C’est sur ce chemin, un chemin de terre, de flaques d’eau et de mauvaises herbes que Chrestomanci, actuellement, se trouve.
C’était une balade comme les autres, une simple envie de se promener il parait .
Mais Chrestomanci trouva deux hommes morts ainsi qu’un bouclier transpercé d’une arme aiguisé où le sang coulait tout du long, pour finir, gouttant par terre. Les gouttes se transformant en flaque, puis la flaque en rivière.
La rivière pourpre se propageait tel la source d’un ruisseau, l’immense flaque était drainée par le sol terreux, avide de fluide.
Après quelques fouilles, Chrestomanci découvrit quelques tâches de sang allant à l’intérieur de la forêt.
Une forêt grande, vaste, feuillu dans laquelle même un elfe n’aimerait pas s’y aventurer seul.
Les arbres hauts et la brume tombant en son endroit…
Elle était ainsi nommée « La forêt maudite de Chlipak », car quiconque entrait en se lieu se perdait et… ne se retrouvait plus...
On disait que quelque soit la direction prise, nous ne pouvions que nous retrouver à l’endroit exact de notre départ.
Aussi, y habitait un monstre, un monstre ressemblant à son abord à un humain grossièrement formé.
Nombreuses ont été les légendes concernant cette bête étrange, certaines disent que ça été un enfant normal qui partis dans la forêt, d’autres disent que c’est la mère de l’enfant qui c’est perdu dans cette immensité, elle aurait alors accouché et donné vie à son bébé, en y laissant à la fois sa vie…
On le décrit comme un homme singe, une "tropi", une bête, un animal, et bien d’autres choses encore.
C’est d’ailleurs ce qui envenime les légendes.
Mais ce ne sont peut-être que des mots.
Quoi qu’il en est, Chrestomanci entra dans cette forêt épineuse, il s’y frotta à plusieurs reprisent, laissant son sang sur chacune des épines.
C’est comme ci la forêt voulait se protéger des hommes qui l’en parcourent, la nature est ainsi faite.
Après quelques minutes de marche, Chrestomanci arriva dans une clairière où siégeait là un vieil homme, il était appuyé contre l’arbre, se tenant le ventre, un air souffrant.
On voyait qu’il était essoufflé.
Il regarda fixement, pendant un court instant, c, puis il tomba comme mort, évanoui.
Chrestomanci regarda cet homme, affalé contre cet arbre, il suffirait de faire un petit geste pour lui sauver la vie mais non, il n’a pas cœur à l’ouvrage.
Chrestomanci le regardait gémir dans son sommeil, le laissant, baignant dans la marre de sang qui est la sienne…
Le pauvre homme vint à mourir…
Chrestomanci pensait avant tout à lui, il ne voulait pas vraiment sauver cet homme au péril de son voyage, il aurait du utiliser des vivres pour l’autre homme et des bandages qui sont très utile lors de voyages.
Il se leva et décida d’aller dormir dans la ville la plus proche de là où il se situait.
Après avoir traversé la forêt, se blessant dans les ronces, se piquant dans les orties, trébuchant dans les racines, le nombre d'arbres, de plantes, diminuaient petit à petit, Chrestomanci se réjouissait à l'idée de pouvoir enfin sortir de cette forêt qui lui avait causé tant de tord, enfin après de longues heures de marche, il aperçut l'orée d'un village.
Il arriva sur une grande place recouverte de dalles de pierres, les habitants le dévisageaient étrangement, toutes personnes pénétrant dans ces bois ne pouvaient en ressortir, après avoir longuement regardés l'étranger, ils repartirent à leurs tâches quotidienne.
Chrestomanci entra dans l'auberge du village et demanda une chambre pour la nuit.
Il partit se coucher.
Le lendemain matin, l'aubergiste et ses clients parlaient d'une rumeur disant qu'un certain Sorcier aurait agressé les soldats du roi dans la forêt.
Lorsque l'aubergiste vit Chrestomanci, il lui demandait si il avait passé une bonne nuit.
Il répondit que oui, de peur d'avouer à l’aubergiste la rigidité de ses lits…
Chrestomanci s’empressa de payer sa chambre puis de partir en ville, il cherchait du travail…
Deux gardes arrivèrent à son encontre ...
Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Chrestomanci" (15.03.2008, 09:43)