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1

29. 09. 2009, 20:23

Sans lendemain

Sans lendemain

Murmure Un battement surgissant en mon sein
Étincelle venant se glisser dans l'écrin
Caresse de vie et je m'éveillais soudain
Au sortir de la nuit Le soleil était mien

Brillants et riant mes yeux s'étaient ouverts
Et devant le vaste monde s'émerveillèrent
Comme c'était beau le ciel le vent la lumière
La vie Océan Comme c'était grand l'univers

Parcourant ingénument le monde
Oubliant que la terre était ronde
Je flânais dans les airs et sur l'onde
Du sommet haut perché à l'abysse profonde

Un reflet rouge dans le sable m'attira
Diamant entre mes doigts
Si doux si brillant avec cent tendres éclats
J'avais trouvé un toit

Ris… je nourris l'espoir
Les récits de larmes étaient des histoires
Oui, je pouvais y croire
Et tous les corbeaux n'étaient pas si noirs

Peindre des mondes enchanteurs
Caresse et rêve de bonheur
Trouvée ma place dans La chaleur
Comme c'est infini l'amour d'un cœur

Trop vite j'ai cru au conte Naïve enfant
Ne voit pas derrière un sourire. Faux-semblants
Vent glacial emporte les mensonges charmants
Mon oiseau n'était pas un corbeau blanc

Ce sont les larmes qui jettent des éclats
Et c'est mon cœur prisonnier entre ces bras
Désormais si durs si cruels et si froids
J'ai perdu mon toi

Seule au milieu des défuntes chimères
Les derniers lambeaux partent en poussière
Perdu Soleil dans les nuages et le tonnerre
Comme c'est insignifiant un humain sur la terre

Mes yeux pleurant se fermèrent
Chantant la mélancolie de ta saveur douce-amère
Le vide la tempête les enfers
Comme c'est petit, tout petit, la colère

Silence Un battement en moi s'éteint
La vie reprenant sans moi le chemin
Je m'endors tristement Sans lendemain
Sous le soleil de tout un chacun







Tout commentaire, critique, conseil, avis, impression, compassion, question, mépris, barquette de framboise, ou autre, est bienvenu, dans la limite du règlement, du respect et des lois loutresques :|
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

2

30. 09. 2009, 17:55

Naissance, innocence.
Maturité, prise de conscience.
C'est ce qui me vient à l'esprit quand je lis ton texte.
Et aussi... J'ai les épaules qui s'alourdissent. Sur le coup, j'ai pensé à un texte gai, et du coup ça a failli me saper le moral (j'ai dit : failli)
Bref... Le genre de texte que je trouve beau, certes, mais pas forcément agréable à lire...
Je suppose que tu vois ce que je veux dire.
Comme le très connu "Tres de mayo". L'adresse de Goya pour peindre les expressions des personnages m'impressionne autant que la scène représentée me gène...
J'ai arrêté de jouer...


Chat #1!(autoproclamé)

3

02. 10. 2009, 17:31

Une barquette de framboise, une !
C'est bizarre, je vois comme le cycle d'une vie dans ton texte... Rigolo. (enfin si on peut qualifier cet écrit de "rigolo")


Murmure Un battement surgissant en mon sein
Étincelle venant se glisser dans l'écrin
Caresse de vie et je m'éveillais soudain
Au sortir de la nuit Le soleil était mien

Brillants et riant mes yeux s'étaient ouverts
Et devant le vaste monde s'émerveillèrent
Comme c'était beau le ciel le vent la lumière
La vie Océan Comme c'était grand l'univers
------------------------->Naissance-petite enfance

Parcourant ingénument le monde
Oubliant que la terre était ronde
Je flânais dans les airs et sur l'onde
Du sommet haut perché à l'abysse profonde-------------------------------> Enfance

Un reflet rouge dans le sable m'attira
Diamant entre mes doigts
Si doux si brillant avec cent tendres éclats
J'avais trouvé un toit


Ris… je nourris l'espoir
Les récits de larmes étaient des histoires
Oui, je pouvais y croire
Et tous les corbeaux n'étaient pas si noirs

Peindre des mondes enchanteurs
Caresse et rêve de bonheur
Trouvée ma place dans La chaleur
Comme c'est infini l'amour d'un cœur

Trop vite j'ai cru au conte Naïve enfant
Ne voit pas derrière un sourire. Faux-semblants
Vent glacial emporte les mensonges charmants
Mon oiseau n'était pas un corbeau blanc
------------------------->Adolescence, avec ses doutes, etc ...

Ce sont les larmes qui jettent des éclats
Et c'est mon cœur prisonnier entre ces bras
Désormais si durs si cruels et si froids
J'ai perdu mon toi
------------------------------------------------------>Age adulte

Seule au milieu des défuntes chimères
Les derniers lambeaux partent en poussière
Perdu Soleil dans les nuages et le tonnerre
Comme c'est insignifiant un humain sur la terre

Mes yeux pleurant se fermèrent
Chantant la mélancolie de ta saveur douce-amère------------------------->Vieillesse
Le vide la tempête les enfers
Comme c'est petit, tout petit, la colère

Silence Un battement en moi s'éteint
La vie reprenant sans moi le chemin
Je m'endors tristement Sans lendemain
Sous le soleil de tout un chacun [/color---------------------------------------->Mort
¯¯¯¯¯¯``°¤ø,¸©¸,ø¤°`°¤ø,¸¸,ø¤°`°¤ø,¸©¸¸, ø¤°´´¯¯¯¯¯
"Diem perdidi ad kalendas graecas "
_____________________
"Virtus post nummos"
"Scio me nihil scire."

Ce message a été modifié 1 fois, dernière modification par "Machiavelitho" (02.10.2009, 17:34)


4

03. 10. 2009, 19:15

Merci Kalfa, je vais prendre ça pour un compliment XD (et merci surtout de prendre la peine de laisser un commentaire ;) ) Moi aussi il me "dérange" ce tableau :wacko:

C'est marrant de voir comment les gens peuvent interprêter différemment un même texte Male ^^ (surtout pour l'esprit tordu d'où viennent les mots en question) Intéressant comme perception de la construction, ça montre qu'on peut voir les choses à différentes échelles ;)

Merci d'avoir pris la peine de lire et répondre :P
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...

5

03. 10. 2009, 19:37

Que dire si ce n'est que c'est un texte génial. Bravo! Je suis hyper critique en règle générale et je garde pas mes critiques négatives pour moi. Là j'ai que du positif. C'est une histoire vieille comme le monde mais là tu la racontes avec talent. Ton texte touche par ses mots. Tu m'as offert un moment de rêve et ouvert quelque vieux souvenir...

Et t'inquiète pas... il existe des beaux oiseaux blancs et tu rencontreras celui qui te convient un jour.

Amicalement

Flienfels
Info
J'ai une surcharge de boulot IRL en ce moment. Vous savez ce que c'est... boulot boulot boulot...



Cela dit... J'adore mon boulot! :love:

6

03. 10. 2009, 21:44

ça me touche beaucoup Flien ;)

En fait, la base de ce texte date d'il y a un petit moment déjà, mais je suis retombée sur un brouillon (oui, du genre avec tous les quatrains dans le désordre, mélangés, bourrés de fautes et de ratures, et pas équilibrés, encore humide... un vrai brouillon comme je les aime XD) et je me suis mise en tête de finir le travail, un soir de mélancolie ^^ Et... avec un peu de maturité en plus... je me dis qu'un oiseau blanc sans quelques plumes noires, ce serait quand même presque "dommage" :P Mais, oui, ne perdons pas espoir, un jour on trouvera un zoizo! :rolleyes: La plus grande rêverie est celle qui parvient à faire rêver de réalité...

Heureuse si ça t'as plu ;)
Que sonne le glas de la Mort, que résonne la colère des cieux déchaînés, que s'élèvent les hurlements de désespoir et les suppliques vaines, que déferle le torrent des flammes infernales, que coule le sang de ces vies impies, que perlent à leur paupière le regret de leur vie souillée. Mais que cesse enfin, cet insipide et insidieux battement dans ma poitrine...