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Une odyssée

Le navire, cette statue brisée par les années
Relique d'un temps crucifié pour cette gloire
Des hommes dévorés par la cupidité.
De cet être apeuré, naît l'ivresse de l'espoir

L'océan,erre sans fin, figé devant l'instant,
Emmuré dans son immensité, enchaîné,
Doucement il se retire, pour l'éternité.
L'Albatros cynique n'est plus prisonnier des vents!

L'oeil de la nuit veille sur l'étendue glacée.
Ses rayons argentés et ceux de ses soeurs,
Guident les aventuriers à leur apogée
Celle d'un peuple cruel, d'un peuple qui se meurt


Nuit


Sonnets oubliés de l'âme laissée meurtrie,
Amères élans d'une sphère constellée
Qui par le sable, le vent et la nuit, s'oublient.
Demeurent les bougies à leurs rêves endormis.

Défuntes épopées d’une vie engloutie,
Où alcools et brumes se mêlent à l’aurore,
Où cires, cierges et flammes présentent la nuit.
Doux rêve qui s’éteint pour mieux obscurcir l’or.

Brise le règne des fiers et de l’impie !
Perce le ciel de tes rayons anoblis !
Embrasse, mords, brûle et consume la vie !


Souffle glacée, ère oubliée, lance brisée,
Raison absurde ou ancien souhait désiré ?
Laisse de glas, sur la brèche, doucement mûri...







Une beauté endormie


Un éclair,
La nuit,
Le néant.
Le bruissement presque incertain
De la haine qui souffle
Dans l'armature.
À vif, notre âme


Sur cette chaise,
Le doute s'installe.
Sur cette table,
Les étoiles reposent.


*


Heures et minutes
Tournent en rond
Dans un ballet
où seul, le crépuscule répond.


Un rayon ,
L'aube,
Le néant.
Haine et bougies
S'éteignent.
Le vide lui donne son sens

ouaip enfin un commentaire intelligent... marre de ces québécoises parvenues et limitées Bisoux tite liana


L'opposition est (pour moi) un procédé pour installer une sorte de boucle, de montrer mon poème comme un cycle inébranlable. Les astres ne sont pas un moyen pour l'homme de quantifier le temps mais juste pour le subir. Si c'est confus c'est normal c'est pas facile à expliquer, et c'est pas facile à comprendre


merci Xue

PS: j'ai même le droit à la présence de flie! Viens mon ami! Viens critiquer (si tu as du whiskas et de l'herbe... à chat)

Voilà l'homme voit les astres comme des beautés inaccessibles. Mais le cycle qui est instauré n'est qu'un magnifique compte à rebours L'homme, en contemplant ce spectacle, peut choisir sa vision des choses: Osciller entre spectacle et réalité. Je pense que lorsque j'ai écrit ça c'était sous influence Pascalienne "condition faible et misérable" et donc la finitude de l'homme sur terre.
Donc ta théorie de la punition colle parfaitement puisqu'on peut voir ce poème comme une sorte de vision poétique du Pêché originel.


Après, je ne vais pas te cacher que ce n'est pas vraiment le sens caché du texte. Je l'ai écris quelques temps après le décès de quelqu'un qui était extrêmement cher à mes yeux

merci