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30. 07. 2008, 14:13

[ASSOCIATIF] Les vampires en vacances...

C'était un soir de juillet comme je les déteste... Une lune superbe, pas un pet de nuages et des températures avoisinant les 30 à 35 degrés à l'ombre, c'est à dire partout.
Je m'emmerdais sec, y avait pas un chat dans les rues et les humains de mon quartiers avaient voulus faire une grève pour avoir ce qu'ils appelaient des "congés payés"... Bien évidemment, j'avais réprimé la révolte en distribuant bon nombre de coups de pieds dans l'arrière train et quelques tortures de mon cru.
A la Bibliothèque, c'était encore pire... Les livres et autres parchemins prenaient la poussières et les tables de travail étaient devenues de grands lotissements à araignées.

Plus par désœuvrement qu'autre chose, je passais le temps en tabassant deux ou trois humains de temps à autres...
Je m'étais trouvé de nombreux talents dans le domaine de la torture ; par exemple, j'avais découvert qu'en enfonçant un tison de fer rouge dans l'anus d'un être humain tout en lui arrachant les ongles en même temps était d'un ravissement sans précédent... J'avais même poussé mon vice à leur coudre la bouche et à leur maintenir les yeux ouverts avec des agrafes rouillées.
Luciana à qui j'avais montré mes travaux avait dit :

"Putain Turm', t'es aussi tordu que la faucille soviétique et aussi dur que le marteau qui va avec !"

Elle avait raison la bougresse ; pour être tordu, j'étais tordu et pas n'importe comment. Mais vous savez, un Absorbeur qui s'emmerde, ça se remémore le passé et les camps d'internement chinois... Et encore, je ne lui avais montré que mes expériences sur des sujets mâles, des enfants et des vieillards. Si elle avait vu se que je faisais aux jeunes jouvencelles...

Enfin, bref... Je me répète, mais je m'emmerdais et je passais mes nuit à la Bibliothèque à fumer des cigarettes et à boire du bourbon.
J'avais déniché un vieux bouquin et en entamais la lecture. Il s'agissait du "Comte de Monté Cristo"... Pour être honnête, après avoir lu "Le Prince" de Machiavel et "Les 120 journées de Sodome" du Marquis de Sade, ce roman d'Alexandre Dumas paraissait vraiment cul-cul la praline.
Malgré tout, peut-être que Dieu ne m'avais pas oublié car en fouillant chez un collègue vampire, j'étais tombé sur la bande originale du film "Snatch" et passais ça en boucle dans les hauts parleurs de la vieille bâtisse...
On entendait résonner "Hernando's Hideaway":

"I know a dark secluded place
A place where no one knows your face
A glass of wine a fast embrace
It's called...Hernando's Hideaway...OLÉ
All you see are silhouettes
And all you hear are castanets
And no one cares how late it gets
Not at Hernando's Hideaway...OLÉ

At the Golden Fingerbowl or any place you go
You can meet your Uncle Max and everyone you know
But if you go to the spot that I am thinking of
You will be free...to gaze at me
And talk of love

Just knock three times and whisper low
That you and I were sent by Joe
Then strike a match and you will know
That you're in Hernando's Hideaway...OLÉ

ooohh yeah!
move over here a little closer...
mmmmm....
HEY!

Oh just knock three times and whisper low
That you and I were sent by Joe
Then strike a match and you will know
That you're in Hernando's Hideaway."


http://youtube.com/watch?v=ckAX3-cTRoI
EDIT : c'est pas la version de snatch, mais bon, ça vous donne une idée ^^
"La foi, pour celui qui se tient au bord de tout ce qu'il connaît, et qui s'apprête à se jeter dans l'obscurité, c'est la certitude qu'il ne peut se passer que deux choses : qu'il trouvera sous ses pieds quelque chose de solide, ou qu'il apprendra à voler"
Horus Lupercal.

Ce message a été modifié 3 fois, dernière modification par "Turmac" (30.07.2008, 14:29)


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30. 07. 2008, 18:32

comme a son humble habitude bloodlovin errant bêtement... il faisait chaud, un petit peu trop d'ailleurs, les lunettes de soleil et sa chemise étrange laissait deviner qu'il ne voulait pas trop chercher d'embrouilles... comme si un cliché ancestral de vacanciers pouvait l'immuniser ...
il s'installa sur un toit et contemplait la lune en écoutant une chanson qu'il avait jamais entendu... le ciel était clair et il se pris soudain a chantonner en rythme avec la musique:

"I know a dark secluded place

A place where no one knows your face

A glass of wine a fast embrace

It's called...Hernando's Hideaway...OLÉ
All you see are silhouettes

And all you hear are castanets

And no one cares how late it gets

Not at Hernando's Hideaway...OLÉ

At the Golden Fingerbowl or any place you go

You can meet your Uncle Max and everyone you know

But if you go to the spot that I am thinking of

You will be free...to gaze at me

And talk of love

Just knock three times and whisper low

That you and I were sent by Joe

Then strike a match and you will know

That you're in Hernando's Hideaway...OLÉ

ooohh yeah!

move over here a little closer...

mmmmm....

HEY!

Oh just knock three times and whisper low

That you and I were sent by Joe

Then strike a match and you will know

That you're in Hernando's Hideaway."

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31. 07. 2008, 12:54

J'en étais arrivé au passage où Edmond Dantès s'enfuit du château d'If lorsque les mégaphones de la bibliothèque émirent un grésillement et commencèrent à répéter sans cesse "And talk of love" sans discontinuer...
Me balançant d'avant en arrière sur mon fauteuil, je tendais la jambe vers le panneau de contrôle des hauts-parleurs et y assenais un violent coup de pied.
La musique cessa immédiatement et je pu choisir un nouveau morceau... La Kosha Nostra me paru bien.

Retournant dans mon fauteuil, je repris ma lecture... Mais si mes yeux suivaient les lignes écrites à l'encre d'imprimerie sur des feuilles jaunies par le temps, mon esprit pensait à tout autre chose.
Je ne sais pas pourquoi, mais je me mis à penser à Bloodlovin, cet absorbeur aux pouvoirs pseudo-mystique et à la gueule aussi grande qu'un panzer... Cela faisait un bout de temps que je ne l'avais pas vu dans la bibliothèque ; j'avais ouïs dire qu'il s'essayait à la poésie et tentait de vendre les fruits de son dur labeur intellectuel à tout les vampires qu'il croisait... Putain, je vous jure... Ce type était vraiment un drôle d'oiseau, un des prototypes personnels de Dieu. Un mutant à l'énergie dense, jamais conçu pour la production en série. Trop bizarre pour vivre, et trop rare pour mourir.
Mais merde, pourquoi je pensais à lui ???

Me reconcentrant sur le bouquin, je m'aperçus que j'avais déjà lu deux chapitres sans même m'en rendre compte... De rage, je lançais le livre à travers la pièce ; de toute façon, on en avait des pleins cartons de ce roman...
Je me levais et décidais d'aller faire un tour dans les rayons. Accompagné de la "Kosha Nostra", la clope au bec et une bouteille dans la main, je me dirigeais droit vers le rayon "lecture pour adulte"... Non pas que je voulais m'exciter avec des bouquins de série rose ; non, mon esprit malade et lubrique suffisait amplement à la besogne. Mais parce que c'était dans ce rayon que j'avais un jour surpris Firunbel, le droit, l'honorable en train de lire "Blanche fesse et les Sept Mains" avec une attention sommes toutes assez particulière ; le gueux était devenu rouge comme une pivoine lorsque je lui avais demandé si la lecture lui plaisait... Il avait ensuite filer à toute jambe vers le rayon polémologie et ne m'avait plus adresser ne serait-ce qu'un regard pendant près de deux semaines...

Arrivé au rayon nommé susditement je jetais un rapide coups d'oeil et me dirigeais ensuite vers le rayon Couture et Modes Vestimentaires Humaines...
Je n'y allais pas pour me tricoter un nouveau caleçon, mais parce que j'avais caché là-bas une caisse de whisky... Pourquoi ?
Mais parce que Luciana n'aurait jamais foutu les pieds dans ce rayon, voilà pourquoi.
Pfff... Même les mutants avaient déserté la bibliothèque ; pas moyen de dégommer une araignée de 150 kilos ou un chien à huit pattes... Par dessus le marché, les couilles me grattaient et j'avais terminé ma bouteille.
En parlant de testicules, je venais de me rappeler une blague que Cryzer m'avait raconter une fois... Il m'avait dit :

" Turmac, comment est mort le capitaine crochet ?"
" J'en sais rien et je m'en tamponne les valseuses..."
" En se grattant les couilles."

Il avait explosé de rire et avait reçu une belle taloche pour lui apprendre à raconter des blagues aussi basses de plafond...

Arrêtant un temps mon délire nostalgique, je me rendis compte que la Bibliothèque n'avait jamais été aussi déserte... Ce serait peut-être le moment pour y foutre le feu et se barrer en douce histoire de faire chier les quatre tondus qui la fréquentaient régulièrement.
Mais je me ravisais... Vraiment, il fallait que je trouve un truc à faire sans quoi j'allais devenir dingue...
Par quoi commencerais-je ? Crack ? Cocaïne ? LSD ?
Je me précipitais vers le rayon Couture et autres trucs chiants ; pulvérisant le record du cent mètres... Arrivé là bas, je sortais une bouteille de sa cachette et m'en sifflais a moitié d'un trait.
Ca allait mieux...
"La foi, pour celui qui se tient au bord de tout ce qu'il connaît, et qui s'apprête à se jeter dans l'obscurité, c'est la certitude qu'il ne peut se passer que deux choses : qu'il trouvera sous ses pieds quelque chose de solide, ou qu'il apprendra à voler"
Horus Lupercal.

Ce message a été modifié 3 fois, dernière modification par "Turmac" (31.07.2008, 12:58)


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31. 07. 2008, 15:51

La nuit était claire, la chaleur étouffante, et un silence morne régnait en maître sur Ultima la sanguinaire. Sur le ciel parsemé d'étoiles timides, se découpait la silhouette imposante de la Grande Bibliothèque du Savoir Universel. Le massif bâtiment semblait écrasé par un silence plus pesant encore que celui qui planait sur le reste de la cité. Comme si la chaleur lourde avait fait fuir tous les lecteurs et autres rats de bibliothèque. Pourtant, dans la lumière diaphane de la lune ronde et pleine brillant de mille feux, on pouvait distinguer une silhouette assise qui se balançait doucement. Mais à part cette présence qui chantonnait, rien de vivant ne semblait plus être dans les parages. Les humains devaient être en joie, de voir que la plupart de leurs prédateurs vampiriques avait déserté les ruelles sombres pour fuir la canicule de ce mois de juillet. Enfin, un cri déchirant rempli d'épouvante venait parfois troublé le silence de cette paisible nuit, comme pour rappeler aux anciens "maîtres" de la planète que leur calvaire n'était en rien terminé, et que le danger rodait toujours, menaçant et insaisissable, au-dessus de leurs têtes sans défenses, prêt à fondre sur leurs gorges tendres et délicates.

Une ombre longeait le mur nord de l'immense bâtiment, furtive et silencieuse. Voyant une fenêtre ouverte, l'individu bondit contre la façade tiède, tel un chat, et grimpa jusqu'à la lucarne béante. De là, la fine silhouette observa l'intérieur de l'édifce, en attente d'un son, ou d'un mouvement dans l'ombre d'une étagère poussiéreuse. Mais rien, juste le silence et le murmure d'une brise trop faible pour apporter une quelconque fraîcheur. Sautant alors dans les airs, l'inconnu retomba sur le sol dallés, avec un claquement sec de talons frappant la pierre. Une gerbe de poussière s'éleva, tandis que le son dur du contact avec le pavé résonnait toujours, vibrant dans l'air. Un chapelet de jurons bien épicés retentit, pendant que la personne s'époussetait rageusement et s'étouffait avec le nuage grisâtre.

- J'aimerais bien savoir qui est le troufion qui est chargé du ménage ici... Cracha-t-elle rageusement.

Le jeune femme s'avança dans l'allée, prenant garde cette fois à ne pas faire se soulever un seul grain de poussière. Se croyant seule, elle n'avait pas hésiter à sauter, sans penser à cette impressionnante pélicule cendre du temps. Peu à peu, elle distingua une musique, étrange en ces lieux autant par le rythme que par la tonalité. Le son devait provenir d'une autre aile étant donné qu'elle n'avait pas tout de suite perçu la mélodie. Méfiante, elle monta d'un bond sur une étagère, et continua son chemin en hauteur, aussi silencieuse que les étoiles au dehors. Elle vit bientôt une lumière, dans un raillon des plus encrassés, qui devait être dans les moins fréquentés.

Elle qui pensait pouvoir visité les lieux tranquillement sans avoir à rencontrer personne, c'était raté. UN homme, puant l'alcool à plein nez, était en train de se siffler une bouteille de ce qui semblait être du whisky, un sourire béat aux lèvres, le menton luisant de la forte boisson.

- Et beh, c'est du joli... Les bibliothèques ne sont plus ce qu'elles étaient... Pensa-t-elle

Profondément contrariée de ne pas être seule, la demoiselle descendit de son perchoir, de l'autre côté du haut meuble de bois massif, leste et silencieuse comme un chat. En effet, elle en avait soupé de la compagnie ces derniers temps. Sa "voisine", une absorbeuse complètement folle, ayant éviscéré tous ses humains pour combattre l'ennui, qu'elle ne supportait pas, était venue lui rendre visite, n'avait rien trouvé d'autre que de venir lui taper sur les nerfs. En règle général, les deux vampires s'entendaient somme toute plutôt bien. Mais notre absorbeuse avait un penchant pour la solitude, surtout quand son interlocuteur avait une cuillère de pâte visqueuse enfoncée dans le bec et n'arrêtait pas de parler. Un jour, cette dégénérée d'Evangéline devrait apprendre à ne rien faire et à passer le temps seule, sans venir casser les bonbons de tout le monde.

Fulminant, la vampire s'éloigna de l'ivrogne, espérant qu'il resterait là à cuver son vin sans venir l'importuner. Elle n'avait encore jamais mis les pieds dans la Bibliothèque du fameux NightLust, trouvant que l'endroit était trop fréquenté, ou tout du moins que les habitués étaient trop siphonnés à son goût. Pour une fois, il ne semblait y avoir personne en dehors du buveur de Whisky.

Parmis tous les zigotos que lui avaient dépeint la mangeuse de pâte gluante, elle ne se souvenait que des noms de Firunbel et de Smyrne, desquels elle avait de toute manière tout oublier. Celui-ci était peut-être l'un des deux...

Alors qu'elle venait de traverser un troisième rayon, le demoiselle se stoppa net, et fit demi-tour à toute vitesse. Se dirigeant droit vers l'endroit d'où venaient les effluves d'alcool, l'absorbeuse tout de rouge et de noir vêtue, arborait un sourire de jubilation profonde. Oui, parfois, certaines idées lui passaient par la tête, irrésistibles, et elle ne pouvai s'empêcher de les mettre à exécution.

Pénétrant dans la lumière tamisée d'une lanterne, elle se planta devant le vampire qui était passé à sa deuxième bouteille. L'absorbeur l'observa d'un air intrigué, le regard embué par l'alcool. Sans lui laisser le temp de réagir, elle se saisit du premier contenant désormais vide, et lui fracassa sur la tête, tout en confisquant celui qu'il tenait à la main.

- Il faudrait penser à lever les yeux avant de plongé dans le Whisky. Si vous l'aviez fait, vous auriez sûrement aperçu un magnifique écriteau près de la porte principale, sur lequel est inscrit très clairement que toute nourriture ou boisson est proscrite en ces murs. Et de toute façon, c'est pour votre bien que je vous enlève ça de de la bouche, parce que, très cher monsieur, vous empester l'alcool à plein nez et cela est tout bonnement désagréable. Encore, si cela avait été du champagne... Enfin, à voir votre mine menaçante et couroucé, il me semble plus raisonnable de vous rendre votre bien.

Sur ce, elle vida ce qui restait du contenu de la bouteille sur la tête de son interlocuteur, qui ouvrait des yeux ronds comme des soucoupes, et semblait prêt à la bouffer sur place. Un sourire amusé naquit sur ses lèvres pulpeuses, tandis que l'autre se redressait de toute sa hauteur, des débris de vers plein les cheveux. UNe envie irrésistible de rire prit à la gorge l'absorbeuse, qui se contint à grand peine, juste le temps d'écouter ce que l'autre allait dire...
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

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31. 07. 2008, 16:21

Bon, d'accord, j'avais demandé de l'action... Mais là quand même c'était un peu dur à encaisser.
Une espèce de pimbêche vêtue de rouge et de noir venait de me confisquer une bouteille et de m'en verser le contenu délicieux sur la tête après m'en avoir casser une sur le crâne. C'est pas que cela faisait mal, mais pour le principe c'était vraiment gonflé...
En plus, la gueuse ne s'était même pas présenté et elle avait cru de bon goût de me rappeler le règlement, à moi... Non mais vous y croyez vous ?

Me redressant sans grande peine, je plantais mes yeux dans ceux de mon interlocutrice... Je la dépassais de bien 20 centimètres et ses atours n'étaient pas franchement discrets.
A côté de cela, la belle avait un joli minois et un physique qui ne laissait pas indifférent...
Mais trêve de compliments... La couillonne m'avait quand même gâché le plaisir et je n'allais pas laisser faire ça sans réagir sous prétexte que la miss était mignonne. Fallait pas pousser mémé dans les orties, non mais.
Prenant un ton détaché, je m'appuyais sur une étagère...

"Dis donc connasse, tu sais lire à ce que je vois... Alors y a marqué quoi sur ce badge ?"

Ce faisant je lui montrais un badge accroché à mon cache-poussière de cuir... Les yeux de la donzelle se firent touts ronds et elle s'écria :

"Comment ? Vous êtes Nightlust ???? Je suis désolé monsieur, je ne savais pas et..."

Putain, c'était trop fort ça... Personne ne savait que le père Nightlust m'avait confié son poste pour un temps... Ou alors c'est que tout le monde s'en foutait. Il fallait que je me calme sinon y allait avoir du sang sur les murs et sur le plafond...
Allumant une cigarette, je tirais une grosse latte et balançais un gros nuage de fumée bleutée à la face de l'outrecuidante qui me regardait avec des yeux de cocker atteint de la galle.

"Non, je ne suis pas Nightlust ! Je suis Turmac ! Vous avez jamais entendu parler de moi ???
Bon, c'est pas grave... Le fait est que je suis directeur de cette bibliothèque pour l'instant. Et que j'ai droit à quelques petits avantages comme celui d'amener à boire et à manger dans ce bâtiment.
De plus, je vous emmerde mademoiselle.
J'ai autre chose à foutre que de m'occuper d'une personne telle que vous... Si vous n'êtes pas ici pour me présenter un ouvrage ou pour en consulter un, je vous prierai de sortir rapidement de ce bâtiment avant que je ne contrôle plus mes pulsions !!!
"
"La foi, pour celui qui se tient au bord de tout ce qu'il connaît, et qui s'apprête à se jeter dans l'obscurité, c'est la certitude qu'il ne peut se passer que deux choses : qu'il trouvera sous ses pieds quelque chose de solide, ou qu'il apprendra à voler"
Horus Lupercal.

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31. 07. 2008, 18:42

Un instant, elle avait craint d'avoir eu affaire au maître des lieux en personne. Mais apparemment, ce n'était qu'un bouseux qui prenait de grands airs juste parce qu'il avait la responsabilité du bâtiment pendant quelques temps. Poussant un profond soupir de découragement, la jeune femme tourna les talons et s'éloigna, sans plus faire attention à l'individu ruisselant d'alcool. Il pouvait bien faire autant de bruit qu'il voulait, ce n'était pas ça qui allait la perturber. Laissant l'autre bouillir sur place à la vue de sa profonde indifférence, elle commença à s'intéresser aux ouvrages entreposés là. Quelle ne fut sa surprise en se rendant compte du thème... Elle eut un ricanement moqueur.

* ça picole, mais en plus c'est dans le rayon des chaussettes et tricots... si c'est pô mignon ça...*

L'autre commençait à fulminer derrière, mais elle ne tourna même pas la tête. Elle aimait bien sa façon de jouer les fier à bras en ayant plein de whisky sur le crâne (hilarant), mais sa façon de l'insulter et de la regarder du haut de ses 20 centimètres de plus ne lui plaisait pas du tout en revanche. Et elle ne comptait pas s'embêter avec cet enquiquineur, pour le moins inintéressant sur le moment. Et elle avait encore moins l'intention de partir, même si elle était là pour autre chose que les livres.

Le bruit de pas pesant dans son dos lui indiquèrent que le fameux Tur-quelque chose en avait marre d'attendre son bon vouloir de lui prêter attention. Elle ne se retourna pas, mais se tint prête au cas où l'individu aurait eu des intentions belliqueuses.
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

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31. 07. 2008, 19:01

A peine eus-je finis de brailler sur la pisseuse que cette dernière se retourna comme si de rien n'était et commença à fureter dans le rayon en me tournant le dos... Elle semblait apprécier se foutre de ma gueule et me voir fulminer.
Mais elle m'avait tourné le dos et se penchait maintenant pour regarder le titre d'un livre situé au bas de l'étagère. Ni une ni deux, je m'approchais et saisissait l'insolente par la taille ; l'immobilisant afin de lui infliger une correction bien mérité...
Je levais donc mon bras en me répétant une partie de la Bible :

"J'abattrai alors le bras d'une terrible colère, d'une vengeance furieuse et effrayante sur les hordes impies qui pourchassent et réduisent à néant les brebis de Dieu. Et tu connaîtras pourquoi mon nom est l'éternel quand s'abattra sur toi la vengeance du Tout-Puissant !" Ezekiel 6-25

Mais au lieu de déclamer cette prophétie, je me contentais d'hurler :

"Alors ma belle... On se fout de ma tronche en plus !!!!
Cette fois s'en est trop !!! Ca va chier des bulles carrées !!!!
Crois moi ma grande, je vais te tanner la peau du cul jusqu'à ce que j'en ai mal à la main !!!
"

Et vlan !!! Je lui assenais une série de fessées, sans retenir mes coups... Mes mains rebondissait sur cet arrière train (fort joli d'ailleurs) avec une régularité et une force implacable...
Et pour compléter le tout, je comptais :

" 10, 11, 12, 13.."
"La foi, pour celui qui se tient au bord de tout ce qu'il connaît, et qui s'apprête à se jeter dans l'obscurité, c'est la certitude qu'il ne peut se passer que deux choses : qu'il trouvera sous ses pieds quelque chose de solide, ou qu'il apprendra à voler"
Horus Lupercal.

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31. 07. 2008, 19:14

bloodlovin avait été brusquement interrompue dans son moment de détente par l'arrêt de la musique, descendant du toit en prenant soin de se bousiller une cheville a l'atterrissage il remercia sa régénération vampirique et se mit a courir comme un dérater vers l'éventuel source de musique, finalement les bruits d'un couple sado-maso l'attira et il suivit "la route de la soie et du tricot" qu'il appelait aussi "le terrible désert pour femme"
arrivé au rayon "poivrots et prostitués" il s'affala le long d'une étagère en écoutant une toute autre forme de musique.
"215, 214, 367, 400, 756, 245, 157, 510 ,158"

9

31. 07. 2008, 19:31

Cri de surprise et d'indignation. L'ignoble goujat, il avait osé! Ce type était vraiment un grand malade. Et maintenant, elle se retrouvait en train de se faire pelotter allègrement par cet animal imbibé d'alcool. Parcourue d'une vague de rage elle poussa un rugissement couroucé.

- Lache-moi espèce de crétin dégénéré du bulbe!! Va plutôt essorer ton cerveau plein rhum!! J'ai dit LACHE-MOI, trou-du-cul!!!

Mais rien, l'autre continuait à s'en donner à coeur joie, en comptant à pleine voix. *Ah mon salaud, tu vas voir ce que tu vas voir!! je vais t'élargir le troufion moi!! ça va ptêtre t'aérer un peu les neurones!!* Plongeant une main dans son décolleté, elle en sortit un poignard à la lame ciselée, et en enfonça la pointe dans les fesses de Turmachin. Ce dernier s'arrêta brusquement dans son comptage comme dans sa besogne.

- Maintenant tu me poses délicatement sur le sol, sinon je t'élargis la porte de derrière, et pas qu'un peu...

le visage tordu par la fureur, la demoiselle insultée enfonça un peu plus la lame de son poignard pour faire se presser le primate qui la tenait toujours.

- Active trouduc! Et j'ai bien dit DELICATEMENT! Fais gaffe à tes miches!!
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Evangéline" (31.07.2008, 19:32)


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31. 07. 2008, 19:54

Et merdeuuuuuuu... Je commençais à peine à m'amuser...
La garce avait sortit une lame de je ne sais où et menaçait de me chatouiller les sphincters avec... Elle en avait dans le bide, y avait pas à dire.
Bon, quand vos miches ou vos gesticules sont prises en otage par une femme énervée faut pas trop discuter et vaut mieux obéir... Mais là, elle y allait un peu fort quand même.
Je la déposais donc au sol... Elle écarta un peu sa lame... Un peu trop...
Sentant le danger écarté, je décontractais mes sphincters pour qu'ils puissent se venger. La belle au fesses rougies se prit directement dans les nasaux une substance composée de 60% d'azote, de 5% d'oxygène, de 20% d'hydrogène, de méthane et de plein d'autres matières ; le tout atteignant une vitesse allant de 0,1 à 1,1 mètre par seconde...

Ca avait marché... Le genre féminin a en sainte horreur ce genre de substance gazeuse, surtout quand elles sentent le chili périmé ayant macéré dans les intestins d'un alcoolique chevronné.
Profitant de l'effet de surprise, je bondissais sur mon Shamisen que j'avais posé à quelques mètres de là. Aussitôt mon instrument en mains, je le pointait sur la gonzesse qui semblait être dans une colère du diable...

"Bouge plus ma belle, sinon je me servirai de ta peau pour faire une descente de lit.
Alors maintenant tu dépose par terre toute ton artillerie et tu mets tes mains au dessus de ta tête...
"
"La foi, pour celui qui se tient au bord de tout ce qu'il connaît, et qui s'apprête à se jeter dans l'obscurité, c'est la certitude qu'il ne peut se passer que deux choses : qu'il trouvera sous ses pieds quelque chose de solide, ou qu'il apprendra à voler"
Horus Lupercal.

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31. 07. 2008, 20:30


"Bouge plus ma belle, sinon je me servirai de ta peau pour faire une descente de lit.

Alors maintenant tu dépose par terre toute ton artillerie et tu mets tes mains au dessus de ta tête...
"
bloodlovin commençait a trouver la scène déjà moins intéressante, il sauta par dessus l'étagère puis disparu dans l'ombre en laissant pas loin des autres vampire une grenade

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31. 07. 2008, 20:36

* Salop de mes deux!! Espèce de porc sans vergogne!! Perfide!!* La demoiselle était en colère, et même très. Mais son orgueil s'arrêtait là, tout comme la rage qui la faisait boullir. Elle avait sa fierté en tant qu'être de chair et de nanite, pour le reste, c'était aléatoire. Et pour le moment, elle n'atait pas d'humeur à se la jouer "fille qui préfère se prendre un carreau dans la poire plutôt que de s'abaisser devant un couillon pareille, qui n'a rien trouvé d'autre que de péter à la face de son adversaire pour reprendre le dessus". Bref, du moment qu'il ne la touchait plus, elle s'en fichait comme d'une guigne. * La fierté ne sert à rien, à partir d'une certaine limite*

Elle saisit ses deux bons magnums et en balança un au visage du tireur, lequel envoya une jolie salve tout en se jetant sur le côté, dans un mouvement dépourvu de grâce par les dernière effluves d'alcool qui devaient encore embrumer un peu son esprit. Se plaquant au sol, le belle absorbeuse réussit à s'en tirer sans égratignure, et se redressa d'un bond en mettant en joue le manieur de shamisen. Finalement, la limite de son amour-propre s'arrêtait plutôt à ce stade-ci...

- Je ne dépose pas mes armes devant un gas qu'à la tuyauterie pourrie jusqu'au trognon, grosse barrique à whisky.

Chacun dans le viseur de l'autre, aucun ne semblait prêt à céder. Enfin, jusqu'à ce que la patience de la vampire fut à bout, exactement une minute et 6 secondes plus tard. Elle jeta par terre devant elle sa deuxième arme à feu, ainsi que toutes les lames dissimulées dans ses manches. Un joli petit monticule s'étalait maintenant sur le sol à un mètre d'elle, devant le buveur de Whisky pour le moins interloqué.

Mais, très vite, son étonnement se teinta de triomphe, et un sourire satisfait étira ses lèvres. Le regard de l'absorbeur se fixa d'un air inquisiteur sur les deux sabres ouvragés qui étaient toujours croisés dans le dos de la jolie brune, qui ne semblait pas avoir l'intention de s'en défaire. Il pointa de manière plus appuyée son arme vers elle, lui faisant signe de terminer son désarmement en entier. Une lueur s'alluma dans les pupilles glacées de l'intéressée, et elle déclara, d'une voix cassante, chargée de menace, mais d'un calme étrange :

- Tu tentes seulement de les toucher, sans mon autorisation, tu essaies simplement de me forcer à m'en séparer, et tu peux être sûr que je te tue, même si je dois crever pour ça. Je t'égorge avec les dents et je t'éviscère avec les ongles s'il le faut. Tu as ma parole que je ne m'en servirai pas contre toi tant que tu ne m'auras pas rendu mes autres armes. Cela vaut également pour toutes les lames qui sont encore sur moi. Je refuse de m'en séparer, de quelque manière que ce soit. C'est ça, ou rien qui en vaille la peine. A toi de voir.

Sur ces mots, elle lança au sol une dernière dague. Le bruit métallique de la lame sur la pierre résonna dans le silence qui était retombé sur les lieux. Elle se tenait bien droite, la tête haute, regardant droit dans les yeux du vampire qui la menaçait. Et dans ce regard, ce dernier pouvait lire que sur ce point, il pouvait toujours attendre avant qu'elle ne cédât.
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

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01. 08. 2008, 00:16

C'était dans ces soirs là que Xezbeth, fort de son expérience récemment acquise, trottinait un peu partout jouant avec un jeu de carte et fumant une clope. C'eut pu paraitre normal, si Xez n'avait pas eu l'apparence d'un gamin d'une dizaine d'année à peine. Sachant que peu de personnes restaient encore à Ultima Thule, il avait décidé d'aller faire chier Turmac en allant à la bibliothèque, histoire de lui donner un peu de boulot.
C'est en avançant dans les rayons, dans une main son briquet avec lequel il s'amusait de temps en temps, et dans l'autre un petit baton dont il se servait pour faire tomber tous les livres qu'ils croisait sans se salir, qu'il vit enfin Turmac. Malheureusement, Xezbeth semblait déranger, aussi cessa-t-il de brailler:

"Turmiiiii, une partie de château de carte, ça te tente??"
ou encore
"Hit the road Jack and don't you come back no more, no more, no more, no more" (mais lorsqu'il chantait cela, c'était avec ses vagues souvenirs de rythme et de ton... :pinch: )

Face au spectacle qui se déroulait (plus ou moins) devant ces yeux, Xezbeth décida de sauter sur une bouteille qu'il avait aperçu un peu plus loin, et de s'enfuir en courant de toute ses forces. Dix étagères plus loin, à bout de souffle, le vampire contempla enfin sa prise de guerre... qui n'était qu'un tesson...
Et pour les illettrés, l'art, c'est par là ou par ici...

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01. 08. 2008, 00:55

Bon, elle avait à peu près rendu les armes et ne savait pas combien j'en avais sur moi.
Elle semblait calmée aussi ; la colère ne luisait plus trop dans ses yeux et je pu cesser de la tenir en joug...
Je raccrochais mon Shamisen sur mon dos et proposant une cigarette à ma nouvelle compagne, je m'en allumais une. Elle refusa mon offre prétextant que ça filait le cancer... Bref, passons ; car chacun sait qu'un vampire ne peut pas mourir d'un cancer.
Je proposais à boire, elle accepta et regretta vite de l'avoir fait... Je lui avais tendu ma flasque avec mon alcool maison (une cuvée spéciale 95°) ; non pas que j'eus voulu la faire crever mais pour lui montrer que le whisky ne pouvait pas vraiment altérer mes sens et mes capacités de jugement. C'est sûr que lorsqu'on s'envoit ma mixture derrière la cravate, faut avoir un foie bien accroché...

Pour la petite histoire, mon alcool maison était fabriqué avec du sang humain mélangé à de l'éthanol et du pétrole ; le tout doit macérer dans une cuve en fonte pendant un minimum de deux ans et plus vous laissez macérer et plus c'est corsé... J'en distribuais à mes esclaves de temps en temps mais j'ai du arrêter car cela en rendait certains aveugles.

Alors que "cul-en-feu" se remettait du choc... Je lui rendais ses armes ; elle en parut étonnée et commença sûrement à chercher où était le piège dans tout ça.

"T'inquiètes pas ma belle, je ne te ferai plus rien vu que je t'ai prouvé ma supériorité... Je propose que l'on reparte sur de bonnes bases toi et moi.
Tout d'abord, on a eut deux spectateurs. Te rends tu compte ? Deux parfaits inconnus se sont rincés l'oeil en me voyant te claquer le fessier... Je ne sais pas toi, mais moi si j'étais à ta place, je voudrais pas qu'ils aillent répéter ça à tout Ultima.
T'as le choix, l'un d'eux à balancer un fruit par terre juste avant de se carapater ; l'autre a emporter les restes de la bouteille que tu m'as gentillement fracassée sur le crâne... Tu veux qu'on choppe lequel ?
Au fait, comment vous appelez vous ravissante demoiselle ?
"

Ahhh... C'était vraiment superbe de jouer le rôle de l'alcoolique de service complètement allumé.
"Montrer ses faiblesses pour mieux cacher ses forces" dit le dicton... Faut croire que les gens considèrent l'engouement pour l'alcool comme une faiblesse. Mais après tous... Laissons les dire, rire et railler...
"La foi, pour celui qui se tient au bord de tout ce qu'il connaît, et qui s'apprête à se jeter dans l'obscurité, c'est la certitude qu'il ne peut se passer que deux choses : qu'il trouvera sous ses pieds quelque chose de solide, ou qu'il apprendra à voler"
Horus Lupercal.

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01. 08. 2008, 14:36

Ce type était complètement taré. En plus de boire de l'acide sulfurique concentré (plus communément nommé vitriol), de se croire maître des lieux, il avait "prouvé sa supériorité". *Affligeant...* Ayant réintroduit ses armes dans à leurs places respectives, la demoiselle toisa d'un air impassible l'absorbeur qui semblait vouloir courir après elle ne savait quels energumens sûrement tout aussi fréquentables que lui. Et pourquoi? Parce qu'ils avaient assisté à la précédente scène, pour le moins affligeante. * je sais pas ce que c'est le pire trouduc : qu'ils t'aient vu en train de me taper sur le derrière ou qu'ils aient assisté au fait que tu aies du larguer une caisse pour te sortir d'embarras...*

Faisant comme si elle n'avait pas entendu la dernière question, elle lâcha :

- Quitte à choisir, ça me plairait énormément de t'en casser une deuxième sur la tête avant de continuer à me balader. Parce que vois-tu, j'en ai rien à battre que tout Ultima soit au courant ou non. Et il me semble que la plupart de ses habitants ont de toute façon autre chose à glander que de se fouttre de la poire d'une insignifiante petite absorbeuse et du gros lourdeau qui n'a rien trouvé d'autre que de lâcher les gazs pour éviter de se faire découper le cul en tranches. Mais si t'as vraiment besoin d'aide pour les attraper, on peut toujours négocier, moyennant un prix correct... ou un paquet de clope que t'aurais pas trop pestiféré à la rigueur.

Tout en parlant, elle le regardait griller sa cigarette. En d'autres circonstances, elle aurait accepté sa précédente offre, mais vu le personnage, elle préférait ne pas prendre de risque. Surtout en ayant goutté au contenu de la fameuse flasque (une véritable horreure), lequel elle avait faillit lui recracher à la figure (ç'aurait été drôle...), elle n'osait imaginer l'effet du tabac de ce type, dont elle ne se souvenait déjà plus du nom d'ailleurs. Mais ça faisait bien longtemps qu'elle n'en avait pas grillé une, et quand une envie la prenait...

Attendant la réplique de "mister pourri de l'intérieur", elle ramassa le fruit tombé à terre, le flaira. Apparemment, il était bon, chose rare en ces temps contaminés par les retombées radioactives. Faisant glisser une couteau dans sa main, elle coupa le fruit et commença à manger les grains sucrés.
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

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01. 08. 2008, 15:14

Pffff... Comme si j'allais avoir du mal à attraper les deux branleurs qui avaient vu la scène...
La mignonne avait vraiment une haute estime d'elle même et ça se voyait. En plus de ça elle me prenait pour un demeuré congénital et semblait à peu près persuader que lors d'un combat à la loyal elle aurait eu le dessus... Je ne dis pas que lors d'un bon corps à corps elle aurait pas pu être dessus, mais bon ; après tout, comment savoir ?

Elle avait ramasser le fruit que l'on nous avait jeter pendant la déculotté de mademoiselle et croquait dedans à pleine dents. Ses lèvres pulpeuses pinçaient les grains de la Punica Granatum (grenade) avec une volupté qui aurait fait bander un cul-de-jatte... Ses doigts caressaient l'écorce du fruit d'une manière langoureuse au possible qui laissait peu de place à l'équivoque.
Mon sang ne fit qu'un tour et imaginant des choses que la pudeur réprime, j'analysais la donzelle de bas en haut... C'était vraiment très intéressant...
Mon regard parcouru ses hanches, son décolleté à dentelle pigeonnant et nos regards se croisèrent... Je connaissais bien ce regard... Un regard qui vous transperce au plus profond de votre être et qui vous dit : "j'ai besoin d'une clope"... Profond désenchantement.

Tendant le paquet estampillé par le nom d'une grande marque de cancerettes ; je faisais remarquer à la jeune femme que si je fabriquais moi même une partie de mon alcool, je ne pouvais en faire de même avec mes cigarette car le climat de la région n'était pas propice à la pousse du genre botanique des Nicotiana... Rassurée, elle prit une cigarette et l'alluma avec un zippo plaqué or ; elle tira quelques lattes et sembla complètement apaisée. Bon, elle m'en voulait encore un peu mais je ferai avec...

De mon côté, je rangeai ma caisse de whisky et m'envoyais une rasade de mon alcool maison pour reprendre mes esprits...
Je rangeais quelques bouquins sans intérêts qui étaient tombé pendant la bousculade et reprenais mon Shamisen. Je pinçais les cordes et entamais "Mushi no Aikata".

"Bon, alors qu'est-ce qu'on fait chérie ? Non parce que si on leur coure pas après, on a rien d'autre à foutre et on va s'emmerder... Et moi quand je m'emmerde, je bois. C'est toi qui vois..."
"La foi, pour celui qui se tient au bord de tout ce qu'il connaît, et qui s'apprête à se jeter dans l'obscurité, c'est la certitude qu'il ne peut se passer que deux choses : qu'il trouvera sous ses pieds quelque chose de solide, ou qu'il apprendra à voler"
Horus Lupercal.

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01. 08. 2008, 16:20

bloodlovin parcourait les rayons tantôt a genoux tantôt bondissant,
il savait que la bibliothèque avait cette fâcheuse manie de toujours receler de situation étrange...
en y repensant il se rappelait de la fameuse chasse au démon où la bibli a failli exploser...
devant cette éventualité il décida a la vitesse de l'éclair de se trouver une arme (certain aurait plutôt fui...)
atterrissant dans la partie la moins éclairer de... la section tricot (la vache elle est plus grande que prévu...) il attrapa un parpaing (aussi appelé livre de plus de 200 pages) et quelque aiguilles a tricoter qui aurait été laissé là par des personnes ne sachant pas emprunté des livres, il les attachait méticuleusement de façon a formé une longue aiguille assez creuse possédant plusieurs pointes, déposant de son sang sur toute la surface il utilisa ses arcanes pour solidifié le tout.
désormais armé de son bouquin et de son aiguille a poutrer il s'en alla chercher un bouquin a lire dans la section privé de nightlust, seule section dans laquelle turmac avait des hésitations a allez.

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01. 08. 2008, 16:58

Au moins elle était sûr de pas finir empoisonnée à cause de ce tabac. Apparemment, le bonhomme tenait à bouger son popotin, et plus particulièrement à pourchasser les deux rigolos qui s'amusaient dans les rayons de "sa" bibliothèque. * Finalement pourquoi pas... rien à perdre, tout à gagner. Je pourrais voir un peu ce qu'il sait faire l'animal... autre que les grossièretés et conneries en tous genres.* Et puis mieux valait ça que d'avoir un ivrogne complètement rond sur le dos.

La clope au bec, elle huma l'air. Bon, avec tous ces relents d'alcool et de tabac, ça n'allait pas être facile de les flairer. Enfin, vu leur discrétion, les retrouver ne demanderai sûrement pas beaucoup d'efforts.

- Bouge tes fesses mon gros. Si je te revois en train de picoller, je pourrai pas m'empêcher de te fracasser la bouteille sur le crâne...

Sur ce, elle s'aggripa à la bibliothèque la plus proche et se hissa jusqu'au sommet, essayant de ne pas prêter attention à la musique vibrante et frémissante qui montait dans l'air. Elle ne put s'empêcher de frissonner. Quelle malédiction que cette mémoire qui refusait de s'effacer... Même les pires tortures, la douleur qui devient une part de vous-même, la folie qui vient rôder à la lisière de votre esprit, la soif réprimée, rien n'y avait fait. Et les images, les sons, les odeurs, tout restait. Et cette mélodie, lui rappelait, une fois encore, un souvenir douloureux.

Jetant par dessus son épaule, un regard noir à l'instrument, elle s'éloigna en faisant claquer ses talon sur le bois vernis, couvrant de manière dérisoire quelques notes. Mais la musique ne se tût pas, et aucun bruit de pas ne la suivit. Elle fit volte-face, lâchant le rouleau de tabac au passage, qui alla s'écraser sur les pavés en contre-bas. La rage montait de nouveau, meilleur moyen d'étouffer la douleur. * Il le fait exprès cet imbécile ou quoi?! * Mais son regard flamboyant de courroux n'eut aucun effet. L'autre, tout à sa musique, ne semblait pas disposé à bouger.

Pour la première fois depuis qu'elle avait mis les pieds dans le rayon, elle le regarda vraiment, le détaillant de la tête aux pieds. Ce n'était plus cette aura d'alcool, de tabac, de débauche, de vulgarité qui émanait de lui. Comme quoi, la musique peut changer un homme, le temps d'un instant, ou révéler ce qui est caché...

Elle contempla son visage apaisé par l'air de son instrument, ses bras musculeux qui pourtant effleurait les cordes avec douceur, et même peut-être une certaine tendresse. * Quand il a la bouche fermée, il a tout pour plaire...* Les vêtements du vampire contrastaient avec sa musique, mais cette dernière semblait tellement emplir son musicien, que cela paraissait sans la moindre importance, un détail infime.

L'absorbeuse s'attarda quelques secondes sur son visage. La flamme bleue de ses yeux détailla ces traits qui semblaient ceux d'un autre, ou en tout cas, pas ceux d'un être capable de grossièretés insultantes. Un menton fort doté d'un collier de barbe encerclant de pâles lèvres relativement fines, un front large dominant deux épais sourcils, qui surlignaient délicatement deux yeux à la forme harmonieuse. Une cicatrice, raie blanchâtre sur sa peau mate, fendait son oeil droit, qui pourtant n'était pas crevé, donnant à son visage un certain charme, une distinction qui témoignait de combats passés, de victoires qui avaient coûté cher. Des cheveux bruns et courts, des épaules massives, un torse impressionnant, des jambes solides. De grande taille, vêtu de noir, le joueur de shamisen avait de quoi intimidé. * S'il n'avait pas été aussi rustre, les gens auraient une meilleure estime de lui au premier abord... Et on pourrait le prendre pour autre chose qu'un gros bourrin sans cervelle.*

Elle eut un pincement au coeur. Elle avait beau chercher, il ne LUI ressemblait en rien. A part cette musique, qui lui serrait l'âme, cette sérénité soudaine, il était presque un contraire. Son esprit commença, inévitablement, à vagabonder. A quoi bon? de toute façon il ne s'arrêterait pas avant d'avoir terminé son morceau, alors rien ne servait de tenter d'esquiver l'inévitable.

Puis la musique, doucement, s'apaisa, avant de se taire pour de bon. Et un silence étouffant s'insinua à la place des notes claires. Le musicien releva la tête de son instrument, et les deux absorbeurs se regardèrent, sans un mot. Remettant son masque d'indifférence, la jeune femme se détacha des deux topazes sombres de l'autre et tourna les talons, sur son étagère, sans un mot. * Remet ta cape de mufle dégénéré, et me refais pas ce genre de truc, sinon c'est pas une bouteille que je te casse sur la tête, mais la caisse entière...* Elle aurait bien lâcher une réflexion acide, mais rien ne lui venait, et de toute manière, le mensonge n'était pas son fort.

Soudain, avant qu'elle eût pu faire un troisième pas, une odeur bien connue, âcre et enjôleuse à la fois, vint lui caresser les narines. Se retournant de nouveau, elle fixa les ténèbres du rayon derrière son nouvel "acolyte", et lança à son intention :

- Y a du sang par là.
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

Ce message a été modifié 2 fois, dernière modification par "Evangéline" (01.08.2008, 17:23)


19

01. 08. 2008, 17:16

Alors que je jouais du Shamisen, une chose étrange se produisit ; plus un son, juste les notes de musique... On aurait dit qu'elle avait arrêté de respirer, comme si la musique était plus douloureuse pour elle que n'importe quelle torture ; d'ailleurs, elle s'était arrêter de bouger, tout simplement. Elle écoutait, se souvenait...
Elle se retourna vers moi alors qu'elle était grimpée au sommet d'une étagère ; ses yeux luisaient alors d'un éclat de haine indescriptible... Mais cette haine ne m'était nullement destinée... Ou pas vraiment en réalité... Elle haïssait l'air que je jouais ; il semblait lui rappeler de mauvais souvenirs...
Elle me regardait avec intensité, avec les yeux d'une personne qui se demande si vous êtes oui ou non au courant de ce qu'évoque pour l'autre ce que vous faites ou dites...

J'observais moi aussi la belle absorbeuse qui était perchée en face de moi... Mais cette fois, mon esprit lubrique ne se hasarda pas à fantasmer sur les formes généreuses de la demoiselle. Non, le moment était mal choisi pour jouer les pervers...
Elle était grande, entre 1m70 et 1m80 ; de longs cheveux noirs de jais descendais en cascade sur ses épaules en entourant son visage alors que le restant de sa crinière noire comme une nuit sans lune en plein hiver était attaché en une couette haute qui descendait entre les manches des sabres qu'elle avait accrochés sur le dos...
Son visage avait de la noblesse, si elle n'avait pas été une absorbeuse, elle aurait largement pu être une capteuse d'esprit. Mais malgré cette noblesse apparente, ce visage avait quelque chose de particulier... Les yeux pervenche de la belle donnaient à son regard une dimension que l'on ne rencontrait que rarement chez un non-mort ; un regard qui semblait regarder le vide avec une profonde mélancolie pouvant s'apparenter à une envie incontrôlable de mourir. Son nez était fin et gracieux et sa peau très pâle faisait d'elle une statue de marbre au regard bleuté...
Elle portait un ensemble noir parcouru de bandes pourpres... Une robe courte descendant à mi-cuisse et serrée à la taille par un ruban épais. Sans bretelles, le tout laissait voir les épaules et le décolleté de la demoiselle dont les bras étaient couverts par des gants longs de satin aux mains de cuir. Elle portait également une paire de bottes de cuir noir à talon dans lesquelles étaient probablement dissimulé plusieurs lames ou aiguilles...
Elle était belle mais ne semblait pas vouloir sourire... Oui, c'était cela qu'il y avait de vraiment particulier chez cette femme... Malgré une allure soignée et propre, elle ne semblait pas véritablement heureuse. Ses traits montraient clairement que cet être n'avait jamais du sourire...

Elle attendit patiemment que j'en eu terminé puis se retourna pour reprendre son chemin.
Lorsqu'elle fit volte face, je pu apercevoir le pourquoi du comment d'une telle mélancolie... Un tatouage sur la nuque...
Elle était donc une première née elle aussi ; tout comme moi elle avait connu les années de captivité, de peur et de souffrance.

- Y a du sang par là...
- J'arrive 785ZB562.

Elle se figea de nouveau, frissonnante, les poings serrés à en faire rentrer ses longs ongles dans ses paumes. Je m'approchais...

- Ne m'appelles plus jamais comme ça.
- Alors comment faut-il que je te nomme ? Tu ne veux pas me révéler ton nom ; celui que tu t'es donné. Alors tant qu'à faire autant t'appeler par celui qu'ils t'avaient donné... Tu n'es pas d'accord 785ZB562 ?
- Ne m'appelle plus jamais comme ça !!!!

Elle s'était retourné vers moi en hurlant ses derniers mots... Elle tremblait de tout son être et ses yeux avaient du mal à contenir ses larmes.
Elle semblait bouillir de l'intérieur ; bouillir de tout les sentiments qu'un être doué d'une conscience peut éprouvé...
Alors, les larmes furent plus fortes et le visage de ma nouvelle amie ne tarda pas à être bardé de pleurs...
"La foi, pour celui qui se tient au bord de tout ce qu'il connaît, et qui s'apprête à se jeter dans l'obscurité, c'est la certitude qu'il ne peut se passer que deux choses : qu'il trouvera sous ses pieds quelque chose de solide, ou qu'il apprendra à voler"
Horus Lupercal.

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Turmac" (01.08.2008, 20:25)


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02. 08. 2008, 00:44

- Turm... Putain mon vieux, tu lui as fait quoi à celle-là ? Des avances ? Ça expliquerait son état...

Posée contre une étagère, au détour d'un rayon, Iridia contemplait les deux absorbeurs avec un léger sourire. Comme si elle prenait en dérision la situation qui n'avait en fait pas grand chose de drôle. Son fusil d'assaut russe de confection exemplaire en travers du dos. Un pétard à la main. Et du sang plein la gueule. Elle avait chassé le troll cette nuit, ou le loup-garou. Ou le vampire peut-être. Difficile à savoir. Toujours est il qu'elle ressortait d'un beau combat. Qu'était-elle venue foutre ici ? Voir si yavais du monde, et en cas de négation, passer un peu de temps sur des textes. Genre leur histoire commune, à Turmac, Cyrian et elle. Le camps XV88/1597/123 et toutes ces sortes de choses. Le classique quoi. Mais son regard se posa sur le cou de la jeune fille. Un tatouage. Facilement reconnaissable entre tous. Un code ésotérique, parfaitement clair, mais seulement pour les initiés. Ce qui excluait d'office les cultistes, capteurs et autres seigneurs. Et là, pour le coup, juste des absos au fait de la situation en présence.

- Et allez... Une ancienne cte gamine ? Une élite ? Vous faites chier vous autres. Pas croyable ça, tout ces putains de souvenirs qui vous reviennent toujours au mauvais moment. Hein mon vieil Arlan ?

Des vieux souvenirs. Obligés de s'envoyer en l'air avec ce sociopathe qui réagissait à l'époque comme le plus paumé des gamins. Ça devait ressembler à un simulacre de pédophilie, ou quelque chose dans le genre. Non pas que ça la dérange. Enfin si, les gamins ça frétille, c'est rigolo cinq minutes, mais après on se quand même grave chier. Impossible de leur expliquer ne serait-ce que la façon de faire un cunni. Plutôt emmerdant, n'est-ce pas ? Tout ça pour dire que les joyeusetés avec Arlan c'était pas du gâteau. Heureusement qu'il avait acquis une appréciable expérience en tant que Turmac quand il était venu le libérer un an plus tard, à l'aube de la dernière des guerres mondiales (entre parenthèse, la guerre n'était pas terminée, sauf que maintenant aucun vampire n'avait idée de ce que pouvais être le monde sans elle).

Ridi s'installa par terre, en tailleur, grillant tranquilou son spliff, en attendant de voir ce qu'il allait advenir. Curiosité malsaine ? Bah oui, évidemment. Mais voilà, c'était peu de dire qu'on s'ennuyait un chouïa, vu que le jour approchait. Et, piégé dans la tour de la bibliothèque, fallait bien trouver un truc à faire.

- Au fait mon gros. Jsais pas si t'es au courant, mais ya deux camarades qui rodent dans le coin. Blood et Xezbeth.

Traître™ n°1
Parce que nous n'avons aucune morale, aucune fidélité, aucuns amis et que nous aimons ça.

21

02. 08. 2008, 08:08

bloodlovin feuilletait un bouquin sur l'art culinaire asiatique et regardait plus particulièrement une page sur laquelle on pouvait voir du ramen, saké et wasabi "joliment" présenté,
son ouïe le prévint d'une présence, déposant méticuleusement le livre il reparcouru quelques petits mètres et constata l'inévitable, un lycan s'était infiltré, décidément cette bibliothèque n'avait rien de commun avec toute les autres.
Le lycan regarda avec rage bloodlovin,
"jsuis en vacance là alors dégage et va ronger un os j'ai pas franchement que sa a faire"
le lycan n'hésita point et s'en alla smyrne seul sait où.
bloodlovin s'ennuyait ferme et regrettait vraiment le petit côté vide de la bibliothèque, pour lui tout n'allait certes pas pour le mieux mais c'était pas non plus une raison pour s'emmerder parmi un ramassis de bouquin qui aurait plus leurs place dans un musé (après avoir envoyer paitre un lycan...), se faufilant discretement entre les étagères, bondissant furtivement d'ombre en ombre, bloodlovin avait l'intention de développer un peu sa capacité a demeuré inaperçu (parce que bourriné avec une panoplie d'aiguilles a tricoter c'est franchement pas classe).
arriver dans la bien étrange section "œuvres contemporaine" il se demanda comment cette section pouvait être moins rempli que celle des tricots,
soudain une petite lueur attira son regard, un des fameux pot de beurre de cacahouète fétiche d'évangéline!!
il le ramassa et le brisa violemment en prenant soin de formé un tesson correcte,
mélangeant son sang et de la mixture collante provenant du pot il fabriqua une sorte de manche sur le tesson et se créa ainsi un poignard de fortune, fixant le restants des bout de verre sur son aiguille a poutrer il lui donna ainsi la possibilité de créer de petites incisions en plus du traditionnel coup d'estoc (pas franchement tranchante mais au moins sa augmentait sa panoplie de mouvement),
il savait qu'il n'arriverait pas a faire d'arme a feu mais le shamizen de turmac lui donnait des idées... il ne lui manquait que des matériaux,
après avoir ramasser quelques parpaing supplémentaire il s'en alla toujours dans l'ombre plaquer contre un mur a l'écoute d'éventuel autres intrus et a la recherche de possible armes ou matériaux.

22

02. 08. 2008, 09:05

La nuit était calme, pas même le bruit de pas d'une araignée, tout était silencieux et l'apaisement était complet.

Silencieux ? Oui mais pas un silence pur. Une petite perturbation venait casser ce calme apparent. Celle-ci était principalement composée de battement et de résonance. Plus on approchait, plus le rythme était marqué et l'on commençait à discerner des notes de musiques. Mais à part cela, tout était paisible. Même le vent semblait avoir décidé de faire profil bas.

Nightlust était installé dans un hamac. Il avait un bouquin sur lui et des piles entières tout autour si bien que l'édifice ainsi créé ressemblait à un chateau fort. Le vampire appelait ça "sa bulle", un monde bien à lui où il pouvait enfin souffler, penser un peu à lui. Cela faisait près d'un mois qu'il était là et personne ne l'avait encore débusqué.

Le son musical venait des écouteurs qu'il avait placés dans ses conduits auditifs. L'appareil de lecture était ancien mais suffisamment récent pour que la pile soit une fusionale extra plus. Procédé qui fonctionnait sur le principe de la fusion atomique et qui permettait à un appareil électrique de faible puissance de fonctionner pendant 500 ans.

Le volume était poussé à son maximum si bien qu'un humain aurait déjà perdu 100 pourcents de son acuité auditive. Mais pour un vampire qui se réveille toujours avec le même état physique que le jour de son imprégnation, cela ne semblait pas être très important. A la limite une petite gène lorsqu'il enlèverait les deux morceaux de latex composite mais rien de bien méchant.

Turmac écoutait surement de la musique dans la bibliothèque mais Nightlust savait qu'il nétait pas ce qu'il aimait. Déjà du temps des Hommes, ces mélodies n'étaient pas considérées par la plupart comme de la "vraie" musique mais plutôt comme un agglomérat de nuisances sonores qui mises bout à bout formait un concert de casseroles. La musique électronique était la risée du monde musical de part sa nature "fabriquée". L'air de "Smack my bitch up" raisonnait aux oreilles du directeur de la bibliothèque. Un morceau d'un des premiers album de Prodigy que Night appréciait beaucoup.

Même si les décibels y allaient de bon ton, le vampire était aux aguets afin de détecter toute intrusion dans cette partie de la bibliothèque. Même Turmac n'avait pas le droit, ou plutôt pas l'envie de venir y fourrer son nez.

Des bruits de pas, quelqu'un approchait.

"Et merde ... font chier ces connards de mutants, j'en ai butté 4 hier ..." proféra Nightlust tandis qu'il prenait son bon morgenstern dans les mains.

Il sauta au dessus des piles de livres et marcha tranquillement en direction du profanateur de lieu saint.

23

02. 08. 2008, 18:29

-J'arrive 785ZB562.
Elle se figea. Son cœur arrêta son lent battement rythmé pour un méli-mélo incontrôlable. Son sang se glaça dans ses veines. Instinctivement, tous ses muscles se crispèrent, comme si une terrible douleur allait s'abattre sur elle, inévitablement, juste par ces paroles.


Un grand vide, celui qui vous enserre les entrailles quand vous êtes tirés contre votre gré jusqu'à des souffrances passées, celui qui s'ouvre sous vos pieds quand la dernière chose à laquelle vous vous attendiez et désiriez, arrive, cet immense gouffre qui s'insinue dans votre esprit et tente de vous happer pour vous ramener au néant d'un passé honni, que vous croyiez, ingénument, avoir réussi à enfouir là où plus jamais il ne pourrait vous faire du mal. Ce grand vide, s'insinua en elle, faisant se contracter sa mâchoire, et se serrer ses poings. Le temps d'un flash, elle revit ce plafond d'un banc immaculé, et ces visages fermés. Les poils de sa nuque se hérissèrent, là où était gravée cette honte éternelle des cieux. La preuve de la monstruosité humaine, de la cruauté d'une carnassière de vie. La marque indélébile de moments passés, qui pourtant poursuivaient tous ceux qui les avaient vécus, comme pour les y ramener, et les y enfermer à jamais. Tourbillon de souvenirs insidieux, douloureux, à vous rendre fou.

Des souvenir qui rendaient fou, oui. N'était-ce pas pour cela que beaucoup des "clients" de la zone six étaient des absorbeurs, des nouveau-nés qui, par la morsure de leur "géniteur", avaient été anéantis par des images et des sensations qui n'étaient pas les leures et qu'ils n'étaient pas en mesure de supporter? Des fièvres et des tortures que seuls ceux qui les avaient vécus pouvaient comprendre. Ceux-ci, et uniquement ceux-ci, qui avaient enduré le supplice de la métamorphose "scientifique", pouvaient assumer la charge de cet atroce héritage, fui et méprisé pour la plupart.

Un terrible frisson lui agita la colonne, suivi par une multitude d'autres, moins violent, mais qui lui remuaient les tripes, tandis que des gouttes de sueur glacée descendaient le long de son échine. Elle respira un grand coup, calmant le flot d'images qui tentaient de s'infiltrer dans ses pensées. Puis ce fut une impétueuse vague de rage et de haine qui menaça de la submerger. Elle fut prise d'une furieuse envie de trancher la gorge de l'insolent qui osait prononcer ce "nom". En fait, contre l'être en lui-même, elle n'avait rien, mais le fait que ces mots soient sortis de sa bouche faisait de lui un objet de haine inconsidérée. 785ZB562 utilisa alors le meilleur remède à l'égarement mental et à la perte de contrôle : la douleur. Juste de quoi revenir à la réalité. L'absorbeuse, serra plus fort encore ses poings déjà compressés, s'enfonçant les ongles dans la chair.

Elle entendit l'autre s'approcher, dans son dos. Elle percevait le bruit sourd de son cœur battant sa poitrine, et le bruissement de sa respiration, qui d'ailleurs s'était accélérée, tandis qu'il se rapprochait. Tentant de garder son calme, elle lâcha d'un ton à vous glacer les sangs, sans pouvoir toute fois empêcher sa voix de trembler :

- Ne m'appelle plus jamais comme ça.

A la place du silence pesant qu'elle espérait vivement, ce fut un nouveau coup de poignard :

- Alors comment faut-il que je te nomme ? Tu ne veux pas me révéler ton nom ; celui que tu t'es donné. Alors tant qu'à faire autant t'appeler par celui qu'ils t'avaient donné... Tu n'es pas d'accord 785ZB562 ?

Trop. C'était trop. Elle était habituée, certes, à souvent avoir affaire à ses souvenirs, qui la harcelaient sans cesse. Mais cette musique qui l'avait tant troublée, avait miné sa résistance, épuisé pour un temps ces forces qui lui permettaient de ne pas sombrer dans les flots noirs de la démence, dont les vapeurs rôdaient en permanence à la lisière de son esprit. Faisant volte-face et sautant à terre, elle libéra le fiel, l'ire qui lui oppressait la gorge, en un hurlement tourmenté :

- Ne m'appelle plus jamais comme ça !!!!

Elle allait craquer, répandre le sang, encore une fois, à cause de ce qu'elle était incapable de contrôler. Ses membres tremblaient de façon frénétique, comme si la soif la taraudait depuis des jours et des jours. Elle sentait perler les larmes qu'elle haïssait tant.

Elle planta ses deux pupilles brûlantes de rancœur dans celle de l'autre, l'égarement de son ressentiment faisant trembler ses lèvres et découvrant ses deux canines acérées, qui telles deux opales brillaient d'un éclat sinistre dans la lumière jaune de la lanterne. Sa furie contempla les iris de l'absorbeur, plongeant dans cette couleur étrange qui semblait de l'or terni. Un marron doré qui lui faisait penser à une pierre, l'œil-de-tigre, d'un brun chaud et parcourue de reflets moirés d'or en fusion. Et ce regard prenait toute la grandeur, toute la chaleur et tout le mystère de celui d'un fauve, sauvage et indéchiffrable. Et elle avait beau chercher, y cracher tout son courroux, elle n'y trouvait rien d'autre qu'un calme olympien et autre chose aussi, mais qu'elle n'arrivait pas à comprendre. Une légère lueur de défi également, et la détermination de ceux qui n'abandonnent pas. Et tandis qu'elle noyait la glace de ses yeux dans le feu des siens, sa vue se brouillait, doucement, ses yeux étant les vasques de larmes amères contenues, qu'elle avait de plus en plus de mal à retenir.
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

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24

03. 08. 2008, 18:13

Puis finalement, le contact frais et triste des perles du cœur se fit sentir sur ses joues brûlantes. Déchirement, rage et colère, compassion, mélancolie, souffrance, envie incontrôlable, désir de vengeance, amertume, tout cela bouillait et l'absorbeuse était à deux doigts de saisir ses sabres pour régler son compte à cet individu qui osait proférer de telles paroles et qui pourtant la troublait autant par sa musique que par ses mots et son regard.

- Turm... Putain mon vieux, tu lui as fait quoi à celle-là ? Des avances ? Ça expliquerait son état...

L'absorbeuse tressaillit et se retourna vers l'endroit d'où provenait la voix féminine. Une silhouette dans l'ombre se tenait sur une étagère un peu plus loin.

- Et allez... Une ancienne cte gamine ? Une élite ? Vous faites chier vous autres. Pas croyable ça, tous ces putains de souvenirs qui vous reviennent toujours au mauvais moment. Hein mon vieil Arlan ?

Elle ne voyait pas qui parlait, ni qui était Arlan. Apparemment, l'autre s'adressait à Turmtruc. Doucement, comme pour mieux revenir, le flot de sentiments mêlés et cuisants reflua, éclaircissant quelque peu ses pensées. Entendre cette voix l'avait reconnectée, d'une certaine manière, sans toute fois effacer cette rage incandescente qui lui lacérait le ventre.

Reportant son attention sur le joueur de shamisen, elle vit que ses traits s'étaient durcis en entendant ces propos. Ses yeux d'un bruns chaud et doré se ternir de l'éclat de la mélancolie et se gelèrent du dépit de l'amertume.

- Au fait mon gros. Jsais pas si t'es au courant, mais ya deux camarades qui rodent dans le coin. Blood et Xezbeth.

Puis à nouveau un silence. La femme qui avait prononcé ces quelques phrases ne semblait pas vouloir parler de nouveau, et on l'entendit même s'asseoir. Alors, comprenant que rien d'autre ne se passerait, l'absorbeuse dont les joues étaient englouties par le flot des larmes, lâcha la bonde de tout ce qui bouillait en son sein et ne demandait qu'à ce ruer au-dehors.

* Putain de bordel à cul! Merde!!* D'un coup de pied, elle fit voler en l'air un ouvrage mal rangé, et, dégainant à deux mains son sabre gauche, abattit d'un geste furieux sa lame sur le livre en suspension dans l'air. L'acier, sur lequel luisaient les délicats filaments de ciselures argentées, trancha le cuir de la couverture, sectionna net le papier jauni et mité. Un vol de feuillet s'éparpilla dans le rayon, alors qu'encore raisonnait le cri de rage qu'elle avait poussé quand les fibres s'étaient fendues sous le tranchant de son arme. La reliure de cuir, scindée en trois, retomba au sol avec un son mat, tandis que les oiseaux de papiers continuaient à planer mollement. La jeune femme se redressa, remit son arme au fourreau et poussa un profond soupir. Elle ne prit même pas la peine d'essuyer son visage ruisselant. Peu lui importait. L'honneur pour elle, ne valait pas grand chose. Et puis elle doutait que les larmes puissent vraiment l'entacher. En silence, elle s'avança et dépassa… hum… Turmac peut-être? Oui, c'était sûrement cela. Au bout de quelques pas, elle s'immobilisa et lâcha :

- Pour toi, ça sera Eleanore, du con.

Elle se surprit elle-même à prononcer ces mots. * C'est pas mon jour * Puis, elle eut un sourire. Oh, pas un vrai sourire. Non, plutôt un rictus mi-figue mi-raisin, qui n'exprimait ni joie ni bonheur. Et elle ajouta d'un ton railleur :

- Ah pis pour le bouquin, je peux toujours te le payer ou te le copier… Je suppose que c'est un ouvrage capital de cette bibliothèque. La couture, quel sujet passionnant… Surtout avec une bonne bouteille, hein?

Et la flamme qui crépitait dans ses yeux, s'éteignit. Son regard reprit la transparence pure de l'eau froide des montagnes et l'éclat de la mélancolie de ceux qui vivent depuis trop longtemps. À nouveau, ce spleen déchirant emplit les profondeurs de son regard. Un instant, elle ferma ses paupières sur ces yeux qui semblaient constamment contempler l'éternité avec le désespoir sinistre et résigné de ceux pour qui plus rien n'a vraiment de valeur. Un instant, un seul, elle s'accorda la douceur des tendres ténèbres de l'oubli.
Puis elle rouvrit les yeux et continua à avancer, vers là où elle s'était dirigée initialement, avant que les couteaux du passé, sous forme de parole abhorrées et cuisantes, ne vinssent rouvrir de vieilles plaies, qui étaient encore loin d'être guéries, et qui ne le seraient sûrement jamais.
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

25

03. 08. 2008, 19:52

Firunbel était sur le pas de la porte de l'antique Bibliothèque alors que Stance se mit à vibrer, annonciatrice d'évènements saugrenus. Le vieux vampire se raidit, appréhendant une situation désagréable.

On ne va pas attendre le soleil ici, entre...

Le vampire entra donc, sa main armurée caressant le chêne de la porte avec nostalgie.


Une silhouette massive pénétra dans l'édifice. L'acier noir recouvrait la quasi-totalité de son corps ne laissant voir que les yeux à l'éclat serein. Firunbel parcourait lentement les rayons de la bibliothèque, apercevant Xezbeth dans un coin, un sandwich dans un autre et enfin un mutant crevé dans le dernier. Calme, il endurait les monologues de son arme avec un flegme démesuré. Il se dirigeait vers le rayon "couture et mode" dans l'espoir d'y rencontrer personne afin de continuer ses recherches cependant...

Après quelques minutes seulement il arriva à l'endroit voulu et entendit des bruits. Continuant sa marche, imperturbable, il entrevit Turmac en compagnie d'une jeune demoiselle. Les voyant entretenir une discution des plus constructives il attendait dans l'ombre, immobile. Il observa ainsi la scène en tant que simple spectateur ne faisant même pas attention aux paroles échangées mais uniquement aux actes plutôt singuliers. Là encore son arme ne cessa pas de faire savoir ses impressions sur les deux protagonistes et leurs styles de combat hypothétiques.

Turmac fit comprendre qu'il avait saisi la signification du tatouage d'identification entrainant la demoiselle dans une rage sincère. Peu après une nouvelle personne fit son entrée dans la joyeuse bande et monopolisa à elle seule l'attention des deux absorbeurs.

Ne pouvant déterminer l'identité de la nouvelle intervenante pas le simple son de la voix Firunbel profita de la diversion pour se diriger vers l'unique table à proximité des autres vampires pour s'y installer. Le vieux vampire posa doucement sa besace dans l'espoir de ne déranger personne et en sortit un ouvrage ainsi qu'une petite statue. Le livre était intitulé "Blanche fesse et les Sept Mains" et dont le véritable contenu était un autre livre. Le second était bien plus petit, on ne pouvait lire de titre sur la reliure de cuir ancien. La statue quand à elle n'était pas plus haute qu'une vingtaine de centimètre et ressemblait vague à un humanoïde dont les proportions en ferait un danseur acrobate exceptionnel. En obsidienne, elle ne présentait aucun défaut au niveau microscopique. Ainsi le noir de la petite œuvre rappelait sans difficultés le sombre chevalier dont les yeux avaient les mêmes couleurs que ceux de la petite statue, un marron et l'autre gris.

Après ce petit cirque inutile Firunbel se mit à relire certains passages du carnet en cuir puis y rajouta quelques notes. En réalité son esprit avait fait abstraction de la présence de Stance et deux autres vampires. Sauf qu'il demeurait sur ces gardes, s'attendant à ce qu'une étagère lui tombe subitement dessus.

Il ne dit une seule chose alors que les autres se parlaient : "C'est vrai qu'ils ont souffert , il nous suffit d'attendre."

Il faudrait leur dire le rôle que tu as joué dans cette affaire.


Après un long soupir il répondit : " Ils s'en foutent et moi aussi."

Alors pourquoi tu écris ce livre?

"Le souvenir est l'une des seules choses à laquelle je tienne..."

26

05. 08. 2008, 10:14

Bloodlovin encore a la recherche d'équipement venait d'entendre un bruit, plusieurs même...
c'est a se moment précis qu'il se posa enfin une question intelligente... ou est passé nightlust??
sa faisait longtemps qu'il n'avait plus été vue être perdu dans la bibliothèque,et si il était encore dans le coin?
bloodlovin se plaqua contre une étagère et observa les lieux...
en tentant d'être discret et furtif il avait toute les chances de se faire avoir en étant pris pour quelqu'un d'autre, en hurlant il aurait surement une meute de mutants au trousse, en restant immobile il bousillerai ses vacances et l'achat de son bon short du vacancier(-50 sur le cout de tout les hôtels), sa chemise hawaïenne du touriste(+ 50 en réputation et charisme mais -100 en apparence), ses sandales du globe-trotter(rien mais pieds nu dans la bibliothèque faudrait pas être bien net) et sa casquette du sens interdit (-500 en intelligence) aurait été inutile,
tenant son aiguille a poutrer comme un poignard et son poignard comme un couteau il se prépara donc a faire face a...
la nyctalopie avait aussi ses limites et la lune venait de se placer de tel façon que les rayons n'éclairait plus vraiment la bibliothèque, tout n'était plus qu'ombre et bon morgenstern en pleine poire,
bloodlovin se releva avec peine tandis que l'arme heurtait avec force l'étagère qui avait réceptionner le vacanciers,
bloodlovin envoya un coup de genou dans se qui semblait être le coude de son agresseur et planta son aiguille a poutrer dans un semblant de mollet,
la lumière se fit suffisamment intense pour que bloodlovin distingue nightlust,
de toute évidence la tenue hawaïenne et les aiguilles n'avait pas rendu bloodlovin très reconnaissable,
la lueur de haine dans les yeux de nightlust indiquait a bloodlovin la suite de ses vacances a très court terme...

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "ninix" (05.08.2008, 10:21)


27

05. 08. 2008, 15:39

"Ecoutes, tu devrais peut-être y aller... vu l'état de la pièce, elle ne doit pas voir du monde très souvent."
La voix de Rav3n se fit agacé "Non, on m'a déjà suffisamment parlé du Maître des lieux pour que je ne contrevienne pas au règlement. Je l'ai lu, relu et re-relu à ta demande... Non,non et non... on doit d'abord s'inscrire au Bureau ci-présent et susnommé sur le prospectus que je tiens là."
"Mouais.... n'empêche que ça fait trois jours que tu scouates, et qu'y a dégain qui est venu ne serait-ce que ramasser ce cadavre de Mutant... ça a pas l'air d'être la pleine saison." la voix marqua une pause avant de renchérir "En plus, nous n'avons pas trop le temps de nous arrêter..."
"Ah bon...?"
"Et oui..."
"Diantre."
"Tu me cherches là ? Allez, ne te fais pas prier, je sais que tu meures d'envie d'y aller et de toutes les façons, ils n'ont qu'à être là ne serait-ce qu'une fois par jour. S'ils te font une remarque, t'as qu'à leur dire que t'as déjà glandé trois jours sur ce foutu banc crasseux d'où ton cul ne s'est pas dévissé une seule seconde... quand ils viendront voir, l'empreinte de ton auguste postérieur y sera encore."
Il ne put s'empêcher un léger rictus "Hum, quelle patience... je me croirais presque Maître-Zen à t'entendre."
"Rrâââh !! Mais allez, j'en peux plus là... au moins qu'on voit du monde !"

Rav3n se tenait assis sur un banc miteux, dans le coin d'une succursale mitoyenne au Hall d'entrée. Celle-ci acceuillant en son sein une série de guichets n'était pas au comble de son dynamisme pour ainsi dire et n'avait connu Ame qui vive en trois jours... Plusieurs bancs disposés ça et là dans une anarchie évidente étaient censé acceuillir les visiteurs venus afin de régler quelques affaires avec l'administration. Seuls les bruissements quasi-inaudibles d'insectes vagabondant entre les rouleaux de poussières se manifestaient aux sens aiguisés de l'Absorbeur qui se focalisa dessus.

"Tu aurais AU MOINS pu faire une Prédiction.. ça nous aurait évité tout ça... genre je sais pas..." la voix se fit sarcastique, imitant celle monocorde de Rav3n "Ô Muses, en quel lieu se trouve Nightlust et son odorant comparse." [Désolé mais c'est pas méchant, juste que la rumeur circule vite :thumbsup:]
"Bon... allez, j'y vais."
"Nous y allons tu veux dire."
"C'est du pareil au même, t'es vraiment chiant par moment."
"C'est un Don, une seconde nature selon moi, et, une avarice de bons sentiments... cela va de soi, mais que veux-tu.. on ne se change pas. N'est-ce-pas..?"
"Je te laisse croire ce que tu veux, si ça te rassure." Son visage ne laissait rien transparaître, aucune émotion.. et pourtant, une teinte enjouée, presque vivante semblait animer chacun de ses mots.

L'Absorbeur ne manqua pas de scruter attentivement le plan de la Bibliothèque du Savoir Universel au cours des jours précédents [le pôvre il en a eu le temps XD] et en retint l'essentiel afin de ne pas se perdre dans ce labyrinthique endroit. Il choisit néanmoins de se diriger aux hasards des couloirs, vu l'organisation, il devrait y avoir quelques belles surprises. Le lieu promettait de belles sensations, et l'Histoire, l'avait déjà effleuré de son empreinte.
Cependant, une trame nouvelle, un élan de passions et de tourments, une voix tumultueuse se fit entendre alors qu'il arrivait à peine dans le couloir.. Un écho lointain aux oreilles du profane, mais pour lui, la Poésie de l'instant valait toutes les Peines du monde. Un Chant mélancolique et enflammé traversa le couloir, frappant Rav3n de tout son Être.

"Ah non... ne me dis pas que tu vas y aller..."

"Je ne peux pas laisser cela se poursuivre. Je dois l'Apaiser." Mais Rav3n avait perdu pied sentant ses forces vaciller et ne parvint à se retenir de la chute qu'en s'adossant au mur, la main droite sur le torse, l'autre sur la tête. Son coeur bat la chamade et il se met à trembler intérieurement.. comme possédé. Le visage incroyablement impassible se relève vers le ciel, ses yeux cachés par un bandeau de tissu blanc immaculé de sang. Il porte un ensemble de voyage clair, un gilet de cuir souple et ni ceci, ni son arme ou la voix dans sa tête ne l'effleurent de sa réalité, pas même le mur sur lequel il est adossé ou le sang qui coule le long de ses joues. En cet instant, seul compte l'Appel. Sa main droite faiblit et tombe sur la garde de son épée. Son poing gauche s'encastre dans le mur d'un geste furieux et une vague lueur apparaît sous le bandage... avant de s'éteindre furtivement.
"Tu fais chi**, nan mais !! Et si cette personne n'en a pas envie !? Tu fais quoi..? Tu le fais quand même ! Voalaa ce que tu fais, quel respect j'vous jure !" la voix se faisait criarde alors que Rav3n ressentait la tourmente et la colère, le sentiment d'impuissance, la honte même..
"Honte de quoi...? Tu n'y es pour rien."
"Honte de quoi...? Tu n'y es pour rien." sussura-t'il.
Le Vampire s'écroule sur le sol, affaiblit "J'ai déjà connu pire !" Après quelques instants et plusieurs respirations profondes, la tête entre les mains, il se relève péniblement quant une autre vague traverse le corridor, suivit d'une flaupé d'ondes plus diffuses. "Je n'ai plus qu'à me laisser guider... - Ô Fortune, que je marche à la souffrance la plus vive de ce lieu..."

Au bout de trois pas, le Vampire sortait d'une coursive vêtuste de la Bibliothèque lorsqu'il tomba sur une scène assez insolite... il n'eut pas le temps de totallement se remettre de ses émotions que des pans entiers d'étagères volaient en éclat sous ses "yeux".. alors que les tables et autres chaises s'envolaient sous les impacts furieux d'un Morgenstern. Tout n'était que cacophonie et chocs brutaux, des rugissements lugubres naissant au rythme des coups. Le duel opposait un força au bras animé d'une démance somme toute passagère, espérait-il ; Et un type complètement décontenancé dont les esquives semblait plus mues par la panique que la technique.
"Il ne s'en tire pas mal, air de rien."
"Je pense que ce n'était pas du tout de circonstances... ou alors si, pour de la douleur, il va avoir mal si ça continues..."
"...?" Rav3n pencha la tête de lassitude.
"Ô Fortune et tout le blabla.."
"Je crois que nous avons trouvé Nighlust... en fin de compte."
"Et la véritable signification du mot douleur..."

Pendant ce temps Rav3n observa plus en détail la scène, à présent que les bribes de bois et les lambeaux de livres finissaient par toucher le sol, il put distinguer deux Vampires se scrutant, le souffle rapide et saccadé. Le premier semblait être Nightlust d'après la description qu'il en avait eu et portait ledit Morgenstern, une furieuse envie de s'en servir. L'autre, un touriste apparemment venu afin de prendre quelques photos n'étaient pas sous les meilleurs auspices du moment. Quelques contusions et plaies légères parsemaient son corps mais il s'en était bien tiré jusque-là. Son adversaire s'élança d'un bond, fendant l'air, aucun des deux n'avaient remarqué sa présence.
"Euh.. tu peux peut-être faire quelque chose là..."
"Excusez-moi ! Siouplaît !!" interpella Rav3n.
Nightlust s'arrêta net dans sa course, à première vue ébaït que quelqu'un usse avoir osé l'interrompre dans son sanguinaire élan.
Rav3n quant à lui se balançait de gauche à droite comme s'il venait de faire une bêtise, les deux index collés l'un à l'autre... "Ouais, voilà ça fait trois jours que j'attend à l'Acceuil et... y'a personne, alors... je me suis dis que je pouvais entrer. On fait comment pour s'inscrire ici..?"
"T'es qui toi..? Je ne t'ai jamais vu avant ?"
"Je pense que c'est normal."
"T'es un comique.." rétorqua le touriste.
"Sauf quand je manque de me prendre un Morgenstern dans la tronche.."
"J'aime pas trop les comiques, perso, ils ne me font pas rire du tout... et puis pour le Morgenstern, ça, ça peut s'arranger..." lâcha le présupposé Nightlust.
"Je viens juste demander ma carte de membre.. pas de quoi fouetter un chat. Belle casquette au fait ^^"
Ombres ou Lumière...?

Encore les toiles étriquées de la Pensée...

Ce message a été modifié 3 fois, dernière modification par "Rav3n" (05.08.2008, 15:50)


28

05. 08. 2008, 21:11

Revenant d'un long périple hors de la cradeur d'Ultima, Myrrdin errait dans ce coin qu'il connaissait bien: les quartiers malfamés de la bibliothèque. Les raisons de son voyage et le bonheur nostalgique lui faisait fredonné une chanson qui lui redonnait toujours le désir simple de sourire. D'être vivant, mort, mort-vivant, c'est pareil de toutes façons on peut toujours bander...

"Lalalalala lalala Lalalalalalalala lala lala
Lalalalalala lalalala lalalalalalala lalala lala...

The man in me will do nearly any task,
And as for compensation, there's little he would ask.
Take a woman like you
To get through to the man in me.

Storm clouds are raging all around my door,
I think to myself I might not take it any more.
Take a woman like your kind
To find the man in me.

But, oh, what a wonderful feeling
Just to know that you are near,
Sets my a heart a-reeling
From my toes up to my ears.

The man in me will hide sometimes to keep from bein' seen,
But that's just because he doesn't want to turn into some machine.
Took a woman like you
To get through to the man in me.

Lalalalalalalala lalala lalalala Lalalalalalalala lalalalala"

C'était "the man in me", de Bob dylan ( http://fr.youtube.com/watch?v=Y2s8_hCCHg4 ), le saigneur sentait la joie de (non)vivre monter en lui au fur et à mesure qu'il montait les marches de la bibliothèque, quand des cris et des bruissements d'ailes de bouquins aidés dans leurs vols par une main furieuse attirèrent son oreille...

Que se passait-il dont? Ce lieu d'ordinaire si paisible... (quand Luciana n'était pas en train de s'abreuver de... disons de livres de coutures que leur propriétaire imaginait vierges de toute lecture...).

Poussant la porte d'entrée, un large sourire dénudant ses canines, Myrrdin entra dans la salle principale.

"Yohooooooooooooooooooo! Les poulets!! Le surineur de ces dames est de retouuuuuuuuuur!!!"

Pour toute réponse, Myrrdin reçût l'air triste d'un shamizen bien connu, joué par un barde qui devait s'être renommé "chiant" puisqu'incapable de même péter autre chose qu'un pathétique "Oh, tiens c'est Myrrdin". Il y avait aussi, en fond sonore, des bruits étranglés, semblables à des restes de sanglots étouffés dans une gorge de jeune fille.

"Et ben, les tiz'am c'est quoi encore que ces faces de déterrement?"
Quoi qu'il advienne, nous sommes seuls, et il n'éxiste rien hormis la désolation sombre et glacée de l'éternité.

J'étais un vampire qui venait de naître, pleurant sur la triste beauté de la nuit.

Ce message a été modifié 3 fois, dernière modification par "myrrdin" (05.08.2008, 21:17)


29

05. 08. 2008, 22:09

Nightlust avait enfin eu sa réponse, le déranger qui avait osé pénétré dans SON rayon n'était autre que son semi démon préféré ... Bloodlovin. Mais cet idiot avait réussi à le blesser avec une petite aiguille. Certain avait vraiment des idées saugrenues. Quoiqu'en y réfléchissant bien, ou plutot avec quelques secondes d'attentes, la technique avait tout de même un côté efficace. Son mollet était d'un violet intense, virant au noir et le vampire avait l'impression qu'une bande de boy scouts avaient décidés de faire un feu de camp à l'intérieur de sa jambe mais qu'ils n'avaient pas réussi à contenir les flammes qui maintenant se transformait en brasier.

" Putain de bordel de merde !!! T'es vraiment trop con !!! Ahhhhh ... "

Le morgenstern effectua une magnifique courbe pour atterrir à 2 centimètre de la tête de Bloodlovin. Non pas que Nightlust ait mal visé mais plutôt que l'autre idiot avait suffisamment de réflexes pour éviter le coup. Pas le temps de se reposer, les coups se succédaient et Blood se trainer tant bien que mal sur le sol, s'aidant des étagères pour ramper. Certains coups furent porter correctement, ou du moins sur la cible qui, grâce à une agilité sans pareil, réussit à minimiser les dégats en anticipant les chocs.

" Je vais écraser toutes les parties de ton squelette pour avoir osé me faire ça !!! "

Nightlust bondit, Bloodlovin était à cours de force et ne pouvait plus bouger. C'est à cet instant précis qu'une voix inconnue se fit entendre.

"Excusez-moi ! Siouplaît !!"

Arrêt sur image, le morgenstern s'arrêta net sans même le moindre signe d'oscillation. Nightlust et Bloodlovin se tournèrent vers le nouveau venu.

"T'es qui toi..? Je ne t'ai jamais vu avant ?"
"Je pense que c'est normal."
"T'es un comique.."
"Sauf quand je manque de me prendre un Morgenstern dans la tronche.."
"J'aime pas trop les comiques, perso, ils ne me font pas rire du tout... et puis pour le Morgenstern, ça, ça peut s'arranger..."
"Je viens juste demander ma carte de membre.. pas de quoi fouetter un chat. Belle casquette au fait ^^"

Le directeur secoua la tête comme dépité.

" Et voilà ce que c'est de prendre un peu de repos et de profiter de tout le travail effectuer. Blood, tu me rappelleras que je dois demander à Turm ce qu'il foutait aujourd'hui. "

Un sourire malsain s'afficha sur la gueule d'ange du vampire. Puis son visage redevint aussi calme que possible. La crise était passée mais il était certain que Turmac la reverrai ressurgir.

" Bon et bien je vais me présenter. Nightlust, directeur de cette grande bibliothèque d'Ultima Thules première du nom. Les cartes de membre ? "

Le vampire posa son index sur le menton.

" Ah oui, en fait yen a pas. C'est pour se foutre de la tronche des autres en les faisant poiroter à l'entrée et je dois dire que 3 jours, c'est un des records. Tu dois être encore plus siphonné que Turm pour avoir attendu aussi longtemps. "

Nightlust s'arrêta et attendit.

30

05. 08. 2008, 22:30

bloodlovin avait, a grand coup de miracle, éviter la migraine de sa vie, voir un traumatisme crânien, il fit signe a night que pour se relever avoir un vampire en face de soi n'était pas le top,
après quelques pas (un seul enfaite) nightlust s'approcha du nouveau venue, bloodlovin en fit autant en ayant bien pris soin de ramassé un bon morceau d'étagère qui avait atterri a proximité, se servant de son poignard pour taillé le bois en ébène massif il écoutât avec attention le nouveau raconter les rumeurs et légende qu'il avait entendu,
blood qui se souvenait d'un détail inquiétant interpella night,
"dans le rayon couture il y a turmac une prostitué et un gosse appelé xezbeth, qui au passage, est amateur de tessons de bouteille soigneusement planqué par turmac,
ah!! et un lycan se ballade pas super loin tu devrait faire vérifier les entrées..."
le bandeau sur les yeux du nouveau interpellait blood,

"merci pour le compliment de la casquette mais dit moi... vue l'éclairage et ton bandeau comment tu a pu la remarquer?"
cette fois ce fut nightlust ET blood qui attendait,
même si blood regrettait de ne pas être passé par le rayon acupuncture en regardant le mollet enflée de night il ne pouvait cesser de se dire qu'une arme a distance l'aiderai,
tout en taillant son bâton et en attendant une réponse ses yeux s'était fixé en direction du bureau de night, passant doucement ses doigts sur la "lame" qu'il avait taillé il jubilait presque en voyant une profonde entaille sur ces derniers qui saignait suffisamment pour le rassurer sur l'utilité de cette "arme" au combat.

"je me nomme Rav3n et venait juste pour consulté quelques ouvrages et passé du temps dans une partie différente d'ultima thul première du nom".
bloodlovin aurait bien été incapable de prononcer le nom du vampire ainsi il le baptisa ravin, désormais ils ne restait plus qu'aux trois vampires l'embarras du choix quand a leurs prochaine activité, bloodlovin en avait déja assez de ses vacances et se voyait déja affronté au côtés de night une horde de mutants, ou un démon majeur, ou turmac en tutu de danseuse étoile, mais au moins tester son aiguille a poutrer, son bâton de guerre et son poignard du verre meurtrier...et par toute sa subtilité il demanda:
"on fait quoi maintenant?"

31

08. 08. 2008, 09:19

Le combattant armé du Morgenstern avait semble-t'il plutôt bien réagit et en devint patraque, comme affublé d'un fardeau des plus pénibles. Il passa par un spectre d'états collériques et plus équivoques..

"Tiens, il est blessé à la jambe.. c'est dangereux les aiguilles..."
"Rien ne te vaut..."
"Parles encore de moi comme ça et je descends te botter le..."
"Et voilà ce que c'est de prendre un peu de repos et de profiter de tout le travail effectuer. Blood, tu me rappelleras que je dois demander à Turm ce qu'il foutait aujourd'hui."
Suite à ses mots, celui qui venait d'être prénommé Blood fit une mimique qui laissa présupposé que les deux Vampires se connaissaient bien. Tout en se relevant prestamment il récupéra un large morceau d'étagère afin de le tailler avec son poignard, semblait-il à cours d'artillerie..
"Les touristes du coin ont l'air d'être des mercenaires en vacance."
"Cela expliquerait ses esquives sorties d'outre-tombe.."

"Ma Foi."
"Certes..."

Ne sachant pas trop quoi dire, Rav3n attendit patiemment, demeurant aussi flegmatique que l'est une stèle céculaire... Il observa plus en détail l'intriguant personnage qui venait de parler. Ses yeux brillaient d'une étincelle furieuse, évanescence d'une folie enfouie profondément mais qui s'estompa rapidement tant et si bien qu'il finit par se calmer. "Il a un visage très pur mais sous les traits de la fureur, il ressemble presque à un Démon..." Il ne fit remarquer aucun effort singulier, sans doute avait-il déjà pratiqué le Contrôle ou une forme dérivée de celui-ci.
"Bon et bien je vais me présenter. Nightlust, Directeur de cette grande Bibliothèque d'Ultima Thules, première du nom. Les cartes de membre ?" ce dernier passa dans le même temps son arme à l'épaule, lui donnant un faux air de personnage de JdR du XXI ème Siècle tel que les joueurs les dessinaient à l'époque. Puis, se frottant le menton comme pour appuyer ce qu'il allait dire, il renchérit "Ah oui, en fait y'en a pas. C'est pour se foutre de la tronche des autres en les faisant poiroter à l'entrée et je dois dire que 3 jours, c'est un des records. Tu dois être encore plus siphonné que Turm pour avoir attendu aussi longtemps." Il le désigna de la main, la balançant ensuite jusqu'à sa ceinture et il prit la pause.

Blood quant à lui s'était rapproché de la scène "Cet étranger est bizarre... ah, mais au fait..." Il passa sur une autre pensée avant de balancer "Dans le rayon couture il y a Turmac, une prostitué et un gosse appelé Xezbeth, qui au passage, est amateur de tessons de bouteille soigneusement planqué par Turmac, ah !! Et un Lycan se ballade pas super loin tu devrais faire vérifier les entrées..."
"Ils ont l'air au point, c'est... vraiment rassurant."
Comme attiré par l'indefléctible attitude de Rav3n, Blood s'était focalisé sur lui, le dévisageant.

"Merci pour le compliment de la casquette mais dit moi... vue l'éclairage et ton bandeau comment tu as pu la remarquer?"
"..."
Les deux Vampires se fixèrent sur lui, attendant une réponse de la part de cet étrange nouveau venu.
"..."
"Je me nomme Rav3n et venait juste pour consulter quelques ouvrages et passer du temps dans une partie différente d'Ultima Thules, première du nom".
"Ravin... mais c'est pas un nom ça..." Blood fit la moue alors que Nightlust ne faisait que contempler la scène, un sourire satisfait au bord des lèvres.
"On fait quoi maintenant?" Blood lui, venait de briser le silence qui aurait du venir s'installer...

"Bonne question."
"N'empêches qu'ils n'y pensent plus..."
"Certes."


"J'ai ouïe dire qu'un Lycan rôde dans les parages, il vaudrait peut-être mieux le trouver... et savoir comment il est entré..? Enfin, je dis ça, je ne dis rien."
déclara Rav3n de sa plus belle et inexpressive voix.

Nightlust manqua de s'énerver à nouveau.. "Bientôt, il va venir me dire comment gérer ma Bibliothèque !" mais se ravisa, préférant analyser en détail la situation : Turmac devait sans doute picoler, le Lycan aurait fort à faire mais peut-être mieux valait-il aller sur place vérifier que tout se passe bien... Quant au sujet de Xezbeth, il demeurait un point d'interrogation et de mémoire, il ne le connaissait pas. Il retourna son Morgenstern le faisant s'enfoncer profondément dans le sol.

Une fraction de seconde plus tard, étouffé par le sourd retentissement de l'arme, on put entendre résonner une voix lointaine "Yohooooooooooooooooooo! Les poulets!! Le surineur de ces dames est de retouuuuuuuuuur!!!" Celle-ci semblait être masculine, et la diffusion laissait penser à une salle titanesque... Blood reconnu la voix [^ ? ^] et s'écria : "V'là Myrrdin ! Il est revenu de son voyage d'affaires !"
"Pas trop tôt ! On commençait à se faire chier..."
"Je ne le vous fais pas dire..."
"Le Lycan est vers la salle principale, vers là où se trouve Myrrdin à ce que j'en entends..." Blood marqua un court arrêt et les trois Vampires purent déceler les marques nouvelles d'une musique. Quelques notes exotiques perlaient à l'orée de leur perception surnaturelle. "C'est encore notre cher Turmac à ce qu'il me semble !"
Rav3n quant à lui observait la salle dans laquelle ils se trouvent.. des coursives délimitées par des meubles massifs cernant le centre où ils étaient tous trois présents. Il était aisé d'évaluer que la pièce faisait près de trente mètres de large sur quarante, voir cinquante de long... Ici, l'ouvrage est gothique, de fines nervures reliant les voûtes en pierre qui immaculent le lieu d'une teinte grisâtre ... L'ensemble, éclairé par quelques braseros éparses donnait la sensation lugubre de se trouver dans une espèce de crypte, les sépultures en moins.. [concernant les cadavres je ne suis pas trop sûr...]. La seule particularité vis-à-vis d'une Bibliothèque "classique" concernait le mobilier qui venait d'être mis en pièce et.. ce qui ressemblait à un chateau fort de bouquins encastrés les uns dans les autres au fin fond de la salle. Il était possible de voir sur un des côtés une poubelle, dont le contenue renversée à terre était essentiellement des cannettes passées récemment de vie à trépas.. et broyées comme il se doit...
"Ben on est dans une Crypte alors..." - Le conteur, décontenancé par cette remarque fortuite, poursuivit... - et en fond, une espèce de corde à linge tendue... à non, c'est un hamac XD
Night et Blood échangèrent quelques mots pendant ce temps alors que Rav3n faisait un tour sommaire des environs... soudain, un Verbe attira son attention...

*

"Etes-vous prêts...?"
"Oui." la voix était rauque et puissante, mais n'avait fait que chuchoter sa réponse.
"... ...ça me semble dark tout ça..." Le Conteur à la Voix : "Mais ta gueule, bordel, fermes-là deux minutes !!"
"Alors, allez-y." Dans les alcôves silencieuses du Dôme du Savoir, plusieurs Ombres murmurent entres elles quelques gestes incompréhensibles, avant de s'éloigner et de se disperser. "Maintenant que l'été est à son Zénith, les ramollis qui sont en charge de surveiller la Bibliothèque ne doivent pas s'attendre à ça..."
"Vous êtes bon Maaîître.."
"Mmmmh... N'est-ce pas.." La voix pathétique retentit au creux du silence de la grande Bibliothèque. Une sourde menace pesait à présent sur ses occupants.
Ombres ou Lumière...?

Encore les toiles étriquées de la Pensée...

Ce message a été modifié 2 fois, dernière modification par "Rav3n" (09.08.2008, 08:38)


32

08. 08. 2008, 09:19

*

"Bon, faîtes ce que vous voulez." lâcha Nightlust. "Pour ma part, je vais retrouver ce qui ressemble à un semblant de vie vers là-bàs, histoire que je ne me dise pas que vous m'avez dérangé pour rien les deux glandus.. sinon, j'risquerai de m'énerver de nouveau..." - Blood se raidit à cette idée - "... et puis, je suis de bonne humeur aujourd'hui !" conclut-il.
"Nous pourrions le suivre.."
"En effet." Rav3n fit un pas en direction de la porte où se dirigeait déjà Nightlust. "Je profiterai de votre compagnie pour m'éclairer sur les différents lieux que recèlent votre Bibliothèque, mon cher Nightlust. Si vous le voulez bien, il en va de soi... et puis..." Night s'était retourné afin de voir ce que le nouveau allait dire. "Je pense que je ne serai pas de trop pour ainsi dire... "
"Tu manques pas d'air Rav3n.. au moins, t'as les c******* gonflées à bloc.. ou alors t'es vraiment un cramé de me parler comme ça. Mais pour le moment t'as le bénéfice du doute, ça me plait bien !" Night venait de lui assener une tape vigoureuse dans le dos, manquant de lui décrocher les poumons du même fait.
"Je me propose à votre escorte les mecs.. avec le Lycan dans le coin, espérons qu'on aura de quoi se marrer... quelques secondes."
"Peut-être plus, si les Fortunes le souhaitent." Rav3n jeta un oeil à Blood qui achevait son oeuvre.. les deux Vampires se "regardèrent" une fraction de seconde avant que la voix tonitruante de Nightlust ne parvienne du couloir. "Bon, je ne vous attend pas...!"
"Je vois ça..." Rav3n fit volte-face afin de rejoindre Nightlust, Blood viendrait certainement avec eux...
Ombres ou Lumière...?

Encore les toiles étriquées de la Pensée...

33

08. 08. 2008, 13:09

pressant le pas de façon souple et dégourdi bloodlovin parcourut la distance déjà assez grande qui le séparait des autres vampires, ce n'est pas qu'il avait besoin de compagnie mais voir un vampire tourner la tête en tous sens comme pour observé les lieux sa l'intriguait, et si le vampire a les yeux bandé alors plus encore sa curiosité était piqué a vif, a tel point qu'il ne pu s'empêcher d'observer le concerné,
de toute évidence il n'était pas spécialement jeune mais son corps était dénué de cicatrices et autres marques que l'on peux voir chez certain, ses muscles était noué et souple, il se déplacait avec aisance, contrairement au aveugles il gardait ses mains parfaitement le long de son corps, et de toute évidence il avait un certain don pour évaluer les gens et se maintenir détendu, presque imperceptible.
l'idée de retrouver myrrdin qui, semblerait-il, soit en compagnie de turmac rendait bloodlovin nerveux, généralement quand il y avait une telle réunion les problèmes arrivait, et une fois encore bloodlovin ne pouvait pas être a l'aise: ravin était mystérieux et il était loin d'être possible de lui faire confiance,
bloodlovin déroula ses manches laissant ainsi ses mains disparaitre dans le tissu, il avait préparer quelques aiguilles a lancé aux être qui observait en silence,
le lycan n'était pas dangereux car absolument pas discret mais ceux là se cachait, observait, il était évident que tôt ou tard il se montrerai et pas forcement de façon sympathique,
a ce jeu la bloodlovin était passé maitre, son côté dans la lune était un atout majeur, il pouvait observé sans attirer la méfiance des autres qui attaquait généralement alors qu'il s'y attendait.
"dis moi ravin... t'a perdu la vue quand et comment? les vampires n'ont normalement pas ce problème et rare sont ceux qui condamne volontairement leur vue,
ou a tu appris a te battre? tu a pu voir les capacité de night et malgré tout tu est détendu en lui parlant..."
bloodlovin avait légèrement dépassé rav3n et le fixait désormais de façon bien moins discrète, au vue de la morphologie du vampire blood n'avait aucun mal a savoir où ses pupilles devait se trouvé et il les observa profondément comme pour sondé le mystérieux individu,
bien que le démon l'avait quitté les modifications physique que sa présence avait provoqué était toujours belle et bien là et il savait parfaitement que ses yeux naturellement couleur rubis prenait l'habituelle teinte proche du bordeaux,
n'attendant pas les réponses il repris la route pour rattraper nightlust, ce dernier était d'ailleurs tendu, bloodlovin le voyait a la façon donc il tenait son morgernstern et a sa hâte quand a rejoindre d'autres vampires.
l'ayant enfin rattrapé blood lui fit signe de ralentir, night connaissait suffisamment bloodlovin pour savoir qu'il ne faisait rien sans raison valable contrairement au apparences,
les trois vampires marchait désormais assez lentement et un cri de terreur retentit derrière eux, bloodlovin leur hurla de courir et tous se précipitèrent vers le lieu où turmac devait se trouvé,
derrière eux le loup-garou dévorait gaiement un nouveau plat laissant les autres intrus lui passer a côté.

34

09. 08. 2008, 18:27

"Ben alors, vieux, ca te fait pas plaisir de me voir?"
"Si si, spèce de Myrrdin, mais j'te signale que t'as disparu pendant plusieurs semaines sans laisser de traces... Qu'est ce que tu crois, que tu peux te ramener comme une fleur dans les cheveux d'une fille à poil espérant que je la fanne?"
"Toujours aussi poète à ce que je vois...."
"La mort sans poésie, c'est comme l'amour sans caresse"
"Roooo, mais c'est presque digne de moi ça... j'me demande si tu me l'as pas piqué cette phrase, vieille carne ^^"
"Ecoute, me suis vraaaaiiiment fait chier ici, tout seul, à classer des bouquins, alors tu m'dis pourquoi t'es là, tu prends un livre et tu te casse, j'suis pas d'humeur"
Le sourire que j'affichais honnêtement sur mon visage depuis mon arrivée s'effaça, Turmac arrêta de jouer, j'avais enfin son attention...
"Je suis parti... Pour affaires personnelles"
"Trop vague comme réponse... Habituellement tu m'en aurais parlé, au moins demandé un coup de main, ou j'sais pas, juste..."
"Juste que quoi Turm'? Il ya des démons qui ne se narrent pas. Il y a des vérités qui ne sont pas bonnes à dire, mais à combattre. Et puis... Luciana a disparu..."
"Je pensais qu'elle était avec toi... Pas de nouvelles non plus..." L'inquiétude dans sa voix montrait qu'il commençait à oublier ses griefs, pour m'écouter.
"Et bien non, c'est la raison de mon retour à Ultima, nous devions nous retrouver... Et selon l'aboutissement de ma quête, nous devions, ou non, revenir ensemble te chercher... Seulement Lucia n'est jamais venue, ça ne lui ressemble pas... inquiet je suis donc venu te voir..."
"Ha ouais voilà, vous faites vos p'tites combines en tourtereaux, et pis quand l'eau de rose tourne au débouche-chiottes, tu viens trouver c'te bonne poire blette de Turm c'est ça?"
"Turm'.."
"Va te faire foutre, Myrrdin"
"Je...."

Je n'eus pas le temps de finir ma phrase, un bruit sourd se fît entendre. On eût dit un tambour de galère.

"T'as entendu?" soufflai-je
"Un peu ouais... On dirait que ça vient du fond du rayon -romans sentimentaux-, bizarre"
"pourquoi?"
"Ben en temps normal, vu que j'suis tout seul avec le patron, l'organisation laisse à désirer, et il arrive que des caisses de livres se fassent la malle, mais n'arrivent jamais bien plus loin que sur le sol... Ca fait un peu ce bruit-là...."
"Et alors?"
"Ben, personne ne va jamais dans ce rayon... Des caisses, y en a pas là-bas..."
"Okay, tu ouvres le chemin, j'te suis?" demandai-je, un sourire enfantin aux lèvres.
"comme au bon vieux temps." Turmac avait retrouvé une partie de sa bonne humeur, avec pour témoin le rictus vicieux qu'il arborait désormais.

BAOOOUM! (deuxième coup)

"Ca vient de là?" demandais-je en montrant l'armoire en bois massif d'environ 3m de largeur, sur 4 de hauteur, située au fond du rayon, contre le mur.
"Faut croire."

BAOUUUUM BOUM! BOUM! BOUM! BOUM! Les coups s'accéléraient, faisant trembler l'armoire. turm' et moi regardions, un peu éffarés, que se passait-il dont ?
"Y a quelqu'un à l'intérieur?" Demandai-je, connaissant les "mœurs" douteuses de mon compagnon...
"Ben non, pour une fois... Et pis j'suis le seul à m'en servir, de cette armoire, dit-il souriant, alors si j'avais gardé de la bouffe de côté, m'en souviendrais.."
Nous approchâmes... Les bruits avaient cessé, laissant place à un silence des plus complets, seulement interrompu par nos respirations rauques.
"Bienvenue chez toi, mon pote, souffla Turm', si c'est une femme à poil, j'te la partage, pour fêter nos retrouvailles"
"Trop aimable, mon ami, bon à trois?" "Un, deux..."
"TROIS!"
Nous ouvrîmes d'un coup chacun une porte de l'armoire, et nous fûmes épouvantés de constater qu'elle était pleine de...
"Rien!"
"P'tin c'est quoi ce délire?! Myrrdin, j'te jure, t'es un aimant à merdes!!! Un filet à embrouilles! Un.."
"Chhhhht! t'entends?"
"Quoi?"

KRRRrrrrrrrr KrrrrKKKKrRRRRRRRR

Le fond de l'armoire semblait grincer tout seul, nous appuyâmes nos oreilles contre le bois, respirant fortement , comme des enfants qui écoutent à la porte de leurs parents, entendant leurs ébats, et espérant qu'il s'agisse d'autre chose.

"Y a quoi derrière?"
"Ben, en toute logique, un mur..."
"Et y donne sur quoi ce mur?"

La mine de mon partenaire se déconfît, et ses yeux s'écarquillèrent...

"Sur les anciennes catacombes..."

Nous n'eûmes pas le temps de réfléchir plus longtemps à la provenance de ces bruits, la réponse vint à nous...
CRAAAAAAAAAAACKKKK!
Un bras énorme traversa le bois, et faillit en faire de même avec ma tête, esquivant juste à temps, je me jetai à plein ventre.

"Et y a quoi dans ces anciennes catacombes???!!!"
"J'en sais rien personne n'a jamais..."

CRACKKK! hmmmmmph!

Turm n'eût pas le temps de finir sa phrase, un second bras avait traversé la paroi pour le saisir à la tête.

"Turm!!!!"

Le bras jeta mon ami en l'air comme un vulgaire sac, l'envoyant droit dans le rayon "revues pour adulte" à l'autre bout de la salle. Au moins, il était bien tombé, il ne serait pas trop déstabilisé à son réveil...

Je roulai sur le côté alors que tout le pan de bois éclatait. La créature se tenant devant moi, qui avait percé 30 bon centimêtres de chêne massif à mains nues, n'était autre qu'un lycan d'un bon double mètre de haut.

"Heuuuu, salut, t'es qui?"
"RRRRhhhmmmphr, misérable petit suceur, j'ai dormis longtemps, l'hibernation ça creuse!"
"OOOO mais il parle en plus! C'est rare ça!! Tu sais, j'ai beaucoup voyagé... Mais avec la disparition des humains, on en voit plus beaucoup des chiens savants!!! C'est cool, vieux! T'es un vestige du passé!"

Le Loup-Garou montra les crocs.

"NNNrrrrRRRRRR! Les humains sont le vestige du passé! VOUS êtes un triste présent, et un futur vestige vous aussi!!!"
"OOOOO ! Très beau! Et poète en plus! Très poilu, mais poète! Comme quoi ça a rien à voir! Par contre, 'scuse moi de te d'mander pardon, mais t'as fait une erreur de style, t'as dit deux fois "vestige" dans la même phrase, ça fait pas beau! Mais bon, c'est déja bien beau d'entendre ta douce voix mélodieuse, même si un peu de pchit-pchit pour la gorge pourrait..."
"ROOOOOAAAAAAAAAAAAARRRRRR!!!!!"

Je n'eus pas le temps de finir ma provocation, gratuite je l'avoue, la bête se rua sur moi...

[...]

Les portes du fond de la salle volèrent, et trois vampires se ruèrent à l'intérieur de la salle, parmis eux, Myrrdin reconnût Bloodlovin, et Nightlust, en revanche, le troisième fanfarron lui était totalement inconnu. Ce dernier dégageait un aura étrange, limite dérangeante. Peut-être était-ce du au bandeau qui couvrait ses yeux, le rendant logiquement aveugle... Alors que la régénération vampirique les empêche de subir pareilles tares.
Bloodlovin écarquillait les yeux devant le spectacle.

Myrrdin était là, au milieu de la salle, en train d'éventer le visage de Turmac, couché contre lui, à l'aide d'une revue humaine intitulée PENTHOUSE. En fond sonore, le gramophone jouait un air de Beethoven, "Clair de Lune".
Myrrdin sourît tel une ingénue, lâchant maladroitement la revue pour adulte qui s'ouvrît sur une double page présentant une pièce de viande copieusement garnie. Il se gratta l'arrière de la tête, l'air gêné, reposant délicatement le crâne de son ami sur le sol.

"Heuuuuuu.. Salut les gars, ça fait une paye hein? c'est pas ce que vous croyez... turm' a eu un petit malaise, alors j'ai voulu lui faire reprendre connaissance... délicatement."
"Mais c'est quoi ce bordel ici???" Nightlust avait le regard fixé deux mètres plus loin.
"OH! Désolé pour le foutoir! HAHAHAAAAaaaaa... J'te jure que j'te rembourserais l'armoire et que je nettoierais tout du sol au plafond, Nighty!"

Derrière les deux olibrius, le sol était jonché de débris de bois, d'une belle mare de sang, et des quelques membres de ce qui fût anciennement un loup-garou. Les bras étaient détachés du corps et la tête avait été séparée en deux au niveau de la jonction des deux mâchoires.

Nightlust constatait la scène avec son flegme habituel, réfléchissant. Blood semblait surpris, en partie agréablement par les retrouvailles avec son ancien compagnon de "jeux"... Quand au troisième larron, impossible de dire ce qu'il pouvait bien éprouver...

"Mais bon, avec tout ça, on en oublie l'essentiel, content de vous retrouver les gars... Et... Enchanté, heuuuuuuu, monsieur avec le bandana... Moi c'est Myrrdin"
Quoi qu'il advienne, nous sommes seuls, et il n'éxiste rien hormis la désolation sombre et glacée de l'éternité.

J'étais un vampire qui venait de naître, pleurant sur la triste beauté de la nuit.

Ce message a été modifié 5 fois, dernière modification par "myrrdin" (09.08.2008, 18:55)


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10. 08. 2008, 17:22

Que c'était-il passé putain ???
Je me souvenais d'un où deux trucs... Myrrdin était arrivé et m'avait embarqué à part pour causer de Luciana. Eleanore et Iridia étaient restées parler chiffons dans le rayon couture...
Y avait eu des bruits bizarres s'étaient fait entendre dans le rayon romans sentimentaux et on était allé, Myrrdin et moi, jeter un oeil de ce côté là... Les bruits semblaient venir de mon armoire à confiserie et je m'étais retrouvé en l'air avant de comprendre quoi que ce soit à ce foutu bordel.

Ma tête me faisait mal et du papier me recouvrait la tronche... J'enlevais ce qui provoquait ma gêne et ouvrais les mirettes pour tomber nez à nez avec l'exemplaire numéro 1259783 de Penthouse ; un exemplaire des plus rares s'il en est car le poster central n'était rien d'autre qu'un magnifique dépliant d'une certaine Carla Bruni, femme d'un président de la république de l'époque de la sortie de la revue cité plus avant...

Je jetais la relique le plus loin possible et tombait nez à nez avec les yeux inquisiteurs de Nightlust ; vous savez, ce genre de regard qui vous informe que vous avez intérêt à courir très vite si vous ne voulez pas subir mille et une tortures avant de vous retrouver avec un bloc de béton frais en guise de palmes... A côté de moi, Myrrdin tentait d'expliquer le comment du pourquoi à Night, Blood et un autre guss dont j'ignorai l'identité...
Tout autour de nous, la pièce était jonchée de morceau de ce qui semblait avoir été un lycan... Bras, jambe, morceau de tête, foie, rate, vessie, prostate, tout avait volé en éclat comme si quelqu'un avait foutu une grenade dans l'oignon de la bestiole. En tout cas, c'était dégueu et je comprenais mieux le regard de Night désormais...
Blood avait une touche du tonnerre et ne semblait pas pouvoir nous servir à grand chose avec son bric à brac dans les pognes.
Night semblait furibond mais pas trop quand même... S'il nous faisait nettoyer la pièce à la brosse à dent, cela aurait été pas trop vache de sa part et de bon goût...
L'étranger avait un bandeau devant les yeux... On aurait dit un aveugle. Si c'était le cas, cela voudrait dire qu'il était aveugle avant sa transformation... Myrrdin lui demanda son nom...

En observant tout ce beau monde, j'avais sorti mon alcool maison et m'en prenait une rasade pour retrouver mes esprits... Devant le regard de Nightlust qui ne cessait de me fixer, j'en bus une deuxième pour me donner du courage ; puis, je tendais la flasque à Myrrdin pour que lui aussi ait un peu plus de courage... Il but et, contrairement à la donzelle que j'avais fessé un peu plus tôt, ne s'étouffa pas...
Je m'allumais une cigarette et attendais comme mon comparse que mister-bandeau-sur-la-tronche veuille bien se présenter...

"Au fait, Blood... Magnifique la chemise."
"La foi, pour celui qui se tient au bord de tout ce qu'il connaît, et qui s'apprête à se jeter dans l'obscurité, c'est la certitude qu'il ne peut se passer que deux choses : qu'il trouvera sous ses pieds quelque chose de solide, ou qu'il apprendra à voler"
Horus Lupercal.

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Turmac" (10.08.2008, 17:34)


36

13. 08. 2008, 16:34

Rav3n suivit le pas rapide de Nightlust qui ne se gênait pas pour montrer qu'il connaissait la boutique, manquant de le semer au passage quand surgit Blood, en proie à un dynamisme époustouflant... [^^]
Il n'était pas très difficile de s'imaginer que ce dernier revenait à la charge, des questions plein la tête.

"Dis moi Ravin... t'as perdu la vue quand et comment? Les vampires n'ont normalement pas ce problème et rares sont ceux qui condamnent volontairement leur vue, où as-tu appris a te battre ? Tu as pu voir les capacités de Night et malgré tout tu est détendu en lui parlant..."
"... si seulement tu voyais ce que je vois..."
"De toutes les façons, il ne t'attends pas... et tes réponses encore moins.."
"Ma Foi.."

Malgré tout, Blood fixait Rav3n sans se cacher.. scrutant les moindres mouvements d'yeux de ce dernier, qui ne vinrent pas vraiment. En effet, le Vampire tient ses yeux immobiles. Cela lassa apparemment Blood, qui finit par cesser son activité au moment même où il arrivait au niveau du responsable de l'édifice.
"Il me semble que Nightlust a l'air tendu..."
"Et moi que tu devrais faire attention à ce Bloodlovin..."
"Ah ! C'est son nom complet...?"
"Oui."
"Merci."


Les Vampires avaient ralenti la cadence, laissant le nouveau venu les rattraper. A peine cela fut fait qu'au détour d'un couloir une série de craquements et de cris parvinrent de la pièce qui se présentait en face d'eux.
"Les portes sont fermées, mais pas pour longtemps..!"
"Tu vas voir ce que je vais leur mettre !!"
Les deux comparses firent voler lesdites portes en éclats d'un bond fulgurant, Rav3n ne fit que suivre le souffle d'air provoqué par ses prédécesseurs. "J'hallucine, ils se font la course..."
Ils entrent rapidement dans la pièce, faisant un bref tour des environs et constatent qu'un drôle de bonhomme se tient au chevet d'un autre allongé sur le sol dans une allée mitoyenne à l'entrée.. une, hum... revue coquine sur le visage. Le reste ressemble à une marée écarlate, quelques morceaux de cadavres jonchant le sol et le mobilier. Aux premiers abords, et compte-tenu de l'odeur.. un Lycan. Et pas un de ses geignards de dernière générations.. non, plus le genre grosbill en hibernation.. La personne que Rav3n identifia comme Myrrdin reposa précotionneusement la tête de son camarade avant de se rapprocher du Maître des Lieux et de son Juste Courroux... [XD]

"Heuuuuuu.. Salut les gars, ça fait une paye hein? c'est pas ce que vous croyez... Turm' a eu un petit malaise, alors j'ai voulu lui faire reprendre connaissance... délicatement."
"Mais c'est quoi ce bordel ici???" Nightlust avait le regard fixé de l'autre côté, vers ce qui restait d'une armoire massive. Dans le fond de celle-ci un trou béant donnait vers une obscure cavité. Hormis cela, le silence régnait tout autour d'eux.
"Je ne le sens pas.."
"OH! Désolé pour le foutoir! HAHAHAAAAaaaaa... J'te jure que j'te rembourserais l'armoire et que je nettoierais tout du sol au plafond, Nighty!"
Le type allongé sur le sol se releva entre-temps. Il semblait assez débraillé, mais Rav3n n'était pas certain que cela soit dû à ce qui venait de lui arriver... ^ ^ Puis, titubant légèrement, il vint rejoindre les autres, arborant une bosse du plus bel effet sur le front.
"Mais bon, avec tout ça, on en oublie l'essentiel, content de vous retrouver les gars... Et... Enchanté, heuuuuuuu, monsieur avec le bandana... Moi c'est Myrrdin." Il salua par la même Blood.. demeurant un poil gêné envers Nightlust.
A ses côtés, le souffrant croisa le regard de Night qui faisait de furieux effort pour se contrôler... puis, encore embrumé par le choc, commença à s'arroser le gosier de quelques lampées d'un alcool fait maison qu'il débusqua de ses affaires, puis le passa à Myrrdin.
"Au fait, Blood... Magnifique la chemise."

*

Malgré moi, le Chant se fit amer et le Verbe, recouvert d'un voile ocre. "Enchanté, je me nomme Rav3n, humble voyageur solitaire souhaitant faire quelques recherches en ces lieux.. l'importance de cette Bibliothèque m'a été dévoilé par un ami, et, je souhaitais venir "voir" par moi-même.." je marquais une pause "Je dois avouer ne pas être venu pour rien." Je profitais de l'acalmie pour remettre en place ma besace.

Nightlust n'écouta pas vraiment ce que je dis à ce moment-là, semblant trop préoccupé par l'armoire et à ce qui se cachait derrière, il lacha du regard les deux Vampires, se canalisant par la-même. Quelque chose le rendait soucieux... Blood le suivit mais bifurqua rapidement sur les revues disséminées sur le sol immaculé.. Il s'arrêta sur un numéro qui retint son attention : "Comment ça se fait que je n'ai jamais vu ce magasine avant...?"
Myrrdin et son acolyte écoutèrent ma réponse, le premier avec une esquisse de sympathie à mon égard [?], le second faisait la grimace, la clope au bec tout en se mettant à siroter la flasque. Malgré les apparences, je pouvais être sûr qu'il était attentif à mes moindres faits et gestes et se méfiait de moi.. tout comme ce Bloodlovin.. aux multiples noms.
"Et vous, cher monsieur.. "Turmac" .. vous êtes certainement l'adjoint de Nightlust..? Turmac, c'est cela ?" ma voix demeurait inflexible, monocorde et.. vindicative. "La Lumière ne vacille pas, elle avance droit et illumine tout ce qui se trouve autour.. soit en fier."
"Je sais."

"Comment connais-tu mon nom...?"
"Votre réputation vous précède..."
"Et tu viens d'où comme ça..?"
"De-ci, de-là.. dernièrement j'étais en Himalaya.. je n'ai guère de patrie en fait, comme nous tous ici."
Turmac fit la moue.. interpellé par le caractère grave de Nightlust.

"Putain mais c'est quoi ce bordel ! Comment a-t'il pu passer...?" Night passa en revue l'ensemble de mobilier, prenant peur à tout ce qu'il devrait marquer dans son rapport... "Ca commence à faire beaucoup pour une seule et même journée..." puis il arriva au niveau de l'armoire. Cette dernière donnait sur une antique voie d'accès menant aux Catacombes et avaient été fondées des siècles de cela. Le précédent responsable de la Bibliothèque avait confié à Night lors de la passation de pouvoir qu'elles étaient abandonnées, mais que des bébêtes étranges rôdaient toujours.. L'armoire avait été apposé ici, une Rune de Garde afin d'empêcher quiconque d'ouvrir le passage, d'un côté ou de l'autre.. ce qui n'avait apparemment pas empêcher la bestiole de passer outre ce détail et de venir semer son corps un peu partout dans la pièce...

"Puis-je me permettre de vous demander s'il est normal qu'un Lycan se promène ici, et qu'un autre vienne défoncer le mobilier...?"
"Oh..! Une simple question d'habitude Ravin.."

*

Xezbeth qui n'avait rien trouvé de mieux qu'un tesson de bouteille lâcha rapidement sa prise de guerre. Il se décida à arpenter les allées au hasard de ses découvertes. Epiant encore quelques instants ce qui se passait dans la grande salle, il se rendit compte que les évènements prenaient une tournure trop personnelle pour s'en préoccuper et choisit de partir plus loin.
Il traversa quelques pièces mitoyennes acceuillant des ouvrages à profusion et même, dans un recoin ou deux, quelques ordinateurs. Mais cela ne l'intéressa pas, finalement, cet endroit était presque.. chiant. Rien ne se passait réellement et les rares passants étaient tous en train de bouquiner ou de faire des activités somme toute assez.. insolites. Il vagabonda encore un petit moment avant d'atterir dans un large couloir, une espèce de croisée des chemins de la Bibliothèque du Savoir Universel, comme il y en avait pas mal dans le coin... Mais, sur les écriteaux qui lui étaient donné de voir, celui de l'Observatoire focalisa son intérêt.
"Je vais aller voir si ça vaut le coup.." Xezbeth fit dégager une canette vide qui trainait par-là et repris son chemin. "Et après c'est moi le gamin.. putain, et l'environnement !"
Il marcha un bon moment, quand il se rendit compte que les panneaux se contredisaient et le ramenaient sur ses pas... "C'est quoi ce délIIreeu..?! Je suis où...?! Oh, la plaie... ... bon, ben..." Il se mit la main gauche sur les yeux, l'autre afin de désigner une direction au hasard d'une pirouette... "... par-là..." et il reprit son chemin... Ne se souciant plus des pancartes, il marcha droit devant... le hasard [ou le Destin ;)] fit le reste.
Ombres ou Lumière...?

Encore les toiles étriquées de la Pensée...

37

13. 08. 2008, 16:35

*

Loin de tout ceci [?], Rashvit et ses acolytes se faufilent dans les allées désertes, profitant de la torpeur inérante aux Vampires lorsque le jour se lève pour esquiver les quelques occupants.. Ils arrivent à destination : les Arches du Savoir, un immense dôme acceuillant en son sein le téléscope de la Bibliothèque. Celui-ci se trouve au fond de la salle, derrière les rangées de livres, labyrinthiques méandres propicent aux embuscades... Des armoires et étagères décoratives imprègnent la pièce et donnent naissance à des ombres dantesques. Les trois lustres tout de bronze ciselés n'accueillent qu'un nombre limité de chandelles et parsèment d'une lumière tamisée l'immense salle. Plus en avant, deux grands escaliers longs d'une quinzaine de mètres au moins, mènent à un nouvel escalier et à une large coursive dallée faisant le tour de la pièce à plusieurs mètres de haut. Une rambarde en bois précieux afin d'éviter les incidents malencontreux... Les sbires de Rashvit referment les portes discrètement. "Ce n'est pas le moment de tout faire foirer !" chuchote-t'il à ses derniers de sa voix raillée.
Il prennent rapidement position dans les allées, ces derniers éléments venant à sa suite en direction du télescope. Certains disparaissent au cœur des ténèbres, cinq ombres le suivent, mais, Rashvit monte les escaliers, seul. Il a le souffle court et un sourire dément s'affiche malgré ses efforts pour le contenir.. le regard s'embrase des flots de la folie et un rire étouffé nait au fond de sa gorge.. "Mmmwwaahahaaa.... Je vais détruire cette Bibliothèque en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire..." Son sérieux revient au galop, lui faisant remarquer par la même les gargouilles qui gardent la pièce.. "Mmmhhh.. parfait. Je n'avais besoin que de ça..." Puis, il traverse la coursive pour monter l'escalier menant tout en haut, vers le télescope.. et son formidable pouvoir. Il va s'en servir afin de canaliser ses flots démoniaques et tisser un Rituel de Magie Noire. Il détournera alors une Comète qui doit passer, précisément, à ce moment-là, dans l'atmosphère terrestre. Et suffisamment près, pour que son office soit un franc succès... et encore... s'il n'y avait que ça.. Avec les cadavres et l'énergie dégagée par un tel choc, il pourrait certainement lever une petite troupe de Serviteurs.. histoire de renouveler ses effectifs... "Ouais bonne idée, je me la mets dans un coin de la tête !" Il jeta un œil en contrebas, ses sbires, pour la plupart Lycans ou Mutants gardaient la pièce, il n'avait plus qu'à attendre que Celui qu'il venait d'extirper de l'Infini ne s'éveille à nouveau...

*

Enfin ! Xezbeth venait de trouver le Dôme du Savoir, il était au bout du... il venait de voir disparaître des Lycans ! Ils étaient entré dans la salle de l'Observatoire devant lui, mais ne l'avaient semble-t'il pas remarqué et avait refermé précotionneusement la porte dans la foulée... Ils semblaient plutôt costauds d'ailleurs. Il courut jusqu'à la porte afin de regarder par l'épaisse serrure. Par-delà la pénombre ambiante, il parvint à distinguer plusieurs silhouettes velues se mouvoir secrètement, ainsi qu'un sombre personnage, vêtu d'une grande robe noire et qui semblait mener la barque. Il venait d'adresser un regard autour de lui avant de repartir vers le fond de la pièce, clopinant de son bâton, hors de portée du regard. Il était incroyablement fin, et grand.. des doigts squelettiques tels des pattes d'araignées.
Xezbeth fut tenté de rentrer voir ce qui se tramait, mais les créatures qui accompagnaient ce qu'il pensait être un Mage Noir ne lui laisserait pas l'ombre d'une chance. Il épia à nouveau à l'intérieur.. rien, aucun mouvement dans son champ de vision.. mais il était prêt à jurer que les monstres n'étaient pas loin.
Il fit volte-face, retournant en direction de la grande salle où se trouvaient le plus de personnes.. afin de prévenir du monde. Il fallait donner l'alerte !

*

Rashvit venait d'arriver en haut de l'escalier. Une dernière porte à franchir et à l'intérieur, le magnifique instrument, qui serait en cet instant solennel, un instrument de mort.
Les cinq Apprentis vinrent à sa suite, installant un Autel cérémoniel. Après un long silence et avoir bu une coupe de sang frais dont il déversa le reste sur l'Autel, Rasvhit commença son Incantation. Les Serviteurs étaient à ses côtés, formant un pentacle, ils psalmodiaient d'ignobles apostolats à une déitée chaotique. Nul ne pouvait plus les arrêter à présent !

[sauf nous ^^]
Ombres ou Lumière...?

Encore les toiles étriquées de la Pensée...

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Rav3n" (13.08.2008, 22:11)


38

25. 08. 2008, 15:35

"Bon les gars, j'sais pas ce que vous en pensez, mais moi j'ai pas trop envie de moisir ici..." Leur faisant grâce de mon sourire le plus enjôleur, je tentais de mettre un frein à leur indépétrable immobilisme..
"J'pense qu'on devrait p'têt prendre l'initiative dans cette manche, et profiter du peu d'effet de surprise qu'il nous reste, plutôt que d'attendre là que les p'tits frères du boulzord de t'al'heure viennent à la soupe..."
Turm' haussa un sourcil, et, crachant la fumée de sa clope : "Mouais, l'a pas tord, le lâcheur, on f'rait p'tête bien d'aller jeter une mirette sur ce qu'il se passe là-bas en bas..."
"En bas là-bas, en bas là-bas, tout pousse mousse, nananananana!"
"Blood tu crois qu'c'est vraiment le moment pour tes conneries?"
"Roooo faut bien vous détendre un peu, on dirait des ficelles de string!"
"Myrrdin, tu sais où elle mène cette brèche n'est ce pas?"

Sacré Night, il avait toujours le don pour tenter d'ébranler la moindre once de motivation et de courage chez ses congénères...

"Ouaipe! aux catacombes!"
"Et tu sais aussi pourquoi on les a condamné les catacombes, en rebouchant toute entrée?"

Mon sourire s'effaça, je devinais, à leurs regards, que les autres étaient un peu pommés...

"Oui, je le sais Night, j'ai participé au projet "Deletum" comme toi..."
"Deletum? C'est quoi encore cette connerie?"
"Le projet Deletum, Turm'...'
"Ferme-la Myrrdin! On est pas autorisé à en parler! Le conseil nous a fait jurer! Et bien que je ne sois pas un grand fanatique des grands pontes, leur autorité en la matière est sans conteste!"
Je souris. "Night, il y a bien longtemps que je en fais plus partie du conseil... Lui qui croît qu'il peut préserver notre société du chaos en masquant la vérité à coup de béton, de briques, et de force..."
"Hahahaha! Mais regarde-toi! Tu disparais, tu reviens, tu fais tes petites manigances sous tes airs faussement innocents, et tu t'imposes en maître de la situation, allez on bafoue le code, 'toutes façons, moi j'suis Myrrdin, j'm'en carre les olivettes! Pour qui te prends-tu? T'es chez moi ici!"
"Bon, heuuuu, sans vouloir m'interposer dans votre dispute conjugale, les filles, y'en a ici, qui mouftent que dalle à votre charabia de papys pontifes..."
"Y a rien de plus à piger, Turm'! Hormis le fait que Myrrdin est un grand malade paranoïaque, doublé d'un psychopathe mégalomane!"
"NIGHT!" Cette fois, ma colère était sincère, et apparemment, ça se sentait, "T'as pas le souvenir bien long, mon ami... tu te rappelles pas d'un certain mégalomane parano qui aurait prévenu les autorités qu'on emmure pas ses propres démons? Tu te souviens peut être pas du nombre d'entre nous qui ont péris inutilement dans ce putain de projet Deletum, alors qu'il était voué à l'échec !? Et..."

VLAM! Ourch!
Je crachai un petit filet de sang et de bave mêlés, et me relevai. Bon sang, Nighty avait toujours une sacrée droite.

"Tu n'as perdu personne d'important dans cette galère Môssieur le rebelle! Alors cesse de parler de ce que tu n'as pas connu"
"J'ai vu mes frères, jeunes et vieux, s'échiner à réaliser cette absurdité, à laquelle j'ai moi même contribué lors de la création de notre chèèèèèèèère cité! Mon équipe entière, Nightlust! Est tombée! Mais pas moi! Non! J'ai eu de la chance! Et maintenant que leur projet ridicule s'avère aussi obsolète que je l'avais prédit, tu voudrais que je la boucle ?! C''est ça? Nous ne sommes pas responsable de la mort des nôtres dans cette opération! Tu n'est pas responsable de la mort de..."

PLAF! Arrrgh!
Je ne me défendrais pas, Night avait le droit de frapper, je remuais un couteau chauffé à blanc dans une plaie qui ne se refermerait pas de si-tôt.

"Cette perte valait toutes les autres, je t'interdis de la comparer à quoi que se soit, mais elle était nécessaire à notre pérennité à tous..."
"Regarde toi, écoute toi, tu en parles comme d'un dommage collatéral, c'est tout ce qu'ils ont fait de toi? Un pion bien sage qui bouge d'une case à l'autre et ferme sa gueule??? Regarde ce trou béant dans le mur! Il est la preuve de leur égo sans fond, de leur narcissisme défaillant"
"MAIS BORDEL A LA FIN C'EST QUOI CETTE SOUPE DE COUILLES??!!!"
"Turm' Ils ont voulut effacer le passé, plutôt que de l'affronter, c'est ça le projet "Deletum"! "
"Ferme-la je t'ai dit!!"

Vlam! Crack! Arggh!
Je me retrouvai au sol, les pieds de Night s'écrasant en rythme entre mes côtes
Plaf! Plaf! Plaf!
Hmmmmmmph!

"Mais arrête, putain Night! T'es barge ou quoi?!!!"

Turm' et Blood saisirent Night par les bras. Ce dernier semblait être entrer dans une rage incontrôlable, à bout de souffle, il m'envoya valdinguer dans les marches, derrière la brèche.
Je chutai, mes os et ma chair rebondissant sur les dalles froides de cet escalier millénaire, qui n'aurait jamais dû revoir le jour... Je finis ma course dans ce que mes sens définissaient comme une plaque de moisissure, l'odeur âcre des lieux mêlait le renfermé à l'humidité.
J'entendis les voix de mes comparses restés en haut.

"Myrrdin ça va? Rien de cassé? putain Night, t'abuses des fois... Pourquoi tu voulais pas le laisser parler? Qu'est ce que ça cache encore que cette histoire de ouf?"
"Faites ce que vous voulez, je vous retiens pas... Si vous voulez le suivre, allez-y, mais comptez pas sur moi... J'ai déjà donné... Cet énergumène vous mènera à votre perte!"
"P'tin, écoute vieux, j'ai beaucoup de respect pour toi, mais je pige toujours que dalle à ton charabia. Moi c'que j'sais c'est que j'vais pas laisser un pote dans la merde. V'nez vous autres!"

Sacré Turmy... Le courage et la droiture déguisés en cynique obsédé et cruel... J'comprend pourquoi il plait tant à Lucia...
A peine le temps de me tâter les côtes et de les compter que les trois autres étaient là...
Quoi qu'il advienne, nous sommes seuls, et il n'éxiste rien hormis la désolation sombre et glacée de l'éternité.

J'étais un vampire qui venait de naître, pleurant sur la triste beauté de la nuit.

Ce message a été modifié 2 fois, dernière modification par "myrrdin" (25.08.2008, 19:41)


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25. 08. 2008, 15:36

"Ça va vieux? P'tin t'as ramassé!"
"Ouais comme au bon vieux temps hein?" J'esquissais un sourire défiguré pas la brûlure que me faisait ressentir le simple fait de rire
"Ou est Night?"
"Il fait la gueule, l'a l'air vachement remonté, c'est quoi cette embrouille ma couille?"
"Le projet Deletum..." Je marquais une pause reprenant mon souffle, et tentant de me calmer pour accélérer la régénération. "Un programme de grande envergure, mené par une poignée de vampires à la fin de l'Ultime guerre humaine..."
"Voyant que le monde humain était au bord de l'extinction, certains d'entre nous furent apeurés par le fait de perdre notre plus abondante source de nourriture, et décidèrent de former une assemblée, destinée à prendre les bonnes décisions pour la pérennité de notre race, une organisation nécessaire face au déclin du monde, qu'ils ont dit"

"Ouais, le Grand Conseil, je sais déjà tout ça..."

"Formé des plus puissants chefs de clans. Autrefois, pendant la période de la grande cohabitation, les clans étaient tout à fait autonomes, mais devant la gravité de la situation, certains chefs quittèrent leur fonction pour former ce conseil que nul clan ne pourrait désormais ignorer. Que tous devraient suivre, un pouvoir unique, pour un peuple unifié."

"P'tin vieux! J'étais la pendant la grande guerre entre le conseil et les rebelles! je sais tout ça!"

"Okay, okay, excuse mes réflexes de grand père, j'abrège..."

"La première décision du conseil, fût de créer une immense cité regroupant les nôtres, dans le but officiel de nous renforcer. La force dans la structure..."

"Ohoooo, suspens insoutenable... Et cette cité, me dit pas qu'elle s'appelle Ultima Thulle?"

"Hin hin, mais avec pour but officieux de mieux garder un œil sur les ouailles du troupeau que nous formions."

"Gné?"

"Le premier problème fût les lycans, ils étaient très nombreux là où se rassemblaient les vampires, car qui dit beaucoup de vampires, dit beaucoup d'humains... Les dirigeants décidèrent donc, après la construction des deux premières zones de la cité, d'entreprendre un programme d'éradication en masse de la population de loup garous d'ultima thulle.
S'ensuivit un véritable massacre, les villages lycans alentours furent totalement rasés les derniers rescapés poursuivis sans relâche..."

"Attend, c'est normal ça, lutter pour survivre, bouffer ou être bouffer"

"Ouais, c'est exactement ce qu'ils disaient, et j'y croyais aussi. Mais tous n'étaient pas dans ce cas... L'extermination dura toute la période de construction de la ville.. Mais ne fût jamais achevée..."

"Ouais ben ça on le sait,ces saloperies pullulent toujours à Ultima"

"Oui, certains savent se cacher, mais il vint surtout un second problème... Certains d'entre nous refusaient ce massacre, et allèrent à l'encontre des derniers Lycans rescapés. Avec eux, ils formèrent une communauté secrète baptisée Elitum Ultima, s'installèrent dans les bas-fonds de la ville et tentèrent d'y faire leur beurre de rapines diverses... Rapidement, ils acquirent une certaine autonomie vis à vis de la ville et formèrent une véritable communauté souterraine, multipliant les entrées à l'intérieur comme à l'extérieur d'Ultima, et recueillant de plus en plus de nouveaux loups et de vampires écœurés par la suprématie du conseil.
Ne me demandez pas comment, mais le conseil eu vent de ce nouvel engouement de leur population pour la sauvegarde des "chiens fous".
S'ensuivit le projet Deletum, un vaste programme de repérage et de colmatage de toute entrée aux souterrains de la ville, et l'éradication de tout lycan ou vampire qui tenterait d'entrer en opposition avec cet apartheid. A l'époque, j'étais aveuglé par ma foi en la promesse d'une communauté vampirique unie, j'ai donc moi aussi suivi les directives. J'ai vu nombres de mes frères d'armes tomber et tuer les nôtres pour aider le conseil à assoir toujours plus sa sacro-sainte autorité. Une fois les opérations terminées je m'aperçût de la triste réalité: Nous ne valions pas mieux que les humains belliqueux dont nous avions pris la place. Le reste, le résultat vous l'avez sous les yeux..." Je montrais le tunnel ou s'engouffrait les restant de lumière, derrière moi.

"Tu veux dire, que si on continue par là on à une chance de tomber nez à nez avec une armée de lycans, où d'espèces d'hybrides mal formés et assoiffés?"

Les yeux de mon ami avaient recouvrés leur lueur perverse.

"Je ne sais pas ce qu'on va trouvé, mais ce qui est sûr c'est que quoi qu'on trouve, ça sera très en colère, et une colère justifiée..."

"Okay let's go to rumble! P'tin, y a pas à dire, Myrrdin, content que vous soyez de retour, toi et tes loufoqueries..."
Quoi qu'il advienne, nous sommes seuls, et il n'éxiste rien hormis la désolation sombre et glacée de l'éternité.

J'étais un vampire qui venait de naître, pleurant sur la triste beauté de la nuit.

Ce message a été modifié 2 fois, dernière modification par "myrrdin" (25.08.2008, 19:49)


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26. 08. 2008, 18:36

Firunbel avait écouté les révélations de Myrrdin, interloqué. En effet il n'avait pas vécut cette époque trouble du peuple vampire en compagnie de tous ses congénères de la "dernière cité". Malgré ses atours, le chevalier remarqua que sa présence ne semblait pas avoir été repéré par les autres vampires tout aussi occupés avec l'histoire du projet Deletum. Décidant de continuer dans cette lancée, Firunbel demeura dans l'ombre des étagères en hauts des fameux escaliers, attendant de connaître les intentions des autres vampires. Il profita de l'occasion afin de consigner les éléments les plus importants du récit dans son petit carnet en utilisant toujours un langage crypté connu des inquisiteurs de l'église catholique.

Considérant que son armure ne devrait pas l'aider dans sa tâche, il resta bien en arrière, tentant d'aider le petit groupe à déjouer une éventuelle embuscade, oubliant sa propre sécurité.

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Firunbel" (26.08.2008, 18:39)


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