid.

- On en est où !
- La ville ne sera pas prise avant le retour des renforts d’Elric.
- Bien ! J’ai cents milles hommes pour contenir une vague de renforts, deux fois plus grosse que mes effectifs, arrivant du nord et de vingt milles assiégé qui ont promis de souiller ma mère si ils sortent vivant de ce siège.
- Il serait peut être plus sage de lever le siège.
- Oui et on fait quoi ? On regagne ma ville et on attend que Tellandro annule sa campagne pour me brûler vif ?

Qu’elle lourde dette … Vingt ans plus tôt lors d’une rixe qui tourna mal le père de Lyold s’était retrouvé emprisonné et condamné à mort.
Tellandro alors seigneur de ces terres y avait vu l’occasion de sa vie pour asservir l’honorable vétéran de guerre. Si jeune, mais si fort.
La réputation de Lyold le précédait lors de toutes ces campagnes. Quiconque, qu’il soit empereur ou piquier tremblait en sachant qu’il devrait affronter les armée mené par le jeune bretteur.
La vie de son père sauvé, l’honorable Lyold jura qu’il servirait l’un des souhaits de Tellandro.
Celui-ci fut formulé il y a trois ans. Et il était clair : Faire tomber les empires de l’ouest !
La mauvaise santé et par la suite mort d’Oyl Satuthl aura tout précipité.

- Les renforts seront à pieds. Fait déplacer l’armée, qu’elle quitte le nord des murs et se rende au sud.
- Mais géné…
- Ecoute moi bien, même si ces murs sont abîmés, ils ne tomberont pas avant quatre jours. Je préfère voir les deux armées faire front commun que me retrouver entre deux feux.
- Il nous faudra la journée pour déplacer les engins et le moral des hommes sera affaibli si nous quittons nos positions.
- Les machines tu t’en charge, quant aux hommes, dépêche moi les cinquante meilleurs qui constituent nos rangs et retrouves moi cette nuit avec eux.
- Mais… Même si nous allons au sud, Elric fera diviser son armée et nous prendra sur les flans.
- Amusé par la témérité de son conseiller Loyld n’osa pas le réprimander pour son impudence mais il tenait quand même à prouver qu’il avait les choses en mains. Si tu l’ouvre encore tu vas dormir dans moins d’une minute, fais moi confiance.
- Bien mon général lança le jeune homme tout d’un coup confiant alors que la situation n’inspirait en rien ce sentiment.
- A ce soir chuchota le bretteur, d’une voix si basse qu’il fut le seul à entendre ses mots.