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06. 11. 2014, 11:59

Histoire de Ryu - Les guerres du sang...

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J'avais, à l'époque, écrit un RP par chapitre... Aujourd'hui, j'ai mis ce projet et cette histoire à la poubelle... Pour me concentrer cette fois, sur un récit plus long, détaillé et conté. J'ai garder quelques idées (piocher dans diverses histoires et récits... Mais que je vais adapter à ma sauce) et je vais les développer plus longuement ici, dans cette histoire qui sera... bien plus longue. (pas moins de 15 pages word pour le chapitre 1...) Je vous laisse lire et, j'espère, apprécié cette histoire...

Citation

Je ne posterai que par 4 ou 5 pages... Pour laisser le temps de la lecture et les réactions de se faire. En vous remerciant, et vous souhaitant bonne lecture...
Chapitre
premier :

L'éveil.




Les bombes fusent tout autour du cimetière. Ce cimetière oublié. Il y a bien longtemps que plus personne ne s'y rend. Encore que... C'est àsupposer qu'il resta quelqu'un pour s'y rendre. Ce massacre de bombes et d'infanteries avait bien détruit la population de cette terre... De mini-gouvernements s'étaient auto-proclamés... Divisés en petites factions...

Les guerres se déclaraient par-ci par-là. Les rares avions et armes étaient un luxe. Acquis dans la dureté... Prostitution, ventes sous cape des catins, des esclaves, revente de métaux, le fer surtout, qui avait son propre cours monétaire.

Les gouvernements qui s'élevaient, n'étaient somme toute que très fragiles. Souvent, un s'élevait, puis le lendemain s'écroulait. Meurtre, assassinat, coup d'état, révolte... On en passe et des meilleurs. Tout cela ne montre qu'à quel point ces systèmes étaient fragiles et instables.

Ce cimetière, disait-on, était à l'abandon. Trop de tombes y étaient, et le croque-mort avait depuis longtemps déserté son poste... Par pure croyance disait le reste des citoyens du bourg et d'autres, moins croyants, disait que le Mal régnait en son sein.

Qu'en était-il réellement ? Très peu savait, que dans les catacombes, un groupe de chercheurs sévissaient. Ils recherchaient l'Arme. Cette Puissance absolue... Qui donnerait le pouvoir également. Mais ils n'y parvenaient pas. Et leur gouvernement, qui était en place depuis un an maintenant (un vrai record, très peu y parvenaient), les pressaient.

Châtiments corporels, mentaux, tortures... On aurait du mal à imaginer... Même à croire après description de ces châtiments. Mais les chercheurs s'y étaient accoutumés. Ils n'avaient qu'une solution. Falsifier les résultats, et garder les vrais sous clefs. Oui, il y en avait plusieurs, les rapports divisés en plusieurs morceaux. Mais l'un d'eux, avait une solution... Il avait payé un espion... Cher... Très cher... Tout son fer, toute sa paie de deux années y était passée... Ainsi que sa femme... Quelle douleur ce fût pas pour lui de savoir à quels supplices sa femmes a du se livrer... Mais cela
valait le coup. Il se promit de ne jamais plus avoir à lui subir cela. Elle, ni quiconque de ses êtres chers, après avoir trouvé la solution. Il travaillait de son côté, jour et nuit. Il ne ferait part de rien aux autres chercheurs, estimant qu'ils n'avaient rien payés, rien déboursés d'assez cher, pour que cela vaille la peine d'être partagé avec eux.

Il était proche, il le savait. Il ne lui restait qu'à convaincre le Maître de lui donner un peu de fer pour trouver la molécule qu'il lui fallait pour terminer son travail. Mais le Maître était avare, et n'autoriserait pas un prêt si haut à un seul chercheur... Il ne pouvait pas lui demander sans mettre au moins deux de ses collaborateurs dans la confession. Mais il ne pouvait pas. Sa morale, son avarice personnelle ne le lui permettrait pas un tel affront, une telle insulte pour sa famille.

Il ne devait pas hésiter. Il ne pouvait pas. Il lui faudrait mander audience à la tombée de la nuit. Il avisa les rapports de son espion. S'ils étaient vrais, l'audience lui assurerait une place aux côtés du Chef. Mais il ne visait pas la place. Il visait la liberté.

La nuit tombait. Le vent glacial de cet hiver nucléaire soufflait. Le soleil ne faisait plus que de rares apparitions et disparaissait aussitôt pour ne plus revenir que quelques jours après. Certains météorologues avaient tenter de calculer les moments d'apparition, pour se défendre... Mais ils n'avaient jamais réussi qu'à estimer une fourchette de 1 à... 3 jours. Très grosse fourchette, qui posait souvent soucis. Mais on avait pris l'habitude de sentir venir les moments d'apparition de l'astre solaire.

On lui vouait même un culte dans les petites castes sous celles des gouvernements.

Le soleil apportait réconfort, chaleur et sécurité... Il chassait Vampires et Lycaons. Non, vous ne rêvez pas, j'ai bien parler de Vampires et de Lycaons. Tous deux étaient apparus après la Troisième Guerre. La plus meurtrière. La plus grande de toutes.

Mutation génétique, mélange des croyances... Elle a chassé les plus faible et fait ressortir les plus forts... Les Vampires, terrés dans les caveaux, ont subi les radiations... Et tous ont mutés... Surpassant ceux de leur espèce qui n'en avaient pas subis les effets ou y étaient restés insensibles. Ils se sont imposés. Certains même étaient chefs d'un des mini-gouvernements. Ceux-ci étaient les plus prospères d'ailleurs... On ne comprenait en rien pourquoi ni comment. Mais leur pouvoir semblait absolu. De plus, ils n'usaient jamais de leur fer pour la guerre. La plupart, s'entre-tuaient, s'entre-dévoraient, mais n'utilisaient jamais d'armes très développées. Préférant même les épées, les étoiles ninjas. Certain allaient même parfois à utiliser les armes à feu, bien qu'ils restaient rares.

La prospérité dont ils souffraient, si on pouvait dire, était sûrement due à cela. Aucunes dépenses superflues : que les
espions et les ressources nécessaires à l'agrandissement de leurs quartiers.

Leurs guerres se faisaient entre eux. En clan ou seul à seul. Le seul sang qui coulait, était celui des Vampires. Pas d'esclaves, pas de catins, ni de fantassins. Que le fracas des armes, les coups de feux et tout autres .

Quant aux Lycaons, nul ne savait. Il ne s'agissait que pures spéculations des paysans et autres petits esprits du peuple. Certains disaient qu'ils étaient nés de la croyance populaire, saisissant une opportunité dans l’hiver nucléaire pour sortir de leurs trous comme les Vampires. D'autres disaient qu'il y avait eu une brèche temporelle, et qu'ils étaient arrivés d'un autre Âge. Et bien d'autres histoires, plus délirantes les unes que les autres. Mais tous s'accordaient à dire que seuls les Lycaons eux-mêmes connaissaient la vérité vraie.


Le chercheur se rendit donc d'un pas pesant vers le « château », ou ce qui pouvait y ressembler. Le chef préférant mettre ses « concitoyens » dans l'aisance, plutôt que lui. Au seul but de les manipuler bien entendu... Des sujets heureux étaient moins enclins à se rebeller, à tenter de réaliser des coups d'état. Il était en vue. Même si la masure n'était pas très haute ni grande, on distinguait qu'elle se sortait du lot de maison dans le quartier.

Une maison haute en couleur... Dorures, statues imposantes, quelques trophées de chasse du chef Vampire. Mais surtout... Des gardes, armes aux poings, guérites, barbelés, bris de verre au-dessus des murets... Une seule entrée. Un registre... Mais le chercheur savait comment contourner ce dernier point. Le garde le somma de stopper sa route. Il se fixa, et attendit que le garde vienne à sa hauteur. D'autres gardes en appui sur les différentes places pouvant l'être.


  • Votre nom ?
  • Lectius. Chercheur au nom du Maître.
  • Secteur d'activité et motif de la visite ?
  • Le cimetière. Je viens pour le compte rendu de la journée.

Le garde allait faire demi-tour, la vérification d'usage effectuée. Mais Lectius rajouta :
  • Je demande audience privée auprès du Maître également.
  • Motif ? Répondit le garde très surpris d'une telle requête d'un chercheur.
  • Personnelle. J'ai une requête à formuler. Cela ne prendra que cinq minutes au Maître, et un oui ou non me sera suffisant, le temps du Maître est précieux, je ne veux le gâcher en rien. S'il n'en a pas, je repasserai.

Le garde tourna les talons, et se dirigea vers le garde au registre dans la guérite. Tous deux semblaient perplexes. Les chercheurs étaient connus pour ne pas vivre dans la pauvreté et dans la vétusté. Et il était rarissime d'en voir un mendier audience auprès du Maître. Mais il y avait un créneau possible pour Lectius et il ne gênerait pas le Maître qui débuterait la soirée à peine.

Il fut introduit dans la masure, installé dans un siège, dans une pièce luxueuse, mais pauvre contrairement au reste de la maison. Deux portes présentes seulement : celle où l'on entrait, et celle qui conduisait face au Maître. Il faisait bon dans la pièce, mais sec. Technique pour mettre la personne qui attend dans l'angoisse et la méfiance. Il n'y avait que deux sièges. Le Maître n'autorisait qu'une délégation de deux personnes grand maximum. On ne savait pas pourquoi. Il était plutôt... Bien entouré.

La porte s'ouvrit, le Maître allait le recevoir. Lectius se remémorait les rites qu'avaient instaurés cette étrange personne. Ne pas regarder dans les yeux, saluer en se penchant légèrement vers l'avant, attendre avant de prendre la parole, toujours garder les yeux vers le bas, mais se montrer droit et serein. Il n'y avait pas de rapport de Maître à servant, du moins rarement. Il ne regardait personne dans les yeux, nul ne savait pourquoi.
Vivre c'est attendre,
Attendre c'est mourir,
Mourir c'est se libérer

La liberté vaut la peine d'être attendue et vécue. LIBÉREZ-VOUS !!!

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Ryu-shijou" (06.11.2014, 12:03)


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06. 11. 2014, 11:59

Il s'avança, la pièce n'était pas grande ni même longue. Juste spacieuse, le plafond haut, soutenu par quatre colonnes de petit goût, donnant l'impression de grandeur, mais pour masquer la petitesse de la pièce. Il était là, assis, non pas sur un trône mais sur un siège ouvragé. La seule chose qui démarquait ce siège était une faux... En or massif. Plantée dans le dos du Maître. Elle ne pouvait qu'attirer l’œil, mais Lectius n'en tint pas compte, étrangement à l'aise.

Il s'arrêta, à cinq mètres du siège. Il en avait parcouru quinze. Serein, sans courir, sans donner l'impression de vouloir fuir. Il ne devait même pas se forcer. Il était sûr de lui. Les quelques minutes de réflexion dans la pièce lui avait permis de mettre en place son plan.

Il salua donc le Maître, poing droit sur le cœur et une légère bascule en avant. Il garda la posture jusqu'à ce que...

  • Relève-toi Chercheur. Et dis-moi ce qui t'amène. Ainsi que ton nom. Tu me sembles étranger.
  • Je suis Lectius mon Maître. Chercheur à vos ordres dans le cimetière. Les résultats sont ceux-ci. Je suis prêt à vous fournir la molécule.
  • « Je » ? Et pourquoi pas « Nous »?
  • Parce que « nous » a décidé de vous duper Maître.
Un éclair, un soupir, un battement d'aile d'oiseau mouche passa, et le chercheur se retrouva les pieds dans le vide, soulever par une main, trois griffes acérées entamant la peau du cou et de la pomme d'Adam de Lectius. Le Maître, furieux, venait de libérer une partie de sa puissance vampirique. Il avait laissé une partie de son apparence surgir et sa force se déployer. Ses traits, maintenant creusés au sein de son visage, ses yeux, d'un bleu azur, étaient maintenant d'un blanc laiteux et les veines rougeâtres ressortaient en ombre. Ses cheveux, eux, noir de jais avait encore plus noircis, offrant un aperçu de la noirceur la plus total. Sa peau légèrement basanée avait blanchi, offrant à l'assistance un cadavre sans nom. Toute prestance avait disparue offrant à la vue un cadavre aux proportions rachitiques mais qui cachait une grande force.

La voix qui s'éleva, siffla et sembla camouflée par quelques tissus derrière un téléphone.
  • Que veux-tu dire par çà ?
  • Je... (Il avait du mal à respirer) Les chercheurs en avaient marre de vos mauvais traitements. Ils ont choisis de vous mentir. Seulement en partie. Vous dissimulant... (Il reprit une bouffé d'air péniblement) une partie des résultats. Les plus négatifs seulement! Les autres sont soit améliorés en présentation, soit falsifiés de peu.
  • Pourquoi me racontes-tu tout cela ? Ma soif grandit... Tu suintes la peur et malgré tout, tu gardes un espoir ridicule ! PARLES !
  • Je fais pénitence mon Maître ! Et je vous apporte une bonne nouvelle !
  • Comment te croire ? Toi qui m'as trahi avec les autres !
  • Si le Maître le permet, j'aimerai prendre mon tour dans... (respiration lente) la doléance que j'ai fait mander en arrivant !
Vivre c'est attendre,
Attendre c'est mourir,
Mourir c'est se libérer

La liberté vaut la peine d'être attendue et vécue. LIBÉREZ-VOUS !!!

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17. 11. 2014, 07:25

Citation

La suite... Bonne lecture
Le vampire le relâcha. Lectius retomba lourdement à terre et se releva. Il n'était pas un faible, mais il avait été surpris.

Le Maître se rassit. Il avait repris son apparence. Il sembla à l'écoute. Mais Lectius ne parla pas. Il attendit.
  • Que.. Me veux-tu ?
  • Maître. Je ne viens pas comme chercheur à votre chevet. Mais comme sujet !
  • Mais encore...
  • Je possède des informations sur l'Atome et je sais où et comment m'en procurer ! Et je sais également quand, où et comment l'utiliser.
Les yeux du Maître brillaient. S'illuminant de mille feux à l'annonce de l'Atome retrouvée. Seul quatre gouvernements étaient en possession de celui-ci. Et bientôt peut-être cinq.

  • Comment me prouver que tu ne mens pas cette fois-ci ? Tu ne serais pas à ton coup d'essai...
  • J'ai des preuves Maître...
  • Quelles sont-elles ?
  • Je me permets d'attirer votre attention sur votre espion présent sur votre gauche. Il possède bien un apprenti qu'il forme au sein de votre cours ?
  • En effet... Tu sembles bien renseigner ! Que prépares-tu donc ?
  • Si je dois être honnête... Mon évasion Maître.
  • Tu ne manques pas de culot... Donne moi une raison de ne pas te faire exécuter ?
  • Qui vous dira ensuite où trouver cette Atome ?
  • Tu m'exaspères... Cependant, tu as raison. Termine donc ton exposé.
  • Et bien l'apprenti est à la hauteur du professeur. Ainsi que les tarifs qu'il pratique... Cela m'a coûté deux années de salaires... Ainsi que la fierté d'homme et la pureté de ma femme ! Votre apprenti en reste trop éloigné mon cher. (Il s'était adressé au chef des espions).
  • Garde tout de même le respect pour mes serviteurs... S'il est présent ce n'est pas pour rien. Je me souviens que j'ai exigé que l'apprenti nous montre ses talents si bien vantés... Et qu'il a ramené un tas de ferrailles et exécuté un grand contrat... Cela venait donc de toi ?
  • Vos serviteurs pourront en témoigner, ce me semble.
  • Kielv ! Au rapport !

Ainsi se nommait le professeur et meilleur espion de la cour du Maître. Il s'approcha du siège et murmura un moment avec le Maître. Rien ne pouvait être plus angoissant. Lectius restait cependant sans mots dire, sans bouger, statique, stoïque, pas même un cil ne remuait chez lui.

L'espion recula sur un signe de main du Maître et disparu. Aucunes paroles ne furent engagées pendant de longues minutes... Mais l'espion revint en compagnie d'une personne. Lectius reconnut l'apprenti espion. Celui-ci vint se placer à côté de Lectius. Et le Maître engagea la conversation.
  • Jeune Peeter. Tu es présentement témoin dans une affaire grave. Ton éducation m'a coûté cher. Mais je n'hésiterai pas à te tuer de mes mains si tu me mens !
  • Je comprends Maître vénéré.
  • Bien, bien... Qui est cet homme sur ta droite ? Et d'où le connais-tu ? Je veux tous les détails... Vos vies ne tiennent qu'à un fil...
  • Cet homme est Lectius, chercheur dans le quartier du cimetière et vivant dans la rue des chercheurs. Il a pris contact avec moi. M'a verser deux années de salaire d'un laborantin, et m'a laissé profiter de la joie de connaître les bras d'une femme. (Une lueur de sadisme brilla dans son œil). Faut dire que même à mon âge on se plaît à la chair... Il m'a donné pour mission de prendre renseignement chez des ennemis. Une info qu'il veut partager avec
    vous, et qui est sûrement la raison de notre présence à tous ici.

  • Tu juges bien la situation... Ton maître a bien accompli sa tâche. Mais qu'elle est cette information ?
  • Et bien... Si j'ai été payé aussi cher, c'est que le laborantin, ci-présent, a soldé le compte pour le secret des espions... Alors le divulguer pourrait coûter cher...
  • Ne pas le révéler te coûterait la vie...
  • Peut-être. Mais les espions ont une charte à respecter, un code d'honneur... Comme le Maître et les Siens. J'ai été promis au silence, et l'information vaut désormais très chère. Seul l'argent pourra délier ma langue... Mais si votre chercheur est présent, je pense que c'est pour vous la révéler. Que voulez-vous savoir d'autre Maître ?
  • Jusqu'à combien de coup de fouet estimes-tu pouvoir tenir avant de hurler ?
  • Je l'ignore Maître...
  • Cinquante coups pour effronterie, trente pour insubordination et vingt pour irrespect. Qu'on l'emmène.

Des gardes dissimulés emmenèrent le jeune apprenti. Son responsable ne bougea pas. Mais il ne put dissimuler qu'il était contrarié de cette décision. Le Maître sembla l'avoir remarquer. Ne tournant pas la tête il dit :
  • Ne t'en fais pas. Tu l'as bien élevé. Je veux juste lui montrer qu'il n'a pas à se prendre de si haut face à moi... Il n'en recevra que vingt. Il est jeune et encore rebelle. Je le dresserai !
  • Bien Maître... (Le dernier mot eu du mal à sortir... Du moins avec le respect naturel).
  • Revenons à notre affaire... Je pense que tu ne mens pas... Cependant... Je voudrais une preuve de bonne foi de ta part... Que m'offres-tu ?
  • Ma vie ! (La réponse fusa, sans même que Lectius eu à réfléchir). Et voici ma part des rapports caché au Maître. J'ai dupé les autres afin de vous montrer mon regret et ma sincérité. Je n'ai pas gardé un sou de mes paies afin de vous prouver que je suis sincère. Je n'ai qu'une vie misérable à mettre entre vos mains.

L'espion à son côté avança et remis un classeur où se trouvaient diverses pages et documentations. L'expression du Maître passait par toutes sortes d'émotions... Surprise, colère, étonnement... Son visage changeait de couleur, de profondeur selon ce que les sentiments qu'il éprouvait provoquaient. Il finit la lecture et releva les yeux.
  • Vous... Vous vous êtes bien moquer de moi ! Vous mériteriez la suppression pure et simple ! En pâture à mes goules ! Familles comprises ! (Une grosse veine bleutée apparu sur la tempe gauche)

Vivre c'est attendre,
Attendre c'est mourir,
Mourir c'est se libérer

La liberté vaut la peine d'être attendue et vécue. LIBÉREZ-VOUS !!!

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Ryu-shijou" (17.11.2014, 07:30)